• Les agences de notations disent-elles vrai sur ceux qu’elles notent ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/le-vrai-du-faux/les-agences-de-notations-disent-elles-vrai-sur-ceux-qu-elles-notent-12374
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/04/1237497/images/ressource/RTR3DE5A.jpg

    L’enquête

    Elle a été menée sur huit mois, entre février et octobre 2013. L’autorité des marchés européens s’est chargée d’évaluer ces agences qui elles-mêmes évaluent à longueur d’année.
    L’enquête relève un certain nombre de défauts dans leur fonctionnement susceptibles « de compromettre la qualité, l’indépendance et l’intégrité des rapports ».

    Manque d’indépendance

    Dans au moins une agence, l’ESMA a observé que des hauts dirigeants sont intervenus dans le processus de notation, en plus de l’analyste qui était chargé du travail. Des consignes ont été données. C’est ennuyeux car cela pose le problème de l’indépendance du jugement porté sur une société ou un pays. 

    Analystes trop jeunes et manque de temps

    Par ailleurs, les agences de notations confient parfois des responsabilités importantes à des analystes trop jeunes, trop récemment recrutés. Le manque de temps et la précipitation sont également pointés du doigt dans certains travaux des agences de notation. 

    Confidentialité menacée

    Enfin, les notes doivent normalement rester secrètes avant publication. Mais l’ESMA a remarqué que parfois les informations peuvent être communiquées à des tiers, ce qui fait planer le risque de délit d’initié.
    De plus, les délais de publications d’une note sont parfois trop longs (plus de 5 jours) ce qui fait courir des risques de fuites.

    Monopole

    Même si le travail des agences est aujourd’hui pointé du doigt, il sert à de nombreux agents économiques. Mais quand ceux qui notent sont à leur tour mal notés, cela fait réfléchir, surtout quand ces trois agences anglo-saxonnes sont en situation de monopole sur leur activité.

    #économie
    #agences-de-notations
    #Standard-and-Poor's
    #Fitch
    #Moody's
    #ESMA (enquête de l’Autorité européenne des marchés financiers)

  • Les agences de notation mises à l’index par le régulateur européen, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203161522369-les-agences-de-notation-mises-a-l-index-par-le-regulateur-eur

    Manque d’indépendance, conflit d’intérêt, absence de confidentialité, des ressources allouées insuffisantes. L’autorité des marchés financiers européens (ESMA) n’hésite pas à tacler, dans un rapport publié ce matin, les trois plus grandes agences de notation (Fitch, Moody’s et S&P). En cause, le processus de notation des Etats.

    Entre février et octobre 2013, le régulateur a mené une enquête sur la gouvernance et l’organisation des activités de notation de la dette souveraine. Au cœur des critiques, plusieurs thématiques :
    1. l’indépendance et les conflits d’intérêt
    Les manquements peuvent compromettre la qualité des notations. Et cela en raison du risque de l’implication de certains analystes senior ou membres du comité de direction dans le processus de notation et à la fois dans le processus commercial. Si le régulateur est conscient que pour qu’une note soit de bonne qualité, il peut être nécessaire que des seniors y regardent de près, il faut que les agences définissent clairement les rôles de ces derniers pour que les notes sont bien attribuées en toute indépendance. Parfois, aussi, des membres des services de la communication se retrouvent impliqués dans les notes. Quant à l’évaluation du processus de notation dans les agences, elle n’est pas toujours réalisée par des personnes totalement indépendantes.....

    #économie
    #agences-de-notation
    #Fitch
    #Moody’s
    #S&P
    #ESMA, le régulateur européen

  • Standard and Poors perd aussi son Triple A
    http://www.marianne.net/Standard-and-Poors-perd-aussi-son-Triple-A_a233778.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976246-1157043.jpg?v=1384275528

    L’une des trois agences venait de retirer à la France la fameuse note de crédit AAA. Pour l’ancien monarque, la nouvelle était grave. Depuis des mois, Nicolas Darkozy s’était rabattu sur le maintien de ce Triple A comme le meilleur des bilans, la meilleure des notes, la plus grande des satisfactions. 

    « La méchante agence Standard and Poor’s dégradait la France à AA+, tout en épargnant l’Allemagne et même la Belgique. Nicolas Sarkozy, l’homme aux 650 milliards de dette supplémentaires, avait perdu son Triple A. »

    L’antisarkozysme était si fort, de gauche à droite, qu’il ne lui restait plus que cela. Un vendredi 13 janvier, Standard and Poors avait donc retiré à la Sarkofrance son fameux hochet. 
     
