• Ending hunger : science must stop neglecting smallholder farmers
    https://www.nature.com/articles/d41586-020-02849-6

    Un groupe international de chercheurs (#Ceres2030) a épluché plus de 100.000 articles en 3 ans sur la #faim et les moyens d’y remédier ; leurs constatations sont accablantes : les solutions efficaces, en particulier l’aide aux fermes les plus importantes, celles de petite taille, ne sont retrouvées que dans une “infime” partie de ces publications.

    The team was able to identify ten practical interventions that can help donors to tackle hunger, but these were drawn from only a tiny fraction of the literature. The Ceres2030 team members found that the overwhelming majority of the agricultural-research publications they assessed were unable to provide solutions , particularly to the challenges faced by smallholder farmers and their families.

    [...]

    By contrast, the project team found a preponderance of studies on new technologies. Every year, food rots in the field, or later on, because of inadequate storage. But nearly 90% of interventions aiming to reduce these losses looked at how well a particular tool, such as a pesticide or a storage container, worked in isolation. Only around 10% compared the many existing agricultural practices to evaluate what works and what doesn’t.

    Pourquoi ? Parce que « plus de la moitié du financement de la recherche sur ce domaine est assuré par le secteur #privé », nommément l’#agribusiness, et parce que le système est fait de telle manière (maximum de publications) que ledit secteur est le meilleur moyen de faire #carrière pour les #chercheurs.

    So why aren’t more researchers answering more practical questions about ending hunger that are relevant to smallholder farmers? Many of the key reasons can be traced to the changing priorities of international agricultural-research funding.

    During the past four decades, funding provision for this type of research has been shifting towards the private sector, with more than half of funding now coming from #agribusinesses

    [...]

    At the same time, applied research involving working with smallholder farmers and their families doesn’t immediately boost an academic career. Many researchers — most notably those attached to the #CGIAR network of agricultural research centres around the world — do work with smallholder farmers. But in larger, research-intensive universities, small is becoming less desirable. Increasingly, university research-strategy teams want their academics to bid for larger grants — especially if a national research-evaluation system gives more credit to research income.

    Les revues de publication ont leur part de responsabilité dans cette #escroquerie...

    Publishers also bear some responsibility. Ceres2030’s co-director, Jaron Porciello, a data scientist at Cornell University in Ithaca, New York, told Nature that the subject matter for smallholder-farming research might not be considered sufficiently original, globally relevant or world-leading for journal publication. This lack of a sympathetic landing point in journals is something that all publishers must consider in the light of the Ceres2030 team’s findings.

    ... de même que les #pouvoirs_publics, partisans du « partenariat public-privé » dans les #universités ;

    National research agencies, too, need to listen, because they are the major funding source for researchers in universities. There’s a place for collaborating with big businesses, but achieving the SDG to end hunger will require an order of magnitude more research engagement with smallholders and their families. Their needs — and thus the route to ending hunger — have been neglected for too long.

  • Le juriste de France Nature Environnement convoqué par la gendarmerie après un reportage de France 3 Limousin
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/juriste-france-nature-environnement-convoque-gendarmeri

    En janvier 2020, l’une de nos équipes réalise un reportage sur les nouvelles serres de culture de tomates hors-sol, sur la commune de Rosiers d’Egletons en Corrèze.

    Il s’agit du quatrième reportage qui suit l’évolution de ce projet agricole depuis 2017. Un projet d’agriculture industrielle présenté alors sur 8ha pour un coût annoncé de 10 millions d’euros.

    Construite depuis sur 5 hectares de zone humide après un important déboisement de forêts humides, cette exploitation agricole fait débat, à cause de la suppression d’une grande partie de la zone humide, ce qui doit donner lieu à des mesures de compensation conformément à la loi, à savoir l’aménagement d’une zone humide de 4ha sur la commune de Bonnefond.

    Ce reportage est réalisé pour partie dans les serres, en présence de l’un des trois agriculteurs associés de l’exploitation, Geoffrey Goutoule. Celui-ci défend une installation respectueuse de l’environnement à divers titres, et notamment au niveau de sa consommation en eau grâce à un bassin de 90.000m3 pour récupérer l’eau de pluie des toitures.

    Une position contredite par l’association agréée Sources et rivières du Limousin, membre de la fédération France Nature Environnement, et représentée dans ce reportage par son porte-parole, Antoine Gatet.

    #demeter

  • Recueillir les larmes, en ignorer les causes : le traitement médiatique pourri du malheur agricole - FRUSTRATION
    https://www.frustrationmagazine.fr/recueillir-les-larmes-en-ignorer-les-causes-le-traitement-mediat

    Un système qui endette et accule

    C’est bien d’un système politique et économique dont est victime Christian Rougier. Ce système qui génère de l’endettement par l’investissement excessif et des faibles revenus par des prix trop bas fait des heureux : les grandes entreprises d’outils agricoles se frottent les mains, à fourguer des tracteurs à 100 000€ au premier venu. Les semanciers, fabricants de phytosanitaires (dont le géant Bayer-Monsanto) et les distributeurs d’aliments pour animaux, mais aussi les acheteurs et intermédiaires que sont les coopératives agricoles et la grande distribution. Toutes ces très grandes entreprises ont intérêt à ce que les agriculteurs soient pris à la gorge, sidérés par un endettement qui ne les rend certainement pas libre de leurs mouvements. Comment changer de modèle et rompre avec ces vautours quand on doit 500 000€ à la banque ?

