• Allemagne : Un petit Allemand sur 5 vit dans la pauvreté L’Essentiel - AFP - 20 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/Un-petit-Allemand-sur-5-vit-dans-la-pauvrete-13161433

    En Allemagne, pour un enfant sur cinq, le « pays où il fait bon vivre » vanté par la chancelière Angela Merkel, pendant sa campagne électorale, est une illusion.

    Il est 15 heures passées, les #enfants commencent à disposer sur la table des assiettes de tomates cerises et de concombres coupés avec soin. Comme presque tous les après-midis en semaine, ils vont partager un repas qu’ils ont cuisiné dans un centre social de Lichtenberg, dans l’est de #Berlin. « On le remarque surtout chez les adolescents, beaucoup nous disent : alors quand est-ce qu’on peut enfin manger ? Je n’ai rien mangé de la journée », raconte Patric Tavanti, responsable de l’établissement géré par la fondation catholique #Caritas.


    Leurs parents manquent de moyens financiers ou de temps pour leur assurer des repas réguliers, dit-il. Dans la première puissance européenne, l’économie tourne et les caisses publiques n’ont jamais été aussi pleines. Pourtant, environ 20% des moins de 18 ans grandissent dans une « pauvreté relative », selon le ministère de la Famille, un niveau similaire à la France, où la conjoncture économique est nettement moins favorable depuis bien longtemps. Leurs parents disposent de moins de 60% du revenu moyen des foyers allemands, c’est-à-dire moins de 1 192 euros nets mensuels pour un parent avec un enfant, et moins de 2 355 euros pour une famille avec quatre enfants.

    « Les enfants se sentent exclus »
    Préoccupant dans un pays si fier d’avoir réduit le chômage à son plus bas niveau depuis la réunification allemande : plus d’un tiers des 2,8 millions d’enfants pauvres ont des parents exerçant une activité professionnelle, pointe Heinz Hilgers, président de la Fédération de protection de l’enfance (Kinderschutzbund).

    Au-delà de l’aspect matériel, la prise de conscience par un enfant qu’il appartient à ce cinquième défavorisé est destructrice, relève Klaus Hurrelmann, professeur à la Hertie School of Governance de Berlin. « Toute une spirale se met alors en route : les enfants se sentent #exclus, commencent à avoir honte de ne pas pouvoir participer aux excursions avec l’école ou inviter des amis à fêter leur anniversaire. Ils finissent par perdre confiance en eux, à mal travailler à l’école, car la pauvreté matérielle est aussi une pauvreté d’éducation et de culture », poursuit l’expert.

    Un « risque économique énorme »
    L’école allemande peine à intégrer ces enfants issus le plus souvent de familles nombreuses d’origine étrangère ou de foyers monoparentaux. « Nous remarquons un besoin croissant en nourriture, mais aussi en aide aux devoirs et à la lecture », explique Lars Dittebrand, responsable du Manna, un centre familial et une garderie au cœur de la Gropiusstadt, une cité berlinoise de béton qui a servi de décor au film « Moi Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... » dans les années 80. La sélection, qui intervient dès la fin du primaire, conduit souvent les plus défavorisés vers des filières menant à des emplois précaires.

    Dénonçant dans une étude « une #pauvreté qui s’hérite », la fondation Bertelsmann révélait que seule une petite minorité des foyers - entre 3 et 16% selon les catégories - parvenaient à s’extirper de leur condition. « Des générations d’enfants pauvres deviennent des adultes pauvres et des parents pauvres », déplore ainsi Heinz Hilgers. Un gâchis humain et un « risque économique énorme » dans une Allemagne vieillissante, prévient-il.

