• #Gorafi La cocaïne non-utilisée du Festival de Cannes sera reversée à des associations

    C’est un geste anti-gaspi qui a de quoi redonner le sourire. C’est sous l’impulsion de Thierry Frémeaux (directeur du Festival de Cannes) et de plusieurs personnalités du cinéma, qu’il a été décidé que toute la cocaïne non-utilisée pendant l’évènement sera reversée à des associations dès la semaine prochaine. Une belle preuve de générosité qu’il faut saluer dans ces temps difficiles.


    Capucine Devers a été choisie pour gérer l’opération. Selon elle, même si le stock est limité, c’est une belle occasion à saisir : « Le stock de cocaïne est estimé à environ 900 kilos. Soit deux ou trois soirs au festival – ou seulement 6 heures s’il y a Pio Marmaï et Benoît Magimel dans la même pièce. Mais pour des gens qui n’ont pas l’habitude, il peut tenir longtemps, et cela leur donnera du baume au cœur… Mais attention à la tachycardie ! (rires) »

    Les bénéficiaires
    Concernant les bénéficiaires de l’opération, ils ne sont pas choisis au hasard. La direction a privilégié des associations locales d’aides au SDF, ou une association luttant contre la solitude des personnes âgées. Raoul, SDF de 64 ans, a été choisi pour tester le produit en avant-première. Il raconte ses impressions : « J’ai mélangé coke, alcool et médicaments, et je suis resté debout 72 heures à faire les cent pas et à parler tout seul. Je me suis battu deux fois et j’ai fait 24 heures de garde à vue. Je regrette rien et si c’était à refaire, j’en reprendrais encore plus ! D’ailleurs il vous en reste ? »

    Contrôlée par nos soins, la poudre est une 0.8 (pure à 80%) ce qui est un score très correct pour un produit importé et souvent trop coupé. Un beau cadeau donc, qui change des traditionnels paquets de pâtes et autres jambons sous vide, et qui apportera un peu de joie aux nécessiteux.

    #drogues #cocaïne #mafia #Cannes #showbizz #santé #addiction #société #trafic #criminalité #cocaine #opioides #france #culture

    Source : https://www.legorafi.fr/2023/06/13/la-cocaine-non-utilisee-du-festival-de-cannes-sera-reversee-a-des-associati

    • #figaro Rouen : le record mondial de la plus longue chenille humaine a été battu

      En marge de l’Armada, à Rouen, plus de 3900 personnes ont dansé sur l’air d’« accroche tes mains à ma taille, c’est la chenille qui redémarre », rapporte BFM Normandie. Certifié par un huissier de justice, le nombre de participants permet de battre le record breton. En juin 2022, une chenille composée de 1336 personnes avait égayé Saint-Brieuc.

      L’évènement, organisé par des journalistes de 76Actu et France Bleu Normandie, était préparé depuis un an. Il a lieu à 18h sur l’esplanade Sant-Gervais, lieu où se tiennent les concerts de l’Armada.


      Un plan bien ficelé avait été monté, auquel ont notamment participé le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, ainsi que Vincent Piguet, qui a fondé la Chenille school academy. « Ça chenille très très bien », a-t-il affirmé à nos confrères de BFM Normandie.

      #bêtise #Rouen #France #EnMarche
      h-actu/rouen-le-record-mondial-de-la-plus-longue-chenille-humaine-a-ete-battu-20230613

      Rouen chenille humaine

  • « Nous poussons la planète vers un avenir climatique où seule une partie de sa surface sera habitable »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/12/nous-poussons-la-planete-vers-un-avenir-climatique-ou-seule-une-partie-de-sa

    Hans-Otto Pörtner estime impossible de s’adapter à un réchauffement de 4 °C, comme la France s’y prépare actuellement.

    […]

    En Afrique, le changement climatique risque de faire reculer les progrès réalisés en matière de développement, ce qui est très inquiétant, alors que le continent pourrait abriter 40 % de la population mondiale à la fin du siècle. Si les plus pauvres et les plus vulnérables subissent le plus durement le changement climatique, en réalité, personne ni aucune région n’est à l’abri de ses effets.

    #climat
    #paywall

    • L’humanité et la nature sont poussées chaque jour davantage jusqu’à leurs limites par les impacts toujours plus ravageurs, généralisés et souvent irréversibles du changement climatique d’origine humaine. Ce sombre bilan est celui du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a publié une synthèse de huit ans de travaux en mars.

      Dans un entretien au Monde, la biogéographe sud-africaine Debra Roberts et le climatologue allemand Hans-Otto Pörtner, deux scientifiques coprésidents du groupe de travail 2 du GIEC – celui chargé d’étudier la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes et les moyens de s’adapter –, préviennent que nous ne sommes pas préparés aux impacts extrêmes ni aux « surprises » que nous réserve le dérèglement climatique. Hans-Otto Pörtner estime impossible de s’adapter à un réchauffement de 4 °C, comme la France s’y prépare actuellement.

      *Le rapport du GIEC indique que le changement climatique a déjà entraîné des « effets négatifs généralisés ». Quels sont les principaux ?*

      Debra Roberts : Entre 3,3 milliards et 3,6 milliards d’humains, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent dans des zones qui sont hautement vulnérables au changement climatique. Beaucoup de ces personnes sont en même temps exposées à d’autres pressions qui interagissent entre elles, telles que le sous-développement, une grande pauvreté, une mauvaise gouvernance et un manque de financement. En Afrique, le changement climatique risque de faire reculer les progrès réalisés en matière de développement, ce qui est très inquiétant, alors que le continent pourrait abriter 40 % de la population mondiale à la fin du siècle. Si les plus pauvres et les plus vulnérables subissent le plus durement le changement climatique, en réalité, personne ni aucune région n’est à l’abri de ses effets.

      Les écosystèmes sont également très durement touchés. Nombre d’entre eux, comme les coraux d’eau chaude ou les zones humides côtières, pourraient disparaître en grande partie si nous dépassons un réchauffement de 1,5 °C, l’un des objectifs de l’accord de Paris [la planète s’est déjà réchauffée de 1,2 °C depuis l’ère préindustrielle] . Si nous dépassons 2 °C, nous pourrions perdre de 7 % à 18 % des espèces en Afrique. Ces impacts seront irréversibles, même si nous revenons un jour à 1,5 °C. Cela constitue un défi existentiel pour les sociétés humaines tant nous dépendons de la nature pour faire face au changement climatique et soutenir nos moyens de subsistance.

      Le risque existe-t-il donc de dépasser les limites humaines et celles des écosystèmes ?

      Hans-Otto Pörtner : De nombreuses zones du monde subissent déjà des chaleurs extrêmes, surtout autour de l’équateur, comme l’Amazonie, le Sud et le Sud-Est asiatique, et les régions méditerranéennes endurent des sécheresses intenses, qui réduisent la productivité agricole. Ces conditions dépassent de plus en plus souvent les limites de l’adaptation humaine et mettent en péril notre survie. En Europe, nous avons également été frappés par des événements climatiques extrêmes, notamment des canicules qui ont entraîné des milliers de morts en France, en Allemagne et même au Royaume-Uni. Partout dans le monde, les espèces animales et végétales sont aussi contraintes de migrer et les tropiques perdent de la vie animale.

      Nous poussons maintenant la planète vers un avenir climatique où seule une partie de sa surface sera habitable par les animaux, y compris les humains. L’habitabilité future des tropiques est notamment posée. Notre espèce est l’une des plus vulnérables en raison de la complexité de nos systèmes d’infrastructures, de notre économie et de notre interdépendance mondiale. Le fait que nous ayons colonisé tous les coins de la planète nous rend dépendants de notre climat actuel. Et nous jouons avec lui.

      Est-on suffisamment préparé à ces impacts qui vont encore s’aggraver ?

      D. R. : Les habitants sont désormais conscients des impacts, mais nos mesures d’adaptation au changement climatique sont encore fragmentées, à petite échelle et progressives. Or, nous avons besoin de grandes approches transformatrices. Le fossé de l’adaptation, celui entre les impacts et nos réponses, se creuse. Nous créons un avenir qui devient profondément injuste et invivable pour un grand nombre de personnes pauvres et vulnérables.

      H.-O. P. : Il y a un énorme déficit d’adaptation dans les sociétés. Avant, nous aurions cru que des pays riches comme le Canada ou l’Australie s’en sortiraient face au changement climatique. Désormais, ce n’est plus garanti. Le Canada est en train d’apprendre qu’il n’a pas les ressources pour lutter contre les incendies, et il fait même venir des centaines de pompiers des Etats-Unis et d’Afrique du Sud pour l’aider. En Allemagne, nous avons connu des inondations majeures en 2021, dont les réparations se sont élevées à 30 milliards d’euros, ce qui est largement à la portée de nos ressources. Imaginez maintenant qu’un tel événement se reproduise trois ou quatre fois certaines années. Cela nous amènerait à la limite de ce que nous pouvons supporter. Quant à la France, comment va-t-elle maintenir ses centrales nucléaires, qui dépendent des rivières pour être refroidies, dans un contexte de pénurie d’eau ?

      Nous poussons nos capacités jusqu’à une limite. Mais les gens n’en sont pas pleinement conscients. Notre espèce manque de vision à long terme, nous ne réagissons qu’à l’immédiat. Ce que montrent les gigantesques incendies au Canada, en Australie ou en Sibérie, c’est que nous ne sommes ni préparés à ce qui nous attend ni aux surprises que nous réserve le changement climatique.

      Comment peut-on s’adapter concrètement ?

      H.-O. P. : La réduction des émissions de gaz à effet de serre est une précondition essentielle. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas dépasser un réchauffement de 1,5 °C. Nous devons repartir de zéro : éduquer les élèves, nos décideurs politiques et nos chefs d’entreprise, changer notre alimentation et nos manières de nous déplacer, en particulier dans les pays occidentaux. Nous avons besoin d’une véritable transformation, mais je ne pense pas que les hommes politiques le comprennent et beaucoup d’habitants ne veulent pas changer. C’est trop inconfortable.

      D. R. : De nombreuses personnes ne peuvent aussi pas changer, notamment dans les pays en développement, parce qu’elles n’ont pas accès aux ressources nécessaires ou même simplement à une qualité de vie décente. Il y a un gros manque de financements climatiques, en particulier pour ce qui concerne l’adaptation, où il faut des milliards, voire des milliers de milliards, en plus chaque année.

      Pour nous adapter, nous appelons, dans le rapport du GIEC, à protéger de 30 % à 50 % des écosystèmes et à développer des solutions axées sur eux. Nous devons aussi adapter les infrastructures urbaines aux sécheresses et aux inondations, repenser l’aménagement du territoire, mais aussi fournir à tous un logement décent et un accès aux services de base. Pour accroître la sécurité alimentaire, nous devons réfléchir à l’utilisation de cultures résistantes à la sécheresse ou à l’agroforesterie. Mais toutes ces actions peuvent avoir des impacts négatifs si elles sont mal mises en œuvre, déboucher sur de la « maladaptation », comme l’installation de climatiseurs qui aggravent le réchauffement. Il faut y penser.

      Les technologies sont-elles nécessaires dans les politiques d’adaptation ?

      H.-O. P. : Elles sont essentielles, et de plus en plus nécessaires à mesure que le réchauffement augmente. Mais, en les utilisant, nous risquons de dépasser nos capacités d’adaptation au changement climatique et celles des écosystèmes. Les climatiseurs peuvent sauver des vies dans des conditions extrêmes, mais ils peuvent aussi augmenter les émissions si l’énergie qu’ils consomment n’est pas renouvelable. Il y a un équilibre délicat à trouver.

      D. R. : Face à une menace existentielle, nous devons considérer toutes les solutions, et les technologies en font partie. Mais l’accès à la technologie dépend des moyens financiers, qui font défaut aux pays en développement. Nous avons besoin d’une redistribution des ressources et d’un transfert de technologies vers ces pays. Je pense que c’est là où réside le problème : le débat sur le climat n’a porté que sur le climat. Il ne s’est pas inscrit dans le cadre plus large du débat sur le développement.

      Qu’est-ce qui vous permet de garder de l’espoir ?

