• Le #joli_rouge

    Le Joli Rouge est animé par la volonté de transmettre et de faire découvrir des #ouvrages autour de l’#anarchisme, du #féminisme ou de l’#éthique_animale.

    Ici, vous trouverez bientôt une boutique proposant différents ouvrages sur ces thèmes.
    Cette page propose des articles, textes et ouvrages diponibles gratuitement.

    https://lejolirouge.fr

    Interview à l’initiateur du site :
    https://www.youtube.com/watch?v=kNS46L4gcdo&feature=youtu.be

    #textes #documents #livres #database #base_de_données

  • Étant donné que l’homme est un #Animal
    http://www.larevuedesressources.org/etant-donne-que-l-homme-est-un-animal,2802.html

    Comment parler du rapport homme animal, quand les termes eux mêmes sont indécidables. Humains / animaux fait déjà plus honneur à la diversité des deux côtés. Derrida parlait quant à lui de « l’animot »… Sans parti pris et sans alarmisme, ce film fait parler des humains. Un zootechnicien, une militante, un généticien, un historien, des éleveurs, un vétérinaire. Tous déclinent une idée très différente de ce qu’est un animal — tous à leur manière dessinent une représentation de l’autre, plus ou moins utile, (...)

    #Biosystèmes_critiques

    / #Vidéo, #Cinéma_documentaire, Animal, #Spécisme, #Monde_animal, #Éthique_animale, Anthropologie / (...)

    #Anthropologie_/_Ethnologie

  • #Sade antispéciste ?
    http://www.larevuedesressources.org/sade-antispeciste,2444.html

    « Trop longtemps l’homme a considéré ses penchants naturels d’un "mauvais œil", si bien qu’ils ont fini par se lier intimement en lui avec la "mauvaise conscience". On pourrait tenter l’essai inverse, en soi rien ne s’y oppose – mais qui serait assez fort pour cela ? – assez fort pour marier avec la mauvaise conscience tous les penchants contre nature, toutes ces aspirations à l’au-delà, toutes les aspirations contraires aux sens, aux instincts, à la nature, à l’animalité, les idéaux qui ont existé (...)

    #D.A.F._de_Sade

    / #Littérature_française, Sade, #Philosophie_et_Sciences_de_l'homme, #Buffon, #Matérialisme, #Cahiers_antispécistes, #Éthique_animale, #Utilitarisme, #Nicolas_Fréret, (...)

    #D'Holbach

  • Pour poursuivre la série sur les #Paroles_de_vegans (ne vous inquiétez pas il y aura peu de sujets, je transmets juste les plus inquiétants). Morceaux de textes d’un même intervenant sur un seul sujet. Emphases en gras parce que le texte est long.

    Partant d’un article :
    http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article103

    L’intervenant explique :

    Pour résumer : On confond intérêts des individus, et intérêt indéfinissable d’une espèce de gigantesque chose parfaite qui aurait défini des règles parfaites avec son immense cerveau sans se soucier des individus : « La Nature ». Moi, je m’intéresse à ceux qui ressentent : Les individus, et je tiens compte de la complexité de toutes les interactions entre tous les individus, je suis conscient que cette complexité est très loin d’être maîtrisée, mais je ne l’appelle pas « Nature », divinité parfaite qui dépasserait l’intérêt des individus.
    Illustration : Mourir de faim et de soif au milieu de la forêt, « dans la nature », n’implique pas moins de souffrance que mourir de faim et de soif dans une maison.

    [...]
    Et si un jour une solution nous tombe toute cuite dans les mains (Exemple : Trouver comment faire cohabiter deux espèces précises, proies et prédateurs, sans que l’une ne mange plus l’autre, leur offrir des vies longues et agréables, et sans que ça ait aucune incidence sur les autres populations animales et végétales environnantes.), on refuse de la voir, parce qu’on a refusé de voir le problème.
    Je vois toute cette réflexion, ce besoin de solidité du concept « Nature » et l’impossibilité de sa remise en question au même niveau qu’un tas d’autres tabous sur lesquels la réflexion est interdite, parce qu’on est terrorisé par les implications et dérives possibles.

    [...]
    Le problème de la prédation : souffrance/mort. Souffrance et mort sont des problèmes dans n’importe quel autre contexte, mais soudain, s’il s’agit d’un non-humain qui inflige souffrance et mort pour mettre la victime non-humaine dans son ventre, le problème disparaît par magie...
    La prédation entre dans un système extrêmement complexe, qui rend les solutions difficiles à envisager. Ça n’efface pourtant pas le problème.

    De fait, une partie de la solution a ce problème a déjà appliquée : Extraire les humains, les chats, les chiens et autres animaux de compagnie de la chaîne alimentaire. Supprimer beaucoup de leurs prédateurs. Mais surtout rendre invincibles les humains par les autres animaux. Si la prédation n’était pas un problème, je suppose qu’il faudrait que les humains se résolvent à rétablir leurs propres prédateurs dans les écosystèmes, se débarrasser eux-mêmes de leurs moyen de défense, et se laisser bouffer par eux, non ?

