#andocentrisme

  • What I’ve learned about domestic violence in my year reporting on it | Jess Hill | Comment is free | The Guardian
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/sep/11/most-people-dont-get-domestic-violence-because-it-doesnt-make-sense

    But the more you learn about the nature of domestic violence, the more sense you can make of it. For me, a big penny-dropping moment was reading Trauma and Recovery, Judith Herman’s landmark book on understanding psychological trauma. In it, she equates the experiences of domestic violence victims to those of prisoners of war. In both situations, establishing control over the other person is achieved through the “systematic, repetitive infliction of psychological trauma” designed to instill fear and helplessness.

  • La #pornographie c’est ce à quoi ressemble la fin du monde (Chris Hedges) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/03/la-pornographie-cest-ce-a-quoi-ressemble-la-fin-du-monde-chris-hedges

    « Cinquante nuances de Grey », le livre comme le #film, est une glorification du #sadisme qui domine quasiment tous les aspects de la #culture américaine et qui repose au cœur de la pornographie et du #capitalisme mondial. Il célèbre la #déshumanisation des #femmes. Il se fait le champion d’un monde dépourvu de compassion, d’empathie et d’amour. Il érotise le #pouvoir #hypermasculin à l’origine de l’abus, de la dégradation, de l’#humiliation et de la #torture des femmes dont les personnalités ont été supprimées, dont le seul désir est de s’avilir au service de la luxure mâle. Le film, tout comme « American Sniper », accepte inconditionnellement un monde prédateur où le faible et le vulnérable sont les objets de l’#exploitation tandis que les puissants sont des demi-dieu violents et narcissiques. Il bénit l’enfer capitaliste comme naturel et bon.

    « La pornographie », écrit Robert Jensen, « c’est ce à quoi ressemble la fin du monde. »

    • @karl_groucho_d ta remarque sous-entend que le sadisme féminin correspond à 50% des cas. Même s’il existe, quantitativement parlant on est vraiment très loin de 50%.
      De la même façon, il existe des perverses manipulatrices femmes, mais dans une proportion très inférieure aux hommes.
      Ce qui montre par ailleurs que ces comportements sont en grande partie socialement construits : on a beaucoup moins d’obstacles au développement de comportements de salopard·e quand on est en position de pouvoir vis à vis de l’autre, ce qui dans nos sociétés est beaucoup plus fréquent chez les hommes.

    • Parlons aussi des hommes-objets !! Qu’est ce que c’est un homme-objet ? J’en ai jamais vu, à part chez des vieux gays fortunés qui fantasment sur des gamins et qu’ils se payent via la prostitution et qui subissent les mêmes horreurs que les femmes dans la pornographie et la prostitution. Si les hommes-objets existent ce n’est pas les femmes qui les utilisent. Mais le seul problème pour toi c’est quand une femme domine un homme, comme si c’était symetrique. Comme si il y avait une égalité qui ferait que la misandrie était aussi systémique que la misogynie. Et comme si une hypothétique femme dominant un hypothétique homme hypothétiquement objectivé avait un rapport avec le sujet de l’oppression des femmes dans la pornographie et le néolibéralisme.

      Et pourquoi ne parler que du sadisme feminin seulement à l’encontre des hommes-objets ? Le sadisme feminin quant il existe, est tourné contre d’autres femmes et contre les enfants et tres tres rarement contre les hommes et cela pour des raisons systémiques qui font que les groupes soumis ne s’attaquent pas aux groupes dominants. C’est même le principe d’une oppression systémique. Mais ca les groucho-marx Ca les fait pas s’émouvoir puisque les femmes et les enfants c’est pas aussi interessant que les malheurs de pseudo homme-objet fictifs qui se fantasment cravachés par des hordes de Marine Tatcher en cuissardes nazis. Dominatrices qui sont la plus part du temps des prostituées payés par de gros bourgeois pseudo-soumis mais économiquement puissants mais comme ce sont des hommes ils ont la solidarité acquise des grouchos.

      Et la on parle du rappochement entre neo-liberalisme et pornographie et niveau patronat, capitalistes et possédants, les femmes qui sont un peu moins de 50% de l’humanité, ne possèdent qu’1% des richesses mondial.

