• # Le gouvernement veut délaisser les #énergies #renouvelables électriques au profit du #nucléaire

    Ce texte est une véritable bombe à plusieurs niveaux

    1-On dit clairement au monde : on s’en fout du climat, tout ce qu’on veut c’est relancer le nucléaire. C’est bien juste après la clôture de la cop28.
    2-RTE a dit plusieurs fois récemment que la relance du nucléaire c’était presque trop tard pour stopper le réchauffement climatique, faut surtout, dans l’urgence actuelle, tenter de sécuriser le parc nucléaire existant pour développer les ENR à côté (https://www.rte-france.com/actualites/bilan-previsionnel-transformation-systeme-electrique-2023-2035).
    RTE c’est un peu le corps d’ingénieure de l’état le plus respecté dans le monde de l’énergie par la qualité de son expertise et la pertinence de ses prévisions. Donc là on chie sur ce qu’ils ont pondu, on sent les bonnes habitudes prises pendant le covid (vous inquiétez pas, ça va passer)
    3- On vire TOUS les objectifs : réduction de CO2, production d’ENR...sauf qu’on s’est engagé au niveau européen (il me semble, j’en suis pas 100% sûr). Je n’imagine même pas le merdier politico-diplomatique que ça va foutre à l’échelle européenne.

    Je suis totalement estomaqué

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/le-gouvernement-veut-delaisser-les-energies-renouvelables-electriques-au-
    https://www.liberation.fr/resizer/LDMXyje8ds9FsOqnL_jubsH88tc=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3045x2605:3055x2615)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GW2BSH7FU5EVNA53OKKVV4S6DQ.jpg

    Sans doute peu confiant dans la capacité de l’#atome à diminuer la dépendance du pays aux hydrocarbures, l’exécutif affaiblit aussi l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre inscrit dans le code de l’énergie : il ne s’agirait désormais plus de « réduire » mais de « tendre vers une réduction de » ces émissions. Soit une vague obligation de moyens et non de résultats.

  • [Daydream Nation] #carte_blanche #atomium_speedz
    https://www.radiopanik.org/emissions/daydream-nation/carte-blanche-atomium-speedz

    Ce mardi 3 octobre de 22h à 23h, #daydream_nation est heureux d’accueillir les Atomium Speedz pour une carte blanche qui promet de faire secouer les chaumières, avec la compagnie du fondateur du Camping 58.

    De 23h à minuit, Unckle Al’ et Pitou passeront une petite sélection, aussi en rapport avec le Bxl Social Fest du 14 octobre au Camping 58.

    On a la banane !

    La sélection d’Atomium Speedz : :

    The Stooges - Search & destroy Atomium Speedz - Saturday night Chainsaw - Zheros The Pretenders - precious Les Cousins - KilliWatch Noh Mask - Gaijin Atomium Speedz - My friend Bob The Stooges - Dirt Gabbalovers - No time

    -------------------------------------------- La sélection d’Unckle Al’ & Pitou

    Hippie Hourrah - Fantôme The Lucky Devils - I’m going home Tame Impala - Remember be The Slovenians - Mobile home Glass Beams - Mirage + (...)

    #carte_blanche_daydream_nation #carte_blanche,daydream_nation,carte_blanche_daydream_nation,atomium_speedz
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/daydream-nation/carte-blanche-atomium-speedz_16594__1.mp3

  • Une vraie révolution pour l’entreprise
    Le travail #hybride conduit à une nouvelle manière de vivre, chez soi comme au bureau.

    Le Figaro29 Mar 2023Anne Bodescot

    Le télétravail a pris ses quartiers dans les bureaux de l’hexagone. Selon une étude réalisée par Sarah Proust, experte associée à la Fondation Jean Jaurès, 80 % des employés des grandes entreprises françaises ont aujourd’hui la possibilité de travailler à distance un ou plusieurs jours par semaine. Dans les PME, ils sont 74 %. Certes, tous les métiers ne sont pas « télétravaillables ». Tous les salariés éligibles n’usent pas non plus de cette liberté. Même en 2021, quand le Covid menaçait encore, l’insee chiffrait à 22% les salariés qui, en moyenne, chaque semaine, avaient télétravaillé. Néanmoins, le travail hybride (en partie au bureau et en partie à distance) est bel et bien entré dans les moeurs. Selon l’étude de l’observatoire de l’hybridation des modes de vie réalisée par de Toluna et Harris Interactive pour HP, 82 % des Français estiment même qu’il sera amené à se généraliser.

    À leurs yeux, en tout cas, c’est une bonne nouvelle. « Qu’ils le pratiquent ou pas, 75 % des salariés européens estiment que le télétravail constitue une avancée sociale », indique Sarah Proust. Pourtant, passé le premier moment d’émerveillement, ils en mesurent aussi les inconvénients. « Ils ont conscience, pour plus d’un tiers, de travailler davantage. Beaucoup se sentent plus isolés, estiment avoir une vie sociale moins riche et éprouver plus de difficultés à séparer vie personnelle et vie professionnelle », énumère Sarah Proust.

    Mais ils ne remettent pas en cause les méthodes de management auxquelles ils sont habitués. Aujourd’hui encore, sur la question du télétravail, leurs attentes, vis-à-vis de leur employeur, se limitent à des questions matérielles : l’équipement (informatique, mobilier…) pour travailler à la maison est une préoccupation pour 35% des salariés européens et le défraiement pour 28 % d’entre eux.

    Les entreprises, elles, voient avec inquiétude émerger de nouveaux enjeux. « Elles s’interrogent sur la durée du travail : elle s’est allongée car le temps gagné sur les transports est passé, souvent, à travailler. Et le droit à la déconnexion est peu appliqué en France », observe la consultante.

    Les employeurs planchent aussi sur l’intégration des jeunes. « Quelques entreprises ont même décidé de les priver de télétravail les six ou douze premiers mois, pour faciliter l’acculturation », observe Sarah Proust. À défaut de travailler à la maison, ces nouvelles recrues profitent de dispositifs de mentorat, destinés à compenser le fait qu’elles côtoient moins au bureau leurs collègues, en télétravail, eux, un tiers du temps. Les entreprises cherchent aussi à atténuer la nouvelle « injustice sociale » qui touche ceux pour lesquels le télétravail est impossible. « Dans certaines organisations, la semaine de quatre jours est vue comme une réponse. Elle permet aux salariés qui ne peuvent pas télétravailler de disposer eux aussi de plus de temps à la maison », ajoute Sarah Proust.

    transformation des bureaux

    Autre lourd chantier, celui de l’asynchronisation du travail. Continuer à demander aux salariés chez eux de respecter peu ou prou les horaires de présence collective au bureau semble de plus en plus anachronique. Mais comment encadrer des collaborateurs qui n’ont pas tous les mêmes horaires ? Ou qui, parfois, ne se croisent jamais au bureau ? Un modèle émerge, celui du management « par objectif » : chacun reçoit des missions à remplir, sans questions d’horaires ou contraintes d’organisation du travail.

    « Le risque est que cela débouche sur la suppression du management de proximité. Cela accroîtrait l’isolement des télétravailleurs », estime la sociologue Danièle Linhart. C’est ce schéma qui prévaut, rappelle-t-elle, dans les entreprises « libérées », où l’initiative est laissée aux salariés afin d’améliorer la performance. Surtout, les salariés aimeraient être consultés sur tous ces changements d’organisation. « Jusqu’à présent, les règles ont surtout été édictées par les entreprises, alors qu’elles devraient être fixées au niveau des équipes », souligne Jean Pralong, professeur de management à L’EM Normandie.

    En attendant, l’un des grands chantiers menés par les entreprises a été la transformation des bureaux : ils doivent devenir plus conviviaux pour faciliter les retrouvailles des télétravailleurs avec leurs collègues… ou moins coûteux. Pour réduire la surface de leurs locaux, un nombre croissant d’entreprises optent pour le flex office : les collaborateurs n’ont plus de place attitrée. « Le salarié ne se sent plus attendu, il est parfois anxieux de ne pas savoir où il sera assis, à côté de qui », rappelle Danièle Linhart. Les entreprises corrigent donc le tir, avec une flexibilité très régulée où le salarié est sûr de disposer d’un bureau, voire de s’organiser pour s’installer près des collègues qu’il apprécie le plus.

    • Le télétravail est une entorse à la sociabilité sur le lieu de travail et, plus précisément aux liens élémentaires de solidarité d’intérêt des salariés vis à vis de leurs employeurs, si ce n’est de solidarité de classe contre les patrons.

      Si la notion de « collectif de travail » est ambiguë car elle renvoie à des logiques et des méthodes de management des plus perverses (le « corporate »), elle n’en reste pas moins une condition minimale pour créer un rapport de force collectif de lutte sociale, dès lors que cela signifie le regroupement physique de salarié·es sur un même site géographique.

      J’ai assisté, totalement effaré, à l’intégration progressive par les syndicats du télétravail en tant que « revendication légitime » des salariés sous prétexte que ces derniers en faisaient la demande, alors que personne ne semble se demander pourquoi les personnes souhaitent à ce point quitter leur lieu de travail et que cela ne semble pas choquer grand-monde que certaines personnes préféreront travailler dans des conditions d’hygiène et de sécurité ultra précaires, dans leur cuisine, avec leur propre matériel informatique, plutôt de se farcir la tronche du petit chef…

      Cela ne semble pas non plus choquer grand-monde qu’en délocalisant l’activité d’un site géographique, on ouvre la possibilité de délocaliser pour de bon et sans retenue toute main d’œuvre délocalisable afin d’obtenir la meilleure productivité au meilleur coût.

