• Comment Israël a payé plusieurs millions de dollars pour inonder les internautes français de publicités anti-Hamas
    par Elsa de La Roche Saint-André | le 25 octobre 2023 – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/comment-israel-a-paye-plusieurs-millions-de-dollars-pour-inonder-les-inte
    https://www.liberation.fr/resizer/K2tcdaO1fDAF0r_88WJ4K7ZsiVI=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/XG6QJZW2K5GZXO3GZNTKLLRWUQ.JPG

    Depuis le 7 octobre, en plus des combats qui opposent sur le terrain l’armée israélienne aux forces du Hamas, une autre bataille se joue entre l’Etat hébreu et le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, celle de la communication. Parmi les outils privilégiés par Israël pour rallier l’opinion mondiale à sa cause, l’un s’est particulièrement fait remarquer en France : des vidéos abondamment diffusées sous forme de spots publicitaires sur YouTube. Sur les réseaux sociaux, des internautes s’étonnent ainsi d’avoir vu apparaître, alors qu’ils visionnaient des vidéos sur la plateforme appartenant à Google, des publicités dénonçant les crimes perpétrés par le Hamas, parfois estampillées d’un logo « State of Israel ».

    Et à en croire les calculs d’un outil de marketing digital, de nombreux internautes français ont été exposés à ces contenus : plus de 4,6 millions de dollars (environ 4,3 millions d’euros) auraient été investis par le ministère des Affaires étrangères israélien en vue de distribuer ces campagnes publicitaires en France. Faisant de l’Hexagone le pays le plus ciblé par la diffusion de ces contenus. (...)

    #abonnés #7oct23

    • Dès le 8 octobre, au lendemain de l’attaque terroriste du Hamas en Israël, le journaliste Vincent Manilève rapportait sur X (anciennement Twitter) l’existence d’une vidéo diffusée avant les contenus de youtubeurs français connus, comme [l’antisémite, ndc] Squeezie ou Amixem. Pendant les vingt-neuf secondes de la vidéo, s’affiche en lettres rouges capitales un message, par ailleurs lu par une voix automatique sur fond de musique angoissante : « Le Hamas a déclaré la guerre à Israël. Les terroristes armés du Hamas se sont infiltrés en Israël par le biais d’une invasion terrestre et ont commencé à massacrer des Israéliens innocents. Des centaines de #civils israéliens, y compris des enfants et des femmes, ont été tués ou blessés. Des Israéliens ont été pris en otage. C’est une guerre et Israël prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger ses citoyens contre ces terroristes barbares. »

      D’après les éléments disponibles dans le Centre de transparence publicitaire de Google, cette #vidéo importée sur le compte du ministère des Affaires étrangères d’#Israël, n’a été diffusée en France que sur la journée du 8 octobre. Pour cause : elle a rapidement été signalée par plusieurs internautes. La réponse adressée le 9 octobre par #You_Tube à l’un d’eux a été consultée par Arrêt sur images : la plateforme explique avoir « décidé de prendre des mesures à l’encontre de cette annonce », après avoir « déterminé que l’annonce ne respectait pas les règles de Google ». Après cette décision, il n’a plus été possible pour cette vidéo d’être distribuée comme publicité, sans pour autant être définitivement retirée de la chaîne YouTube de la diplomatie israélienne. Chaque jour, de nouvelles vidéos y sont importées. Et pour faire simple, celles qui comptabilisent le plus de vues sont celles qui ont, au moins un temps, été monétisées.

      Une quinzaine de campagnes publicitaires

      Car après sa vidéo du 8 octobre, cette chaîne a lancé de nouvelles #campagnes_publicitaires. Une semaine plus tard, l’humoriste Matthieu Longatte, plus connu sur les réseaux sociaux sous le pseudo Bonjour Tristesse, a par exemple été confronté à une autre annonce vidéo. « WTF les pubs de #propagande israélienne avant les vidéos YouTube », s’étonnait-il le 14 octobre. Cette vidéo, en effet, a été diffusée auprès des utilisateurs français de YouTube du 13 au 19 octobre. A l’écran, on lit : « Le Hamas, une organisation terroriste vicieuse, a assassiné plus de 1 300 Israéliens innocents […] des familles entières ont été massacrées dans leurs maisons. » Là aussi, des signalements ont été envoyés, mais différentes versions de la vidéo ayant été importées et monétisées par la chaîne, cette annonce a pu continuer à circuler.

      Dans la quinzaine de campagnes publicitaires du ministère israélien des Affaires étrangères qu’affiche le centre de transparence publicitaire de #Google, on trouve aussi une vidéo intitulée Ramenez nos enfants à la maison diffusée depuis le 19 octobre. Comptabilisant plus de 4,4 millions de vues sur YouTube, ce qui fait d’elle la plus visionnée sur la chaîne du ministère, elle se veut un avertissement adressé au reste du monde : « Plus de 200 bébés, enfants, personnes âgées, hommes et femmes innocents ont été enlevés par les terroristes du Hamas de Daech. Le Hamas a enlevé nos êtres chers. Demain, ce peut être les vôtres ! »

      Les mêmes publicités ont aussi été diffusées en dehors de YouTube, bien que toujours hébergées par la plateforme. Les vidéos sont ainsi apparues dans des #applications_de_jeu mobile – Candy Crush ou Angry Birds ont entre autres été citées par les internautes. « Je jouais tranquillement à un jeu mobile quand cette pub est tombée devant mes yeux », a tweeté la streameuse Twitch Artillerie lourde, qui ajoute plus tard : « deuxième vidéo sur le même jeu et les deux pubs redirigent sur le compte YouTube du ministère des Affaires étrangères israélien ».

      On peut également citer l’exemple d’une vidéo, déjà mentionnée par CheckNews, qui mettait en avant le chiffre de « 40 nourrissons » assassinés par le Hamas (qui n’a jamais été confirmé) dans une animation aux tons pastel. Selon le Centre de transparence publicitaire, cette vidéo a été diffusée comme annonce en France du 13 au 15 octobre. Malgré son apparence enfantine, elle n’a pas, comme toutes les annonces « à caractère politique » ou comportant des « références à la mort », pu « être diffusée auprès des enfants ou sur des contenus conçus pour les enfants, ou encore apparaître sur YouTube Kids », a expliqué un représentant de Google à CheckNews. Elle a en revanche continué à l’être auprès des adultes, les équipes du géant de la tech ayant considéré qu’elle était « en règle avec [ses] règlements publicitaires ».

      La Commission européenne a pris les devants

      De nouveau contacté, ce représentant de Google ne commente pas les autres vidéos sponsorisées par la diplomatie israélienne. Mais se contente de rappeler que les règles de YouTube interdisent aux annonceurs de monétiser « des vidéos contenant de la violence ou un contenu choquant ». Par ailleurs, Google a instauré une réglementation spécifique pour les « événements sensibles », « souvent mis en place à la suite de catastrophes naturelles ou d’autres événements tragiques », nous indique-t-on, sans accepter de préciser si le conflit entre Israël et le Hamas est concerné. Lorsque des événements ont été déclarés comme sensibles, « les annonces qui exploitent ou capitalisent sur ces tragédies ne sont pas autorisées, tout comme la monétisation des vidéos YouTube qui exploiteraient ou capitaliseraient sur ces tragédies, à moins qu’elles n’incluent un contexte crucial, tel qu’un rapport d’actualité faisant autorité ».

