• Le film de René Vautier Afrique 50, en accès libre sur Tenk, jusqu’au 7 février.
    Afrique 50 - Film documentaire - Tënk
    https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/luttes/afrique-50

    C’est l’après-guerre. L’Europe s’est reconstruite. Tout marche pour le mieux dans les « colonies-modèles » où la République française mène ses pupilles vers les lumières de la raison et du progrès. Tout le monde, pourtant, n’est pas de cet avis. Premier film anticolonialiste de l’Hexagone, censuré, diffusé clandestinement, puis réhabilité en 1996, cet efficace pamphlet contre le colonialisme en Afrique de l’Ouest valut à René Vautier treize inculpations et une condamnation à un an de prison.

    #anticolonialisme

  • Judéité, sionisme, colonialisme : sur une cécité - Elie Duprey
    https://www.contretemps.eu/judeite-sionisme-colonialisme-cecite

    L’une des principales causes de la montée de l’#antisémitisme aujourd’hui en France, c’est ainsi le deux poids deux mesures auquel se livre la quasi-totalité des #médias dominants, et que chacun peut constater. L’indignation légitime qu’il suscite provoque le basculement des esprits les moins structurés politiquement. Car l’antisémitisme est l’#anticolonialisme des imbéciles, ou plutôt de ceux dont l’imbécilité est socialement construite par la dépolitisation dans laquelle la bourgeoisie a tout intérêt à voir maintenue tout ce qui n’est pas elle. Expliquer c’est excuser, nous dit-elle. Le valsisme nourrit le soralisme, qui le légitime en retour. A ce titre, espérer lutter contre le racisme avec des racistes est illusoire.

    La situation ne prête guère à l’optimisme. En #Palestine, d’abord et avant tout, où le soutien inconditionnel apporté à #Israël par les puissances occidentales rend difficile d’imaginer autre chose que l’approfondissement des dynamiques actuelles : nettoyage ethnique, apartheid, fascisation toujours plus poussée de la société israélienne, indignation générale – de l’#Occident – face aux explosions de violence les plus spectaculaires, indifférence générale – de l’Occident – face aux violences quotidiennes de la colonisation. L’histoire des Etats-Unis démontre que certains processus coloniaux peuvent triompher, et certains peuples disparaître. Peut-être qu’un jour quelque touriste entrant dans un casino de #Gaza versera une larme en souvenir des crimes passés, avant de retourner jouir des bienfaits de la civilisation. Peut-être pas.

    #sionisme

  • À propos des communautés mapuches en guerre et de la solidarité anarchiste
    https://infokiosques.net/spip.php?article2057

    Ce texte, publié initialement en #Espagnol en avril 2018 dans la revue anarchiste internationale Kalinov Most n°2, propose une analyse et des réflexions concernant les liens de lutte entre Mapuches et anarchistes au Chili. Sommaire : Brève mise en contexte et caractérisation des Mapuches- Communautés autonomes- L’importance de l’aspect local et sa continuité- La négation de l’Occident- Caractéristiques et particularités de l’affrontement actuel : organisations, tactiques et prison- À propos de la solidarité anarchiste- Contre les idéalisations, contre les sacralisations- Bonus / Santiago (Chili) : « contre ceux qui nous forcent à obéir au quotidien »- Sitographie #A

    / Zanzara athée (Paris-banlieue), Espagnol, Anticolonialisme(s), Insurrections, révoltes, (...)

    #Zanzara_athée_Paris-banlieue_ #Anticolonialisme_s_ #Insurrections,_révoltes,_émeutes
    https://sansnom.noblogs.org/archives/5030
    https://sansnom.noblogs.org/archives/4812
    https://sansnom.noblogs.org/?s=mapuche
    https://sansnom.noblogs.org/archives/11231
    https://kalinovmost.wordpress.com
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/communautes-mapuche-et-solidarite-anarchiste-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/communautes-mapuche-et-solidarite-anarchiste-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/acerca-de-las-comunidades-mapuche-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/acerca-de-las-comunidades-mapuche-cuaderno.pdf

  • ★ Ⓐ [Communiqué FA] Communiqué et positions anarchistes sur la situation en Palestine | Graine d’Anar

    La Fédération anarchiste francophone dénonce et condamne les agressions militaires qui embrasent depuis le 6 octobre le Moyen-Orient ou Asie du Sud-ouest pour être plus juste, relançant une guerre qui n’a jamais réellement cessé depuis 75 ans sur les territoires de Palestine.
    La Fédération anarchiste francophone exprime sa solidarité avec les populations arabes et juives qui subissent la violence et la guerre car une fois de plus, ce sont les populations civiles, toujours aux premières loges, qui paient de leurs sangs, de leurs conditions de vie et de leurs libertés les affrontements aux logiques nationalistes, capitalistes, militaires, et religieuses (...)

    🟥 #Palestine #Gaza #guerre #massacre #internationalisme #anticolonialisme #anticléricalisme #Paix #Liberté #Justice #Paix #NonÀLaGuerre #StopBombingCivilians #DroitsHumains...

    https://grainedanar.org/2023/11/19/communique-fa-communique-et-positions-anarchistes-sur-la-situation-en-p

  • ★ Ⓐ [Communiqué Relation Internationale FA] LES ANARCHISTES CONTRE LA GUERRE | Graine d’Anar

    « De nombreuses guerres sont en cours, économiques et sociales, environnementales, de religion. Toutes traversent le génocide contre les femmes, et ce plus particulièrement dans les théocraties islamiques. Cependant les seules guerres largement médiatisées et suscitant des communiqués tous azimuts dans l’heure, sont celles qui intéressent le capitalisme et ses pouvoirs, des conflits militarisés qui mettent en jeu les nationalismes et les découpages de frontières, et donc le contrôle de richesses exploitables, les intérêts de la finance, les ventes d’armes et de logistique, les enjeux industriels de la reconstruction, etc., bref les guerres menées par les États, leurs armées et leurs milices (...) »

    🟥 #Palestine #Gaza #guerre #massacre #internationalisme #anticolonialisme #anticléricalisme #Paix #Liberté #Justice #Paix #NonÀLaGuerre #StopBombingCivilians #DroitsHumains...

    https://grainedanar.org/2023/11/19/communique-relation-internationale-fa-les-anarchistes-contre-la-guerre

  • Juifs et décoloniaux ? entretien avec le collectif #Tsedek !

    À la suite d’un article sur l’antisémitisme co-écrit par David (https://www.frustrationmagazine.fr/5-pistes-pour-combattre-lantisemitisme-a-gauche), juif révolutionnaire, nous avions démarré une discussion avec le #Collectif_Tsedek qui avait manifesté des points de désaccords. Celui-ci se décrit dans son manifeste comme “un collectif de juifs et juives décoloniaux·ales luttant contre le racisme d’État en France et pour la fin de l’apartheid et de l’occupation en Israël-Palestine” et se situe “en rupture avec les discours promulgués par les institutions juives censées nous représenter et par la majeure partie des collectifs juifs antiracistes français”. Le collectif a aussi fait parler de lui récemment grâce à une interview pour Konbini qui a beaucoup fait réagir. Entre le début et la fin de notre discussion, la situation en Palestine et Israël a connu une nouvelle crise majeure suite aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont donné une grande actualité à cette dernière. Il est plus que jamais nécessaire, contre toutes les simplifications et les caricatures, de faire entendre et connaître les voix juives contre le colonialisme israélien. Dans ce grand entretien, nous avons parlé de la représentation des juives et juifs en France, de l’antisémitisme, du sionisme, de l’anticapitalisme et de la situation en Israël-Palestine. Propos recueillis par Nicolas Framont.
    Pourquoi avez-vous décidé de créer votre collectif ? Quel vide vient-il combler ?