      On glisse les problèmes sous le tapis, sous prétexte que ce serait « une demande des salariés » et chacun bouffe sa merde.

      Enfin (si je peux dire, car le sujet est vaste) le télétravail accentue un rapport au travail des plus aliénés, contribuant à transformer le salarié en prestataire de l’employeur, voire de plusieurs employeurs - car on emboîte la logique en usage aux USA de cumuler plusieurs emplois à la maison, car les salaires sont de plus en plus minables - y compris pour des salarié·es ayant un statut garanti (CDI ou fonctionnaires).

      D’un point de vue politique, cette question me semble centrale, car elle se pose notamment aujourd’hui quand un nombre considérable de salarié·es garanti·es de PME, grandes entreprises ou administrations estiment ne « pas pouvoir » se mettre en grève, comme s’il s’agissait d’artisans ou de petits patrons, intégrant le discours selon lequel le droit de grève serait une sorte de « privilège » réservé à d’autres catégories (ceux qui restent « sur le terrain », peut-être ?).

      J’ai été directement confronté à ce type de réponses avec mes anciens collègues de l’une des structures où je bossais : des fonctionnaires, professeurs d’enseignement artistiques de conservatoire, qui exprimaient beaucoup de sympathie pour mon action, mais qui me laissaient toujours seul parmi eux à faire grève, estimant qu’ils n’étaient « statutairement » pas concernés par la grève. J’ai retrouvé ce type de justification venant d’un nombre incroyable de personnes, toutes les mieux intentionnées les unes que les autres à propos de la lutte actuelle contre la réforme des retraites mais qui estimaient que la grève n’était en rien une problématique qui pourrait dépendre de leur ressort.

      On voit aujourd’hui que l’on risque un terrible et déprimant retour de bâton des plus répressif et régressif (qui dépasse de très loin la seule question des retraites) faute d’avoir été en capacité d’étendre la grève le plus largement possible dans la société pour réellement geler complètement l’activité économique du pays – ne serait-ce qu’une journée.

      Une fois de plus, on semble attendre la relève « d’autres » sans s’interroger sur sa propre responsabilité individuelle – car s’il y a une responsabilité individuelle de l’action sociale, c’est bien celle de la décision de faire grève, laquelle ne pourra jamais être mandatée ou déléguée à qui que ce soit.

      Pour se justifier, on considère, par exemple, que « la grève générale, ça ne marche pas et qu’il est temps de passer à d’autres formes de luttes ». Voilà un discours qui semble faire consensus, comme par hasard, alors que depuis 68, on n’a jamais pratiqué la grève générale, mais par contre, depuis plus de 40 ans, on a cumulé les débâcles sociales, faute de contre-offensives conséquentes et celle qui s’annonce sera des plus terrifiantes.

      Les secteurs « stratégiques » – ordures et carburants – semblent lâcher prise, et il serait quand même mal venu de leur lancer la pierre, car nous n’avons pas été assez nombreux à les soutenir sur sites, on entend déjà que ce serait désormais au tour des jeunes de prendre la relève pour combattre la réforme honnie.

      Ce n’est pas comme ça qu’on y arrivera.

    • c’est effectivement l’acmé d’une société-usine où plus la production est centralement organisée de manière fragmentée, décentralisée, sous-traitée, individualisée (autoentrepreneur), et, de nouveau, réalisée à domicile et plus seulement sur le territoire de la ville, mais en tout cas au-delà des murs des entreprises, plus on glorifie une entreprise (cf. les années 80 PS) qui ne sert de lieu de concentration d’une force « ouvrière » que par exception (on y a d’ailleurs réindividualisé les salaires dès les années 90 PS).

      les luttes de l’ouvrier masse (les O.S) sont passées par là...

      il s’agit pour la domination et l’exploitation de détruire les conditions matérielles de la solidarité. on se souvient comme le pointage et ses files d’attente dans les ANPE fut supprimé. et c’est ce qui explique le thème « des quartiers », ou des formes d’entente et de solidarité ont tendance à se manifester encore (quand un écart se fait d’avec la lutte pour la survie, dont l’économie concurrentielle de la drogue informe les comportements)

      c’est le cas depuis longtemps. dès les années 70 on a vu que ce sont depuis les divers ateliers où se concentre la production de travail vivant au moyen de travail vivant, l’école, qu’ont pu émerger des mouvements collectifs. là aussi, contre la capacité politique des scolarisés, le passage (un dépassement qui conserve, comme disait Georges) de la discipline et de ses lieux à une société de contrôle poursuit son chemin (cette route est longue).

      #atomisation #séparation #travail

  • Deutsche Panzer gegen Russland?
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/ukraine-krieg-waffen-lieferung-leopard-gastbeitrag-bundestagsabgeor

    16.1.2023 - Die USA wollen Deutschland ins Feuer schicken. Dies ist ein Gastbeitrag der Bundestagsabgeordneten Sevim Dagdelen von Die Linke. Die Meinung der Autorin muss nicht die Meinung der Redaktion widerspiegeln.

    Die Diskussion um die Lieferung von „Leopard“-Kampfpanzern an die Ukraine nimmt in Deutschland gefährlich an Fahrt auf. Die Befürworter solcher Lieferungen hoffen allen Ernstes auf einen Sieg der Ukraine im Krieg gegen Russland. Sie bedenken wenig, welche Wirkung die Entsendung deutscher Panzer in Russland haben wird. Denn die deutsche Geschichte spielt in dieser Debatte kaum eine Rolle.

    Dabei muss man kein Prophet sein, um die Reaktionen auf einen Einsatz deutscher Panzer gegen Russland in der dortigen Öffentlichkeit abzuschätzen. Auch wenn die Ukraine das eiserne Kreuz an den deutschen Kampfpanzern übermalen wird, stehen diese Waffen gerade für die vielen Russen, die Angehörige im Vernichtungs- und Kolonialkrieg der Wehrmacht verloren haben, für einen erneuten Feldzug Deutschlands gegen ihr Land. Kurz: Wer sich dafür einsetzt, dass deutsche Panzer geliefert werden, der wird eine enorme Mobilisierung der russischen Gesellschaft für den Krieg gegen die Ukraine ernten.

    Berlin soll ins Feuer geschickt werden

    Von derlei Überlegungen unberührt gibt es mittlerweile eine ganze Phalanx von FDP über die Grünen bis zur Union, die sich ohne Wenn und Aber für die zügige Lieferung von „Leopard“-Panzern einsetzt. Die deutsche Außenministerin Annalena Baerbock bemühte sich sogar zu einem Frontbesuch nach Charkiw, um der Forderung danach Nachdruck zu leihen. Nur der Kanzler selbst und die SPD scheinen noch zu zögern.

    Allerdings betonte der SPD-Fraktionsvorsitzende Rolf Mützenich bereits, dass die Entscheidung für die Lieferung offen sei, und erklärte am 12. Januar: „Es gibt keine roten Linien.“ FDP-Frontfrau Marie-Agnes Strack-Zimmermann schlug sogar vor, bereits vor der Lieferung der „Leopard“ mit der Ausbildung ukrainischer Soldaten zu beginnen, wohl wissend, dass der Wissenschaftliche Dienst des Bundestages einen möglichen Kriegseintritt Deutschlands in der Kombination von Waffenlieferungen und Ausbildung gesehen hat.

    Andere Nato-Staaten machen Druck auf die Bundesregierung. Großbritannien kündigt die Lieferung britischer schwerer Panzer an, Polen will eigene „Leopard“ abgeben. Deutschland soll so gezwungen werden, ebenfalls „Leopard“ zu liefern. Der polnische Präsident Andrzej Duda erklärte sogar, dass „eine Entscheidung in Polen schon gefallen ist“. Er weiß selbstverständlich, dass allein Berlin über den Weiterexport entscheidet. Offenkundig geht es darum, Deutschland den Schwarzen Peter zuzuspielen. Berlin soll ins Feuer geschickt werden, um die deutsch-russischen Beziehungen endgültig zu zerstören und in einen offenen Krieg zum eigenen Vorteil zu verwandeln.

    Die gefährliche Einschränkung der Souveränität Deutschlands

    Olaf Scholz will jedoch verhindern, das Deutschland zuerst ins Fadenkreuz Russlands gerät, und versteckt sich hinter „unserem transatlantischen Partner“, den USA. Nur gemeinsam mit den Vereinigten Staaten, so berichtet die US-Zeitung Politico, wäre er bereit, zu handeln. Voraussetzung dafür ist demnach, dass auch die USA schwere Panzer an die Ukraine liefern. Zudem wird ins Spiel gebracht, keine eigenen Kampfpanzer zu liefern, aber die Reexportgenehmigung für andere Nato-Staaten zu erteilen.

    Aber auch dieser Trick wird Berlin nicht aus der Schusslinie bringen. Vor der nächsten Waffenstellerkonferenz, die am 20. Januar 2023 auf Einladung der USA auf deutschem Boden in Ramstein stattfindet, ist sich der ukrainische Außenminister Dmytro Kuleba bereits sicher, dass Berlin liefern wird. „Selbst wenn Deutschland gewisse rationale Argumente hat, es nicht zu tun, wird Deutschland es zu einem späteren Zeitpunkt tun“, beschreibt er die zu erwartende Dynamik.

