• Quand la SNCF nous raconte des histoires… _ Grinçant.com - 12 novembre 2017 -

    https://www.grincant.com/2017/11/12/quand-la-sncf-nous-raconte-des-histoires

    Gare SNCF de province, attente d’une correspondance.
Retard du train, comme très souvent.
Au motif « Sortie tardive du dépôt ».
Le genre de « motif » qui sent l’enfumage, car quelle est la vraie raison ?
 Une panne ? Un conducteur absent ? Une motrice démotivée ?

    Mais là, entre deux portes, et à côté d’un défibrillateur en libre service, la solution !
Pour ne pas s’énerver, pour passer le temps, voire pour se cultiver.
Un « Distributeur d’Histoires courtes » !!! 
Pas loin du kiosque Relay dont le gérant doit apprécier l’intention.


    « Votre gare vous offre un petit plaisir à lire »… Et pourquoi pas une « gâterie » ?

    « Choisissez votre temps de lecture » , avec 3 boutons : 1, 3 ou 5 minute(s)…
    • « 1 minute », catégorie « Humour noir » — Mésusage du pouvoir – Clément Paquis —
47 centimètres de papier
    • « 3 minutes », catégorie « Slam » — Mi Amor – Le Shung’ —
59 centimètres de papier
    • « 5 minutes », catégorie « Voyage poétique » — GR5 – vision d’infini – LCBeat —
104 centimètres de papier

    Me voilà avec 2,10 mètres de papier « thermique », sans aucune précision au dos s’il est « Sans BPA » et/ou « Sans PHÉNOL ajouté », comme il est souvent indiqué sur les tickets de caisse utilisant le même principe d’impression.


    En fin de chaque « histoire », le logo SNCF, en gros, et deux mentions :
    • « La Gare de (Bip) vous offre des histoires à lire… sans attendre. »
    • « Retrouvez cet auteur, et plus de 80 000 autres histoires sur (www.)short-edition.com »

    Ben si, justement, ça n’est pas « sans attendre », _ c’est en « attendant », et longtemps même !
 Déchaîné, j’en demande une quatrième, de seulement 1 minute…
Mais là, l’engin se met en rideau, et le bouton concerné clignote furieusement alors que je contemple la fente… en grève !

    À ce stade, je me demande si ça n’est pas du cynisme poussé à l’extrême…
Ça coûte combien cette histoire ? C’est payé par qui ?
    Et si les trains arrivaient tout simplement à l’heure ?
Et sans que l’on nous raconte des « histoires » ???

    © PF/Grinçant.com (2017)
    #SNCF #Transport #gaspillage #délire #en_marche #train #retard #capitalisme #pollution #papier #cynisme #culture (d’après eux).

    Sur le site de ce qui reste de la SNCF :

    Et s’il suffisait d’appuyer sur un bouton pour obtenir un peu de lecture avant de monter à bord d’un train - un voyage avant le voyage en quelques sortes- et l’emporter avec soi ? En installant des distributeurs d’histoires courtes, Gares & Connexions rend cette idée réelle, accessible et gratuite dans actuellement 24 gares françaises. Six mois seulement après le début de l’expérimentation, la branche de SNCF célèbre la 100 000e histoire distribuée. 

    La suite : http://www.sncf.com/fr/presse/article/distributeurs-histoires-courtes-19092016

    • voila voila, avec des auteurs qui ne sont pas des auteurs professionnels … ben ouais, faudrait pas penser à les payer … ni à les reconnaître … écrire c’est gratuit hein … et puis mettre un nom sur celle ou celui qui écrit et d’où, quel intérêt hein …

      - « On les appelle des auteurs #anonymes de talents »

      - Amélioration de l’accueil avec un matériaux noble qui est l’écrit et une gestion de l’attente, l’écran du smartphone est devenu très privé, on est sur un mode magique.

      j’ai pris les notes au fur et à mesure, mais que veut dire ce charabia ?


      Notre #modèle_économique est que les acteurs qui cherchet à améliorer leur relation client utilise ce vecteur là.

      Dans tout les instituts français du monde.