    Tsedek ! (https://tsedekdecolonial.wordpress.com) est le fruit de la rencontre de militant·e·s juifs et juives issu·e·s d’horizons différents et convaincu·e·s de la nécessité d’une voix juive décoloniale. Il est né aussi du refus d’être représenté·e·s par les institutions juives et par la majorité des collectifs juifs antiracistes actuels en France. Il nous paraissait urgent de créer une nouvelle maison politique afin de lutter simultanément contre le racisme d’État en France, l’instrumentalisation de l’antisémitisme et contre l’apartheid en Israël-Palestine. Le mot “Tsedek” renvoie au concept de justice dans la tradition juive. Une idée qui est totalement absente du discours des organisations juives se réclamant de la lutte contre l’antisémitisme et qui selon nous doit être au cœur du combat antiraciste.

    Certain·e·s d’entre nous se sont rencontré·e·s au sein de l’UJFP – l’Union Juive Française pour la Paix – un des piliers du mouvement de la solidarité avec la Palestine et de la lutte contre l’apartheid israélien en France. Notre formation politique doit beaucoup à ses militant·e·s ainsi qu’à l’antiracisme politique, porté notamment par le QG Décolonial et le média Paroles d’Honneur. D’ailleurs, la collaboration avec d’autres collectifs antiracistes est une de nos priorités.

    Nous nous opposons au discours de plus en plus répandu, y compris à gauche, qui vise à singulariser l’antisémitisme, à en faire un racisme exceptionnel, déconnecté des autres racismes tout comme un enjeu essentiellement moral, d’individu·e·s à éduquer et à former. Il est urgent de dénoncer les angles morts et les effets délétères de cet “anti-antisémitisme”, qui en plus d’éviter soigneusement d’analyser les structures qui produisent l’antisémitisme en France aujourd’hui – l’État-nation français et l’État colonial israélien – est bien souvent indifférent voire complaisant à l’égard des autres formes de racismes.

    Faire ce constat nous amène à intégrer des réflexions qui gagneraient à être abordées dans les milieux militants de gauche, portant sur la politique assimilationniste envers la communauté juive, le sionisme, le philosémitisme ou encore la mise en concurrence des minorités raciales et la colonialité de l’État français en général. Ce que nous apportons peut-être de nouveau au champ politique, c’est que nous voulons mettre l’expérience de la judéité et le rapport aux traditions juives au cœur de notre inspiration politique. Cela se traduit, entre autres, par l’organisation à venir d’événements culturels. Nous souhaitons inscrire ce rapport au culturel en rupture avec une identité juive unique telle que promue par le sionisme et le colonialisme français – par ailleurs nos émissions Twitch, intitulées Haolam Hazeh et diffusées sur la chaîne Paroles d’Honneur, traitent des fractures créées par la blanchité.
    Par qui est-on représenté.e, quand on est juive ou juif en France, et en quoi est-ce problématique pour vous ?

    Les juives et juifs en France constituent une population très diversifiée, que ce soit sur le plan social, culturel ou religieux. Il faut donc avoir conscience des limites de la question de la représentativité, d’autant plus que cette dernière relève d’abords d’enjeux politiques et de pouvoir. Pour nous, les représentants des juif·ve·s en France en disent plus sur la relation de la société française aux juif·ve·s que sur les juif·ve·s eux-mêmes.

    Les représentants les plus officiels sont, pour les plus anciens, directement issus du pouvoir napoléonien, avec l’enjeu à l’époque de placer les juif·ve·s français sous contrôle politique. C’est le cas, par exemple, du Consistoire central, qui s’occupe des affaires cultuelles. Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), sans doute le plus connu de ces représentants, est quant à lui issu de la résistance à l’occupation allemande et à la politique nazie. À l’origine distant de la politique française et sans position sur la question du sionisme, il devient, sous l’impulsion de Mitterrand et du pouvoir en France, un acteur politique aligné sur les intérêts de la classe dirigeante et de l’État d’Israël. Le CRIF s’est d’ailleurs souvent illustré ces dernières années par des déclarations islamophobes et réactionnaires, n’hésitant pas à relativiser l’antisémitisme de l’extrême droite et du RN en particulier, pour mieux faire de la gauche et de la jeunesse des quartiers les principaux vecteurs d’antisémitisme en France.

    Différentes ONG et associations telles que l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), AJC France (l’antenne française de l’American Jewish Committee) ou encore des collectifs juifs se revendiquant antiracistes sont également appelés à la barre dès qu’il s’agit de parler d’antisémitisme.

    Tous ces groupes alimentent à leur manière les poncifs de la droite conservatrice, en particulier la thèse du « nouvel antisémitisme », attribuant la haine des juif·ve·s aux populations musulmanes issues de l’immigration post-coloniale. Ils participent aussi à renforcer de différentes manières l’amalgame “juif·ve = sioniste”, et jouent un rôle crucial dans la délégitimation des soutiens aux droits des Palestinien·ne·s, en accusant par exemple les militant·e·s BDS d’être antisémites ou en propageant l’amalgame “antisionisme = antisémitisme”. En tant que juifs et juives, nous ne nous retrouvons donc ni dans les organisations qui défendent l’apartheid israélien ou qui attribuent l’antisémitisme aux musulman·e·s, ni dans celles qui, à gauche, tentent d’implanter ces idées sous couvert d‘un discours antiraciste.
    Dans votre manifeste, vous dîtes que l’État français fait de vous des citoyens à part : comment cela se traduit ?

    Le racisme d’État se fonde sur des catégories raciales informelles et organise la société à partir de ces catégories qu’il hiérarchise et met en concurrence les unes avec les autres. La place qu’occupent les juif·ve·s est paradoxale : les juif·ve·s sont d’un côté insolubles dans la nation, des éternels étranger·ère·s, mais feraient en même temps partie de la “civilisation judéo-chrétienne“, leurs intérêts se fondant supposément dans ceux de l’Occident. Cette articulation bancale entre antisémitisme et philosémitisme est, sans le déterminer entièrement, caractéristique du processus de racialisation des juif·ve·s aujourd’hui.

    Ajoutons que le philosémitisme [Attitude favorable envers les Juifs, en raison de leur religion, de qualités attribuées collectivement aux Juifs, et de leur statut de peuple élu de Dieu, NDLR] (qui reste une forme d’antisémitisme), de par son statut opportuniste, n’est pas une constante : il y a des séquences plus ou moins philosémites alternant avec des séquences antisémites plus explicites, selon ce que l’État bourgeois blanc juge le plus utile à ses intérêts. Ces dernières années, Macron semble trouver plus judicieux de rassurer la frange la plus réactionnaire de la bourgeoisie en lui envoyant nombre de signaux antisémites à peine voilés : les hommages aux figures historiques de l’extrême droite (Pétain, Maurras, Bainville), la présence dans son gouvernement d’un ministre qui a écrit pour l’Action Française et publiquement relayé les thèses antisémites de Napoléon, ou le silence gênant de la majorité lors de la réhabilitation en bonne et due forme de Maurice Barrès par le député LR Jean-Louis Thiériot. Cette ligne idéologique tranche nettement avec celle du gouvernement Valls par exemple, qui était plus IIIe République dans son approche, par la valorisation du rôle des juif·ve·s dans la constitution de la République et de la nation française.