    Die USA zeigen gegenwärtig keinerlei Anstalten, eigene Panzer wie die vom Typ Abrams zu liefern. Sie schützen vor, deren Wartung sei in Europa zu schwierig. Die Zeitung Politico berichtet, dass ukrainische Offizielle der US-Regierung suggeriert hätten, „lediglich eine Handvoll Abrams-Panzer zu liefern“. Diese symbolischen Lieferungen würden als Eisbrecher fungieren und die Deutschen glauben machen, sie hätten nicht mehr das Entsendungsmonopol für die „Leopard“.

    So zeigt sich in dieser Debatte die gefährliche Einschränkung der Souveränität Deutschlands. In letzter Instanz kann die Bundesregierung nicht eigenständig über die Lieferung deutscher Panzer entscheiden. Immerhin würde das die größte Sicherheitsbedrohung für die deutsche Bevölkerung seit dem Zweiten Weltkrieg nach sich ziehen. Die USA haben allerdings in den Regierungen der anderen Nato-Staaten genügend Einfluss, um das jeweils von ihnen erwünschte Ergebnis zu erreichen. Das gilt auch für Deutschland.

    Warum aber liegt es im Interesse Washingtons, ausgerechnet die Deutschen ins Feuer gegen Russland zu schicken? Warum favorisiert man in Washington DC so sehr eine „europäische Lösung“ mit dem Entscheidungszentrum Berlin? Das Argument, man benötige seine militärischen Kapazitäten gegen China, ist ähnlich wie das Wartungsproblem wenig glaubhaft. Nein, Deutschland soll das Gegenfeuer Russlands auf sich lenken, so scheint es. Man kann sich des Eindrucks nicht erwehren, als solle ein möglicher Gegenschlag zuerst und vor allem Berlin treffen. Die USA hätten damit eines ihrer langfristigen strategischen Ziele erreicht: Für immer eine Kooperation zwischen Deutschland und Russland verhindern.

    Der preußische Militärtheoretiker Carl von Clausewitz hat einmal formuliert: „Die politische Absicht ist der Zweck, der Krieg ist das Mittel, und niemals kann das Mittel ohne den Zweck gedacht werden.“ Die Panzerlieferungen von heute sind die Kriegskredite von 1914. Sie führen direkt in die Kriegsbeteiligung. Sie können nicht ohne den Zweck gedacht werden: Das ist der Sieg im Stellvertreterkrieg der Nato in der Ukraine gegen Russland. Dann muss aber auch eine russische Gegenreaktion bedacht werden. Am Ende beschwören nämlich die westlichen Panzer den Einsatz von Atomwaffen – zuerst gegen Deutschland – regelrecht herauf. Dies scheint der tiefere Grund, warum man sich in Washington beim Thema Panzerlieferungen so zurückhält, den Verbündeten aber wie einen Vasallen zur Aufopferung zwingt.

    In diesem Ansinnen der USA zeigt sich ein neues strategisches Moment im Umgang mit Russland und China. Im Rahmen einer neuen Konfrontationspolitik gegen den eurasischen Block sollen Deutschland und Japan für die USA Frontstaaten mit eingeschränkter Souveränität werden. Die Hofreiters, Baerbocks und Strack-Zimmermanns agieren dabei, als würden sie vorrangig die Interessen von US-Konzernen und der USA insgesamt bedienen wollen.

    Wenn der Marx-Satz gilt, das menschliche Wesen sei in seiner Wirklichkeit „das Ensemble der gesellschaftlichen Verhältnisse“, dann sind diejenigen, die jetzt ohne Rücksicht auf Verluste den Weg in den Krieg mit immer mehr und immer schwereren Waffen fordern, Ausdruck einer geradezu apokalyptischen Stimmung in unserer Gesellschaft, die nicht mehr an echten sozialen Fortschritt glaubt und mitgerissen ist von einer zerstörerischen Oligarchisierung in Wirtschaft und Politik bei gleichzeitiger Massenverarmung.
    –---
    Ex-Brigade-General Erich #Vad lichtet die Nebelschwaden der #Grünen - #Kriegspropaganda und warnt vor der großen Gefahr einer Eskalation in der #Ukraine bis hin zum Einsatz von #Atomwaffen . Wichtiges Interview, danke ⁦⁦@EMMA_Magazin⁩ ! https://t.co/Xsaj5hHsXN
    — Sevim Dağdelen, MdB (@SevimDagdelen) January 13, 2023
    –---
    Wer aber wirklich an einer Verteidigung der Demokratie in Deutschland interessiert ist, der darf nicht den Sprechpuppen einer gelangweilten Bourgeoisie die Bühne überlassen, nur aus Angst davor, als Handlanger des Feindes geächtet zu werden. So war es im Ersten Weltkrieg und so darf es nicht wieder werden. Es gilt alles zu tun, um den Kriegstreibern hier in den Arm zu fallen.

    Es braucht einen Neuanfang in der deutschen Außenpolitik

    Werden die deutschen Panzer aber geliefert, so ist der Weg offen für weitere Waffen. Forderungen nach Kampfflugzeugen werden bereits von Bundeswehrprofessor Carlo Masala und dem ehemaligen Nato-Oberkommandierenden James Stavridis ins Spiel gebracht. Dann folgen Raketen und schließlich, wenn auch das nicht funktioniert, eigene Soldaten. Mit einer Spielermentalität aber, die auf Verlust mit Erhöhung des Einsatzes reagiert und am Ende Vabanque spielt, auf alles oder nichts setzt, ist jede Gesellschaft schlecht beraten. Es braucht einen Neuanfang in der deutschen Außenpolitik.

    An erster Stelle muss die Weigerung stehen, weiter zu eskalieren, an zweiter eine selbstbewusste demokratische Souveränität, die Deutschland nicht mehr zum Handlanger der USA macht, und an dritter Stelle endlich eine eigene diplomatische Initiative, die auf einen sofortigen Waffenstillstand und ein sofortiges Ende des sinnlosen Mordens in der Ukraine zielt.

    Wer weiterhin ausschließt, den Krieg einzufrieren, mit dem Argument, erst müsse die volle territoriale Integrität der Ukraine wiederhergestellt werden, der kann kein wirkliches Interesse an einem Waffenstopp haben. Im Gegenteil offenbart sich hier eine skrupellose Haltung, die darauf setzt, mit den Leben der Ukrainer einen Nato-Stellvertreterkrieg gegen Russland zu führen. So wie es Teil einer verkehrten Welt war, zu behaupten, die Kriegskredite im Ersten Weltkrieg führten zum Frieden, so gilt dies heute für die Lieferung deutscher Kampfpanzer.

    Es geht vor allem um skrupellose Machtpolitik

    Bei der Argumentation für die Panzerlieferungen stößt bitter auf, dass in der Bundesregierung eine weltmeisterliche Doppelmoral herrscht. Zunächst wird völkerrechtlich unhaltbar, aus dem Verteidigungsrecht der Ukraine eine völkerrechtliche Pflicht für Waffenlieferungen abgeleitet. Kontrafaktisch wird die Ukraine so behandelt, als sei sie bereits Mitglied der Nato, als gäbe es also eine militärische Beistandspflicht, die sich allein in massiven Rüstungsexporten ausdrückt.

    Zugleich misst man bei Waffenlieferungen in völkerrechtswidrig angegriffene Staaten mit zweierlei Maß: Die Bundesregierung weicht einer völkerrechtlichen Beurteilung der Angriffskriege der USA im Irak und der Türkei aus. Durch diesen Kniff entzieht sie sich der Frage, warum denn nicht an alle Staaten, die angegriffen werden, deutsche Waffen geliefert wurden oder werden, also etwa an den Irak oder an Syrien. Damit aber verliert sie jede völkerrechtliche Glaubwürdigkeit für Waffenlieferungen im Ukraine-Krieg.

    Einer großen Mehrheit der Staaten dieser Welt, die weder Waffen liefern noch sich an dem Wirtschaftskrieg gegen Russland beteiligen, wird so vor Augen geführt, dass es jenseits aller moralischen Erwägungen, die als Legitimation außenpolitischen Handelns ins Feld geführt werden, offenbar allein auf skrupellose Machtpolitik ankommt. So haben am Ende Panzerlieferungen und der sich nähernde Kriegseintritt Deutschlands eine Erosion der Glaubwürdigkeit deutscher Außenpolitik vor allem im globalen Süden zur Folge. Ein Grund mehr, hier eine Wende zu vollziehen.

    Zur Person

    Sevim Dagdelen ist seit 2005 Mitglied des Deutschen Bundestages. Sie ist Obfrau der Fraktion Die Linke im Auswärtigen Ausschuss, stellvertretendes Mitglied im Verteidigungsausschuss und Sprecherin für internationale Politik und Abrüstung. 2017 bis 2020 gehörte sie als Vizevorsitzende dem Vorstand der Fraktion Die Linke an. Sevim Dagdelen ist Mitglied der Parlamentarischen Versammlung der Nato und stellvertretendes Mitglied in der Parlamentarischen Versammlung des Europarates. Seit Jahren engagiert sich die Abgeordnete auch für die Freilassung des Journalisten und Wikileaks-Gründers Julian Assange, der im britischen Hochsicherheitsgefängnis Belmarsh inhaftiert ist und an die USA ausgeliefert werden soll, wo ihm wegen der Veröffentlichung von US-Kriegsverbrechen 175 Jahre Haft drohen.

