• Condamnée à être expulsée de sa maison, elle s’installe à la CAF - La République des Pyrénées.fr
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2016/02/29/sus-condamnee-a-etre-expulsee-de-sa-maison-elle-entame-une-g

    Lysiane Gilles a décidé ce lundi de s’installer dans les locaux de la #CAF de Pau pour entamer une grève de la faim. Privée de son #allocation_logement depuis un an, cette habitante de Sus est condamnée à être expulsée de sa maison.

    « Cela fait 22 ans que je vis dans cette maison et je n’ai jamais eu de problème ! » assure Lysiane Gilles, 54 ans. Elle se dit « au bout du rouleau » depuis que, le 20 janvier dernier, la justice a ordonné son #expulsion du logement qu’elle loue à Sus. Avec sa fille de 15 ans, cette mère de famille, bénéficiaire du #RSA, a décidé d’entamer une grève de la faim pour obliger la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) à « débloquer sa situation ».
    Car pour cette dernière, cette situation est due à la suspension de son aide au logement depuis le 1er mars 2014 : une allocation qui était versée directement au propriétaire. Lysiane Gilles se retrouve désormais avec 7 754 € de #loyers_impayés même si elle dit avoir toujours réglé le résiduel.
    Son expulsion n’est pas pour autant justifiée par cette dette car, dans le même temps, le tribunal d’instance d’Oloron a ordonné au propriétaire de verser à la locataire 9 400 € de préjudice car la maison louée ne répondait pas « aux critères du logement décent ». La justice a prononcé la résolution du bail et donc l’expulsion de la mère de famille au motif qu’elle aurait fait des travaux dans la maison sans l’accord du propriétaire. Ce que Lysiane Gilles conteste formellement.
    Mise à jour à 15h30 : Lysiane Gilles a été reçue cet après-midi par la direction de la CAF. Dans l’attente d’une solution, elle est alors rentrée chez elle.

  • Un simulateur pour diminuer le non recours aux droits sociaux, par Sophie Le Gall, 24/11/2014

    L’#annonce est ancienne mais cela reste au stade l’expérimentation...
    http://www.gazette-sante-social.fr/15372/un-simulateur-pour-diminuer-le-non-recours-aux-droits-sociaux

    Annoncée, à la fois par le plan de lutte contre la #pauvreté et le « choc de simplification », la révision des démarches d’aides sociales prend forme. Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), qui compte en son sein des usagers, teste un #simulateur_des_droits, outil informatique interactif, pour diminuer le #non_recours aux aides droits sociaux.

    C’est à l’occasion la dernière journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre 2014, que la secrétaire d’État en charge de la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville, a annoncé au Conseil nationale des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) sa décision de lui confier l’examen d’un simulateur des droits, outil conçu par le secrétariat d’État à la réforme de l’État et à la Simplification. Le plan de lutte contre la pauvreté, adopté en janvier 2013, avait souligné la nécessité de faciliter l’#accès_aux_droits, les complexités administratives étant particulièrement préjudiciables aux publics les plus fragiles et entraînant des forts taux de non-recours.

    Les usagers pourront tester l’outil

    « Nous avons lancé un appel à candidatures à l’ensemble des membres de notre instance pour répondre à cette mission. Notre groupe de travail s’est rapidement constitué et nous venons de nous mettre au travail », explique Christiane El Hayek, secrétaire générale du CNLE. Les dix-sept membres qui ont répondu à cet appel comptent, notamment, des représentants de la Caisse nationale de l’assurance maladie et de la Caisse nationale des allocations familiales, mais aussi plusieurs personnes du 8ème collège du CNLE, composé d’usagers en situation de difficulté (voir ci-dessous). « Il était important que les personnes directement concernées puissent tester cet outil », commente Christiane El Hayek. « Nous aussi ouvert ce groupe à des associations qui ne font pas partie du CNLE, comme les Apprentis d’Auteuil et la Croix Rouge, afin de croiser les regards », ajoute-t-elle.

    Limiter l’errance administrative

    Le simulateur des droits vise à orienter la personne vers les aides sociales (précarité, familiales, logement…) auxquelles elle peut prétendre et ainsi limiter l’errance administrative. Le demandeur renseigne sur sa situation personnelle et l’interface lui indique automatiquement les « bonnes portes ». Au demandeur, ensuite, d’entamer les démarches concrètes. « Nous étudions ces parcours fléchés. Nous pensons faire des propositions de consignes en français simplifié pour les personnes maîtrisant mal la langue, tout en veillant à ce qu’il n’y ait pas de perte de sens. Nous avons déjà noté qu’il serait utile de créer des stades intermédiaires, qui résumeraient les informations étape après étape », dévoile Christiane El Hayek.