    #traitement_médiatique
    #agriculture #exploitant·es #paysannerie #PAC

    • Car le drame de cet homme, c’est de devoir embaucher des locaux. D’où le titre de l’article, “Saison agricole : “Si on embauche des locaux, on ne va pas sortir nos récoltes””. Pourquoi cela ? “Des gens sont partis au bout de quelques jours et on en a remercié qui n’étaient pas efficaces. Il leur faut des pauses-café et cigarettes, ils ont mal aux vertèbres ou aux genoux et ils ne veulent pas arriver trop tôt.”

      Sans complexe, le producteur (un bien grand mot quand on fait travailler les autres) explique l’ardeur au travail des étrangers en comparaison des Français au fait que les premiers “ont faim et ils n’ont droit à rien”. Alors qu’en France “Il y a trop de social”.

      Ah ah !

      Je corrige : semencier.
      #agrobusiness #agribusiness #agribashing

    • Vous êtes fous d’avaler ça ! : Un industriel de l’agroalimentaire dénonce , par Christophe Brusset

      Le miel, c’est essentiellement du sucre, enfin « des » sucres plus exactement : du fructose (dans les 40 %) et du glucose (30 % environ) principalement. Nos amis chinois ont donc ajouté discrètement ce que l’on appelle dans le métier des « sucres exogènes », autrement dit qui n’ont rien à faire là. En bons commerçants pressés de faire de l’argent, ils ont commencé par ajouter le sucre industriel le moins cher, du sirop de glucose liquide obtenu à partir de maïs ou de blé (ça coûte 50 centimes le kilo quand du miel bas de gamme vaut largement plus du double). Mais une trop grande proportion de glucose provoque une cristallisation accélérée du miel. Bien entendu, les clients se sont aperçus assez rapidement qu’il y avait trop de glucose dans ce miel qui cristallisait deux fois trop vite. Ils ont donc contrôlé le taux de glucose par rapport au fructose. Ah, les maudites analyses !
      Prompts à réagir, les Chinois ont donc ajouté du fructose liquide de céréales pour respecter le ratio naturel et améliorer la conservation, et c’est devenu beaucoup plus difficile à contrôler.
      Hélas pour eux, les Chinois, trop gourmands, ont encore une fois forcé la dose. Les clients ont alors commencé à regarder de plus près et à compter les grains de pollen présents dans le miel. Et… Oh… surprise ! Souvent il n’y avait pas de pollen du tout ! Le « miel » n’était en réalité qu’un assemblage artificiel de sirops de glucose et de fructose industriels, coloré avec du caramel, le tout subtilement aromatisé. 

      Démasqués une fois de plus, les Chinois ne se sont pas laissé abattre et ont mis en œuvre la phase trois : l’ajout contrôlé de pollen.
      Aujourd’hui, certaines sociétés chinoises, mais pas seulement, fabriquent un « miel » comme n’importe quel autre produit industriel. C’est pratiquement indétectable si la fraude est faite intelligemment, c’est-à-dire en respectant les ratios glucose/fructose naturels, en ajoutant la bonne dose du bon pollen, le bon colorant et le bon arôme. Des laboratoires parfaitement équipés de matériels d’analyse dernier cri, entre les mains de spécialistes, préparent des recettes et mettent en œuvre les tests de leurs clients et des services sanitaires pour s’assurer que ça passe. Et ça passe très largement. Ce n’est pas 10 % de fraude, mais bien davantage en réalité, croyez-moi.
      Et je ne vous parle même pas des mensonges sur les origines : miel de France qui contient du pollen de théier ou de coton, exportations de miel d’acacia « de Hongrie » supérieures à la production totale du pays. Et les « erreurs » sur les appellations florales ? Du miel de lavande avec moins de 30 % de pollen de lavande, du miel de trèfle contenant surtout du colza… 

      Mon conseil, si vous voulez vous faire plaisir avec du miel de qualité : achetez-en qui ne vienne pas du bout du monde, évitez comme la peste les premiers prix qui sont encore trop chers pour du sirop de glucose coloré, et fuyez les mélanges douteux sans origine claire.

    • Même bouquin, autre chapitre :

      Dans le cas du miel pour une enseigne de distribution à l’attention des professionnels de la restauration, les choses se sont passées de manière similaire.
      L’acheteur nous a un jour brutalement demandé de baisser les prix du miel qu’il vendait à sa marque en gros conditionnement ; des pots de 2, 5 et 10 kilos, destinés aux pâtissiers, restaurateurs ou petits biscuitiers. Bien entendu, ce miel premier prix était du miel chinois de basse qualité, impossible de trouver moins cher.
      L’enseigne a donc décidé de lancer un nouveau produit : un mélange à 80 % de miel et à 20 % de glucose. Rapidement, les ventes de ce mélange moins cher ont décollé au détriment du vrai miel. Bien entendu, cela n’a pas suffi et nous sommes progressivement passés à un mélange 60/40 puis 51/49, pour garder l’appellation « miel-glucose ». Mais comme les clients s’étaient habitués et que, finalement, ils se foutaient pas mal des appellations, puisqu’ils n’étaient pas les consommateurs finaux, nous avons lancé un « glucose-miel » à 40/60, avec un miel foncé pour garder un minimum de couleur. Enfin, un dernier pas fut franchi avec l’adjonction de caramel pour la couleur et d’arôme miel pour le goût, aboutissant à un mélange 20/80 et finalement de 100 % de glucose coloré aromatisé. 