    #guerre #Ukraine #Allemagne #Russie #USA #livraison_d_armes #impérialisme

  • GitHub - unocss/unocss : The instant on-demand atomic CSS engine.
    https://github.com/unocss/unocss#scanning

    Un générateur de styles CSS « atomiques » pour construire son framework CSS : les style sont générés à partir d’un ensemble configurable d’éléments ("presets") : reset, typo, icones, animations...
    Les classes sont générés à la demande = si elles sont utilisées dans le code (HTML, JS...) du projet.

    Présentation du concept et des principes de fonctionnement : https://antfu.me/posts/reimagine-atomic-css

    UnoCSS is an atomic-CSS engine instead of a framework. Everything is designed with flexibility and performance in mind. There are no core utilities in UnoCSS, all functionalities are provided via presets.
    [...]
    The main goals of UnoCSS are intuitiveness and customization. It allows you to define your own utilities literally in seconds.

    Livré avec un ensemble de presets « officiels » (tirés de Tailwind ou Bootstrap entre autre) + contributions disponible sur https://github.com/unocss/unocss#community-presets
    Inclus de nombreux utilitaires (shortcuts, themes...) et outils complémentaires (scanner, inspecteur...)

    Documentation des classes générées par les presets « officiels » : https://uno.antfu.me

    Sur le concept de CSS atomique voir : https://css-tricks.com/lets-define-exactly-atomic-css

    #atomique #CSS #unocss #tailwind

    • J’ai vraiment du mal à comprendre cette mode (plutôt très récente) du CSS atomique. Quand je vois 99% des exemples ça fait exactement ce que le CSS a permis de rejeter depuis 20 ans, cad la présentation dans le HTML : <center> <blink> <table> de présentation avec toutes les marges en dur dans le code, etc. Tout ce qui a été honnis (avec raison !) pendant des années.

      <div h-full text-center flex select-none all:transition-400>
       <div ma>
         <div text-5xl fw100 animate-bounce-alt animate-count-infinite animate-duration-1s>
           unocss
         </div>
         <div op30 text-lg fw300 m1>
           The instant on-demand Atomic CSS engine.
         </div>
         <div m2 flex justify-center text-2xl op30 hover="op80">
           <a
             i-carbon-logo-github
             text-inherit
             href="https://github.com/unocss/unocss"
             target="_blank"
           ></a>
         </div>
       </div>
      </div>
      <div absolute bottom-5 right-0 left-0 text-center op30 fw300>
       on-demand · instant · fully customizable
      </div>
  • Barbares en avant ! – Endnotes – Agitations
    https://agitations.net/2021/05/12/barbares-en-avant-endnotes

    Nous publions ci-dessous la traduction co-établie avec le collectif stoff du dernier texte du groupe Endnotes datant de décembre 2020. Cette analyse propose de revenir sur l’extension récente des révoltes à l’échelle mondiale qu’Endnotes subsume sous le concept de « non-mouvements », en partant du mouvement de Black Lives Matter aux États-Unis pour conclure sur les Gilets Jaunes français, tout en passant par le Chili. Ce texte a déjà suscité un vif débat dans l’ultra-gauche vitaliste et marxiste internationale. Nous rejoignons plusieurs intuitions d’Endnotes comme notamment la nécessité d’un usage non normatif et analytique du concept des politiques de l’identité pour renvoyer définitivement aux oubliettes de l’histoire de l’ultra-gauche ses tendances antiféministe et antiracialiste, l’hypothèse de l’antiracisme pragmatique mais aussi l’analyse des tendances illibérales des gouvernements contemporains. Le collectif allemand Translib a lui-aussi mis au jour cette restructuration du champ de la politique bourgeoise dans un article intitulé « 100 balles et un mars » qui figure dans notre nouvelle revue, où il est question de revenir sur « l’implosion du progressisme » et revient sur la transformation du libéralisme par « l’élimination systématique de diverses instances médiatrices, qu’il s’agisse de la justice (du travail), du parlement ou des syndicats » après les révoltes en jaune. Nous rejoignons cependant l’excellente critique proposée par stoff qui déplore « un excès d’optimisme » projeté sur le caractère unilatéralement destituant et « antiformiste » des « non-mouvements », à quoi iels opposent l’analyse de l’antiformisme dans « ses relations internes au conformisme et au réformisme ». Dans l’article intitulé « Somos proletarios, no ciudadanos » paru dans notre revue, notre collectif propose également une analyse communiste de ce cycle de révoltes en revenant sur les insurrections qui ont émaillé l’Amérique latine (Chili, Nicaragua, Bolivie, Equateur, Haïti), le Moyen-Orient (Iran, Irak, Liban) et l’Afrique (Algérie, Soudan) à partir de 2018. Si elles comportent un aspect antiformiste indéniable, notre intuition était d’abord de mettre au jour sur quelles formes sociales spécifiques ces luttent butaient et de comprendre comment, de l’industrie du cuivre à Chuquicamata au Chili jusqu’à l’extraction pétrolière à Bassora en Irak, l’économie politique de l’extractivisme en crise conditionnait les rapports de classe et ses irruptions antagonistes. « Ce ne sont pas 30 pesos (l’augmentation du prix du ticket de métro – ndlr), ce sont 30 ans » – nous proposons alors de revenir sur l’histoire sociale et politique du progressismo sud-américain. Les États des Suds dépendants des exportations et de plus en plus endettés introduisent alors des politiques fiscales qui mettent en péril la survie prolétarienne. L’exemple récent des émeutes en Colombie suite au projet de réforme sur la hausse de la TVA sur les produits de consommation semble corroborer notre approche.

    Au début du mois de mai 2020, des émeutes de la faim ont éclaté à Santiago du Chili. Les confinements avaient privé des hommes et des femmes de leurs revenus, ce qui faillit les faire sombrer dans la famine. Un vaste mouvement de cantines communautaires auto-organisées s’est rapidement répandu dans tout le pays. Plus tard dans le mois, des émeutes se sont propagées au Mexique en réaction au meurtre par la police de Giovanni López – un ouvrier du bâtiment qui avait été arrêté pour non-port de masque – tandis que des milliers de travailleur·ses itinérant·es désespéré·es brisaient le couvre-feu en Inde. Certain·es travailleur·ses des entrepôts d’Amazon aux États-Unis et en Allemagne se sont mis·es en grève pour protester contre les mauvais protocoles sanitaires face au COVID-19 1. Pourtant, à la fin du mois de mai, ces agitations ouvrières chez le plus grand distributeur du monde furent rapidement noyées par un mouvement de masse d’une ampleur sans précédent qui a secoué les États-Unis en réponse au meurtre policier répugnant de George Floyd, diffusé en direct. Largement initié par les habitant·es noir·es de Minneapolis, le soulèvement a rapidement été rejoint par des Américains de tous lieux, races et classes. Dans les premières émeutes et manifestations, on pouvait même apercevoir quelques soutiens de miliciens dans un front transversal ( Querfront 2)digne de l’époque de QAnon 3.

    • Alors que les mouvements traditionnels formaient autour d’eux une structure idéologique et des communautés réelles relativement stables, tels que les syndicats, les partis de masse et les États socialistes, ceux qui se sont répandus à travers le monde depuis 2008 expriment les désirs collectivisés de populations de plus en plus atomisées. Or, bien que la fin de l’ère des mouvements soit en un sens la fin de l’idéologie, cela n’implique pas pour autant, comme nous l’avons vu, la fin de l’identité. Au contraire, les identités se multiplient dans une économie de plus en plus sujette au racket et à la sous-culturalisation où, comme le défend Tyler Cowen, c’en est fini avec la moyenne[43]. Il n’y a plus de centre stable mais au contraire une structure de classe hautement segmentée qui reconfigure le terrain des mouvements classiques comme le fascisme ou la social-démocratie. Si les politiques centristes de Clinton et Blair dans les années 1990 et la montée des politiques de l’identité dès les années 1970 avaient déjà signalé ce changement, la séquence qui débute en 2008 révèle au contraire une augmentation de la confusion des identités.

      Les non-mouvements sont, comme nous l’avons souligné, l’expression subjective d’un désordre plus général qui prend racine dans la stagnation capitaliste. C’est la quantité même de manifestations et d’émeutes – leur normalisation croissante – qui distingue, par exemple, notre époque de la période altermondialiste. C’est pourquoi nous disons que notre époque est marquée par la production de révolutionnaires à une échelle globale. Femmes et hommes issu·es de tout le spectre de l’idéologie politique et de la stratification identitaire se confrontent à l’ordre dominant avec tout leur dégoût, leur peur et leur rage, et revendiquent toujours plus leur droit « d’échapper » au coût insupportable de la vie capitaliste. Ce sont des révolutionnaires sans révolution, mais dans leur affrontement avec la reproduction capitaliste aussi bien que dans leur faim de communauté, les non-mouvements expriment un conflit potentiel avec la logique du capital en tant que telle.

      Dans un tel contexte, le politique – dans sa forme classique d’inimitié et de division – revient en force. Les politiques de l’identité d’aujourd’hui annoncent un retour au politique plutôt que la naissance d’une ère post-politique (comme beaucoup de critiques de gauche des politiques de l’identité l’ont affirmé). Mais le politique ne peut plus produire une stabilité significative. Il tourne la population contre elle-même et conduit les nations, sinon à des guerres civiles, du moins à des conflits plus sévères et des divisions plus profondes. Bien que l’aporie de l’identité exprime une perte de ce que l’on pourrait appeler la communauté, nous sommes loin d’observer un désir de retour à l’horrible monde de la social-démocratie et du fascisme. Au contraire, nous tendons à voir un désir de communauté fondé sur les revendications libérales exprimées par les non-mouvements. Aussi étrange que cela puisse paraître, le libéralisme et la conscience sociale [wokeness, NdT] sont devenues des forces perturbatrices à une époque où de larges sections de la gauche sont devenues de plus en plus conservatrices, embrassant le populisme nationaliste qui nourrit la droite.