    Système fiscal injuste
    Le nouveau gouvernement de « grande coalition » réunissant les conservateurs d’ #Angela-Merkel et les sociaux-démocrates a promis un ensemble d’aides, dont une augmentation de l’allocation familiale, davantage de garderies et d’écoles offrant des cours sur toute la journée pour faciliter aux mères un accès à l’emploi. Mais pour Lisa Paus, députée écologiste de Berlin, rien ne s’améliorera tant que le système fiscal datant de l’immédiate après-guerre ne sera pas réformé. Il avantage les couples aux salaires divergents, le moins élevé étant en général celui de la femme dont le rôle était essentiellement de s’occuper des enfants. Les temps ont toutefois changé et « la pauvreté arrive souvent quand les couples se défont », explique la députée, pointant l’insuffisance du soutien aux familles #monoparentales. De fait, 45% des enfants élevés par un seul parent, généralement leur mère, vivent dans une pauvreté relative.

    Un vrai progrès serait l’institution d’un revenu de base pour tous les enfants, jugent certains des acteurs interrogés. Une idée onéreuse que le nouvel exécutif, attaché au sacro-saint équilibre du budget, est loin d’envisager.

    #économie #politique

  • Prévisions pour 2018 LGS - Théophraste R. - 25 Décembre 2017
    https://www.legrandsoir.info/previsions-pour-2018.html

    En 2018, il fera chaud en août. En septembre, le poids des cartables fera l’objet d’une émission « le téléphone sonne » à #France-Inter et de débats sur #BFM-TV.

    #Emmanuel-Macron lâchera que les étudiants sont des « branleurs » (sic), #Brigitte-Macron sera admise à l’hôpital américain de Neuilly pour un décoincement des zygomatiques, le chien #Nemo aura des tiques, mais une équipe de vétérinaires venu des Nouvelle-Calédonie (via Tokyo) l’en débarrassera. Il fera pipi sur le tapis rouge à l’arrivée d’#Angela-Merkel.


    Mort de la reine d’Angleterre (92 ans) : #Giscard, #Sarkozy, #Hollande, Macron seront aux obsèques (mais pas dans le même avion) ainsi que tous les ministres et #Stéphane-Bern (méconnaissable sous sa voilette noire) et aussi #Alain-Finkielkrault (« Elle a structuré ma pensée »).

    La #SNCF déplorera des ruptures de caténaires toutes les semaines, #Jean-Claude-Mailly prendra sa retraite de #FO et le pouvoir lui proposera un fromage discret de la marque « Sinécure ». Neuf #députés #LREM démissionneront pour redevenir patrons.

    #Aurore-Bergé et #Nadine-Morano rentreront en France après leur fuite à Noël pour échapper au sort fait aux dindes. #Gérard-Collomb sera victime d’un AVC mais ça ne changera rien quand il parle. Dix députés LREM seront surpris faisant la queue au Restaurant du cœur.

    Des journalistes attachés au mot juste remplaceront « migrant » par « réfugié », #Ruffin prendra la parole dans l’Hémicycle en slip de bain et tuba pour protester contre le délabrement de la piscine d’Amiens. La vidéo fera le tour du monde et sera vue 500 millions de fois.

    Près de 270 millions de locuteurs de la langue française lanceront une pétition internationale contre l’écriture dite inclusive ; les bobos-gauchos-démagos-hexagonaux qui avaient inventé le concept se remettront à écrire comme avant, en attendant d’apprendre les règles de grammaire et notamment celle sur l’accord du participe passé conjugué avec « avoir ». De colère, ils choisiront (enfin !) de se battre pour l’égalité homme/femme dans les entreprises (« A travail égal, salaire égal !).

    #Léa-Salamé pulvérisera le record mondial de durée de confession (20 heures ininterrompues) à Notre-Dame de Paris ; elle regrettera en sortant de ne pas avoir eu le temps de tout dire sur sa gestion de « L’émission politique ». Son confesseur mourra d’épuisement le lendemain.

    #BHL avouera que #Botul n’a pas existé.

    En décembre, il neigera sur l’autoroute du soleil et on assistera à des embouteillages monstres.

    #Valls deviendra roi de la Catalogne sous le nom de Manouel 49-3. #Julie-Gayet dira à #François-Hollande « Arrête de grossir ou je te quitte » . #Carla-Bruni commencera à reprocher à #Nicolas-Sarkozy de ne pas se « faire du gros argent », comme il avait promis.