      Un mois après le début de la guerre en Ukraine, le 23 mars 2022, YouTube avait pour cette raison suspendu la « monétisation de tout contenu qui exploite, ignore ou cautionne la guerre ». Et c’est en appliquant ces règles qu’en 2021, YouTube avait déjà retiré une vidéo sponsorisée comme publicité par Israël. La plateforme avait alors estimé que cette séquence de quinze secondes alternant images de roquettes, d’explosions et de civils blessés ne respectait pas ses règles. « Nous avons une politique ferme à l’égard des publicités qui contiennent un contenu choquant », avait expliqué un porte-parole de Google à Vice.

      Dans le contexte du conflit actuel, la Commission européenne a pris les devants pour rappeler à #Alphabet, la maison mère de Google, ses obligations en matière de #modération sur YouTube. Dans un courrier adressé vendredi 13 octobre au patron d’Alphabet, le commissaire européen chargé du Numérique, #Thierry_Breton, soulignait que Google a une « obligation particulière de protéger les millions d’enfants et d’adolescents » utilisant sa plateforme « contre les contenus violents représentant des prises d’otages et autres vidéos choquantes ». Un appel qui semble avoir été entendu s’agissant de l’une des vidéos du ministère des Affaires étrangères israéliens. Après avoir été monétisée du 14 au 16 octobre, la séquence, qui montrait des murs et sols couverts de sang, des housses mortuaires ou encore des otages dénudés, a été définitivement supprimée de YouTube.

      France, Allemagne et Royaume-Uni

      Au total, les montants engagés par le ministère des Affaires étrangères pour diffuser ces publicités sont de l’ordre de 8,5 millions de dollars (8 millions d’euros), selon l’outil Semrush, un logiciel notamment utilisé pour estimer les performances des campagnes en ligne. La quasi-totalité de cette somme a été consacrée à trois pays européens : la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

      Ces investissements ont permis au ministère israélien des Affaires étrangères de réaliser en tout plus d’1,1 milliard d’impressions sur ses vidéos, dont 535 millions auprès du public français, toujours selon Semrush. Le pic de ces impressions se situe sur le week-end des 14 et 15 octobre, soit une semaine après l’attaque terroriste menée par le Hamas en Israël.

      Interrogé par CheckNews sur les raisons pour lesquelles le public français a été particulièrement exposé à ces vidéos de propagande, le porte-parole de l’ambassade d’Israël en France, Hen Feder, indique qu’il n’a « pas connaissance d’un ciblage spécifique de la population française ». Et l’ambassade d’ajouter qu’Israël est « maintenant en guerre contre une organisation vicieuse semblable à Daech », qui conduit une « guerre de propagande ». L’Etat hébreu explique donc publier « sur des plateformes, dont YouTube, pour [diffuser] la vérité sur l’horrible attaque terroriste du Hamas. »

      en Europe, la France est le pays qui compte le plus de musulmans et de juifs

      #propagande_de_guerre #légitimation #internet

  • Échirolles libérée ! La dégooglisation (3)
    https://framablog.org/2023/03/24/echirolles-liberee-la-degooglisation-3

    Voici déjà le troisième volet du processus de dégooglisation de la ville d’Échirolles (si vous avez manqué le début) tel que Nicolas Vivant nous en rend compte. Nous le re-publions volontiers, en souhaitant bien sûr que cet exemple suscite d’autres … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique #Migration #Témoignages de_« dégooglisation » #Applications_métier #clients #cloud #collectivités #communes #coopération #Degooglisons #DSI #Gandi #Linux #logiciels_libres #NGINX #schéma_directeur #Sogo

  • Des milliers de dossiers d’immigration confiés à des agents inactifs Radio-Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940540/dossiers-immigration-agents-utilisateurs-inactifs-canada

    Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a assigné des dizaines de milliers de dossiers de demandes d’immigration à des agents et à des utilisateurs qui sont inactifs ou qui n’opèrent plus dans son système.

    Certains d’entre eux ne se sont pas connectés au système depuis plus d’une décennie, selon les informations obtenues par CBC, le réseau anglais de Radio-Canada.

    Les données du Système mondial de gestion des cas (SMGC) d’IRCC
    Un système interne utilisé à travers le monde pour traiter les demandes d’immigration et de citoyenneté – montrent que 59 456 dossiers de demandes d’immigration ouverts, en attente ou réouverts ont été confiés à 779 anciens employés ou utilisateurs dormants depuis février dernier.

    Le ministère a indiqué à CBC qu’une fois que l’utilisateur devient inactif, “cela signifie qu’il n’utilise plus son système et que ses accès ne sont alors plus disponibles”.

    Les données montrent aussi quand chaque employé ou utilisateur s’est connecté au système du ministère.

    Des agents inactifs depuis 15 ans
    On peut identifier publiquement les employés d’IRCC par des codes, qui consistent en une combinaison de lettres et de chiffres, par exemple AB12345.

    Ainsi, la connexion la plus ancienne au système remonte au 6 octobre 2006, avec une demande attribuée à un code basé à Montréal. De plus, 19 demandes ont été attribuées à un code ou à un employé d’Edmonton qui s’est connecté au système pour la dernière fois le 9 mai 2007.

    “Je suis horrifiée que leur système puisse même faire ça”, a dit Andrea Bote, qui a fait une demande pour obtenir sa résidence permanente au Canada et dont le dossier a été dirigé vers un utilisateur inactif.

    « Comment une chose pareille peut-elle être ignorée pendant aussi longtemps ? Ça fait beaucoup de dossiers qui se retrouvent entre les craques. »
    -- Une citation de Andrea Bote, candidate à la résidence permanente

    L’avocat-conseil en immigration Jean-Sébastien Boudreault, lui, n’est plus surpris de ces “histoires d’horreur”.

    “Avant, on était capables de parler aux agents d’immigration, on était capables de parler aux gestionnaires, mais maintenant, il y a des murs un peu partout, on a de la difficulté à parler aux gens”, a-t-il raconté, lundi matin, à l’émission D’abord l’info , sur ICI RDI.

    “C’est sûr qu’il faut mettre des procédures, convient Me Boudreault. Mais on a tellement mis de procédures, tellement mis de distance entre l’usager, l’immigrant, ses représentants et les fonctionnaires qu’on n’est plus capables de parler à personne.”

    Selon lui, “les délais n’ont plus de sens”. Pour cette raison, il conseille aux candidats à l’immigration de “suivre leur dossier” et d’“agir rapidement” lorsque les délais affichés sur le site web d’IRCC sont “dépassés”.

    Des dossiers aux quatre coins de la planète
    Plus tôt cette année, CBC a partagé les histoires de plusieurs personnes dont les dossiers se sont perdus dans les limbes après avoir été confiés à un même agent, connu sous l’identifiant DM10032. Pendant des années, leurs demandes sont restées intouchées.

    Après la diffusion du reportage, des postulants assignés à cet agent – qui était devenu inactif, a confirmé le ministère – ont finalement vu leurs dossiers avancer dans les mois qui ont suivi.

    CBC a rempli une demande d’accès à l’information en janvier auprès d’IRCC pour obtenir tous les codes d’employés ou utilisateurs inactifs auxquels avaient été confiés des dossiers.

    En octobre, le ministère a finalement envoyé les données qui montrent la liste de centaines de codes, un mélange d’anciens employés et de noms d’utilisateurs qui n’étaient plus actifs en février 2022.

