• Chômeuses, actuels ou futurs, précaires : le droit au chômage est sur la sellette ! - AC ! Agir ensemble contre le Chômage !
    http://www.ac-chomage.org/spip.php?article2366

    Le cœur de la proposition patronale pour l’assurance chômage est simple : engager la fin de la #mensualisation !

    Actuellement quatre mois d’emploi à temps plein ouvrent droit à quatre mois d’allocations en conséquence de deux règles : 1 jour cotisé = 1 jour indemnisé ; 122 jours d’emploi est le minimum pour ouvrir des droits.
    Les allocations à la suite d’une période d’emploi payée au SMIC mensuel sont d’environ 950 € par mois.

    Si les employeurs obtenaient la conversion des durées d’emploi, quatre mois d’emploi ne vaudraient plus ces 122 jours. Car ce ne serait plus le nombre de jours sous contrat qui serait pris en compte mais le nombre de jours effectivement travaillés. Un mois ne vaudrait plus 30 ou 31 jours mais 20 ou 21. Il faudrait donc près de six mois d’emploi pour atteindre les 122 jours réglementaires.
    Le montant des allocations serait fonction de l’intensité du travail. Avoir travaillé six mois sur un an conduirait à n’être indemnisé qu’à mi-temps. Le Patronat propose une garantie minimum de 18 jours mais le maximum resterait de 20 ou 21.
    Dans l’exemple d’un CDD de six mois, les allocations seraient d’environ 560 €, soit une amputation de 40% ! Pour un an d’emploi ou plus, le montant serait de l’ordre de 650 €.

    Conclusion : il serait plus difficile d’ouvrir des droits et les allocations mensuelles seraient plus basses, surtout dans la cas d’emploi temporaire de moins d’un an. (...)

    #emploi #précarisation #chômeurs #unedic #annualisation des #précaires à la sauce patronale, à l’inverse de feu la date anniversaire annuelle de l’intermittence du spectacle, qui couvrait ce type de #rythme d’emploi éloigné de ce qui se mesure à la journée, à la semaine, ou au mois.

  • Les secteurs du spectacle connaissent une nette progression des #CDI WK-CE, portail d’informations et de solutions pour les comités d’entreprise
    http://www.wk-ce.fr/actualites/detail/88728/les-secteurs-du-spectacle-connaissent-une-nette-progression-des-cdi.html

    Un état des lieux de l’emploi dans le spectacle, rendu public le 15 octobre, lors de la conférence pour l’emploi dans le spectacle, met en lumière à la fois le dynamisme économique de ce secteur et la progression du nombre d’#entreprises et de #salariés qui le composent. 

    Autre constat : le nombre d’intermittents du spectacle progresse de manière importante mais moins soutenue que le nombre de salariés en CDI.

    L’emploi dans les secteurs du spectacle n’a cessé de progresser ces dernières années et cela malgré la crise économique. C’est ce que révèle un état des lieux de l’emploi dans les métiers du spectacle élaboré par #Jean-Paul_Guillot, président de la sous-commission d’observation de l’emploi dans le domaine du spectacle vivant et enregistré du Conseil national des professions du spectacle (CNPS).

    Ce diagnostic avait été commandé par le gouvernement en vue de faciliter les travaux de la conférence pour l’emploi dans le spectacle des 15 et 16 octobre. Ce secteur croît 1,5 fois plus vite que l’économie nationale et il représentait une production totale de 40,5 milliards d’€ en 2013, souligne le rapport.

    Une nette progression du nombre d’employeurs...

    Le nombre d’entreprises de spectacle a augmenté de 60 % depuis 2 000, atteignant près de 30 000 entreprises en 2013 (29 367 selon Audiens). Le spectacle vivant concentre à lui seul 70 % de ces entreprises.

    Parallèlement à la hausse du nombre d’entreprises, la masse salariale a progressé de 62 % entre 2000 et 2013 et représente 3,4 milliards d’€ (dans les neuf branches du spectacle). Cette hausse a été, en grande partie, portée par le spectacle enregistré où elle atteint 76 % (+ 39 % dans le spectacle vivant). 8 % des entreprises concentrent 71 % de la masse salariale et 54 % des entreprises n’ont pas de salariés permanents.