      D. R. : En ce qui me concerne, je ne vends pas de l’espoir. L’espoir ne met pas un toit au-dessus de votre tête. Il ne vous donne pas d’eau potable. Il ne vous protège pas. Je crois au travail acharné. Le rapport de synthèse du GIEC indique que nous devons réduire nos émissions de 60 % d’ici à 2035. Cette baisse sera prédéterminée par les actions mises en place d’ici à 2025. C’est donc au cours des deux prochaines années qu’il faudra travailler dur. Nous avons les outils et les ressources pour y parvenir, mais nous devons voir s’il y a une volonté politique et sociétale de se mettre au travail.

      H.-O. P. : Je pense que, à mesure que le changement climatique et les pertes et dommages vont s’aggraver, les gens vont commencer à agir et le nombre de climatosceptiques va diminuer. Le changement climatique est un professeur pour l’humanité. Cela aurait été bénéfique de commencer plus tôt, alors que nous savons depuis près de cent ans que le changement climatique est en cours et qu’il s’agit d’un défi. Plus nous attendons, plus il sera difficile de rattraper le temps perdu et plus il y aura de souffrances. Mais nous sommes condamnés à ne pas abandonner cette lutte. Il y aura un revirement forcé à la fin parce qu’un réchauffement de 4 °C en moyenne n’est pas un avenir vivable.

      Ne pensez-vous pas que la France puisse s’adapter à un réchauffement de 4 °C en métropole – ce qui correspond à près de 3 °C en moyenne mondiale –, la trajectoire vers laquelle nous mènent les promesses actuelles des pays ?

      H.-O. P. : Nous ne pouvons pas nous adapter à 4 °C au niveau mondial et je suis sceptique quant à la capacité de le faire au niveau régional à 4 °C comme le propose la France. Je ne pense pas que les politiques d’adaptation puissent faire face aux vagues de chaleur ou aux sécheresses estivales qu’un tel réchauffement entraînerait dans certaines régions, en particulier le long de la côte méditerranéenne. En extrapolant à partir des connaissances actuelles, cela ne semble pas réaliste. Par exemple, à un moment donné, on ne pourra pas limiter le nombre de décès lors des vagues de chaleur. Avec le réchauffement actuel, la France doit déjà transporter de l’eau douce dans des endroits où il n’y en a pas à cause de la sécheresse. Dans le futur, tout va empirer. Il s’agira d’un effort massif. Le pays atteindra les limites de ses ressources, et même au-delà. Sans compter l’arrivée massive de migrants climatiques, qui ne pourront plus vivre là où ils sont actuellement. Ce sera un énorme défi et l’Europe ne pourra pas construire des murs, ni l’Amérique du Nord.

      D. R. : Je serais prudente avec cette crainte d’énormes migrations, qui, implicitement, proviendraient des pays en développement. Beaucoup de migrations ont lieu à l’intérieur des pays ou concernent les ménages à revenus moyens, car les pauvres n’ont tout simplement pas les moyens de se déplacer.

      H.-O. P. : L’alternative, ce sont des mortalités de masse. Soit les gens auront la capacité de se déplacer, soit ils mourront sur place. Nous avons encore actuellement la capacité d’aller vers un monde plus soutenable, mais nous la perdons au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir frappé par le changement climatique.p

  • DOCUMENTAIRE. Des jeunes de lycée abordent le sexe et l’amour autrement avec le Dr Kpote
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/documentaire-des-jeunes-de-lycee-abordent-le-sexe-et-l-
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/dl_qcKDgdKh1Bn7p-aEVEAFnuSg/930x620/regions/2023/05/22/646b6605602be_classe-libre-credit-ts-productions-15-31-

    Ils sont lycéens à Strasbourg et ils ont accepté de participer à une « classe libre ». Pendant une année scolaire, ils vont apprendre, ils vont devoir s’écouter et débattre autour des thèmes qui touchent à la sexualité et à la vie amoureuse : les sentiments, le respect de l’autre, le désir, la contraception ou l’identité de genre, tout passe à la moulinette de ces jeunes esprits, encore façonnés par leur éducation ou déjà en révolte face aux visions du passé.

    #éducation #sexualité #documentaire #adolescent #Dr_Kpote

  • Opioïdes : La famille Sackler paiera 6 milliards de $ pour éviter des poursuites civiles JTA - Time of israel

    Une décision de la cour d’appel fédérale américaine protège la famille juive propriétaire de Purdue Pharma et permet à l’entreprise d’indemniser les victimes et leurs familles

    La famille Sackler, les milliardaires juifs dont la commercialisation de l’antidouleur OxyContin a alimenté le phénomène de l’épidémie d’opioïdes aux États-Unis, bénéficiera d’une immunité totale contre Purdue Pharma, leur société, en échange d’allocation de fonds, pouvant aller jusqu’à 6 milliards de dollars, à des programmes de traitement et de prévention de la toxicomanie.

    La décision d’une cour d’appel fédérale mardi d’accorder l’immunité met effectivement fin aux milliers de poursuites civiles qui ont été intentées contre Purdue Pharma en raison des décès dus aux opioïdes.

    Selon le plan approuvé mardi par la deuxième cour d’appel fédérale de New York, les membres de la riche famille Sackler céderaient la propriété de Purdue, basée à Stamford, dans le Connecticut, qui deviendrait une nouvelle société connue sous le nom de Knoa, dont les bénéfices seraient versés à un fonds destiné à prévenir et à traiter les dépendances.


    Illustration : Sur cette photo du 17 août 2018, proches et amis de victimes de l’OxyContin et d’opioïdes déposent des flacons de pilules en signe de protestation devant le siège social de Purdue Pharma, qui appartient à la famille Sackler, à Stamford, dans le Connecticut. (Crédit : AP Photo/Jessica Hill)

    Les membres de la famille contribueraient également à hauteur de 5,5 à 6 milliards de dollars en espèces au fil du temps, soit environ la moitié de ce que le tribunal a estimé être leur fortune collective, dont une grande partie est détenue à l’étranger. Une grande partie de cet argent – au moins 750 millions de dollars – ira aux victimes individuelles de la crise des opioïdes et à leurs survivants. Les paiements devraient s’échelonner entre 3 500 et 48 000 dollars.

    La décision de mardi protège également les membres de la famille Sackler contre les poursuites judiciaires liées aux effets des opioïdes, même s’ils n’ont pas déposé le bilan.


    Des personnes ayant perdu des proches à cause des opioïdes manifestent devant le musée Arthur M. Sackler, à l’université de Harvard, dans le Massachusetts, le 12 avril 2019. (Crédit : AP Photo/Josh Reynolds, Archives)

    Ces protections sont au cœur de l’accord proposé qui mettrait fin aux plaintes déposées par des milliers d’États, de collectivités locales, de gouvernements tribaux amérindiens et d’autres entités. Les membres de la famille Sackler ont clairement indiqué que sans ces protections, ils ne respecteraient pas leur part de l’accord.

    L’accord n’accorde pas aux membres de la famille Sackler l’immunité contre d’éventuelles poursuites pénales.

    « C’est un grand jour pour les victimes, dont certaines ont désespérément besoin d’argent et attendent ce jour depuis longtemps », a déclaré Ed Neiger, un avocat représentant des victimes individuelles.

    Cheryl Juaire, une femme du Massachusetts qui a perdu deux fils à la suite d’overdoses, a déclaré qu’elle ne savait pas à quel montant s’attendre. « Mes enfants sont partis et il n’y a rien que je puisse faire pour les ramener », a-t-elle déclaré, mais elle a ajouté que les fonds aideraient les enfants de ses fils. « Ils auront des appareils dentaires, des lunettes, des choses dont ils ont besoin et qu’ils n’auraient pas pu avoir autrement. »

    Les membres de la famille Sackler et Purdue ont également salué la décision.

    « Les membres de la famille Sackler estiment que la mise en œuvre tant attendue de cette résolution est essentielle pour fournir des ressources substantielles aux personnes et aux communautés dans le besoin », ont déclaré les membres de la famille propriétaire de Purdue dans un communiqué mardi. « Nous sommes heureux de la décision de la Cour de permettre à l’accord d’aller de l’avant et nous attendons avec impatience qu’il prenne effet dès que possible. »


    Des manifestants font un die-in aux abords du tribunal qui est en train de prononcer la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. Illustration (Crédit : Seth Wenig/AP)

    Les fondateurs de Purdue, Arthur, Mortimer et Raymond Sackler, sont les fils d’immigrants juifs de Brooklyn qui ont suivi des études de médecine en Écosse parce que les écoles américaines n’admettaient pas les juifs à l’époque. Mortimer et Raymond ont lancé l’OxyContin en 1996, après qu’Arthur a quitté l’entreprise ; la famille a ensuite gagné des milliards en commercialisant agressivement le médicament pendant plus de deux décennies, alors même que des signes montraient qu’il entraînait les utilisateurs dans la dépendance aux opiacés.

    Les trois frères sont décédés, mais d’autres membres de la famille ont conservé le contrôle de Purdue Pharma et leur fortune, estimée à environ 11 milliards de dollars il y a deux ans.

    Le nom Sackler était régulièrement présent dans les cercles philanthropiques jusqu’à ce que les poursuites contre les opioïdes commencent à s’accumuler en 2019, date à laquelle de nombreuses institutions culturelles ont commencé à refuser les dons de la famille et à retirer leur nom des bâtiments. L’artiste et activiste juive Nan Goldin a été le fer de lance d’un mouvement populaire s’opposant à la famille pendant des années.



    Gabe Ryan, un employé, supprime les lettres formant le nom d’ Arthur M. Sackler à l’entrée du bâtiment de l’école de médecine Tufts à Boston, le 5 décembre 2019 (Crédit : AP Photo/Steven Senne)

    L’un des bénéficiaires notables des Sackler, l’université de Tel Aviv, a résisté aux pressions visant à supprimer le nom Sackler de son école de médecine – bien que l’aile de son école de médecine tournée vers les États-Unis ait discrètement supprimé le nom Sackler de son matériel de marketing l’année dernière.

    Purdue est peut-être l’acteur le plus médiatisé de l’industrie des opioïdes. Mais plusieurs autres fabricants de médicaments, sociétés de distribution et pharmacies ont également été poursuivis par les États et les collectivités locales. Si une poignée d’affaires ont été portées devant les tribunaux, beaucoup sont en cours de règlement.

    La valeur totale des règlements proposés et finalisés au cours des dernières années s’élève à plus de 50 milliards de dollars. Parmi les entreprises qui ont conclu des accords figurent les fabricants de médicaments Johnson & Johnson et Teva, les géants de la distribution AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson, ainsi que les chaînes de pharmacies CVS, Walgreens et Walmart.

    Un seul autre grand règlement de procès concernant les opioïdes prévoyait des paiements pour les victimes.

    Un militant installant des pierres tombales en carton avec les noms des victimes d’overdose d’opioïdes devant le palais de justice où se déroule le procès de la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. (Crédit : AP Photo/Seth Wenig/Dossier)


    La majeure partie de l’argent doit être utilisée pour lutter contre la crise des opioïdes, qui a été liée à plus de 500 000 décès aux États-Unis au cours des deux dernières décennies, dont plus de 70 000 par an récemment.

    Ces dernières années, la plupart des décès ont été liés au fentanyl et à d’autres opioïdes synthétiques illicites, et non à des analgésiques délivrés sur ordonnance.

    #Sackler #purdue_pharma #big_pharma #santé #oxycontin #fentanyl #opioïdes #McKinsey #Johnson_&_Johnson #Teva #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #CVS #Walgreens #Walmart #oxycodone #naloxone #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #carfentanil #overdose

    Source https://fr.timesofisrael.com/opioides-la-famille-sackler-paiera-6-mds-de-pour-eviter-des-poursu

  • À Lyon, des manifs contre la réforme des retraites s’en étaient pris au quartier huppé du 6e arrondissement et nombreuses furent les mobilisations be water dont la multiplicité (simultanée) et l’imprévisibilité avaient obéré l’aptitude policière à nasser et arrêter. Depuis le Premier mai, entre collaboration de la CGT, utilisation de l’ADN et de drones, la justice et la police travaillent...