      Mais ces 1% sont déjà trop pour ces messieurs les karl-groucho, Ca les rend malades que des femmes soient autre chose que des serpillères ou des sacs à foutre et il faut absolument que l’on parle à chaque fois de ses gros malheurs de mec qui est habitué à se croire le nombril de l’univers. Tu te prétend marxiste et pourtant pas un mot sur les proxénètes ces gros capitalistes contre qui tu ne trouve rien à dire tandis que les 3 dominatrices de série B qui vivent dans ton imaginaire de machiste doivent être duement dénoncé sinon on est accusé d’imposture & de mauvaise foi... J’ai la nausée parceque niveau imposture et mauvaise foi tu te pose vraiment en maître.

      C’est exactement aussi révoltant qu’un blanc qui viendrait râler et réclamer qu’on parle du racisme anti-blanc au bas d’un article sur les meurtres de Ferguson. En disant ca tu aurait l’aire d’un gros abruti du FN au moins autant que tu passe là pour un immonde macho zemmourien et c’est pas en me sortant tes copines feministes de service, équivalant des amis noirs des racistes, que tu va pourvoir rattraper ta crasse de masculiniste.

      #andocentrisme #machisme #deni #domination #colère #macho_de_gauche #notallman

    • (on notera au passage comment, d’un article initial portant sur des questions féministes, la discussion en vient à se focaliser sur un intervenant homme outré par des propos tenus à son sujet, et qui prend plus de soin à qualifier lesdits propos de « pur fascisme » que de mieux préciser les siens.)

    • https://www.youtube.com/watch?v=Gj16iWecitI

      DEFENSE DE LA PORNOGRAPHIE. CRITIQUE DE LA DEMOLITION FILMEE
      http://fredericjoignot.blogspirit.com/archive/2007/03/24/inde-bombay-ville-du-futur-immediat.html

      Il y avait eu une interview intéressante sur le gay porn qui portait sur de la non violence sur le plateau de la part des acteurs homos parce que la violence, par la « pénétration » pouvait être le fait des deux partenaires. Dissuasion.

    • Si je peux exprimer cela poliment, je crains fort qu’avoir bossé avec quelqu’un ou fondé ou fait partie d’un mouvement n’ait jamais mis personne à l’abri d’écrire, disons, inconsidérément, une bêtise ou un propos contestable et même, parfois, sur sa lancée, plusieurs, le premier propos ayant pu susciter, de par son caractère inconsidéré justement, des réactions plus ou moins vives.

      faudrait peut-être pas passer à la trappe le sadisme féminin s’exerçant sur des hommes-objets. L’extrait de texte pratique cette vision tronquée d’une incroyable manière. Imposture & mauvaise foi.

      Il me semble que ce propos - tout de même plutôt vif et quelque peu lapidaire - tendant à prétendre trouver le même sadisme envers l’autre sexe chez les femmes que l’on peut l’observer chez les hommes envers les femmes, les enfants, et les hommes pas assez virils, aurait gagné à être exprimé avec, disons, un minimum de prudence et de précautions, pour le moins.

      Parce qu’à propos de faits, si les effets de l’érotisation de la violence masculine sur les femmes ont été l’objet de bien des critiques féministes, et, à défaut d’être un dogme, constituent un pan conséquent de ces critiques, le « sadisme féminin exercé sur les hommes-objets » est lui une notion qui demanderait à être quelque peu explicitée et argumentée, soutenue par des éléments concrets - et qu’on ne croise guère habituellement que chez les plus virilistes des masculinistes patentés. (et l’expression malheureuse « passer à La Trappe » en rajoute encore dans l’évocation déplacée d’un complaisant entre-soi masculin).

      En l’absence d’arguments, ce commentaire avait effectivement tout d’une blague ratée, ou d’une provocation réussie. (dont je ne prétendrai pas estimer la valeur).

    • @karl_groucho_d

      ce commentaire ne peut prêter à confusion, sauf en cas d’illettrisme aggravé ou de mauvaise foi avérée & constante.

      LOL

      @martin5

      le « sadisme féminin exercé sur les hommes-objets » est lui une notion qui demanderait à être quelque peu explicitée et argumentée, soutenue par des éléments concrets - et qu’on ne croise guère habituellement que chez les plus virilistes des masculinistes patentés. (et l’expression malheureuse « passer à La Trappe » en rajoute encore dans l’évocation déplacée d’un complaisant entre-soi masculin).En l’absence d’arguments, ce commentaire avait effectivement tout d’une blague ratée, ou d’une provocation réussie. (dont je ne prétendrai pas estimer la valeur).