      Si vous pensez toujours que les produits à marques distributeurs, dont certaines ne font même pas référence à l’enseigne pour ne pas dévaloriser leur image, sont équivalents aux produits de grandes marques, libre à vous. Pour l’avoir vécu de l’intérieur, je puis vous assurer que la différence de prix s’explique généralement par une différence de qualité, malgré ce que vous disent les distributeurs, ou ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une usine.

    • Pour en revenir au sujet du papier, le fait que les industriels aient demandé en premier de ne plus avoir à mentionner l’origine, c’est parce qu’ils cherchent depuis longtemps à s’affranchir de cette limitation qui les empêche de maximiser leurs marges en nous vendant de la mégamerde.

      S’il y a peu de produits qui ont changé… c’est parce qu’il faut un peu de temps pour passer les commandes dans les pays connus pour vendre des trucs complètement frelatés et les acheminer dans nos usines d’assemblage  :

      Conseil no 1 : Surveillez les origines

      Privilégiez toujours d’abord les produits locaux, régionaux puis nationaux, et enfin ceux qui viennent de pays avec une « culture éthique » et une « culture hygiène et qualité » développées, des normes contraignantes. Sachez que le système de normes et de contrôles européen, même s’il n’est pas parfait, est le plus strict et le plus efficace au monde. Bien souvent, les nouvelles normes, l’interdiction de molécules dangereuses, ou toute amélioration sanitaire, sont mises en place au niveau européen avant de se généraliser, lentement, sur toute la planète. 

      Fuyez absolument les produits alimentaires chinois et, dans une moindre mesure peut-être, indiens, turcs, et d’autres origines exotiques. S’il est possible de trouver parfois quelques très bons produits provenant de ces origines, il est certain d’en trouver beaucoup de frelatés. La meilleure illustration de ce principe de base vous est donnée par les nombreux consommateurs chinois qui se démènent comme des diables pour se nourrir de produits importés, d’Australie, d’Europe, ou des États-Unis, tant ils ont perdu confiance en leurs propres industriels à la suite de trop nombreux scandales alimentaires à répétition. 

      Vous rencontrerez pourtant de temps en temps, chers lecteurs, quelques âmes charitables et bien pensantes, qui vous affirmeront que les produits alimentaires chinois et importés valent bien les produits européens et français. De grâce, ne les écoutez pas. Ces gens-là n’ont bien entendu jamais mis les pieds dans une usine agroalimentaire ni importé de produits de Chine, comme je l’ai fait pendant des années. Ils ont consommé des thés bourrés de pesticides, du sucre liquide coloré en place de miel, et des sauces tomate ou ketchups fabriqués à partir de tomates pourries, sans rien remarquer de particulier, sauf les prix bas. Gardez en mémoire les quelques exemples que je vous ai décrits et sachez que je n’ai pas cité tous les cas de fraudes dont j’ai été victime, la liste serait bien longue. Par exemple (un dernier pour la route) pour les champignons sauvages de Chine : morilles séchées ou surgelées remplies de sable, sel, cailloux, vis et boulons, voire de balles de fusil pour faire le poids, bolets jaunes comestibles mélangés avec du Boletus felleus immangeable, cèpes séchés arrosés d’eau contenant des pesticides pour gagner en poids et éviter le pourrissement… Et il y a tous les produits que je n’ai pas importés personnellement et qui sont sans aucun doute sujets aux mêmes tromperies. 

      Militez également pour une meilleure information sur les origines des produits. Trouvez-vous normal que l’on vous indique comme origine géographique : « hors U.E. » ? C’est quel pays ? Quel continent ? Vous voilà bien avancé. Sauf que si l’origine était valorisante, on l’indiquerait fièrement, comme Tabasco avec son « made in USA » en plein milieu de l’étiquette.

    • pour le miel, la non conformité est le maintien sur l’étiquette du produit d’un ancien code emballeur…

      j’ai regardé le produit juste au dessus (du chèvre bio), là c’est un composant de la recette qui est modifié : au lieu d’utiliser de la présure (donc caillette de bovidé), c’est un coagulant microbien c-à-d des champignons fermentés.

      bref, il y a, apparemment de tout…

  • France : la justice a tranché, l’usine des 1000 vaches est illégale
    Via Campesina -13 décembre 2019
    https://viacampesina.org/fr/france-la-justice-a-tranche-lusine-des-1000-vaches-est-illegale

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    L’usine des 1000 vaches avait dépassé, en toute impunité, le seuil de 500 bovins qui lui était fixé, en montant son effectif à près de 900 vaches.
    Le jugement de la cour administrative d’appel de Douai condamne l’usine des 1000 vaches à ramener son cheptel à 500 bovins et payer une amende de 7800€ et des pénalités de 780€ par jour de dépassement, qui s’élève à plus de 59% de l’effectif autorisé.

    En plus d’être illégitime, ce projet est illégal et ne mérite donc aucune complaisance, dans l’intérêt général et celui des paysannes et paysans en particulier, pour la vie de nos territoires ruraux et tout simplement afin de faire respecter les mêmes règles pour tous.