    Caisse de So - Lyon @CaissedesoLyon
    https://twitter.com/CaissedesoLyon/status/1663257265921458200

    🚨Durant la manifestation/carnaval du 26 mai, un jeune homme a été interpellé à la Croix-Rousse. Les policiers auraient retrouvé son #ADN dans la quinquallerie Foussier qui a été pillé pendant la #Manifestation1erMai

    Déjà « connu des services » pour avoir incendié un véhicule de police pendant les #giletsjaunes et participé au saccage du local du PS en 2016, il a été placé en détention avant sa comparution immédiate demain à partir de 14h au tribunal.

    Plusieurs choses à retenir :
    ➡️ des enquêtes sont encore en cours pour les manfestations de mars, avril et mai. Par ex, un homme (arrêté et condamné pour une manif) s’est fait prequisitionner à la mi-mai et aura un procès l’année prochaine pour le 1er mai.
    Un autre manifestant a été arrêté le 16 mai, toujours pour la manifestation du 1er mai. Il a été écroué et est passé en comparuton immédiate le 19 mai.
    ➡️ si les policiers ne dispersent pas instantanément les rassemblements/manifs non-déclarées, c’est très certainement parce qu’ils passent au crible les participant-e-s pour essayer de mettre le grappin sur les gens qu’ils recherchent toujours🕵️‍♀️.
    ➡️ en cas de garde-à-vue pour le 1er mai ou autre, on a toujours rien à déclarer ! Et en cas de perquiz, c’est toujours bien si les enquêteurs ne trouvent pas 🧥🧣🧢👜 qui nous incriminent. À bon entendeur !
    Rdv le 6 juin dans la rue !

    Que s’est-il passé ce 1er mai à Lyon ?
    https://groupeantifascistelyonenvirons.com/2021/05/04/communique-suite-a-la-manif-du-1er-mai

    Le bloc avance lentement pour rester compact et ne pas se détacher du reste de la manif. Au bout de 300 mètres, Jackie, leader de l’UD #CGT de Lyon vient à l’avant de notre bloc et nous demande d’aller plus vite car ils n’arrivent pas à avancer. Le bloc accélère donc le pas mais nous réalisons que la CGT n’avance pas pour autant. Une personne vient nous voir et nous informe qu’elle aurait entendu un flic en civil, dire à un responsable de la CGT, qu’ils allaient procéder à des arrestations dans le bloc. Le bloc s’arrête pour attendre le reste de la manif, mais trop tard. La manœuvre entre CGT et police était déjà en place, un cordon de plusieurs dizaines de CRS encercle le bloc dans son dos. Le bloc comprend qu’il est en train d’être nassé, les banderoles se retournent pour faire face à cette ligne de police mais nous sommes entouré-es.

    Immédiatement une première charge fonce dans le Pink bloc et leur arrache les banderoles. Le bloc explose suite aux percées de flics par devant, à l’arrière et sur les cotés en simultanée. Les flics se replient aussitôt et le bloc se reforme pour se sécuriser. Il ressort les banderoles mais dans la foulée, une deuxième charge beaucoup plus violente est opérée. La CGT, qui n’a toujours pas bougé de sa ligne, regarde le spectacle, cacahuètes à la main.

    Lyon : deux individus interpellés « grâce à l’utilisation d’un drone » lors de la manifestation du 1er Mai
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/manifestations-du-1er-mai-deux-individus-interpelles-a-lyon-grace-a-l-utili

    Les drones de surveillance en appui aux forces de l’ordre font déjà leur effet à Lyon. Moins de deux heures après le départ de la manifestation du 1er Mai, les policiers ont interpellé deux individus repérés par un drone alors qu’ils allaient s’en prendre à la mairie du 7e arrondissement, a annoncé la préfecture.

    #police #drones #manifestation #arrestation #répression

  • Quand les trafiquants de drogue évangéliques utilisent la religion dans la lutte pour les territoires à Rio Leticia Mori rouleau - BBC News, Brésil

    Les trafiquants de drogue qui dominent les favelas de Parada de Lucas, Vigário Geral et trois autres communautés de la zone nord de Rio de Janeiro ont choisi des références bibliques comme principaux symboles.

    La faction s’appelle le « gang (tropa) d’Aaron » - une figure chrétienne, le frère de Moïse. L’étoile de David était déployée sur les murs et les drapeaux à l’entrée des favelas, et est même affichée en néon au-dessus d’un réservoir d’eau dans la communauté de Cidade Alta.

    Le territoire a été nommé, selon la police, le « complexe d’Israël » par le chef du gang - une référence à la « terre promise » pour le « peuple de Dieu » dans la Bible.


    Le groupe criminel a d’abord commandé le trafic de drogue à Parada de Lucas et a étendu son domaine aux communautés voisines. Aujourd’hui, Tropa contrôle le trafic de drogue dans les favelas de Cidade Alta, Pica-pau, Cinco Bocas et Vigário Geral, selon les centres de recherche de la police et de la sécurité publique.

    "Le terme de néo-pentecôtisme a été utilisé par plusieurs chercheurs qui analysent le phénomène des trafiquants de drogue qui s’approprient, de manière explicite et ouverte, les religions néo-pentecôtistes, y compris dans leurs activités criminelles", explique la politologue Kristina Hinz, chercheuse à du Laboratoire d’analyse de la violence de l’UERJ (Université d’État de Rio de Janeiro) et doctorante à l’Université libre de Berlin.

    C’est-à-dire qu’en plus de la conversion personnelle, la religion joue également un rôle stratégique dans le maintien du pouvoir et dans les conflits territoriaux, selon les chercheurs.

    La communauté évangélique traditionnelle rejette fermement l’idée qu’un trafiquant de drogue puisse être évangélique.

    "Un pasteur sérieux n’acceptera pas que quelque chose d’illégal dans la loi humaine et d’immoral soit associé au Christ", déclare le pasteur Carlos Alberto, qui a travaillé comme pasteur dans la favela Cidade de Deus pendant 17 ans et avant cela, il l’était lui-même trafiquant de drogue. "Le pasteur doit montrer qu’il peut se repentir, mais pour être accepté comme évangélique, il doit abandonner tout ce qui est contraire aux principes bibliques, moraux et éthiques."

    Cependant, les trafiquants de drogue considérés comme faisant partie du néo-pentecôtisme se déclarent non seulement membres de la religion, mais mènent aussi une vie religieuse, soulignent les chercheurs.

    Le chef du trafic de drogue dans le Complexe Israël est la cible, par exemple, de 20 mandats d’arrêt pour meurtre, torture, trafic, vol et recel de cadavre. Parallèlement, il se déclare évangélique, répand des références religieuses dans toute la région et a des amis pasteurs, selon la police.

    "Ce sont des trafiquants de drogue qui participent à la fois à la ’vie du crime’ et à la vie religieuse évangélique, allant aux offices, payant leurs dîmes et même payant des présentations d’artistes gospel dans la communauté", explique Kristina Hinz.

    Cette influence des religions sur la dynamique du pouvoir du trafic de drogue a toujours existé, disent les chercheurs, et n’est pas unique au protestantisme. Mais la conversion des trafiquants de drogue au pentecôtisme est un phénomène avec ses propres caractéristiques, dans un pays qui est en passe d’avoir une majorité évangélique dans la prochaine décennie.

    Source et suite : https://www.bbc.com/afrique/articles/cy7p1wxed3lo

    #religion #évangélisme #protestantisme #religions #églises_évangéliques #églises #évangélistes #drogue #drogues #société #violence #addiction

  • Modification du génome humain | Les questions qui fâchent | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=hWInN83Ems0

    Est-il possible de modifier notre patrimoine génétique ? La science a connu des avancées majeures, telles que le séquençage de l’ADN humain ou le système CRISPR/Cas9. S’il est devenu possible de guérir des maladies congénitales et de traiter à titre préventif les prédispositions à certaines pathologies, ces innovations ne sont pas sans danger et risquent fort d’être utilisées à mauvais escient.

    Ainsi, dans les parcours de procréation médicalement assistée, les ovocytes de meilleure qualité pourraient bientôt être sélectionnés au détriment des autres. Est-il souhaitable que les parents puissent intervenir dans le patrimoine génétique de leur descendance ? Quid de l’avortement lorsqu’il y a suspicion de handicap ? Ainsi, des questions fondamentales émergent, notamment sur les frontières entre santé et handicap et sur les acteurs chargés de définir ces limites.

    Le psychologue Bertolt Meyer s’entretient les parents d’un petit garçon qui pourrait bénéficier d’ une toute nouvelle thérapie génique. Il rencontre également le médecin et chercheur Selim Corbacioglu, qui fonde de grands espoirs sur la thérapie génique par CRISPR/Cas9 tout en appelant à la prudence. Un médecin chinois a récemment été condamné pour avoir modifié le patrimoine génétique de deux jumelles et en Europe, des patients ont développé des effets secondaires graves, dont des cancers. Alena Buyx, présidente du Conseil d’éthique allemand, fait le point sur les pratiques qu’il serait souhaitable d’autoriser à l’avenir.

    Disponible jusqu’au 30/09/2026
    #Génétique #ADN #Arte

    #avortement #eugénisme

  • La cyberattaque de la ville de Lille estimée à plus d’un million d’euros Par A. D. D.

    Plus de deux mois après l’attaque informatique qui a touché la mairie, plusieurs services demeurent impactés. La ville ne peut toujours pas facturer la cantine. Les salaires comme les factures sont réglées par les Finances publiques… Dans ce contexte et face à la charge de travail des agents, Martine Aubry a décidé de reporter le bilan politique de mi-mandat.

    Survenue le 1er mars, la cyberattaque avait mis à l’arrêt tout le réseau informatique : 300 serveurs et quelque 3 500 ordinateurs. À ce jour, seuls 850 PC et messageries ont pu être rétablis.


    Officiellement et à ce stade de l’enquête confiée à la PJ de Lille, 1,7 % des données de la ville ont été copiées par les hackers et publiées sur le darkweb. Les pirates ont subtilisé le fichier paye des agents municipaux et des élus, qui contenait RIB et adresses e-mail. Dans le lot, les policiers ont également retrouvé des coupures de presse.

    L’attaque, revendiquée fin mars par le groupe Royal, « n’a pas eu, pour l’instant, d’effets pervers » selon Martine Aubry qui s’est exprimée sur le sujet au cours d’une conférence de presse mardi. En dehors de mails d’intimidation sur la messagerie de quatre agents, pas de demande de rançon à proprement parler.

    Mais les événements ont entraîné de « grosses difficultés » comme l’a rappelé la maire de Lille. Tous les services ont dû se réorganiser en urgence pour assurer la continuité du service public en revenant au papier et au crayon.

    Impossible de verser le salaire des agents
    Privée d’accès aux logiciels, la ville n’est plus en mesure de payer le salaire des agents (et des élus) depuis mars. C’est la Direction régionale des Finances publiques qui a pris le relais. « Elle s’est montrée très compréhensive », a souligné Martine Aubry. La ville espère un retour à la normale en septembre pour le logiciel paye.

    La DRFIP a également pris en charge le paiement des factures dues aux entreprises et aux associations. « On rouvre les logiciels progressivement, on teste, on doit prendre beaucoup de précautions (…) Rien n’a été dégradé, nous n’avons pas perdu de données », rassurait Martine Aubry. Le logiciel finances a été rouvert en priorité ainsi que celui de l’état civil. Le service, qui reçoit en moyenne 500 demandes d’actes par jour, peut désormais les sortir informatiquement (mais pas les envoyer par Internet pour le moment).

    L’assurance va-t-elle prendre en charge ?
    Côté familles, le paiement de la cantine est suspendu depuis mars mais la facturation devrait reprendre prochainement. Les inscriptions à l’école et à la crèche pour la rentrée prochaine se font normalement.

    Le coût de la cyberattaque est pour le moment estimé à 1 million d’euros, « hors frais de personnel » précise la ville, dont les agents ont été fortement mobilisés ces dernières semaines. Un coût que la ville espère voir pris en charge par son assurance.