    ... et du nombre de salariés

    Parmi les 380 000 salariés du spectacle, 90 % sont employés par des entreprises des neuf branches du spectacle. 127 000, soit plus d’un tiers, sont des salariés intermittents (CDD d’usage avec indemnisation du chômage au titre des annexes viii et x ou avec une activité significative sur l’année). Leur nombre a augmenté de 20 % entre 2000 à 2013 (+ 24 000 personnes). Dans le même temps, le nombre de salariés en CDI a progressé de 39 % et ces derniers représentent 46 % de la masse salariale.

    En 2013, on compte ainsi près de 16 000 CDI de plus qu’en 2000. Notons aussi que le nombre de personnes déclarant une activité non salariée dans le secteur du spectacle a beaucoup augmenté. De 2008 à 2011, il est en effet passé de 10 000 à 17 000, dont 7 000 #autoentrepreneurs.

    La mutation du travail intermittent

    Alors qu’en 1986, la durée moyenne d’un contrat était de plus de 20 jours, elle est descendue à moins de 5 jours en 2007. Inversement, le nombre de contrats exécutés par an a fortement augmenté. En 2014, chaque intermittent a effectué en moyenne 16,4 contrats, soit quatre fois plus qu’en 1987.

    En moyenne, les salariés #intermittents travaillent 379 heures en 2014. Le volume d’heures travaillées s’élève à 97,1 millions. Globalement, il augmente de 0,7 % en un an. 28 % des intermittents travaillent moins de 24 heures sur l’année, tandis que 2,1 % des salariés travaillent plus de 1 440 heures. Ceux que l’état des lieux identifie comme les « salariés professionnels » de ces secteurs ont travaillé entre 720 [seuil très spécieux, nettement supérieur aux 507h d’emploi requises pour ouvrir droit, dans certaines conditions, à une #allocation_chômage, ndc] et 1 439 heures. Ils ne représentent que 18,6 % des salariés mais perçoivent 49,2 % de la masse salariale.

    www.wk-ce.fr/actualites/upload/spectacle-diagnostic-situation-entreprises-emploi-15octobre2015.pdf

    #annualisation du_temps_de_travail #travail #emploi_premanent

  • PRÉCAIRE, PASSE TON BAC D’ABORD ! CUI-CAE dans l’Education Nationale : le logiciel pour candidater en AESH « obsolète ». - AC ! Réseau - Agir contre le chômage et la précarité
    http://www.ac.eu.org/spip.php?article2204

    Une partie des 41 000 accompagnants d’élèves en situation de handicap actuellement recrutés en #CUI-CAE espèrent par la suite être recrutés en AESH, avec un #CDD de droit public.

    Ce CDD est certes tout aussi voire plus #précaire que les CUI-CAE : en effet, il permet notamment à l’employeur d’annualiser le temps de travail en comptant les semaines de vacances scolaires : les heures de travail sont donc à la finale beaucoup plus importantes...pour un #salaire souvent moindre.

    Mais il faut bien vivre...et à la fin du CUI-CAE, beaucoup d’entre nous suivent les consignes de leur rectorat et tentent donc de postuler par l’intermédiaire du logiciel SIATEN de l’#Education_Nationale.

    Seulement, pour celles et ceux qui n’ont pas le baccalauréat, postuler est impossible dès lors que l’on indique son niveau de diplôme. Or, depuis la loi du 29 décembre 2013, annoncée en grande pompe en juin de la même année et dont le décret d’application a été pris seulement en décembre 2014, le baccalauréat n’est plus requis pour postuler en #AESH, dès lors qu’une expérience de deux ans en CUI-CAE a été acquise. C’est évidemment la moindre des choses : en poste AESH, on fait exactement la même chose que ce qu’on a fait auprès des élèves en situation de handicap en maternelle, en primaire ou au collège lorsqu’on était sous statut CUI-CAE.

    Mais il y a la loi d’un côté, et la pratique de l’autre. On le sait, l’Education Nationale rechigne à recruter les CUI-CAE en contrat de droit public, alors même qu’elle les fait travailler sans problèmes tant que le salaire est subventionné ! De nombreux salariés ont ainsi constatés que poser leur candidature était impossible avec le logiciel SIATEN.

    #travail #annualisation_du_temps_de_travail

  • Combien de fois faudra-t-il le répéter ? les #assistants-territoriaux_d'enseignement-artistique, comme les profs de musique, d’ailleurs, ne relèvent pas du régime général d’aménagement et de réduction du temps de travail de la fonction publique territoriale mais d’un régime spécifique. En conséquence, toute mesure d’#annualisation du service amputant les congés scolaires d’été du temps de travail des enseignants est illégale.
    La preuve, dans cet arrêt du Conseil d’Etat :
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000008218