      Entièrement d’accord.
      Mais je crains qu’en lieu et place d’explications et d’arguments on ne trouve que des cris d’orfraie renvoyant au commentaire initial, qui n’est clair que pour son auteur.

    • J’ai lu rapidement mais je serais plutôt d’accord avec Karl-Groucho D. : tant qu’on est dans le jeu érotique entre adultes consentants, je ne crois pas qu’il faille dénoncer « la fin du monde ».
      En plus là il s’agit d’un roman donc on en fait on est dans le fantasme. Je pense que beaucoup de gens peuvent prendre plaisir à voir décrire une situation qu’ils ne souhaitent pas vivre dans la réalité. A chacun la liberté de ses fantasmes.

      D’autre part les femmes qui ont un pouvoir économique et qui en abusent sont beaucoup moins nombreuses que les hommes, parce qu’elles sont moins nombreuses à avoir un pouvoir économique.

      Mais lorsqu’une femme fait du tourisme sexuel, je ne sais pas si c’est aussi violent que lorsqu’un homme fait du tourisme sexuel (à priori il me semble difficile de « forcer » un homme à avoir un rapport sexuel, peut-être que je me trompe), mais le rapport est très fortement inégalitaire, et il y a une exploitation de l’homme dans ce cas.

    • Tu ne te rends pas compte de la violence de tes réponses. Je ne suis pas certain que leur longueur soit bien pertinente, non plus. Surtout après le côté lapidaire de ta première intervention, que tu n’as jamais eu la gentillesse de préciser, afin d’écarter les malentendus. En fait, tu as préféré faire comme si tu étais agressé. Quelle idée saugrenue. Entre nous.

    • Je suis désolé mais tu balances sans plus de détails :

      puisque la moitié des hommes sont des femmes, faudrait peut-être pas passer à la trappe le sadisme féminin s’exerçant sur des hommes-objets. L’extrait de texte pratique cette vision tronquée d’une incroyable manière. Imposture & mauvaise foi.

      Sans autre précision, oui ce commentaire sous-entend que c’est 50% de la réalité qui est passée sous silence. Si c’est autre-chose que tu voulais dire, tu avais tout le loisir de l’expliquer, qu’on en discute. Mais non, tu préfères hurler au fascisme en long en large et en travers et tu n’expliques toujours rien à ton propos. Moi je laisse tomber.

    • @karl_groucho_d c’est pas le bout du monde de ne pas s’enfférer, pas possible de dire slt que les lecteurs ne savent pas lire, ne comprennent rien. Il y a eu a minima une difficulté à exprimer avec justesse un point de vue... discutable. Là il ne l’était pas (si ce n’est entre mecs bien bourrés au comptoir, et par exception, et à la condition de se dire le lendemain que l’on a dit des... conneries, et peut-être qu’on a frôlé). Et même en désaccord (partiel) avec @mad_meg je dois admettre que son point de vue est pour partie fondé.

      Bref, tu es emmerdant là (et même un peu #con_comme-une-bite, le prend pas mal, le droit à la connerie doit rester imprescriptible, et après on fait avec et contre).

      D’autant que loin du 50/50 dont tu causes, comme si il s’agissait de l’espèce en général, la question se pose de ce qui advient du caractère émancipateur des minorités politiques (pas quantitatives), par exemple « les femmes », lorsque certaines d’entre elles occupent des positions de pouvoir. Avec la surenchère des parvenus (par ex, une fliquette, comme on dit trop gentiment, en rajoute souvent sur ses collègues hommes pour montrer qu’elle en a, de l’autorité, du pouvoir).

      Plutôt que de causer de sadisme sur des « hommes objets »(comme ça a été dit des clients qui payent pour être dominés par des larbines spécialisées), il me semble que les dimensions sadiques (et pas si bien consenties que ça, même si de fait ça marche) des rapports sociaux capitalistes actuels (et toute la mise en spectacle de soi qu’exige la concurrence) mériteraient une attention toute spéciale.

    • Dommage que les contributeurs et contributrices se soient écharpé-e-s sur ce court extrait (celui où il s’agit du sado-masochisme) alors que l’article dans sa globalité va bien au-delà de cette querelle au sujet du « fifty-fifty ».