    C’est dans ce contexte que la majorité municipale a décidé de reporter la présentation de son bilan de mi-mandat aux Lillois. Prévue fin mai, elle est reportée à fin septembre voire début octobre. « Nous sommes évidemment capables de dire ce que nous avons fait ou pas fait mais nous ne pouvons pas, aujourd’hui, avec le travail qu’ont les agents pour remettre en place les logiciels, leur demander en plus de nous accompagner sur tous les sujets qui seront présentés lors des réunions de quartier. »

    #administration #sécurité #internet #cybersécurité #cyberattaque #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1328944/article/2023-05-17/la-cyberattaque-de-la-ville-delille-estimee-plus-d-un-million-d-euros

  • Extrême droite : le Premier ministre Narendra Modi, l’invité d’honneur de Macron pour le 14 Juillet…

    … cette tendance à mettre tout le monde au pas, et surtout les musulmans, dont l’apport à l’histoire de l’Inde est sérieusement récrit ces temps-ci. Ce sont des chapitres entiers que l’on gomme des programmes scolaires. Les empereurs moghols, deux siècles d’histoire du sous-continent ? Connais pas, c’est vieux tout ça. Les musulmans, Modi, ne les gomme pas seulement des manuels. En 2002, il a soufflé sur les braises d’un affrontement communautaire qui a fait près de 2 000 morts, sans compter le viol généralisé des femmes musulmanes. Un pogrom géant dont il ne s’est jamais expliqué. Pas grave, la justice l’a blanchi, dix ans plus tard. Un documentaire de la BBC l’accusant d’être « directement responsable » de l’affaire a été interdit de diffusion.

    Pogrom géant

    Les chrétiens ? Prière de marcher les yeux baissés. Des lois anticonversion, votées dans 11 Etats sur 29, punissent de la prison à vie ceux qui abandonnent l’hindouisme sans l’accord du préfet, qui refuse systématiquement. Apostats, pas chez moi. Même le cinéma est prié de se mettre aux longs-métrages « patriotiques ». Bollywood résiste encore, mais pour combien de temps ?

    On ne va sans doute pas trop parler droits de l’homme en juillet, pas plus que lors de la dernière visite de Modi à Paris, où un Emmanuel #Macron plus onctueux et tactile que jamais avait offert à son hôte une visite guidée du château de Versailles. Modi s’était montré ravi de tant de délicatesse. Il faut dire que l’Elysée avait pudiquement détourné les yeux des liens l’unissant à un sulfureux homme d’affaires du nom de #Gautam_Adani, devenu la première fortune d’Asie en très peu de temps. « Quand l’Etat indien vend ses bijoux de famille, il les vend à un seul homme, l’oligarque en chef du régime, Adani, soutien de Modi depuis toujours. Total, qui a vite compris qu’Adani était incontournable, a pris le risque de créer plusieurs joint-ventures avec lui », assène Jaffrelot. Rahul Gandhi connaissait bien ce dossier, qu’il instruisait avec ardeur, mais, pas de chance, voilà qu’on va lui passer les bracelets.

    (Le Canard enchaîné, 10 mai 2023)

    #Narendra_Modi #Inde #racisme #islamophobie #persécutions #islam #musulmans #nationalisme #extrême_droite

  • « Je me mets en grève » : Adèle Haenel quitte le monde du cinéma au nom de ses engagements politiques - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2023/05/09/je-me-mets-en-greve-adele-haenel-quitte-le-monde-du-cinema-au-nom-de-ses-e

    Sans doute ne verrez-vous plus Adèle Haenel sur le grand écran de sitôt. Dans une lettre publiée dans les colonnes de Télérama ce mardi 9 mai, la jeune actrice de 34 ans a annoncé qu’elle se mettait en retrait du monde du cinéma en raison de ses engagements politiques : « J’ai décidé de politiser mon arrêt du cinéma », commente d’ailleurs l’intéressée.

    La trentenaire critique vivement « la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels » ainsi que « la manière dont ce milieu collabore avec l’ordre mortifère écocide raciste du monde tel qu’il est ». En pratique, Télérama avait sollicité l’actrice dans le cadre d’une enquête : celle-ci a souhaité publier une lettre ouverte [payante] dans les colonnes de l’hebdomadaire culturel.

    #industrie_culturelle #machisme #désertion_spectaculaire

  • Die Politik der Rackets - Zur Praxis der herrschenden Klassen
    https://www.dampfboot-verlag.de/shop/artikel/die-politik-der-rackets

    Kai Lindemann, ISBN : 978-3-89691-067-7, 155 Seiten, Preis : 16,00 € Erschienen : 2021

    Daniel Bratanovic, Wir sind hier nicht in Chicago, Max
    https://www.ca-ira.net/verlag/rezensionen/daniel-bratanovic-wir-sind-hier-nicht-in-chicago-max

    Bandenherrschaft. Über Brauchbarkeit und Grenzen der Fragment gebliebenen Racket-Theorie Horkheimers

    Die Rackets und die Souveränität
    https://antideutsch.org/2018/10/19/die-rackets-und-die-souveraenitaet/?amp=1

    2018, Vortrag und Diskussion mit Thorsten Fuchshuber und Gerhard Scheit an der Universität Göttingen

    Verwaltete Welt
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Verwaltete_Welt

    von Theodor W. Adorno 1950 geprägter Begriff der Kritischen Theorie, das die Gesellschaft nach dem Zweiten Weltkrieg beschreibt

    Der Begriff verwaltete Welt wird auf Theodor W. Adorno zurückgeführt. Er benutzte ihn unter anderem im Untertitel Musik in der verwalteten Welt seines Werks Dissonanzen (Erstausgabe 1956).[1][2] Adorno gebrauchte den Begriff als eine synonyme Bezeichnung für die spätkapitalistische, genauer: nachliberale und nachfaschistische Gesellschaft, in der die „Allherrschaft des Tauschprinzips“ von der „Allherrschaft des Organisationsprinzips“ überlagert werde.[3] Karl Korn hat ihn dann wenige Jahre später für den Buchtitel seiner kritischen Sprachanalysen – Sprache in der verwalteten Welt (Erstausgabe 1959) – aufgegriffen.

    Grundform der Herrschaft
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1169915.kritische-theorie-der-rackets-grundform-der-herrschaft.html

    In kriselnden Staaten tritt die Gewalt hervor, aus der diese entstanden sind. »Rackets« machen daraus ein Geschäftsmodell, erklärt Thorsten Fuchshuber

    Interview: Peter Nowak 06.01.2023

    Überall Rackets
    https://taz.de/Ueberall-Rackets/!5628167

    5.10.2019 - Max Horkheimer wollte mit dem Racket-Begriff einst Herrschaft analysieren. Thorsten Fuchshuber versucht den Ansatz zu systematisieren

    Thorsten Fuchshuber: „Rackets. Kritische Theorie der Bandenherrschaft“, Ca Ira Verlag, Freiburg 2019, 674 Seiten, 29 Euro

    Von Jakob Hayner

    Racket (Herrschaftskritik), Begriff der Kritischen Theorie
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Racket_(Herrschaftskritik)

    Geld regiert die Welt
    https://www.ipg-journal.de/rubriken/demokratie-und-gesellschaft/artikel/geld-regiert-die-welt-5664

    20.01.2022 | Kai Lindemann
    Skandale wie der Cum-Ex-Betrug sind keine Einzelfälle. Hinter ihnen verbirgt sich eine strukturelle Bedrohung durch privilegierte Beutegemeinschaften.

    #impérialisme #criminalité #racket #Horkheimer #Adorno #Uber #internet #Taxi #mondialisation

  • L’équasy – une addiction sous-estimée pouvant influencer le débat actuel sur les dangers des drogues | vih.org
    https://vih.org/20230504/lequasy-une-addiction-sous-estimee-pouvant-influencer-le-debat-actuel-sur-les-d

    Alors pourquoi les activités sportives dangereuses sont-elles autorisées, quand des drogues relativement moins dangereuses ne le sont pas ? Selon moi, cela reflète une approche sociétale qui ne pèse pas correctement les risques relatifs des drogues par rapport à leurs dangers réels. Une société qui échoue également à comprendre les motivations des consommateurs de drogues, particulièrement les jeunes, et comment ils perçoivent ces risques comparés à d’autres activités. Le grand public, surtout la jeune génération, est désillusionné par le manque d’objectivité dans les débats politiques sur les drogues. Ce manque de débat rationnel peut miner la confiance accordée au gouvernement concernant son expertise sur l’usage abusif de drogues, et ainsi discréditer les messages du gouvernement dans les campagnes d’information publiques. Les médias semblent en général avoir à cœur de relayer des rumeurs alarmistes sur les drogues illicites, à quelques exceptions près (Horizon, 2008).

    Une analyse révélatrice regroupant dix ans de couverture médiatique sur les morts dues aux drogues en Écosse illustre parfaitement leur perspective déformée (Forsyth, 2001). Au cours de cette décennie, la probabilité qu’un journal rapporte une mort par paracétamol a été de 1 tous les 250 décès, pour le diazépam de 1 tous les 50 décès ; à l’opposé, 1 décès sur 3 dû aux amphétamines a été rapporté et tous les décès par ecstasy ont été couverts.

    • Il serait sûrement pertinent de mener ce genre d’étude comparative avec le travail (workaholism) et plus largement toutes les formes d’#addictions « sans substances » (bagnole, armes à feu, sexe, jeux, cyberaddiction).
      On pourrait bien aboutir à des conclusions similaires en termes de survenues de traumatismes, d’altération mentales ou de décès.
      Autre avantage : la bonne société aristocratique ne pourrait plus se prévaloir d’être la seule à être stigmatisée pour son comportement « bourrin » ...

      #equasy #drogues #prohibition

  • Politique de l’absurde
    https://laviedesidees.fr/Politique-de-l-absurde

    La dématérialisation de l’accès aux #droits_sociaux, loin de réduire le non-recours, ne fait qu’accentuer la fracture #numérique. Si cette politique peut paraître absurde, elle est parfaitement délibérée. Depuis une dizaine d’années, dans les CAF (Caisse d’allocations familiales) ou les MSA (Mutualité sociale agricole), il faut faire usage des outils numériques pour accéder à ses droits. Qu’il s’agisse de solliciter un rendez-vous, d’obtenir son test d’éligibilité ou encore d’envoyer les pièces justificatives (...) #Essais

    / Société, #inégalités, pauvreté, revenu de solidarité active (RSA), numérique, droits sociaux, (...)

    #Société #pauvreté #revenu_de_solidarité_active_RSA_ #administration
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230502_rsa.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230502_rsa.pdf

    • la mise en œuvre des réformes est toujours prévue avec son taux de #non-recours, ainsi anticipé dans les lignes budgétaires.

      (...) Ces éléments conduisent à pointer les limites conceptuelles de la notion de non-recours, dont la construction même ne permet pas de prendre en compte les déterminants sociaux de l’accès aux droits. Pour réencastrer le problème dans les dynamiques sociales complexes qui le structure, il paraît important de se tenir à distance des pièges à penser qui se forment autour de l’appréhension de la pauvreté et qui réduisent le regard porté sur celles et ceux qui y sont confrontés. Demander le RSA ne requiert pas seulement un ensemble de compétences (numérique, administrative, de mobilité ...) qui permettent ou non de décider de faire valoir son droit. Demander le RSA c’est, plus largement, un parcours qui s’inscrit dans des rapports à l’État qui se constituent sur le temps long, au fil de biographies plus ou moins marquées par les violences qu’exercent les administrations, et qui s’intensifient à mesure que l’on descend dans la hiérarchie sociale.

      (...) Outre l’aggravation des situations de pauvreté de ces personnes et les difficultés sociales qui naissent de ces situations (en termes d’accès aux soins ou encore au logement), un des effets de ces parcours heurtés d’accès aux droits concerne le rapport au politique (Deville, 2022). Que voit-on et que pense-t-on de l’État quand il n’est plus là ? Ce qu’on voit, c’est que l’État s’occupe des « autres », cette figure située juste en-dessous de soi et qui se matérialise régulièrement sous les traits racisés du profiteur d’aide sociale. En l’absence de trace matérielle des pouvoirs publics, la cause retenue aux problèmes rencontrés se mue en mise en concurrence des malheurs, renforçant ainsi les divisions internes aux classes populaires et faisant naître un ressentiment suffisamment grand pour soutenir les votes d’extrême droite.