    #Anne-Saint-Cricq se transformera sorcière, mais sans que ça se voit.

    #Eric-Zemmour deviendra chauve. #Naulleau se fera recoller les oreilles. #Christine-Angot mourra empoisonnée par morsure de langue, #Yann-Moix explosera comme une grenouille dans l’émission de #Laurent-Ruquier .

    #Caroline-Fourest se fera siliconer les lèvres et on la prendra pour #Emmanuelle-Béart en la voyant et pour Pinocchio en l’écoutant.
    Grâce à ses lecteurs qui redécouvriront le sens du mot « étrennes » et l’utilité de la chose, le site Le Grand Soir enverra deux reporters à l’étranger pour produire un film et un livre qui nous rendront tous meilleurs (1).

    Théophraste R.
    Note (1) Ceci est un projet déjà en cours, pas une prévision abracadabrantesque.

    #Humour #Voeux #2018 #France

  • Sanctions antirusses : quelles retombées pour les pays de l’UE ? | Opinions | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/analysis/20140319/200762370.html

    (...) L’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont importé en 2012 233,6 milliards de mètres cubes de gaz (dont 195 milliards de mètres cubes par le gazoduc et 38,8 milliards de mètres cubes de GNL). Sur ces 195 milliards de mètres cubes, la part de Gazprom s’élève à 30% - soit 57,3 milliards de mètres cubes.

    Les pays de la zone euro consomment 9,5 millions de barils de pétrole et de produits pétroliers par jour, et leur déficit intérieur en hydrocarbures avoisine 98% : c’est-à-dire que presque tous les pays en importent de l’étranger. En 2012-2013 on estime que les importations ont représenté 370 à 380 milliards de dollars par an. Les pays de l’UE, la Norvège et la Suisse consomment près de 13 millions de barils par jour. Les dépenses totales pour la consommation de pétrole et de produits pétroliers s’élèvent à 510-520 milliards par an. Le déficit intérieur des hydrocarbures en UE atteint 75% en tenant compte de la Norvège, et jusqu’à 90-92% sans la Norvège. Les importations compte tenu de la Norvège atteignent 380 à 400 milliards de dollars.....

    #géopolitique
    #marché-énergétique
    #gaz
    #pétrole
    #Allemagne
    #Union-Européenne
    #sanctions
    #Angela-Merkel
    #intégration-économique-eurasiatique

  • Plus de 300 responsables allemands toujours espionnés par la NSA
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/02/23/plus-de-300-responsables-allemands-toujours-espionnes-par-la-nsa_4371992_651

    L’agence américaine de renseignement NSA, qui a mis en place un système d’espionnage à l’échelle planétaire et a notamment été montrée du doigt pour avoir espionné le portable de la chancelière Angela Merkel, écoute encore 320 responsables politiques et économiques allemands, dont le ministre de l’intérieur Thomas de Maizière, affirme le quotidien Bild dimanche 23 février.

    « Nous avons pour ordre d’éviter toute déperdition d’informations depuis que nous n’avons plus le droit d’espionner directement les communications de la chancelière », affirme un « employé de haut rang des services secrets américains », cité dans le Bild am Sonntag (en abonnés).
    Selon les informations de l’édition dominicale du journal le plus lu d’Allemagne, 297 employés de la NSA sont stationnés en Allemagne pour espionner 320 personnes, « principalement des décideurs politiques, mais aussi économiques ».

    Parmi eux, le ministre de l’intérieur, et proche de la chancelière, Thomas de Maizière. « Nous voulions nous assurer que c’est un allié fiable », a commenté le responsable américain auprès du Bild à son sujet.

    RELATION ETATS-UNIS-ALLEMAGNE PROFONDÉMENT AFFECTÉE

    La NSA est au cœur d’un vaste scandale d’espionnage depuis l’été 2013, les révélations de son ancien collaborateur Edward Snowden ayant mis en lumière des pratiques d’espionnage à grande échelle, notamment de dirigeants étrangers dont la chancelière allemande.....

