• « Le pavillon fait partie du rêve français » : Attal promet de doper la construction de maisons - Figaro Immobilier
    https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-pavillon-fait-partie-du-reve-francais-attal-promet-de-doper-l

    « Oui, le pavillon fait partie du rêve français ! » Gabriel Attal a été ferme : le premier ministre veut relancer la construction de maisons individuelles. Les Français dont on dit que leurs envies sont souvent en décalage avec la politique du gouvernement, apprécieront. « J’assume de vouloir continuer à permettre à tous les Français qui le veulent, de s’offrir leur propre maison. Ça fait partie du rêve de beaucoup de familles, de classes moyennes qui travaillent dur et aspirent à se loger, si c’est leur choix, dans une maison individuelle », a déclaré le chef du gouvernement, en déplacement à Villejuif (94) pour présenter les grandes lignes de son « choc d’offre ».

    « Ceux qui ont pu émettre des doutes, sur cette question, se trompent », a ajouté Gabriel Attal.

    #immobilier #construction #logement #propriétaire #propriété #artificialisation

    • Ça sent le bétonnage de zone agricole et l’étalement urbain, pas du tout viable écologiquement. La maison individuelle #prête_a_crever française date du libéral de droite Giscard (voiture individuelle, maison individuelle, four individuel… cf en quoi l’individualisme a été une stratégie poilitique) et le coup d’Attal ne vient pas de nulle part… A une époque, j’étais locataire d’un logement où on recevait des publications au nom de mes propriétaires. Au bout d’un moment, avant que mon pote Mohammed ne leur fasse la blague de leur courir après avec dans les mains le paquet des envois, je me suis mise à ouvrir les blisters noirs qui les recouvraient, c’était nh l’hebdo du fn, arf. Bref, donner à chaque français une maison avec un jardin faisait partie des promesses de campagne de l’extrême droite. Comme c’est étonnant.

    • En marche arrière
      Coups de rabot sur la rénovation énergétique des logements
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/20/coups-de-rabots-sur-la-renovation-energetique-des-logements_6217454_3224.htm

      La ponction de 1 milliard d’euros dans les crédits de MaPrimeRénov’, annoncée dimanche par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, suscite l’incompréhension du secteur.
      Par Claire Ané

      MaPrimeRénov’ est le dispositif qui paie le plus lourd tribut aux nouvelles réductions de dépenses annoncées par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dimanche 18 février : cette aide à la rénovation énergétique va perdre 1 milliard d’euros de crédits en 2024. Elle s’élèvera toutefois à 4 milliards d’euros, soit 600 millions d’euros de plus qu’en 2023, mais sans permettre l’accélération initialement prévue.

      Deux trains de mesures venaient déjà d’être présentés, afin que la rénovation énergétique contribue au « choc de simplification » dans le logement, promis par le chef du gouvernement, Gabriel Attal. La première salve a été lancée par le ministre de la transition énergétique, Christophe Béchu, dans un entretien au Parisien, lundi 12 février. Elle prévoit de modifier le diagnostic de performance énergétique (#DPE), afin de faire sortir 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés du statut de #passoire_thermique – étiquetés F ou G –, soit 15 % d’entre eux. Ils échapperont ainsi à l’interdiction de mise en #location, à laquelle sont déjà soumis les logements classés G+, qui doit être étendue à l’ensemble de logements G début 2025 et aux F en 2028.
      S’ajoute une confirmation : les travaux de rénovation des G ne s’imposeront pas dès le 1er janvier 2025, mais lors d’un changement de locataire ou d’un renouvellement de bail. Dans ce dernier cas, le propriétaire en sera désormais exonéré si le locataire en place refuse de déménager le temps des travaux. Autre nouveauté : l’interdiction de louer un logement classé G sera suspendue pendant deux ans si la copropriété, dont il fait partie, vote en assemblée générale une rénovation des parties communes

      Deuxième étape, jeudi 15 février : M. Béchu et le ministre délégué au logement, Guillaume Kasbarian, ont rencontré le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, et celui de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), Jean-Christophe Repon. Ils ont promis de simplifier l’accès à MaPrimeRénov’, début mars, sur trois points : limiter l’obligation de recourir à Mon accompagnateur Rénov’aux propriétaires bénéficiant des subventions les plus élevées, « simplifier le label RGE [pour « reconnu garant de l’environnement » ; que les professionnels doivent obtenir pour que les #travaux soient finançables par MaPrimeRénov’] » et « lever les restrictions de financement concernant les gestes de #rénovation simples et efficaces ».
      Si les premières annonces ont été saluées par certains, le coup de rabot sur MaPrimeRénov’est largement critiqué. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) a estimé que les allégements sur les DPE et l’interdiction de louer « vont dans le bon sens », tout en appelant à « aller plus loin ». Avant de s’alarmer, six jours plus tard, sur X, du fait que « Bruno Le Maire supprime encore 1 milliard d’euros pour le logement » – le budget 2024 prévoyait déjà 2 milliards d’euros d’économies grâce à la fin du dispositif de défiscalisation Pinel, et un autre gain de 400 millions d’euros par le recentrage du prêt à taux zéro. Et la Fnaim d’insister : la baisse des crédits alloués à MaPrimeRénov’ est « incompréhensible, alors que les obligations de travaux énergétiques imposées par la loi doivent s’accélérer ».

      « Incohérence totale »
      La Fédération française du bâtiment, après avoir apprécié les « intentions » du gouvernement visant à relancer MaPrimeRénov’, dénonce l’« incohérence totale » consistant à amputer cette aide, trois jours plus tard. « Comme sur le logement neuf, ces coups de barre laissent craindre qu’il n’y ait plus de vision au sommet de l’Etat. (…) Organiser la mutation d’une filière dans ces conditions devient tout simplement impossible », affirme le syndicat dans un communiqué.

      Le président de la Capeb, qui représente des entreprises du bâtiment de moins de dix salariés (97 % du secteur), estime pour sa part que « la priorité, c’est de ramener les particuliers et les artisans sur la rénovation. Donc de simplifier, alors que les budgets MaPrimeRénov’ont été moins consommés l’an dernier qu’en 2022 ». De fait, les aides attribuées ont diminué en 2023 – passant de 3,1 milliards d’euros à 2,7 milliards d’euros, tandis que 3,4 milliards avaient été alloués, en hausse de 500 millions d’euros. « Si l’enveloppe de 4 milliards d’euros désormais prévue pour 2024 est dépensée, nous aurons réussi un sacré coup de pouce », fait valoir l’entourage du ministre du logement.

      Pour nombre d’acteurs, cependant, il est malvenu de revoir MaPrimeRénov’, alors que la nouvelle formule vient à peine d’entrer en vigueur, au 1er janvier. « On craint un retour en arrière. Pourtant, on a obtenu de généraliser Mon accompagnateur Rénov’, ce qui évite les arnaques et les travaux peu pertinents. Cela permet aussi de donner la priorité aux rénovations d’ampleur, qui sont bien plus efficaces et moins coûteuses qu’une succession de monogestes, et de renforcer les aides pour les ménages les plus modestes. Réduire leur #consommation est d’autant plus nécessaire que les prix de l’#énergie ont flambé », alerte Léana Miska, responsable des affaires publiques de Dorémi, entreprise solidaire spécialisée dans la rénovation performante.
      « Réduire l’ambition sur MaPrimerénov’ est une catastrophe concernant le signal et la lisibilité, considère le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue. Et assouplir les obligations de rénovation va aussi créer de l’attentisme de la part des propriétaires bailleurs. Tout cela à cause du fantasme d’une sortie des passoires thermiques du marché locatif. Ce ne sera pas le cas. Si le calendrier de rénovation n’est pas respecté, l’Etat, les maires ne peuvent rien faire, seuls les #locataires gagnent une petite arme : la possibilité de demander au juge d’instance que leur bailleur effectue des travaux. »

      Inquiétude sur l’assouplissement annoncé du DPE
      Olivier Sidler, porte-parole de NégaWatt, association d’experts qui développe des solutions pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ne comprend pas le recul prévu sur MaPrimeRénov’. Même s’il lui rappelle la mise en pause de la réduction des pesticides dans l’agriculture, annoncée par Gabriel Attal au début du mois. « Au sein même du gouvernement, le secrétariat général à la planification écologique prévoit 200 000 rénovations d’ampleur dès 2024 [contre 71 600 en 2023] et une montée en puissance pour arriver à 900 000 par an en 2030. Comment y parvenir sans une forte hausse des crédits ? Il faut que tout le monde s’y mette, y compris les professionnels : ils ont fait déraper le coût de la rénovation quand ils avaient assez de travail sur la construction neuve, plus simple. »
      Le responsable associatif s’inquiète aussi de l’assouplissement annoncé du DPE. « Si une partie des petits logements sont mal classés, ce n’est pas à cause du mode de calcul, mais parce qu’ils consomment beaucoup, notamment pour produire de l’eau chaude. Le gouvernement s’apprête donc à changer le thermomètre, mais pas la fièvre ! »

      M. Sidler juge essentiel de ne pas céder à l’Union nationale des propriétaires immobiliers, à la Fnaim et à Bruno Le Maire, désormais chargé de l’énergie (dont EDF), qui voudraient de nouveau modifier le thermomètre : « Ils considèrent que le calcul du DPE désavantage le chauffage à l’électricité, ce qui n’est pas le cas. Or, s’ils obtenaient gain de cause, énormément de logements gagneraient des classes énergétiques et échapperaient aux rénovations nécessaires. »
      Claire Ané

    • Oui, il n’y a pas de pilote dans l’avion.

      Faut savoir que pour lancer des travaux dans une résidence, faut compter au moins 2 ans : dans un premier temps, faut présenter et faire voter un diagnostique obligatoire. Puis débriefer le diag, faire voter le principe des travaux, lancer un appel d’offres, dépouiller les propositions… quand il y en a et repasser au vote.

      Là, avec des gus qui changent les règles tous les 2 mois, c’est totalement impossible.

      On a lancé un appel d’offres pour le DPE obligatoire et fait voter pour l’une des propositions (6 mois de travail) et comme les règles ont encore changé depuis le début de l’année, la boite choisie ne répond plus, vu qu’on a voté pour un devis qui concrètement n’a plus d’objet car ne correspond plus à la législation en cours.

      Donc, va falloir recommencer ?

      Pendant ce temps, les travaux sont bloqués sur les réparations d’urgence qui ne résolvent rien et consomment les budgets.