      #CAF #MSA #dématérialisation #pauvres #RSA #APL #contrôle

  • Ces Allemands derrière les barreaux pour avoir fraudé le bus

    Inscrite dans le code pénal en 1935, sous le régime nazi, une disposition pénale convertit les amendes en jours de prison. Des sanctions similaires existent en Suisse ou en Autriche

    « J’ai souvent fraudé dans les transports en commun, surtout quand j’étais sans-abri », reconnaît Peter, 43 ans. A l’époque, ce Munichois ne se doutait pas que ça lui vaudrait plusieurs séjours en prison.

    En 2021, Peter, qui souhaite conserver l’anonymat, reçoit un courrier du parquet de Munich, lui intimant de payer plus de 4 000 euros, en raison de 10 trajets sans ticket.


    Faute de pouvoir régler l’amende, il est condamné à 9 mois d’emprisonnement, écopant ainsi de la « peine substitutive de privation de liberté », un dispositif controversé que le gouvernement allemand entend réformer.

    « Tout ce que j’avais réussi à construire s’est soudainement effondré », témoigne auprès de l’AFP cet homme qui vivait alors de petits boulots en tant que graphiste ou photographe et avait retrouvé un toit.

    Le quadragénaire assure avoir déjà purgé 3 peines similaires entre 2012 et 2019, pour un total de … 27 mois d’emprisonnement.

    Inscrite dans le code pénal en 1935, sous le régime nazi, cette disposition pénale convertit les amendes en jours de prison. Des sanctions similaires existent en Suisse ou en Autriche.


    « Délit de pauvreté »
    Frauder le bus, commettre un vol à l’étalage ou conduire sans permis peuvent, tant que l’auteur ne paye pas son amende, conduire à une incarcération de 12 mois maximum.

    « Ce n’est pas normal que des personnes soient emprisonnées pour délit de pauvreté », dénonce Arne Semsrott qui milite pour l’abolition d’un régime pénalisant avant tout les plus démunis.

    Quelque 95 % des personnes concernées par cette sanction gagnent moins de 1 000 euros par mois, a rappelé le député social-démocrate (SPD) Johannes Fechner lors de la présentation de la réforme au Bundestag, le 15 mars.

    En 2022, plus de 50 000 personnes ont fait un passage en prison pour amendes impayées, selon les associations. Les fraudeurs dans les transports représentent un quart d’entre eux, assure M. Fechner.

    En mars 2022, Peter a reçu un coup de pouce du « Freiheitsfonds » ou « Fonds pour la liberté » qui lui a versé 1 200 euros pour lui éviter 82 jours supplémentaires en prison.

    Grâce aux dons collectés, cette association berlinoise, présidée par Arne Semsrott, « libère » les personnes dans le cas de Peter en payant directement leurs amendes.

    Le quadragénaire combat la dépression depuis sa première incarcération, en 2012, avec des allers-retours en hôpital psychiatrique. « Un jour de prison suffit à changer ta vie pour toujours », confie celui qui a dû cohabiter avec « dealers, violeurs et meurtriers ».

    La réforme refuse d’abolir totalement la peine substitutive car cela « remettrait en question tout le système d’application des amendes », selon le projet de loi.

    Il est « nécessaire de garder un moyen de pression », abonde la députée conservatrice (CSU) Susanne Hierl.

    Le projet prévoit notamment de rendre deux fois moins longue l’incarcération encourue.

    « Le Parlement a déjà essayé 10 fois de réformer cette disposition, et nous avons échoué 10 fois. Il est grand temps d’y arriver enfin », estime Marco Buschmann, ministre de la Justice. Le texte pourrait être voté mi-mai au Bundestag.

    Sanction coûteuse
    D’après Arne Semsrott, la réforme voulue par le gouvernement ne change pas grand chose. « Le même nombre de personnes continueront d’aller en prison, seulement moins longtemps ».

    Celles-ci « continueront de perdre leur travail, leur logement ou leur place en thérapie », selon Johannes Fechner.

    Depuis sa création, le Freiheitsfonds a « délivré » 716 personnes pour un montant de 667 000 euros, soit une somme moyenne de 930 euros par individu.

    « La justice ne vérifie pas si les personnes ont les moyens de payer ! », s’indigne Manuel Matzke, porte-parole du syndicat fédéral de prisonniers GG/BO qui regrette également, dans la plupart des cas, l’absence de contrôle par un juge.

    En effet, « une audience a lieu seulement si l’accusé s’oppose au jugement par écrit dans les deux semaines », ce qui rend plus vulnérables « les personnes socialement défavorisées », explique la juriste Elena Blessing sur Verfassungsblog, site internet académique traitant de débat juridique.

    Une journée d’incarcération coûte en moyenne 150 euros à l’Etat allemand, selon GG/BO. Le Freiheitsfonds se vante d’avoir, par son action, fait économiser 10 millions d’euros aux caisses de l’Etat.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/ces-allemands-derriere-les-barreaux-pour-avoir-fraude-le-bus

    #pauvreté #délits #allemagne #amendes #transports #sdf #prison #suisse #autriche les #lois d #adolf_hitler n’ont pas été abrogées #transports_en_commun #transports_publics #peine_de_substitution

  • #Lille ville cyber maudite : le site de la ville inaccessible une partie de la journée suite à un incendie chez son hébergeur Par A. Mu. et A. D.

    Le site de la ville de Lille a été inaccessible pendant une partie de la journée ce mercredi. Sur les réseaux sociaux, la mairie a indiqué que cela était dû à un incendie chez son hébergeur informatique, basé en région parisienne.

    Basé à Clichy (Hauts-de-Seine), l’hébergeur #Ecritel a confirmé un sinistre qui n’a toutefois pas touché directement ses locaux et ses installations. Un feu a effectivement pris vers 5 heures au sous-sol d’un data center, le Global Switch Clichy, avant d’être maîtrisé deux heures plus tard. À la demande des secours, l’électricité a été coupée dans le bâtiment « par précaution », entraînant la mise à l’arrêt forcée des sites Internet hébergés.
    . . . .
    Les sites internet des préfectures maritimes de l’Atlantique, de la Manche, de la mer du Nord et de la Méditerranée étaient également indisponibles, tout comme celui de la préfecture du Pas-de-Calais, pour la même raison.

    #administration #sécurité #internet #cybersécurité #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1320652/article/2023-04-26/lille-le-site-de-la-ville-inaccessible-suite-un-incendie-chez-son-heber

  • Mark Stewart, leader de The Pop Group et figure du post-punk, est mort
    https://www.telerama.fr/musique/mark-stewart-leader-de-the-pop-group-et-figure-du-post-punk-est-mort-5556-8

    Après la dissolution du groupe, Mark Stewart mène des collaborations avec des musiciens d’univers variés, notamment au sein du label On-U Sound d’Adrian Sherwood. Il y poursuit dans une voie plus électronique les expérimentations du Pop Group, livrant des créations touffues, voire étouffantes, entre dub et musique industrielle. Ses visions dystopiques et son travail sur le son influenceront de manière souterraine la vague trip-hop apparue à Bristol dans les années 90 avec Massive Attack et Tricky, qu’il côtoie depuis longtemps.

    Quand, en 2010, le Pop Group se reforme (sur l’invitation de Matt Groening, le créateur des Simpsons, pour le festival pointu All Tomorrow’s Parties), ce n’est pas vraiment pour relever les compteurs : sur scène comme sur disque, le groupe s’avère toujours aussi radical. Le passage des Anglais le samedi 26 novembre 2016 au festival BBmix à Boulogne-Billancourt (qui a convié au fil des ans les plus grands noms du post-punk), dans la foulée d’un nouvel album, Honeymoon on Mars, était l’occasion rêvée de parler avec l’imprévisible Mark Stewart des disques et artistes qui l’ont accompagné, de son enfance à aujourd’hui. Une conversation parfois décousue, mais passionnante – où il parviendra à citer aussi bien Lautréamont que… Les Anarchistes de Léo Ferré –, dont voici l’essentiel.

    #musique #post_punk #dub #mark_stewart #adrian_sherwood

    • J’ai appris la mort de Mark Stewart par un vieux pote (j’ai plus que des vieux·et·vieilles potes :o) ) il y a trois jours, pas pensé à relayer sur le coup, et hasard étrange, je réécoutais du Mark Stewart + tack>>head (the Loft, Berlin) une semaine avant en voiture.

  • UK-Rwanda migration deal expanded

    THE United Kingdom’s Home Secretary, Suella Braverman, and Rwanda’s Minister of Foreign Affairs, Vincent Biruta, on Saturday, March 18, signed an addendum that will expand the scope of the existing UK-Rwanda Migration and Economic Development Partnership.

    Braverman made the announcement at a press briefing in Kigali.

    She did not reveal details about the addendum.

    “Today, we have signed an addendum to the Migration and Economic Development Partnership, which will expand the provision of support to people being relocated to Rwanda,” she said.

    In April 2022, UK and Rwanda signed a migration and economic development partnership that seeks to give a dignified life to people who leave their countries to seek asylum in European countries.

    Under the deal, some of these people will be relocated to Rwanda where they will be empowered through different initiatives.

    “There is a global migration crisis. Many countries around the world are grappling with unprecedented numbers of illegal migrants and I sincerely believe that this world leading partnership between two allies and two friends, the United Kingdom and Rwanda, will lead the way in finding a solution which is both humanitarian and compassionate and also fair and balanced,” said the UK Home Secretary.

    Earlier, she visited Norrsken Africa, a regional tech hub based in Kigali and Bwiza estates to assess the skills, services and the welfare program the migrants would be accorded upon arrival in Rwanda.

    “I’ve been incredibly impressed with my visit today, both to meet local innovators and entrepreneurs and to see the job and wealth creation going on in the vibrant economy of Rwanda. Also, I have been impressed with Bwiza estates; its extensive construction work, some of which (the estates) will be used for the resettlement and integration of migrants coming from the UK,” she said.

    Biruta believes the partnership between the two countries will contribute to addressing the global migration crisis.

    “This innovative partnership represents an important development in our efforts to address irregular migration and we are glad to be working closely with the UK on this. The UK is investing in Rwanda’s capability to offer better opportunities for migrants and Rwandans as well,” he said.

    In 2022, the UK received 45,000 migrants which reflected a 60 per cent increase compared to the previous year.

    “We look forward to working together to create a new model which helps to address the root causes of the global migration crisis. This will not only help dismantle criminal human smuggling networks but also save lives and contribute to correcting the global imbalance in human development opportunities,” he said.

    Under the UK-Rwanda migration deal, those who will benefit from the partnership will have the option of applying for asylum, locally, and be facilitated to resettle in Rwanda or to be facilitated to return to their home countries, having received support through the programme.

    The UK will fund the programme, initially releasing an upfront investment of £120 million, which will fund invaluable opportunities for the migrants and Rwandans as well.

    This includes “secondary qualifications, vocational and skills training, language lessons, and higher education.”

    The UK will also support in terms of accommodation prior to local integration and resettlement.

