• RTS : nestlé glisse du sucre dans de la nourriture pour bébés dans des pays à faibles revenus Elisa Casciaro, Linda Bourget

    nestlé, poids lourd de l’alimentation infantile au niveau mondial, se targue de ne pas ajouter de sucre dans ses préparations pour bébés distribués en Europe. Dans de nombreux pays à revenus plus faibles, ses produits contiennent en revanche du sucre ajouté à très large échelle.

    En Afrique du Sud, les céréales pour bébé Cerelac, un produit destiné aux enfants dès six mois vendu par nestlé, contiennent six grammes de sucre par portion, soit l’équivalent d’un carré et demi avec chaque repas. Sur le paquet du produit équivalent en Suisse, la mention « sans sucre ajouté » figure pourtant au premier plan de l’emballage.


    Les pays à faibles revenus visés
    L’organisation et le Réseau international d’action pour l’alimentation infantile ont fait analyser la composition d’une centaine d’aliments pour bébé vendus par nestlé dans le monde entier.

    Les conclusions de cette enquête sont sans équivoque : si la multinationale veveysane a pratiquement renoncé aux sucres ajoutés en Europe, elle en use à très grande échelle dans les produits bébés destinés à des pays à plus faibles revenus. Et ce alors que l’OMS recommande de limiter drastiquement l’apport de sucre dans l’alimentation des jeunes enfants, afin notamment de lutter contre l’obésité.
    https://www.goodnes.com/sites/g/files/jgfbjl131/files/gdn_product/field_product_images/nido-gtyxk2a9kzqunjg49h5t.png
    « En ajoutant des sucres dans ces produits, l’unique objectif de nestlé – et d’autres industriels aussi – c’est de créer une accoutumance ou une dépendance des enfants, parce qu’ils aiment le goût sucré », dénonce Laurent Gaberell, co-auteur de l’enquête de Public Eye. « Et donc, si les produits sont très sucrés, ils vont en redemander à l’avenir. »

    Sur les 78 produits de la marque Cerelac achetés en Afrique, en Amérique latine et en Asie, 75 contenaient du sucre ajouté. Avec une moyenne de 4 grammes, soit un carré de sucre, par portion. Aux Philippines, ce niveau grimpe même à 7,3 grammes par portion pour l’un des produits de l’échantillon destiné à être donné deux fois par jour à des bébés dès 6 mois.

    Utilisation de sucrose et de miel
    Les produits de la marque Nido, distribués dans de nombreux pays, sont aussi concernés. « nestlé n’hésite pas à mettre en avant le fait que ces produits sont ’sans sucrose’, alors qu’ils contiennent du sucre ajouté sous forme de miel. Or le miel et le sucrose sont tous deux considérés par l’OMS comme des sucres qui ne doivent pas être ajoutés aux aliments pour bébés », écrit Public Eye.

    « nestlé l’explique d’ailleurs très bien dans un quiz didactique : remplacer le sucrose par du miel ne présente ’aucun avantage scientifique pour la santé’, car tous deux peuvent contribuer ’à la prise de poids, voire à l’obésité’. »


    Interrogé sur ces pratiques, nestlé répond de façon générale : « Toutes nos recettes sont conformes aux lois internationales et locales, y compris les exigences sur l’étiquetage ». La multinationale ajoute encore que « de légères variations dans les recettes selon les pays dépendent de plusieurs facteurs, notamment des lois, sans compromettre la qualité de nos produits. »

    Une stratégie marketing
    L’enquête pointe également du doigt le marketing du géant de l’agroalimentaire, qui flirte avec les allégations de santé. Sur un paquet de Mucilon vendu au Brésil (soit l’équivalent de Cerelac), il est écrit « contribue à l’immunité et au développement cérébral ».

    Et la stratégie ne s’arrête pas là, selon Laurent Gaberell. "Un des aspects clés de la stratégie marketing de nestlé, c’est ce qu’on appelle le marketing médical. Il s’agit d’embarquer des professionnels de la santé dans la promotion directe ou indirecte de leurs produits", explique-t-il. « On a vu par exemple le cas d’une nutritionniste au Panama qui, sur les canaux en ligne, recommande le produit Nido 1+, celui-là même qui contient pourtant presque deux carrés de sucre par portion. »

    Là encore, nestlé affirme respecter le cadre légal des différents marchés sur lesquels ses produits sont distribués. « Nous nous conformons à toutes les réglementations applicables dans tous les pays où nous opérons et nous avons mis en place des procédures strictes pour garantir nos communications », se défend la multinationale.

    Des laboratoires parfois réticents
    Le 17 avril, l’émission On en parle a également reçu Laurent Gaberell, expert alimentation et agriculture à Public Eye et auteur du rapport. Il y raconte comment, durant l’enquête, des laboratoires suisses ont refusé d’analyser les produits nestlé. « Nous étions transparents sur notre projet et prêts à payer, mais nous avons essuyé plusieurs refus. Un laboratoire en particulier nous a répondu ne pas être en mesure de collaborer avec nous, car ‘cela pourrait mettre les intérêts de ses clients existants en danger’. Ces réponses montrent le pouvoir et la protection dont bénéficie nestlé dans notre pays. »

    L’émission a également demandé à nestlé ses explications concernant les variations de quantités de sucres ajoutés entre pays, ce à quoi la multinationale a répondu : « De légères variations dans les recettes selon les pays dépendent de plusieurs facteurs - notamment des réglementations et de la disponibilité des ingrédients au niveau local - et ne compromettent en aucun cas la qualité de nos produits. »

    Laurent Gaberell réagit : « Soyons sérieux : nestlé n’a pas retiré le sucre de ses produits pour bébés en Suisse en raison de la réglementation ou d’un manque de disponibilité du sucre sur le marché. L’entreprise l’a fait pour répondre aux attentes des consommatrices et consommateurs, qui savent que cette pratique n’est plus acceptable chez nous. De plus, ne s’agit pas de ‘légères variations’. En Suisse, nestlé a complètement retiré le sucre de ses produits pour bébés, mais continue d’en ajouter en énormes quantités dans d’autres pays. »

    nestlé ajoute : « Nous déclarons toujours la totalité des sucres présents dans nos produits, y compris ceux provenant du miel, par exemple. » Les consommateurs et consommatrices auraient-ils donc l’information sur la teneur en sucre ajouté des produits à disposition ? Pas vraiment, selon Laurent Gaberell : « Les industriels sont contraints d’indiquer la présence des glucides dans la liste des ingrédients, mais dans la plupart des pays, ils ne sont pas tenus d’indiquer la teneur en sucre ajoutés des produits. »
    #nestlé #sucre #bébé #Santé #multinationales #multinationale #alimentation #obésité #Suisse

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/nestle-glisse-du-sucre-dans-de-la-nourriture-pour-bebes-dans-des-pays-a-faibles-

  • #Nestlé adds sugar to infant milk sold in poorer countries, report finds | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2024/apr/17/nestle-adds-sugar-to-infant-milk-sold-in-poorer-countries-report-finds

    Campaigners from Public Eye, a Swiss investigative organisation, sent samples of the Swiss multinational’s baby-food products sold in Asia, Africa and Latin America to a Belgian laboratory for testing.

    The results, and examination of product packaging, revealed added sugar in the form of sucrose or honey in samples of #Nido, a follow-up milk formula brand intended for use for infants aged one and above, and #Cerelac, a cereal aimed at children aged between six months and two years.

    In Nestlé’s main European markets, including the UK, there is no added sugar in formulas for young children. While some cereals aimed at older toddlers contain added sugar, there is none in products targeted at babies between six months and one year.

    #criminels #sucre #laits #bébés

  • Une clinique de FIV a importé des embryons atteints d’hémophilie en Israël – enquête Renee Ghert-Zand - Time of israel

    Une enquête secrète menée conjointement pendant plusieurs mois par le ministère de la Santé et la division des fraudes de la police israélienne à Tel Aviv a révélé que le personnel soignant d’une clinique de fécondation in vitro (FIV) avait importé des ovules humains fécondés de Géorgie atteints d’une grave maladie génétique, l’hémophilie B. Les employés savaient que les embryons étaient contaminés, mais les ont implantés chez plusieurs femmes israéliennes qui suivaient un traitement de FIV.

    Selon les informations publiées lundi par le ministère de la Santé, l’affaire a commencé par une enquête interne au sein du ministère lorsque celui-ci a reçu des informations selon lesquelles des ovules de donneuses porteuses de la mutation génétique de l’hémophilie B avaient été fécondés à la clinique BIRTH en Géorgie et importés en Israël.

    L’hémophilie B, également appelée déficit en facteur IX (FIX) ou maladie de Christmas, est une maladie génétique causée par l’absence ou la déficience du facteur IX, une protéine de la coagulation. La maladie est généralement transmise génétiquement de parent à enfant, bien qu’un tiers des cas surviennent de manière spontanée.