    • La construction des prix à la SNCF, une socio-histoire de la tarification. De la #péréquation au yield management (1938-2012)

      Cet article analyse les conditions de production et de légitimation des systèmes de prix des billets de train en France, depuis la création de la SNCF en 1938. Initialement fondé sur le principe d’un tarif kilométrique uniforme, le système historique de péréquation est lentement abandonné au cours des décennies d’après-guerre, au profit d’une tarification indexée sur les coûts marginaux. Au tournant des années 1980-1990, ce paradigme est lui-même remplacé par un dispositif de tarification en temps réel – le yield management – visant à capter le maximum du surplus des consommateurs. Les transformations des modèles tarifaires à la SNCF, qui s’accompagnent d’une redéfinition de la notion éminemment polymorphe de service public ferroviaire, résultent du travail de quelques acteurs de premier plan. Ces « faiseurs de prix », qui mobilisent les instruments de la discipline économique et usent de leur capacité d’influence, agissent dans des contextes (politiques, sociaux, techniques et concurrentiels) particuliers, qui rendent possibles, nécessaires et légitimes les innovations qu’ils proposent.

      https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2014-1-page-5.htm

      #Jean_Finez

    • Noël : est-ce vraiment moins cher de réserver son train SNCF 3 mois à l’avance ?

      C’est un fait : les tarifs des trajets en train pour la période de Noël ont explosé entre octobre et fin décembre 2023. Nous avons suivi, semaine après semaine, leur évolution. Voici les résultats, parfois surprenants, de notre enquête.

      « Plus on réserve un train à l’avance, plus les prix sont bas. » La phrase de la SNCF semble logique. Mais est-elle vérifiée ? À l’approche des fêtes de Noël, nous avons décidé de nous lancer dans une petite enquête. Numerama a relevé les tarifs d’une vingtaine de trajets en train à travers la France, sur les douze dernières semaines, pour en mesurer l’évolution.

      Nous avions une question principale : est-ce vrai qu’il vaut mieux réserver son billet de train trois mois à l’avance, pour le payer moins cher ? Suivie d’une autre : comment les tarifs évoluent-ils à travers le temps, et à quel rythme les trains deviennent-ils complets ?

      Nous avons choisi arbitrairement dix allers-retours à travers la France. La date est toujours la même, pour simuler un voyage pour les fêtes de fin d’année : un aller le 22 décembre, un retour le 27 décembre. Nous avons choisi un train par jour et suivi l’évolution du tarif des billets chaque semaine, à compter du mercredi 4 octobre, soit la date de l’ouverture des ventes (qui avaient d’ailleurs mis en panne SNCF Connect).
      Prendre ses billets tôt pour Noël permet d’éviter le pire

      Après douze semaines de relevés et une agrégation des données, le premier constat est clair : les tarifs ont énormément augmenté sur cette période. Il est évident que, même s’il y a des exceptions, il reste très intéressant de prendre son billet le plus tôt possible. C’est d’ailleurs ce que la SNCF nous a confirmé, par mail : « Plus on réserve à l’avance, plus les prix sont bas. Le mieux est donc de réserver dès l’ouverture des ventes, ou alors dans les semaines qui suivent. »

      Sur ce graphique, nous avons matérialisé la hausse de tous les trajets confondus. À part une ou deux exceptions (en TER), tous les billets ont augmenté, parfois beaucoup. Certains trajets se sont retrouvés complets très vite — nous les avons matérialisés avec un petit rond barré sur le graphique ci-dessous.

      Les prix peuvent parfois varier du simple au double. Le trajet Nantes-Bordeaux, par exemple, est passé de 58 euros à 136 euros (dernières places en première classe), soit une augmentation de 164 %. Un Strasbourg-Paris a terminé à 153 euros, au lieu de 93 euros il y a trois mois.

      Des hausses de prix jusqu’à 150 %

      Au global, les TGV sont les trains qui subissent les plus grosses hausses à travers le temps, sauf quelques exceptions (Marseille-Nice n’a pas changé d’un iota au fil des 12 semaines, par exemple).

      Sur cette carte réalisée par l’équipe design de Numerama, Adèle Foehrenbacher et Claire Braikeh, on observe quels sont les trajets qui ont subi la plus forte hausse (en rouge foncé), par rapport à ceux qui n’ont pas beaucoup bougé sur 3 mois (en rose).

      Pour les retours de Noël sur la journée du 27 décembre, les trajets les plus onéreux sont les mêmes (Paris-Toulouse, Paris-Strasbourg, Nantes-Bordeaux).

      Certains billets sont moins chers quelques jours avant le départ

      Lorsque nous avons commencé cette enquête, nous nous sommes demandé s’il serait possible qu’un billet devienne moins cher à l’approche de la date du voyage, ce qui est plutôt contre-intuitif. Une occurrence est venue, sur la dernière semaine, être l’exception qui confirme la règle : le trajet Paris-La Rochelle (en jaune ci-dessous) est devenu, au dernier moment, moins cher à l’approche du voyage, par rapport au tarif d’il y a trois mois.

      Autre cas curieux : nous avons constaté au fil des semaines une variation à la baisse sur le trajet Nancy-Grenoble, avec une correspondance. « Ce phénomène est extrêmement rare », nous assure la SNCF. « Nancy-Grenoble n’est pas un train direct. Il se peut que l’un des deux trains se remplissent moins vite et que des petits prix aient été rajoutés à un moment donné », explique-t-on. Le voyage a fini par augmenter de nouveau, pour devenir complet deux semaines avant le départ.

      Le trajet n’est pourtant pas le seul exemple. Prenons le trajet en TER et Train NOMAD Caen-Le Havre. Le 4 octobre, le voyage revenait à 38,4 euros. Surprise ! Dès la semaine suivante, il est tombé à 18 euros, pour rester fixe pendant plusieurs mois. Jusqu’au 13 décembre, où le prix a re-grimpé jusqu’à 48 euros — l’horaire du train de départ ayant été modifié de quelques minutes. Ici, ce n’est pas la SNCF, mais les conseils régionaux qui valident les prix. Par mail, l’établissement régional des lignes normandes nous assure que « la baisse des prix 15 jours après l’ouverture des ventes est impossible ». C’est pourtant le constat que nous avons fait, dès une semaine après l’ouverture.

      Pourquoi de telles hausses ?

      Cela fait plusieurs années que la SNCF a commencé à modifier la manière dont elle décide des tarifs, selon le journaliste spécialisé Gilles Dansart. La compagnie aurait décidé de « faire payer beaucoup plus cher à mesure que l’on s’approche de la date de départ du train », alors qu’auparavant, elle se calquait sur la longueur des kilomètres parcourus pour étalonner ses prix, a-t-il analysé sur France Culture le 21 décembre.

      Contactée, la SNCF nous explique : « Les prix sont les mêmes que pour n’importe quelles dates. Il n’y a pas de prix spécifiques pour Noël. Ce qui fait évoluer les prix, c’est le taux de remplissage et la demande. À Noël les trains se remplissent plus vite et les paliers maximum peuvent être atteints plus rapidement. »

      Ces paliers sont un véritable enjeu, lorsque l’on voit que certains trajets se retrouvent complets très rapidement — le Paris-Toulouse du 22 décembre s’est en effet retrouvé complet, selon nos constats, en à peine une semaine, début octobre.

      En 10 ans, la SNCF a perdu 105 TGV, soit 30 000 sièges, a calculé récemment France 2 dans un reportage. « On n’arrivait plus à remplir les TGV, il y avait des taux d’occupation à moins de 60 % », a expliqué à leur micro Christophe Fanichet, directeur général de SNCF Voyageurs.

      Cette politique de financement de la SNCF ne va pas aller en s’arrangeant pour les voyageurs et voyageuses : l’entreprise a déjà entériné une augmentation du prix des TGV pour 2024, rappelle le Parisien.

      https://www.numerama.com/vroom/1593454-noel-est-ce-vraiment-moins-cher-de-reserver-son-train-3-mois-a-lav

    • Mais on sait que l’investissement sur l’infra était sous dimensionnée autour de 2005, donc voir monter les coûts de péages de l’infra n’a rien d’anormal.
      Nos voisins sont-ils sous le prix réel ? Alors il vont subir un effet boomerang plus tard (effet dette).

  • American Holocaust: The Destruction of America’s Native Peoples
    https://www.youtube.com/watch?v=Qra6pcn4AOE

    American Holocaust: The Destruction of America’s Native Peoples, a lecture by David Stannard, professor and chair of the American Studies Department at the University of Hawaii. Stannard, author of American Holocaust, asserts that the European and white American destruction of the native peoples of the Americas was the most substantial act of genocide in world history. A combination of atrocities and imported plagues resulted in the death of roughly 95 percent of the native population in the Americas. Stannard argues that the perpetrators of the American Holocaust operated from the same ideological source as the architects of the Nazi Holocaust. That ideology remains alive today in American foreign policy, Stannard avers.

    Le livre
    https://en.wikipedia.org/wiki/American_Holocaust_(book)

    #American_Holocaust #pouvoir #impérialisme #USA #génocide

  • Wounded Knee Occupation 1973
    https://libguides.snhu.edu/c.php?g=1184812&p=8902710

    According to the Salem Press Encyclopedia ...:

    The tiny hamlet of Wounded Knee, the site at which more than two hundred Sioux and others were massacred in 1890, became a symbolic site again as members of the American Indian Movement (AIM) occupied the site during 1973. They quickly were confronted by armored troops and police.

    The seventy-one-day occupation of Wounded Knee began on February 28, 1973. On March 11, 1973, AIM members declared their independence as the Oglala Sioux Nation, defining its boundaries according to the Treaty of Fort Laramie, signed in 1868. At one point, federal officials considered an armed attack on the camp, but the plan ultimately was discarded. Dennis Banks and Russell Means, AIM’s best-known leaders, stated that they would hold out until the U.S. Senate Foreign Relations Committee had reviewed all broken treaties and the corruption of the BIA had been exposed to the world. After much gunfire and negotiation, AIM’s occupation of Wounded Knee ended on May 7, 1973.

    Wounded knee occupation This link opens in a new window

    Johansen, B. E. (2022). Wounded Knee occupation. Salem Press Encyclopedia.

    Primary Sources
    ...
    This primary source provides a firsthand account of Owen Luck, a photojournalist who was present at the occupation of Wounded Knee. He details the event in a visceral and impactful way, describing his engagement with the Lakota people and his experience throughout the event. Click on the link above to access the document.

    A Witness at Wounded Knee, 1973 This link opens in a new window

    Luck, O. (2006). A Witness at Wounded Knee, 1973. The Princeton University Library Chronicle, 67(2), 330-358. https://doi.org/10.25290/prinunivlibrchro.67.2.0330

    The following article is an interview with Delbert Eastman, the Bureau of Indian Affairs police chief at the time of the occupation. It provides a detailed account of the various players in the event and gives a local take on the seige.

    A Tribal Policeman’s Observations of Pine Ridge Reservation (1973) This link opens in a new window

    Reinhardt, A. D. (Ed.). (2015). A Tribal Policeman’s Observations of Pine Ridge Reservation (1973). In Welcome to the Oglala Nation: A Documentary Reader in Oglala Lakota Political History (pp. 178–179). University of Nebraska Press. https://doi.org/10.2307/j.ctt1d9nhjk.56

    Below is the image of a flyer used to rally protesters to the cause of taking back Wounded Knee.