      #atomisation #identité

  • RSS-Bridge/rss-bridge : The RSS feed for websites missing it
    https://github.com/RSS-Bridge/rss-bridge
    https://repository-images.githubusercontent.com/11935508/5d62b680-977c-11e9-99ec-5d131da3c993

    RSS-Bridge is a PHP project capable of generating RSS and Atom feeds for websites that don’t have one. It can be used on webservers or as a stand-alone application in CLI mode.

    Projet très intéressant déjà bien maintenu pour réussir à lire les contenus des réseaux privateurs et pouvoir les importer ailleurs.

    Par défaut ça génère des flux Atom ou RSS mais… on peut aussi définir son format, donc je suppose qu’il doit être possible de générer des flux ICS pour des calendriers d’événements Facebook par exemple aussi !

    Ça me parait une très bonne base pour faire un agrégateur de contenus venant de ces réseaux (un « social wall » comme c’était la mode de le dire à un moment), mélangeant plusieurs réseaux dans la même page, pas dans des blocs différents.

    ping @jeanmarie aussi, je me dit que ça peut intéresser pour aspirer des calendriers, des organismes qui ne mettent leurs événements que sur ces réseaux et pouvoir les aspirer/agréger dans un même site (SPIP évidemment).

    via @nicod_
    #RSS #Atom #réseaux_sociaux #Facebook #Twitter #Instagram

  • Tout savoir sur les flux RSS générés par WordPress
    https://wpformation.com/tout-savoir-sur-les-flux-rss-generes-par-wordpress

    Par défaut, WordPress génère beaucoup de flux RSS sur votre site. Je vais essayer de vous donner ici quelques exemples :

    Contenu principal de votre site : https://wpformation.com/feed
    Commentaires : https://wpformation.com/comments/feed
    Archives par années, mois, jour : https://wpformation.com/2014/feed
    Une requête particulière : https://wpformation.com/search/wordpress/feed

    En plus des ces différentes sources, vous pourrez avoir différents formats si vous remplacez le mot feed par atom ou encore RDF.

    Pour résumer la différence entre ces différents formats, RSS 2.0 est très simple, Atom est complexe, mais beaucoup plus précis, car il permet un meilleur traitement des données et pour finir, RDF ou RSS 1.0 se situe entre RSS 2.0 et Atom. Je vous invite à consulter cet article sur les différents formats de flux RSS.

    #flux_rss #wordpress

    Quand des sites sont renouvelés, ils passent « parfois » sous wordpress et il arrive que les devs ne proposent pas de fil RSS, ni via les metas (détectées par exemple par une extension Firefox https://addons.mozilla.org/en-US/firefox/search/?q=rss), ni via un logo cliquable quelconque.

    Du coup, avoir cherché et trouvé ça ce jour change la vie : il suffit d’ajouter /feed ou /atom derrière l’URL d’un site wordpress pour chopper le fil RSS/Atom « par défaut ». Le contenu proposé est court mais au moins mon lecteur RSS m’avertit de la publication. Merci #rss #atom et les copains.

  • RSS, or why lack of developer imagination will be the end of the open web
    http://decafbad.net/2020/08/11/rss-or-why-lack-of-developer-imagination-will-be-the-end-of-the-open-web

    I’m tired of company indifference dictating the developer mindset. Lack of RSS feeds means one less avenue for me to poll for new items. It also prevents other creative and unintended uses of those items. RSS wasn’t just about allowing folks to read news items in a RSS reader; it also allowed devices to update content based on new items, side-bar widgets, crossposting to various social media outlets, and many more. It meant that someone could take a standard protocol and repurpose it in new ways. This is the very essence of the open web, and I fear that losing this spirit of remixing and repurposing means we’ll be locked into dull, purpose-built technologies again. I’m a creative person but I’m not nearly as creative as some of you, and I’m definitely not as creative as the rest of the world. Who knows what you might do with the RSS feed for this blog, or with the RSS feed of my podcasts, or my Mastodon RSS feeds. Frankly I don’t have to care; being an open protocol you can do whatever you want with them. That’s powerful.

  • Voilà ce que ca donne quand tu as un accident dans une de ces nouvelles bagnoles électriques ...
    https://seenthis.net/messages/869726

    Ce n’est pas drôle pour les pompiers quand ils sont dans l’impossibilité d’éteindre le feu d’une batterie qui brûle suite à l’impact d’un accident. Après ils doivent submerger la voiture dans de l’eau pendant des heures pour être sûr que le feu est bien éteint.

    C’est déjà un progrès. Il y a quelques mois encore une épave de Tesla trainait pendant des semaines avant que l’assurance de son propriétaire trouve un spécialiste autrichien capable de récupére l’épave et de traiter les matieres dont est composé un véhicule électrique.

    – Pour le dire clairement : ce n’est pas mieux quand ton réservoir avec 50 litres d’essence prend feu. Ce fait divers montre bien pourquoi il faut en finr avec les voitures individuelles et mettre en place des systèmes de transport publiques partout et à des prix abordables. Ce n’est pas avec les bagnoles à batterie qu’on resoudra nos problèmes de transport.

  • Espace urbain et distanciation sociale
    https://acta.zone/espace-urbain-et-distanciation-sociale

    Cet entretien avec Stefan Kipfer a été réalisé au beau milieu du confinement. Un an après la publication de son livre « Le temps et l’espace de la décolonisation. Dialogue entre Frantz Fanon et Henri Lefebvre », édité par Eterotopia France, on a voulu revenir sur certaines de ses idées et hypothèses pour interroger le présent et développer des pistes d’analyse concernant la manière dont la crise actuelle investit la production de l’espace urbain. Source : ACTA

    • [...] On pourrait dire, pour retourner très vite au passé, que l’influence hygiéniste dans la période haussmannienne du XIXème siècle et dans la période fonctionnaliste à partir des années 1930, a renforcé l’aspect contre-révolutionnaire de ces deux moments de l’urbanisme moderne. Cet urbanisme a répondu à la fois aux mouvements révolutionnaires des classes populaires en métropole et aux mouvements qui essayaient de résister au colonialisme dans les colonies pour après se transformer en mouvements pour l’indépendance au XXème siècle.

      L’hygiénisme transforme une analyse médicale et sociale des conditions de santé des habitants en idéologie sanitaire qui considère que les classes subalternes et les peuples colonisés sont des éléments pathogènes, notamment quand ils se concentrent dans leur habitats géographiques « naturels » (la foule, les taudis, les faubourgs, les bidonvilles, les banlieues etc.). L’hygiénisme comme idéologie sanitaire comporte donc un déterminisme spatial qui propose que la forme urbaine serait la cause des problèmes sociaux, ce qui amène à des solutions spatiales qui essaient avant tout de séparer les classes dominantes (ou bien les administrateurs coloniaux) des classes populaires ou bien des peuples colonisés. Souvent ces stratégies essaient aussi de dissoudre l’habitat populaire. Si on regarde l’histoire de certains instruments d’intervention d’aménagement – le zonage, l’aménagement des parcs métropolitains, la méthode de la coulée verte – on voit bien comment l’urbanisme moderne est influencé par l’idéologie sanitaire hygiéniste.

      À plusieurs moments de l’histoire moderne de l’urbanisme on voit que ces interventions comprennent une volonté de disperser ou de déconcentrer les classes populaires. Ceci a amené à la production de la banlieue standardisée au milieu du XXème siècle et à l’ urban sprawl (l’étalement urbain), accentué depuis deux générations. L’étalement urbain prend des formes très différentes selon les régions, mais il est devenu une tendance à l’échelle mondiale depuis les années 1980. Il est une force qui a contribué à la destruction des habitats écologiques et à la création d’une situation structurelle favorable à la circulation des virus, des pathogènes et des pandémies16. La première conclusion à tirer est que n’importe quelle stratégie visant à dédoubler la déconcentration de la population aura certainement pour effet de renouveler les conditions qui ont contribué à la production accélérée de pandémies depuis la deuxième moitié du vingtième siècle.

      Espace urbain et distanciation sociale

      Il est vrai qu’aux États-Unis, au Canada, en France et ailleurs, il y a eu une remontée de la critique de la densité, de la vie urbaine dense et intense17. Certaines de ces critiques reprennent le même déterminisme spatial que l’idéologie sanitaire hygiéniste classique, affirmant en gros que ce n’est pas le virus qui tue, mais la morphologie urbaine. Il y a là un déplacement du regard de l’analyse biomédicale du virus à une manière de stigmatiser la forme urbaine. Ceci est une manœuvre classique dans l’idéologie sanitaire. Et pourtant on sait déjà très bien que la densité démographique, la densité de population n’est pas une explication suffisante pour l’avancée de la pandémie. Les premières études portant sur la Chine et New York City ont bien montré que le taux d’infection est déterminé par les conditions sociales et sanitaires et non par la densité elle-même18.