    Cela n’empêche pas certains représentants politiques, y compris issus du RN, et certaines institutions de l’État de se placer comme les protecteurs des juif·ve·s afin de mieux légitimer des politiques répressives. La loi Sarah Halimi adoptée en 2021 l’illustre très bien. Ayant été présentée comme une loi venant répondre au sentiment d’insécurité de la communauté juive, elle n’a finalement abouti qu’à plus de répression pour les populations non blanches marginalisées et a renforcé l’appareil autoritaire de l’État. Comme l’illustre “l’affaire Médine” de cet été, nous traversons une séquence où la prétendue défense des juif·ve·s sert à justifier l’islamophobie d’Etat, à museler des organisations et figures des droits de l’Homme ou à créer des fractures au sein du mouvement social et de la gauche.

    Enfin, le soutien affiché de la Macronie aux juif·ve·s passe en grande partie par un soutien sans faille à Israël, avec un lobbying intense au sein du groupe parlementaire Renaissance pour faire taire dans ses rangs toute critique de l’apartheid israélien. L’adhésion de l’État français à l’idéologie sioniste fait des juif·ve·s des citoyen·ne·s de facto à part. Elle renforce l’idée que les juif·ve·s français·e·s ne sont pas entièrement français·e·s car ils appartiendraient à une nation juive qui a sa place sur le sol historique de la Palestine. Si nous ne sommes vraiment chez nous qu’en Israël, qu’est ce que cela veut dire pour nos droits, notre sécurité et notre émancipation en France ?

    Vous définissez le sionisme comme “un projet raciste colonial et ethno-nationaliste” : comment cela se fait-il qu’en France l’antisionisme soit à ce point diabolisé et amalgamé avec l’antisémitisme ? Comment sortir de ce piège ?

    L’amalgame entre antisionisme et antisémitisme relève d’abord d’un effort des organisations sionistes et des gouvernements israéliens successifs pour associer la solidarité avec les Palestinien·ne·s à l’expérience occidentale de l’antisémitisme. Ce discours se développe en réaction à la dégradation de l’image de l’État israélien sur la scène internationale, suite au début de l’occupation en 1967 et à la résolution 3379 de l’ONU adoptée en 1975 (et révoquée depuis) qui déclarait que le sionisme était une forme de racisme. Cette dégradation s’est accélérée à partir des années 80 avec l’invasion du Liban et la première Intifada.

    Partant de cet amalgame, l’identité juive passe forcément par le sionisme, l’adhésion à un projet ethnonationaliste. Juif·ve = sioniste et judaïsme = sionisme. Cette politique de propagande a rencontré un accueil bienveillant auprès des classes dirigeantes occidentales qui partagent des intérêts et des valeurs avec l’État israélien.

    En France, cet amalgame est un élément central de la construction nationale, révèle comment la France se rêve – c’est-à-dire en protectrice des juif·ve·s – et comment elle rêve les juif·ve·s de France – faisant partie d’une autre nation.

    Cet amalgame est à la fois un bouclier et une épée. Il permet à l’État français de s’absoudre à peu de frais de sa responsabilité dans la persécution des juif·ve·s d’Europe – comment pourrait-il être antisémite puisqu’il est un fervent soutien de “l’État des juif·ve·s” ? Il est aussi un moyen efficace de marginaliser socialement et politiquement les classes populaires issues de l’immigration post-coloniale, historiquement critiques du colonialisme israélien, mais aussi les militant·e·s anticolonialistes et antiracistes qui se revendiquent antisionistes.

    Aujourd’hui, la défense des intérêts de l’État d’Israël – l’impensé du colonialisme sioniste et la négation des droits des Palestinien·ne·s – est assurée par cet amalgame. Les droits et les libertés des Palestinien·ne·s sont d’abord en jeu ici, mais la sécurité des juif·ve·s en France en est aussi impactée. Car en liant le sort des juif·ve·s de France à celui d’un projet colonial suprémaciste entre la Mer et le Jourdain, elle les place inexorablement entre le marteau et l’enclume.

    Evidemment, on peut être antisémite et antisioniste, les années Dieudonné-Soral nous l’ont bien montré et ont d’ailleurs donné un élan à l’amalgame. Mais assimiler par principe l’un à l’autre relève d’une escroquerie politique et intellectuelle. Surtout si l’on ignore systématiquement les liens politiques de plus en plus visibles qui unissent les défenseurs de l’idéologie sioniste aux politicien·ne·s suprémacistes blancs et aux antisémites européen·ne·s ou étasunien·ne·s.

    Sortir du piège que constitue cet amalgame, c’est d’abord ne pas se laisser intimider par de tels dispositifs, comprendre comment ils fonctionnent et quels intérêts ils servent. C’est s’alarmer du fait qu’il dépouille l’antisémitisme de toute signification. Les crimes du colonialisme israélien étant commis par des individu·e·s se réclamant du judaïsme ou de la judéité, au nom de “l’État des juif·ve·s”, par des hommes et des femmes politiques exigeant des juif·ve·s du monde entier une solidarité inconditionnelle sous peine d’être qualifié·e·s de traîtres, nous pensons que c’est la politique israélienne, et non la lutte contre celle-ci, qui renforce l’antisémitisme.
    Dans Frustration magazine, nous avons publié un texte de David, qui se définit comme juif et révolutionnaire, sur les postures antisémites à éviter quand on est de gauche, un texte qui vous a fait réagir. Sans entrer dans les détails, qu’est-ce qui vous a fondamentalement déplu dans ce texte ?

    Sur le papier, comment ne pas être d’accord avec le postulat de David ? Il faut combattre l’antisémitisme partout, y compris à gauche. Néanmoins, David s’appuie principalement sur l’expérience individuelle de certain·e·s militant·e·s juif·ve·s de gauche. La place que prennent les récits subjectifs dans sa démonstration est problématique au regard de la pauvreté de l’étayage matériel censé soutenir son analyse. Celle-ci est dépolitisante et véhicule une conception morale de l’opposition au racisme (« le racisme, c’est mal » sic), ce à quoi nous répondons que, certes, le racisme est moralement condamnable, mais que ce n’est pas le sujet quand il s’agit de lutter contre. L’antisémitisme est réduit à ses symptômes et la question des structures qui le produisent est laissée de côté.

    Même en admettant le postulat d’un problème structurel et spécifique à « la gauche » vis-à-vis de l’antisémitisme, rien dans le texte ne constitue un début de levier permettant de le résorber. Le décalage entre son ambition louable (mettre en évidence l’antisémitisme comme point aveugle à gauche) et la faiblesse de la démonstration nous interpelle, et devrait interpeller tout·e militant·e entendant prendre la question de l’antisémitisme au sérieux.

    Les limites et impasses méthodologiques du texte de David sont porteuses de confusion. Ainsi, elles l’amènent à mettre sur un même plan d’analyse une anecdotique histoire de falafels – dont on se demande encore le rapport avec la question de l’antisémitisme à gauche – et le fait de demander à un·e juif·ve de se justifier de la politique israélienne uniquement parce qu’il ou elle est juif·ve. De même, la gauche n’étant jamais définie, on ne sait pas vraiment de qui il est question. Qui commente « Free Palestine » sous une photo de vacances d’une personne identifiée comme juive ? Est-il ou est-elle « la gauche » ? Un·e internaute lambda partageant du contenu de gauche ? Un·e militant·e encarté·e ? Un·e responsable politique ? Quel impact a réellement ce commentaire sur la sécurité des juif·ve·s et peut-il sérieusement être caractérisé d’acte antisémite ?