      @philippe_de_jonckheere ça va te plaire :/

    • @touti en fait, ce que je trouve vraiment très dommage dans cette affaire, c’est que cela pourrait être une bonne idée, et il y en aurait d’autres il me semble qui permettrait justement de réenchanter le voyage en train. La première et la plus urgente serait de baisser le prix de billets qui sont inabordables (vendredi, je joue un spectacle à Rennes, j’emmène avec moi ma fille Adèle passionnée de théâtre, pour qu’elle assiste à la préparation du spectacle aux répétitions et au spectacle, le coût de son aller-retour Paris Rennes : 144 euros ! ce qui constitue une sérieuse amputation de mon cachet à laquelle je ne consens qu’au regard de la grande valeur pédagogique de l’expérience)

      Quand je pense que je suis assez vieux pour avoir connu une époque où c’étaient de petites gens qui prenaient le train, qui dépliaient leur pique nique dans une serviette : aujourd’hui pas un passager du TGV ne se prive d’acheter des marchandises absolument hors de prix (le café à 2,5 euros) et tout le monde est enfermé dans l’écran de son ordinareur portable, qui pour travailler sur sa magnifique présentation en powerchose, qui pour avaler plusieurs séquences de suite d’une même série de télévision. La distraction est salement individuelle. Ayant pris le train des centaines de fois entre 2006 et 2012, cela a du m’arriver deux ou trois fois d’avoir une conversation avec mon ou ma voisine.

      Les gares comme les trains pourraient être réhumanisés avec peu de chose, pendant mes années de grande fréquentation de la ligne Paris-Clermont, j’ai pris quantité de photographies du défilement du paysage que j’ai ensuite assemblées dans de grands collages d’images. Du coup je me suis dit que ce serait peut-être une bonne idée que j’ai d’ailleurs proposée à la SNCF que d’imprimer de tels collages en très très grands et de les coller sur les trains qui seraient nettement plus beaux dans les gares et quand ils traverseraient le paysage il en deviendraient presque invisibles, je n’ai pas eu de réponse, pas même une réponse administrative qui aurait tenu lieu d’accusé de réception. J’avais même acheté un train électrique sur une brocante, que j’avais rafistolé, j’avais imprimé mes images sur des étiquettes, que j’avais collées sur le train électrique et j’avais filmé ce petit train électrique, il faudrait que je remette la main sur cette vidéo, elle était assez mignonne.

      Le relais H voisin ne se sent pas du tout menacé par le distributeur d’histoires parce qu’il n’y pas de vraie concurrence. Si à la place de ce distributeur mal conçu il y avait un véritable coffre-à-dons (ma traduction de give box), les choses iraient autrement tu peux me croire.

      Ce qui me frappe aussi, c’est le côté absolument cheap de cet appareil. Et pourtant je ne doute pas que l’étude, la mise au point et la fabrication d’un truc pareil a du coûter un bras. Et qu’avec ce bras on aurait pu payer quelques artistes pour de véritables oeuvres qui auraient la vertu de donner un peu de beauté et même de contemplation, je pense par exemple à la sculpture de Tinguely dans le hall de la gare de Bâle

      Est-ce que plutôt que les grands écrans publicitaires, il ne serait pas tellement plus nourrissant de passer The Clock de Christian Marclay, ce serait une oeuvre parfaite, favorisant la rêverie tout en ne faisant par perdre l’heure de vue.

      Maintenant j’imagine que le truc qui serait à faire avec ces petites machines de merde ce serait de les pirater et qu’elles débitent des passages entiers de l’Insurrection qui vient, par exemple ou de je ne sais quoi d’autre d’un peu plus nourrissant.

      Donc, oui, tu as raison, ça va me plaire

    • Effectivement, c’est pour les 50 % qui n’ont pas de smartphone. D’après eux, c’est qu’ils n’en ont pas les moyens, donc le côté cheap de la chose.

      C’est aussi afin de pouvoir occuper le temps de cerveau disponible, dans les petites gares où n’est pas distribuée la presse gratuite .

      C’est enfin, un moyen de ne pas entretenir les matériel ferroviaire, et de dire que les dirigeants de cette société font quelque chose durant leurs très longues heures de réunion.

      Le piratage de ces appareils serait une excellente idée.

      https://www.youtube.com/watch?v=gT3PPOXZqNk

    • Ah voila, c’est super @philippe_de_jonckheere de #proposer de créer quelque chose de différent plutôt que de seulement râler :) c’est régénérant !
      Un temps j’ai eu envie de proposer (à la RATP) des diffusions de sons dans le métro, plutot musique concrète, avec un tel acoustique, au détour d’un couloir entendre un torrent, des galops de chevaux, s’étonner du renversement sonore. Évidemment, je n’en ai rien fait, pas assez de cœur à l’ouvrage.