    L’hémophilie B provoque des saignements plus longs que d’habitude. Les saignements peuvent être internes, au niveau des articulations et des muscles, ou externes, à la suite de coupures mineures, d’interventions dentaires ou de traumatismes. La quantité de FIX dans le sang d’une personne détermine si son hémophilie et ses risques de saignement sont mineurs, modérés ou graves.

    Après avoir mené son enquête, le ministère de la Santé a transmis ses conclusions à la police. L’unité de lutte contre la fraude de la police de Tel Aviv a mené une enquête sous couverture avec l’aide du Directorat des Renseignements de la police, du ministère de la Santé et du bureau de la Procureure générale de l’État.

    L’enquête a permis d’identifier deux personnes travaillant dans une clinique de FIV anonyme qui, à diverses reprises, ont importé des ovules fécondés pour les implanter chez des femmes israéliennes au cours des derniers mois. Le personnel soignant, tant en Géorgie qu’en Israël, est soupçonné d’avoir su que les embryons étaient affectés.


    Illustration : Un laboratoire dans une clinique de FIV. (Crédit : Richard Drew/AP Photo)

    Le ministère de la Santé a ordonné l’arrêt immédiat de l’importation d’ovules fécondés en provenance de la clinique de Géorgie. Il a également ordonné aux directeurs de toutes les cliniques de FIV en Israël d’identifier les femmes israéliennes pour lesquelles les embryons ont été importés et de les amener à prendre des décisions en connaissance de cause sur la suite à donner à leur grossesse.

    Les suspects devaient subir d’autres interrogatoires lundi et devaient être présentés au tribunal de Tel Aviv pour que les procureurs demandent leur maintien en détention si nécessaire.

    Cette affaire fait suite à plusieurs scandales récents concernant des Israéliens cherchant à fonder ou à agrandir leur famille par FIV, le plus notoire étant la naissance en 2022 d’une petite fille https://fr.timesofisrael.com/les-parents-biologiques-dun-bebe-ne-dune-confusion-de-fiv-identifi à des parents n’ayant aucun lien génétique avec elle.

    Cette confusion, au centre hospitalier Assuta de Rishon Lezion, a été découverte lorsqu’il a été établi que le fœtus, alors in utero , présentait des problèmes de santé et qu’il a donc été soumis à divers examens. Les résultats ont montré que ni la femme qui portait l’enfant ni son partenaire ne pouvaient être ses parents biologiques.


    Le centre hospitalier Assuta, à Rishon Lezion. (Crédit : Capture d’écran Google Maps)

    Les parents biologiques du bébé ont été identifiés l’année dernière après une série de tests génétiques, a révélé le tribunal des Affaires familiales de Rishon Lezion au début du mois de mars.

    Contrairement au cas actuel de fraude présumée, l’erreur a été attribuée à la surcharge de travail du personnel et au non-respect du protocole.

    #embryons #reproduction #erreurs #procréation #fertilité #ovules #FIV #fœtus #bébés

    Source : https://fr.timesofisrael.com/une-clinique-de-fiv-a-importe-des-embryons-atteints-dhemophilie-en

    • Le ministère de la Santé ordonne la fermeture d’une clinique de FIV de Tel Aviv Renee Ghert-Zand - Time of israel

      Le ministère de la Santé a ordonné dimanche la fermeture immédiate de la clinique de fécondation in vitro (FIV) L.B. à Tel Aviv à la suite d’un contrôle inopiné effectué par des fonctionnaires dans le cadre d’une enquête criminelle en cours et de poursuites judiciaires pour fraude présumée de la part du personnel soignant.

      Ce contrôle inopiné a été effectué après que de nouvelles plaintes ont été déposées contre la clinique et que le contrôle a mis au jour de graves problèmes posant un danger immédiat pour la santé publique.

      Des allégations selon lesquelles un propriétaire de la clinique aurait sciemment importé de Géorgie des embryons atteints d’une grave maladie génétique, l’hémophilie, ont été signalées mi-mars. Certains de ces embryons avaient déjà été implantés chez des patientes, une femme ayant donné naissance à un bébé atteint d’hémophilie et une autre ayant accouché d’un enfant mort-né à 20 semaines de grossesse.

      Le contrôle inopiné a révélé de graves manquements indiquant que la clinique fonctionnait en violation des lois israéliennes relatives à la procréation assistée.

      Après avoir initialement dissimulé l’identité du propriétaire de la clinique de FIV L.B. accusé de fraude, le tribunal de Tel Aviv l’a désigné le 22 mars comme étant le professeur David Bider.

      Source : https://fr.timesofisrael.com/le-ministere-de-la-sante-ordonne-la-fermeture-dune-clinique-de-fiv

  • Paris : Les bébés doivent aussi avoir un billet pour les JO lessentiel.lu

    Les bébés se verront refuser l’accès aux sites s’ils n’ont pas leur propre billet. Les parents demandent une modification des règles.

    Jeunes ou futurs parents, ils doivent assister aux Jeux olympiques cet été à Paris, mais ces spectateurs ont découvert que leurs bébés se verront refuser l’accès aux sites s’ils n’ont pas leur propre billet. Ils demandent une modification des règles.

    Quand ils ont acheté leurs tickets l’année dernière, leur enfant n’avait pas encore vu le jour, à l’image de Margaux Giddings, une infirmière de 33 ans. Elle a décroché sa place pour les épreuves de gymnastique lors de la première mise en vente, puis est tombée enceinte et a accouché il y a peu.

    « J’aurais aimé l’emmener avec moi dans une écharpe »
    « J’allaite ma fille et elle aura cinq mois au moment des Jeux », explique à l’AFP cette habitante de Bayonne. « Cela m’embête de la laisser. J’aurais aimé l’emmener avec moi dans une écharpe ou un porte-bébé ».

    La réglementation des Jeux (26 juillet-11 août), stipule que « tous les spectateurs auront besoin d’un billet valide pour accéder à un site olympique, y compris les enfants de tous âges ». « Je n’arrivais pas à y croire quand j’ai appris que dès qu’un bébé naissait, il avait besoin de sa propre place », témoigne Tom Baker, un Londonien de 37 ans détenteur de billets pour les JO et qui attend son premier enfant avec son épouse Kate pour le mois de mai.

    Tarifs réduits pour les enfants
    Il a contacté le comité d’organisation (Cojo) et on lui a conseillé d’acheter des billets pour les Jeux paralympiques, où des tarifs réduits pour les enfants sont disponibles, contrairement aux Jeux olympiques.

    « J’ai dit : +Attendez une seconde ! Nous avons acheté des billets un an et demi avant l’événement, nous ne savions même pas que nous allions avoir un enfant+ », raconte-t-il à l’AFP. « On ne pouvait pas être au courant et on ne peut pas résoudre le problème en achetant d’autres billets car ils sont vendus ». Kate et lui, ainsi que son frère et sa mère, ont dépensé environ 3 000 euros pour assister notamment aux épreuves de kayak et de beach-volley.

    Les sites peuvent être « inadaptés » aux enfants
    Le comité d’organisation des Jeux, qui a déjà essuyé des critiques concernant le prix des billets, a maintenu sa décision d’exiger que tous les participants, y compris les bébés dans les bras, aient leur propre place.

    « D’une manière générale, Paris-2024 ne recommande pas aux parents d’emmener leurs enfants de moins de quatre ans sur les sites de compétition », a indiqué le comité dans un communiqué transmis à l’AFP. « Paris-2024 les invite à prendre en compte l’environnement des sites sportifs qui peut être inadapté au bien-être des jeunes enfants. »

    « C’est discriminatoire à l’égard des femmes »
    Dans d’autres sports, les politiques varient. Pour l’Euro et la Coupe du monde de football, les enfants de tous âges doivent être assis et de nombreux grands clubs déconseillent d’emmener des bébés, mais ils sont souvent les bienvenus gratuitement dans des sports comme le rugby, le cricket ou l’athlétisme. Les JO-2012 à Londres avaient instauré la même réglementation que Paris, mais les organisateurs l’ont modifiée sous la pression du public et des médias.

    Adrien Pol, un travailleur social originaire de Liège en Belgique, qui doit devenir père en juin, espère un revirement similaire. « C’est discriminatoire à l’égard des femmes. Nous voulons que notre enfant soit allaité et c’est donc ma compagne Marine qui devra rester avec lui. Elle devra peut-être faire ce sacrifice alors que c’est quelque chose que nous voulions vivre ensemble », déplore-t-il.

    « Prenez une baby-sitter »
    Une pétition a été lancée sur le site change.org pour dénoncer des règles « injustes, contre nature et contraires à l’esprit de l’Olympisme », et a recueilli à ce jour environ 170 signatures.

    Une discussion à ce sujet sur la plateforme en ligne Reddit a donné lieu à de nombreux commentaires et conseils peu amènes adressés aux néo-parents.

    « Faites une faveur à votre enfant et trouvez-lui une baby-sitter, car aucun enfant n’appréciera de se retrouver dans une grande salle avec des milliers de personnes, beaucoup de germes en circulation et un bruit assourdissant », écrit un des participants du forum.