    Au final, deux éléments pourtant centraux dans la production et la circulation de l’antisémitisme sont ignorés. D’une part, la manière dont le sionisme et la politique israélienne sont venus percuter la question de l’antisémitisme : en associant le nom « juif » à une entreprise coloniale, en conditionnant la réalisation supposée des intérêts juifs à la spoliation et l’oppression des Palestinien·nes, l’État israélien et ses soutiens cultivent dangereusement le terrain d’un antisémitisme d’autant plus dangereux qu’il pourrait s’auto-justifier par la cause juste de la lutte contre le colonialisme et l’oppression. D’autre part, l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme par un pouvoir d’État de plus en plus islamophobe et antisocial est ignorée. Pourtant, cette instrumentalisation nourrit l’antisémitisme et favorise sa circulation.

    Enfin, nous ne pouvons ignorer le contexte d’énonciation depuis lequel nous parlons. Ce texte s’inscrit dans une controverse lancée il y a quelques années et qui consiste à affirmer, à partir d’une position de militant révolutionnaire de gauche, que la gauche à un problème spécifique avec l’antisémitisme. Un discours qui arrive en écho à ce que l’on entend du côté de la droite et des soutiens de la politique israélienne depuis bien plus longtemps. Au regard des enjeux politiques extrêmement graves de notre époque et, notamment, ceux relatifs à la lutte contre l’antisémitisme et l’islamophobie, une telle démarche nous pose question. Nous pensons, au contraire, qu’il est urgent d’identifier clairement les structures de production de l’antisémitisme là où elles sont : à droite, à l’extrême-droite, dans le pouvoir d’Etat en France, dans la politique israélienne.

    Enfoncer des portes ouvertes ou aligner des apories n’est d’aucune utilité dans la lutte contre l’antisémitisme. Oui, il peut y avoir des personnes ou des propos antisémites « à gauche », comme on peut y trouver des personnes ou des propos sexistes, islamophobes, homophobes. Cela ne veut pas dire pour autant que « la gauche », en tant que telle, est un lieu spécifique de production de l’antisémitisme. Et, a fortiori, que la cibler est une priorité.

    Les formations ou les textes de développement personnel “5 pistes pour combattre l’antisémitisme” tel que celui de David, publié qui plus est dans une revue de gauche que nous apprécions par ailleurs, sont le symptome du manque d’analyses sérieuses de l’antisémitisme aujourd’hui ainsi que de sa dépolitisation. Une des raisons pour laquelle Tsedek ! a été fondé est justement de répondre à ce manque, et de proposer une alternative décoloniale et véritablement antiraciste.
    De nombreux intellectuels dominants ont pour habitude d’associer anticapitalisme et antisémitisme. S’en prendre à la grande bourgeoisie, ce serait toujours, dans le fond, s’en prendre aux juives et aux juifs. Que répondre à ce genre d’attaque ? Est-ce qu’elles s’inscrivent dans l’instrumentalisation des juives et juifs que vous dénoncez ?

    Dès le Moyen Âge, les juif·ve·s ont joué un rôle important dans le commerce et la finance en Europe, poussé·e·s par la théologie chrétienne dominante condamnant le prêt d’argent à intérêt, elle laissait ces activités aux « juifs maudits ». Bien qu’essentiel·le·s à l’économie médiévale, les juif·ve·s étaient, dans la pensée chrétienne, doublement damné·e·s en tant que tueurs du Christ et parasites économiques. Cette perception a perduré, constituant un substrat pour les discours antisémites et complotistes émergeant du XIXe siècle, y compris dans des courants anticapitalistes de gauche romantique, qui octroient aux juif·ve·s une relation spéciale à l’argent et au pouvoir.

    Ces discours restent en circulation aujourd’hui mais peuvent prendre des formes différentes, ré-adaptés aux besoins du moment, pour atteindre de nouveaux publics. Une chose ne change pas : ces théories permettent encore de faire passer un discours raciste pour un discours anti-système ou anti-élites et peuvent surgir partout sur l’échiquier politique. Néanmoins, elles sont produites et propagées par les extrêmes droites et dans une moindre mesure par une droite républicaine de plus en plus ouvertement raciste : le « grand remplacement » de Renaud Camus a pu être mobilisé par Pécresse, la candidate de la droite républicaine lors des élections présidentielles.

    Les éditorialistes, polémistes, think-tanks, politiques, et même certain·e·s militant·e·s antiracistes qui se font les défenseur·euse·s de la théorie du « fer à cheval », si chère au bloc bourgeois qui aime à penser que les « extrêmes se rejoignent », ont compris que l’association du « socialisme des imbéciles » avec l’anti-capitalisme et la critique de la financiarisation de l’économie portée par la gauche aujourd’hui est un moyen efficace de la décrédibiliser et de créer des fractures en son sein. Il s’agit d’une autre facette de l’instrumentalisation de l’antisémitisme et de sa redéfinition.

    L’antisémitisme a signifié des choses différentes pour différentes personnes à différentes époques. Mais cet « antisémitisme de gauche » basé sur l’association entre anticapitalisme et antisémitisme repose sur une conception rigide et confuse de l’antisémitisme, presque caricaturale. Pour essayer de trouver une cohérence dans ces accusations à la volée, cette lecture renonce à considérer la politique de façon matérialiste pour se focaliser sur ce qu’elle identifie comme des « tropes » – des phrases, des mots ou des images qui dans certains contextes politiques et historiques précis charriaient des idées antisémites mais qui, lorsqu’elles sont prises au pied de la lettre et déconnectées du contexte politique dans lequel elles sont prononcées, ne sont plus que des signifiants vides. Ainsi, de simples mots utilisés pour décrire des faits – la négation du droit international par l’Etat israélien lorsqu’il déporte Salah Hamouri, le maintien d’une personne en poste suite au remaniement ministériel d’un gouvernement en crise en la personne d’Elisabeth Borne qualifiée de “rescapée” par Mathilde Panot ou le caractère parasitaire de la classe bourgeoise – deviennent les éléments d’un discours antisémite car pouvant l’être hypothétiquement dans une autre réalité politique. Cela signifie que pour être désigné publiquement comme antisémite, il n’est plus nécessaire d’adhérer à une vision du monde antisémite caractérisée par la haine des juif·ve·s, la croyance en un complot juif, la croyance que les juif·ve·s ont engendré le communisme et/ou contrôlent le capitalisme, la croyance en l’infériorité raciale des juif·ve·s, etc. La seule présence d’un trope, qui hors d’un contexte et d’un programme politique structurellement antisémite n’est plus qu’une coquille vide, permet de dégager une soi-disant intention antisémite.

    Certes, en tant qu’anti-racistes nous savons que le discours, les mots et les images ont un rôle historique central dans la consolidation du système raciste. Mais les actes antisémites d’aujourd’hui ne reposent pas sur le système raciste de la France du XXe siècle ou de l’Allemagne des années 1930. L’antisémitisme, contrairement à l’islamophobie, n’occupe plus une place centrale dans l’idéologie dominante. Au vu de l’urgence antiraciste, nous ne pouvons laisser ces accusations fondées sur des signifiants vides et déconnectés dicter le cadre de nos luttes antiracistes.