    Ces codes sont basés partout dans le monde : dans les aéroports canadiens, aux douanes portuaires et dans les centres de traitement des demandes de visa, dans les ambassades et les consulats aux États-Unis, aux Philippines, en Inde, en Haïti, en Pologne, au Brésil et en Tunisie, pour n’en nommer que quelques-uns.

    Ottawa, en tête de liste
    C’est à Ottawa qu’on a recensé le plus grand nombre de codes inactifs. La capitale fédérale était suivie d’Edmonton, de Vancouver et de Sydney en Nouvelle-Écosse.

    Le code SM10353 était le plus problématique, avec 9540 demandes d’immigration qui lui avaient été assignées. Cet ancien employé ou usager, basé à Sydney, s’était connecté pour la dernière fois le 23 mars 2021.

    “Le code d’usager est un identifiant unique. Une fois qu’il a été attribué, aucun autre utilisateur ne peut avoir le même”, a expliqué un porte-parole d’IRCC
    . “Si un usager n’a plus à utiliser le système, son code devient inactif.”

    Le ministère a indiqué qu’il était incapable d’effacer les comptes d’utilisateur qui ne sont plus en fonction puisque cela engendrerait une perte de traçabilité.

    La raison pour laquelle IRCC a assigné des dossiers à des usagers inactifs ou ce qui se produit avec les demandes liées à ces codes n’est pas claire. Le ministère n’a pas fourni de réponse à ce sujet à CBC.

    Le ministère a précisé que le traitement des demandes pouvait comprendre plus d’un agent et que les dossiers pouvaient être transférés d’un centre à l’autre dans un souci d’efficacité.

    #immigration #Canada #programmation #gestion_administrative #interlocuteurs #applications #informatique #traçabilité #télétravail

  • #Timelayers

    Use TIMELAYERS to inscribe fragments of the past and projects of the future into physical urban space and help change how we perceive cities.

    TIMELAYERS turns urban space into an immersive exhibition of past and future. The city becomes a museum that preserves and brings to life urban memory of citizens and visitors in an inclusive and participatory process.


    http://timelayers.org

    #palimpseste #visualisation #villes #urban_matter #mémoire #passé #application #smartphone #couches #transformations_urbaines #TRUST #master_TRUST

    via @cede

    ping @fil

  • Livreurs #UberEats ou #Deliveroo, ils risquent leurs vies pour un burger | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1646309485-livreurs-ubereats-deliveroo-morts-route-accident-uberisation

    Si les prix baissent, les distances des courses, elles, augmentent. Pour répondre au besoin de #croissance de leur #modèle_économique, les plateformes étendent progressivement leurs zones de #livraisons. Deliveroo fonctionne désormais dans 300 agglomérations et UberEats dans plus de 245. Depuis peu, l’application au lapin blanc sur fond turquoise a d’ailleurs mis en place des « #dark_kitchen », des cuisines uniquement dédiées à la livraison, située dans des hangars de banlieue donc éloignées des centres-villes. C’est ce qui explique que le GPS fait parfois prendre aux livreurs l’autoroute ou des chemins peu praticables pour les #vélos, comme en a tragiquement fait les frais Franck Page, le jeune marmandais décédé.

    [...]

    Selon une enquête de Franceinfo menée en avril 2021, à Paris et en proche banlieue, 81% des livraisons sont effectuées avec un scooter thermique. Un mode de transport encore plus risqué.

    [...]

    « Je contacte le #SAV de Deliveroo et la seule chose qu’ils me demandent c’est si j’ai pu livrer la commande. » Baladé de service en service pendant des jours, le barbu aux yeux clairs finit par laisser tomber et payer lui-même les 200 euros de réparation de son vélo. « C’est l’un des pires souvenirs que je garde de cette #application. Je pense qu’ils font exprès de rendre le processus insupportable pour qu’on se décourage », analyse-t-il. Il y a quelques mois, vers 23h, alors qu’il terminait sa journée de travail, Julien est mordu par un chien. Il a le mollet en sang :

    « J’ai directement appelé SOS médecin, je n’ai même pas pris la peine d’appeler Deliveroo. Je savais que j’allais parler à quelqu’un qui allait réagir comme un robot. »

    [...]

    Mais AXA couvre les blessures aux jambes, aux bras et à la tête, mais a considéré que ses viscères n’étaient pas assurés.

  • 2 fils sur #Elize, l’#application numéro 1 des stores en France cette semaine

    François Malaussena sur Twitter

    Je lis des articles sur Elyze. Pour l’instant, pas un seul pour souligner le risque à ce que 2 inconnus sans encadrement aient en leurs mains l’une des bases de données probablement les plus puissantes de l’histoire #politique française. Que des partis payeraient cher pour avoir.

    https://twitter.com/malopedia/status/1482405960555577344

    et une faille de sécu découverte et corrigée

    Mathis Hammel sur Twitter

    Hier soir, j’ai découvert un problème de sécurité sur l’app Elyze (numéro 1 des stores en France cette semaine) qui m’a permis d’apparaître comme candidat à la présidentielle sur le téléphone de plusieurs centaines de milliers de français.

    Je vous explique ce qui s’est passé

    https://twitter.com/MathisHammel/status/1482393799456436228

  • Migrexplorer la migration afghane

    Le président de la république française a mentionné dans son allocution du 16 août faisant suite à la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan que « (…) la déstabilisation de l’Afghanistan risque également d’entraîner des flux migratoires irréguliers vers l’Europe (…) et l’Europe ne doit pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle ».

    Soit. Qu’en est-il exactement ?

    Cette déclaration appelle en effet plusieurs interrogations, parmi lesquelles celles-ci :

    – est-ce que l’Europe a déjà assumé à elle seule les conséquences d’une situation similaire en Afghanistan ?
    – des personnes de nationalité afghane ont-elles massivement migré par le passé vers l’Europe ? Vers la France ? Et si oui, dans quelles proportions ?
    – sommes-nous (en France) dans une situation de « risque » face à une immigration afghane qui serait massive ?

    Speak with data & maps !

    Pour répondre à ces questions, plutôt que de dérouler un long discours hors sol, il est possible d’explorer les migrations afghanes passées en visualisant des cartes et tableaux factuels. Les documents présentés, que nous proposons de commenter, en jouant avec l’application Migrexplorer,

    Lire la suite dans le carnet de recherches #Néocarto https://neocarto.hypotheses.org/13828

    #migration #Afghanistan #cartographie #flux #MigrExplorer #application #R #Shiny #Neocarto

    • Bien sûr, voici donc le texte posé ici.

      Le président de la république française a mentionné dans son allocution du 16 août faisant suite à la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan que « (…) la déstabilisation de l’Afghanistan risque également d’entraîner des flux migratoires irréguliers vers l’Europe (…) et l’Europe ne doit pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle ».

      Soit. Qu’en est-il exactement ?

      Cette déclaration appelle en effet plusieurs interrogations, parmi lesquelles celles-ci :

      – est-ce que l’Europe a déjà assumé à elle seule les conséquences d’une situation similaire en Afghanistan ?
      – des personnes de nationalité afghane ont-elles massivement migré par le passé vers l’Europe ? Vers la France ? Et si oui, dans quelles proportions ?
      – sommes-nous (en France) dans une situation de « risque » face à une immigration afghane qui serait massive ?

      Speak with data & maps !