    According to the deal, they will be entitled to full protection under Rwandan law, equal access to employment, and enrollment in healthcare and social care services.

    https://www.newtimes.co.rw/article/5888/news/rwanda/uk-rwanda-migration-deal-expanded

    #Angleterre #UK #asile #migrations #réfugiés
    #offshore_asylum_processing #externalisation #Rwanda

    –—

    voir la métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre :
    https://seenthis.net/messages/966443

    • #Addendum to the #Memorandum_of_Understanding

      Addendum to the Memorandum of Understanding

      Between

      The Government of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland

      And

      The Government of the Republic of Rwanda

      For the Provision of a Partnership Arrangement to strengthen shared international commitments on the protection of refugees and migrants

      This document is an addendum to the Memorandum of Understanding between the Government of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland (the “United Kingdom”) and the Government of the Republic of Rwanda (“Rwanda”), together the Participants and in singular the Participant, signed on 13th April 2022. The Participants,

      WISHING to continue the excellent bilateral relations between both countries and to develop new and evolving ways of addressing the illegal migration challenge, including bridging gaps in human capital, in order to counter the business model of the human smugglers, preventing people from taking dangerous journeys thereby preventing injury and loss of life, and protecting the most vulnerable;

      REAFFIRMING the commitments of both Participants under the arrangement to facilitate co-operation between the Participants in order to contribute to the prevention and combating of illegally facilitated and unlawful cross border migration, in a way that will also allow anyone with genuine protection needs to seek and be provided with safety and supported with opportunities to build a new life;

      HAVING regard to the Participants’ commitment to upholding fundamental human rights and freedoms without discrimination, as guaranteed by the Participants’ national legislation, by their strong histories of implementing the 1951 Convention Relating to the Status of Refugees and the 1967 Protocol Relating to the Status of Refugees and by their other respective international legal obligations;

      CONSIDERING the United Kingdom’s desire to encourage asylum seekers to claim asylum in the first safe country they reach and deter dangerous onward travel and subsequent illegal entry;

      CONSIDERING the United Kingdom’s desire to respond to the current challenges presented by illegal migration and apply the principle of the partnership to all individuals who enter or arrive in the UK illegally regardless of whether they have made a protection claim, human rights claim or claim to be a victim of modern slavery or human smuggling and have not come directly from a territory where their life and freedom was threatened;

      REAFFIRMING the commitment to support people in need of protection through safe and legal routes, the United Kingdom will seek to maintain such routes and create more to redress the balance between illegal and legal migration routes;

      CONSIDERING Rwanda’s commitment to finding long-term solutions to the major challenge of illegal migration caused by the global imbalance in human capital that drive economic migrants to make perilous journeys. Rwanda will be providing development opportunities to migrants and Rwandans through sustainable bilateral partnerships;

      DECIDED as follows:
      1 Introduction, Definitions and Interpretations

      1.1 In this Addendum Arrangement:

      a. “Addendum Arrangement” means this Addendum Memorandum of Understanding to the Arrangement.

      b. “Arrangement” means the Memorandum of Understanding between the United Kingdom and Rwanda signed on 13th April 2022.

      c. “Joint Committee” means the committee established under paragraph 21 of the Arrangement.

      d. “Relocate” means the removal of an individual from the United Kingdom to Rwanda under this Addendum Arrangement.

      e. “Relocated Individual” means an individual who is being or has been removed from the United Kingdom and that the Participants have agreed is to be or has been relocated to Rwanda under the provisions of this Addendum Arrangement.

      1.2 References to the singular include the plural, and vice versa.

      1.3 References in this Addendum Arrangement to Paragraphs are references to the clauses and sub-clauses of this Addendum Arrangement unless otherwise specified.

      1.4 The headings in this Addendum Arrangement are for ease of reference only and will not affect the interpretation or construction of the Addendum Arrangement.

      1.5 Any references to policy bulletins, enactments, orders, statutes, rules, regulations or other similar instruments will be construed as a reference to the policy bulletin, enactment, order, statute, rules, regulation or instrument as amended or replaced by any subsequent policy bulletin, enactment, order, statute, rules, regulation, or instrument.

      1.6 This Addendum Arrangement will not be binding in international law.
      2 Objectives

      2.1 The objective of this Addendum Arrangement is to create a mechanism for the relocation to Rwanda of individuals arriving illegally in the United Kingdom, who do not make an asylum claim or raise a formal application for protection in the United Kingdom, with the aims of:

      2.1.1 deterring dangerous and illegal journeys which are putting people’s lives at risk;

      2.1.2 disrupting the business model of people smugglers who are exploiting vulnerable people;

      2.1.3 providing an option for people who desire asylum or protection to make such a claim in Rwanda or otherwise make another type of immigration application in accordance with Rwandan domestic law, the Refugee Convention, current international standards, including in accordance with international human rights law.

      2.2 For the avoidance of doubt, the commitments set out in this Addendum Arrangement are made by the United Kingdom to Rwanda and vice versa and do not create or confer any right on any individual, nor shall compliance with this Addendum Arrangement be justiciable in any court of law by third-parties or individuals.
      Part 1 : Relocation arrangements
      3 Details of relocation arrangements

      The Participants will make arrangements for the relocation of Relocated Individuals under this Addendum Arrangement in the same manner as provided for individuals in Part 1 of the Arrangement.
      Part 2: Responsibilities of the participants
      4 Application of the terms of the Arrangement

      4.1 Paragraphs 4 to 8, 11, 12, 14 and 17 of the Arrangement will apply in respect of Relocated Individuals and their relocation under this Addendum Arrangement in the same manner as those provisions apply in respect of those relocated and their relocation under the Arrangement, except that the reference in paragraph 5.1 to “asylum seekers” will be read as “individuals”.

      4.2 Personal data shared between the Participants for the purpose of relocation of individuals or to give effect to this Addendum Arrangement will be subject to the same controls and safeguards as personal data shared under the Arrangement. In particular, Part 3 and Annex A of the Arrangement will have effect.
      5 Assurances as to treatment of Relocated Individuals under this Addendum Arrangement

      5.1 Rwanda will provide Relocated Individuals arriving under the terms of this Addendum Arrangement with information detailing how to raise a claim for asylum or humanitarian protection upon arrival and adequate opportunity to raise such a claim.

      5.2 In the case of a Relocated Individual who raises an asylum or humanitarian protection claim once they have arrived in Rwanda, the assurances and processes set out in paragraphs 9.1.1 to 9.1.3 and paragraph 10 of the Arrangement will be followed in the case of the Relocated Individual.

      5.3 In the case of a Relocated Individual who does not raise an asylum claim or a protection claim in Rwanda, Rwanda will:

      5.3.1 offer an opportunity for the Relocated Individual to apply for permission to remain in Rwanda on any other basis in accordance with its domestic immigration laws and ensure the Relocated Individual is provided with the relevant information needed to make such an application;

      5.3.2 ensure the Relocated Individual has the same rights as other individuals making an application under Rwandan immigration laws;

      5.3.3 provide adequate support and accommodation for the Relocated Individual’s health and security until such a time as their status is regularised or they leave or are removed from Rwanda; and

      5.3.4 for those Relocated Individuals who have no basis upon which to remain in Rwanda, only remove such a person to a country in which they have a right to reside. If there is no prospect of such removal occurring for any reason Rwanda will regularise that person’s immigration status in Rwanda.
      6 Monitoring of assurances

      6.1 Implementation of the assurances in this Addendum Arrangement will be monitored by the Joint Committee and the Monitoring Committee established under the Arrangement in the same way those Committees monitor the implementation of the assurances in the Arrangement.

      6.2 The access and other arrangements in paragraph 13 of the Arrangement will apply equally to monitoring of the relocation of Relocated Individuals under this Addendum Arrangement.
      Part 3: Financial arrangements
      7 Financial arrangements

      The Participants will make financial arrangements in support of the relocation of individuals prior to any relocations under this Addendum Arrangement.
      Part 4: Other arrangements
      8 Amendments to the Addendum Arrangement

      This Addendum Arrangement may be amended by the written consent of both Participants.
      9 Disputes

      The Participants will make all reasonable efforts to resolve between them all disputes concerning this Addendum Arrangement. Neither Participant will have recourse to a dispute resolution body outside of this.
      10 Duration and Effect

      10.1 This Addendum Arrangement will last for the duration of the Arrangement, unless it ceases to have effect by virtue of paragraph 10.3.

      10.2 During any period referred to in paragraph 23.3.1 and paragraph 23.3.2 of the Arrangement, the terms of this Addendum Arrangement will continue to apply in relation to a Relocated Individual who has been relocated in accordance with its provisions.

      10.3 This Addendum Arrangement will cease to have effect upon agreement by both Participants.
      11 Coming into effect

      This Addendum Arrangement will come into effect upon signature by both Participants.

      In witness whereof, the undersigned, being duly authorised thereto by the respective Governments, have signed this Arrangement.

      Signed in Kigali, 18 March 2023
      The Government of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland

      The Rt Hon Suella Braverman MP, Secretary of State for the Home Department
      The Government of the Republic of Rwanda

      Vincent Biruta, Minister for Foreign Affairs and International Co-Operation

      https://www.gov.uk/government/publications/memorandum-of-understanding-mou-between-the-uk-and-rwanda/addendum-to-the-memorandum-of-understanding

  • Hanouna, Myriam Palomba et Florian Philippot impliqués dans un trafic d’adrénochrome !
    https://nordpresse.be/hanouna-myriam-palomba-et-florian-philippot-impliques-dans-un-trafic-dadr

    Selon des sources anonymes, les trois personnalités auraient été impliquées dans un réseau de trafic d’adrénochrome, une substance supposée être extraite de la glande pinéale des enfants.

    Le laboratoire impliqué dans cette affaire serait détenu par le célèbre homme d’affaires Vincent Bolloré. Selon nos sources, l’endroit aurait servi de lieu de production pour l’adrénochrome qui aurait ensuite été vendu à un réseau de consommateurs aisés à travers le monde.

    Les détails de cette affaire sont encore flous, mais il semblerait que Myriam Palomba, Florian Phillipot et Cyril Hanouna auraient été impliqués dans le trafic de cette substance rare et illégale. Bien que les trois personnalités aient nié ces accusations, les preuves qui pèsent contre eux semblent irréfutables.

    Le scandale a déjà fait les gros titres de la presse internationale et a suscité de vives réactions du public. Les partisans des personnalités impliquées ont vivement réagi, affirmant qu’il s’agit d’une conspiration contre leurs idoles. Cependant, les autorités compétentes ont déjà commencé à enquêter sur cette affaire et des mesures seront prises pour arrêter les coupables.

    Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

    #MYRIAMPALOMBAPEDOSATANISTE

  • Das Haus Oldenburg und die Nazis: Eine schrecklich braune Familie
    https://taz.de/Das-Haus-Oldenburg-und-die-Nazis/!5359430

    5.12.2016 von Andreas Wyputta - Nikolaus von Oldenburg wollte im Vernichtungskrieg von Wehrmacht und SS seinen Clan bereichern. Seine Enkelin ist Beatrix von Storch.
    Die AfD-Politikerin Beatrix von Storch.

    HANNOVER taz | Zumindest 1941 muss Nikolaus von Oldenburg noch an den Endsieg geglaubt haben: „Ich wäre ihnen sehr dankbar, wenn Sie mich kurz wissen lassen würden, ob grundsätzlich die Möglichkeit des Ankaufs größerer Güter im Osten nach Kriegsende für mich gegeben sein wird“, schrieb der letzte Erbgroßherzog Oldenburgs an den „Reichsführer SS“, Heinrich Himmler. Schließlich habe er sechs Söhne, jammerte der einstige Thronfolger, dessen Anspruch auf Oldenburg 1918 die Novemberrevolution hinweggefegt hatte – und er erhielt prompt eine positive Antwort.

    Der Bettelbrief an den millionenfachen Mörder Himmler, geschrieben am 2. Juni 1941 – also 20 Tage vor dem Angriff auf die Sowjetunion – macht deutlich, dass das NSDAP-Mitglied Nikolaus von Oldenburg den Vernichtungskrieg seiner Parteigenossen zur massiven Bereicherung seines Clans nutzen wollte. Der Ex-Großherzog, dessen Titel nach der Weimarer Verfassung nichts mehr galt, schien offenbar zu wissen, dass die Nazis weite Teile Osteuropas entvölkern wollten – und dass der „Reichsführer“ der Mann war, der den Mordplan umsetzen würde.

    Ebenfalls im Juni 1941 kündigte Himmler vor SS-Gruppenführern an, 30 Millionen als „slawisch“ identifizierte Menschen töten lassen zu wollen. Schon in den ersten Monaten des Krieges gegen die Sowjetunion ermordeten Einsatzgruppen seiner „Sicherheitspolizei“ und seines „Sicherheitsdienstes“ SD fast eine Million Menschen. Die Vernichtung der europäischen Juden folgte.
    Typische Anbiederung an die Nazis

    Die Anbiederung des Chefs des Hauses Oldenburg an die Nationalsozialisten war durchaus typisch für den nord- und ostdeutschen Adel. Der Berliner Historiker Stephan Malinowski hat bereits 2003 herausgearbeitet, dass die meisten Adligen die nationalsozialistische „Bewegung“ als nützlich empfanden – schließlich lehnten beide Gruppen die Republik mit ihrer Demokratie und ihren Parteien ebenso ab wie Parlamentarismus und Sozialdemokratie. Außerdem brachten Wiederaufrüstung, Krieg und die Verfolgung von Juden sowie Sozialdemokraten viele Adelige, die nach dem verlorenen Ersten Weltkrieg quasi arbeitslos waren, erneut in als standesgemäß erachtete Positionen – ob in Offizierslaufbahnen oder in den höheren Verwaltungsdienst.