    C’est une victoire pour la Confédération paysanne, et Novissen, qui lutte depuis longtemps contre l’industrialisation de notre agriculture et ses conséquences néfastes sur le revenu paysan, le foncier, l’installation et la vie de nos campagnes. (...)

    #agribusiness

  • Un héros américain : Harvey W. Wiley (1844-1930)
    A propos de : The Poison squad. One Chemist’s Single-Minded Crusade for Food Safety at the Turn of the Twentieth Century, de Deborah Blum (2018)
    https://ritme.hypotheses.org/5807

    H. Wiley est très au fait de ces lacunes dans les protocoles expérimentaux. La seule façon de le résoudre, selon lui, consisterait à faire des expériences sur des humains, des volontaires. Le protocole qu’il établit est le suivant : la moitié des convives mangera de la nourriture de qualité, sans additifs, et l’autre moitié mangera la nourriture qui contient des conservateurs. Ses cobayes doivent être de jeunes gens robustes et en bonne #santé. L’idée est que s’ils sont malades, alors les personnes plus fragiles le seront d’autant plus. Le Congrès vote les crédits pour cette expérience en 1901. H. Wiley transforme alors le sous-sol du ministère de l’agriculture en restaurant expérimental et commence le recrutement des volontaires. Il retient 12 jeunes employés, principalement parmi le personnel du ministère, pour 6 semaines. Les volontaires sont divisés en 2 groupes et les groupes reçoivent de la nourriture avec ou sans conservateur en alternance, pendant 2 semaines. Cette période sera ultérieurement jugée trop courte par les critiques de l’expérience, mais H. Wiley craint de mettre trop en danger ses jeunes volontaires en prolongeant la durée de l’étude. Ils sont examinés 2 fois par semaine par des medecins du service de santé de la Marine. Ils doivent se peser, prendre leur température et leur pouls avant chaque repas.

    Le premier #additif testé est le borax. Après quelques semaines, la moitié des volontaires a perdu du poids. Et seule la moitié d’entre eux a pu aller au bout de l’expérience lorsqu’ils appartenaient au groupe qui absorbait du borax. Les autres étaient malades : perte d’appétit, nausée, maux de tête et d’estomac, atteinte des reins. Surtout l’étude met en évidence des effets cumulatifs et montre que les effets toxiques sont sensibles à partir de 0,5 grammes. Le rapport conclut qu’il faut réglementer la proportion de borax, particulièrement quand d’autres moyens de conservation sont disponibles. L’expérience a attiré l’attention d’un jeune reporter du Washington Post, Georges Rothwell Brown. Wiley l’accueille avec réticence. Il craint le scandale lié à une expérience qui tourne mal et met en danger les volontaires. Le journaliste publie cependant, en insistant sur le côté humoristique de l’entreprise, plusieurs articles sous le titre « The poison squad », la brigade antipoison.

    #alimentation #agribusiness

  • US academics feel the invisible hand of politicians and big #agriculture | Environment | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2019/jan/31/us-academics-feel-the-invisible-hand-of-politicians-and-big-agriculture

    [...] over the past 30 years, as public funding for university research has dried up, private industry money has poured in. And with industry money comes industry priorities. #agribusiness has funded research that has advanced its interests and suppressed research that undermines its ability to chase unfettered growth. The levers of power at play can seem anecdotal – a late-night phone call here, a missed professional opportunity there. But interviews with researchers across the US revealed stories of industry pressure on individuals, university deans and state legislatures to follow an #agenda that prioritises business over human health and the environment.

    Take Iowa, a state that is, in both identity and capacity, American farm country. According to data released by the US Department of Agriculture (USDA) in October 2018, the state produces more commodity corn and hogs – and in many years, soybeans – than any other US state. In Iowa, pigs outnumber people by nearly eight to one.

    For decades, deep relationships have existed between the agriculture industry and the state’s politicians – and increasingly those alliances are catching the state’s universities in their crosshairs. In 1980, when the federal government passed the Bayh-Dole Act, encouraging universities to partner with the private sector on agricultural research, leaders at academic institutions were incentivised to seek money from agribusiness. Two of the state’s universities in particular seem to have felt the reach of this policy: Iowa State, which is a land-grant institution, and the University of Iowa, which doesn’t have an agriculture school but feels the pressure of agribusiness #influence. Researchers at both institutions told us they had felt the direct impact of agribusiness dollars on their work.

    #etats-unis #recherche #universités #universitaires#partenariat#corruption #décideurs #conflit_d'intérêt

  • Aux origines des charcuteries industrielles
    https://ritme.hypotheses.org/3740

    Durant la première guerre mondiale, des chimistes réalisent la synthèse des nitrites alcalins, utilisés dans les usines d’armement. Les fabricants de #charcuteries peuvent se procurer à un coût très bas du #nitrite de sodium, plus efficace encore que le nitrate de sodium. Cependant, le nitrite de sodium est si puissant que le moindre surdosage peut être fatal pour les consommateurs. Pour cette raison, le gouvernement allemand interdit en 1916 son usage dans la fabrication des charcuteries. Cependant, en 1925, le gouvernement américain l’autorise. Face à la multiplication des fraudes, aux conséquences souvent mortelles, le gouvernement allemand finit également par légaliser son emploi en 1934. Pour limiter les risques de surdosage, les fabricants ne sont pas autorisés à employer du nitrite de sodium pur, mais uniquement du sel additionné de nitrite de sodium, dit aussi #sel_nitrité.