    Lancement officiel en janvier 2015

    Le CNLE devra faire des propositions de simplification de l’outil dès la mi-décembre, pour un lancement officiel prévu pour janvier 2015. Une fois cette mission achevée, le CNLE se penchera sur le projet du coffre-fort numérique, annoncé par le gouvernement pour courant 2015, qui devrait permettre aux particuliers de stocker de façon sécurisée leurs documents administratifs, et les formulaires types des caisses d’assurance-maladie.

    Le simulateur d’aides sociales doit encore être pris en main par les #travailleurs_sociaux, par Isabelle Raynaud, 25/09/2015
    http://www.gazette-sante-social.fr/22269/le-simulateur-daides-social-doit-encore-etre-pris-en-main-par-l

    Les secrétaires d’État en charge de la Simplification et de la Réforme de l’État et de la Lutte contre l’exclusion ont présenté, le 24 septembre, le simulateur d’aides sociales en ligne mes-aides.gouv.fr. Après un an de fonctionnement discret sur la toile, le dispositif entame une phase plus poussée de tests dans les collectivités, avec une participation plus importante des travailleurs sociaux.

    François Hollande avait testé l’application en octobre 2014, il a pourtant fallu attendre le 24 septembre 2015 pour que le simulateur mes-aides.gouv.fr soit officiellement présenté en présence de deux secrétaires d’État, Clotilde Valter, en charge de la Simplification et de la Réforme de l’État, et Ségolène Neuville, chargée de la Lutte contre l’exclusion à Melun, en Seine-et-Marne. L’outil doit permettre aux usagers de connaître, en partant de leur situation, les aides (#RSA, #allocation_logements, #AAH…) auxquelles ils ont droit.

    Mais après un an de tests et de retours, le dispositif n’en est même pas encore à la phase de déploiement mais juste du lancement de l’expérience pilote dans le département, soit presqu’un an de retard. Et pour les travailleurs sociaux, qui ont apprécié la simplicité du dispositif lors de la présentation, c’est une découverte et beaucoup de questions.

  • La propriété contre l’emploi ?

    Quand de plus en plus de ménages deviennent propriétaires de leur logement, leur taux de chômage bondit aussi, observent des économistes américains. Sans s’expliquer le phénomène.
    Plus de propriétaires, plus de chômeurs ? - L’EXPRESS

    http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/plus-de-proprietaires-plus-de-chomeurs_1248338.html

    Certains ménages modestes n’ont pas d’autre choix que de s’exiler en milieu rural, où la rareté des emplois et des services publics aggrave la précarité à laquelle ils croyaient échapper.

    Exode urbain, exil rural
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/08/ELIE/19531

    Une chambre à soi et c’est la crise ? On se souvient que la crise « financière » de 2007 a débuté par celle des supprimes, ces crédits qui compensaient le manque de #salaire et de #revenu de larges couches de la population en répondant à la demande de logement non plus sous la forme d’un droit collectif mais de la généralisation de l’endettement, voir à ce propos :
    La crise des subprimes est une crise de la gouvernementalité néo-libérale, et non une incapacité à réguler la monnaie
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4766

    #logement #précarité #chômage #dette #subprimes #gouvernementalité #emploi #exode

    • C’est à l’inverse du « tous propriétaires » libéral que bien des salariés souhaitent, comme le dit le dicton, « pendre leur propriétaire »... en le devenant, quitte à tabler comme dans les années 70 sur des hausses de salaires et une inflation qui fait baisser la valeur réelle des traites bancaires, ou, aujourd’hui, sur des aides au logement qui soutiennent de fait la propriété et se les réappropriant, comme c’est le cas de nombreux précaires qui payent un crédit immobilier avec les #allocation_logement de la #CAF.
      Si certains utilisent une vache sacrée (la #propriété) pour en estourbir une autre (l’emploi et son emprise), c’est que la situation n’est pas seulement « complexe » et indémélable, mais aussi radicalement contradictoire, et pas aussi dépourvue de prises qu’il n’y parait

  • En ces temps de chasse à la « #fraude_sociale », merci de relayer et faire circuler les conseils suivants auprès des allocataires #CAF de votre connaissance afin qu’ils puissent s’en servir, se défendre ; des descentes à domicile de la CAF, il y en a près de 300 000 chaque année...

    CIP-IDF > Quelques conseils pour faire face aux contrôles domiciliaires de la CAF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5808

    #précarité #CAF #RSA #allocation_logement