    #Allemagne
    #espionnage
    #NSA
    #Angela-Merkel
    #libre-échange ?
    #toujourspartant ?

  • RAGEMAG | Guillaume Duval : « L’Allemagne est une poule qui aurait trouvé un couteau »
    http://ragemag.fr/guillaume-duval-lallemagne-est-une-poule-qui-aurait-trouve-un-couteau-31276
    http://www.dailymotion.com/video/xzjkrq_guillaume-duval-angela-merkel-mene-une-politique-qui-est-contrai

    Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Économiques, dans son dernier livre, Made in Germany, démystifie scrupuleusement le modèle allemand tant vanté de ce côté-ci du Rhin. Non, la compétitivité de l’Allemagne n’est pas due aux réformes de l’ère Schröder, mais bien plutôt à sa démographie vieillissante et à son industrie idéalement positionnée sur l’échiquier de la mondialisation. Industrie qui profite de la main-d’œuvre bon marché que lui a fourni l’élargissement à l’Est de l’Union européenne dans les années 2000, et surtout du boom des pays émergents qui sont justement gourmands de ses machines-outils et de ses grosses berlines. Ce qui finalement semble le plus alarmant, c’est que, profitant d’une situation qui lui est très favorable, l’Allemagne n’assume pas son rôle de leader et mène toute l’Europe, elle y compris, droit dans le mur. Retour avec l’auteur sur les principaux points de ce réquisitoire mérité.

    Dans votre livre Made in Germany, consacré au modèle allemand, vous vous montrez très critique vis-à-vis des réformes du marché du travail réalisées par le prédécesseur d’Angela Merkel, le chancelier social-démocrate Schröder. Pourquoi ?

    C’est plutôt malgré Schröder que grâce à Schröder que l’Allemagne s’en sort plutôt bien aujourd’hui. Il faut bien comprendre qui fut Schröder. Nous, Français, avons tendance à considérer l’Allemagne comme un grand pays social-démocrate, sur le modèle scandinave. Cette vision est totalement fausse. L’Allemagne est un pays très conservateur, qui a été gouverné presque sans discontinuer par la droite. Le SPD est un parti puissant, mais qui a très peu exercé le pouvoir. Il l’a exercé, par exemple, avec Helmut Schmidt et Willy Brandt après la Seconde Guerre mondiale, mais toujours en association avec des partis de droite, CDU et FDP.

    « C’est plutôt malgré Schröder que grâce à Schröder que l’Allemagne s’en sort plutôt bien aujourd’hui. »

    Lorsque Schröder arrive au pouvoir, c’est donc la toute première fois que la gauche – SPD et Verts – est vraiment majoritaire. Mais paradoxalement, cette situation a surtout été l’occasion d’une politique très antisociale, comme n’en avait jamais connue l’Allemagne. Schröder a donc réussi une performance, en sept années d’exercice du pouvoir : il a fait de l’Allemagne un pays plus inégalitaire que la France, alors qu’elle l’était initialement moins.......

    #économie
    #Allemagne
    #Angela-Merkel
    #Balance-commerciale
    #cdu
    #déficit
    #dette
    #euro
    #Europe
    #Gerhard-Schröder
    #industrie
    #Made-in-Germany
    #ocde
    #Pays-de-l'Est
    #Union-Européenne

  • Blog gaulliste libre : Union bancaire : la victoire par KO de Berlin
    http://www.gaullistelibre.com/2013/12/union-bancaire-la-victoire-par-ko-de.html

    L’accord sur l’union bancaire auxquels sont parvenus les 27 hier n’est en aucun cas historique. D’abord, il ne résoud pas grand chose avec son fond ridicule de 55 milliards. Mais en plus, il consacre la toute-puissance de Berlin, qui y trouve un moyen de défaire en partie ce qui avait été fait avec le MES.