      En fait, il y a toute une série de pays et de villes qui sont soit aussi denses soit plus denses que Milan, Madrid, Paris, et New York, et qui ont réussi beaucoup mieux que ces villes à maîtriser la pandémie : Taiwan, la Corée du Sud, et, avant tout, Hong Kong19. Ils ont réussi ce coup justement à cause de la qualité de leurs infrastructures sanitaires et grâce à leur capacité de poursuivre des démarches proactives de prévention. Je crois que le cas plus impressionnant, le cas le plus frappant qui nous aide à contrer les critiques vulgaires de la densité est le Kerala20. Le Kerala est un État indien qui est trois fois plus dense que la moyenne indienne. C’est un État qui est très lié au niveau international, avec un pourcentage de travailleurs migrants assez important qui partent et qui retournent au pays. Mais le Kerala a un taux d’infection de coronavirus qui est beaucoup plus bas que la moyenne indienne. Pourquoi ? Le Kerala est géré depuis longtemps par un gouvernement de gauche, qui se voulait communiste à un certain moment mais qui est plus ou moins social-démocrate, qui a construit un réseau décentralisé d’infrastructures sanitaires et qui a donc développé une capacité d’action proactive assez impressionnante. Ceci a permis aux autorités et aux citoyens du Kerala de répondre très rapidement lorsque le premier cas de Covid 19 est arrivé dans cet État fin de janvier. Le Kerala nous montre que la densité n’est pas forcément un problème dans une pandémie. Elle peut même être un atout dans le combat contre la propagation du virus.
      Je crois qu’il y une conclusion importante et générale à tirer de cette discussion de l’idéologie sanitaire. Il ne faut jamais faire l’amalgame entre (1) les conditions sanitaires et médicales concrètes, (2) la morphologie urbaine (la forme physique de l’urbain), et (3) les rapports sociaux et politiques qui influencent à la fois la forme urbaine et les conditions sanitaires. Pour éviter une idéologie hygiéniste sanitaire, il faut toujours faire une distinction analytique entre ces trois aspects de la vie urbaine.

      #Stefan_Kipfer #urbanisme #classes_populaires #hygiénisme #Smart_City #capitalisme_High_Tech #surveillance #capitalisme_de_surveillance #atomisation #individualisation #racialisation #État #luttes #travail_essentiel #reproduction_sociale

  • Pour sortir du #confinement, un plan d’urgence anticapitaliste

    Par bien des aspects, la #crise_sanitaire en cours est un révélateur de l’incapacité du #capitalisme européen à résoudre les grands problèmes de l’humanité. L’#Italie, la #France et l’#Espagne sont les pays où le virus frappe le plus fort car le #système_sanitaire a été ravagé par les politiques austéritaires depuis au moins une décennie. En France, ce sont 69.000 lits qui ont été supprimés à l’hôpital entre 2003 et 2017, 4.000 en 2018. Par souci d’économie, les réserves stratégiques de masques et de respirateurs ont été supprimées (près d’un milliard de masques dans les années 2000 - supprimé par Xavier Bertrand en 2011). Toujours par souci d’économie, la recherche publique sur les coronavirus n’a pas été soutenue et un temps précieux a été perdu dans la possibilité de trouver des traitements efficaces. La rigueur budgétaire et la recherche du profit sont les principaux responsables de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

    Confinement ou immunité collective ?

    Face à la pandémie, les gouvernements hésitent entre deux solutions. La première, minoritaire, défendue par les gouvernement britanniques et néerlandais est l’acquisition d’une immunité de groupe. Cette immunité à l’avantage d’éviter les nouvelles épidémies. Selon les connaissances que nous avons du virus (R0 ~ 2.5), cela nécessite que 60% de la population entre en contact avec le virus et en soit immunisée. Ce processus est très bien décrit par le groupe de modélisation de l’équipe ETE (Laboratoire MIVEGEC, CNRS, IRD, Université de Montpellier) (http://alizon.ouvaton.org/Rapport2_Immunisation.html). Une fois ce taux atteint, la population dans son ensemble (y compris les personnes non immunisées) est protégée contre une nouvelle épidémie.

    Cependant, sans mesure de contrôle, les projections montrent qu’entre 81 et 89% de la population pourrait être infectée. Soit entre 20% et 30% de plus que le seuil pour atteindre l’immunité collective. Cela représente potentiellement 20 millions de personnes infectées en plus dans un pays comme la France.

    Nous ne connaissons pas précisément le taux de létalité du virus. Les chiffres dont nous disposons sont tous biaisés, et a priori largement surestimés, par l’absence de tests systématiques dans la population. Plus on dépiste, plus on détecte des personnes contaminées présentant peu ou pas de symptômes, plus ce taux est bas. Mais aussi bas soit ce taux, lorsqu’il est multiplié par des dizaines de millions de personnes, les morts se compteraient très probablement en centaines de milliers. Par ailleurs, l’austérité budgétaire et l’affaiblissement des systèmes de santé doivent être intégrés dans l’équation. La létalité du Covid-19 est visiblement provoquée par un choc cytokinique qui nécessite une prise en charge en soin intensifs avec respirateurs. Plus la pénurie de respirateurs est grande, plus la mortalité est haute, plus les équipes médicales doivent choisir qui maintenir en vie et qui sacrifier par manque de moyens. C’est sûrement ce qui explique les taux de mortalité très élevés par rapport à d’autres pays en Italie, en Espagne et dans une moindre mesure en France (bien que cela pourrait s’aggraver au pic de l’épidémie) qui sont mal équipés en nombre de lits en « soins aigus ».

    Dans la plupart des pays, ces chiffres ne sont pas assumables par les gouvernements en place. Et ce sont ces projections qui ont poussé partout le pouvoir à confiner les populations malgré la crise économique majeure et les conséquences sociales dramatiques que cela entraine.

    En effet, la distanciation sociale permet de ralentir la progression du virus, d’aplatir le pic, et donc de diminuer l’afflux de malades en détresse à l’hôpital. Ce processus est décrit de façon très intuitive dans le Washington Post (https://www.washingtonpost.com/graphics/2020/world/corona-simulator). La distanciation sociale peut recourir à plusieurs mécanismes, de la fermeture des écoles jusqu’au confinement total. L’étude publiée le 16 mars par l’Imperial College COVID-19 Response Team (https://www.imperial.ac.uk/media/imperial-college/medicine/sph/ide/gida-fellowships/Imperial-College-COVID19-NPI-modelling-16-03-2020.pdf) réalise des projections du nombre de lits occupés en soins intensifs en fonction de plusieurs scénarios de confinements. Si cette étude est forcément incomplète, notamment car les courbes dépendent du moment où les mesures sont mises en œuvre, cela nous montre que les mesures de confinement, dans le cas où aucun traitement ne serait trouvé, devraient s’étaler jusqu’à la fin de l’année 2021 pour que la population atteigne les 60% d’immunisés. Dans le cas contraire, tout relâchement du confinement pourrait correspondre à un nouveau développement incontrôlé de l’épidémie dans la population.

    Mais comment imaginer que la situation que nous vivons depuis une semaine en France se poursuivent pendant des mois ? Ce n’est tenable ni économiquement, ni socialement. Ce n’est pas le propos de cet article (pour cela voir le texte de Mimosa Effe : https://npa2009.org/idees/societe/le-confinement-la-destruction-du-lien-social-et-ses-consequences), mais le #confinement_de_classe que nous vivons actuellement doit s’arrêter. Toute vie sociale est stoppée alors qu’il faut continuer à travailler. Même si nous arrêtions toutes les productions non indispensables, ce serait tout de même des millions de travailleurs.euses qui devraient continuer à faire tourner l’hôpital, l’électricité, l’eau, le traitement des ordures ou l’alimentation – mais aussi tous les autres métiers qui permettent à ces secteurs de fonctionner ! Et cela dans un contexte d’atomisation total de notre camp avec tous les reculs sociaux et l’Etat policier total qui vont avec. A cela s’ajoute les dégâts psychologiques, les violences domestiques faites aux femmes ou la situation criminelle que sont en train de vivre les migrant.e.s, les prisonniers.ères et les sans-abris.

    Nous l’avons vu, le confinement est d’abord imposé par la faillite de notre système de santé et l’impréparation au risque de pandémie qui sont dues à l’austérité imposée par les gouvernements successifs en France et en Europe. Dans la forme qu’il prend, généralisé dans la vie sociale mais pas au travail, de classe, policier, il est la solution que les capitalistes pensent avoir trouvé pour limiter la casse et maintenir au maximum leur place dans la concurrence internationale. Mais la gestion capitaliste de cette épidémie est marquée par l’impossibilité de planifier une quelconque sortie de crise. Un gouvernement anticapitaliste, au service de la population, motivé par la santé plutôt que par les profits, pourrait mettre en place une toute autre politique.

    Existe-t-il une troisième voie ? De toute urgence prendre des mesures anticapitalistes pour sortir du confinement !

    Il ne s’agit pas ici de dire que le confinement pourrait être levé du jour au lendemain. Nous l’avons vu, étant donné les conditions d’impréparation des gouvernements et la dégradation des capacités de l’hôpital public à supporter une telle épidémie, le confinement était la seule solution pour éviter une mortalité élevée. En ce sens, toutes les initiatives syndicales ou de travailleurs.euses pour stopper le travail - et se protéger - dans les productions non-essentielles sont fondamentales. Le slogan « nos vies valent plus que leurs profits » prend ici tout son sens. Il est également fondamental de dénoncer le gouvernement qui nous explique qu’il faut renforcer le confinement mais continuer à travailler, bien au-delà des secteurs essentiels à la lutte contre l’épidémie. Pénicaud, Macron, Philippe sont plus préoccupé.e.s par le maintien des profits que par notre santé. Les scandaleuses mesures contre le droit du travail, les 35h, nos congés, articulées au renforcement de l’Etat policier, ont été prise au moment où la sidération était la plus haute dans la population.