    En France, l’emploi du sel nitrité dans les charcuteries est autorisé en 1964 seulement, en raison de l’opposition répétée du ministère de la Santé, qui redoute de créer un précédent : celui de permettre l’emploi dans la fabrication des aliments d’une substance dont la toxicité est bien établie. Cependant, la perspective du Marché commun finit par convaincre les autorités françaises de s’aligner sur les normes en vigueur dans les autres pays de la CEE, pour ne pas mettre les industriels français dans une position défavorable par rapport à leurs concurrents européens.

    C’est précisément à cette époque que des chercheurs britanniques découvrent qu’employés dans les salaisons, les additifs nitrés peuvent donner naissance à des nitrosamines, de puissants agents cancérogènes. Mais, comme l’écrit G. Coudray, « il était trop tard : un système de production complexe et sophistiqué s’était déjà établi, incorporant les technologies nitrées au cœur des procédés de fabrication, mobilisant des forces économiques gigantesques » (p. 110). L’emploi des additifs nitrés est d’autant plus difficile à remettre en cause qu’il est au cœur du modèle économique des fabricants de charcuteries industrielles.

    #agribusiness #alimentation #santé

  • Gates Foundation is spearheading the neoliberal plunder of African agriculture - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2986941/gates_foundation_is_spearheading_the_neoliberal_plunder_of_african_agr

    The Gates Foundation - widely assumed to be ’doing good’, is imposing a neoliberal model of development and corporate domination that’s opening up Africa’s agriculture to land and seed-grabbing global agribusiness, writes Colin Todhunter. In the process it is foreclosing on the real solutions - enhancing food security, food sovereignty and the move to agroecological farming.
    [...]
    With assets of $43.5 billion, the BMGF is the largest charitable foundation in the world. It actually distributes more aid for global health than any government.
    [...]
    The foundation’s senior staff are overwhelmingly drawn from corporate America. As a result, the question is: whose interests are being promoted - those of corporate America or those of ordinary people who seek social and economic justice rather than charity?
    [...]
    According to the report, the foundation’s strategy is intended to deepen the role of multinational companies in global health and agriculture especially, even though these corporations are responsible for much of the poverty and injustice that already plagues the global south.

    #philanthropy #agribusiness #GMOs #gatesfoundation

  • Brazil confirms rising deforestation in the Amazon
    http://news.mongabay.com/2015/0313-brazil-deforestation.html

    Figures released last week by the National Institute for Space Research (INPE) shows that forest clearing detected by DETER — a short term deforestation monitoring system based on coarse satellite imagery — is 63 percent higher for the twelve months ended January 31, 2015 relative to the year earlier period.

    [...]

    Some environmentalists are blaming changes in the country’s forest code for the rising rate of forest. In 2012, the #agribusiness lobby in Congress pushed through new legislation that relaxed environmental regulations governing maintenance of forest cover on private land and eliminated penalties for illegal clearing by small farmers.

    But macroeconomic factors may offer a better explanation. The recent economic downturn in Brazil has hit its currency, the real, making export-driven agriculture more profitable since soy and cattle products sold in international markets fetch dollars, while costs are paid in less valuable reais. At the same time, grain and meat prices have risen off their financial crisis lows. A more profitable farm sector makes speculative forest clearing a more attractive option relative to other investments, especially in the context of a flagging Brazilian stock market.

    [...] with rates pacing well-ahead of last year, there seems to be a high likelihood that deforestation for the 12-months ending July 31, 2015 will be substantially higher than the previous year’s rate for the first time since at least the early 2000s. Only a sharp drop in clearing over the the next few months could avoid that fate.

    #Brésil #Amazonie #forêts #déforestation

  • How a national food policy could save millions of American lives - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/opinions/how-a-national-food-policy-could-save-millions-of-american-lives/2014/11/07/89c55e16-637f-11e4-836c-83bc4f26eb67_story.html

    The food system and the diet it’s created have caused incalculable damage to the health of our people and our land, water and air. If a foreign power were to do such harm, we’d regard it as a threat to national security, if not an act of war, and the government would formulate a comprehensive plan and marshal resources to combat it. (The administration even named an Ebola czar to respond to a disease that threatens few Americans.) So when hundreds of thousands of annual deaths are preventable — as the deaths from the chronic diseases linked to the modern American way of eating surely are — preventing those needless deaths is a national priority.

    (...)

    Only those with a vested interest in the status quo would argue against creating public policies with these goals. Now weigh them against the reality that our current policies and public investments have given us:

    Because of unhealthy diets, 100 years of progress in improving public health and extending lifespan has been reversed. Today’s children are expected to live shorter lives than their parents. In large part, this is because a third of these children will develop Type 2 diabetes, formerly rare in children and a preventable disease that reduces life expectancy by several years. At the same time, our fossil-fuel-dependent food and agriculture system is responsible for more greenhouse gas emissions than any other sector of the economy but energy. And the exploitative labor practices of the farming and fast-food industries are responsible for much of the rise in income inequality in America.