    L’Allemagne obtient tout ce qu’elle veut
    Il est assez étonnant que cela ne soit pas tellement souligné dans l’analyse médiatique de l’accord trouvé par les ministres de l’économie des 27 mercredi. Dans le détail, les membres de l’Union Européenne, après s’être mis d’accord pour faire de la BCE l’instance de régulation des grandes banques de la région, se sont accordés sur des règles communes pour renflouer ou liquider les banques européennes qui en auraient le besoin. L’Allemagne a bien protégé ses intérêts en obtenant que le seuil retenu pour la supervision des banques épargne ses caisses d’épargne régionales, qui financent l’industrie.
    Comme le rapporte ce papier du Monde, les pertes seront d’abord imposées aux actionnaires, puis aux créanciers, en fonction de leur niveau d’assurance (des moins bien assurés jusqu’aux plus seniors) et en dernier recours aux déposants, au-delà de 100 000 euros. Ensuite, pourront être sollicités des fonds nationaux de résolution, financés par les banques et enfin des ressources soit nationales, soit européennes. Un fond de 55 milliards sera monté d’ici à 2025 par des prélèvements sur les banques, mais cette somme est totalement ridicule au regard de la crise de la 2008. Après 2025, le MES pourrait servir, mais les conditions sont encore très floues, et cela est très lointain.
    En fait, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande voulaient absolument éviter tout recours à l’argent public. En clair, les pays créanciers voulaient quelque part revenir sur les engagements pris avec le MES, qui permettaient d’utiliser l’argent pour les banques de tous les pays. Avec ce nouveau mécanisme, il devient extrêmement peu probable que les contribuables allemands puissent être mis à contribution pour le sauvetage d’une banque étrangère. Non seulement Angela Merkel a réussi à éviter d’engager son pays plus encore, mais elle a réussi à faire reculer ses engagements !

    #Allemagne
    #Angela-Merkel
    #François-Hollande
    #Union-bancaire
    #Union-Européenne

  • L’Europe au rythme allemand, Editoriaux
    http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0203196300170-l-europe-au-rythme-allemand-638018.php

    Au lendemain de sa désignation comme chancelière pour un troisième mandat, et à la veille d’un sommet européen consacré à deux sujets aussi sensibles que l’union bancaire et la politique de défense, la visite d’Angela Merkel à Paris est lourde de sens. Elle montre que, pour faire avancer les grands dossiers européens, l’Allemagne n’a pas renoncé à privilégier ses relations avec la France. L’union bancaire en est le meilleur exemple, poussée dans sa dernière ligne droite par le tandem Moscovici-Schäuble. Ce chantier est emblématique de la manière dont avance la zone euro : chaotique, conflictuelle, presque en catimini. Avec autant d’atermoiements politiques que juridiques, d’interminables nuits blanches pour les diplomates, des compromis fastidieux quand ils ne sont pas bancals. Mais avec, au bout du compte, une réforme marquant un immense saut fédéral pour les Vingt-Huit.
    Il faut revenir dix-huit mois en arrière pour en mesurer la portée. A l’été 2012, la zone euro se divise entre les pays ciblés par les marchés et les plus vertueux. Berlin accepte que les banques des pays du Sud soient recapitalisées par un fonds de secours, mais à une condition : que la BCE se charge de superviser le secteur. L’union bancaire est sur les rails. Puis la chancelière insiste pour que les actionnaires et les créanciers des banques soient mis à contribution avant de recourir aux aides publiques. Le principe du « bail in » est acté. L’Allemagne fixe ainsi son tempo à la zone euro, refusant les transferts de souveraineté sans contrepartie, mettant sans cesse dans la balance une refonte des traités, disant trois fois non avant de dire oui, selon la formule de Nicolas Sarkozy. A ce rythme, le chemin qui mène à une plus grande intégration économique des Vingt-Huit sera évidemment très long. « L’Europe se fera dans les crises », avait professé Jean Monnet, l’un de ses pères fondateurs. Elle se fera surtout « pas à pas », dixit Angela Merkel.