      Pour répondre à ces questions, plutôt que de dérouler un long discours hors sol, il est possible d’explorer les migrations afghanes passées en visualisant des cartes et tableaux factuels. Les documents présentés, que nous proposons de commenter, en jouant avec l’application Migrexplorer, ... Lire la suite dans le carnet de recherches #Néocarto ▻https://neocarto.hypotheses.org/13828

      Est-ce que c’est mieux ainsi ?

    • Que deviennent les afghans auxiliaire de l’armée US ?

      Ceux qui faisaient régner la terreur avec la cruauté nécessaire pour ce genre de sale travail ?
      Assassinat, tortures, viol d’enfants, vol racket . . .
      Les collabos.

      Ont ils été rapatriés en priorité ?

  • #Belgique Groen estime que l’application Coronalert doit être progressivement abandonnée Anne François
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/08/02/groen-estime-que-lapplication-coronalert-doit-etre-progressiveme

    Les écologistes flamands estiment que l’application Coronalert, qui permet de signaler une infection au coronavirus de façon anonyme à des contacts afin qu’ils puissent se faire tester, doit être abandonnée progressivement. D’après Groen, l’app ne représente actuellement aucune valeur ajoutée.

    Le député écologiste Jeremie Vaneeckhout a demandé au ministre flamand de la Santé Wouter Beke (CD&V) les chiffres concernant l’application Coronalert. Il en ressort que celle-ci a partagé 27.800 résultats de tests positifs jusqu’à présent. « Cela ne représente que 2,7% de tous les tests corona positifs depuis le lancement de l’application, il y a près d’un an », conclue Vaneeckhout. « Je ne pense pas que l’on puisse considérer cela comme un grand succès ».

    Groen réclame une évaluation approfondie de l’application et souhaite que le ministre Beke ne fasse plus aucune nouvelle dépense pour ce projet. « Avec 2.758.000 téléchargements de l’app, nous arrivons à un taux de couverture de 30% seulement de tous les utilisateurs de smartphones », constate Jeremie Vaneeckhout. « Quelque 806.000 résultats ont été signalés via l’application, dont 76.000 positifs. Mais seulement 27.800 tests positifs ont effectivement été partagés via l’app avec d’autres contacts. Avec un investissement de 1,25 million d’euros à la clef, on peut se demander si l’app est jamais parvenue à remplir sa fonction d’outil de lutte contre l’épidémie ».

    Le parti propose donc de réduire progressivement l’utilisation de l’application et ne lui voit pas non plus jouer un rôle pendant de grands événements. « Il est important de prendre encore toujours des précautions pour éviter une contamination, mais Groen estime que l’app Coronalert n’offre plus de valeur ajoutée ».

    Pour rappel, en mai dernier, le professeur en médecine Jan De Maeseneer (UGent) avait déjà indiqué, lors d’une audition au Parlement flamand, que l’application Coronalert lancée l’an dernier n’a fourni « aucune contribution » dans la lutte contre la pandémie.

    Interrogée également par les députés flamands, Karine Moykens, responsable du comité interfédéral Testing et Tracing, n’avait pas partagé cette analyse. Selon elle, l’application pouvait être un « instrument complémentaire » important dans les prochains mois. Mais d’après le Pr De Maeseneer, sa contribution ne peut être démontrée. « Il n’y a aucune preuve scientifique pour cela. Si on avait vraiment voulu qu’elle ait un impact, il aurait fallu la rendre obligatoire, comme c’est le cas à Singapour », avait ajouté le professeur.

    #inefficacité #gaspillage #application #smartphone #Coronalert #pandémie #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing

  • Filtrage des #publicités et traqueurs sur #Android : Installation de #DNSFilter par #Seb_Sauvage

    Vous connaissez peut-être déjà la liste de blocage #DNS que je propose. Elle permet de bloquer la quasi-totalité des publicités et #traqueurs dans les #applications et sur le #web. Voici une procédure pas à pas pour l’installer sur votre téléphone Android. L’installation prend moins de 5 minutes.

    https://sebsauvage.net/wiki/doku.php?id=dnsfilter

    Repéré par benny b sut Twitter

    #filtrage_DNS #vie_privee #surveillance #Données_personnelles

  • Une #application pour collecter les #chants_d’oiseaux

    Une telle appli, financée par des fonds publics, n’est pas destinée à amuser les citadins qui s’ennuient : elle sert avant tout la science et la cause environnementale. Dessiner une #carte sonore mondiale des chants d’#oiseaux revient à constituer une base de données inédite, qui permettra bientôt à des algorithmes d’identifier les espèces d’oiseaux et d’évaluer, selon les chants et le moment de la journée, la santé des #écosystèmes. L’appli « Dawn Chorus » permet ainsi non seulement d’éduquer son oreille et d’entendre des centaines de sortes de gazouillis, mais aussi de collecter des données pour la science.

    https://www.francemusique.fr/emissions/musique-connectee/une-application-pour-collecter-les-chants-d-oiseaux-95283

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/19527-25.05.2021-ITEMA_22679342-2021M33146S0145.mp3

    #ornithologie #radio #podcast #chronique

  • #Covid-19 : Nouvelle #application de recommandations pour limiter la transmission du virus en intérieur
    https://www.les-crises.fr/covid-19-nouvelle-application-de-recommandations-pour-limiter-la-transmis

    Pour réduire la transmission de la COVID-19, les consignes officielles de santé publique limitent la distance entre 2 personnes (fixée à 1 ou 2 mètres), le temps et le taux d’occupation d’un espace, et préconisent la ventilation. Il y a de plus en plus de preuves scientifiques de la #Transmission_aérienne de la COVID-19. Elle […]

    #Santé #Coronavirus #Santé,_application,_Coronavirus,_Covid-19,_Transmission_aérienne

  • Dans les années 1980 et 1990, au début de l’ère #numérique, chaque #application logicielle industrielle était une solution ponctuelle, c’est-à-dire un produit axé sur un aspect spécifique du travail de back-office de l’entreprise, comme les comptes #fournisseurs, la paie et la fiscalité. Au fil du temps, de nouveaux #progiciels ont commencé à s’aventurer également dans les ateliers, où, là encore, chacun avait sa propre spécialité, comme la planification de la fabrication et la maintenance.
    https://michelcampillo.com/blog/5928.html

  • La grande #malbouffe

    Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.

    Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l’obésité et le diabète n’ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n’ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d’un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d’additifs ? L’emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?

    Riche et digeste
    En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l’enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s’avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu’elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l’espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un « clean label » auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d’ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n’aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en « transformation positive » éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd’hui ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/091150-000-A/la-grande-malbouffe

    #film #documentaire #film_documentaire

    #alimentation #prix #industrie_agro-alimentaire #industrie_alimentaire #marketing #aliments_ultra-transformés #budget_alimentaire #viande_séparée_mécaniquement (#VSM) #polyphosphates #additifs_alimentaires #effet_cocktail #dioxine_de_titane #nano-particules #E_171 #E171 #cefic #TDMA #EFSA #principe_de_précaution #précaution #MOAH #MOSH #huiles_minérales #substances_réactives #Yuka (application smartphone) #publicité #malnutrition #obésité #surpoids #santé #clean_label #végétarianisme #végétarisme #ingrédientistes #transglutaminose #junk_food #auxiliaires_technologiques #chimie #anti-mousse #packaging

  • De la #paperasse à la #numérasse

    Chronique d’une ex-signeuse de documents en milieu universitaire, en commentaire de l’intervention de Gilles Babinet sur #PerriScope, la quotidienne @LCI sur l’actualité économique & sociale

    Le #numérique permet de libérer du temps en évitant la paperasse… il y a beaucoup à dire là-dessus. Je vais parler uniquement de ce que je connais très bien, de l’intérieur : l’administration universitaire. En 20 ans de responsabilités diverses qui impliquent des tâches d’administration, j’ai effectivement vu disparaître une grande quantité de « paperasse ». Mais uniquement au sens propre du terme : le #papier. Il y a d’ailleurs encore de la marge avant d’avoir éliminé le papier complètement. Mais la disparition de cette paperasse s’est accompagnée de l’apparition d’une non moins grande quantité de ce qu’on pourrait appeler « numérasse » (ou « #digitalasse » pour ceux qui persistent à dire « digital » au lieu de « numérique »). La numérasse peut prendre des formes diverses. La forme #excel + #mail est la plus virulente, mais la forme « #application dédiée, vous allez voir c’est pratique il y a juste à cliquer » fait également partie du paysage.