    Prevent a 2nd massacre at Wounded Knee : show your solidarity with the Indian nations This link opens in a n

    American Indian Movement. (1973). Prevent a 2nd massacre at Wounded Knee: Show your solidarity with the Indian nations [Digital Image]

    #USA #histoire #insigènes #american_indians #génocide #accaparement_des_terres

  • Kill the Indian, and Save the Man”: Capt. Richard H. Pratt on the Education of Native Americans
    https://web.archive.org/web/20210208220916/http://historymatters.gmu.edu/d/4929


    Burial of the dead after the massacre of Wounded Knee.

    cf. https://en.m.wikipedia.org/wiki/An_Indigenous_Peoples%27_History_of_the_United_States

    Beginning in 1887, the federal government attempted to “Americanize” Native Americans, largely through the education of Native youth. By 1900 thousands of Native Americans were studying at almost 150 boarding schools around the United States. The U.S. Training and Industrial School founded in 1879 at Carlisle Barracks, Pennsylvania, was the model for most of these schools. Boarding schools like Carlisle provided vocational and manual training and sought to systematically strip away tribal culture. They insisted that students drop their Indian names, forbade the speaking of native languages, and cut off their long hair. Not surprisingly, such schools often met fierce resistance from Native American parents and youth. But the schools also fostered a sense of shared Indian identity that transcended tribal boundaries. The following excerpt (from a paper read by Carlisle founder Capt. Richard H. Pratt at an 1892 convention) spotlights Pratt’s pragmatic and frequently brutal methods for “civilizing” the “savages,” including his analogies to the education and “civilizing” of African Americans.

    A great general has said that the only good Indian is a dead one, and that high sanction of his destruction has been an enormous factor in promoting Indian massacres. In a sense, I agree with the sentiment, but only in this: that all the Indian there is in the race should be dead. Kill the Indian in him, and save the man.

    We are just now making a great pretence of anxiety to civilize the Indians. I use the word “pretence” purposely, and mean it to have all the significance it can possibly carry. Washington believed that commerce freely entered into between us and the Indians would bring about their civilization, and Washington was right. He was followed by Jefferson, who inaugurated the reservation plan. Jefferson’s reservation was to be the country west of the Mississippi; and he issued instructions to those controlling Indian matters to get the Indians there, and let the Great River be the line between them and the whites. Any method of securing removal - persuasion, purchase, or force - was authorized.

    Jefferson’s plan became the permanent policy. The removals have generally been accomplished by purchase, and the evils of this are greater than those of all the others combined. . . .

    It is a sad day for the Indians when they fall under the assaults of our troops, as in the Piegan massacre, the massacre of Old Black Kettle and his Cheyennes at what is termed “the battle of the Washita,” and hundreds of other like places in the history of our dealings with them; but a far sadder day is it for them when they fall under the baneful influences of a treaty agreement with the United States whereby they are to receive large annuities, and to be protected on reservations, and held apart from all association with the best of our civilization. The destruction is not so speedy, but it is far more general. The history of the Miamis and Osages is only the true picture of all other tribes.

    “Put yourself in his place” is as good a guide to a proper conception of the Indian and his cause as it is to help us to right conclusions in our relations with other men. For many years we greatly oppressed the black man, but the germ of human liberty remained among us and grew, until, in spite of our irregularities, there came from the lowest savagery into intelligent manhood and freedom among us more than seven millions of our population, who are to-day an element of industrial value with which we could not well dispense. However great this victory has been for us, we have not yet fully learned our lesson nor completed our work; nor will we have done so until there is throughout all of our communities the most unequivocal and complete acceptance of our own doctrines, both national and religious. Not until there shall be in every locality throughout the nation a supremacy of the Bible principle of the brotherhood of man and the fatherhood of God, and full obedience to the doctrine of our Declaration that “we hold these truths to be self-evident, that all men are created free and equal, with certain inalienable rights,” and of the clause in our Constitution which forbids that there shall be “any abridgment of the rights of citizens on account of race, color, or previous condition.” I leave off the last two words “of servitude,” because I want to be entirely and consistently American.

    Inscrutable are the ways of Providence. Horrible as were the experiences of its introduction, and of slavery itself, there was concealed in them the greatest blessing that ever came to the Negro race—seven millions of blacks from cannibalism in darkest Africa to citizenship in free and enlightened America; not full, not complete citizenship, but possible—probable—citizenship, and on the highway and near to it.

    There is a great lesson in this. The schools did not make them citizens, the schools did not teach them the language, nor make them industrious and self-supporting. Denied the right of schools, they became English-speaking and industrious through the influences of association. Scattered here and there, under the care and authority of individuals of the higher race, they learned self-support and something of citizenship, and so reached their present place. No other influence or force would have so speedily accomplished such a result. Left in Africa, surrounded by their fellow-savages, our seven millions of industrious black fellow-citizens would still be savages. Transferred into these new surroundings and experiences, behold the result. They became English-speaking and civilized, because forced into association with English-speaking and civilized people; became healthy and multiplied, because they were property; and industrious, because industry, which brings contentment and health, was a necessary quality to increase their value.

    The Indians under our care remained savage, because forced back upon themselves and away from association with English-speaking and civilized people, and because of our savage example and treatment of them. . . .

    We have never made any attempt to civilize them with the idea of taking them into the nation, and all of our policies have been against citizenizing and absorbing them. Although some of the policies now prominent are advertised to carry them into citizenship and consequent association and competition with other masses of the nation, they are not, in reality, calculated to do this.

    We are after the facts. Let us take the Land in Severalty Bill. Land in severalty, as administered, is in the way of the individualizing and civilization of the Indians, and is a means of holding the tribes together. Land in severalty is given to individuals adjoining each other on their present reservations. And experience shows that in some cases, after the allotments have been made, the Indians have entered into a compact among themselves to continue to hold their lands in common as a reservation. The inducement of the bill is in this direction. The Indians are not only invited to remain separate tribes and communities, but are practically compelled to remain so. The Indian must either cling to his tribe and its locality, or take great chances of losing his rights and property.

    The day on which the Land in Severalty Bill was signed was announced to be the emancipation day for the Indians. The fallacy of that idea is so entirely demonstrated that the emancipation assumption is now withdrawn.

    We shall have to go elsewhere, and seek for other means besides land in severalty to release these people from their tribal relations and to bring them individually into the capacity and freedom of citizens.

    Just now that land in severalty is being retired as the one all-powerful leverage that is going to emancipate and bring about Indian civilization and citizenship, we have another plan thrust upon us which has received great encomium from its authors, and has secured the favor of Congress to the extent of vastly increasing appropriations. This plan is calculated to arrest public attention, and to temporarily gain concurrence from everybody that it is really the panacea for securing citizenship and equality in the nation for the Indians. In its execution this means purely tribal schools among the Indians; that is, Indian youth must continue to grow up under the pressure of home surroundings. Individuals are not to be encouraged to get out and see and learn and join the nation. They are not to measure their strength with the other inhabitants of the land, and find out what they do not know, and thus be led to aspire to gain in education, experience, and skill,—those things that they must know in order to become equal to the rest of us. A public school system especially for the Indians is a tribal system; and this very fact says to them that we believe them to be incompetent, that they must not attempt to cope with us. Such schools build up tribal pride, tribal purposes, and tribal demands upon the government. They formulate the notion that the government owes them a living and vast sums of money; and by improving their education on these lines, but giving no other experience and leading to no aspirations beyond the tribe, leaves them in their chronic condition of helplessness, so far as reaching the ability to compete with the white race is concerned. It is like attempting to make a man well by always telling him he is sick. We have only to look at the tribes who have been subject to this influence to establish this fact, and it makes no difference where they are located. All the tribes in the State of New York have been trained in tribal schools; and they are still tribes and Indians, with no desire among the masses to be anything else but separate tribes.

    The five civilized tribes of the Indian Territory—Cherokees, Choctaws, Chickasaws, Creeks, and Seminoles—have had tribal schools until it is asserted that they are civilized; yet they have no notion of joining us and becoming a part of the United States. Their whole disposition is to prey upon and hatch up claims against the government, and have the same lands purchased and repurchased and purchased again, to meet the recurring wants growing out of their neglect and inability to make use of their large and rich estate. . . .

    Indian schools are just as well calculated to keep the Indians intact as Indians as Catholic schools are to keep the Catholics intact. Under our principles we have established the public school system, where people of all races may become unified in every way, and loyal to the government; but we do not gather the people of one nation into schools by themselves, and the people of another nation into schools by themselves, but we invite the youth of all peoples into all schools. We shall not succeed in Americanizing the Indian unless we take him in in exactly the same way. I do not care if abundant schools on the plan of Carlisle are established. If the principle we have always had at Carlisle—of sending them out into families and into the public schools—were left out, the result would be the same, even though such schools were established, as Carlisle is, in the centre of an intelligent and industrious population, and though such schools were, as Carlisle always has been, filled with students from many tribes. Purely Indian schools say to the Indians: “You are Indians, and must remain Indians. You are not of the nation, and cannot become of the nation. We do not want you to become of the nation.”

    Before I leave this part of my subject I feel impelled to lay before you the facts, as I have come to look at them, of another influence that has claimed credit, and always has been and is now very dictatorial, in Indian matters; and that is the missionary as a citizenizing influence upon the Indians. The missionary goes to the Indian; he learns the language; he associates with him; he makes the Indian feel he is friendly, and has great desire to help him; he even teaches the Indian English. But the fruits of his labor, by all the examples that I know, have been to strengthen and encourage him to remain separate and apart from the rest of us. Of course, the more advanced, those who have a desire to become civilized, and to live like white men, who would with little encouragement go out into our communities, are the first to join the missionary’s forces. They become his lieutenants to gather in others. The missionary must necessarily hold on to every help he can get to push forward his schemes and plans, so that he may make a good report to his Church; and, in order to enlarge his work and make it a success, he must keep his community together. Consequently, any who care to get out into the nation, and learn from actual experience what it is to be civilized, what is the full length and breadth and height and depth of our civilization, must stay and help the missionary. The operation of this has been disastrous to any individual escape from the tribe, has vastly and unnecessarily prolonged the solution of the question, and has needlessly cost the charitable people of this country large sums of money, to say nothing of the added cost to the government, the delay in accomplishing their civilization, and their destruction caused by such delay.

    If, as sometimes happens, the missionary kindly consents to let or helps one go out and get these experiences, it is only for the purpose of making him a preacher or a teacher or help of some kind; and such a one must, as soon as he is fitted, and much sooner in most cases, return to the tribe and help the missionary to save his people. The Indian who goes out has public charitable aid through his school course, forfeits his liberty, and is owned by the missionary. In all my experience of twenty-five years I have known scarcely a single missionary to heartily aid or advocate the disintegration of the tribes and the giving of individual Indians rights and opportunities among civilized people. There is this in addition: that the missionaries have largely assumed to dictate to the government its policy with tribes, and their dictations have always been along the lines of their colonies and church interests, and the government must gauge its actions to suit the purposes of the missionary, or else the missionary influences are at once exerted to defeat the purposes of the government. The government, by paying large sums of money to churches to carry on schools among Indians, only builds for itself opposition to its own interests. . . .