    #économie
    #Allemagne
    #Paris
    #Angela-Merkel
    #union-bancaire

  • Blog gaulliste libre : Coalition Merkel-SPD : l’Allemagne avant tout
    http://www.gaullistelibre.com/2013/12/coalition-merkel-spd-lallemagne-avant.html

    Le principal élément est l’accord pour mettre fin à l’absence de salaire minimum. Les deux partenaires se sont entendus pour mettre en place un SMIC à 8,5 euros l’heure en 2015 (contre 9,43 euros en France en 2013), applicable à l’ensemble des salariés en 2017, après deux années où les partenaires sociaux de chaque filière conserveront une certaine liberté. Pas moins de 17% des salariés sont edéloyale allemande. Autre point de l’accord, comme en France, les salariés qui ont cotisé assez longtemps (45 ans outre-Rhin), pourront partir à la retraite dès 63 ans, au lieu de 67 ans aujourd’hui.

    La réaction de The Economist est plus que révélatrice. L’hebdomadaire des élites néolibérales condamne de manière outrancière l’accord, parlant de « retour en RDA » et annonçant « une grosse stagnation ». Il trouve le niveau du SMIC « relativement élevé, notamment pour l’Est » annonçant des conséquences négatives pour l’emploi. Mais son raisonnement est aussi absurde que dogmatique. Avec un budget équlibré, Berlin peut faire un geste pour ses retraités. Et la mise en place du SMIC permettra de baisser le niveau très préoccupant de pauvreté (supérieur à celui de la France), ce qui, bien au contraire de ses prévisions, générera une croissance de la demande interne par les bas salaires.

    #Allemagne
    #Angela-Merkel
    #euro
    #SMIC
    #SPD
    #The-Economist

  • U.S., EU resume negotiations on free trade agreement - latimes.com
    http://www.latimes.com/world/worldnow/la-fg-wn-us-eu-free-trade-agreement-20131111,0,6336260.story#axzz2ke4maNz0
    http://www.trbimg.com/img-52812454/turbine/la-fg-wn-us-eu-free-trade-agreement-20131111-001/600

    LONDON – European and U.S. officials resumed negotiations Monday on a #trans-Atlantic-free-trade-agreement despite angry protests in #Europe over #American-electronic-spying and threats to call off the talks.

    The five-day discussion in #Brussels had already been postponed because of the U.S. government shutdown and faced added uncertainty amid outrage over reports that the U.S. National Security Agency tapped the phones of European leaders such as #German Chancellor #Angela-Merkel. Some European officials urged that this week’s talks be suspended.

    But the potential payoff of a trade agreement outweighed those concerns. Between them, the U.S. and the 28-nation European Union already account for almost half of the world’s economic output. A tariff-busting pact would create the world’s largest free-trade area and, supporters say, could create millions of jobs.

    Meeting for the second time, following a first round in July, the negotiating teams are expected to concentrate on services, investment, and energy and raw materials. They also will examine regulatory issues; officials on both sides ot the Atlantic say that cutting red tape and harmonizing some rules and regulations could do more to boost economic activity than easing tariffs, which are already relatively low.

    Liberalizing trade across the Atlantic could bring in nearly $160 billion more a year to Europe, which has been struggling to recover from a damaging recession and the region’s lingering debt crisis. European officials are also eager to find ways to counter a looming demographic disadvantage compared to the U.S. and China as birthrates in Europe drop and workforces age.

    U.S. officials too see benefits for American exporters and were worried that the flap over alleged spying on allies such as Germany and France would hurt or kill chances of a trade accord. Those two nations and Spain have all summoned the resident U.S. ambassadors to address revelations of mass electronic surveillance overseas by the NSA; commentators say that trust across the Atlantic has been seriously undermined.

    On a swing through Europe last week, U.S. Secretary of State John F. Kerry appealed to his interlocutors not to let the spying controversy affect this week’s talks.

    “This is a trade partnership. It has the ability to lift all of our countries,” Kerry said on a visit to Poland. The trade agreement “is really separate from any other issues that people may have on their minds.”

    After this week’s talks, which were originally to take place last month, the negotiating teams are due to meet again in Washington shortly before Christmas. That would put the talks back on their previously announced schedule.