    Mais il est indispensable maintenant de déterminer quelles sont les conditions qui permettraient d’envisager la levée du confinement à très court terme :

    – Il faut de tout urgence pratiquer le dépistage de masse. D’ailleurs, entre les lignes, le Ministre Olivier Veran reconnait lors de sa dernière conférence de presse (https://www.youtube.com/watch?v=wpGjmCkLDHs

    ) que le confinement ne pourra être levé que lorsqu’il sera possible d’effectuer plus de dépistages revenant sur la communication gouvernementale qui affirmait que le dépistage n’était plus un outil en phase 3. Le dépistage de masse permet de n’isoler que les malades et leur entourage. Il permet également une prise en charge précoce des patients considérés comme « à risque » et ainsi de diminuer la létalité du virus. Le problème, c’est que le fournisseur n’arrive pas à suivre la demande en kit de dépistage (https://www.thermofisher.com/order/catalog/product/11732088#/11732088). Il faut donc de toute urgence organiser la production de kits de dépistages en réquisitionnant les entreprises du secteur et en passant outre les brevets.

    – De toute urgence également, il faut injecter des moyens dans la santé et l’hôpital public pour augmenter les capacités de prise en charge des patients en détresse respiratoire. C’est l’inverse des politiques menées jusqu’alors qui font fonctionner l’hôpital comme une entreprise, en flux tendu, incapable de s’adapter à des situations d’urgence. Pour l’instant, le gouvernement a débloqué 2 milliards d’euros pour l’hôpital. Dans le même temps, il injecte 43 milliards dans l’économie et garantit 350 milliards d’euros aux entreprises privées !

    – Pour augmenter le nombre de lits en soins intensifs et protéger celles et ceux qui travaillent il faut réorganiser en profondeur l’appareil industriel pour planifier les productions utiles à résoudre la crise sanitaire : masques, respirateurs, oxygène… En ce sens, il faut soutenir l’action de la CGT qui demande la réouverture et la nationalisation de Luxfer, seule usine d’Europe à produire des bouteilles d’oxygène médical fermées. C’est un bon exemple qui pourrait se poser pour d’autres productions.

    Enfin, l’attention est captée à une échelle assez large sur la mise en place d’un traitement. Le plus prometteur, la chloroquine (ou son dérive l’hydroxy chloroquine) est testée dans plusieurs pays et de nombreux services hospitaliers, y compris en France, ont commencé à l’utiliser sur des malades. Ce médicament semble réduire la charge virale et la durée du portage du virus. Si ce traitement s’avère efficace, la question de la nationalisation de l’industrie pharmaceutique va devenir compréhensible à une échelle très large.C’est peut-être la peur de cette évidence qui motive les grands groupes du secteur à anticiper en proposant de fournir ce traitement gratuitement, que ce soit #Sanofi (https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-sanofi-pret-a-offrir-aux-autorites-francaises-des-millions-) ou #Novartis (https://www.lefigaro.fr/flash-eco/coronavirus-novartis-offre-130-millions-de-doses-de-chloroquine-20200320) !

    Ainsi, nous pouvons affirmer que le confinement aurait pu être largement réduit, voire évité, en généralisant les dépistages, en développant les capacités d’accueil de l’hôpital public et en accélérant les tests sur des traitements antiviraux.

    Ce plan d’urgence n’est possible à court terme que si l’on s’affronte au capitalisme. Il faut reprendre le contrôle, sans indemnité ni rachat, sur l’appareil productif, notamment dans le domaine de la santé, des protections pour les salariés, de l’industrie pharmaceutique et biochimique.

    Macron et son gouvernement, LR et le PS avant lui, portent une lourde responsabilité dans la situation actuelle. L’heure de solder les comptes arrivent. Les réponses anticapitalistes pourraient alors apparaître comme une solution à une échelle inédite jusqu’alors. Pour cela, sans attendre la fin du confinement, il nous faut renforcer les réseaux de solidarité, les réseaux militants pour recommencer à agir dans la situation.

    https://npa2009.org/idees/sante/pour-sortir-du-confinement-un-plan-durgence-anticapitaliste
    #anticapitalisme #anti-capitalisme #austérité #hôpitaux #lits #masques #réserves_stratégiques #stock #respirateurs #recherche #rigueur_budgétaire #immunité_collective #immunité_de_groupe #létalité #taux_de_létalité #tests #dépistage #choc_cytokinique #distanciation_sociale #flattening_the_curve #aplatir_la_courbe #vie_sociale #travail #atomisation #Etat_policier #impréparation #troisième_voie #droit_du_travail #dépistage_de_masse #soins_intensifs #industrie #nationalisation #Luxfer #chloroquine #industrie_pharmaceutique #responsabilité

    ping @simplicissimus @fil @reka

    –------

    Citation sélectionnée pour @davduf :

    Le confinement de classe que nous vivons actuellement doit s’arrêter. Toute vie sociale est stoppée alors qu’il faut continuer à travailler. Même si nous arrêtions toutes les productions non indispensables, ce serait tout de même des millions de travailleurs.euses qui devraient continuer à faire tourner l’hôpital, l’électricité, l’eau, le traitement des ordures ou l’alimentation – mais aussi tous les autres métiers qui permettent à ces secteurs de fonctionner ! Et cela dans un contexte d’atomisation total de notre camp avec tous les reculs sociaux et l’Etat policier total qui vont avec. A cela s’ajoute les dégâts psychologiques, les violences domestiques faites aux femmes ou la situation criminelle que sont en train de vivre les migrant.e.s, les prisonniers.ères et les sans-abris.

    • Le confinement, la destruction du #lien_social et ses conséquences

      Le 19 mars l’Assemblée rejetait l’amendement visant à prolonger le délai d’#avortement pendant la crise sanitaire. Si ce n’est finalement que peu étonnant de la part des députés LREM, ce rejet est révélateur de quelque chose de plus profond. Le confinement de la population va mettre en danger massivement les #femmes et les #classes_populaires de manière générale.

      Quelle que soit la façon dont certains ont essayé de le tourner, le confinement est profondément inégalitaire. Il y a ceux et celles qui ont un logement pour se confiner et les autres qui n’en ont pas, celles et ceux qui ont un logement décent et les autres qui ont un logement insalubre, celles et ceux qui ont une maison avec un jardin et celles et ceux qui doivent se pencher à la fenêtre pour respirer de l’air frais.

      Le message du gouvernement à l’aide de mesures coercitives violentes (oui les amendes sont effectives et en Seine-Saint-Denis elles ont conduit à des arrestations et des garde-à-vue) fait croire à la portée individuelle du confinement sans prise en charge collective de ses répercussions. Face à cela, certainEs ont essayé de mettre en place des réseaux de solidarité dans les immeubles, dans les quartiers, ... Si ces réseaux sont nécessaires et même indispensables, ils ne contrebalancent pas les problèmes qui se posent avec le confinement et qui vont forcément causer là aussi des morts, et parfois ils confortent même dans l’idée qu’il faut nécessairement rester chez soi : promener son chien, faire du jogging serait dangereux. Le propos de cet article n’est pas de dire que le confinement est inutile pour contrer le Covid-19 mais que le confinement n’est pas viable à moyen terme, c’est pourquoi la sortie de crise ne peut venir que de la mise en place d’un plan d’urgence visant à dépister et à soigner ce qui veut dire concrètement donner des moyens aux personnels de santé et des moyens de protection à la population.

      Le confinement face à l’organisation sociale de la dernière phase du capitalisme

      Le confinement dans l’histoire n’a jamais été une partie de plaisir, mais elle pose question dans le capitalisme tel qu’il s’organise aujourd’hui. Depuis les trente dernières années : on peut dire que la tendance à détruire les structures familiales est plutôt lourde. Les foyers composés de personnes seules s’élèvent à 35% des foyers (20% des femmes et 15% des hommes) auxquels se rajoutent presque 9% de familles monoparentales (dont le gros du contingent est composé de femmes). La grande majorité des foyers composés d’une personne seule ont plus de 65 ans (plus de 70%)1. Le problème c’est qu’avec cette épidémie ce sont ces mêmes personnes considérées comme vulnérables qui vont donc se retrouver complètement isolées.

      De l’autre côté, l’on sait aussi qu’un ménage sur douze vit dans un logement surpeuplé, 18% des logements sont considérés comme trop bruyant (donc mal isolés), 22% n’ont pas de système de chauffage efficient et près de 13% ont des problèmes d’humidité.2

      Le confinement produit aussi des rapports au travail qui accentuent ce qui existait auparavant : d’une part il y a ceux qui télétravaillent et ceux qui continuent de travailler dans des conditions de sécurité face au virus alarmantes et avec l’idée que le travail s’accompagne de toute une série de mesures restrictives.3 Mais à cela, il faut encore ajouter que le télétravail n’est pas le même pour tout le monde (que l’on soit cadre ou que l’on fasse un travail administratif) surtout quand l’on se retrouve face à un travail qui s’accompagne de plus en plus d’une perte de sens, d’autant plus qu’il envahit la sphère privée et que les loisirs sont considérablement réduits. Quant aux précaires, aux étudiantEs, à celles et ceux qui travaillaient sans contrat de travail, c’est une situation dramatique qui s’ouvre sans qu’aucune aide ne soit prévue si ce n’est un chômage auxquels ils n’ont pas tous droit.