    • @reka je ne sais pas si tu dois me remercier de détourner de choses plus sérieuses. D’autant qu’avec ma petite affaire tu en prends aussi pour vingt quatre heures, quant aux possibiité d’assembages sonores, là c’est proche de l’infini (vraiment).

      @touti Dans le genre de la proposition, je devrais réunir, si je les retrouve toutes, ces belles lettres qu’il m’est arrivé d’écrire et pour lesquelles je n’ai (presque) jamais eu de réponse, certaines était injurieuses (à propos du mobilier urbain qui vise à empêcher les SDF de pouvoir s’allonger nulle part), d’autres étaient sans doute plus « constructives » comme tu dis, comme de prendre exemple sur le carrefour de la porte des Lilas à Paris pour éclairer de la sorte toute la ville et toute la banlieue la nuit, c’est-à-dire presque comme une scène et non avec des éclairages à espaces fixes et répétés : je suis persuadé que la répétition de l’interval régulier induit la violence et qu’au contraire des éclaiages plus scéniques et narratifs aideraient à diminuer le niveau de violence dans la ville, mais personne ne m’écoute (air connu).

    • héhé dans ce genre de belle lettre, j’en avais commis une en 1995, adressée au maire de Clichy, restée sans réponse, avec une amie. A la suite de l’éradication des plantes sauvages de notre impasse par des cosmonautes municipaux harnachés de bidons de glyphosate, nous y dénoncions les véritables pollueurs et revendiquions le fait de vouloir rester en vie et même d’être sales et heureuses :)

      Et pour la page du temps qui passe, j’ai beaucoup aimé, j’ai fait de midi à 14h, et puis ça s’est décalé de 20 minutes avec mon horloge, peut-être parce que j’ai cuisiné et que j’écoutais seulement !

  • Valoriser dans les #médias les voix des anonymes – Medium
    https://medium.com/@ArnaudContreras/valoriser-dans-les-m%C3%A9dias-les-voix-des-anonymes-edbe9615e08b

    Poumons de la société, les artisans, commerçants, petits patrons, classes moyennes et ouvrières, sont peu entendus dans les médias. Leurs idées et envies non plus. Il est en effet beaucoup plus difficile de convaincre une hiérarchie d’interviewer des #anonymes que des personnalités déjà entendues X fois. De guerre lasse, des reporters ont baissé les bras, ne proposent plus que l’évidence, le sujet qui ne fait pas de vagues.
    Néanmoins, le travail de reportage existe. De nombreux reporters sillonnent la France et le monde pour faire entendre ces voix. De nombreux reporters dépensent leur énergie, leur argent, leur temps, pour que l’on entende le monde tel qu’il est.
    Là où le bât blesse, c’est du point de vue de la mise en avant par les médias de ces reportages et documentaires justes, ou du moins ouverts.

  • Carmen Castillo : « Comment se mettre en mouvement, être actif, acteur ? » BALLAST via @rezo
    http://www.revue-ballast.fr/carmen-castillo-je-voulais-donner-la-parole-aux-anonymes-en-lutte

    Son prochain #film, On est vivants, sortira en salles le 15 avril 2015 : prenant appui sur la pensée du philosophe Daniel Bensaïd, Castillo donne à voir, entre deux continents, les combats quotidiens de tous ces #anonymes qui s’échinent, dans l’angle mort des grands médias, à faire de la #lutte une « passion joyeuse ». Malgré tout.

  • #Ambulance workers brave #Gaza #dangers
    http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2014/07/ambulance-workers-brave-gaza-dangers-20147157215230440.html

    Ambulance drivers in Gaza have been working non-stop in extremely difficult conditions throughout the Israeli military offensive. According to the United Nations, one doctor has been killed and 19 medical staff have been injured in Gaza since July 7, while two hospitals, four clinics, one treatment centre, and four ambulances have sustained damage in Israeli air strikes.

    The emotional impact has also taken a toll on medical workers in the besieged coastal enclave. Abuelkas told Al Jazeera that one of the worst calls he responded to was to help the al-Batsh family; eighteen members of the same family were killed by an Israeli missile in Gaza City on Saturday.