    Das galt auch für Nikolaus von Oldenburg. Im Heer nur Major der Reserve, brachte er es in der SA immerhin zum Standartenführer, was dem militärischen Rang eines Obristen entspricht. Er scheint aber nicht versucht zu haben, unmittelbar aus der „Arisierung“ des Vermögens von Deutschen jüdischen Glaubens zu profitieren. Im zum Freistaat erklärten ehemaligen Großherzogtum, wo die NSDAP 1932, schon ein Jahr vor der „Machtergreifung“ Hitlers, über die absolute Mehrheit im Landtag verfügte, wurden die Juden genauso entrechtet, verfolgt und vernichtet wie im Rest des Deutschen Reiches: Lebten 1925 noch 320 Juden in der Oldenburger Kernstadt, waren es 1939 noch 99 – Ende 1943 gab es hier kein jüdisches Leben mehr.

    Die Enteignung Hunderter Mitbürger war aber auch nach 1945 jahrzehntelang kein Thema im niedersächsischen Oldenburg. Durchbrochen wurde das Schweigen erst durch die Ausstellung „Ein offenes Geheimnis“. Diese Ausstellung zeigte das Ausmaß der „‚Arisierung‘ in Alltag und Wirtschaft in Oldenburg im Zeitraum von 1933 bis 1945“. „Da bleibt nur Verhungern oder Flucht“, wird Gustav Thal zitiert, der damals in Oldenburg drei Fotogeschäfte besaß. Bis 1940 wurden nicht nur jüdische Geschäftsleute gezwungen, weit unter Wert zu verkaufen. Unter dem Begriff „Ausländische Möbel“ oder „Hollandmöbel“ stand die Einrichtung von zur Emigration gezwungenen oder deportierten Juden billig zum Verkauf.

    Immerhin: Seit 2013 erinnert eine Gedenkwand an die 175 ermordeten jüdischen BürgerInnen Oldenburgs. Und bereits seit 1981 wird mit dem „Erinnerungsgang“ an das Schicksal der jüdischen Männer erinnert, die nach den Novemberpogromen 1938 an der noch brennenden Synagoge vorbei zur Polizeikaserne am Pferdemarkt, der heutigen Landesbibliothek, getrieben wurden. Erst nach Wochen und Monaten kehrten sie, gezeichnet von der Haft im Konzentrationslager Sachsenhausen bei Berlin, vorerst zurück.
    Enkelin Beatrix von Storch hetzt gegen Europa

    Ihrer historischen Verantwortung nicht stellen will sich die derzeit wohl bekannteste Vertreterin der einstigen Adelsfamilie Oldenburg, Beatrix von Storch. Die AfD-Hardlinerin, die nach Aussage ihres Vaters Huno von Oldenburg im Ostholsteiner Anzeiger „nach alter deutscher Weise den Namen ihres Mannes“ Sven von Storch angenommen hat, phantasiert lieber vom Schusswaffengebrauch gegen Geflüchtete.

    Für die selbsternannte „Alternative“, deren Vorsitzende Frauke Petry das „Völkische“ positiv besetzen will, sitzt die Enkelin von Nikolaus von Oldenburg im Europaparlament und hetzt dort gegen die europäische Idee – was sie nicht daran hindert, jährlich Diäten und Aufwandsentschädigungen in sechsstelliger Höhe abzugreifen.

    Über so viel Geschäftssinn gefreut hätte sich sicherlich von Storchs Großvater mütterlicherseits: Hitlers Finanzminister, der in Nürnberg wegen der „Arisierung“ des Eigentums deportierter Juden durch die Finanzämter zu zehn Jahren Haft verurteilte Kriegsverbrecher Johann Ludwig Graf Schwerin von Krosigk.

    Das Haus Oldenburg und die Nazis: Eine schrecklich braune Familie

    Nikolaus von Oldenburg wollte im Vernichtungskrieg von Wehrmacht und SS seinen Clan bereichern. Seine Enkelin ist Beatrix von Storch.
    Die AfD-Politikerin Beatrix von Storch.

    HANNOVER taz | Zumindest 1941 muss Nikolaus von Oldenburg noch an den Endsieg geglaubt haben: „Ich wäre ihnen sehr dankbar, wenn Sie mich kurz wissen lassen würden, ob grundsätzlich die Möglichkeit des Ankaufs größerer Güter im Osten nach Kriegsende für mich gegeben sein wird“, schrieb der letzte Erbgroßherzog Oldenburgs an den „Reichsführer SS“, Heinrich Himmler. Schließlich habe er sechs Söhne, jammerte der einstige Thronfolger, dessen Anspruch auf Oldenburg 1918 die Novemberrevolution hinweggefegt hatte – und er erhielt prompt eine positive Antwort.

    Der Bettelbrief an den millionenfachen Mörder Himmler, geschrieben am 2. Juni 1941 – also 20 Tage vor dem Angriff auf die Sowjetunion – macht deutlich, dass das NSDAP-Mitglied Nikolaus von Oldenburg den Vernichtungskrieg seiner Parteigenossen zur massiven Bereicherung seines Clans nutzen wollte. Der Ex-Großherzog, dessen Titel nach der Weimarer Verfassung nichts mehr galt, schien offenbar zu wissen, dass die Nazis weite Teile Osteuropas entvölkern wollten – und dass der „Reichsführer“ der Mann war, der den Mordplan umsetzen würde.

    Ebenfalls im Juni 1941 kündigte Himmler vor SS-Gruppenführern an, 30 Millionen als „slawisch“ identifizierte Menschen töten lassen zu wollen. Schon in den ersten Monaten des Krieges gegen die Sowjetunion ermordeten Einsatzgruppen seiner „Sicherheitspolizei“ und seines „Sicherheitsdienstes“ SD fast eine Million Menschen. Die Vernichtung der europäischen Juden folgte.
    Typische Anbiederung an die Nazis

    Die Anbiederung des Chefs des Hauses Oldenburg an die Nationalsozialisten war durchaus typisch für den nord- und ostdeutschen Adel. Der Berliner Historiker Stephan Malinowski hat bereits 2003 herausgearbeitet, dass die meisten Adligen die nationalsozialistische „Bewegung“ als nützlich empfanden – schließlich lehnten beide Gruppen die Republik mit ihrer Demokratie und ihren Parteien ebenso ab wie Parlamentarismus und Sozialdemokratie. Außerdem brachten Wiederaufrüstung, Krieg und die Verfolgung von Juden sowie Sozialdemokraten viele Adelige, die nach dem verlorenen Ersten Weltkrieg quasi arbeitslos waren, erneut in als standesgemäß erachtete Positionen – ob in Offizierslaufbahnen oder in den höheren Verwaltungsdienst.

    Das galt auch für Nikolaus von Oldenburg. Im Heer nur Major der Reserve, brachte er es in der SA immerhin zum Standartenführer, was dem militärischen Rang eines Obristen entspricht. Er scheint aber nicht versucht zu haben, unmittelbar aus der „Arisierung“ des Vermögens von Deutschen jüdischen Glaubens zu profitieren. Im zum Freistaat erklärten ehemaligen Großherzogtum, wo die NSDAP 1932, schon ein Jahr vor der „Machtergreifung“ Hitlers, über die absolute Mehrheit im Landtag verfügte, wurden die Juden genauso entrechtet, verfolgt und vernichtet wie im Rest des Deutschen Reiches: Lebten 1925 noch 320 Juden in der Oldenburger Kernstadt, waren es 1939 noch 99 – Ende 1943 gab es hier kein jüdisches Leben mehr.

    Die Enteignung Hunderter Mitbürger war aber auch nach 1945 jahrzehntelang kein Thema im niedersächsischen Oldenburg. Durchbrochen wurde das Schweigen erst durch die Ausstellung „Ein offenes Geheimnis“. Diese Ausstellung zeigte das Ausmaß der „‚Arisierung‘ in Alltag und Wirtschaft in Oldenburg im Zeitraum von 1933 bis 1945“. „Da bleibt nur Verhungern oder Flucht“, wird Gustav Thal zitiert, der damals in Oldenburg drei Fotogeschäfte besaß. Bis 1940 wurden nicht nur jüdische Geschäftsleute gezwungen, weit unter Wert zu verkaufen. Unter dem Begriff „Ausländische Möbel“ oder „Hollandmöbel“ stand die Einrichtung von zur Emigration gezwungenen oder deportierten Juden billig zum Verkauf.

    Immerhin: Seit 2013 erinnert eine Gedenkwand an die 175 ermordeten jüdischen BürgerInnen Oldenburgs. Und bereits seit 1981 wird mit dem „Erinnerungsgang“ an das Schicksal der jüdischen Männer erinnert, die nach den Novemberpogromen 1938 an der noch brennenden Synagoge vorbei zur Polizeikaserne am Pferdemarkt, der heutigen Landesbibliothek, getrieben wurden. Erst nach Wochen und Monaten kehrten sie, gezeichnet von der Haft im Konzentrationslager Sachsenhausen bei Berlin, vorerst zurück.

    Enkelin Beatrix von Storch hetzt gegen Europa

    Ihrer historischen Verantwortung nicht stellen will sich die derzeit wohl bekannteste Vertreterin der einstigen Adelsfamilie Oldenburg, Beatrix von Storch. Die AfD-Hardlinerin, die nach Aussage ihres Vaters Huno von Oldenburg im Ostholsteiner Anzeiger „nach alter deutscher Weise den Namen ihres Mannes“ Sven von Storch angenommen hat, phantasiert lieber vom Schusswaffengebrauch gegen Geflüchtete.

    Für die selbsternannte „Alternative“, deren Vorsitzende Frauke Petry das „Völkische“ positiv besetzen will, sitzt die Enkelin von Nikolaus von Oldenburg im Europaparlament und hetzt dort gegen die europäische Idee – was sie nicht daran hindert, jährlich Diäten und Aufwandsentschädigungen in sechsstelliger Höhe abzugreifen.

    Über so viel Geschäftssinn gefreut hätte sich sicherlich von Storchs Großvater mütterlicherseits: Hitlers Finanzminister, der in Nürnberg wegen der „Arisierung“ des Eigentums deportierter Juden durch die Finanzämter zu zehn Jahren Haft verurteilte Kriegsverbrecher Johann Ludwig Graf Schwerin von Krosigk.

    #Deutschland #Oldenburg #Geschichte #Nationalsozialismus #Beatrix_von_Storch #AfD #Adel

    #Allemagne #histoire #nazis #Oldenbourg #shoa #antisemitisme

  • Changer de cible : comment obliger le CAC40 à débrancher Macron, par Dominique G Boullier
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-g-boullier/blog/150423/changer-de-cible-comment-obliger-le-cac40-debrancher-macron

    Romaric Godin avait raison d’appeler à une nouvelle #stratégie de la part des syndicats, mais pour cela, il faudrait qu’ils se décentrent de leur propre base et de leur vision du système productif et mesurent les propriétés de l’#adversaire, sinon ils continueront les manifs, les débrayages et jamais aucune grève générale ne verra le jour. Car ce moyen-là est lui-même épuisé. Comme le sont les ressources budgétaires des salariés mais aussi parce que le « tous ensemble » a été rendu impossible par l’émiettement des statuts, des postes, des entreprises, etc. A l’exception de quelques points de passage obligés que sont les raffineries, la gestion des déchets, l’électricité voire les transports. Mais ces blocages finissent par toucher plutôt les plus démunis et les « gens ordinaires », ce qui conduit à dresser le peuple contre le peuple « pris en otage » !