    • Sinon, le succès de ces crottes de Grey je ne sais quoi, me fait plutôt envisager à nouveau une sorte d’involution du « féminisme » dans la Restauration capitaliste entamée au milieu des années 70. On se retrouve avec des mécanismes défensifs (attention les acquis sont fragiles, ce qui est vrai), avec le mépris de classe afférent (les prolos, surtout si ils sont pas d’ici depuis longtemps, sont trop.) Et il faut endiguer, à coup de police sémantique (linguistic turn oblige ?) et empêcher. Empêcher le patriarcat, c’est un mouvement de refus, de négation, absolument légitime, nécessaire. Mais comment du refus peut il naitre autre chose que de la conservation/préservation ?où sont les formes d’affirmations que « le » féminisme (re)naissant de l’après 68 avaient su inventer, manifester ? (question sans doute pas assez spécifique au « féminisme », excusez les «  »" mais je ne sais trop ce que ce terme désigne quand une telle quantité de femmes est au chômage, dans les temps partiels subis, les parentalité mono, etc.)

      Le temps passant, je suis encore étonné de la manière dont les hommes se remettent à faire les hommes (musculation, bagneule, je sais pas quoi) et les femmes à faire les femmes (s’apprêter pour aller au travail, sortir de chez soi). Ces sortes de conformations (sur)jouées au quotidien me paraissent plus étranges et décisives que nos pauvres polémiques.

      (par ailleurs sur ces polémiques très... couillonnes, ça marche mieux quand il y a des espaces hors scène, ici hors seenthis, des relations adventices, des cuisines, qui permettent d’en abandonner la partie insignifiante et insensée pour, éventuellement, mieux repérer et confronter de réels désaccords).

    • Une grosse étude socio qui décrivait qui sodomisait qui, pourquoi et dans quelles conditions. Et les garçons sodomisaient les filles (non, ce n’est pas une évidence) pour asseoir leur pouvoir sur elles et leur prestige vis à vis des autres coquelets, sous influence assez déterminante du porno (mais aussi des pairs : « un vagin de 15 ans, c’est large comme une autoroute, tout lâche, t’as pas les bonnes sensations »).

      Il y a pas loin 15 ans en arrière, je me souviens d’un cousin qui me parlait de sa vie sexuelle, dans ces termes. C’était troublant. Il vivait dans la banlieue chic, tout de même. Fils de médecin. Tout de même. Et il me sort ces gros clichés pornos... sans que je lui demande. Et visiblement, les nanas là bas ne lui en tenaient pas rigueur ? A l’époque je pensais « c’est tout de même bizarre, moi je ne rencontre pas des nanas qui voient les choses de la sorte... ». En fait ça me consternait, et je ne le relançais pas.

    • En fait, il n’y a que toi qui comprennes ce que tu dis, de toute évidence. Du coup, le choix cornélien me semble le suivant : tu t’es mal exprimé, et ton idée n’est comprise que par toi. Ou alors tu t’es bien exprimé, et tu fréquentes des imbéciles. A lire ta proposition de désinscription de seenthis, tu as choisi.
      (mes excuses pour le commentaire là bas, je n’ai pas pu résisté à l’idée de continuer à participer avec mes moyens, faibles, mais néanmoins qui me font bien rire. Car l’important, comme tu nous l’apprend, c’est qu’on se comprenne soit).
      Beaucoup trop d’orgueil dans toutes ces réactions à mon sens. Mes excuses d’ailleurs, pour m’être adressé à toi.

    • Quand il y a 15 personnes d’affilées, venant d’horizon divers, qui ont tou⋅te⋅s un problème « d’illettrisme aggravé ou de mauvaise foi avérée », il faut peut-être commencer à se poser la question de la clarté pas si évidente du message de départ… Ce n’est pas comme si c’était juste une seule personne qui avait compris de travers hein…

      « Vous ne comprenez rien à ce que je dis, je pars » : narcissisme.

  • Premier calendrier
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/88280702988/when-i-was-a-student-at-cambridge-i-remember-an

    Quand j’étais étudiante à Cambridge je me souviens de ma professeur d’anthropologie nous montrant une photo d’un os avec 28 incisions marquées dessus. “Ceci est souvent considéré comme étant la première tentative d’un homme à faire un calendrier” expliqua-t-elle. Elle s’arrêta de parler tandis que nous notions consciencieusement sa phrase. “Ma question est - pourquoi un homme aurait-il besoin de noter 28 jours ? Je vous suggérerais que c’est la première tentative d’une femme à faire un calendrier.”
    Ce moment a changé ma vie. À ce moment j’ai commencé à remettre en question tout ce que j’avais appris sur notre passé. À quelle fréquence avais-je fermé les yeux sur les contributions féminines ?