  • L’Europe s’attaque aux excédents allemands
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/excedents-allemands-europe-merkel-balance-commerciale-exportations_n_

    ÉCONOMIE - En Europe, il y a deux types de pays. Ceux qui accusent des déficits, comme la France ou l’Italie, et ceux qui dégagent des excédents, comme l’Allemagne. Et dans un cas comme dans l’autre, si les valeurs sont excessives, la Commission européenne a enclenché mercredi une procédure pouvant aboutir à une amende représentant 0,1% du PIB.

    Depuis quand avoir une économie compétitive peut-il être sanctionné par Bruxelles ? L’Allemagne est actuellement en pleine forme, alimentée par l’excédent de sa balance commerciale, qui vient de battre un record mensuel en septembre, à 18,8 milliards d’euros. Depuis 2007, son excédent courant est supérieur à 6% du PIB et devrait continuer d’afficher de telles performances jusqu’en 2015. Sauf que selon les textes européens, il y a « déséquilibre » si un Etat affiche des excédents au-dessus de 6% pendant trois années de suite.

    Interrogé sur le sujet lundi 11 novembre, José Manuel Barroso a annoncé son intention de faire une analyse en profondeur du cas allemand. « C’est vrai que l’excédent de l’Allemagne est au-dessus de ce qui est normal », a ajouté sur LCI le président de la Commission européenne, qui a prévenu que ce ne serait pas une enquête « au sens judiciaire du terme ».

    #Économie
    #Europe
    #Angela-Merkel
    #Commission-Européen
    #Excédents-Commerciaux
    #José-Manuel-Barroso
    #Olli-Rehn
    #Trésor-US
    #Allemagne
    #Balance-Commerciale
    #Exportations
    #Importations
    #International
    #Salaire-Minimum
    #Salaire-Minimum-Allemagne

  • Washington tacle le modèle économique allemand... Berlin répond
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20131031trib000793486/washington-tacle-le-modele-economique-allemand-berlin-repond.html

    L’Allemagne a répondu, ce jeudi, aux critiques émises par le Trésor américain sur le modèle économique allemand. « Le surplus commercial reflète la compétitivité de l’économie allemande », a martelé le ministère de l’Économie.
    SUR LE MÊME SUJET
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    Il ne fallait pas commencer ! Berlin a répliqué, ce jeudi 31 octobre, aux attaques de Washington, qui a sévèrement critiqué son modèle économique et ses répercussions sur le reste de l’Union européenne, mercredi. « Le gouvernement américain devrait analyser sa propre situation économique d’un œil critique », a déclaré un proche de la Chancelière Angela Merkel, cité par le Wall Street Journal.

    Le ministère de l’Économie répond au Trésor

    « Le surplus commercial reflète la forte compétitivité de l’économie allemande et la demande internationale pour des produits allemands de qualité », a réagi le ministère de l’Économie dans un communiqué.

    Dans un rapport publié mercredi, le Trésor américain avait vivement critiqué le modèle économique allemand fondé sur la puissance des exportations :

    « L’Allemagne a conservé un large excédent commercial tout à long de la crise financière, et en 2012, son excédent nominal courant était plus important que celui de la Chine. Le rythme anémique de croissance de sa demande intérieure et sa dépendance aux exportations ont entravé le rééquilibrage à un moment où de nombreux autres pays de la zone euro ont subi une pression sévère pour réduire la demande et compresser les importations. »

    Des tensions palpables

    Washington reproche à Berlin d’avoir inondé l’Europe de ses produits au moment où ses partenaires commerciaux étaient contraints de pratiquer d’importantes politiques de rigueur ralentissant leur croissance.

    Les tensions sont de plus en plus palpables entre les deux gouvernements depuis les révélations du quotidien allemand Der Spiegel, qui a affirmé que les États-Unis avaient espionné le portable d’Angela Merkel.