    Adrien Pol a fait valoir que les parents devraient être libres de faire leurs propres choix, ajoutant que les sessions de basket et de beach-volley ne duraient que trois heures.

    #JO #France #bébé #jeux_olympiques #Paris #paris_2024

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/paris-les-bebes-doivent-aussi-avoir-un-billet-pour-les-jo-103064471

  • Bangladesh : « Ce qui frappe dans les camps de réfugiés de Rohingya, c’est l’abandon d’un peuple et la déstructuration sociale »

    L’annonce faite par Emmanuel Macron lors de son voyage au Bangladesh, le 11 septembre, d’augmenter d’un million d’euros la contribution française aux activités du Programme alimentaire mondial dans les camps de Rohingya de ce pays est-elle à la hauteur de la situation ?

    Rappelons-nous. Il y a six ans, des centaines de milliers de Rohingya quittaient l’Etat de Rakhine [Arakan] au #Myanmar, l’ex-Birmanie. Ils fuyaient les massacres, les viols, les incendies de leurs maisons commis pendant l’offensive militaire lancée en août 2017. A la fin de cette même année, plus de 700 000 nouveaux réfugiés étaient arrivés dans le district de #Cox’s_Bazar, dans le sud-est du #Bangladesh. Ils rejoignaient les 200 000 réfugiés rohingya issus de déplacements antérieurs.

    Pour accueillir ces populations, un camp entre jungle et rizières est sorti de terre. #Kutupalong-Balukhali est aujourd’hui le plus grand camp de réfugiés au monde. Il se compose de plusieurs sites contigus dont les artères centrales en brique et en ciment débouchent sur des ruelles étroites. Là, les familles vivent dans de petites habitations faites de bambou et de bâches.

    Toute une série de restrictions

    Certaines sont posées à flanc de colline et donc exposées aux glissements de terrain, conséquence des pluies diluviennes qui peuvent s’abattre pendant la mousson. Les points d’#eau_potable, certes nombreux, ne sont ouverts que quelques heures par jour, et il est fréquent de voir des disputes s’y dérouler. Quelle ironie dans cette région parmi les plus humides au monde. Parfois, on surprend le long des frontières du camp les barbelés qui nous rappellent qu’il s’agit d’un bidonville semi-fermé.

    Si le Bangladesh a ouvert ses portes aux réfugiés, il les soumet à toute une série de restrictions. Les boutiques rohingya qui fleurissent le font selon le bon vouloir de la police qui peut les fermer au motif qu’elles n’ont pas été autorisées. Les déplacements à l’intérieur de Kutupalong, même d’un camp à l’autre, sont extrêmement limités. Il est en outre interdit aux Rohingya de travailler, bien qu’un grand nombre d’entre eux le fassent.
    Ils sont alors à la merci de la #police, des #bakchichs et des #arrestations. L’éducation est par ailleurs très encadrée. De multiples obstacles sont posés à l’enregistrement des naissances. L’approche du gouvernement à l’égard des camps est un mélange ambigu de tolérance et de prohibition : cette élasticité laisse les Rohingya dans un état d’incertitude perpétuelle.

    Le #contrôle_social auquel sont soumis les réfugiés est aussi le fait des groupes politico-criminels rohingya qui pullulent dans le camp et dont la présence, ces dernières années, s’est faite plus intense. Ces groupes sont en conflit ouvert pour le contrôle du trafic de yaba. Ce mélange de méthamphétamine et de caféine est principalement produit au Myanmar, et le Bangladesh est l’un des principaux marchés où circule cette drogue.

    Viols et violences

    Le déploiement humanitaire est impressionnant, mais l’engagement des donateurs s’amenuise. Le mois dernier, le « Plan de réponse conjoint » 2023 élaboré par les Nations unies et le gouvernement n’était financé qu’à hauteur de 30 %. Entre mars et juin, les allocations alimentaires mensuelles – des paiements en espèces reçus sur une carte SIM – sont passées de 12 à 8 dollars par personne.

    Cette réduction a pour conséquence d’entraver la capacité des réfugiés d’acheter des produits frais sur le marché et des vêtements. Il faut trouver de quoi manger, coûte que coûte, ce qui amène les réfugiés à se livrer à des activités illicites – cambriolages et trafics en tout genre.

    Les conséquences du sous-investissement par les bailleurs de fonds sont aussi médicales et viennent s’ajouter à celles de l’augmentation de la population dans un espace qui, lui, ne s’accroît pas. Chaque année, y naissent entre 30 000 et 35 000 #bébés. Du fait de la densité des lieux et de la faiblesse des services sanitaires, il est estimé que 40 % de la population du camp souffre de la #gale. La fermeture de certains services de #santé a pour effet d’engorger les structures qui se maintiennent.

    Les #femmes seules, comme les personnes âgées et handicapées, sont parfois contraintes de payer des services pour des tâches qu’elles n’ont pas la possibilité d’accomplir seules : réparer leur maison, porter la bouteille de gaz du point de distribution jusque chez elles en dépit de l’existence d’une assistance prévue pour combler une partie de ces besoins spécifiques. Les femmes sont vulnérables aux #viols et aux violences – les cas sont nombreux et loin d’être mis au jour.

    Un « facteur d’attraction »

    Il est difficile d’imaginer que l’engagement présidentiel français modifiera la donne. Cela nécessite un tout autre investissement. La survie d’un peuple, condamné à vivre dans ces conditions de nombreuses années encore, relève du génie. Ce qui frappe dans les camps de réfugiés rohingya de Cox’s Bazar, ce sont moins les limites du système de l’aide que l’abandon d’un peuple et sa conséquence : la déstructuration sociale.

    La plupart des réfugiés espèrent retourner au Myanmar, une étape qui ne pourra être franchie que lorsque leurs terres et leur nationalité, dont ils ont été privés en 1982, leur seront restituées. Certains se résolvent malgré tout à rentrer clandestinement au Myanmar où ils s’exposent aux violences commises par les autorités birmanes.
    Quelques-uns ont bénéficié de rares opportunités de réinstallation dans d’autres pays, comme le Canada ou les Etats-Unis, mais le gouvernement bangladais a suspendu le programme de réinstallation en 2010, arguant qu’il agirait comme un « facteur d’attraction ». Les initiatives récentes visant à relancer le processus ont été timides.
    Une possibilité est la traversée risquée vers la #Malaisie, un pays qu’un nombre croissant de Rohingya à Kutupalong considère comme une voie de salut. Pour la très grande majorité des réfugiés, il ne semble n’y avoir aucun avenir à moyen terme autre que celui de demeurer entre deux mondes, dans ce coin de forêt pétri de #dengue et de #trafics en tout genre.

    Michaël Neuman est directeur d’études au Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires (Crash) de la Fondation Médecins sans frontières.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/31/bangladesh-ce-qui-frappe-dans-les-camps-de-refugies-de-rohingya-c-est-l-aban

    Massacre des Rohingya : « Facebook a joué un rôle central dans la montée du climat de haine » en Birmanie
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/09/29/massacre-des-rohingya-facebook-a-joue-un-role-central-dans-la-montee-du-clim
    https://archive.ph/DMWO8

    Au Bangladesh, l’exil sans fin des Rohingya
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/16/au-bangladesh-l-exil-sans-fin-des-rohingya_6154745_3210.html
    https://archive.ph/xKPyh

    #camp_de_réfugiés #Birmanie #Rohingya #réfugiés #musulmans #barbelés #drogues #déchéance_de_nationalité #aide_humanitaire #Programme_alimentaire_mondial

  • Aliments pour bébé : les industriels utilisent trop de sucre
    https://reporterre.net/Biscuits-yaourts-les-aliments-pour-bebes-contiennent-trop-de-sucre

    Trop de #sucre dans les produits pour #bébés. C’est l’alerte lancée par l’organisation Consommation, Logement et Cadre de vie (CLCV). Dans un rapport publié le 19 octobre, l’association de consommateurs a passé au crible 207 produits d’#alimentation infantile — destinés aux moins de 3 ans.

    Son constat est accablant : il y a « une prolifération d’allégations nutritionnelles et “santé” sur des produits pourtant à limiter, car ils sont trop sucrés et contiennent des arômes et des additifs », analyse l’association dans un communiqué.

    #agroalimentaire #Nestlé #enfants

  • Crèches : « La démarchandisation de la petite enfance apparaît comme une impérieuse nécessité »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/24/creches-la-demarchandisation-de-la-petite-enfance-apparait-comme-une-imperie

    La multiplication des incidents, dont le décès d’une fillette survenu dans une #crèche lyonnaise en juin, a mis en lumière les dérives de l’ouverture de ce secteur aux acteurs privés lucratifs. Préalable à l’élaboration d’un véritable service public de la petite enfance, le député LFI-Nupes William Martinet réclame, dans une tribune au « Monde », l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire.