    #andocentrisme #feminisme #anthropologie

    • Sandi Toksvig : Amazing women inventors
      http://www.theguardian.com/world/2004/jan/23/gender.uk

      Some of the stories may never be told. Many people think that Sybilla Masters may have been the first American woman inventor. In 1712 she is said to have invented a new corn mill, but she couldn’t patent it because women were not allowed to register. Three years later a patent was filed in her husband’s name.

      Ingenious Women by #Deborah_Jaffé is published by Sutton Publishing

      http://www.deborahjaffe.net/igwom.html

      Et l’ethno-mathématicienne citée serait peut-être #Claudia_Zaslavsky


      http://fr.wikipedia.org/wiki/Os_d%27Ishango

    • C’est bizarre l’os change de nom, de date et de provenance selon ma sources mais pourtant on dirait bien le même. Merci pour les précisions @touti et je suis contente de savoir que je vais voire cet os la semaine prochaine car je vais à Bruxelles voire le Muséum des sciences naturelles de Belgique. #trop_cool

    • Daté de 25000 ans, l’os d’Ishango qui se trouve actuellement au muséum des sciences naturelles à Bruxelles, fut assimilé à un jeu arithmétique qui était établi comme suit :

      Sur la première colonne on trouvait un système de numération de base 10, les encoches y sont groupées comme :

      (20+1, 20-1, 10+1, 10-1,)

      Sur la deuxième apparaissait l’écriture dans l’ordre des nombres premiers compris entre 10 et 20. (11, 13, 17,19,).

      Et enfin sur la troisième on pouvait y voir les méthodes de multiplications par 2 utilisées aussi par les noirs égyptiens. (3x2=6 et 4x2=8).

      On retrouve dans l’utilisation de l’os d’Ishango une connaissance de deux théorèmes arithmétiques qui sont :

      – 1) Pour tout entier naturel n, 2[n+1]= 2n+2 soit en partant de 3 on obtient : 3, 6, 8.

      –2) Pour tout entier naturel n, 3n = 2n + n soit en partant de 3 on obtient : 3, 6, 9.

      Observer que la somme des colonnes (a) et (b) est égale à 60.

      Pour plus de détails sur le déchiffrement de l’os d’Ishango nous vous conseillons vivement : Ankh n° 12/13 la « revue d’égyptologie et des civilisations Africaines »

      Représentation schématique de l’os d’Ishango

      En conclusion, l’os d’Ishango marque dans l’histoire de l’Afrique noire une étape essentielle dans le long processus de la création de la pensée mathématique, avec pour aboutissement, les civilisations soudanaise puis égyptienne.

      http://www.shenoc.com/l%27os%20d%27ishango.htm

      Sur la fiche vikipédia 8-15ans il y a la mention des théories de Claudia Zaslavsky sur un calendrier menstruel :
      https://fr.vikidia.org/wiki/Os_d%27Ishango

      je met ici un texte pas encor lu qui cherche à dénoncé une surinterpretation en paléo-mathématique :
      http://irem.univ-reunion.fr/IMG/pdf/Keller_prehistoire_geometrie.pdf

      –---

      Voici l’os de Lebombo, plus ancien qui lui serait un baton de comptage qui n’aurais pas d’aryhmétique. Il comporte 28 coches et serait un calendrier lunaire possiblement utilisé par les femmes pour leur cycle menstruel.


      A mon avis ce que dit Claudia Zaslavsky est plus cohérent vis à vis de l’Os de Lebombo qui a 28 coches. C’est pas cohérent par contre avec l’Os d’Ishango qui a des bases : 2[n+1]= 2n+2 et 3n = 2n + n, ce qui est cool et peut très bien avoir été calculé par une femme, mais n’a pas de rapport avec le cycle menstruel/lunaire.

      –---
      Autre chose sur les règles, je sais plus dans quelle lecture sur les menstruations j’ai vu ca, c’etait dans le genre « quelques mythes sur les règles ». Le cycle menstruel ne serait en fait pas réellement de 28 jours. Ca dépendrait des femmes, de leur age, de leur état de santé, de fatigue... La moyenne serais plutot de 30-31 jours et qu’aucune femme ne suis toute sa vie un rythme « parfait » de 28 jours. Du coup cette info met un peu à mal la théorie de Claudia Zaslavsky car si les femmes n’ont pas leurs règles tous les 28 jours, pourquoi les femmes préhistoriques auraient elles besoin d’un calendrier sur 28 jours. Cet os aurais tout autant pu appartenir à une chasseuse qui aurais abattu 28 babouins et en aurais tenu la comptabilité.