    We make our greatest mistake in feeding our civilization to the Indians instead of feeding the Indians to our civilization. America has different customs and civilizations from Germany. What would be the result of an attempt to plant American customs and civilization among the Germans in Germany, demanding that they shall become thoroughly American before we admit them to the country? Now, what we have all along attempted to do for and with the Indians is just exactly that, and nothing else. We invite the Germans to come into our country and communities, and share our customs, our civilization, to be of it; and the result is immediate success. Why not try it on the Indians? Why not invite them into experiences in our communities? Why always invite and compel them to remain a people unto themselves?

    It is a great mistake to think that the Indian is born an inevitable savage. He is born a blank, like all the rest of us. Left in the surroundings of savagery, he grows to possess a savage language, superstition, and life. We, left in the surroundings of civilization, grow to possess a civilized language, life, and purpose. Transfer the infant white to the savage surroundings, he will grow to possess a savage language, superstition, and habit. Transfer the savage-born infant to the surroundings of civilization, and he will grow to possess a civilized language and habit. These results have been established over and over again beyond all question; and it is also well established that those advanced in life, even to maturity, of either class, lose already acquired qualities belonging to the side of their birth, and gradually take on those of the side to which they have been transferred.

    As we have taken into our national family seven millions of Negroes, and as we receive foreigners at the rate of more than five hundred thousand a year, and assimilate them, it would seem that the time may have arrived when we can very properly make at least the attempt to assimilate our two hundred and fifty thousand Indians, using this proven potent line, and see if that will not end this vexed question and remove them from public attention, where they occupy so much more space than they are entitled to either by numbers or worth.

    The school at Carlisle is an attempt on the part of the government to do this. Carlisle has always planted treason to the tribe and loyalty to the nation at large. It has preached against colonizing Indians, and in favor of individualizing them. It has demanded for them the same multiplicity of chances which all others in the country enjoy. Carlisle fills young Indians with the spirit of loyalty to the stars and stripes, and then moves them out into our communities to show by their conduct and ability that the Indian is no different from the white or the colored, that he has the inalienable right to liberty and opportunity that the white and the negro have. Carlisle does not dictate to him what line of life he should fill, so it is an honest one. It says to him that, if he gets his living by the sweat of his brow, and demonstrates to the nation that he is a man, he does more good for his race than hundreds of his fellows who cling to their tribal communistic surroundings. . . .

    No evidence is wanting to show that, in our industries, the Indian can become a capable and willing factor if he has the chance. What we need is an Administration which will give him the chance. The Land in Severalty Bill can be made far more useful than it is, but it can be made so only by assigning the land so as to intersperse good, civilized people among them. If, in the distribution, it is so arranged that two or three white families come between two Indian families, then there would necessarily grow up a community of fellowship along all the lines of our American civilization that would help the Indian at once to his feet. Indian schools must, of necessity, be for a time, because the Indian cannot speak the language, and he knows nothing of the habits and forces he has to contend with; but the highest purpose of all Indian schools ought to be only to prepare the young Indian to enter the public and other schools of the country. And immediately he is so prepared, for his own good and the good of the country, he should be forwarded into these other schools, there to temper, test, and stimulate his brain and muscle into the capacity he needs for his struggle for life, in competition with us. The missionary can, if he will, do far greater service in helping the Indians than he has done; but it will only be by practising the doctrine he preaches. As his work is to lift into higher life the people whom he serves, he must not, under any pretence whatsoever, give the lie to what he preaches by discountenancing the right of any individual Indian to go into higher and better surroundings, but, on the contrary, he should help the Indian to do that. If he fails in thus helping and encouraging the Indian, he is false to his own teaching. An examination shows that no Indians within the limits of the United States have acquired any sort of capacity to meet and cope with the whites in civilized pursuits who did not gain that ability by going among the whites and out from the reservations, and that many have gained this ability by so going out.

    Theorizing citizenship into people is a slow operation. What a farce it would be to attempt teaching American citizenship to the negroes in Africa. They could not understand it; and, if they did, in the midst of such contrary influences, they could never use it. Neither can the Indians understand or use American citizenship theoretically taught to them on Indian reservations. They must get into the swim of American citizenship. They must feel the touch of it day after day, until they become saturated with the spirit of it, and thus become equal to it.

    When we cease to teach the Indian that he is less than a man; when we recognize fully that he is capable in all respects as we are, and that he only needs the opportunities and privileges which we possess to enable him to assert his humanity and manhood; when we act consistently towards him in accordance with that recognition; when we cease to fetter him to conditions which keep him in bondage, surrounded by retrogressive influences; when we allow him the freedom of association and the developing influences of social contact—then the Indian will quickly demonstrate that he can be truly civilized, and he himself will solve the question of what to do with the Indian.

    Source:
    Official Report of the Nineteenth Annual Conference of Charities and Correction (1892), 46–59. Reprinted in Richard H. Pratt, “The Advantages of Mingling Indians with Whites,” Americanizing the American Indians: Writings by the “Friends of the Indian” 1880–1900 (Cambridge, Mass.: Harvard University Press, 1973), 260–271.

    #USA #génocide #racisme #éducation #american_indians #native_americans

  • Frais faramineux, personnalités grassement payées… Le juteux #business d’un pionnier de l’#enseignement_supérieur_privé

    Révélées à l’occasion de l’#affaire_Delevoye, les largesses passées de #Roger_Serre, fondateur du réseau d’#écoles_privées #IGS, font l’objet d’une #plainte contre X déposée par le nouveau directeur, #Stéphane_de_Miollis.

    Souvenez-vous, décembre 2019, l’affaire Jean-Paul Delevoye : le haut-commissaire à la réforme des retraites d’Emmanuel Macron a dû démissionner, avant d’être condamné à quatre mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour avoir omis de déclarer à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique certaines rémunérations. Parmi elles, un contrat avec un groupe soudain mis en lumière : l’#Institut_de_gestion_sociale, ou IGS.

    Depuis lors, les soupçons pèsent sur ce poids lourd de l’#éducation_privée, réunissant dix écoles (de marketing, management, communication, etc.) aux acronymes abscons : #Esam, #Esin, #Imis, #Imsi, #Ffollozz… hormis la faussement select #American_Business_School_of_Paris. Trois campus, cinq centres de formation, le tout créé sous un statut associatif, financé à plus de 60 % par des #fonds_publics. Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières ont perquisitionné le siège de l’IGS et une plainte contre X a été déposée, le 2 mars 2023. Elle émane du nouveau directeur général exécutif d’IGS, Stéphane de Miollis, un ancien cadre d’Adecco, résolu à saisir la justice après avoir mis le nez dans les comptes et commandé un audit au prestigieux cabinet #August_Debouzy.

    « J’ai découvert des montages étonnants pour une fédération d’associations à but non lucratif : des factures de consultants, des notes de frais faramineuses, relate-t-il. Il fallait réagir pour nos enseignants, les 15 000 jeunes qu’on forme chaque année, ne pas se contenter de laver le linge sale en famille. » Dans son viseur, Roger Serre, 78 ans, le fondateur d’IGS, fils de traiteurs marseillais et ancien élève de l’#Essec_Business_School. Dès 1975, il fonde de nombreuses écoles, armé de son entregent et de ses amitiés politiques, notamment avec #Michel_Rocard. Doué pour décrocher les subventions et convaincre les entreprises (Bouygues, Lafarge, IBM… ), il flèche leur #taxe_d’apprentissage vers IGS.

    Appartements et bonnes bouteilles

    « Bienvenue dans le monde des possibles », avait-il comme slogan, insistant toujours sur son engagement associatif, social, humaniste. En réalité, Roger Serre n’a, semble-t-il, jamais oublié de servir ses intérêts. Il a créé, à l’ombre d’IGS, ses propres sociétés, grassement rémunérées pour des missions de communication et de publicité dans les journaux, les salons étudiants. L’une d’elles détient même la propriété des marques des écoles, ce qui les contraint chaque année à reverser des droits pour pouvoir utiliser leur propre nom. Le businessman de l’apprentissage a en parallèle bâti un autre groupe d’écoles, aux initiales quasi similaires, #ISC, dont il est actionnaire. La plainte, aujourd’hui révélée par Libération, pointe un « détournement des ressources du groupe IGS au bénéfice de Roger Serre et de ses proches ». Elle détaille notamment des notes de taxis princières (près de 80 000 euros en 2021), des billets de train ou d’avion, ainsi que la location d’un appartement pour sa fille près des Champs-Elysées. Le fondateur aurait aussi eu l’habitude d’offrir de bonnes bouteilles – de 500 euros à plus de 1 700 euros chaque année et par récipiendaire – à des élus, parlementaires, édiles (Anne Hidalgo en tête), ou collaborateurs de ministres…

    La plainte relève enfin l’embauche de « personnes politiquement exposées » : #Jean-Paul_Delevoye aurait ainsi été rémunéré, sans « trace de travail effectif évidente », à hauteur de 8 250 euros par mois en 2017, et de 6 925 euros en 2018, pour quarante-deux jours de travail. L’ancien ministre était logé dans un appartement de 66 m², près du parc Monceau, alors même qu’il était encore Haut-commissaire à la réforme des retraites. Aujourd’hui retiré de la vie publique, et récemment destitué de la Légion d’honneur, Delevoye plaide l’erreur : « J’aurais dû démissionner quand j’ai été nommé, mais j’ai vraiment bien travaillé avec Roger Serre, longtemps bénévolement d’ailleurs, pour éveiller les futurs managers aux humanités et à la culture. »

    « Couteau dans le dos »

    Autre ami du fondateur, #Jean-Paul_Huchon, ancien président socialiste de la région Ile-de-France. Le haut fonctionnaire a été employé dès la fin de son mandat, après l’embauche de son épouse, recrutée quant à elle comme « chargée de mission stratégie insertion », 1 500 euros par mois, pour deux jours de travail hebdomadaires. Selon l’audit, l’ex-cacique du PS a pu percevoir jusqu’à 122 294 euros en 2018. La seule trace apparemment retrouvée de son travail est un cours de vingt et une heures donné dans une école de management sur… le rock’n’roll. « C’était bien plus, deux à trois fois par semaine, et des cours très pointus, où je passais des vidéos, des bandes-son », se défend Huchon, en apprenant la plainte.

    « Jean-Paul est un spécialiste mondial », assure Roger Serre lors d’une rencontre début juillet, avec ses avocats. L’octogénaire, tout chic, pochette en soie bleue assortie à ses yeux, ne comprend manifestement pas la tempête juridique qui le guette. Il détaille, lèvres madrées, la construction d’IGS : « Toute ma vie ». Un actif immobilier de 200 millions d’euros laissé au groupe, qui lui valut de figurer – à tort, prétend-il – dans le classement des cent plus grandes fortunes de France.