    Les Clochettes, La Maison des kangourous, Lapin et compagnie… Ce sont de doux noms qu’arborent les vitrines des #crèches_privée_ lucratives, où sont déposés, tous les matins, près de cent mille jeunes #enfants. En arrière-boutique, l’ambiance est moins féerique.
    Des #fonds_d’investissement capitalisés à hauteur de plusieurs milliards d’euros tirent les ficelles. Dans le portefeuille de ces fonds, les crèches cohabitent avec des pipelines en mer du Nord, une autoroute en Pologne ou encore de la fibre optique au Pays-Bas. Entre ces activités, un seul point commun : l’exigence d’un haut niveau de rentabilité pour satisfaire les investisseurs.

    Jusqu’à récemment, le business des crèches agissait dans l’ombre. Mais la multiplication des incidents, dont le drame qui coûta la vie à une fillette dans une crèche lyonnaise en juin, a fini par attirer l’attention. Rien qu’en cette rentrée deux livres-enquêtes accumulent les témoignages et décrivent un système où la recherche de profit conduit à la « #maltraitance économique » des enfants : des repas rationnés, des couches qui ne sont pas changées, des professionnelles épuisées, en sous-effectif et insuffisamment qualifiées. Les témoignages sont glaçants et inquiètent, à juste titre, les parents.

    Généreux crédit d’impôt

    Ces scandales sont l’aboutissement d’un long processus. Il y a vingt ans, les pouvoirs publics ont fait le choix d’ouvrir le secteur de la petite enfance aux acteurs privés lucratifs. Concrètement, les caisses d’allocations familiales (CAF) ont été sommées de financer indifféremment gestionnaires publics et privés. Un généreux #crédit_d’impôt a été créé pour compléter le modèle économique des entreprises de crèches. C’est le paradoxe de cette privatisation : le business des crèches se développe parce qu’il est biberonné à l’#argent_public.

    Aujourd’hui, la marchandisation de la #petite_enfance est un train fou que rien ne semble arrêter. Les gouvernements successifs, incapables de répondre à la pénurie de modes de garde, y ont vu un moyen de se décharger de leur responsabilité. Les entreprises de crèches se sont engouffrées dans un système qui leur assurait un haut niveau de profitabilité, jusqu’à 40 %, selon un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) publié en 2017.

    Résultat, depuis dix ans, l’essentiel des places de crèches ouvertes l’a été par le secteur privé lucratif. Autant d’argent public gâché car utilisé au profit d’une machine à cash plutôt que de l’épanouissement des jeunes enfants.
    Le lobby des entreprises de crèche n’a eu de cesse de revendiquer, d’obtenir et de mettre en œuvre avec empressement des normes plus faibles, plus souples, moins « contraignantes ». Le résultat est un grand nivellement par le bas, y compris chez certaines collectivités qui ont opportunément sous-traité au privé pour réduire leurs dépenses. La dégradation des conditions d’accueil a été encouragée par la difficulté de la protection maternelle infantile (#PMI) à exercer sa mission de contrôle sur un secteur privé en plein boom.

    Si les enfants sont les premières victimes de ce business, les professionnelles n’en subissent pas moins les conséquences. Elles sont presque exclusivement des #femmes, majoritairement payées au smic, aux conditions de travail épuisantes, mises malgré elles dans la position de rouage d’une machine maltraitante.

    Transparence

    Dans le privé lucratif, une #auxiliaire_de_puériculture avec dix ans d’ancienneté travaille pour un salaire inférieur de 8,1 % à celui du secteur associatif et de 12,6 % à celui du public. Il faut rendre hommage à ces femmes qui, dans leur extrême majorité, malgré les difficultés de leurs conditions de travail, s’efforcent de protéger les enfants de la pression financière qui pèse sur leurs épaules.

    La #démarchandisation de la petite enfance apparaît désormais comme une impérieuse nécessité. Il est temps de construire un véritable service public, gratuit, capable de répondre aux attentes des familles, organisé pour répondre aux besoins des enfants et s’appuyant sur des professionnelles qualifiées et enfin valorisées.

    Pour corriger ce système et entamer une transition, il faut d’abord en faire toute la transparence. Une demande de commission d’enquête parlementaire a été déposée dès le mois d’avril par le groupe parlementaire La France insoumise. Elle peut devenir une démarche transpartisane, faisant écho à l’émotion qui s’est exprimée dans l’ensemble des groupes politiques.

    Les jeunes enfants ne parlent pas, ou si peu, lorsqu’ils subissent des maltraitances. Mais grâce au témoignage des #parents et aux enquêtes des journalistes, désormais, nous savons. Ne nous rendons pas complices en détournant le regard. Agissons.

    aussi :
    Petite enfance : un rapport de l’Igas alerte sur la « maltraitance institutionnelle » pesant sur le personnel des crèches
    « Après le scandale des Ehpad, assurons-nous du bien-être des #bébés accueillis »
    Crèches : le secteur privé lucratif dans le viseur de deux sévères #livres-enquêtes
    « Nos crèches brûlent, et le président de la République regarde ailleurs »

    #machine_à_cash #salaire #travail_des_femmes #femmes

  • Troisième sommet international sur l’édition du génome humain 1

    Et pendant ce temps-là, le troisième sommet international pour l’#eugénisme et le #transhumanisme - euh, non, pardon, le troisième sommet international sur l’édition du #génome_humain - se déroule tranquillement à Londres...