      Dans un autre sens ca pourrait etre une preuve que la normalisation de la féminité selon le cycle lunaire serais vieille d’au moins l’Os de Lebombo mais bon c’est beaucoup de spéculations sur quelques encoches.

      –---

    • Les marques incontestablement intentionnelles elles aussi sont le prétexte de fantastique en général, et de fantastique mathématicien en particulier. En voici quelques exemples.

      Le plus caricatural est celui de l’os d’Ishango (Zaïre), daté d’environ –18000, découvert par l’archéologue belge Jean de Heinzelin, et publié par lui en 1962 dans le
      Scientific American.
      Il s’agit (figure 2) d’un manche d’outil en os, strié, et que De Heinzelin analyse ainsi :
      « Considérons la première colonne, par exemple : 11, 13, 17 et 19 sont tous des nombres premiers...en ordre croissant et ils sont les seuls nombres premiers entre dix et vingt.
      Prenons maintenant la troisième colonne : 11, 21, 19 et 9 représentent respectivement 10+1, 20+1, 20-1, 10-1...[ces dispositions] pourraient représenter une sorte de jeu de nature arithmétique inventé par une peuplade possédant un système numéral basé sur dix ainsi qu’une connaissance...des nombres premiers ».

      Figure 2 : vue étalée de l’os d’Ishango (République démocratique du Congo). Environ –18000.
      Pourquoi pas en effet ? Et que répondre à ce genre de « fantaisies » ?
      On peut répondre d’abord qu’elles sont indécidables, et surtout, comme nous le verrons plus loin, qu’aucun document ethnographique ne corrobore la thèse d’encoches de « jeux arithmétiques » (bien peu
      ludiques au demeurant).
      Alexander Marshack, peu convaincu par l’analyse de de Heinzelin qu’il relate, propose une autre piste : l’os d’Ishango, ainsi que toute une série d’objets préhistoriques, seraient à analyser comme des calendriers lunaires. Nous ne rentrerons pas ici dans le détail de la critique des constructions ingénieuses de Marshack. Seulement, le groupage des encoches
      paraît très forcé, voire trafiqué ; et surtout certains de ces « calendriers » sont un tel embrouillamini de lignes ou de points allant dans tous les sens que l’on voit mal quelle pouvait être leur utilité. Mais supposons même que l’os d’Ishango, orné de stries visibles bien alignées, 60 au total sur deux rangées et 48 sur une troisième, représentent respectivement
      deux lunaisons et un peu plus d’une lunaison et demie : à quoi pouvait donc servir un tel marquage ? Le calendrier se fait à partir du moment où l’on s’est rendu compte de la périodicité de certains phénomènes, ici les lunaisons, et il doit par conséquent pouvoir être
      relu.

      Réalisée par D. Huylebrouck ; voir www.contrepoints.com.kadath.

      Ifrah se livre lui aussi à ce genre d’affabulations, voir [Ifrah, 1994 #28 p.159]
      signifie que si telle ou telle activité doit prendre place à tel moment du cycle lunaire, il faut pouvoir, par une indication bien nette, repérer ce moment sur l’os — sans le microscope de Marshack ! —. Or ce qui pourrait passer pour de telles indications est la plupart du temps absent des documents présentés par l’auteur, et en tout cas absent de notre os. Admettons même que le groupement réel, visible à l’œil, des 11 premières stries, représente les 11 premiers jours du mois à l’issue desquels doit avoir lieu une action donnée : il faut dans ce cas pouvoir suivre ces jours, comme on arrache les feuilles de certains calendriers ; or il est impossible de ficher quoi que ce soit dans les encoches de l’os d’Ishango, elles ne sont pas assez profondes, ni même d’y enrouler une sorte de ficelle qui sauterait une strie chaque jour, parce que les différents rangs d’encoches ne sont pas assez larges et se chevauchent. Des auteurs ont d’ailleurs récemment, et à notre avis définitivement, réfuté la théorie de Marshack en se plaçant sur son propre terrain, celui de l’interprétation des vues des stries au microscope.
      L’analyse montre que sur des galets aziliens, que Marshack interprète comme des calendriers, les stries ont été faites rapidement et avec le même outil, dans le but précisément de rayer, sans chercher à individualiser les encoches, ce qui exclut les marques de chasse ou les calendriers.