    When he got to the site of the bombing, he didn’t know what he would find. At the house, he met women, children and old men; everyone was either screaming, crying or silent, in shock. He said the most difficult part was collecting dismembered body parts to identify the dead and prepare them for burial.

    “This was a terrible, emotional mission - we found all types of injuries: light [and] medium to critical, body parts blown off, amputated limbs, and other dead bodies,” he says.

    #ambulanciers #anonymes #braves #Palestine #Israël

  • #Journalistes et #ICIJ révèlent des #sociétés #Offshore liées aux #banques #suisse
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1708

    Le plus gros paquet des #montages #financiers de #fuite de #capitaux

    Ce jeudi sont présentés les premiers #résultats des #analyses faites sur quelques 2,5 millions de #documents concernant des sociétés Offschore d’ #opérateurs #anonymes #européens principalement #suisses et #français . L’exposé résultant de l’exploitation de ces #archives revient à l’ICIJ, un #consortium indépendant d’ #investigation journalistique.

  • Armer l’esprit – II - De quels droits - Politis
    http://www.politis.fr/Armer-l-esprit-II,20398.html

    Pour cette seconde livraison d’ouvrages utiles et de nourritures nécessaires, trois livres questionnant les usages et l’impact d’Internet et des technologies sur nos vies, et un dernier sur la question du nucléaire.

    Dans Révolutions du Net, Ariel Kyrou, journaliste, enseignant et écrivain, explore la figure de l’anonyme et sa puissance d’action sur le réseau. Il évoque la saga des fameux #Anonymous portant masque de Guy Fawkes, mais aussi l’engagement de blogueurs comme Tarek Amr, Khaled Said ou la « Tunisian Girl » Lisa Ben Mhenni, qui ont marqué les révolutions arabes. Le net pullule aussi d’#anonymes, d’avatars et de clones, se mettant en scène, parodiant jeux et films. Pour l’auteur, avec ces outils 2.0, « ce qui disparaît de nos relations quotidiennes, c’est la présomption d’incompétence de l’autre ». Le net développe le collaboratif et l’auto-organisation. Pour quelles motivations – gloire personnelle ou altruisme –, avec quels dommages collatéraux sur la vie privée que l’anonymat ne suffit pas à protéger, et au final aux bénéfices de qui ? La question reste posée.

    Plus radical, Cédric Biagini dresse avec l’Emprise numérique un réquisitoire sans concession contre Internet et les dites « nouvelles technologies ». Sa position s’apparente à celle du #luddite [1] et il considère essentiellement ces outils comme des moyens d’asservissement et de maintien de la domination capitaliste. Exemple, les technologies à l’école – qu’il s’agisse des fichiers, de l’évaluation par compétence en vue de « l’employabilité », de jeux formatant la pensée ou de la présence de moins en moins discrète de l’entreprise. Ou Facebook, grand ordonnateur de nouvelles relations sociales superficielles et régressives. On ne peut qu’être d’accord. Mais il met dans le même sac le mythe d’un Internet porteur de « révolution numérique » et celui porteur de « démocratie participative », et balance un uppercut aux hackers, aux militants, aux adeptes du crowdsourcing et des forums. Pour se rallier plutôt aux seuls vrais gens libres, ceux capables de se déconnecter.

    La médiation technologique est certes une forme d’opium engourdissant, mais on ne peut occulter qu’elle a, entre autres, réactivé le partage au détriment des échanges purement monétaires. La réalité n’est pas binaire, et ces deux livres en en donnant chacun une vision – plutôt utopique pour l’un, dystopique pour l’autre – appellent à un indispensable débat sur l’aliénation numérique, sur notre propre inclination à la servitude et sur la capacité de l’outil à consolider les résistances.

    #aliénation_numérique #libération_numérique #parlons_en

  • Pékin veut mettre fin à l’anonymat sur les sites de micromessagerie - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/02/08/pekin-veut-mettre-fin-a-l-anonymat-sur-les-sites-de-micromessagerie_1640219_

    Les internautes #anonymes ne seront pas complètement bannis des réseaux sociaux, car ils pourront encore lire les messages des autres contributeurs, mais ils ne pourront plus écrire, a également précisé l’agence Chine nouvelle.

    en fait #Google+, c’est le modèle de la #Chine