    Documents papier, #documents_numériques

    Prenons l’exemple d’une directrice de structure universitaire impliquant d’avoir à signer un certain nombre de documents, la plupart du temps par délégation de signature des tutelles de la dite structure.

    La paperasse, c’est prendre 10 minutes dans la journée pour aller physiquement au secrétariat signer des choses variées préparées soigneusement par des personnels dont c’est le métier, rassemblées dans un parapheur, avec de petites notes en post-it là où il y a quelque chose d’important à regarder avant de signer. On profite du voyage pour dire bonjour, parler du temps qu’il fait ou des projets du prochain week-end, et régler en deux mots des questions importantes pour la structure, qui autrement auraient nécessité un coup de téléphone ou un mail. Ensuite on peut se consacrer au reste de ses activités, enseignement ou recherche, l’esprit libre, sans se soucier d’avoir oublié de valider quelque chose d’important ou urgent, grâce à la confiance qu’on a dans les personnels compétents.

    La numérasse, c’est jongler entre des clics réguliers dans les bonnes applications, des mails asynchrones de demande de validation dans d’autres applications, des cases à cocher dans des fichiers excel reçus par mail et à renvoyer, etc. Il faut une discipline de fer pour ne pas se disperser complètement en essayant de suivre le rythme, tout en ne risquant pas d’oublier un clic important. Les applications dédiées ont des interfaces toutes plus imaginatives les unes que les autres, on s’y connecte avec ses identifiant/mot de passe de l’université X, ou de l’université Y, ou du CNRS, ou avec un compte dédié de l’application. Il peut s’agir d’ordres de mission, de validation des plannings de congés, d’avis sur des demandes de formation, de validation de devis avant commandes, de feuilles de temps des projets européens (une application par tutelle), de contrats de travail, d’avis sur des dépôts de projet ou des cumuls d’activités, de conventions de stages, de certification des commandes, … Parfois, même avec de l’habitude, on doit demander à une personne compétente ce que signifie la chose à valider (coucou l’interface Geslab pour la certification des commandes). Quand on a bien cliqué dans toutes ces applications au doux nom poétique de Hamac, Safia, Tempo, Agate, Sirhus, SAM, Sinchro, Geslab, etc., on peut parcourir ses mails pour ne pas oublier un fichier excel à renvoyer d’urgence en ayant rempli une ligne. Le pompon revient au #fichier_excel utilisé comme #formulaire, avec des cases fusionnées à remplir par un paragraphe de texte un peu long.

    Il est utopique de penser que tout cela puisse faire gagner du temps à la personne qui signe en bout de chaîne. Dans le contexte que je décris ici, cela a simplement servi à embaucher moins de personnels administratifs, en faisant faire une partie de leur travail, beaucoup moins bien, par les chercheurs et enseignants-chercheurs. Alors j’espère vraiment que quelqu’un, quelque part, a effectivement gagné du temps. Parce que moi non.

    Interdire Excel

    Ce qui ferait vraiment gagner du temps à tout le monde, c’est l’interdiction d’excel. Et ce n’est pas une boutade. Cet outil est un accélérateur phénoménal de questionnaire bureaucratique inexploitable car préformaté, et donc rempli, n’importe comment. Toute personne ayant vu de près les fichiers excel HCERES à 6 ou 7 onglets saura de quoi je parle. Le délire de la mise en chiffres couplé à la méconnaissance des fonctionnalités d’excel produit ce qu’on pourrait presque considérer comme des performances artistiques.

    Je veux bien croire que dans d’autres domaines de l’administration (que je ne connais pas de l’intérieur) le numérique soit tout rose et fasse gagner un temps précieux à au moins une personne. Mais il subsiste un doute. La #bureaucratie ne disparaît pas miraculeusement par l’intervention divine du numérique. Tout au contraire, tout se passe comme si la fluidité tant vantée du numérique supprimait tout frein naturel à la croissance incontrôlée de la bureaucratie.

    Et pour finir j’espère ne pas avoir donné à quelqu’un l’idée d’une startup pour développer un outil à base d’IA qui rassemblerait toutes les applications et les mails, pour finalement remplacer le parapheur. Le #parapheur est une très belle invention d’interface humain/humain, tout à fait lowtech, qu’il serait désolant d’abandonner.

    https://academia.hypotheses.org/31293
    #administration #administration_universitaire #université #facs #France

  • Droit du travail : un chauffeur Uber requalifié en « salarié »
    http://www.bonnes-nouvelles.be/site/index.php?iddet=2849&id_surf=&idcat=305&quellePage=999&surf_lang=fr

    Je me sens comme un esclave : je travaille de longues heures chaque jour, sous les ordres d’une application, mais je n’ai pas de quoi me payer un salaire à la fin du mois. » Guillaume* est chauffeur indépendant, ou « limousine » comme on dit chez Bruxelles Mobilité, où il a obtenu sa licence il y a un peu plus de deux ans. Depuis novembre 2018, il « collabore » avec Uber, qui organise le transport rémunéré de citadins dans la capitale et un peu partout dans le monde. À ce stade, il n’a « plus rien à (...)

    #Uber #procès #législation #conducteur·trice·s #GigEconomy #travail

    • Je me sens comme un esclave : je travaille de longues heures chaque jour, sous les ordres d’une application, mais je n’ai pas de quoi me payer un salaire à la fin du mois. »

      Guillaume* est chauffeur indépendant, ou « limousine » comme on dit chez Bruxelles Mobilité, où il a obtenu sa licence il y a un peu plus de deux ans. Depuis novembre 2018, il « collabore » avec Uber, qui organise le transport rémunéré de citadins dans la capitale et un peu partout dans le monde. À ce stade, il n’a « plus rien à perdre », nous explique-t-il. « Mais peut-être, quelque chose à gagner ». À savoir : devenir salarié de la multinationale.

      Début juillet, Guillaume a introduit une demande de qualification de sa relation avec la plateforme d’origine américaine auprès de la Commission administrative de règlement de la relation de travail (CRT). Quand la nature de votre relation avec votre donneur d’ordre ou votre employeur vous apparaît comme suspecte, cet organe est là pour analyser votre cas et décider, si au regard de la législation locale, vous êtes salarié ou indépendant.