    Des experts examinent les progrès médicaux en matière d’édition de gènes et les dilemmes éthiques.
    NPR, 6 mars 2023
    Des centaines de scientifiques, de médecins, de bioéthiciens, de patients et d’autres personnes ont commencé à se réunir à Londres lundi pour le troisième sommet international sur l’édition du génome humain. Cette semaine, le sommet débattra et émettra éventuellement des recommandations sur les questions épineuses soulevées par les nouvelles technologies puissantes d’édition de gènes.
    La dernière fois que les scientifiques du monde entier se sont réunis pour débattre des avantages et des inconvénients de l’édition de gènes - à Hong Kong fin 2018 - He Jiankui, biophysicien et chercheur à l’Université des sciences et technologies du Sud à Shenzhen, en Chine, a choqué son auditoire en faisant une annonce fracassante. Il a annoncé à la foule qu’il avait créé les premiers bébés génétiquement modifiés, des jumelles nées d’embryons qu’il avait modifiés à l’aide de la technique d’édition de gènes CRISPR.
    Le chercheur, qui a suivi une formation à l’université Rice et à Stanford, a expliqué qu’il l’avait fait dans l’espoir de protéger les jumelles contre l’infection par le virus qui cause le sida. (Le père des filles était séropositif). Mais son annonce a été immédiatement condamnée comme une expérimentation humaine irresponsable. Selon ses détracteurs, les recherches effectuées sont bien trop peu nombreuses pour que l’on puisse savoir si la modification génétique des embryons de cette manière est sans danger. Il a finalement été condamné par un tribunal chinois à trois ans de prison pour avoir enfreint la réglementation médicale.
    Plus de quatre ans après l’annonce fracassante de M. He, les scientifiques ont continué à perfectionner leurs pouvoirs en matière d’édition de gènes.
    "Il s’est passé beaucoup de choses au cours des cinq dernières années. C’est une période très active", déclare Robin Lovell-Badge, de l’Institut Francis Crick de Londres, qui a dirigé le comité organisant le nouveau sommet.
    Les médecins ont fait des progrès en utilisant CRISPR pour essayer de traiter ou de mieux comprendre de nombreuses maladies, y compris des troubles dévastateurs comme la drépanocytose, et des affections comme les maladies cardiaques et le cancer qui sont encore plus courantes et influencées par la génétique.
    Ces dernières années, les scientifiques ont apporté de nouvelles preuves des risques et des lacunes possibles de l’édition de gènes, tout en développant des techniques plus sophistiquées qui pourraient être plus sûres et plus précises.
    « Il est certain que nous vivons une période passionnante en ce qui concerne l’édition du génome », déclare Jennifer Doudna, de l’université de Californie à Berkeley, qui a contribué à la découverte de CRISPR. "En même temps, nous avons certainement des défis à relever.
    « Nous pourrions aider beaucoup de gens »
    Il reste un grand défi à relever et une question éthique à résoudre : les scientifiques devraient-ils à nouveau essayer de fabriquer des bébés génétiquement modifiés en modifiant l’ADN du sperme, des ovules ou des embryons humains ? Ces techniques, si elles aboutissent, pourraient aider les familles victimes de maladies génétiques dévastatrices.
    « Il existe plus de 10 000 mutations génétiques uniques qui, collectivement, affectent probablement des centaines de millions de personnes dans le monde », explique Shoukhrat Mitalipov, biologiste à l’Oregon Health and Science University de Portland, qui tente de trouver des moyens de modifier les gènes d’embryons humains en toute sécurité. « Nous pourrions aider beaucoup de gens ».
    Mais la crainte est qu’une erreur puisse créer de nouvelles maladies génétiques qui se transmettraient ensuite de génération en génération. Certains scientifiques craignent également d’ouvrir la voie à des « bébés sur mesure », c’est-à-dire des enfants dont les parents essaient de choisir les caractéristiques.
    « Si nous autorisions les parents à modifier génétiquement leurs enfants, nous créerions de nouveaux groupes de personnes différentes les unes des autres sur le plan biologique et dont certaines auraient été modifiées de manière à les améliorer », explique Marcy Darnovsky, qui dirige le Center for Genetics and Society à San Francisco. « Et ils seraient - malheureusement je pense - considérés comme une race améliorée - un meilleur groupe de personnes. Et je pense que cela pourrait vraiment aggraver les inégalités que nous connaissons déjà dans notre monde ».
    Le débat entre de nombreux scientifiques semble s’être déplacé sur la manière de modifier un génome en toute sécurité
    Malgré ces inquiétudes, certains critiques affirment que le débat de ces cinq dernières années s’est déplacé de la question de savoir si l’interdiction des modifications génétiques héréditaires devait être levée à celle de savoir quels obstacles techniques devaient être surmontés pour y parvenir en toute sécurité - et quelles maladies les médecins pourraient essayer d’éradiquer.
    Pour preuve, les critiques soulignent que la question de la modification génétique des embryons, du sperme ou des ovules en vue d’obtenir des modifications qui seraient ensuite transmises à toutes les générations suivantes ne fait l’objet que d’un seul des trois jours de ce sommet, la première conférence de ce type depuis l’annonce de la création des #bébés_CRISPR.
    « Il s’agit d’un résultat assez ironique », déclare Sheila Jasanoff, professeur d’études scientifiques et technologiques à la Kennedy School of Government de Harvard.
    « Au lieu de relancer les appels à la prudence, c’est comme si toute la communauté scientifique avait poussé une sorte de soupir de soulagement en disant : "Bien sûr, il y a des limites. Ce type a transgressé les limites. Il est clairement en dehors des limites. Par conséquent, tout le reste est maintenant ouvert. C’est pourquoi le problème qui se pose à nous est de nous assurer que nous définissons les lignes directrices et les règles ».
    Ben Hurlbut, bioéthicien à l’université d’État de l’Arizona, partage cet avis.
    « Il fut un temps où ce sujet était considéré comme tabou », explique-t-il. « Mais depuis le dernier sommet, on est passé de la question du "si" à celle du "comment". »
    Il était trop facile de faire de He un bouc émissaire, selon certains éthiciens
    Hurlbut et d’autres affirment également que les scientifiques n’ont pas réussi à faire face à l’environnement de haute pression de la recherche biomédicale qui, selon eux, a encouragé He à faire ce qu’il a fait.
    « Il semble plus facile de condamner He et de dire que tout le mal réside dans sa personne et qu’il devrait être ostracisé pour toujours alors que nous avançons à grands pas. Ne pas réfléchir à ce qui s’est passé et pourquoi favorise une certaine insouciance, et je dirais même de l’inconscience », explique M. Hurlbut.
    Cette absence de réflexion sur ce qui s’est passé pourrait être dangereuse, selon les critiques. Elle pourrait, craignent-ils, encourager d’autres personnes à essayer de fabriquer davantage de bébés génétiquement modifiés, à un moment où le public n’a peut-être jamais été aussi sceptique à l’égard des experts scientifiques.
    « Ces dernières années, nous avons eu l’impression que les experts jouaient un rôle trop important et qu’ils essayaient de contrôler notre vie quotidienne », déclare Hank Greely, bioéthicien de longue date à l’université de Stanford. Mais la question de savoir s’il faut ou non autoriser les modifications génétiques héréditaires est « en fin de compte une décision qui relève de la société et non de la science ».
    Un nouveau laboratoire à Pékin
    Entre-temps, He Jiankui semble essayer de se réhabiliter après avoir purgé sa peine de trois ans de prison. Il a créé un nouveau laboratoire à Pékin, promet de mettre au point de nouvelles thérapies géniques pour des maladies comme la dystrophie musculaire, fait des présentations scientifiques et tente de collecter des fonds.
    Il ne devrait pas participer au sommet de Londres cette semaine et ne parle plus de créer d’autres bébés génétiquement modifiés. Néanmoins, ses activités suscitent l’inquiétude des communautés scientifique et bioéthique. Il a décliné la demande d’interview de NPR. Mais dans une interview récemment publiée par The Guardian, le seul regret qu’il a mentionné est d’être allé trop vite.
    « Je suis inquiet », déclare M. Lovell-Badge. « Je suis surpris qu’il soit à nouveau autorisé à pratiquer la science. Cela me fait peur. »
    D’autres sont du même avis.
    « Ce qu’il a fait est atroce », déclare le Dr Kiran Musunuru, professeur de médecine à l’université de Pennsylvanie. « Il ne devrait plus être autorisé à s’approcher d’un patient. Il a prouvé qu’il n’était absolument pas qualifié ».
    M. Lovell-Badge et d’autres organisateurs du sommet contestent les critiques selon lesquelles les scientifiques partent du principe que les bébés génétiquement modifiés sont inévitables et que l’ordre du jour de la conférence de cette semaine ne prévoit pas de débat sur les dangers éthiques et sociétaux qui subsistent dans ce domaine d’étude.
    Les dirigeants du sommet ont annoncé qu’ils consacreraient le dernier jour de la réunion aux modifications génétiques susceptibles d’être transmises de génération en génération ; des scientifiques ainsi qu’un large éventail de groupes de surveillance, de défenseurs des patients, de bioéthiciens, de sociologues et d’autres intervenants participeront à la conférence.
    Les organisateurs de la conférence affirment qu’ils ont de bonnes raisons de concentrer les deux premiers tiers de la réunion sur l’utilisation de l’édition de gènes pour traiter des personnes déjà nées.
    « Le sommet est l’occasion d’entendre parler de ce qui se passe dans le domaine qui a le plus grand potentiel d’amélioration de la santé humaine », déclare R. Alta Charo, professeur émérite de droit et de bioéthique à l’université du Wisconsin, qui a participé à l’organisation du sommet.
    Les questions d’équité sont désormais au centre de l’attention
    Mais ces traitements actuels soulèvent leurs propres problèmes éthiques, notamment des questions d’équité. Les thérapies géniques actuelles et à venir seront-elles largement disponibles, compte tenu du coût et de la complexité technologique de leur création et de leur administration ?
    « Nous ne nous éloignons pas du débat sur l’édition du génome héréditaire, mais nous essayons de le recentrer », explique Françoise Baylis, bioéthicienne récemment retraitée de l’université Dalhousie au Canada, qui a participé à l’organisation de la réunion.
    « Dans ce contexte, la question du coût est vraiment importante, car nous avons vu des thérapies géniques arriver sur le marché à des prix se chiffrant en millions de dollars. Le commun des mortels n’y aura pas accès. »
    La disponibilité des traitements de thérapie génique dans les pays à faible revenu doit être au centre des préoccupations, estime M. Baylis.
    « Nous allons nous demander où se trouvent les personnes les plus susceptibles de bénéficier de ces traitements, et si elles y auront accès. »

    https://www.npr.org/sections/health-shots/2023/03/06/1158705095/genome-summit-gene-editing-ethics-crspr

  • « Bébés Coca » : dans les Hauts-de-France, les ravages méconnus du soda sur les très jeunes enfants
    https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2022/06/10/bebes-coca-dans-les-hauts-de-france-les-ravages-meconnus-du-soda-sur-les-

    Des bébés aux dents de lait tachées, noircies, dont il ne reste que les racines. Des bambins de trois ou quatre ans exhibant déjà des prothèses dentaires ou des dents de travers, qui poussent trouées comme du gruyère… Ces enfants, les professionnels de santé et de la petite enfance qui les reçoivent ou les côtoient au quotidien les surnomment parfois « les bébés Coca ». Les descriptions qu’ils en font semblent sorties d’un livre de Dickens. Cela ne se passe pas à l’autre bout de la planète mais bien ici, dans la métropole lilloise et toute la région.

    #santé_publique #santé_bucco-dentaire #ARS #pauvreté #coca_cola

    https://justpaste.it/c55rf

  • Coronavirus : le régulateur européen approuve l’utilisation de vaccins anti-Covid pour les bébés dès six mois RTBF Belga - Théa Jacquet

    Le régulateur européen a annoncé mercredi avoir donné son feu vert à l’utilisation à partir de l’âge de six mois des vaccins anti-Covid de Pfizer et Moderna, les premiers sérums anti-Covid à être autorisés pour les moins de cinq ans dans l’UE.

    L’Agence européenne des médicaments (EMA) a en parallèle également recommandé d’autoriser un vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale de SARS-CoV-2.

    L’EMA a « recommandé d’inclure l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour Comirnaty », de Pfizer, et « l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans pour Spikevax » , de Moderna, a déclaré le régulateur européen dans un communiqué. Les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes seront plus faibles, a expliqué l’EMA.

    Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Comirnaty peut être administré en primo-vaccination en trois doses. Chez les enfants de 6 mois à 5 ans, Spikevax peut être administré en primo-vaccination en deux doses.

    Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a conclu que « les bénéfices de Comirnaty et de Spikevax chez les enfants âgés de 6 mois à 4 et 5 ans, respectivement, l’emportent sur les risques » , soulignant que les effets secondaires sont généralement légers ou modérés et améliorés quelques jours après la vaccination.

    Le vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 est quant à lui recommandé pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans ayant déjà eu une primo-vaccination contre le Covid-19. Un vaccin Spikevax adapté ciblant Omicron BA.1 et la souche originale avait été autorisé en septembre.

    Omicron et ses sous-variants ont été dominants tout au long de 2022, prenant rapidement la place des variants précédents Alpha et Delta.

    #bénéfices #risques #bébés de véritables #cinglés #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    Source : https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-regulateur-europeen-approuve-lutilisation-de-vaccins-anti-covid-

    • Enfin une bonne décision de l’#ue, l’#union_européenne !

      L’action des laboratoires pharmaceutiques va permettre aux locataires des Ephad, (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), de ne plus se faire contaminer par leurs petits enfants.

      Enfin, ça, c’est la théorie, parce que ça n’a pas été testé.

      Au fait, les essais cliniques, ils ont été réalisé où ? En Afrique ?

      A lire, RTBF : Non, les essais cliniques du vaccin anti-Covid de Pfizer ne portaient pas sur la transmission du virus  : https://www.rtbf.be/article/non-les-essais-cliniques-du-vaccin-anti-covid-de-pfizer-ne-portaient-pas-sur-la

      #cobayes

    • Labos pharmaceutiques : Merck mis en examen pour « tromperie aggravée » dans le dossier Levothyrox Suisse - RTS - afp/sjaq
      médicaments, vaccins un marché captif comme un autre

      C’est un nouveau volet dans l’affaire du Levothyrox : la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck a été mise en examen pour « tromperie aggravée » dans le volet pénal du dossier du changement de formule de ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde.

      « Le président de Merck en France a été entendu » mardi au pôle santé du tribunal judiciaire de Marseille, a annoncé le groupe dans un communiqué mercredi. A l’issue de cette audition, « la juge d’instruction a décidé de mettre la société Merck en examen pour tromperie aggravée ».


      Cette décision est liée aux « modalités d’information mises en place au moment de la transition de l’ancienne à la nouvelle formule en 2017 », pour ce médicament prescrit contre l’hypothyroïdie, ajoute l’entreprise. C’est une étape supplémentaire dans le feuilleton judiciaire opposant le laboratoire à de nombreux patients et patientes.

      Nombreux effets secondaires
      Au cœur de cette affaire : la nouvelle composition du Levothyrox, arrivée sur le marché français fin mars 2017. Cette nouvelle formule utilise toujours le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients, pour rendre sa composition plus stable.

      Or, des malades se sont plaints rapidement de nombreux effets secondaires : crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux. Au point qu’une pétition pour réclamer le retour de l’ancienne formule avait alors recueilli plus de 170’000 signatures (elle en compte même plus de 300’000 aujourd’hui).

      Une enquête pénale pour tromperie aggravée, homicide et blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui avait été ouverte à Marseille en mars 2018, aboutissant à la mise en examen rendue publique mercredi.

      #confiance #tromperie #pharma #big_pharma #effets_indésirables #tromperie #charlatanisme #fric #excipients #effets_secondaires #médicaments

      La suite : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13476407-merck-mis-en-examen-pour-tromperie-aggravee-dans-le-dossier-levothyrox.

    • We Were Lied To About Vaccines ADMITS Pfizer!

      Soon after the COVID vaccines were made available to the public, we were told by the likes of Joe Biden, CDC Director Rochelle Walensky and Rachel Maddow that the vaccines prevented infection and stopped transmission. Yet recently, during a recent hearing in front of the European Parliament, Pfizer’s President of International Developed Markets Janine Small admitted that the company never tested the company’s vaccine for transmission. Her excuse? The company had to move at the “speed of science” to get the vaccine to market.

      https://www.youtube.com/watch?v=QeyHfwCshPk

  • Syndrome du bébé secoué : les cas ont doublé pendant la pandémie de Covid-19 en région parisienne
    https://www.francetvinfo.fr/sante/syndrome-du-bebe-secoue-les-cas-ont-double-pendant-la-pandemie-de-covid

    Thomas Blauwblomme souligne par ailleurs que « ce n’est quasiment jamais la maman qui secoue son enfant. Souvent, c’est soit le compagnon, le papa, ou bien dans les cas de garde, la nounou quand elle est isolée ». Il affirme que ce n’est « jamais en crèche ».

  • Au Royaume-Uni, des antivols apparaissent sur les produits alimentaires
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/au-royaume-uni-des-antivols-apparaissent-sur-les-produits-alimentaires-83

    Face à l’inflation, des Britanniques sont tentés de dérober des produits alimentaires. Certains supermarchés ripostent en posant des antivols sur les emballages.

    Alors qu’on avait plutôt l’habitude de les voir sur du matériel électronique ou sur des habits, des antivols ont fait leur apparition, au Royaume-Uni, sur des emballages de fromage ou de beurre. Des côtelettes d’agneau sont même désormais protégées par des boîtiers identiques à ceux qui renferment les jeux vidéo.

    Certains supermarchés ont pris cette mesure au coup par coup, face à une recrudescence des vols à l’étalage. Ainsi, un porte-parole de la chaîne de magasins ASDA, cité par le site Business Insider, confirme qu’il n’y a pas de « règle générale », que les magasins individuels peuvent « ajouter des étiquettes aux produits qui ont disparu ». « Nous ne considérons certainement pas cela comme un quelconque changement dans le comportement des clients ou un effet secondaire de l’inflation. Un seul magasin s’est probablement fait voler certains de ces produits, récemment, et a décidé de placer des étiquettes sur le reste pour s’assurer qu’ils ne soient pas également volés ».

    Articles volés pour un demi-milliard
    Pourtant, les Britanniques, confrontés à la crise économique, avec une hausse du prix de l’électricité ou de l’essence, doivent également faire face à une nourriture de plus en plus chère. Selon le Mirror, les chiffres des analystes Kantar montrent que l’inflation des prix des produits alimentaires a atteint « 8,3% au cours des quatre semaines précédant le 12 juin ». Le même quotidien précise que les Britanniques ont admis avoir volé, rien que cette année, pour près de 500 millions de livres sterling (plus de 597 millions d’euros) d’articles de toilette, de produits frais et de lait maternisé.

    Une étude a même révélé que 34% des adultes avaient volé quelque chose en utilisant une caisse à lecture automatique dans un supermarché , contre 22% avant 2022. Julian House, directeur général du site Internet à l’origine de l’étude, estime que ces résultats « soulignent la situation dramatique dans laquelle beaucoup se sont retrouvés pendant la crise du coût de la vie ».

    #Faim #pauvreté #inflation #Angleterre #vol #supermarchés

  • #Belgique, #Flandre : En 5 ans, la justice a enquêté sur 14 décès après des incidents dans des crèches Flandreinfo.be - L’Actu de Flandre
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/06/17/en-5-ans-la-justice-a-enquete-sur-14-deces-apres-des-incidents

    Au cours des cinq dernières années, la justice a enquêté sur 14 décès et 24 lésions cérébrales sur des enfants, qui pourraient être liés à un incident survenu dans une crèche en Flandre. Cette information a été donnée à la Commission d’enquête du Parlement flamand sur les problèmes dans les milieux de l’accueil à la petite enfance, a indiqué la députée Freya Saeys ce vendredi dans l’émission De Ochtend sur Radio 1. Dans deux cas, l’enquête a mené à une condamnation. Saeys souligne que les dossiers n’ont pas toujours mené à une surveillance accrue des crèches concernées.


    Pour certains cas de décès d’enfants, il est aussi question de mort subite, mais les chiffres inquiètent tout de même la parlementaire Freya Saeys. Elle soupçonne aussi des lacunes dans les suites qui ont été données à ces incidents. Il y a par exemple un décès survenu en 2019, pour lequel l’inspection des soins n’est toujours pas passée sur le lieu concerné, précise Freya Saeys (photo). Dans d’autres cas, l’avis sur les suites à donner ne connaît tout simplement pas de lendemain.

    Les enquêtes judiciaires de ces cinq dernières années n’ont abouti que dans deux cas à un jugement. Il est en effet souvent difficile de prouver où précisément les faits se sont déroulés et quelles personnes étaient impliquées. La Commission parlementaire poursuivait ses travaux ce vendredi. Lundi, c’est l’ancien ministre flamand du Bien-être, Wouter Beke, qui sera entendu. La Commission entamera ensuite la rédaction de son rapport final.