    Il savoure les réseaux sans cesse retissés, jusqu’au secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, approché en tant qu’ancien de l’Essec. Son sésame pour rencontrer le Président. « J’ai essayé de convaincre Macron de ne pas nationaliser la taxe d’apprentissage, en vain… » Roger Serre s’étonne que son groupe pâtisse tant de l’affaire Delevoye, « une petite négligence de Jean-Paul ». Il admet ne pas être un « champion de la gestion », jure que le redressement fiscal d’IGS sera léger. Et s’indigne que son successeur lui plante aujourd’hui un « couteau dans le dos », alors qu’il l’a désigné, après avoir lâché les rênes, en échange d’un contrat de consultant en stratégie de 50 000 euros par mois. « Pourquoi cherche-t-on aujourd’hui à m’abattre ? A qui profite le crime ? » interroge le fondateur, en pointant la « #financiarisation_de_l’éducation » avec des géants détenus par des fonds d’investissement qui ont sans doute repéré IGS, et son chiffre d’affaires de plus de 130 millions d’euros. « Les vautours rôdent », s’essouffle-t-il. En attendant, ce sont les juges qui l’attendent au tournant.

    https://connexion.liberation.fr/autorefresh?referer=https%3a%2f%2fwww.liberation.fr%2fsociete%2
    #ESR #enseignement_supérieur #privatisation #université #France #financiarisation #justice

  • La Nouvelle-Orléans, avant-poste de l’Empire français
    https://laviedesidees.fr/Cecile-Vidal-Caribbean-New-Orleans.html

    À propos de : Cécile Vidal, #Caribbean New Orleans : Empire, Race, and the Making of a Slave Society, University of North Carolina Press. En écrivant une #Histoire sociale totale de la Nouvelle-Orléans du XVIIIe siècle, Cécile Vidal propose de la recadrer comme un avant-poste caribéen de l’Empire français plutôt que comme une ville frontière nord-américaine.

    #esclavage #histoire_sociale #America #Books_and_ideas_originals #Amérique_du_Nord
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202111_nouvelle_orleans_fr.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211209_nouvelle_orleans_fr-2.pdf

  • #American_University of #Afghanistan students and relatives trying to flee were sent home.

    Hundreds of students, their relatives and staff of #American_University_of_Afghanistan gathered at a safe house on Sunday and boarded buses in what was supposed to be a final attempt at evacuation on U.S. military flights, the students said.

    But after seven hours of waiting for clearance to enter the airport gates and driving around the city, the group met a dead end: Evacuations were permanently called off. The airport gates remained a security threat, and civilian evacuations were ending Monday.

    “I regret to inform you that the high command at HKIA in the airport has announced there will be no more rescue flights,” said an email sent to students from the university administration on Sunday afternoon, which was shared with The New York Times.

    “The scholar pilgrims who were turned away today while seeking safe passage to a better future need the help of the U.S. government who gave them the hope they must not lose,” the American University president, Ian Bickford, said.

    The email asked the 600 or so students and relatives to return home. The U.S. troop withdrawal from Afghanistan must be completed by a Tuesday deadline, so the U.S. military is turning from evacuating civilians to bringing its own personnel home.

    The group was then alarmed after the U.S. military, following protocol, shared a list of names and passport information of hundreds of students and their families with the Taliban guarding the airport checkpoints, the university president said.

    “They told us: we have given your names to the Taliban,” said Hosay, a 24-year-old sophomore studying business administration who was on the bus on Sunday. “We are all terrified, there is no evacuation, there is no getting out.”

    Hosay earned a scholarship that covered half of her tuition. She wanted to get an M.B.A. and start an all-female engineering firm.

    When the Taliban took over Kabul on Aug. 15, one of the first sites the group captured was the sprawling, modern American University campus. Men in traditional Afghan outfits and swinging AK-47 rifles raised the flag of the Taliban and brought down the university flag, according to student and social media photos.

    The Taliban posted a picture of themselves on social media standing at the entrance of a university building with an ominous message, saying they were where America trained infidel “wolves” to corrupt the minds of Muslims.

    The photograph was widely shared among Afghans and sent students and alumni into hiding. They had reason to be scared. In 2016, the Taliban attacked the campus with explosives and guns in a terrorist assault that lasted 10 hours and killed 15 people, including seven students.

    The university shut down its campus on Aug. 14 as word reached that the Taliban were on the outskirts of Kabul. The American University president, Ian Bickford, and foreign staff left Kabul for Doha that night.

    Mr. Bickford said in an interview last week that he was working with the State Department to evacuate about 1,200 students and alumni. But on Friday after the deadly attack on the airport, Mr. Bickford said that effort had become much more complicated.

    Mr. Bickford said the university was committed to ensuring all enrolled students would finish their degrees remotely.

    The American University of Afghanistan opened in 2006 with most of its funding from the United States Agency for International Development, which gave $160 million. It was one of the U.S.A.I.D.’s largest civilian projects in Afghanistan.

    For over two weeks, students and alumni said they struggled emotionally as their status changed from college students to fugitives overnight.

    Several students interviewed repeated a poetic saying in Dari: “Our hopes and dreams have turned into dust.”

    Mohammad, a 31-year-old father of three and part-time government ministry worker, had three more courses left to finish his degree in business administration.

    His job and salary are now gone. His degree is in jeopardy.

    “It’s as if you throw a glass on a cement floor and your life shatters in a split second,” he said Sunday from a safe house.

    Yasser, a 27-year-old political science student, said he was told in an email from the university on Saturday to report to a safe location for evacuation. But after President Biden said there were security threats to the airport, the plan was scrapped and everyone was sent home.

    Early Sunday morning, Yasser received another email from the university asking him to go to a safe house at 7:45 a.m. The students were told to bring only a backpack with two outfits. Videos shared with The New York Times of the evacuation show hundreds of students, carrying backpacks waiting on the roadside. Dozens of buses are lined up.

    The chitchat among students abruptly ends and someone gasps. Someone cries. The students have just been told that evacuations have been called off.

    “It was a frightening day,” Yasser said. “We went there anticipating to be rescued and returned home defeated.”

    https://www.nytimes.com/2021/08/29/world/taliban-american-university-of-kabul-afghanistan.html
    #étudiants #université #Kabul

  • Affaire Lafarge : une note prouve que l’Etat était informé des versements d’argent à Daech – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/affaire-lafarge-une-note-prouve-que-letat-etait-informe-des-versements-da

    Un document de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), que révèle « Libération », atteste que l’Etat avait connaissance d’un accord passé entre le cimentier et l’organisation terroriste dès l’été 2014. La Cour de cassation doit se prononcer jeudi sur la mise en examen de l’entreprise.

    C’est une note qui ne laisse plus de place au doute. L’Etat, à travers la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), était bien au courant des conditions dans lesquelles Lafarge maintenait son activité en Syrie en territoire en partie occupé par l’Etat islamique (EI). Le document que révèle Libération, émane de la direction de la stratégie de ce service de renseignement, est daté du 26 août 2014 et estampillé « confidentiel défense ». Il y est consigné qu’un « agreement [accord en français, ndlr] » a été trouvé entre le cimentier et l’EI pour la poursuite de l’activité commerciale.

    #Hollande #Macron #Lafarge #Daech

    • La date de cette note a son importance. Elle est rédigée à un moment où Lafarge avait toujours le contrôle de son usine [...] La région de l’usine est alors en proie à des combats menés par plusieurs groupes armés dont l’EI. Les précédentes notes des services de renseignement versées à la procédure judiciaire, et révélées par Libération, décrivaient jusque-là les relations avec le groupe terroriste après la prise de l’usine par l’ #EI, le 19 septembre 2014. Le nouveau document prouve que la DGSE avait connaissance de la situation avant cette date cruciale.

      « Daech vient de les autoriser à reprendre les activités commerciales et donc transiter sur les routes du nord de la Syrie entre Membij, Aïn Issa, Raqqah, Deir ez Zor et Qamishli. Derrière cette autorisation il y a un “agreement” », expose la DGSE dans la note. Le service de renseignement obtient alors ses informations sur la situation de Lafarge en Syrie auprès de son « correspondant » dont le nom n’apparaît pas. Cet accord trouvé avec le groupe terroriste « bien entendu » a un coût, peut-on lire dans le même document : « L’agreement consiste bien entendu à fixer un prix fixe et une variable à la tonne transportée. »

      L’ #État_islamique administre alors la vie économique dans la région de l’usine. « Des volumes conséquents mais non contrôlés circulent actuellement entre la #Turquie, la #Syrie et l’ #Irak. Ces transits sont contrôlés par #Daech », indique également le document

      [...]

      Les interrogations sur le rôle de l’Etat dans cette affaire ne sont pas nouvelles. Lors de ses auditions devant l’une des juges d’instruction, l’ancien directeur sûreté de Lafarge, #Jean-Claude_Veillard, avait détaillé ses relations avec les services de renseignement français. A l’appui de ses déclarations, l’ancien militaire avait notamment communiqué les dates des nombreux rendez-vous avec la #DGSE mais aussi avec la Direction générale de la sécurité intérieure (#DGSI) et la Direction du renseignement militaire (#DRM). A la question de savoir quelles informations transmettait Jean-Claude Veillard, l’ancien directeur sûreté du cimentier avait répondu sans détour : « Je ne faisais aucun tri dans les informations que je donnais aux services des renseignements […]. Au cours des réunions, j’ai donné toutes les informations. »

      [...]

      Outre l’argent obtenu grâce à l’activité commerciale de Lafarge, l’organisation terroriste s’est aussi enrichie en mettant la main sur l’usine. Des milliers de tonnes de ciment sont alors encore dans les cuves. Des notes de la direction du renseignement militaire, déjà révélées par Libération, permettent de saisir l’ampleur des bénéfices réalisés : « 65 000 tonnes ont déjà été accaparées par Daech pour une valeur estimée à 6,5 millions USD [dollars] », et un « reliquat de 50 000 tonnes fait/fera l’objet d’un “contrat” […] pour une valeur estimée à 5 millions USD », observe la DRM à la fin de l’année 2014. Le service de renseignement suit au jour le jour les négociations en cours. « On comprend que le démantèlement de l’usine Lafarge en Syrie se poursuit au bénéfice financier à la fois de Daech et des hommes d’affaires impliqués », conclut la même note.

      Au regard de la note de la DGSE datée elle du 26 août 2014, le rôle joué par la diplomatie française est d’autant plus troublant. Comme l’avait révélé Libération, des mails échangés entre le ­cabinet du ministre des Affaires étrangères de l’époque, #Laurent_Fabius et l’ambassadeur de France pour la Syrie, #Franck_Gellet, attestent de l’implication de la diplomatie française dans le dossier. L’ambassadeur Gellet est notamment en contact étroit avec Jean-Claude Veillard.