      « Je ne gagne pas ma vie décemment »

      Guillaume, sur papier, appartient à la seconde catégorie de travailleurs (les deux seules existant en droit du travail belge). Il a enregistré une société en personne physique, son véhicule lui appartient, il a obtenu seul les autorisations nécessaires pour exercer son métier. « Avec Uber, je ne connais que les inconvénients de ce statut, en aucun cas les avantages. Je ne gagne de toute façon pas ma vie décemment, donc j’ai décidé d’aller jusqu’au bout », poursuit le trentenaire.

      Une démarche concluante puisque Le Soir a appris que la CRT lui avait donné raison à travers une décision longue de 12 pages rendue le 26 octobre dernier : Uber est bien, selon la Commission qui dépend du SPF Sécurité sociale, l’employeur de Guillaume. Précisément, la CRT conclut après un examen approfondi que « les modalités d’exécution de la relation de travail sont incompatibles avec la qualification de #travail_indépendant ».

      Pour aboutir à cette conclusion – la question est épineuse et fait débat dans bon nombre de pays européens ainsi qu’aux États-Unis (lire ci-contre) –, plusieurs éléments contractuels ont été analysés. Notamment ceux qui concernent la #liberté_d’organisation_du_travail et d’organisation du #temps_de_travail de Guillaume, deux démarches inhérentes au #statut_d’indépendant. Deux leitmotivs aussi utilisés par Uber depuis son lancement : l’entreprise estime, en effet, que la #flexibilité de ses chauffeurs ainsi que leur #liberté de prester quand ils le souhaitent et pour qui ils le souhaitent est à la base de sa « philosophie ».

      « Je ne peux pas refuser une course »

      « La réalité est bien différente », détaille Guillaume. « Uber capte quasi tout le marché à Bruxelles et, si je suis connecté à l’#application, je n’ai pas le #droit_de_refuser une course. Si je le fais, Uber abaisse ma “#cotation”. Si je le fais trois fois de suite, Uber me vire », détaille Guillaume. Qui précise qu’il lui est également impossible de jongler entre plusieurs plateformes. « Si je suis sur deux applications et que j’accepte une course pour un autre opérateur et qu’Uber me demande d’être disponible, je suis obligé de refuser la course. Au final, comme expliqué, cela me porte préjudice. »

      Guillaume, en outre, ne connaît pas son itinéraire avant d’accepter de prendre en charge un client. « On peut m’envoyer à 10 kilomètres. Soit un long trajet non rémunéré pour un trajet payé de 1.500 mètres. » S’il choisit de dévier du chemin imposé par la plateforme, par bon sens ou à la demande d’un client pressé, le chauffeur se dit également régulièrement pénalisé. Chez Uber, le client est roi. Quand ce dernier commande une course, l’application lui précise une fourchette de #prix. « Évidemment, si je prends le ring pour aller jusqu’à l’aéroport, le prix de la course augmente car le trajet est plus long, mais le client peut très facilement réclamer à Uber la différence tarifaire. Même s’il m’a demandé d’aller au plus vite. » Dans ce cas de figure, la différence en euros est immédiatement déduite de la #rémunération de Guillaume.

      La CRT estime que le chauffeur ne peut pas influer sur la manière dont Uber organise un #trajet, qu’il « n’a aucune marge de manœuvre quant à la façon dont la prestation est exercée. (…) En cas de non-respect de l’#itinéraire, si le prix de la course ne correspond pas à l’estimation, il peut être ajusté a posteriori par Uber, le passager peut alors obtenir un remboursement mais le chauffeur ne sera payé que sur base du prix annoncé à ce dernier. (…) A aucun moment, un dialogue direct entre le chauffeur et le passager n’est possible. (…) De telles modalités obligent le chauffeur à fournir une prestation totalement standardisée. »

      Un chantier dans le « pipe » du gouvernement

      Guillaume n’est pas naïf, ses représentants qui l’ont accompagné dans la démarche administrative – le syndicat CSC via sa branche dédiée aux indépendants #United_Freelancers et le collectif du secteur des taxis – ne le sont pas non plus. Il sait que l’avis de la CRT est « non contraignant » pour Uber mais qu’elle a de lourdes implications pour son cas personnel. À moins d’être requalifié comme « salarié » par l’entreprise elle-même (un recommandé a été envoyé à ce titre aux différentes filiales impliquées en Belgique), il ne peut désormais plus travailler pour Uber.

      De son côté, Uber explique qu’il « n’a pas encore pas encore reçu le point de la vue de la CRT » mais qu’il « estime que la justice bruxelloise a déjà tranché en 2019 le fait que ses chauffeurs étaient indépendants » (un procès a opposé l’entreprise au secteur des #taxis et lui a donné raison, mais ce dernier a fait appel et le jugement n’a pas encore été rendu). La société américaine pourrait d’ailleurs attaquer la décision en justice. L’anglaise #Deliveroo avait opté pour cette démarche en 2018 après que le même organe a acté en 2018 qu’un de ses #coursiers indépendants était en réalité salarié de la plateforme (l’audience aura lieu en septembre de cette année).

      « Notre priorité est de faire réagir les autorités. Uber, comme d’autres plateformes, doit occuper ses travailleurs selon une qualification conforme à la réalité du travail. Soit les #prestataires sont véritablement indépendants et devraient, dès lors, pouvoir fixer leurs prix, leurs conditions d’intervention, choisir leurs clients, organiser leur service comme ils l’entendent… Soit Uber continue à organiser le service, à fixer les prix et les règles, à surveiller et contrôler les chauffeurs, et ceux-ci sont alors des travailleurs salariés », cadrent Martin Willems, qui dirige United Freelancers et Lorenzo Marredda, secrétaire exécutif de la CSC Transcom.

      Au cabinet du ministre en charge du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS), on confirme avoir déjà analysé les conclusions de la CRT et la volonté de débuter rapidement un chantier sur le sujet avec les partenaires sociaux. « Nous allons nous attaquer à la problématique des #faux_indépendants des #plateformes_numériques, comme décidé dans l’accord de gouvernement. L’idée est bien d’adapter la loi de 2006 sur la nature des #relations_de_travail. Cela pourrait passer par une évaluation des critères nécessaires à l’exercice d’une #activité_indépendante, par un renforcement des critères également. Mais il s’agit évidemment d’une matière qui doit être concertée », précise Nicolas Gillard, porte-parole.

      * Le prénom est d’emprunt, les décisions de la CRT sont anonymisées quand elles sont publiées.

      Des pratiques désormais similaires chez les taxis

      A.C.

      Selon le collectif des Travailleurs du taxi et la #CSC-Transcom, les problèmes constatés chez Uber sont actuellement également une réalité chez d’autres acteurs du secteur, en l’occurrence les #centrales_de_taxis. « Les taxis indépendants sont très dépendants des centrales. Et depuis leur #numérisation, il y a vraiment un glissement des pratiques. Les chauffeurs de taxi indépendants ne savent pas non plus où on les envoie avant d’accepter une course », explique Michaël Zylberberg, président du collectif. « La dernière version de l’application #Taxis_Verts est un clone de celle d’Uber. Au début, il y a cette idée de #concurrence_déloyale mais, comme le problème n’a pas été réglé, les centrales tendent à copier les mauvaises habitudes des plateformes. Cela est très inquiétant pour les travailleurs, qui perdent progressivement leur #autonomie », ajoute Lorenzo Marredda, secrétaire exécutif de la CSC-Transcom.

      Des décisions dans d’autres pays

      Mis en ligne le 13/01/2021 à 05:00

      Par A.C.