    Déjà 130 situations de danger signalées cette année
    Ce vendredi, l’Agence Opgroeien (qui comprend Kind & Gezin) passait à nouveau devant la Commission parlementaire, pour la troisième fois déjà. Ses responsables Katrien Verhegge (photo) et Ariane Van den Berghe devaient y répondre aux questions des députés. Elles leur ont notamment indiqué que depuis le début de cette année quelque 130 situations de danger dans l’accueil à la petite enfance ont été signalées à l’Agence Grandir. Cela représente 80% du total des situations recensées l’an dernier, et déjà davantage que l’ensemble des cas signalés les années précédentes.

    Selon Katrien Verhegge, ces chiffres donnent une fausse image de la situation. Depuis le décès d’un bébé à la crèche ‘t Sloeberhuisje (région gantoise) il y a quelques mois, les médias attacheraient nettement plus d’attention aux fermetures de crèches suite à des situations de danger, ce qui donne l’impression que les cas se multiplient. « Il y a légèrement plus d’interventions, mais nous ne suspendons pas davantage de crèches qu’auparavant ».

    Le nombre de dénonciations de situations dangereuses a par contre augmenté, pour atteindre 130 signalements déjà cette année. Katrien Verhegge estime que la crise actuelle dans le secteur joue un rôle dans cette vigilance accrue.

    L’administratrice-générale de l’Agence Opgroeien admettait par contre ce vendredi avoir commis une erreur dans le dossier de la gardienne de Furnes, dont la crèche a été fermée tout récemment après qu’un enfant ait déjà passé plusieurs semaines à l’hôpital, présentant des symptômes du bébé secoué. Cette crèche était reprise sur la liste d’une soixantaine de crèches qui avaient été réexaminées par l’inspection. Mais la ministre de tutelle Hilde Crevits n’en aurait pas été informée correctement et la crèche de Furnes avait alors reçu une évaluation « verte » lui permettant de reprendre son activité alors que l’évaluation était encore en cours.

    Katrien Verhegge reconnaissait devant la Commission parlementaire ce vendredi avoir commis l’erreur de ne pas communiquer à la ministre Crevits qu’une perquisition avait eu lieu à la crèche de Furnes. « Je comprends que la ministre était furieuse. Nous nous sommes excusées et signalerons à l’avenir toutes les perquisitions ». Au cours de la séance, plusieurs membres de la Commission ont cependant mis en question la position de Katrien Verhegge à la tête de l’Agence Opgroeien.

    #Bébés #petite_enfance #Crèches #judiciaire #bébé_secoué

  • Diminuez le salaire des commissaires européens !

    https://www.youtube.com/watch?v=0UQZSUHp03A

    Pour la guerre, l’Union européenne trouve toujours de l’argent.
    Pour les travailleurs, c’est toujours un problème.
    Le député européen du PTB Marc Botenga, qui vit – lui – avec un salaire moyen de travailleur, a donc proposé de diminuer les salaires des commissaires européens pour les reconnecter à la vie réelle.

    Ce qui ne leur a pas plu.

    #privilégiés #privilèges #inégalités #politique #ue #union_européenne #commission_européenne #commissaires_européens #europe bonne #soupe et belle #gamelle #députés #corruption #PTB #guerre #ukraine #Marc_Botenga

    • Un multimillionnaire russe et sa famille retrouvés morts dans leur villa
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-multimillionnaire-russe-et-sa-famille-retrouves-morts-dans-leur-villa-

      Le corps de Sergey Protosenya, ancien vice-président du géant gazier russe Novatek, a été découvert à son domicile de la Costa Brava. Sa femme et sa fille sont également décédées.

      Que s’est-il passé dans la maison de Sergey Protosenya ? En séjour en France, le fils adolescent de l’oligarque russe s’inquiétait de ne pas pouvoir joindre sa famille. Il a donc alerté la police catalane, qui s’est rendue au domicile que le multimillionnaire partage avec sa femme et leur fille de 18 ans à Lloret de Mar, sur la Costa Brava. Une fois arrivées sur les lieux mardi, les forces de l’ordre ont retrouvé le corps pendu de Sergey Protosenya dans le jardin. Elles ont ensuite découvert les cadavres des deux femmes, qui avaient été poignardées.

      Les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’homme d’affaires aurait tué son épouse Natalia et sa fille Maria avant de se donner la mort. Mais pour l’heure, les autorités n’écartent aucune piste. Certains éléments sèment en effet le doute : l’oligarque n’a laissé aucune lettre de suicide et les deux femmes ont été tuées de manière extrêmement violente. Or, aucune trace de sang n’a été retrouvée sur le corps de Sergey Protosenya.

      Pour les enquêteurs, il s’agit désormais d’analyser les derniers échanges téléphoniques et SMS des victimes et d’entendre le témoignage du seul survivant de la famille. Les trois armes potentielles du crime retrouvées dans la chambre de l’épouse de l’homme d’affaires seront, elles, soumises à une analyse d’éventuelles empreintes digitales ou traces d’ADN. Des traces de sang ont été retrouvées sur un couteau et une hache. Les images de vidéosurveillance de la villa devraient également fournir de précieuses informations aux autorités.

      Ex-directeur financier de la compagnie pétrolière russe Tarkosaleneftega, Sergey Protosenya a aussi été le vice-président du conseil d’administration de Novatek, le plus grand producteur indépendant de gaz naturel de Russie. Lui et sa famille avaient un train de vie luxueux, qu’ils affichaient volontiers sur les réseaux sociaux. La fortune de l’ingénieur et économiste était de 440 millions d’euros en 2011, précise abc.es https://www.abc.es/espana/catalunya/abci-doble-crimen-lloret-mar-y-moscu-202204211508_noticia.html . La propriété de Lloret de Mar était la résidence secondaire de la famille Protosenya, qui habitait principalement en France.

      Une affaire similaire à Moscou
      Un jour plus tôt, la police moscovite a découvert les corps sans vie de Vladislav Avayev, de sa femme et de leur fille de 13 ans dans leur luxueux appartement. Les trois personnes avaient été tuées par balles. Pour l’heure, les autorités privilégient la thèse du double meurtre suivi d’un suicide. Avayev, 51 ans, est l’ancien vice-président de Gazprombank.

      #gaz #Novatek #Gazprombank #oligarques #oligarchie #multinationales #corruption #vol

    • Wilk va pouvoir produire du lait humain et animal cultivé sans recours aux animaux Ricky Ben-David - Time of israel
      https://fr.timesofisrael.com/wilk-va-pouvoir-produire-du-lait-humain-et-animal-cultive-sans-rec

      L’entreprise, qui était connue, par le passé, sous le nom de Biomilk, espère dorénavant s’attaquer au marché mondial du lait infantile

      La firme spécialisée dans le lait cultivé Wilk (elle s’appelait Biomilk par le passé) a récemment obtenu un brevet américain pour ses méthodes et technologies de recherche pour la production de lait cultivé et de lait maternel à partir de cellules ce qui positionne fermement la compagnie sur un marché qui a été évalué à plus de 800 milliards de dollars en 2020 et dans une industrie mondiale du lait infantile qui devrait dépasser les 100 milliards de dollars en 2026.

      La firme va pouvoir aussi améliorer de manière importante ses activités de développement grâce à ce brevet.

      Photo d’illustration : Un biberon rempli de lait maternel et des poches remplies de lait maternel congelé. (Crédit : (NegMarDesign via iStock by Getty Images)

      Ce brevet exclusif, octroyé au mois de février par le Patent and Trademark Office américain, protège la propriété intellectuelle de la compagnie. Il couvre aussi les méthodes et les systèmes développés par Wilk pour son mode de culture et ses processus de séparation des composantes des cellules cultivées du lait – au moment où la compagnie tourne son attention vers les procédés qui lui permettront d’augmenter ses volumes de production, a commenté Tomer Aizen, directeur-général de Wilk.

      Pour le lait cultivé d’origine animale, Wilk utilise des cellules mammaires « qui se développent et qui sont cultivées » dans des bioréacteurs en combinaison avec « une sauce secrète », a commenté Aizen auprès du Times of Israel au cours d’un entretien en visioconférence qui a lieu au mois de février, se référant à des processus basés sur une décennie de recherches effectuées par les docteures Nurit Argov-Argaman et Maggie Levy de l’Université hébraïque de Jérusalem.

      Argov-Argaman et Levy avaient cofondé Wilk (qui s’appelait alors Biomilk) en 2018. L’entreprise est entrée à la bourse de Tel Aviv l’année dernière dans le cadre d’un accord de fusion de type SPAC (société d’acquisition à vocation spécifique).

      Les processus de traitement de Wilk s’appliquent également à la production en laboratoire de lait maternel – le gras et les protéines qui constituent une partie importante de sa valeur nutritionnelle sont ensuite ajoutés – en utilisant des cellules obtenues à l’issue d’interventions de chirurgie de réduction mammaire, a expliqué Aizen.

      Le brevet comprend également le processus de sécrétion développé par la firme de manière à ce que les cellules se comportent « comme chez les mammifères », a-t-il ajouté, notant que la compagnie se concentrait dorénavant sur un système qui permettra de créer du volume.


