• #Soja 2,4 D : guerre menée contre les paysans
    http://www.grain.org/article/entries/4948-soja-2-4-d-guerre-menee-contre-les-paysans

    Les multiples tentatives de Dow AgroSciences d’obtenir l’approbation de variétés de soja résistantes à l’herbicide 2,4 D sont devenues particulièrement agressives au cours des derniers mois. Elles sont menées simultanément dans plusieurs des pays qui avaient accepté l’introduction des transgéniques dans la décennie 1990.

    Ces pressions pour faire approuver ces variétés transgéniques font partie d’une nouvelle offensive de l’#agrobusiness dans le cadre de sa stratégie pour rendre le monde agricole toujours plus dépendant de ses produits #agrotoxiques et ainsi augmenter la vente d’herbicides et les profits. L’expérience de l’introduction des variétés RR (Roundup Ready, résistantes au glyphosate) dans les années 1990 tend à se répéter maintenant avec des herbicides encore plus toxiques et dangereux, et dans bien des cas anciens et sérieusement remis en question.

    #agrochimie #ogm

  • La #République_unie_du_soja, version 2.0
    http://www.grain.org/article/entries/4740-la-republique-unie-du-soja-version-2-0

    En 2003, la société Syngenta a publié une annonce sur ses services dans les suppléments ruraux des quotidiens argentins Clarín et La Nación dans laquelle elle baptisait « République unie du #soja » des territoires du Cône sud — situés au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Paraguay et en Bolivie — où l’on semait le soja. À partir de ce moment, cette déclaration explicite de néocolonialisme est devenue une « marque de fabrique » du projet que les sociétés mettaient en œuvre.

    En 2012, les territoires et les institutions de ces pays ont subi les assauts des sociétés #agro-industrielles, lesquelles ont imposé de nouvelles variétés transgéniques, augmenté les risques liés à l’application des produits #agrotoxiques et apporté des modifications aux politiques dont l’ampleur n’avait pas été vue depuis la première vague d’imposition des transgéniques dans la deuxième moitié des années 1990. Cette nouvelle offensive se produit dans un contexte différent, car aujourd’hui des gouvernements « progressistes » qui critiquent le néolibéralisme sont au pouvoir dans toute la région (du moins jusqu’au mois de juin 2012). Ceux-ci ont commencé à modifier les politiques néolibérales imposées dans les années 1990 en assurant une présence plus forte de l’État dans la régulation de l’économie et en jouant un rôle plus actif dans les domaines social, éducatif et sanitaire.

    Toutefois, durant cette période, le modèle d’agriculture et de production des aliments n’a pas changé et aucune autocritique n’a été faite à propos des problèmes causés par l’implantation massive de cultures de soja transgénique et les fortes applications de produits agrotoxiques. Au contraire, ce modèle s’est consolidé et tous les gouvernements de la région le défendent au pied de la lettre et l’acceptent invariablement comme politique d’État. Les graves problèmes qui sont apparus ou se sont amplifiés, comme les effets des produits agrotoxiques, les déplacements de paysans et de peuples autochtones, la concentration de la propriété des terres ou la perte de productions locales, sont considérés des « effets collatéraux ».

    #agrobusiness #agrochimie #OGM #déplacements_forcés #viande

  • Un tiers des aliments consommés par les Brésiliens est contaminé par les #agrotoxiques - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article4420

    Depuis 2010 le #Brésil occupe la première place dans le classement de consommation d’agrotoxiques dans le monde. Un tiers des aliments consommés quotidiennement par les brésiliens est contaminé par des agrotoxiques, selon un dossier récemment publié par l’Association brésilienne de santé (Abrasco).

    Le document de l’Abrasco met en avant que le marché brésilien d’agrotoxiques a augmenté 190% pendant les dix dernières années. En 2008, le Brésil a dépassé les États-Unis et est devenu le leader du marché, ce qui représente presque 20% de la consommation mondiale d’agrotoxiques et environ US$7,3 milliards.

    Le plus gourmand en agrotoxique : le soja

    D’après le dossier de l’association, la culture du soja a été celle qui a utilisé le plus d’agrotoxiques : 40% du volume total d’herbicides, d’insecticides, fungicides et d’acaricides. Ensuite, arrivent le maïs avec 15%, la canne à sucre et le coton avec 10% ; les citriques avec 7% ; le café, le blé et le riz avec 3% chacun. Selon la FAO, en 2008, environ 800.000 hectares de légumes ont été pulvérisés avec 22 fungicides différents.

    Malheureusement, la tendance au Brésil est à la libéralisation de l’utilisation des agrotoxiques : il existe actuellement dans le Congrès national plus de 40 projets de loi dans ce sens.

    #agrochimie #agrobusiness