      Dès le 19 septembre 2014, Gellet contacte le cabinet de Laurent Fabius face à l’arrivée de l’EI dans l’usine. Lafarge craint alors que sa cimenterie soit frappée par un bombardement de la coalition pilotée par les Etats-Unis. L’ambassadeur œuvre pour empêcher ce scénario. « Il convient de protéger cet investissement français […] pour le cas où, Daech en faisant une possible source de lucre, les Américains envisageraient un jour de le bombarder », expose l’ambassadeur Franck Gellet. Le message est reçu par l’un des plus proches collaborateurs de Laurent Fabius, Martin Briens, et transmis au ­ministère de la Défense pour « qu’ils puissent en parler aux Américains ».

      Quelques jours plus tard, dans un mail de l’ambassade de #France aux Etats-Unis, Franck Gellet apprend que le sujet a « bien été évoqué par nos militaires auprès de leurs collègues américains », et que l’usine de Lafarge est « désormais sur la liste appropriée ».

      Nouvelle crainte le 27 janvier 2015. Ce jour-là, Franck Gellet ­s’inquiète d’une possible frappe des #États-Unis sur la cimenterie dans un mail envoyé au cabinet de Laurent Fabius. « Lafarge sait, par le réseau des distributeurs, que Daech a besoin de ciment pour Mossoul », écrit l’ambassadeur et prévient qu’« il ne faudrait pas que cela conduise les #Américains à frapper l’usine dans le cadre de la lutte contre les sources de financement de Daech ». Franck Gellet obtient alors gain de cause.

      #Rassemblement_national #Wallerand_de_Saint-Just #Marine_Le_Pen

  • #Mathieu_Bock-Côté : « Le #racialisme est un #totalitarisme »

    –-> attention : toxique !

    ENTRETIEN. #Privilège_blanc, #blanchité, #racisme_systémique… L’auteur de « La Révolution racialiste » (Les Presses de la Cité) décape les théories de la gauche identitaire.

    https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/mathieu-bock-cote-le-racialisme-est-un-totalitarisme-14-04-2021-2422277_1913

    #division #Blancs #racisés #couleur_de_peau #obsession_raciale #sciences_sociales #race #rapports_de_pouvoir #rapports_de_pouvoir #colonialisme_idéologique #révolution_racialiste #civilisation_occidentale #liberté_d'expression #démocratie #régression #imperméabilité_ethnique #enferment #groupe_racial #assignation #indigénisme #décolonial #mouvance_racialiste #américanisation #université #sciences_sociales #théorie_du_genre #genre #colonisation_idéologique #conscience_raciale #identification_raciale #Noirs_américains #clivages #intégration #assimilation #trahison_raciale #USA #Etats-Unis #Canada #multiculturalisme #niqab #Justin_Trudeau #noyau_identitaire #diversité #identité #utopie_diversitaire #France #résistance #Québec #idéologie #culture_française #universalisme #universel #moeurs #culture #imperméabilité #culture_nationale #nationalisme #déterminismes_biologiques #civilisation_occidentale #hygiène_intellectuelle #vérité #rigueur_intellectuelle #société_libérale

    ping @cede @karine4 (attention : indigeste)

  • Les origines néolibérales de l’antiglobalisme

    « Globalistes » contre « Nationalistes », cette nouvelle ligne de fracture politique masque la vérité : les nationalistes populistes cherchent moins à défendre un modèle social qu’à s’affranchir des contraintes internationales imposés par les règles du #libre-échange. Leur but est en réalité d’aller vers plus de #capitalisme, et de contester le droit des nations non-blanches à intégrer équitablement le jeu du libre-échange mondial.

    Depuis que Trump a installé le conflit entre les « nationalistes » et les « globalistes » comme l’antagonisme politique central, il a été repris en chœur par tous les « populistes » sans exception, de Farage à Orban en passant par Salvini et Bolsonaro. Marine Le Pen a ainsi déclaré dans un récent entretien accordé à Breitbart (le média auparavant dirigé par Bannon) : « Le globalisme est un esprit post-national […] Il porte en lui l’idée que les #frontières doivent disparaître, y compris les protections que ces frontières apportent habituellement à une #nation. Elle repose sur l’idée que ce sont les #marchés tout puissants qui décident de tout. Ce concept de globalisme est poussé par des technocrates qui ne sont jamais élus et qui sont les personnes typiques qui dirigent les choses à Bruxelles dans l’Union européenne. Les gens qui croient aux nations – les nationalistes – c’est exactement le contraire. Ils croient que les nations sont le moyen le plus efficace de protéger la #sécurité, la #prospérité et l’#identité nationales pour s’assurer que les gens prospéreront dans ces nations. »

    À l’intérieur de cette opposition, le « nationalisme » est implicitement compris comme la défense des populations attaquées par la #globalisation_économique, le retour de la #souveraineté de l’#Etat-nation et le « #protectionnisme ». Dans un entretien accordé l’an passé au Figaro, #Emmanuel_Todd estimait qu’un renversement était en train de se produire, aux États-Unis avec le protectionnisme de #Trump : « Une génération avait mis à bas, avec le néolibéralisme de Reagan, la société qu’avait instaurée l’#Etat-providence rooseveltien ; une nouvelle génération d’Américains est en train de balayer aujourd’hui le modèle des années 1980 » ; et au #Royaume-Uni, avec le #Brexit où, alors que « Thatcher était une figure du néolibéralisme aussi importante que Reagan, […] notre plus grande surprise a été de voir la #droite conservatrice assumer le Brexit et discuter à présent ses modalités, et même s’engager à tâtons dans un #conservatisme de “gauche” ».

    Mais la rupture produite par les populistes va-t-elle effectivement dans le sens annoncé par Todd, d’une limitation du #libre-échange, d’un recul du néolibéralisme et d’un #conservatisme_social ? Rien n’est moins sûr dès que l’on s’intéresse à la provenance de ce #nationalisme_anti-globaliste.

    De Thatcher au Brexit : nations souveraines et #libre_entreprise

    Avant d’être soutenu par une partie des ouvriers britanniques déclassés, le Brexit trouve ses origines dans l’#euroscepticisme du Parti conservateur britannique dont la figure de proue a été… #Thatcher. C’est son célèbre discours devant le Collège de l’Europe à Bruges en septembre 1988 qui a fait émerger le think-tank du « Groupes de Bruges » réunissant des Tories eurosceptiques dont #Alan_Sked et #Nigel_Farage, et dont bientôt sortirait le #UKIP conduisant le Royaume-Uni au Brexit. Thatcher tançait dans son discours le « super-État européen exerçant une nouvelle domination depuis Bruxelles », elle opposait l’Europe existante de la #communauté_économique_européenne, celle de la #bureaucratie, du #centralisme et du #protectionnisme à l’#Europe de la #libre-entreprise, du #libre-échange et de la #déréglementation qu’elle appelait de ses vœux.

    Il fallait surtout en finir avec le protectionnisme à l’égard du monde extra-européen de façon à réconcilier les nations européennes avec les « marchés réellement globaux ». La critique de l’Europe ne portait cependant pas seulement sur les contraintes pesant sur la #libre_entreprise, la recherche d’une identité européenne transcendante faisait aussi courir le risque d’une disparition des #identités_nationales avec leurs coutumes et leurs traditions. Contre ce « méga-État artificiel », il fallait concevoir l’Europe comme une « famille de nations ».

    Le libre-échange d’une part et le nationalisme d’autre part que Thatcher opposait à la bureaucratie régulatrice de Bruxelles, n’étaient du reste pas séparés, mais bien d’un seul tenant : « Je n’eus d’autre choix, affirme-t-elle dans ses mémoires, que de brandir le drapeau de la #souveraineté_nationale, de la #liberté_du_commerce et de la #liberté_d’entreprise – et de combattre ». On se situe donc à mille lieux d’un nationalisme qui chercherait à s’établir en rempart contre la #mondialisation économique et le libre-échange : c’est au contraire la récupération de la #souveraineté_nationale qui, en s’affranchissant des contraintes supranationales européennes, doit permettre aux peuples de se réconcilier avec le libre-échange mondialisé.

    Or cette position nationale-néolibérale, qui veut faire de la nation britannique l’actrice directe de son inscription dans la #mondialisation_économique, est celle de tous les principaux brexiters, Farage en tête, mais aussi de tous les défenseurs d’un « hard brexit » parmi l’establishment Tory, de #Boris_Johnson à #Jacob_Ress-Mogg en passant par #Steven_Baker et #Dominic_Rabb. Au deuxième semestre 2018, une enquête de Greenpeace a révélé que #David_Davis, l’ancien secrétaire au Brexit de #Theresa_May, #Owen_Paterson, l’ancien secrétaire à l’agriculture et à l’environnement de David Cameron, et #Shanker_Singham, un expert commercial de l’Institute of Economic Affairs, s’étaient rendus en Oklahoma au cours d’un voyage financé par le lobby agro-industriel américain pour préparer avec des membres de l’administration Trump un accord commercial bilatéral post-Brexit, prévoyant notamment l’importation en Angleterre de #poulet lavé au chlore et de #bœuf aux hormones.

    Paterson, en déplorant qu’un tel accord soit impossible dans le cadre actuel des réglementations de l’Union européenne, a tweeté qu’il était essentiel que « le Royaume-Uni ait le contrôle de ses tarifs et de son cadre réglementaire ». C’est peu de dire qu’on est loin du « #conservatisme_de_gauche » … Au contraire, comme l’avait anticipé Thatcher, la récupération de la souveraineté nationale face à l’#Union_européenne est le moyen de plus de #déréglementation et de libre-échange.

    Anti-globalisme et libre-échangisme mondialisé chez #Rothbard

    Qu’en est-il aux États-Unis ? « La génération qui est en train de balayer le modèle des années 1980 » est-elle, à la différence du Royaume-Uni, en rupture avec le néolibéralisme de Reagan ? La droite radicale qui a contesté l’héritage de Reagan pour finalement aboutir à l’élection de Donald Trump s’est construite au tournant des années 1990 dans les marges du Parti républicain. Réunissant des « paléo-libertariens » autour de #Murray_Rothbard et #Lew_Rockwell et des « paléo-conservateurs » autour de Patrick Buchanan, ce mouvement s’appelait « paléo » parce qu’il revendiquait un retour à la #Droite_originaire (#Old_Right) du Parti républicain entre les années 1930 et 1950 qui défendait l’#isolationnisme et les intérêts de la nation américaine (#America_First) contre l’#interventionnisme_militaire, mais aussi la #liberté_individuelle, le gouvernement minimal et la propriété privée contre le #New_Deal et le #Welfare_state. Il s’était formé pour contester la prise du pouvoir sous #Reagan puis l’hégémonie sous Bush des néoconservateurs et leur imposition du #Nouvel_ordre_mondial. Leur critique s’est incarnée dans les campagnes des primaires républicaines de #Buchanan en 1992 et 1996.