    L’un de vous dit que l’humain fait partie de la nature. Si l’humain fait partie de la nature, alors son activité fait également partie de la nature. En quoi ce serait si choquant et contraire à la nature qu’il consacre une partie de son activité à épargner de la souffrance à certains animaux sauvages ?
    On voit « La Nature » comme un truc intouchable quand il s’agit de penser aux animaux en tant qu’individus... et comme un truc qu’on modifie constamment pour nos propres intérêts. On voit « La Nature » comme un truc stable, figé, qui se régule par soi-même... et comme un truc qui ne cesse de fluctuer à mesure que le climat change, à mesure que des espèces apparaissent quand d’autres disparaissent depuis des milliards d’années... et comme un truc qu’aujourd’hui les humains doivent eux-mêmes réguler en concevant intelligemment leurs activités, voire en tuant les espèces « en surpopulation » (ou en dopant les espèces sous-peuplées)... En quoi ça serait si impensable de réguler ces écosystèmes en tenant compte des individus animaux pour eux-mêmes ?
    On imagine que tous les herbivores ont absolument besoin d’un prédateur pour être régulés... Et les prédateurs, par qui sont-ils régulés ? Et les éléphants ? Et les rhinocéros ?
    On pose que tout est parfait, quand on n’a absolument aucune raison de le penser. C’est juste effroyablement complexe. Mais puisque l’objectif n’est même pas fixé, on ne sait même pas par rapport à quoi ça devrait être parfait (Que tout reste figé ?).
    On s’horrifie à l’idée de transformer la situation de quelques individus animaux dans un futur lointain (après l’abolition, et la fin du spécisme), parce que ça pourrait avoir des conséquences totalement imprévisibles (alors que la question est justement de le faire si toutes les conséquences ont été envisagées), alors qu’aujourd’hui même on passe notre temps à dévaster la planète et exterminer les espèces sans se soucier des conséquences dramatiques parfaitement visibles...

    Un exemple de « solution », proposé dans un autre texte : Trouver un moyen d’atténuer la douleur de certaines espèces de proies lorsqu’elles se font bouffer. (Un gaz ou autre chose.) Absurde ? Les soins palliatifs pour les humains sont-ils absurdes ?

    (à noter que ces thèses ont provoqué de nombreuse critiques)

    En lien avec http://seenthis.net/messages/219945 sur la focalisation sur l’individu au détriment de l’espèce ou des écosystèmes

    En lieu avec http://seenthis.net/messages/205476 pour le « problème de la prédation » et la régulation de tout le vivant par notre espèce.

    #veganisme #éthique_animale #nature

  • Le jugement . Une vidéo antispéciste qui relaie les poncifs du courant.

    http://www.youtube.com/watch?v=NlN4wH3swgU

    Je me demande si l’on peu utiliser seenthis en mode débat collectif, a partir duquel ensuite si certains veulent, elles et ils pourrons écrire des articles avec la conclusion de leur choix.

    Pour moi cette vidéo contient pas mal d’idées fausses.
    rapidement j’ai relevé :
    Le court-metrage reprend les poncifs de l’utilitarisme, avec son fond d’idéologie libérale. On y trouve donc une absence de distinction sociale chez les humains, des comparatifs sur le plus ou moins de souffrances (chantage), ainsi que les arguments par menace (si vous faites comme ceci, ça sera comme cela) qui ne peuvent exister qu’avec une capacité tout aussi incroyable a la divination. Le chantage quand a lui fonctionne si l’on est culpabilisé par l’idée qu’il faudrait avoir conscience et connaitre a chaque instant toutes les conséquences de notres acte. C’est aussi typique de cette approche qui ignore totalement les spécificité des agents (dont leur capacité a connaître est limité par ex.) pour leur faire porter sur le dos des exigences fonctionnelle qui lui sont supérieure. J’ai noté ceci aussi rapidement :

    L’espèce humaine comme un tout . La personne emploie une personne d’un lobby comme représentant de l’ensemble de l’espèce humaine. Cet amalgame est typique de ce discours complètement aveugle aux distinctions sociales et économique.

    Hiérarchie des causes . Critiqué quand l’économie passant avant d’autres questions, c’est pourtant la même qui était invoqué par le scientifique contre les écologistes qui prendrait soin de ne pas rouler en 4x4 mais continuerai de manger de la viande.