    Il est faux et surtout dangereux d’affirmer que l’antisémitisme aujourd’hui est une production de la gauche anti-capitaliste et anti-impérialiste. Ce n’est pas de là qu’il surgit et ce n’est pas à partir de là qu’il se propage. Nous comprenons l’émotion et le sentiment d’insécurité qui est suscité lorsque l’antisémitisme est discuté en France, mais nous refusons d’en faire le vecteur de notre politique. Nous devons comprendre pourquoi des voix juives attirées par la gauche se sentent menacées par celle-ci et œuvrer pour dépasser la peur et son instrumentalisation. Mais participer à cette chasse au tropes sans la questionner pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un outil au service de la réaction, ne fait que mettre en avant les juif·ve·s comme des victimes éternelles et permanentes. Cela marginalise celles et ceux qui subissent une violence bien plus grande aujourd’hui et fracture davantage un front antiraciste fragile qu’il nous faut construire et renforcer au plus vite.

    En conséquence, Tsedek ! veut aussi repolitiser la question de l’antisémitisme à gauche. La confusion autour de ce qu’est l’antisémitisme n’a jamais été aussi grande. Alors que d’autres organisations se focalisent sur cette chasse aux tropes, s’évertuent à séparer l’antisémitisme des autres racismes, participent à propager l’idée du nouvel antisémitisme et normalisent le sionisme, nous pensons qu’il est dangereux de déplorer les effets de cette confusion tout en en chérissant les causes.
    Depuis le début de nos échanges, la situation en Israël-Palestine a pris une tournure dramatique. Les morts se comptent par milliers. Quelle est votre analyse de l’attaque perpétrée par le Hamas en Israël le samedi 7 octobre, ainsi que de la riposte de Tsahal ? Comment vous positionnez vous dans le débat sémantique qui déchire les forces de la gauche institutionnelle quant à la caractérisation de l’attaque du Hamas ?

    À l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 1300 Israéliens et plus de 3000 Palestiniens de Gaza ont perdu la vie, dont de nombreux enfants. Ce décompte macabre nous donne la nausée. Nous sommes convaincus que ces morts auraient pu être évitées. Tout en déplorant l’attaque indiscriminée d’un nombre inégalé de non-combattants en Israël – enfants, femmes et hommes -, nous refusons pour autant de mobiliser la catégorie politique de terrorisme.

    Cette notion a acquis un sens bien particulier depuis les attentats du 11 septembre et de 2015 en France. Non, contrairement à ce que nous pouvons entendre en Israël et sur de nombreux plateaux français, le Hamas ne s’en ait pris ni à la présence juive en Palestine par antisémitisme, ni aux valeurs occidentales dont Israël serait le garant dans un ensemble régional hostile et arriéré. Dire cela, c’est occulter la dimension coloniale de ce qui se joue en Israël-Palestine. Relayer cette thèse, c’est insulter l’ensemble des Palestiniens qui sont victimes depuis plus d’un siècle d’une politique radicale de dépossession sur leur propre terre qui a pris et continue à prendre de nombreuses formes : exils forcés, états d’urgence militaire, assassinats ciblés, répression féroce de l’opposition pacifique, fragmentation en divers statuts juridiques du peuple palestinien, enfermement sans procès de milliers de personnes, colonisation, blocus, apartheid.

    Nous saluons le courage politique du NPA, mais aussi de LFI qui, sans pour autant épouser nos positions antisionistes (le mouvement continue de militer pour la solution à deux États par exemple), résiste aux injonctions morales violemment portées par toutes les composantes du bloc bourgeois. Contre vents et marées, elle se refuse toujours à parler de terrorisme pour caractériser l’attaque du 07/10, et ce pour deux raisons que nous partageons également. Premièrement, le terrorisme n’est pas une catégorie juridique encadrée par le droit international. Il est donc logiquement impossible d’envoyer les auteurs devant la CPI pour qu’ils répondent de leurs crimes. Deuxièmement, la catégorie de terrorisme empêche de penser et de contextualiser. Avec elle, les combattants du Hamas ne sont que des barbares assoiffés de sang juif. Ils peuvent donc être neutralisés sans que le statu quo colonial qui étouffe Gaza depuis 2007 sous la forme d’un blocus cruel ne soit remis en cause. Les autres forces de la NUPES jouent un jeu dangereux qui relève par ailleurs de l’instrumentalisation cynique d’une guerre violente : ils cherchent à isoler LFI, mais joignent la meute des soutiens inconditionnels du colonialisme israélien en épousant leur agenda sémantique – le tout, bien évidemment, sur le dos de la solidarité avec les Palestiniens.

    Et de cette solidarité, les Palestiniens en ont plus que jamais besoin ! La violence des représailles qui s’abat sur les Gazaouis est incommensurable. Elle vise indistinctement combattants et civils, au mépris des conventions les plus élémentaires du droit international. Imaginez bien, en moins de deux semaines, l’armée israélienne a déversé plus de bombes sur le territoire exigu de 360 km2 composé d’une part importante d’enfants (près de 50% de la population) que l’armée étasunienne sur l’Afghanistan en une année. En choisissant de participer au cirque organisé par la Macronie visant à exclure LFI de “l’arc républicain”, les autres composantes de la NUPES se déshonorent et ne mobilisent pas leurs forces pour exiger de la France qu’elle appelle à un cessez-le-feu immédiat, condition indispensable mais non suffisante à la reprise d’une discussion politique entre les colons et les colonisés ensauvagés par des décennies de sionisme réellement existant.
    Comment vit-on la situation actuelle, quand on est juif décolonial, au niveau individuel comme collectif ? On peut imaginer que ça doit être particulièrement violent de vivre des positions très antagonistes au sein de la communauté juive par exemple. Comment on tient le coup, quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez ?

    Au niveau individuel, nous vivons évidemment une période extrêmement difficile et douloureuse. Les attaques du 7 octobre nous ont profondément attristés. Nous partageons cette peine avec nos proches en Israël, mais aussi en France, auprès de nos familles elles aussi extrêmement touchées par ce qu’il s’est passé. Nous avons en même temps vécu un décalage terrible et parfois déchirant avec nos proches, qui ne partagent pas toujours la même compassion que nous éprouvons pour les Palestiniens, qui meurent par milliers sous les bombardements israéliens dans la bande de Gaza. Entendre des membres de nos familles reprendre mot pour mot la rhétorique génocidaire du gouvernement israélien nous bouleverse profondément et nous rappelle à quel point la parole juive antisioniste est lourde à porter d’un point de vue individuel et affectif. Et en même temps, ces moments nous rappellent l’importance de notre engagement contre le colonialisme, et la perte d’humanité qu’il induit.

    Collectivement, nous sommes aussi extrêmement inquiets du climat actuel en France, qui transforme la situation en Israël-Palestine en un affrontement entre juifs et musulmans, un narratif qui n’aura pour répercussion que la multiplication d’actes islamophobes et antisémites. A l’échelle politique, la sécurité des juifs et des juives est une fois encore instrumentalisée pour justifier des mesures autoritaires et racistes : interdiction de manifestations en soutien à la Palestine, suspicion à l’égard des musulmans, arrestations et expulsions. En tant qu’antiracistes, nous combattons l’islamophobie et l’antisémitisme , tout en restant lucides quant à ses lieux de productions, que ce soit l’antisémitisme historique européen ou l’amalgame entre Juifs et Israël. Mais cette position, sur une ligne de crête, peut nous rendre inaudibles pour une partie de notre communauté, qui voit Israël comme la seule solution possible pour nous protéger. Nous rappellerons tant qu’il le faudra que la sécurité des juifs et des juives ne sera pas garantie tant que l’existence d’un pays qui se revendique comme foyer national du peuple juif se basera sur la négation des droits des Palestiniens. Tout comme elle ne la sera pas tant, qu’en France, la persistance de l’antisémitisme européen continuera de prospérer, tout en étant niée, au profit de l’idée fallacieuse que les musulmans représenteraient aujourd’hui la menace existentielle pour les juifs et les juives.