    Ce que ciblaient les paléo dans le Nouvel ordre mondial, c’était un super-étatisme internationaliste, un système mondial de Welfare-warfare state, où l’importation de la « démocratie globale » partout dans le monde par l’interventionnisme américain sous l’égide de l’ONU se conjuguait à un gouvernement économique mondial de type keynésien. Les termes de « globalisme » et de globaloney étaient utilisés notamment par Rothbard au début des années 1990 pour décrier ce système et ils étaient empruntés au vocabulaire de la Old Right pour qui ils désignaient déjà ce complexe internationaliste de l’interventionnisme extérieur onusien et de la perspective d’un New Deal global que ses membres critiquaient dans les politiques de Franklin Roosevelt et Harry Truman.

    Rothbard puisait notamment son inspiration chez un historien révisionniste de la Seconde Guerre mondiale dont il avait été proche, Harry Elmer Barnes. De plus, dans les années 1970, alors que la Guerre du Vietnam était encore en cours, des anti-impérialistes avec qui il collaborait avaient déjà remis au goût du jour la critique du globalisme. Lorsque la globalisation économique se concrétisa dans la première moitié des années 1990 avec l’Alena puis la création de l’OMC, ces nouveaux éléments devinrent partie intégrante de sa critique et les nouvelles cibles de l’attaque contre le « globalisme ». Rothbard dénonçait l’Alena comme du « commerce bureaucratique réglementé » conçu par « un sinistre Establishment centriste dont le dévouement à la liberté et au libre-échange s’apparente à celui de Leonid Brejnev ». L’Alena entraînait en particulier une harmonisation des législations vers le haut qui allait contraindre les entreprises américaines à se soumettre aux normes environnementales et au droit du travail contraignants des législations canadiennes et mexicaines contrôlées par des syndicalistes et des socialistes.

    Tout ce « mercantilisme » ne signifiait rien d’autre selon lui que la spoliation que les élites politiques mondiales opéraient sur le libre-échange véritable au détriment de la masse des gens qui ne pouvaient en jouir directement. Il alertait sur la perte de souveraineté que représentait l’Alena qu’il comparait au « super-étatisme de la Communauté européenne » car cet accord imposait la mise sur pied d’« institutions d’un super-gouvernement internationaliste arrachant la prise de décision des mains des Américains ». Face à cette « politique globaliste » (globalist policy), une « nouvelle coalition populiste » et « un nouveau nationalisme américain » devaient être définis : il fallait abroger l’Alena, se retirer de toutes les agences gouvernementales supranationales (ONU, OIT, UNESCO, etc.), stopper l’aide au développement et durcir les conditions d’immigration qui provoquaient l’élargissement de l’État social, au nom d’authentiques marchés libres.

    Comme chez Thatcher, on est à l’opposé d’une critique du libre-échange ; le nationalisme est au contraire là aussi un moyen de sauver le libre-échange mondialisé qui est confisqué par les institutions supranationales bureaucratiques et socialisantes – en un mot « globalistes ».

    Lorsque les populistes s’attaquent au « globalisme », ils emboîtent le pas d’une critique qui ne visait pas à l’origine la mondialisation des échanges de biens et de services, mais au contraire le super-étatisme des élites politiques mondiales qui parasitent le fonctionnement du libre-échange mondialisé. Une distinction conceptuelle s’impose donc entre le « globalisme » et le « mondialisme », puisque dans les cas des héritages de Thatcher ou de Rothbard, l’anti-globalisme va de pair avec un mondialisme libre-échangiste absolument revendiqué.
    Anti-globalisme et hiérarchie des nations de Buchanan à Trump

    Aux États-Unis, après la seconde campagne de Buchanan pour les primaires républicaines de 1996, les premiers doutes des libertariens ont cependant laissé place à la rupture avec les paléo-conservateurs autour de la question du protectionnisme et des barrières tarifaires. La rupture fut définitivement consommée en 1998 avec la publication du livre de Buchanan The Great Betrayal. How American Sovereignty and Social Justice Are Being Sacrified to the Gods of the Global Economy. C’est dans ce livre que Buchanan affirme son attachement au « nationalisme économique » et qu’il fait du « conflit » entre les « nationalistes » et les « globalistes » le « nouveau conflit de l’époque qui succède à la Guerre froide »[1], définissant la ligne que reprendront littéralement Bannon et Trump. Soutenant le protectionnisme industriel, il déplace le contenu de l’anti-globalisme dans le sens de la défense des intérêts économiques nationaux contre la mondialisation du libre-échange.

    Cependant, l’opposition simple entre le nationalisme économique à base de protectionnisme industriel et le libre-échange illimité mérite d’être approfondie. D’abord, Buchanan est toujours resté un adversaire résolu de l’État-providence et The Great Betrayal est surtout une défense de l’économie américaine pré-New Deal où l’existence de barrières tarifaires aux importations a coïncidé avec une période de croissance. Pour autant, cette période a été marquée par de fortes inégalités économiques et sociales.

    Ensuite, dans le cas de Trump, l’usage qu’il fait du protectionnisme est pour le moins pragmatique et ne relève pas d’une position de principe. Lorsqu’il a baissé drastiquement fin 2017 l’impôt sur les sociétés, il a montré que sa défense de l’emploi américain ne convergeait pas nécessairement avec la « justice sociale ». Ciblant certaines industries correspondant à son électorat comme l’automobile, il se sert surtout des barrières tarifaires aux importations comme d’une arme parfois purement psychologique et virtuelle, parfois effective mais temporaire, dans une guerre commerciale qui peut aboutir à davantage de libre-échange.

    Dans l’USMCA (United States-Mexico-Canada Agreement), l’accord de l’Alena renégocié, si 75% des composants d’une automobile devront être fabriqués aux États-Unis pour qu’elle soit exemptée de barrières douanières (contre 62, 5% avec l’Alena), en revanche le marché laitier canadien sera davantage ouvert aux fermiers américains, tandis que Trump a récemment supprimé les barrières aux importations d’acier et d’aluminium venant du Mexique et du Canada, pour inciter ces pays à ratifier l’USMCA. S’il continue de se servir des droits de douane punitifs dans la guerre commerciale avec la Chine, il a recherché davantage de libre-échange avec l’Union européenne.

    Enfin, lorsque des journalistes demandèrent à Buchanan de quel économiste il s’inspirait, il répondit qu’il s’agissait de Wilhelm Röpke[2], l’un des principaux fondateurs de l’ordo-libéralisme, la forme prise par le néolibéralisme en Allemagne qui inspira la politique économique de Ludwig Erhardt sous Adenauer. Or Röpke n’était pas un thuriféraire, mais bien au contraire un opposant farouche au « nationalisme économique » et au « protectionnisme » qui représentait des fléaux pour l’ordre économique international qu’il cherchait à construire[3]. Cependant, il estimait que le libre-échange mondial ne pouvait intégrer les nations postcoloniales, car il n’avait été possible avant la première guerre mondiale que parmi le cercle des nations occidentales partageant un même ordre de valeurs culturelles et religieuses.

    Cette insistance sur des conditions extra-économiques morales et spirituelles au développement économique fait qu’il revendique une « troisième voie » appelée « économie humaine » entre le libre-échange purement fondé sur la concurrence et la social-démocratie. En cohérence avec cette « économie humaine », il s’engagea publiquement en faveur du maintien de l’apartheid en Afrique du Sud parce que les Noirs sud-africains se situaient « à un niveau de développement qui excluaient la véritable intégration spirituelle et politique avec les Blancs hautement civilisés »[4].

    Son nationalisme n’était finalement pas dirigé contre le libre-échange, mais pour un ordre hiérarchique international fondé sur des conditions de développement économiques différenciées, ne laissant pas aux nations non blanches les moyens d’intégrer le libre-échange mondial. Lorsque Buchanan tempête contre l’immigration et la reconquista économique mexicaine menaçant la culture américaine, il se situe effectivement dans le sillage de la position nationale-néolibérale de Röpke. Dans un débat télévisé en vue des élections européennes de 2019, Marine Le Pen promettait elle aussi, du reste, d’opposer au « capitalisme sauvage » une « économie humaine ».

    Lorsque des universitaires ou des commentateurs, y compris à gauche, insistent sur les aspects économiques positifs pour les populations, du nationalisme anti-globaliste, ils se méprennent absolument sur les origines comme sur les politiques menées par les populistes nationalistes. Ceux-ci revendiquent la récupération de la souveraineté nationale et critiquent les règles transnationales de la globalisation économique, non pour protéger leur modèle social et le droit du travail de leur population, mais pour s’affranchir de ce qui resterait en elles de contraintes environnementales ou sociales, et s’en servir comme tremplin vers plus de capitalisme et de libre-échange, ou pour contester le droit des nations non-blanches à intégrer équitablement le jeu du libre-échange mondial. Dans cette bataille, ce sont les national-néolibéraux qui affrontent les globalistes néolibéraux, dans une course qui pousse le monde dans une direction toujours plus mortifère, et ne comporte pas le moindre aspect positif.

    https://aoc.media/analyse/2019/10/28/les-origines-neoliberales-de-lantiglobalisme

    #nationalisme #globalisme #anti-globalisme #néolibéralisme #néo-libéralisme #populisme #discours_de_Bruges #industrie_agro-alimentaire #boeuf

    ping @karine4

    • lien propre :

      https://www.zdf.de/nachrichten/politik/trump-establishment-mauer-usa-mexiko-100.html

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      « ... das ist ein tötlicher Fehler, Donald Trump zu unterschätzen .... » 1:30 min

      "... c’est une erreur fatale de sous-estimer Donald Trump..."

      Im oben zugehörigen Link wird ein Überblick zur 45-minütigen ZDF-Dokumentation über Trumps 1. Wahlperiode geboten .

      Le lien ci-dessus donne un résumé du #documentaire de 45 minutes de la ZDF sur la première #période_législative de Trump.

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      US-Wahl 2020 : Donald #Trump
      Der unterschätzte Präsident / Le #Président sous-estimé

      https://www.zdf.de/dokumentation/zdfzeit/us-wahl-2020-zdfzeit---donald-trump-100.html

      Aber der größte Erfolg in der Bilanz von US-Präsident Donald Trump ist er selbst: Er ist immer noch da. Kaum einer seiner Gegner, Verbündeten oder selbst Parteifreunde hat ihm das 2016 zugetraut. Er hat alle Fehltritte und Tabubrüche, ja sogar ein Amtsenthebungsverfahren überstanden. Und er hat allen Zweiflern gezeigt, wie sehr sie diesen Präsidenten unterschätzt haben.