    Reprenons donc le raisonnement en partant d’un exemple d’action déjà menée cette semaine : l’invasion du magasin Louis Vuitton sur les Champs Elysées. C’est dans cette voie qu’il faut s’orienter pour plusieurs raisons (et cela prolonge les propositions de Michel Feher dans AOC parlant des Robin des Bois).

    • 1./ Ce sont elles [les quelques grandes entreprises financiarisées du CAC40] qui ont mis en place Macron après avoir hésité avec Fillon, branche qui s’est avérée pourrie mais qui eût été aussi malfaisante, ne nous faisons pas d’illusion, mais plus politique, ce que ne sait pas faire Macron.

      C’est là sa faille, il méprise la politique et tous les corps intermédiaires et pousse à la disruption de manière sadique (voir mon billet précédent sur ce blog) et c’est la méthode qu’on enseigne aux cost killers des business schools.

      Or tout le CAC40 n’est pas prêt à assumer une telle violence dans les rapports sociaux et reste sur un modèle de politique anesthésiante que la droite classique savait pratiquer en même temps que le bâton, pour produire de la servitude volontaire. Ces failles-là doivent être exploitées.

    • 2./ [la cible primaire : ] les effets de réputation financière sur leurs propres firmes.
      [...]
      premier niveau d’action : purement technique pour paralyser le système financier [...] toute action de sabotage élémentaire comme coupure d’électricité, coupures de réseaux de télécommunications et hackings de divers types pour faire tomber des serveurs est une menace sérieuse. Seuls quelques groupes sociaux clés peuvent mener ces actions et il faut lancer des appels en leur direction et coordonner leurs actions.
      [...]
      deuxième niveau d’action : saboter la réputation de ces firmes du CAC40 et des investisseurs étrangers sur la place de Paris, [...] montrer qu’ils sont devenus les ennemis du peuple et le faire comprendre aux investisseurs dans une propagation (voir mon livre récent sur les propagations) de réputation pourrie qui peut finir en panique boursière.

    • 3./ Les actions qui peuvent engendrer cet effondrement réputationnel sont alors innombrables. L’action chez Vuitton [envahissement du magasin des Champs-Elysées] en est un bon exemple. Pas de violence (car le mouvement joue lui aussi sur sa réputation), du grand spectacle (visibilité maximum à assurer), effet de peur garanti chez les clients mais aussi et surtout pour la firme (peur du discrédit avant tout, aussi à l’international), étiquetage martelé sur les superprofits de LVMH/ Bernard Arnault, désignation d’un ennemi précis facile à reconnaitre (les vampires du CAC40, des fonds spéculatifs et leurs superprofits) et prémisses d’actions de blocages (approvisionnements) et de boycott (par les consommateurs) : image de honte associée aux produits LVMH, analogue à l’effet de disqualification de l’avion - qui commence à fonctionner.

      et les 2 dernières sections du post (plus compactes)

      4./ Ces actions doivent être imprévisibles [...] Nous passons de l’action par le nombre à l’action par le scandale (selon la grille d’Offerlé pour les répertoires d’action des mouvements sociaux).

      5./ Le pilotage de ces actions [...] sa versatilité le rend producteur d’incertitude (source essentielle du pouvoir, rappelons-le) [...] formes d’action décentralisées, collectives que les Gilets Jaunes ont cherché à mettre en place mais cette fois sans avoir à occuper quoi que ce soit dans la durée, c’est même le contraire qu’il faut privilégier (ce ne sont plus des guerres de position mais bien des actions de guérilla qui sont les plus déstabilisatrices).

    • Vous êtes sérieux ? À défaut de pouvoir compter sur le mouvement ouvrier, comptons sur la classe capitaliste elle-même ?

      La grande bourgeoisie, et d’abord les premiers prédateurs en tête du CAC40, ont peut-être créé Macron (ils ont en tous les cas promus ce majordome à la tête de leur État), ils sont surtout ceux qui recourront demain au fascisme et sa violence criminelle débridée si le mouvement ouvrier les menace. L’histoire nous laisse à ce propos aucun doute.

      Pour empêcher de nuire cette classe qui précipite l’humanité dans l’abîme, il ne faut pas seulement envahir leur siège pendant 24 h et nuire à leur réputation (je rêve), ils faudra les exproprier. Liquider par les armes leur pouvoir sur toute la société.

      Donc ignorons ces fantasmes d’opérations auxquelles mêmes les plus adolescents des gauchistes ont renoncé depuis longtemps. — ou, à la rigueur, rions-en un peu. Mais cela ne vaut rien.

    • Etienne Balibar : Un tournant dans le mouvement | 16.04.23

      https://blogs.mediapart.fr/etienne-balibar/blog/160423/un-tournant-dans-le-mouvement
      https://seenthis.net/messages/999396

      C’est un mouvement qui a une signification de classe aveuglante [...] Quelles propositions peut-on formuler pour contribuer à son élargissement en face de la violence du pouvoir ?
      [...]
      D’abord et avant tout il faut restaurer, élargir, garantir légalement et constitutionnellement les libertés individuelles et collectives, la sûreté des citoyens, les droits civiques à commencer par celui d’association et de manifestation.
      [...]
      Ensuite, il faut élargir la base du mouvement de masse, diversifier ses composantes, en tenant compte des modes de lutte qu’invente chaque groupe social, mais en recherchant les formes les plus unitaires, les plus démocratiques elles-mêmes, à la fois librement autogérées et potentiellement majoritaires dans le pays.
      [...]
      Mais pas non plus de complaisance pour le mirage d’une contre-violence inspirée par la « haine des flics », si compréhensible soit-elle subjectivement et affectivement. Une guérilla urbaine ou campagnarde ne fera que donner des prétextes à la violence d’Etat – une violence incomparablement supérieure et qui se déchaîne, comme dit l’autre, « quoi qu’il en coûte » et ne s’embarrasse d’aucun scrupule. La contre-violence est vouée à l’échec et conduit droit dans le piège du pouvoir.

  • Lille : après la cyberattaque, « il faudra des mois pour retrouver une situation normale » S. B. - la voix du nord

    Quelques jours après avoir annoncé que les données personnelles de particuliers avaient été volées, Martine Aubry a fait le point, en conseil municipal, sur la cyberattaque qui bouleverse depuis un mois et demi les services de la Ville.

    Patience, patience. Un mois et demi après la cyberattaque sur la mairie, la remise en ligne des services municipaux ne fait que commencer, a prévenu ce jeudi martine aubry. « Il faudra des mois pour retrouver une situation normale. On y va pas à pas. »

    Le maire est longuement revenu, en conseil municipal, sur le déroulé et les conséquences de l’intrusion dans le réseau informatique de la Ville, survenue dans la nuit du 28 février au 1er mars : l’alerte donnée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), le débranchement salutaire des serveurs de Lille, la réorganisation expresse de la Ville pour maintenir les services publics, la découverte très progressive de l’étendue du vol de données, les premiers (et pour l’instant rares) mails d’extorsion…

    « Associations prioritaires »
    « C’est un moment difficile, une situation inédite et complexe, et je voudrais dire un grand merci aux agents » , a souligné l’édile, en assurant avoir joué la transparence depuis l’origine : _ «  J’en entends dire "on ne sait pas grand-chose" , mais tout ce qu’on sait, on le dit, alors que beaucoup de villes hackées n’en parlent pas. Il y a beaucoup de choses qu’on ne sait pas, et qu’on ne saura peut-être jamais. » Et de réitérer les conseils de vigilance, à destination de tous les Lillois ayant été en contact avec la mairie.

    stéphane baly, au nom du groupe d’opposition écologiste Lille Verte, s’est quant à lui inquiété, entre autres, d’éventuelles perturbations du versement des subventions aux associations. « On a identifié quarante associations prioritaires » _ , à traiter en priorité, a rassuré la première adjointe au maire, audrey linkenheld. Pour les autres, patience, patience.

    Alors que les déclarations d’impôts vont commencer à tomber, la mairie précise que les attestations fiscales pour les frais de garde d’enfant ne pourront pas être éditées comme habituellement par la Ville. Et conseille aux contribuables d’attendre le rétablissement des services municipaux pour compléter leurs déclarations.

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1315891/article/2023-04-13/lille-apres-la-cyberattaque-il-faudra-des-mois-pour-retrouver-une-situa

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille #administration

    • Pas un mot, pas une remarque sur ce délire de l’informatisation administrative, qui ne peut générer que des bérézinas .
      Pour rappel, toute informatisation d’un processus humain ne traite que 98 à 99 % des cas maximum.
      Pour le reste, démerdez vous, vous n’existez pas !

    • Les gros bugs au démarrage du temple de la cybersécurité des Hauts-de-France Matthieu Slisse - mediacites.fr

      Le Campus Cyber, projet majeur porté par la région et la métropole de Lille, était inauguré en grande pompe le 5 avril. Si officiellement tout va pour le mieux, la réalité est bien moins reluisante. Retards dans la livraison des locaux, brutal changement de directeur… nos informations pointent une gestion particulièrement erratique.


      koussée vaneecke, la Présidente du Directoire d’EuraTechnologies et florence puybareau, directrice des opérations du Campus Cyber Hauts-de-France échangent à l’occasion de l’édition 2023 du Forum International de la cybersécurité de Lille. / Crédit Photo : Matthieu Slisse – Mediacités _

      S’intéresser de trop près au Campus Cyber Hauts-de-France, nous l’avons appris à nos dépens, c’est risquer de se faire claquer la porte au nez. Le 5 avril dernier, alors que le projet était inauguré en grande pompe par tout le gratin politique local - le président du conseil régional xavier bertrand en tête -, Mediacités a été sommé de rester sur le perron. Contrairement à plusieurs autres rédactions, notre média n’était pas invité.

      Mais curieux que nous sommes à propos de ce centre dédié à la cybersécurité présenté comme un axe stratégique majeur par la Région et la métropole de Lille, nous avions néanmoins fait le déplacement. L’occasion d’admirer une belle porte close et de s’entendre dire - par la directrice du campus en personne - que nos questions dérangeaient les invités [voir l’encadré En Coulisses]. La curiosité est décidément un bien vilain défaut.

      Il y a pourtant beaucoup à dire sur les débuts chaotiques de ce projet qui semble lancé sur de bien mauvais rails. Afin de pouvoir raconter l’envers du décor de cette trop belle histoire, nous avons échangé avec près d’une dizaine d’acteurs régionaux du secteur de la cybersécurité. La plupart ont accepté de nous répondre… mais uniquement sous couvert d’anonymat. Plusieurs interlocuteurs nous ont en effet dit craindre d’être marginalisés s’ils s’exprimaient sur les failles du Campus Cyber. Et s’ils ont tout de même consenti à parler, c’est irrités par la volonté manifeste des responsables de cacher la poussière sous le tapis.
      . . . . . . . .
      La suite payante : https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2023/04/10/les-gros-bugs-au-demarrage-du-temple-de-la-cybersecurite-des-hauts-de-fra

  • Les SSD du futur seront radicalement différents - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=KMg2tQ511d4

    Pas mal de petites infos intéressantes sur le stockage de données dont le volume et l’énergie nécessaire commence à poser problème ; et sur la recherche de stockage de donnée par ADN… Il existe maintenant des mini séquenceurs (décodage) d’ADN à 1000€… pour la synthèse (encodage) c’est encore des machines chères par contre !

    #stockage #adn #sequencage

  • Un[e classe de] médicament[s] contre [la maladie d’]Alzheimer engendre aussi une atrophie du cerveau
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/maladie-alzheimer-medicament-alzheimer-engendre-aussi-atrophie-cerv

    Une analyse de nombreuses études portant sur une classe de médicaments [appelée anti-amyloïdes] contre le déclin cognitif dans la maladie d’Alzheimer met en garde sur ses effets délétères sur le cerveau.

    La classe de ce médicament là, dont le prix est exorbitant de surcroît : No Net Benefit of #Aducanumab for Alzheimer’s Disease, Panel Rules
    https://seenthis.net/messages/922944

    #santé #états-unis

    Source : Accelerated Brain Volume Loss Caused by Anti–β-Amyloid Drugs : A Systematic Review and Meta-analysis | Neurology
    https://n.neurology.org/content/early/2023/03/24/WNL.0000000000207156