    https://www.frustrationmagazine.fr/juifs-tsedek

    #Israël #Palestine #Juifs_en_France #antiracisme #anticolonialisme #7_octobre_2023 #colonialisme #colonialisme_israélien #à_lire #antisémitisme #antisionisme #sionisme #anticapitalisme #décolonial #entretien #apartheid #racisme_d'Etat #justice #racisme #Juifs_de_France #manifeste #ethno-nationalisme #propagande

  • Un autre fin de ce monde est possible
    https://infokiosques.net/spip.php?article2021

    Renverser l’ensemble de l’économie coloniale est une tâche de très longue haleine, mais à moyen terme, nous voulons développer une capacité à bloquer et à détruire les infrastructures et les développements industriels, de la construction de pipelines aux opérations d’exploitation minière et de construction de barrages, en passant par tous les projets d’extraction auxquels les populations autochtones résistent. #A

    / Infokiosque fantôme (partout), #Insurrections,_révoltes,_émeutes, Anticolonialisme(s)

    #Infokiosque_fantôme_partout_ #Anticolonialisme_s_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/un_autre_fin_de_ce_monde-18pa4-cahier-hiver2019.pdf

  • ★ Conflit israélo-palestinien - Socialisme libertaire

    (...) Nous nous tenons aux côtés de celles et ceux, en Palestine, en Israël, qui œuvrent pour la paix, pour le respect des droits des palestiniens et palestiniennes et qui résistent et militent contre la politique raciste, colonialiste du pouvoir israélien.

    Une paix pérenne dans le monde ne pourra s’obtenir que par l’abolition de toutes les frontières et de toutes les armées !

    Plus que jamais, mort à la guerre, mort à la colonisation, mort au nationalisme !

    Longue vie à la solidarité, à la paix et à la liberté.

    #Palestine #Israël #Paix
    #internationalisme #anticolonialisme #Anarchisme #anticapitalisme #antimilitarisme

    ⏩ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2021/08/conflit-israelo-palestinien.html

  • Le vote n’est pas une réduction des risques — Une perspective autochtone
    https://infokiosques.net/spip.php?article1964

    Réflexions du collectif amérindien Indigenous Action à propos de l’injonction au vote. Sommaire :- Le vote des natif⋅ves : une stratégie de domination coloniale- Assimilation : la stratégie du droit de vote- Vous ne pouvez pas décoloniser le scrutin- Rejeter l’autorité coloniale, c’est-à-dire ne pas voter #V

    / Zanzara athée (Paris-banlieue), #Anglais, Anticolonialisme(s), #Démocratisme,_citoyennisme

    #Zanzara_athée_Paris-banlieue_ #Anticolonialisme_s_
    https://www.indigenousaction.org/voting-is-not-harm-reduction-an-indigenous-perspective
    https://www.indigenousaction.org
    https://www.taalahooghan.org
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/le-vote-n-est-pas-une-reduction-de-risques-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/le-vote-n-est-pas-une-reduction-de-risques-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/voting-is-not-harm-reduction-cahiera4.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/voting-is-not-harm-reduction-pageparpage.pdf

  • « La France ne veut pas que la Guyane se développe » : pourquoi ce député est en colère
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/la-france-ne-veut-pas-que-la-guyane-se-developpe-pourquoi-ce-depute-est-en

    Jean-Victor Castor, député de la Guyane et membre du Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale, soutenu au second tour par le Parti socialiste guyanais et Nouvelle force de Guyane. Il siège désormais à l’Assemblée nationale, au sein du groupe…

    #Anticolonialisme #Gauches #Outre-mers #Pauvreté

  • Entretien avec une militante antispéciste anarchiste brésilienne
    https://infokiosques.net/spip.php?article1943

    "Sandra est une militante anarchiste, écolo et antispé ; elle est aussi cuisinière végane. Elle vient du Nord-Est du Brésil, plus précisément de la ville de Natal. Ça fait 20 ans qu’elle en est partie, et elle a vécue et milité un peu partout avant qu’on se rencontre, en France dans le cadre de la lutte pour les jardins d’Aubervilliers (menacés de destruction par la construction d’une piscine olympique). Elle retourne souvent au Brésil pour participer aux luttes antispé, notamment au sein de l’UVA (Union Végane d’Activisme), qui regroupe différentes associations, partis et groupes autonomes en lutte vers une direction politique commune : le « véganisme populaire » . On a eu l’occasion de réaliser un entretien avec elle, que l’on a décidé de retranscrire – après quelques coupes – pour en faire cette (...)

    #E #Infokiosque_fantôme_partout_ #Antispécisme,_végétarisme #Luttes_paysannes,_ruralité #Anticolonialisme_s_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/entretien_avec_une_militante_antispe_bresilienne-2021-fil-16pa5.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/entretien_avec_une_militante_antispe_bresilienne-2021-cahier-8pa4.pdf

  • Israël : voici pourquoi on peut parler d’apartheid
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/israel-voici-pourquoi-on-peut-parler-dapartheid-eUeXAYnSRV6hwapf1PEBqQ

    Le 22 juillet, 37 députés de gauche ont signé une proposition de résolution pour la reconnaissance de l’institutionnalisation de l’apartheid en Israël à l’encontre du peuple palestinien. L’Assemblée nationale s’est alors enflammée. Le 2 août, certains…

    #Anticolonialisme #Assemblée_nationale #International #Palestine

  • Révélations sur l’argent volé par la France à Haïti
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/revelations-sur-largent-vole-par-la-france-a-haiti-tjUYRoMhTyCdoAjx60TmNw

    Comment la France a pillé Haïti ? C’est cette douloureuse #Histoire que le New York Times s’est chargé de dépoussiérer dans le cadre d’une longue enquête, publiée le 20 mai dernier. Celle-ci raconte dans le détail comment la France...

    #Anticolonialisme

  • Puisque vous aimez les histoires de statue :-), celle de Joseph Bilé va être inaugurée à Berlin dans les tous prochains jours.

    Berlin’s Black Communist. Joseph Bilé, the Comintern, and the struggle for the rights of Black people par Robbie Atken

    https://www.rosalux.de/en/news/id/40552/berlins-black-communist


    Joseph Bilé („The Negro Worker“, July 1932, vol.2, no.7, p.28)

    On the 8th of December 1929 at Alexanderplatz in Berlin, the Sozialistischer Schülerbund (Union of Socialist School Pupils) staged an anti-nationalist and anti-colonial demonstration. This was part of the increasing anti-colonial events being organized and run by the political Left within Germany, under the direction of the Communist International (Comintern). The second speaker of the afternoon was Joseph Ekwe Bilé. Bilé, from Douala, Cameroon was enthusiastically greeted by his audience, which reports suggested included a further five Africans.[1] He proceeded to inform his listeners about the brutality of the German regime in the former colony of Cameroon as well as the abuse and mistreatment suffered by people of African heritage worldwide.