      Lors de son introduction en Bourse en 2019, Uber expliquait collaborer avec 3 millions de chauffeurs indépendants dans le monde. Fatalement, face à une telle masse de main-d’œuvre, qui se plaint souvent de #conditions_de_travail et de #rémunération indécentes, procès et interventions des législateurs ponctuent régulièrement l’actualité de l’entreprise. Ces derniers mois, trois décisions retiennent particulièrement l’attention.

      En #Suisse

      Plusieurs cantons sont en plein bras de fer avec la plateforme américaine. A #Genève et à #Zurich, les chauffeurs Uber sont désormais considérés comme des salariés. Les caisses d’#assurances_sociales réclament des sommes très importantes à l’entreprise, qui refuse jusqu’à présent de payer les #cotisations_sociales employeurs réclamées.

      En #France

      La# Cour_de_cassation a confirmé en mars dernier que le lien entre un conducteur et l’entreprise est bien un « #contrat_de_travail ». Les arguments utilisés se rapprochent de ceux de la CRT : la plus haute juridiction du pays a jugé que « le chauffeur qui a recours à l’application Uber ne se constitue pas sa propre clientèle, ne fixe pas librement ses tarifs et ne détermine pas les conditions d’exécution de sa prestation de transport ». Une #jurisprudence qui permet d’appuyer les demandes de #requalification des chauffeurs indépendants de l’Hexagone.

      En #Californie

      Une loi contraint, depuis le 1er janvier 2020, Uber et #Lyft à salarier ses collaborateurs. Les deux entreprises refusant de s’y plier ont investi environ 200 millions de dollars pour mener un référendum citoyen sur la question qu’ils ont remporté en novembre dernier, avec un texte baptisé « #proposition_22 ». Qui introduit pour les dizaines de milliers de chauffeurs concernés un #revenu_minimum_garanti et une contribution à l’#assurance_santé.

      #néo-esclavage #ordres #Bruxelles_Mobilité #sous-traitance #travailleur_indépendant #salariat #salaire #Commission_administrative_de_règlement_de_la_relation_de_travail (#CRT) #Belgique #droit_du_travail

  • Ethereum
    https://ethereum.org/fr


    Il y a des Seenthisiens embarqués là-dedans qui peuvent éclairer la communauté  ?

    Ethereum est une #plate-forme globale et #open-source pour des #applications décentralisées.

    Sur Ethereum, vous pouvez écrire du #code qui contrôle un actif numérique, qui s’exécute exactement comme il a été programmé et qui est accessible partout dans le monde.

    #blockchain

  • Korea deploys QR-code system nationwide - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/07/korea-deploys-qr-code-system-nationwide

    Prior to the implementation of the QR code entry system, technological innovations included a tracing app that all incoming travelers, Korean or foreign, are required to download at airports after their arrival in the country. Via the app, travelers self-report their health conditions to centralized authorities on a daily basis for 14 days. South Korea subsequently integrated multiple databases under the leadership of the Korean Centers for Disease Control and Prevention in order to enable fast, detailed and accurate contract tracing.The databases of police CCTV, cellular phone GPS, credit card transactions, public transport users and immigration entry have all been interfaced to generate a huge amount of big data. Mined by AI, this automated system produces highly detailed, 14-day route and activity tracks of infected people in only 10 minutes.
    Prior to the activation of the integrated system, manual contact tracing of infected persons by “data detectives” took days.

    #Covid-19#migrant#migration#immigration#coréedusud#depistage#applicationtracage#bigdata#sante

  • Actu #Coronavirus – 16-23 juin
    https://www.les-crises.fr/actu-coronavirus-16-23-juin

    Ce fil d’actualités comprend des informations provenant de deux sources : le live #Covid-19 de 20 minutes et le compte Twitter @Conflits_FR. 23 juin 18h L’application #STOPCOVID, qui avait été téléchargée par 1,8 million de #français, n’a déclenché que 14 alertes. 460 000 utilisateurs ont même supprimé l’#application. (Le Parisien) #COVID19 #coronavirus 17h Un deuxième […]

    #Revue_de_Presse #Revue_de_Presse,_Coronavirus,_Covid-19

  • BigBlueBotton (http://docs.bigbluebutton.org)
    https://diasp.eu/p/10726317

    BigBlueBotton

    #BigBlueBotton is an #OpenSource web conferencing system for online #learning.

    A valid alternative to ms #teams, google #hangouts, ms #skype, #zoom, ...

    #BigBlueButton is an #HTML5 based #web #application

    We stated above that #BigBlueButton extends many of its core features to focus on enabling the instructor to engage students. There are four main use cases for engagement: 1. #Tutoring/ virtual #office hours 1. Flipped #classroom 1. Group #collaboration 1. Full online classes

    If you are an instructor, BigBlueButton helps you engage students with: 1. Multi-user #whiteboard 1. Break out #rooms 1. #Chat (public and private) 1. #Polling 1. Shared #notes 1. #Emojis

    Tutorial Videos: https://bigbluebutton.org/html5 Server installation: (...)

  • Coronavirus : controverse sur le partage des données personnelles dans les aéroports indiens
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/26/coronavirus-controverse-sur-le-partage-des-donnees-personnelles-dans-les-aer

    A Bombay, ville de 21 millions d’habitants, devenue l’épicentre national de l’épidémie de Covid-19, avec 40 % des cas de contamination du pays (3 000 supplémentaires par jour actuellement), le gouvernement régional a demandé à l’aviation civile de limiter le nombre quotidien de vols à 50.
    Dans plusieurs régions du pays, comme l’Uttar Pradesh, le Rajasthan ou le Maharashtra, chaque passager s’expose au risque d’être placé en quarantaine à l’atterrissage. Avant cela, un protocole exigeant doit être suivi : effectuer son enregistrement sur Internet, arriver deux heures à l’avance à l’aéroport, déposer seul son bagage sur le tapis roulant, embarquer dans l’ordre des rangs des sièges et, une fois à bord, ne pas manger et éviter d’utiliser les toilettes. Le port d’un masque est obligatoire.
    Mais le passager est aussi fortement incité à télécharger sur son smartphone l’application du gouvernement baptisée « Aarogya Setu ». Cet outil de traçage des personnes atteintes du Covid-19 soulève une profonde controverse dans le pays. Destiné à retrouver les personnes avec lesquelles un individu subissant un test de dépistage positif a pu être en contact, il a été développé par le ministère des technologies de l’information et serait déjà utilisé par 110 millions de personnes depuis son lancement, au mois d’avril. Aarogya Setu, dont le nom hindi signifie littéralement « chemin vers la bonne santé », tient à jour le statut immunitaire de celui qui s’y abonne, répertorie tous les déplacements de celui-ci et indique la présence éventuelle d’un malade du Covid-19 dans un rayon allant de 500 mètres à 10 kilomètres. A l’aéroport, l’application fonctionne comme un passeport.