      De plus, le système capitaliste entraîne une détresse psychologique : la dépression, le suicide ou les tentatives de suicides vont s’accentuer avec la perte de lien social, la perte d’activités émancipatrices et une vie tournée autour du travail.

      Toute la prise en charge associative, comme du service public de ses éléments là, comme de la prise en charge de l’extrême pauvreté va être ou drastiquement réduite voire inexistante.

      Dans le confinement, les femmes trinquent (et meurent !)

      Outre la question de l’avortement dont nous avons parlé plus haut, les femmes vont subir une répercussion violente du confinement. Elles assumeront plus de tâches ménagères qu’à l’ordinaire et de tâches de soin, et on le sait ce sont elles qui dans la plupart des foyers assumeront le suivi de « l’école à la maison » et d’occuper les enfants, sans compter les familles monoparentales ou les mères se retrouveront seules face à l’éducation de leurs enfants.

      Le confinement va augmenter les violences intra-familiales et en particulier les violences conjugales, c’est déjà ce qu’a révélé l’expérience du Wuhan4. Là encore, ces violences seront encore moins prises en charge qu’avant puisque le 3919 ne fonctionne plus pendant cette crise contrairement à ce qu’avait annoncé Marlène Schiappa.5 Au sixième jour du confinement, cette tendance est d’ailleurs aussi relatée par la FCPE ce dimanche.6

      Le manque d’accès à l’avortement pourra provoquer des recherches de solutions mettant en danger les femmes subissant des grossesses non-désirées quand celles-ci ne provoqueront tout simplement pas le suicide.

      Dans le même temps, on pourra noter que les adolescents LGBT confrontés en permanence à l’homophobie pourraient là aussi augmenter les tentatives de suicides et les suicides, alors même que c’est déjà une cause importante de suicides chez les adolescentEs.

      Ajoutons à cela que des secteurs largement féminisés se trouve en première ligne de la gestion de la maladie : infirmières, caissières, ...

      L’isolement des individus entraîne une baisse de la conscience de classe

      Le confinement produit un rapport de force dégradé de manière objective. En ce moment, des lois d’exception sont en train de passer à l’Assemblée diminuant nos droits, sans possibilité de riposte et si la légitimité du gouvernement reste affaiblie, les mesures prises rencontrent au moins une part de consentement. Si c’est le cas, c’est bien parce que la crise que l’on rencontre, a de grosses difficultés à être résolue par le système sans faire des milliers de morts.

      Individuellement, les gens ne peuvent pas se protéger et pour une grande majorité restent donc chez eux de peur (et cette peur est fondée) de devenir malade ou de l’être déjà et de contaminer d’autres personnes. Le problème c’est que sans dépistage massif et traitement le confinement risque de durer longtemps.

      Or, isolément, les gens ne peuvent d’une part pas s’organiser (ce qui dégrade le rapport de force) et de l’autre entraîne une baisse de la conscience de classe dans ce qu’elle a de plus simple car c’est l’organisation du travail qui fonde objectivement cette conscience. De plus, le confinement, repose sur le consentement d’une population à être confinée : c’est d’ailleurs par les réseaux sociaux, mais aussi dans la presse ou dans son entourage une pression sociale à « Restez chez vous », mais aussi à prendre le temps de lire ou de se cultiver.

      De fait cette pression sociale, construit alors le modèle de ceux qui y arriveraient en étant forts, en ayant accès à de la culture ou à des habitudes culturelles. Les vieux qui vivent seuls, les dépressifs, les pauvres, ceux qui n’ont pas accès à la culture se retrouveraient alors mis à l’amende.

      Pour l’instant, cette idéologie ne se fait que sous forme de pression, mais elle pourrait produire autre chose, elle passerait alors du consentement à la collaboration : elle est déjà en partie à l’œuvre de manière minoritaire, elle passe par la délation de celles et ceux qui sortent et la volonté d’un durcissement des mesures coercitives.

      Le confinement ne peut qu’être une mesure à court terme, sinon les effets violents décrits auront des effets durables, surtout si, comme c’est le cas aujourd’hui le mouvement ouvrier ne riposte pas.

      https://npa2009.org/idees/societe/le-confinement-la-destruction-du-lien-social-et-ses-consequences
      #confinés #non-confinés #inégalités #logement #mesures_coercitives #amendes #Seine-Saint-Denis #arrestations #garde_à_vue #rester_chez_soi #isolement #télétravail #chômage #détresse_psychologique #santé_mentale #école_à_la_maison #soins #care #tâches_ménagères #conscience_de_classe #lois_d’exception

  • Pierre Bourdieu, en 1998, sur le néolibéralisme :
    https://www.monde-diplomatique.fr/1998/03/BOURDIEU/3609

    Le néolibéralisme est un programme de destruction méthodique des collectifs [...] visant à mettre en question toutes les structures collectives capables de faire obstacle à la logique du marché pur : nation, dont la marge de manœuvre ne cesse de décroître ; groupes de travail, avec, par exemple, l’individualisation des salaires et des carrières en fonction des compétences individuelles et l’atomisation des travailleurs qui en résulte ; collectifs de défense des droits des travailleurs, syndicats, associations, coopératives ; famille même, qui, à travers la constitution de marchés par classes d’âge, perd une part de son contrôle sur la consommation.

    #travail #économie #néolibéralisme

  • Deutsche Wehrhaftigkeit 19.07.2019 #BERLIN/ #MÜNCHEN (Eigener Beric...
    https://diasp.eu/p/9385811

    Deutsche Wehrhaftigkeit 19.07.2019

    #BERLIN/ #MÜNCHEN (Eigener Bericht) - Ehemalige hochrangige deutsche #Staatsbeamte und #Politiker aus dem #nationalkonservativen #Spektrum fordern den Zugriff Berlins auf #Atomwaffen und die Rückbesinnung auf militärische #NS-Traditionen. Entsprechende Aussagen finden sich in einer aktuellen Publikation, die Teil einer Buchreihe der „Neuen Rechten“ ist. Bei den Autoren handelt es sich um einen langjährigen leitenden Mitarbeiter des #Bundesverteidigungsministeriums und einen früheren Angehörigen des Beraterstabs der Behörde. Die genannten Auffassungen werden zudem von der extrem rechten Partei „Alternative für #Deutschland“ ( #AfD) vertreten, die sich offenbar immer mehr zu einem Sprachrohr #nationalistischer #Militärs entwickelt. Erst kürzlich hat die (...)

  • Der angekündigte Teilausstieg des Iran aus dem Wiener Nuklearvertra...
    https://diasp.eu/p/9135904

    Der angekündigte Teilausstieg des Iran aus dem Wiener Nuklearvertrag hatte international die Furcht vor einer atomaren Aufrüstung des Landes genährt. Nun gibt die Internationale Atomenergiebehörde erstmal Entwarnung. IAEA: Iran hält sich bisher strikt an Atomabkommen | DW | 31.05.2019 #InternationaleAtomenergiebehörde #Atomprogramm #Iran #Urananreicherung #WienerAbkommen #USA #Grenzwerte #Schwerwasser

  • Firefox removes core product support for RSS/Atom feeds (https://ww...
    https://diasp.eu/p/7846237

    Firefox removes core product support for RSS/Atom feeds

    TL;DR: from Firefox 64 onwards, RSS/Atom feed support will be handled via add-ons, rather than in-product. What is happening? After considering the maintenance, performance and security costs of the… Article word count: 559

    HN Discussion: https://news.ycombinator.com/item?id=18202028 Posted by arayh (karma: 405) Post stats: Points: 205 - Comments: 105 - 2018-10-12T15:23:00Z

    #HackerNews #atom #core #feeds #firefox #for #product #removes #rss #support

    Article content:

    TL;DR: from Firefox 64 onwards, RSS/Atom feed support will be handled via add-ons, rather than in-product.

    What is happening?

    After considering the maintenance, performance and security costs of the feed preview and subscription features in Firefox, we’ve (...)

  • # A l’ombre des centrales nucléaires

    Documentaire de France culture extremement bien fait et interessant :

    1/4
    L’aventure de l’ #atome, un avenir radieux
    https://t.co/Tplc0tpTIc

    2/4
    Vivre et travailler à l’ombre d’un réacteur #nucléaire
    https://t.co/vpckamrbY7

    3/4
    De #Tchernobyl à #Fukushima : Les leçons pour la #France
    https://t.co/9d1VOjepE9

    4/4
    Des poubelles radioactives pour l’éternité
    https://t.co/whKR94Xd1C

    #nucleaire

  • Photo of an atom: A scientist captured an incredible photograph — Quartz
    https://qz.com/1205279/photo-of-an-atom-a-scientist-captured-an-incredible-photograph
    https://qzprod.files.wordpress.com/2018/02/single-atom-in-ion-overall-winner-and-1st-equipment-and-faci

    Using long exposure, PhD candidate David Nadlinger took a photo of a glowing atom in an intricate web of laboratory machinery. In it, the single strontium atom is illuminated by a laser while suspended in the air by two electrodes. For a sense of scale, those two electrodes on each side of the tiny dot are only two millimeters apart.

    #photographie #atome #strontium #wow