    The German authorities’ attention was soon brought to his propaganda activities. In light of a foreign policy which continued to cling on to hopes of one day regaining Germany’s former colonial possessions, Bilé’s opinions were unwelcome and led to a serious discussion about his deportation. For the President of the Deutsche Kolonialgesellschaft (German Colonial Society), former governor of Cameroon and colonial irredentist Theodor Seitz, Bilé’s political agitation was symptomatic of a pressing danger. Seitz argued: “I am convinced that under the current economic conditions the natives who still find themselves in Germany will fall completely under the spell of Communism.”[2] His suspicions were not entirely unfounded. Several weeks earlier Bilé and six Cameroonian contemporaries had formed the Comintern sponsored and radical anti-colonial group the Liga zur Verteidigung der Negerrasse (League for the Defence of the Negro Race, LzVN).[3]

    This essay focuses on the political career of Joseph Bilé in order to highlight aspects of the largely forgotten political activism of Africans who were living in Germany (particularly Berlin) in the late 1920s.[4] It examines the creation of the LzVN as well as several concrete examples of members’ political activities, including a remarkable theatre project staged by the group in 1930. These in turn highlight the presence of German-based Africans within wider transnational networks of anti-colonialism and anti-racism, often in connection with the Comintern, and transnational networks of Black Internationalism.❞ (...)

    #colonies_allemandes #anticolonialisme #communisme #antimpérialisme #Berlin #Black_studies #entre_deux_guerres

  • 500 ans de résistance autochtone
    https://infokiosques.net/spip.php?article1753

    Historique critique de la colonisation des Amériques depuis 1492 et de la résistance autochtone à cette colonisation jusqu’à 1992. Sommaire : - Avant-propos - Introduction - Le monde l’avant-Colomb - Le début du génocide - Expansion, exploitation et extermination - L’invasion de l’Amérique du Nord Hégémonie : le rêve européen - Catastrope : les Étast-Unis sont nés - Révolutions au Nouveau-Monde - La « destinée manifeste » et les « guerres indiennes » aux États-­Unis - Esclavage des Africains, rébellion africaine et guerre de Sécession - Construction et destruction noire La colonisation du Canada - Extermination -­ assimilation : deux méthodes, un seul objectif - La lutte du peuple pour la liberté Le combat pour un territoire - Au nom de la résistance totale Notes de fin de document 0,1,2,3 ...

    / Infokiosque (...)

    #0,1,2,3_... #Infokiosque_fantôme_partout_ #Agitations_armées #Insurrections,_révoltes,_émeutes #Anglais #Anticolonialisme_s_
    http://www.inewhistory.com/wn500.html
    http://radicalarchive.tumblr.com/post/48121257276/oh-toh-kin-publication-forof-native-peoples
    http://www.firstvisionart.com/tania/gord.html
    https://alarm-magazine.com/2010/gord-hill-native-resistance-in-a-graphic-novel
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/500_ans_de_resistance_autochtone-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/500_years_of_indigenous_resistance-pageperpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/500_years_of_indigenous_resistance-booklet.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/500_ans_de_resistance_autochtone-cahier.pdf

  • À propos | #Editions LIBRE
    https://www.editionslibre.org/a-propos

    Depuis des années, nous constatons un profond décalage entre la réalité des problèmes sociaux et #écologiques actuels et les différents diagnostics proposés à nos contemporains.

    Pour pallier cette lacune, nous avons décidé de créer notre maison d’édition, dans l’optique de promouvoir des perspectives socio-écologiques quasi-inexistantes dans le paysage culturel francophone, afin de participer à la création et à l’organisation d’une culture de résistance et de défense du monde naturel.

    Les injustices qui sévissent actuellement sont liées à différents systèmes d’oppressions — le #patriarcat, la #suprématie_blanche, le #capitalisme, la #civilisation industrielle — eux-mêmes liés entre eux, c’est pourquoi la culture de résistance que nous soutenons se situe au carrefour des luttes sociales et écologistes, réunissant plusieurs courants de pensée, de l’#anti-impérialisme à l’écologie radicale, en passant par la #permaculture, l’#anticolonialisme et le #féminisme. Nous espérons que nos publications vous inciteront à agir.

    Avec plein de bouquins de Daniel Quinn et Derrick Jensen (entre autres)

    #livres #littérature

    • Collection complète :
      https://www.editionslibre.org/nos-livres-publies-et-a-venir

      Billion Dollar Baby (Audrey Vernon) – Lettre ouverte à mon enfant à naître, texte et compléments
      Révolution anti-tech : Pourquoi et comment ? (Theodore John Kaczynski)
      Histoire noire – 54 cartes éclair (vol. 1)
      Le Mythe de la suprématie humaine (Derrick Jensen)
      La Baleine et le Réacteur : À la recherche de limites au temps de la haute technologie (Langdon Winner) – Nouvelle édition
      Femmes de France – 54 cartes éclairs
      Zoos : Le cauchemar de la vie en captivité (Derrick Jensen)
      Histoire noire : 54 Cartes éclair (Vol. 2)
      L’Enfer des passes (Rachel Moran) – Mon expérience de la prostitution
      Aucune femme ne naît pour être pute (María Galindo & Sonia Sánchez)
      Femmes révolutionnaires – 54 cartes éclair
      Femmes de France – 54 cartes éclairs
      Ishmael (Daniel Quinn)
      L’Hydre et le Dragon (Russell “Maroon” Shoatz)
      Mon Ishmael (Daniel Quinn)
      De sève et de sang (Julia Butterfly Hill) – Traduction de The Legacy of Luna
      L’Invention de la civilisation occidentale (Thomas C. Patterson)
      Deep Green Resistance Tome 1 & 2
      Marrons : Origines et destinées
      Pornland (Gail Dines)
      De sève et de sang (Julia Butterfly Hill) – Traduction de The Legacy of Luna
      Pornographie : les hommes s’approprient les femmes (Andrea Dworkin)
      Le zizi sous clôture inaugure la culture (Robert Dehoux)
      Comment la non-violence protège l’État : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux (Peter Gelderloos)
      L’Hydre et le Dragon (Russell “Maroon” Shoatz)
      Femmes révolutionnaires – 54 cartes éclair
      Portrait du colonialiste (Jérémie Piolat) L’effet boomerang de sa violence et de ses destructions
      Déni de réalité : Steven Pinker et l’apologie de la violence impérialiste occidentale (David Peterson, Edward S. Herman)
      Écologie en résistance : Stratégies pour une Terre en péril (vol. 2)
      Manuel d’action directe (Earth First !)
      Civilisés à en mourir (Christopher Ryan) – Le prix du progrès
      Billion Dollar Baby (Audrey Vernon) – Lettre ouverte à mon enfant à naître, texte et compléments
      Écologie en résistance : Stratégies pour une Terre en péril (vol. 1)
      Full Spectrum Resistance Tome 2 (Aric McBay) – livre français
      Histoire noire : 54 Cartes éclair (Vol. 2)
      Full Spectrum Resistance Tome 1 (Aric McBay) – livre français
      La Peau de l’olivier (Jean-Michel Néri)
      Histoire noire – 54 cartes éclair (vol. 1)
      La Guerre des mondes (Mark Slouka) – Le cyberespace et l’assaut technologique contre la réalité
      Deep Green Resistance : Un mouvement pour sauver la planète (Derrick Jensen, Lierre Keith et Aric McBay) – Tome 1
      Mort au capitalisme ! Livre de coloriage !
      L’Échec de la non-violence (Peter Gelderloos)
      Full Spectrum Resistance Tome 1 & 2 (Aric McBay) – livre français
      Histoire du sabotage Tome 1 & 2 (Victor Cachard)
      Deep Green Resistance : Un mouvement pour sauver la planète (Derrick Jensen, Lierre Keith et Aric McBay) – Tome 2

  • Kanaky Nouvelle Calédonie : une colonie en lutte pour son indépendance
    https://infokiosques.net/spip.php?article1868