    We find ourselves in this situation because government policy in these areas is made piecemeal. Diet-related chronic disease, food safety, marketing to children, labor conditions, wages for farm and food-chain workers, immigration, water and air quality, greenhouse gas emissions, and support for farmers: These issues are all connected to the food system. Yet they are overseen by eight federal agencies. Amid this incoherence, special interests thrive and the public good suffers.

    (...)

    The contradictions of our government’s policies around food become clear as soon as you compare the federal recommendations for the American diet, known as MyPlate, with the administration’s agricultural policies. While MyPlate recommends a diet of 50 percent vegetables and fruits, the administration devotes less than 1 percent of farm subsidies to support the research, production and marketing of those foods. More than 60 percent of that funding subsidizes the production of corn and other grains — food that is mostly fed to animals, converted to fuel for cars or processed into precisely the sort of junk the first lady is urging us to avoid.

    How could one government be advancing two such diametrically opposed goals? By failing to recognize that an agricultural policy is not the same as a food policy — and that the former does not necessarily contribute to public health.

    Our food system is largely a product of agricultural policies that made sense when the most important public health problem concerning food was the lack of it and when the United States saw “feeding the world” as its mission. These policies succeeded in boosting the productivity of American farmers, yet today they are obsolete and counterproductive, providing billions in public support to an industry that churns out a surfeit of unhealthy calories — while at the same time undermining the ability of the world’s farmers to make a living from their land.

    These farm policies have nourished an agricultural-industrial complex before which the president and the first lady seem powerless. The administration’s early efforts to use antitrust laws to protect farmers and consumers from agribusiness oligopolies were quietly dropped. Promises to regulate the use of antibiotics in animal agriculture — widely acknowledged as a threat to public health — resulted in toothless voluntary guidelines from the Food and Drug Administration.

    When it came to regulating #methane, one of the most potent greenhouse gases, the Environmental Protection Agency proposed stringent rules for the energy industry — and another voluntary program for agriculture, the single biggest emitter of the gas. And in February the president signed yet another business-as-usual farm bill, which continues to encourage the dumping of cheap but unhealthy calories in the supermarket.

    These policies and the diet they sponsor threaten to undermine President Obama’s Affordable Care Act. The government now finds itself in the absurd position of financing both sides in the war on Type 2 diabetes, a disease that, along with its associated effects, now costs $245 billion, or 23 percent of the national deficit in 2012, to treat each year. The government subsidizes soda with one hand, while the other writes checks to pay for insulin pumps. This is not policy; this is insanity.

    The good news is that solutions are within reach — precisely because the problems are largely a result of government policies. We know that the government has the power to reshape the food system because it has already done so at least once — when President Richard Nixon rejiggered farm policy to boost production of corn and soy to drive down food prices.

    Of course, reforming the food system will ultimately depend on a Congress that has for decades been beholden to #agribusiness, one of the most powerful lobbies on Capitol Hill. As long as food-related issues are treated as discrete rather than systemic problems, congressional committees in thrall to special interests will be able to block change.

    (...)

    Brazil has had a national food policy since 2004. In the city of Belo Horizonte that policy — coupled with an investment of 2 percent of the local budget in food-access and farmer-support programs — has reduced poverty by 25 percent and child mortality by 60 percent, and provided access to credit for 2 million farmers, all within a decade.

    #alimentation #lobbies #lobbying #corruption #santé #obésité #diabète_sucré #Etats-Unis

  • How Monsanto’s Big Data Push Hurts Small Farms

    Ask an #agribusiness exec about sustainable agriculture, and you’ll likely get an earful about something called “precision agriculture.” What is it? According to #Yara, the fertilizer giant, it’s technology that “enables farmers to add the specific nutrients needed for their crop, in exactly the right amount, at the right time.”

    http://www.motherjones.com/tom-philpott/2014/12/monsanto-big-data-means-bigger-and-less-diverse-farms
    #Monsanto #agriculture
    cc @odilon

  • Our Coming Food Crisis - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2013/07/22/opinion/our-coming-food-crisis.html?_r=0

    Fortunately, there are dozens of time-tested strategies that our best farmers and ranchers have begun to use. The problem is that several #agribusiness advocacy organizations have done their best to block any federal effort to promote them, including leaving them out of the current farm bill, or of climate change legislation at all.

    (...)

    Unfortunately, some agribusiness organizations fear that if they admit that accelerating climate change is already affecting farmers, it will shackle them with more regulations.

    #agro_industrie

  • Des vaches tuées par une herbe #hybride « déréglée » qui produit du cyanure
    http://www.lesmotsontunsens.com/un-herbe-hybride-se-deregle-et-produit-du-cynanure-13010

    Au États-Unis, une variété d’herbe hybride répondant au doux nom de tifton 85 se met spontanément à produire du cyanure. Un troupeau de vaches a été décimé.
    Herbe Tifton 85 - vaches mortes

    Il y a quatre semaines, rapporte CBS News, une quinzaine de vaches d’un troupeau texan de 18 têtes se sont effondrées, sans raison particulière. Une enquête fédérale est en cours, mais les résultats préliminaires incriminent d’ores et déjà le #fourrage.

    Cultivé massivement depuis une vingtaine d’année, sans aucun problème jusqu’ici, la variété hybride (*) tifton 85 s’est spontanément mise à produire du cyanure d’hydrogène, un gaz hautement toxique. Un phénomène aussi constaté dans d’autres champs de la région.