      http://irem.univ-reunion.fr/IMG/pdf/Keller_prehistoire_geometrie.pdf

      Bon si les coches de l’Os d’Ishango ne sont visibles qu’au microscope ca rend l’idée d’un calendrier assez fumeuse.
      Pour le fait que cet os serait un calendrier menstruel son irrégularité (60-48-60) colle avec le fait que les femmes n’ont pas leurs règles exactement tous les 28 jours, mais pourquoi ne pas regarder la lune plutot qu’un os avec des microrayures visibles au microscope...

      L’ethnographie ne confirme aucune des hypothèses plus ou moins ingénieuses que nous avons exposées. Les bâtons ou os à encoches sont communs chez les primitifs, et ils servent à tout sauf à des jeux
      arithmétiques : bâtons-messages indiquant au destinataire le nombre de « sommeils » ou de « lunes » devant s’écouler avant un événement donné, ou le nombre de personnes attendues à un rassemblement donné — avec des signes différents suivant qu’il s’agit de femmes, de jeunes gens ou de vieillards —...ou même de motifs musicaux. On a aussi bien sûr des « calendriers »
      pouvant représenter plusieurs années, mais construits de la façon suivante :
      « Chaque encoche non peinte signale une année, tandis que des ponctuations ou autres encoches, peintes celles-ci, représentent des événements importants qui ont marqué chaque année tels qu’un raid, une pluie de météores, un tremblement de terre, une inondation ou une tempête de neige
      . »

      Un tel document — qu’il serait d’ailleurs plus approprié de nommer annales, en tant qu’aide mémoire utile à celui qui doit raconter l’histoire — est, comme on le voit, un document lisible, ce qui n’est pas le cas de la plupart des soi-disant calendriers lunaires préhistoriques de Marshack. On pourrait multiplier les exemples à l’infini, en utilisant par exemple le travail de
      « bénédictin » de G.Mallery.

  • VIDÉO. Un clip sexy pour donner envie aux jeunes d’écouter de la musique classique
    http://www.huffingtonpost.fr/2014/04/20/video-clip-sexy-jeunes-musique-classique_n_5181535.html

    Pour redonner envie aux jeunes (mais aussi aux adultes qui y seraient réfractaires) de s’intéresser à nouveau au classique, le festival belge B-Classic a eu l’idée de s’inspirer de ce qui est devenu la base dans certains clips de rap ou de pop : les femmes qui se trémoussent en petite tenue. Ce qui a donné une révision pleine de finesse de la Symphonie nº 9 de Dvořák.

    http://vimeo.com/92226588


    révision pleine de finesse…

    Intitulé « The Classical Comeback », ce nouveau « format vidéo » permet d’offrir au classique « une exposition identique à celle de la pop ou du rock tout en combinant l’aspect visuel avec une émotion intemporelle », selon l’organisateur du festival.

    Si le concept vous plaît, vous pouvez participer et créer votre propre clip. Il vous faudra seulement respecter les cinq règles d’or inscrites sur le site :

    1. « Faites court. Pas plus de 5 minutes, la vidéo ne doit pas être trop longue pour intéresser le public d’aujourd’hui ». Oui, il ne faudrait pas écouter trop de classique non plus.

    2. « Soyez pertinent. L’aspect visuel de la vidéo doit exprimer l’émotion de la musique classique ». Comme le font les filles qui s’essaient au twerk dans le clip ?

    3. « Soyez respectueux. La mélodie doit être entière et vous devez utiliser l’original. Pas de remix excessif ». Vous croyiez peut-être qu’ils allaient parler de respecter la parité dans les vidéos ?

    4. « Faites-vous remarquer. La vidéo doit sortir du lot ». Faire le buzz, c’est la base.

    5. « Soyez fier. Vous participez à une cause noble qui vise à promouvoir la musique classique. » Oui, enfin il y a l’art et la manière.

    http://classicalcomeback.com
    Nota : les trois sponsors de l’opération sont belges, néerlandophones…

    Et le réalisateur de ce clip est Raf Reyntjens auteur également du clip de Stromae, Papaoutai
    http://vimeo.com/68050922