    "Dans le cadre du soutien à la lutte de décolonisation de la Kanaky Nouvelle Calédonie, cette brochure cherche à fournir quelques repères sur l’histoire et la société de ce pays ainsi que sur les luttes indépendantistes. Pourquoi est-il juste de parler de « colonie » pour désigner la Nouvelle Calédonie ? Nous espérons que cette contribution permettra d’outiller le soutien en France et au-delà à la lutte du peuple Kanak." #K

    / Infokiosque fantôme (partout), Anticolonialisme(s)

    #Infokiosque_fantôme_partout_ #Anticolonialisme_s_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Kanaky_nouvelle_caledonie-20pA5-fil-oct2021.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Kanaky_nouvelle_caledonie-10pA4-cahier-oct2021.pdf

  • Pour une histoire de l’anti-impérialisme anarchiste
    https://infokiosques.net/spip.php?article1831

    Dans ce texte datant de 2001, Lucien van der Walt donne plusieurs exemples de luttes anti-impérialistes auxquelles les anarchistes ont participé, sur plusieurs continents à travers la planète. « La tradition de lutte contre l’impérialisme est ancienne parmi les anarchistes, elle remonte à l’aube du mouvement, dans les années 1860-1870, et se poursuit aujourd’hui encore. De Cuba à l’Égypte, à l’Irlande, de la Macédoine à la Corée, à l’Algérie et au Maroc, le mouvement anarchiste a payé de son sang son opposition à la domination et au contrôle colonial et impérialiste. » #P

    / #Anarchismes,_anarchie, Infokiosque fantôme (partout), #Anglais, Anticolonialisme(s), #Turc, (...)

    #Infokiosque_fantôme_partout_ #Anticolonialisme_s_ #Roumain
    http://flag.blackened.net
    https://lucienvanderwalt.com/2010/08/25/towards-a-history-of-anarchist-anti-imperialism-in-this-struggle-o
    http://www.plusloin.org/refractions/refraction8/anar_imperialisme.htm
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/pour-une-histoire-de-l-anti-imperialisme-anarchiste-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/pour-une-histoire-de-l-anti-imperialisme-anarchiste-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/towards_a_history_of_anarchist_anti_imperialism_lucien_van_der_walt_20
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/anarsist-anti-emperyalizm-booklet.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/anarsist-anti-emperyalizm-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/O-istorie-a-anti-imperialismului-anarhist-booklet.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/O-istorie-a-anti-imperialismului-anarhist-pageparpage.pdf

  • Entre mafia et colonialisme : le fardeau du nucléaire #Italien
    https://infokiosques.net/spip.php?article1820

    « Début 2021, l’actualité italienne porte à nouveau sur le projet de stocker quelque part les déchets nucléaires du pays. Des associations antinuk pointent notamment le trafic illégal de déchets, ces dernières années, mis en œuvre par l’État italien en collaboration avec la mafia, dans un pays où les centrales nucléaires sont à l’arrêt depuis bientôt 35 ans. En France, à Bure, où l’industrie du nucléaire œuvre avec force pour enterrer les déchets hautement radioactifs, la situation italienne porte à réflexions. L’exemple d’un pays qui galère toujours à trouver une "solution" pour ses déchets produits entre 1966 à 1987 dans 4 centrales, renforce ici le sentiment profondément antinucléaire. Nous espérons également que la lutte à Bure, qui dure depuis 25 ans, donnera de la force aux mouvements antinucléaires (...)

    #E #Infokiosque_fantôme_partout_ #Allemand #Nucléaire_et_énergies_industrielles #Anticolonialisme_s_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Le-fardeau-du-nucleaire-italien-fil-24p-avril2021.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Le-fardeau-du-nucleaire-italien-cahier-24p-avril2021.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Zwischen_Mafia___Kolonialismus_Die_Last_der_italienischen_Atomkraft-De
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Tra_mafia_e_colonialismo_il_peso_del_nucleare_italiano-V_italienne-202

  • L’anti-tatarisme des Palestiniens (et des banlieues) n’existe pas - A propos de Miss Provence et de l’antisémitisme (le vrai)
    samedi 26 décembre 2020 par Houria Bouteldja - [UJFP]
    http://www.ujfp.org/spip.php?article8254

    Nous publions ce texte d’Houria Bouteldja, initialement publié sur Mediapart avant d’être dépublié, car il ne respecte pas la Charte de participation [*].

    Nous ne comprenons pas les raisons de ce qui apparaît être une censure. Médiapart a-t-il cédé à la polémique initiée par Gilles Clavreul, ex DILCRAH et grand pourfendeur devant l’Eternel de l’antiracisme politique ? A-t-il feint, comme Clavreul, de ne pas comprendre le propos de HB et de lui faire dire autre chose ?
    La Commission communication externe pour la Coordination de l’UJFP le 26 décembre 2020

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    Clavreul, Césaire et moi. De l’Innocence des uns et de la Conscience des autres.
    mercredi 30 décembre 2020 par Houria Bouteldja
    http://www.ujfp.org/spip.php?article8260

    Nous publions ce texte d’Houria Bouteldja en réponse aux attaques infâmes dont elle fait l’objet, après la « dépublication » de son article par Médiapart. Cet article en question, L’anti-tatarisme des Palestiniens (et des banlieues) n’existe pas - A propos de Miss Provence et de l’antisémitisme (le vrai) avait été hébergé alors sur notre site.

    La Commission communication externe, pour la Coordination nationale de l’UJFP le 30-12-2020

    (...)

    #antisionisme #antisémitisme #anticolonialisme

  • Au Mali, mardi rouge et espoir en sursis
    https://www.lemediatv.fr/articles/2020/au-mali-mardi-rouge-et-espoir-en-sursis-smHEmZ3CTDuGY5SkjlP9Jw

    « Qui sont les véritables héros ? Ceux qui sèment ou ceux qui récoltent ? ». De retour du Mali, notre collaborateur Thomas Dietrich raconte les espoirs et les doutes d’une insurrection en armes portée par la colère populaire.

    #Afrique #Anticolonialisme #Françafrique #International

  • Sahel : partir, tant qu’il est encore temps
    https://lemediapresse.fr/international/sahel-partir-tant-quil-est-encore-temps

    « Ces 13 malheureux ont rejoint l’immense cortège des braves tombés dans des guerres inutiles ». L’écrivain Thomas Dietrich revient sur le drame de la mort des 13 soldats français au Mali et les errements de la présence française au Sahel.

    #International #Politique #Afrique #anticolonialisme #Françafrique

  • Les crimes cachés de Jacques #Chirac
    https://lemediapresse.fr/international/les-crimes-caches-de-jacques-chirac

    Qui se souvient de Jean-Louis Coulibaly Kouassi, mort à Abidjan, décapité par l’armée française sous les ordres de Jacques Chirac ? Pour Théophile Kouamouo, les hommages unanimes occultent une dangereuse impunité.

    #International #Politique #Afrique #anticolonialisme #Côté_d'Ivoire #Colonialisme

  • Mort de Robert #Mugabe : qui veut réhabiliter le #Colonialisme ?
    https://lemediapresse.fr/international/mort-de-robert-mugabe-qui-veut-rehabiliter-le-colonialisme

    Penser Mugabe, président du #Zimbabwe récemment décédé, comme l’anti-Mandela, c’est oublier le poids du fait colonial et la question cruciale de la répartition des terres. Les explications de Théophile Kouamouo.

    #International #Afrique #Afrique_du_Sud #ANC #anticolonialisme #Mandela