    Vendredi 8 novembre 2013, la même agence récidive, plus modestement mais tout aussi sûrement. La France y perd son « + » pour descendre du AA+ au tout simple AA. 
     
    L’explication est double : primo, le ras-le-bol fiscal généralisé qui s’exprime un peu partout dans le pays rendrait impossible toute nouvelle levée d’impôt. Secundo, l’équipe Hollande ne ferait pas suffisamment d’économies budgétaires. 
     
    "Nous estimons que les réformes engagées dans les domaines de la fiscalité, du secteur des biens et services et du marché du travail n’amélioreront pas sensiblement les perspectives de croissance de la France à moyen terme, et que la persistance d’un taux de chômage élevé affaiblit le soutien populaire en faveur de nouvelles mesures d’envergure en matière de politique budgétaire et de réformes structurelles, explique l’agence. Nous pensons également que la faible croissance économique limite la capacité du gouvernement à consolider le redressement des finances publiques. (...) Nous ne percevons pas de plan d’ensemble pour redéfinir les dépenses publiques pour dégager un potentiel de croissance."Standard and Poor’s

    La décision de SP a attiré nombre de critiques et finalement pas mal d’indifférence.Le gouvernement lui-même a raillé la nouvelle, de façon trop polie chez Pierre Moscovici, de façon cinglante chez Arnaud Montebourg.

    #agences-de-notation
    #Krugman
    #Montebourg
    #Standard&Poor's S&P

  • Le grand (dés)ordre monétaire s’impose aux Assemblées du FMI. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/13/le-grand-desordre-monetaire-simpose-aux-assemblees-du-fmi

    http://www.zcommunications.org/media/graphic/1296/view/238.jpg?1253756417

    Washington s’était mis aux couleurs du jour : triste, morne, privé de ses musées et de ses parcs, pluvieux et froid. Une zone pluvieuse est restée au-dessus de la capitale américaine pendant les trois jours de ces réunions. Le climat économique et monétaire était en effet lugubre. 

    L’inquiétude sur la dette américaine.

    Meme si l’hypothèse d’un défaut de paiement de la trésorerie des Etats-Unis est évoquée, c’est pour repousser cette situation dont les conséquences mondiales seraient catastrophiques. Je ne crois pas que l’irresponsabilité politique sera à ce point suicidaire.

    Le parti républicain est de plus en plus déchiré : Le Président (républicain) de la Chambre des Représentants n’ose même plus mettre au vote une résolution qui approuverait le budget et augmenterait le plafond d’endettement. Les modérés de son propre camp la voteraient, tant est forte leur colère de voir le Grand Old Party piégé par les extrémistes du Tea Party.

    Dans les milieux internationaux, des questions de plus en plus persistantes sont ouvertement posées. A l’inquiétude chinoise -le premier créancier des États-Unis- fait écho la question de Mohamed El Erian, le patron du fonds obligataire PIMCO : devons nous nous habituer à une crise d’instabilité tous les ans aux Etats-Unis ?

    Lors d’un débat organise par APCO, la firme internationale de communication et de stratégie, auquel j’ai participe, je me suis fermement opposé aux anciens parlementaires (mes collègues de l’International Advisory Council d’APCO). Convaincus que le problème se résoudrait, ils traitaient les conséquences américaines et mondiales de la fermeture de l’Etat fédéral comme une escarmouche politique, en toute complaisance et irresponsabilité.

    Le Fonds Monétaire International divisé et dépassé.

    La structure des institutions dites de « Bretton Woods » est ouvertement mise en question par les pays émergents. Avec la moitié des voix pour 10% des habitants de la planète, le FMI, de même que son institution-sœur, la Banque Mondiale, ne peut plus prétendre à une autorité sur l’ordre monétaire mondial. Créé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il ne répond plus aux rapports de force, qu’ils soient politique ou économique, de la planète.

    Les déclarations de Christine Lagarde, son Directeur General, sur les erreurs commises en Grèce et ailleurs, ont inutilement mis de l’huile sur le feu au sein de l’Eurozone. Cherche-t-elle a se dédouaner par rapport aux pays émergents ?

    Le FMI, disait le Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, est une institution qui est devenu un repoussoir tant il est inacceptable de continuer à imposer un ordre monétaire occidental au reste du monde.

    Certaines révisions ont eu lieu, mais le fait que l’Europe, un de ses piliers, est devenu un continent assisté par le FMI, affaiblit la voix occidentale. Il n’est plus possible de continuer à gérer l’ordre monétaire mondial sans donner aux grands pays émergents un poids plus proche de la réalité présente. .

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