    Les scientifiques du ministère US de l’#Agriculture étudient actuellement l’herbe pour comprendre ce qu’il s’est passé (mutation génétique, intéraction avec un pesticide, conditions météo...).

    #agribusiness

  • Une usine à vaches qui produit de l’électricité veut s’installer en Picardie - Délire industriel - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2502.html

    Cela devait arriver : un entrepreneur du BTP s’est lancé dans un projet de méga ferme industrielle localisée en Picardie. Un millier de vaches entassées dans des hangars produiront, d’un côté, du lait, et alimenteront de l’autre une centrale électrique avec leurs excréments. Les habitants et la Confédération paysanne se mobilisent contre cette aberration qui signe la fin du monde paysan.

    Pourtant le méthaniseur fonctionnera avec les lisiers et les boues des stations d’épuration, récoltés dans un rayon de 110 km, explique Novissen. « Il faudra 2 700 hectares pour épandre les 40 000 tonnes annuelles de boues résiduelles issues de ce méthaniseur. Vingt-quatre communes sont déjà concernées ».

    #agribusiness

  • La FNSEA fait censurer une campagne un peu trop végétarienne à son goût - Lobbies - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2475.html

    Le groupe de restauration collective Sodexo vient de présenter ses plus plates excuses aux agriculteurs de la FNSEA. L’entreprise avait osé lancer une campagne sur le rôle de la consommation de viande dans le réchauffement climatique. « La production d’un kilo de viande de veau pollue autant qu’un trajet automobile de 220 km ! », affirmait sur des affiches l’entreprise, qui a lancé des « Journées sans viande », histoire de séduire les végétariens et de verdir son image. Réponse immédiate des éleveurs : une centaine d’entre eux ont mené une « opération coup de poing » le 8 juin devant la délégation régionale Sodexo de Nantes, « pour stopper cette campagne de communication calomnieuse »

    #agribusiness #censure #lobby #viande

  • Les Amis de la Terre interpellent BNP Paribas sur la spéculation alimentaire
    http://www.amisdelaterre.org/Les-Amis-de-la-Terre-interpellent,5217.html

    Après le Crédit Agricole et la Société Générale hier, les Amis de la Terre participent aujourd’hui à l’Assemblée générale des actionnaires de BNP Paribas, qu’ils interpellent sur son rôle dans la financiarisation croissante de la nature, et plus particulièrement dans la spéculation sur les denrées alimentaires.

    BNP Paribas est en effet un acteur majeur des marchés mondiaux agricoles et énergétiques, et propose de nombreux fonds et instruments liés aux matières premières. Juliette Renaud, des Amis de la Terre France, commente : « Cela fait partie d’une tendance générale à la financiarisation de la nature : les biens naturels sont vus par les banques comme un simple capital, et transformés en actifs financiers, au prix d’impacts énormes sur les peuples et l’environnement. Voilà ce qui se cache derrière les propositions d’économie verte qui seront discutées au Sommet de Rio à venir.

    Début juin, une nouvelle campagne contre la financiarisation de la nature sera ainsi lancée en France à l’occasion du Sommet Rio +20.

    #terres #spéculation #agribusiness #banques #résistance

  • How a U.S. company is breaking laws and grabbing land in Africa
    http://farmlandgrab.org/post/view/20496

    In recent years, large-scale land acquisitions in sub-Saharan Africa have increasingly attracted the attention of the media, environmental scientists and conservationists. But these acquisitions have come with enormous ecological costs that affect local people by cutting off access to the resources they depend on for their livelihoods.

    The current dispute raging between the American-owned SG Sustainable Oils Cameroon PLC (SGSOC) and the indigenous people of Toko and Nguti, in the southwest region of Cameroon, is an extraordinary case in point.

    #terres #agribusiness

  • Mouton 2.0 - La Puce à l’oreille - Le film
    http://www.mouton-lefilm.fr

    La lutte des éleveurs contre le puçage #RFID des #moutons peut apparaître comme un combat de plus. Pour certains c’est un combat comme un autre, un combat contre les obligations (la dernière en date étant celle de l’obligation de vacciner contre la FCO.) Cependant comme nous l’avons constaté dans nos entretiens avec les éleveurs il ne s’agit pas d’une obligation supplémentaire. C’est une volonté à moitié camouflée d’industrialiser l’élevage ovin et caprin, une volonté de contrôle total afin d’amener l’#élevage vers d’autres aménagements futurs, sur le terrain de la génétique notamment. (Voir à ce propos la loi sur les reproducteurs certifiés.) Camouflée, car selon ceux qui imposent la puce ( État, autorités sanitaires et vétérinaires ), la puce serait un outil de traçabilité, donc de sécurité pour le consommateur et diminuerait la pénibilité du travail pour l’éleveur.

    Pour aborder cette problématique nous avons choisi le secteur ovin, les moutons, l’élevage des agneaux, des brebis… Là où l’imaginaire commun n’arrive pas à se représenter le métier de berger derrière un ordinateur équipé d’un lecteur de données pour contrôler ses bêtes, c’est pourtant cette réalité qui domine l’élevage moderne. C’est probablement ces hommes, éleveurs, bergers, qui historiquement ont le plus résisté contre l’#industrialisation du secteur agricole et ce n’est pas anodin si ce sont eux qui se retrouvent moteurs de la lutte contre ces nouvelles obligations qui apparaissent.