    #économie
    #crise
    #exportation
    #Etats-Unis
    #Trésor-américain
    #Allemagne
    #économie-allemande
    #Angela-Merkel
    #croissance

  • Ce sont les drones qui devraient inquiéter Angela Merkel, pas les écoutes de la NSA | Slate
    http://www.slate.fr/story/79396/merkel-nsa-drones
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qKV6g47hgRs

    ngela Merkel a récemment vécu deux contretemps. Le premier a fait le tour des médias, suscitant d’âpres débats dans le monde entier. Du second, on a peu parlé, et ses répercussions ont été mineures. C’est pourtant le deuxième incident qui mérite la plus grande attention, car ses conséquences en matière de sécurité internationale pourraient être majeures.

    Les « grandes oreilles de l’Amérique »
    Premier incident. La chancelière allemande est tellement furieuse qu’elle a téléphoné à Barack Obama pour lui signifier son mécontentement : l’Agence de sécurité américaine n’avait pas à écouter ses conversations téléphoniques ! Elle a ajouté que les relations entre l’Allemagne et les Etats-Unis avaient été sérieusement mises à mal.

    Angela Merkel n’est pas la seule à s’être courroucée contre Obama. Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a annulé une visite d’Etat à Washington après avoir appris que les Etats-Unis l’espionnaient. François Hollande crie lui aussi au scandale. De même que le président du Conseil italien, Enrico Letta. A la suite des révélations selon lesquelles les services de renseignement américain et britannique avaient mis sur écoute les réseaux téléphoniques d’Italie, il a déclaré indigné :

    « La pratique de ce type d’espionnage est inconcevable et inacceptable. »

    Ah, vraiment ? Inconcevable et inacceptable ? Inacceptable d’accord, mais inconcevable, pas du tout. Il est aussi concevable qu’un chef d’Etat se fasse espionner que ce dernier espionne à son tour ses rivaux et même ses alliés.

    D’ailleurs, sommes-nous sûrs que Barack Obama est plus coupable que ses homologues russe et chinois, ou que n’importe quel autre dirigeant qui dispose d’une technologie lui permettant de savoir ce que disent les puissants de ce monde au téléphone ou dans un courriel ?

    Au fond, ce qui change la donne, c’est le fait qu’ait été rendu public ce que tout le monde savait, mais feignait de ne pas savoir. L’un des immenses impacts des révélations de Wikileaks et d’Edward Snowden est le suivant : en matière de diplomatie, l’hypocrisie n’est plus un outil facile à utiliser. C’est du reste la thèse d’un passionnant article cosigné par Henry Farrell et Martha Finnemore, récemment publié dans le magazine Foreign Affairs.

    #Allemagne
    #drone
    #Angela-Merkel
    #écoutes
    #NSA
    #Etats-Unis

  • David Cameron agrees with EU concerns over NSA surveillance | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2013/oct/25/david-cameron-agrees-eu-concern-nsa-surveillance

    David Cameron “silently acquiesced” to an EU statement raising questions about mass US surveillance operations and Britain’s collaboration in them, Angela Merkel said on Friday following a two-day Brussels summit.

    All 28 national leaders, Cameron included, responded to allegations of US tapping of the German chancellor’s mobile phone and large-scale interception of telephone calls in France by voicing concern about the US National Security Agency (NSA) and deploring the possible collapse of transatlantic trust unleashed by the ongoing revelations. The statement also implicitly questioned Britain’s role through the activities of the GCHQ.

    Asked whether the prime minister supported the statement cobbled together during a two-hour debate on the intelligence row, Merkel said: “David Cameron was present at the discussion. He listened to it. He wasn’t against it. That is silent acquiescence as far as I go.”

    Another European leader confirmed Merkel’s account of events, while a senior EU official present at the discussion said: “Britain was almost not intervening in the debate. It agreed immediately.”

    The leaders, including the prime minister, agreed that the NSA revelations raised “deep concerns among European citizens” and that a resulting loss of trust could imperil the transatlantic effort to combat terrorism.

    In a pointed reference to GCHQ’s role, the leaders’ statement said the issue of trust applied not only to the US, but also to relations between EU member states.

    #NSA ( US National Security Agency )
    #EU
    #Angela-Merkel
    #surveillance
    #David-Cameron