    #covid-19#Inde#application-de-suivi#mesures-sanitaires#passeport#quarantaine#dépistage#migrants-internes#migration#migrant#santé

  • Nouvelle édition de l’Appli « Qualité rivière » | Les agences de l’eau
    http://www.lesagencesdeleau.fr/2019/08/06/nouvelle-edition-de-lappli-qualite-riviere

    Communiqué de presse – 6 août 2019 – Les beaux jours sont là et c’est le moment idéal pour découvrir les rivières au cours d’une randonnée ou d’une journée en famille ou entre amis. Lancée en 2013 par les agences de l’eau et l’Agence française pour la #biodiversité, l’application mobile « Qualité rivière » fait peau neuve et s’enrichit. Récemment mise à jour, elle propose désormais d’accéder aux données sur la qualité des eaux de baignade tout en informant sur la santé des cours d’eau et les nombreuses espèces de poissons qui peuplent les rivières.
    Créée il y a six ans, l’ #application « Qualité #rivière » permet également de repérer facilement l’état écologique des cours d’eau ainsi que les espèces de poissons vivant dans les rivières de France.
    Depuis le bord de l’eau ou en embarcation, vacanciers, pêcheurs, kayakistes et randonneurs peuvent accéder via smartphones et tablettes aux données sur la rivière la plus proche, ou d’une rivière de leur choix en entrant simplement son nom ou par exemple un code postal. L’application « Qualité rivière » est disponible gratuitement sur iPhone, iPad et sous Android.

    Grâce à un code couleur défini, une carte interactive permet de savoir si le cours d’eau sélectionné est en « très bon état » (bleu), « bon état » (vert) ou encore en « mauvais état » (rouge) et il est également possible de connaître les poissons qui peuplent la rivière.
    L’application s’adresse à tous les publics et propose des jeux et quiz pour tester ses connaissances sur l’#eau, ou encore connaître les comportements à éviter. La qualité des cours d’eau peut aussi être comparée sur 3 ans permettant ainsi de voir les efforts accomplis par les acteurs des territoires pour restaurer les rivières et éliminer les pollutions.
    16,5 MILLIONS DE DONNÉES ACCESSIBLES AU GRAND PUBLIC

    La connaissance et la collecte de données sur l’état des milieux aquatiques font partie des missions fondamentales des agences de l’eau. Elles pilotent un réseau de 5000 stations de surveillance de tous les milieux aquatiques (rivières, eaux souterraines, lacs, estuaires…). Chaque année, elles collectent ainsi plus de 16,5 millions de données sur l’état des milieux aquatiques qui sont disponibles sur le portail d’informations sur l’eau www.eaufrance.fr .

    #france #eaux #rivière #fleuve #app

  • UVP, Une application mobile pour filmer les violences policières
    https://reporterre.net/Une-application-mobile-pour-filmer-les-violences-policieres

    Le collectif Urgence notre police assassine lance une application pour filmer les interventions des forces de l’ordre sans que celles-ci puissent effacer les images. Un outil précieux pour documenter des violences policières en pleine recrudescence depuis le début du confinement.
    « Nous ne pouvons plus accepter l’impunité policière. Il nous faut la documenter, nous entraider, agir et nous organiser. »
    Depuis le début du confinement, une recrudescence des cas de violences policières est observée dans les quartiers populaires. [...]
    Tous les jours, des vidéos dénonçant les agissements des forces de l’ordre sont diffusées sur les réseaux sociaux. Dimanche 26 avril, les journalistes Taha Bouhafs et Nadir Dendoune ont publié des images montrant un groupe de policiers tenant des propos racistes pendant une interpellation au bord de la Seine, dans la nuit de samedi à dimanche, à L’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
    « Un bicot comme ça, ça ne nage pas », a notamment dit l’un des policiers à propos d’un homme qui aurait plongé dans l’eau pour échapper à la police. Cette vidéo s’est répandue comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux et la police des polices, l’IGPN, a été saisie. Avec l’accord du ministre de l’Intérieur, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a demandé au directeur général de la police nationale la suspension de deux policiers mis en cause. « Morale de l’histoire : filmez, filmez, y’a que ça de vrai » , a réagi Taha Bouhafs sur Twitter.

    En ce sens, une application gratuite baptisée UVP (Urgence violences policières) a été lancée par le collectif Urgence notre police assassine, réunissant des familles de victimes. Celle-ci permet de filmer les interventions des forces de l’ordre sans qu’elles ne puissent effacer les images ou les conserver en saisissant les téléphones, puisqu’elles sont envoyées instantanément sur les serveurs du collectif, avec une géolocalisation très précise de l’endroit où a lieu la scène.

    Présentation de l’application par le collectif Urgence notre police assassine :
    L’application Urgence violences policières a pour but la surveillance citoyenne de la police. Elle est le résultat de nombreuses années de réflexion et d’observation du comportement de la police française. Dans la majorité des affaires de violences policières, rares sont les poursuites à l’encontre des fonctionnaires puisque les témoignages ne suffisent plus et les nombreuses vidéos sont effacées. On s’est demandé comment s’organiser pour arrêter ce fléau et l’impunité policière qui l’alimente ? L’une de nos armes privilégiées, c’est la vidéo. Cette application va servir à filmer et stocker les images sur nos serveurs. Les images nous seront envoyées en instantané. Elles nous serviront à documenter ces violences et accompagner les victimes. Elles pourront donc évidemment être utilisées à des fins juridiques. Notre association n’hésitera pas à se porter partie civile à chaque fois que nécessaire. »
    [erreur de ma part : applications à déconseiller, voir ci-dessous, ndc]

    Filme un flic, sauve une vie ! Petit guide juridique pour filmer la police
    https://paris-luttes.info/filme-un-flic-sauve-une-vie-petit-5966

    Une réserve, et pas de recette pour parer au grain : filmer c’est aussi fabriquer ce qui pourra servir à blâmer ou incriminer des personnes aux prises avec la police. Je ne trouve pas dans l’instant d’autre texte à ce sujet que celui qui suit, mais il en existe de nombreux : Nous ne voulons plus de vos images
    https://paris-luttes.info/nous-ne-voulons-plus-de-vos-images-13868
    Lettre ouverte à ceux qui capturent. Sur la nécessité de filmer et de diffuser un feu d’artifice. Sur la nécessité de filmer et diffuser un feu d’artifice quand celui-ci est tiré sur la police. Sur la nécessité de soutenir les insurgés sans les mettre en difficulté.

    #capture
    #surveillons_la_police #police #copwatching #violence_policière #Urgence_notre_police_assassine (ce « notre »,une appellation initiale qui n’a jamais pu bouger, le coup était parti, tristesse).

  • Applis de #traçage : #scénarios pour les non-spécialistes
    https://framablog.org/2020/04/24/applis-de-tracage-scenarios-pour-les-non-specialistes

    Un document de plus sur les dangers de l’application de traçage ? Nous n’allons pas reproduire ici les 13 pages documentées et augmentées de notes de référence d’une équipe de 14 spécialistes en #cryptographie : Xavier Bonnetain, University of Waterloo, Canada ; Anne Canteaut, … Lire la suite­­

    #Droits_numériques #Framaconfinement #Internet_et_société #Libertés_Numériques #Non_classé #Anonymat #Applications #base_de_données #COVID-19 #Informatique #Libertés #Malware #Securite #StopCovid #Surveillance #tracking

  • Une appli de #traçage du COVID 19 qui échappe à Big Brother ?
    https://framablog.org/2020/04/12/une-appli-de-tracage-du-covid-9-qui-echappe-a-big-brother

    Ou plutôt pas de traçage du tout ? Oui bien sûr, ce serait sans doute la meilleure solution compte tenu des inévitables « glissements » que redoute comme nous Hubert Guillaud dans cet article. Mais à l’heure même où se profile l’appli gouvernementale, … Lire la suite­­

    #Droits_numériques #Internet_et_société #Non_classé #Santé #aléatoire #application #base_de_données #BD #BigBrother #Comic #COVID-19 #Hôpital #Sante #StopCovid #ViePrivee