    Les RFID sont le point de départ du projet de ce film documentaire. Le #puçage se généralise autour de nous, les informations se recoupent, la carte d’identité biométrique s’impose. À chaque fois avec de bon prétextes, de bonnes raisons, de bons arguments. Avec la directive européenne concernant le puçage obligatoire des cheptels ovins et caprins, nous assistons à la première obligation d’envergure de puçage du vivant. Une expérimentation grandeur nature dont les industriels se flattent.

    #police-totale

  • Human rights violations and deteriorating security threaten indigenous peoples in Ethiopia
    http://farmlandgrab.org/post/view/20433

    The security and safety of the local population in Gambela and the environment and wild life in the indigenous peoples territories of Ethiopia has been a critical concerns for both local and international campaigners across the globe. Cultural Survival, an organisation working to defend the rights indigenous people issued numerous alerts (“Land Grabbing” in Ethiopia: Soldiers Poisoning Water Sources, Forcing Thousands off Ancestral Lands and Killing Wildlife, Violence Surges in Gambela) and Rivers International (Gibe III Dam Fuels Land Grabs in Ethiopia Ethiopia’s Gibe III Dam: Sowing Hunger and Conflict) among others have warned international organisations, donor countries and nongovernmental organisations to pay attention to the escalating and aggravating situation in indigenous peoples territories in Ethiopia and the region.

    #Ethiopie #terres #indigènes #discriminations #agribusiness

  • La famille Louis-Dreyfus investit dans des terres agricoles
    http://farmlandgrab.org/post/view/20388

    L’explosion des besoins en matières premières alimentaires ne laisse aucun doute sur la valorisation des espaces agricoles", confirme Agrifrance, émanation de BNP Paribas Wealth Management dans son rapport sur le foncier rural.

    En conséquence, les investisseurs français sont à la recherche de terres agricoles au-delà des frontières nationales. Gérard Louis-Dreyfus, l’ancien président du groupe de négoce du même nom, l’un des plus importants au monde, a ainsi décidé d’investir dans les terres agricoles en Russie, rapporte Les Echos mercredi 25 avril.

    A cette fin, le financier et son neveu Peter Mann ont créé RZ Agro Holding. La société contrôle 90 000 hectares sur cinq fermes dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, et poursuit un objectif de 150 000 à 250 000 hectares à moyen terme. Elle compte « profiter des opportunités de consolidation du secteur et des privatisations, notamment pour les meilleurs domaines céréaliers, estimés à 13 millions d’hectares », précisent Les Echos

    #terres #agribusiness #business

  • La tribu la plus menacée au monde
    Awá - Survival International
    http://www.survivalfrance.org/awa

    En ville, nous avons le même sentiment d’insécurité que les étrangers quand ils viennent dans nos forêts’ dit Blade, un Awá. Mais les denses forêts d’Amazonie qui recouvraient le nord-est du Brésil ont toutes disparu. Non pas pour être remplacées par des villes, mais par un désert de pâturages et de fermes d’élevage s’étendant à l’infini. Les dernières parcelles de forêts les plus anciennes au monde sont celles qui ont pu être sauvées grâce à la résistance des Indiens contre l’avancée des bûcherons et des éleveurs.

    Voici l’histoire d’une tribu de chasseurs-cueilleurs, les Awá, et de l’étroite relation qui les unit à la forêt. Une histoire de résistance, de destruction, d’espoir et peut-être de survie

    #indigènes #agribusiness #déforestation

  • Land grabs video protest to World Bank
    http://farmlandgrab.org/post/view/20374

    Leading environmental campaigning organisation Friends of the Earth International and La Via Campesina have released two videos showing how projects financed by World Bank funds have allegedly led to African land grabs.

    http://www.youtube.com/watch?v=75kRnfJ_Ga8&feature=player_embedded

    http://www.youtube.com/watch?v=q0vysXGfc2Y&feature=player_embedded#

    !

    #terres #Banque_mondiale #agribusiness

  • Land Ownership and Hunger
    http://www.globalpolicy.org/social-and-economic-policy/world-hunger/land-ownership-and-hunger.html

    Unfair distribution and lack of access to land are key explanations for poverty and hunger. In many parts of the world, it is the rich elites, not poor rural people, who own the land. And even if they do, inequality in wealth and power relations makes the rural poor more vulnerable to losing their rights. The struggle for land reform, which would shift the balance of power in favor of marginalized landless farmers, has been going on for many decades. However the food and financial crises contribute to worsening the trend towards land concentration, in which governments, agro-industrial corporations and private investors buy up fertile land in poor countries, depriving small farmers of their ability to grow their own food.

    #terres #agribusiness #pauvreté

  • Crime environnemental : sur la piste de l’huile de palme - Mondialisation - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2311.html

    L’huile de palme est massivement importée en Europe. Elle sert à la composition d’aliments comme aux agrocarburants. Avec le soutien de la région Languedoc-Roussillon, une nouvelle raffinerie devrait voir le jour à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude. À l’autre bout de la filière, en Afrique de l’Ouest, l’accaparement de terres par des multinationales, avec l’expropriation des populations, bat son plein. Basta ! a remonté la piste du business de l’huile de palme jusqu’au Liberia. Enquête.

    #terres #agrocarburant #agribusiness