    Le spécisme. Pour moi l’antispécisme est la récupération libérale du soucie pour les vivants. Le problème dans les analogies traitements humains, traitements vivants non-humain, n’est pas la critique des techniques de pouvoirs employées contre eux, mais l’idée que ceux qui sont traités de la même manière, sont forcément les mêmes. C’est ce qui se produit quand on dit que la souffrance des vaches en élevage industriel concentrationnaire est la même que celle des humains dans les camps de concentration de l’Allemagne des années 1940, ou les goulags de ce que fut l’URSS. Les différences entre espèces existes, ce qui n’empêche pas des techniques de domination semblables.
    Le spécisme est souvent critiqué comme un problème équivalent au sexisme, or on demande pas la simple considération des intérêts d’autres sexes, mais l’égalité d’intérêts. On doit donc pouvoir séparer ces deux conceptions : reconnaissances d’intérêts d’une part, c’est-à-dire d’une forme de valeur, et d’autres part hiérarchisation de cette valeur. Or, les antisexistes demande une reconnaissance et une égalité de droit, tandis que les antispéciste demande plutôt une reconnaissance d’intérêt mais pas d’égalité, parce que sinon pour quelle raison m’occuperais je plus des intérêts de mes amis que de celles du 1er rat venue ? Cette critique ne revient pas à nier l’intérêt pour un rat de ne pas être torturé, ou d’accéder a de la nourriture, mais de rappeller que nous établissons des priorités, et qu’au lieu de les passer sous le tapis, en prétendant l’égalité complète, il faut justifier les hiérarchies, c’est une question de justice.
    Racisme et spécisme c’est de la discrimination, tandis que spécisme c’est plutôt de la reconnaissance. Défendre les vivants ce n’est pas réduire leurs intérêts a leurs seules capacités de souffrir et d’avoir du plaisir, mais au contraire reconnaître la spécificité de chaque vivant a pouvoir employer ses capacités pleinement.

    Le sophisme naturaliste . Habituellement les partisans de ce genre de document n’apprécie pas le sophisme naturaliste, souvent invoqué pour justifier le fait que les humains mange de la viande, ou en tout cas d’autres espèces sans trop s’en soucier. Et pourtant, il l’emploie ici pour critique le fait que l’on boit du lait d’une manière différente de toutes les autres espèces animales. Ils s’allient donc en plus a ce sophisme, l’idée que le nombre fait la raison. Une autre idée qui paraît paradoxale avec ces discours puisque si le nombre fait raison, alors continuons d’avoir le régime alimentaire que nous avions, puisque les végan, végétariens, et végétaliens, ne forment qu’une minorité dans l’espèce humaine.

    La justification de la peine de mort . Alors qu’elle n’est pas même admise pour les crimes contre l’humanité, ou les génocides, est ici appliquée. Une menace n’est réelle que si elle est en capacité et volonté d’être tenu, l’argument selon lequel tout ceci n’est qu’un cauchemar et qu’il ne prétend pas a réalisation n’excuse pas cette dernière position, ou alors, il l’excuse, ainsi que l’ensemble des précédentes. Si la menace de peine de mort est fausse parce que c’est un rêve, alors les autres arguments peuvent aussi être considéré comme faux. Or il est certains qu’ils ne l’était pas dans leur objectif, par conséquent la menace doit être logiquement maintenu comme véritable.

    • Je n’ai pas encore vu la vidéo mais je rebondis sur quelques points :

      Cette comparaison du #veganisme au sexisme et au racisme me gêne beaucoup, car les deux derniers sont des constructions culturelles, alors que le veganisme n’est pas que culturel, il est bien ancré dans le milieu des sociétés dont les membres doivent bien manger. Mais comme le veganisme semble surtout déboucher sur un mode de consommation, vu que « l’on peut faire autrement » alors ce qu’il y a dans notre assiette devient uniquement culturel et bien sûr « les omnivores le sont pour leur unique plaisir gustatif égoïste ».

      J’imagine que les anti-avortements doivent faire le même raisonnement : après les droits pour les noirs et les femmes, il viendra un jour où il y aura un droit pour les fœtus qui ne peuvent pas se défendre. Et se nomment « pro-vie » comme d’autres se vivent « sans cruauté et souffrance ».

      #spécisme #éthique_animale

    • @aude_v : c’est fait.
      C’est difficile de parler avec les antispécistes qui avancent plein d’arguments secondaires (écologie, faim dans le monde) pour charmer les foules, et quand tu commences à démonter ça, le débat devient houleux et on se fait balayer sous prétexte qu’on a du sang sur les mains et que de toute façon on tue pas les animaux, point. Un peu comme les autorités catholiques qui avancent l’abstinence pour combattre le sida. (ça avait pas plu quand j’avais fait la comparaison...)

      Ça manque d’antispécistes pour tailler le bout de gras.

  • http://opinionator.blogs.nytimes.com/2010/09/19/the-meat-eaters/?_r=1

    It would be good to prevent the vast suffering and countless violent deaths caused by predation. There is therefore one reason to think that it would be instrumentally good if predatory animal species were to become extinct and be replaced by new herbivorous species, provided that this could occur without ecological upheaval involving more harm than would be prevented by the end of predation.

    #éthique_animale #folie #wtf #écologie
    (via twitter@clairetlipide)