D’abord, on peut se demander ce que sont ces déchets produits par l’industrie de la viande. Le principe même de l’industrialisation est de créer des standards pour répondre aux normes des abattoirs, de la transformation et de la grande distribution. Or, ces contraintes, plus les conditions d’élevage insalubres (n’ayons pas peur des mots) génèrent des quantités complètement disproportionnées de déchets plus ou moins comestibles qui ne devraient pas même pas exister. De plus, ces déchets sont bourrés de substances actives, antibio notamment. Il faut arrêter ça tout de suite.
– Comme nous le rappelle l’actualité, ce minérai de viande qui s’est retrouvé dans la composition de certaines préparations culinaires pour l’humain est assimilée à de la merde. Faut-il nourrir les poissons ou le bétail avec de la merde ? Une nourriture de mauvaise qualité produira un produit de mauvaise qualité. Dans des conditions plus respectueuses d’un élevage, on peut transformer les morceaux délaissés par les humains pour nourrir chiens et chats (quelques milliards de spécimens quand même).
– les poissons, pas plus que les vaches, ne se nourissent de mammifères ou de volailles. Les saumons élevés au Chili sont nourris de farines animales. Les bassins d’élevage sont complètement pollués à cause de ces farines, les saumons malades, les pertes énormes. En agroforesterie, se sont des vers bien gras et grouillant dans le fumier produit par les bêtes qui nourrissent les poissons d’élevage.
Bref, ces farines animales, c’est une solution pour continuer à produire le pire