      Hinter Donald Trump stehen viele Millionen amerikanische Wähler, die ihn niemals einfach nur als politischen Clown und planlosen Irrläufer abgetan haben. Für sie ist er der Mann, der ihre Sprache spricht und ihre Probleme anpackt, anstatt zu schwafeln. Der für ihre Interessen und ihren amerikanischen Traum kämpft, den sie lange nicht mehr zu träumen wagten. Der alles tut, um seine Wahlversprechen einzulösen.
      Das Phänomen Donald Trump

      Der Film zieht eine Bilanz der Trump-Präsidentschaft aus der Sicht seiner Anhänger. Ein Perspektivwechsel, der den Blick öffnet für Fragen, die jenseits der aufgeladenen Dauerpolemik das Phänomen Trump besser verstehen lassen: Wie kann ein Multimilliardär zum Hoffnungsträger der Verarmten und Vergessenen werden? Warum halten so viele Amerikaner gerade ihn für authentisch und glaubwürdig, im Gegensatz zu allen anderen Politikern? Und schließlich: Welches seiner Wahlversprechen hat er eingelöst, womit ist er gescheitert?

      Der Film überprüft die Bilanz von Donald Trump anhand seiner eigenen Versprechen zu Wirtschaft, Einwanderung, Außenpolitik und dem Kampf gegen das Establishment und begibt sich dafür tief ins „Trump-Land“, ins Amerika des kleinen Mannes in den Hochburgen der alten Industriereviere. Aus dem Zentrum der Macht berichten Insider wie Trumps ehemaliger Pressesprecher Sean Spicer, dessen Nachfolger Anthony Scaramucci sowie die schillernde Omarosa Manigault, die es von der Kandidatin in Trumps TV-Show „The Apprentice“ bis ins Weiße Haus schaffte. Namhafte Experten und Kritiker wie die Trump-Biografin Gwenda Blair runden das Bild mit biografischen und politischen Hintergründen ab.
      Fast vier Jahre US-Präsident Trump: Wie lautet die Bilanz?

      Doku | ZDFzeit -
      Kampf gegen Etablierte
      (1/4)

      Trump macht regelmäßig seinem Ärger über Gegner, Medien und das Establishment ungefiltert auf Twitter Luft. Und das ohne Politiker-Sprech - so holt er viele Menschen ab.

      Mexiko und die Mauer
      (2/4)

      Trumps Versprechen: Eine Mauer an der Grenze zu Mexiko, um illegale Einwanderer zu stoppen. Bis 2021 sollten 800 Kilometer gebaut sein. Bisher wurden hauptsächlich bestehende Teile erneuert.

      #AmericaFirst
      (3/4)

      US-Truppen außerhalb der USA wie hier in Ramstein? Das möchte Trump in dem Umfang nicht mehr und will weltweit Soldaten abziehen. „America First“ - man wolle sich nicht mehr ausnutzen lassen.

      Jobs, Jobs, Jobs
      (4/4)

      Trump wollte Jobs schaffen. Die Arbeitslosenquote sinkt unter ihm auf 3,5%, neue Stellen entstehen auch in der viel kritisierten Kohleindustrie. Doch dank Corona schnellt die Quote auf 15%.

      #États-Unis #élections_présidentielles

      #chômage #charbon #covid-19

      #migrations
      #militaire
      #establishment

      #auf_deutsch

  • Large DNA Study Traces Violent History of American Slavery

    Scientists from the consumer genetics company 23andMe have published the largest DNA study to date of people with African ancestry in the Americas.

    An 1823 cross-section diagram of a ship used to carry enslaved people. The illustration, which was used in abolitionist campaigns and contains several historical inaccuracies, has become one of the most famous depictions of the trans-Atlantic slave trade.
    Credit...incamerastock/Alamy

    More than one and a half centuries after the trans-Atlantic slave trade ended, a new study shows how the brutal treatment of enslaved people has shaped the DNA of their descendants.

    The report, which included more than 50,000 people, 30,000 of them with African ancestry, agrees with the historical record about where people were taken from in Africa, and where they were enslaved in the Americas. But it also found some surprises.

    For example, the DNA of participants from the United States showed a significant amount of Nigerian ancestry — far more than expected based on the historical records of ships carrying enslaved people directly to the United States from Nigeria.

    At first, historians working with the researchers “couldn’t believe the amount of Nigerian ancestry in the U.S.,” said Steven Micheletti, a population geneticist at 23andMe who led the study.

    After consulting another historian, the researchers learned that enslaved people were sent from Nigeria to the British Caribbean, and then were further traded into the United States, which could explain the genetic findings, he said.

    The study illuminates one of the darkest chapters of world history, in which 12.5 million people were forcibly taken from their homelands in tens of thousands of European ships. It also shows that the historical and genetic records together tell a more layered and intimate story than either could alone.

    The study, which was published on Thursday in the American Journal of Human Genetics, represents “real progress in how we think that genetics contributes to telling a story about the past,” said Alondra Nelson, a professor of social science at the Institute for Advanced Study in Princeton, N.J., who was not involved in the study.

    Although the work is commendable for making use of both historical and genetic data, Dr. Nelson said, it was also “a missed opportunity to take the full step and really collaborate with historians.” The history of the different ethnic groups in Africa, for example, and how they related to modern and historical geographic boundaries, could have been explored in greater depth, she said.

    The study began as a dream project of Joanna Mountain, senior director of research at 23andMe, even before the company had any customers. Over 10 years she and her team built a genetic database. Primarily the participants were 23andMe customers whose grandparents were born in one of the geographic regions of trans-Atlantic slavery. All participants consented to have their DNA used in the research.

    In the new study, Dr. Micheletti’s team compared this genetic database with a historical one, Slave Voyages, which contains an enormous amount of information about slavery, such as ports of embarkation and disembarkation, and numbers of enslaved men, women and children.

    The researchers also consulted with some historians to identify gaps in their data, Dr. Mountain said. Historians told them, for example, that they needed representation from critical regions, like Angola and the Democratic Republic of Congo. The team worked with academics connected to West African institutions to find that data.

    The size of the project’s dataset is “extraordinary,” said David Reich, a professor of genetics at Harvard who was not part of the project.

    Because it drew participants from a direct-to-consumer database of millions of people, the study was able to “ask and answer questions about the past and about how people are related to each other” that could not be asked by academics like himself, he said. At best, academic projects are able to study hundreds or a few thousand people, and generally that data does not also include the genealogical information that the 23andMe research participants provided.

    The findings show remarkable alignment with the historical record. Historians have estimated, for example, that 5.7 million people were taken from West Central Africa to the Americas. And the genetic record shows a very strong connection between people in West Central Africa and all people with African ancestry in the Americas.

    Historians have also noted that the people who were taken to Latin America from Africa disembarked from West Central Africa, but many were taken originally from other regions like Senegambia and the Bight of Benin. And the new genetic evidence supports this, showing that the descendants of enslaved people in Latin America generally carry genetic connections with two or three of these regions in Africa.

    Historical evidence shows that enslaved people in the United States and the British Caribbean, by contrast, were taken from a larger number of regions of Africa. Their descendants today show a genetic connection to people in six regions in Africa, the study found.

    The historical record shows that of the 10.7 million enslaved people who disembarked in the Americas (after nearly 2 million others died on the journey), more than 60 percent were men. But the genetic record shows that it was mostly enslaved women who contributed to the present-day gene pool.

    The asymmetry in the experience of enslaved men and women — and indeed, many groups of men and women in centuries past — is well understood. Enslaved men often died before they had a chance to have children. Enslaved women were often raped and forced to have children.

    The 23andMe project found this general pattern, but also uncovered a startling difference in the experience of men and women between regions in the Americas.

    The scientists calculated that enslaved women in the United States contributed 1.5 times more to the modern-day gene pool of people of African descent than enslaved men. In the Latin Caribbean, they contributed 13 times more. In Northern South America, they contributed 17 times more.

    What’s more, in the United States, European men contributed three times more to the modern-day gene pool of people of African descent than European women did. In the British Caribbean, they contributed 25 times more.

    This genetic evidence, the scientists say, may be explained by local practices. In the United States, segregation between enslaved people and the European population may have made it more likely that the child of an enslaved mother would have an enslaved father. But in other regions where enslaved men were less likely to reproduce, dangerous practices like rice farming — in which harsh conditions and muddy fields made it easier to drown, and malaria was common — may have killed many of them before they could have children.

    In some regions in Latin America, the government enacted programs that brought men from Europe to father children with enslaved women in order to intentionally diminish the African gene pool.

    The study illustrates how much physical and sexual violence were part of slavery — and how they are still built into our society, Dr. Nelson said. It confirms the “mistreatment, discrimination, sexual abuse, and violence that has persisted for generations,” she said, and that many people are protesting today.

    #DNA #American_Slavery #ancestry #trans-Atlantic_slave_trade #United_States

    https://www.nytimes.com/2020/07/23/science/23andme-african-ancestry.html?referringSource=articleShare

  • Capitaliser et valoriser les données de paiement : l’exemple de l’industrie des cartes de crédit
    https://linc.cnil.fr/capitaliser-et-valoriser-les-donnees-de-paiement-lexemple-de-lindustrie-de

    Si les données sont aujourd’hui au cœur des recompositions de l’écosystème des moyens de paiement, leur transformation en actif valorisable est le fruit d’une histoire plus longue qui trouve son origine dès le début du XXe siècle aux Etats-Unis. A la fin des années 2000, une enseigne de distribution américaine a envoyé des bons de réduction pour des produits pour futures mamans à une adolescente de 17 ans. Son père, énervé, était alors venu trouver le directeur du supermarché local, avant de venir (...)

    #AmericanExpress #Google #MasterCard #Visa #Western_Union #carte #payement #métadonnées #prédiction #BigData (...)

    ##surveillance

  • Aliyah to Israel Still Possible – but Only After Two Weeks in ‘Coronavirus Hotels’- Haaretz
    Jewish Agency says new olim will have to go to either absorption centers or special quarantine hotels; group of 22 Americans still on scheduled to make aliyah this May
    #Covid19#Israel#Quarantaine#Americains#Expatriés#Aliyah#migrant#migration

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-aliyah-to-israel-still-possible-but-only-after-2-weeks-in-coronavi

  • The Trump Campaign Is Deploying Phone Location-Tracking Technology
    https://theintercept.com/2019/12/11/the-donald-trump-campaign-is-deploying-phone-location-tracking-technol

    President Donald Trump’s reelection effort has retained the services of a technology company that specializes in the mass collection of smartphone location data, which can be used to track voters for political targeting purposes. Phunware, an Austin, Texas-based firm, announced the connection in a little-noticed press release in October, touting “new and existing customer wins including American Made Media Consultants,” the consulting firm set up this year by Trump campaign manager Brad (...)

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    ##publicité ##Phunware

  • It Looks Like the Trump Campaign’s App Will Track Users’ Locations. Is That Normal ?
    https://slate.com/technology/2019/12/trump-2020-app-phunware-ads-data-tracking.html

    In 2016, the Donald Trump campaign released an app called America First, which had about 120,000 registered users. Created by uCampaign, the app functioned both as a social network for Trump supporters and a tool for collecting data stored in a phone’s address book—such as the names, emails, and home addresses of both users and their saved contacts. For 2020, the Trump campaign again plans to offer an app to the president’s supporters, and it will likely collect some of their personal data. (...)

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