      Le laboratoire de Wilk à Rehovot. (Autorisation)

      Wilk veut « fournir des composants uniques aux industries qui en ont besoin, de manière à ce qu’elles puissent les intégrer dans leurs produits », a continué Aizen.
      Et l’année dernière, Wilk a signé un accord stratégique avec la Central Bottling Company, également connue sous le nom de Coca-Cola israel , qui permettra de développer des produits sur la base de sa technologie de lait cultivé. Coca-Cola Israel est propriétaire de la coopérative laitière Tara, la deuxième structure de production laitière israélienne, forte d’environ 12 % de parts de marché.

      Dans le cadre de l’accord, Coca-Cola Israel a accepté d’investir un total de deux millions de dollars dans Wilk.

      Aizen explique que son entreprise passera rapidement de l’étape de la Recherche & Développement à l’étape pilote, et qu’elle espère pouvoir entrer sur le marché « avec un fromage ou un yoghourt qui contiendra nos composants de lait cultivé » à l’horizon 2024.

      Concernant le travail à faire pour développer du lait humain, cela sera certainement plus long, estime Aizen, les démarches en termes de régulation étant significatives « et les différentes étapes à franchir étant nombreuses ».

      Wilk est l’une des compagnies spécialisées dans les technologies alimentaires qui développent un lait cultivé, sans avoir recours aux animaux – chacune étant à un stade différent de développement. Remilk, une firme de Rehovot, par exemple, a récemment soulevé 120 millions de dollars pour produire du lait, du fromage et du yoghourt sans avoir recours aux vaches, avec des capacités de production qui ont déjà démarré.

      Toutefois, Wilk fait partie des rares entreprises du secteur du lait maternel cultivé sur la scène mondiale.

      Une compagnie américaine, Biomilq, avait déclaré l’année dernière qu’elle avait été « la première dans le monde » à créer un lait à partir de cellules mammaires humaines en-dehors du corps humain. Cette firme de Caroline du Nord, fondée en 2019, prélève des cellules des glandes mammaires, les nourrit de nutriments de manière à ce que ces dernières prolifèrent avant de les transférer dans un bioréacteur où elles continuent à se multiplier de manière à créer un processus de fabrication de lait. Mais les produits développés par Biomilq ne sont pas identiques biologiquement au lait maternel, précise la firme.

      Biomilq a soulevé 21 millions de dollars de fonds lors d’une Série A de financement avec la firme d’investissement de Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures, et d’autres soutiens, alors que la firme tente d’offrir une alternative au lait infantile fabriqué à partir de soja ou de lait de vache, espérant pouvoir commercialiser ce type de produit à l’horizon 2025.

      À Singapour, TurtleTree a développé un ingrédient du lait, la lactoferrine, qui est utilisée dans le lait infantile pour réguler l’absorption du fer dans le corps et qui était, jusqu’à présent, fabriqué à partir de cellules de vache. La firme TurtleTree explique être parvenue depuis à produire de la lactoferrine à partir du corps humain et la compagnie a fait savoir qu’elle abordait actuellement la phase commerciale pour créer un lait proche du lait maternel au niveau nutritionnel.

      Aizen remarque que si « rien ne peut remplacer l’allaitement » pour ses bénéfices significatifs et pour sa valeur nutritionnelle complexe – avec notamment des anticorps déterminants qui sont transmis au bébé – Wilk « est la première firme à s’approcher autant du lait maternel dans la mesure où nous ne travaillons que sur le lait humain », sans nutriments ou composants ajoutés.



      Wilk développe du lait animal cultivé et du lait maternel dans ses bureaux de Rehovot. (Autorisation)

      Les produits offerts par Wilk pourraient devenir une alternative bienvenue pour les mères qui préfèrent nourrir un bébé avec du lait maternel mais qui ont des difficultés avec l’allaitement, pour les bébés prématurés et pour les bébés qui ne peuvent pas consommer le lait infantile habituellement vendu dans le commerce.

      Mais Wilk ne cherche pas nécessairement à remplacer le lait infantile, et Aizen suggère que les autres entreprises qui travaillent dans le même secteur peuvent devenir des alliées.

      « C’est une situation gagnant-gagnant pour tout le monde. Nous voulons travailler avec l’industrie et nous cherchons des partenaires qui peuvent nous accompagner. Les opportunités sont innombrables », a-t-il déclaré, ajoutant que l’objectif était d’obtenir un produit plus riche au niveau nutritionnel et concurrentiel en matière de coût.

      Wilk est une firme basée à Rehovot qui compte une vingtaine de salariés dans ses divisions de lait animal et de lait humain. Aizen précise que les équipes échangent leurs connaissances et qu’elles collaborent lors des recherches, précisant que les systèmes sont similaires.

      #coca-cola #lait #technologies_alimentaires #lait_cultivé #bébé #vaches #alimentation #agro-industrie #quelle_agriculture_pour_demain_ #végétalien_vegan_

  • L’exploitation de #ukraine est à vomir « Nous n’avons personne à qui laisser ces bébés » nés de mères porteuses Ibrahim Molough avec CNN
    https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-nous-navons-personne-a-qui-laisser-ces-bebes-nes-de-meres-por

    Aors que les bombes pleuvent sur les villes ukrainiennes, une maternité est aménagée dans un abri pour accueillir les bébés nés par gestation pour autrui (GPA). L’Ukraine est l’un des rares États du monde où la GPA est réglementée et autorisée par la loi.

    Selon le New York Times, il existe près de 500 mères porteuses enceintes en Ukraine pour des clients étrangers. Le pays n’autorise toutefois pas la procédure pour les couples homosexuels ou les personnes célibataires.

    Le centre de reproduction assistée « BioTexCom », le plus grand d’Ukraine, est l’entreprise qui gère l’abri de Kiev depuis le début de l’invasion. Sous terre, 21 bébés attendent leurs parents biologiques afin de quitter le pays en guerre. Cependant, la situation reste dangereuse.

    L’abri se situe à un peu plus de 14 km d’Irpin, une banlieue qui a déjà été la cible d’un assaut russe. Tout ceci complique l’arrivée des parents, qui se trouvent dans des pays comme le Canada, l’Italie et la Chine. En effet, pour confirmer la nationalité des bébés, la loi ukrainienne impose la présence sur place des parents biologiques, explique le New York Times.

    Témoignage de Victoria
    Lundi matin, Victoria, une mère porteuse de 30 ans, est arrivée à la clinique de fortune avec le petit garçon prénommé Laurence, qu’elle avait mis au monde une semaine auparavant dans un hôpital. Elle n’a pas pu retenir ses larmes lorsqu’elle a remis l’enfant au personnel.

    « C’est encore plus dur qu’il soit dans un endroit où il y a des bombardements », confie la mère porteuse à nos confrères de CNN. "Et quand est-ce que ses parents pourront l’emmener à cause de la guerre ? C’est vraiment dur."

    Victoria a été transférée de la maternité de l’hôpital au centre de maternité de substitution dans une camionnette par un membre du personnel de l’hôpital.

    Ce dernier a conduit à près de 160 km à l’heure à travers la ville pour essayer de réduire le risque d’être touché par des missiles, a-t-elle déclaré.

    Lorsque Victoria est entrée dans le bâtiment en berçant le bébé, elle raconte qu’elle pouvait entendre le bruit des tirs antiaériens ukrainiens au loin.

    Ils avaient attendu 20 ans pour leur bébé

    Les parents biologiques de Laurence, qui ont fourni à la fois le sperme et l’ovule pour la grossesse, vivent à l’étranger. Pour cette raison, ils ne savent pas encore quand ils pourront venir chercher l’enfant.

    « Ils disent qu’ils arrivent », déclare Victoria. « (Mais) c’est très difficile avec la paperasse en ce moment. Combien (de temps) ça va (prendre), personne ne peut le dire. »

    Victoria ajoute qu’elle a tenu les parents de Laurence informés « jusqu’à la dernière minute », avant de remettre le bébé au centre de maternité de substitution. « Et j’espère que nous resterons en contact, car (la situation est) très difficile », regrette-t-elle.

    Une rémunération indispensable
    Ihor Pechenoga, le médecin qui aide à gérer le centre de maternité de substitution, a déclaré que les femmes sont payées entre 17. 500 et 25.000 dollars pour être mère porteuse (16.000 et 23.000 euros).

    Une somme plus que nécessaire pour ces mères. Par exemple, Victoria voulait économiser cet argent pour acheter une maison. Elle a du mal à épargner depuis qu’elle a donné naissance à sa propre fille à l’âge de 17 ans. Sa fille, maintenant âgée de 13 ans, a quitté l’Ukraine pour la Bulgarie quand la guerre a commencé.

    Mais après avoir été hospitalisée pendant la majeure partie de sa grossesse en raison de complications – et face à ce qu’elle décrit comme le traumatisme d’abandonner le bébé avec lequel elle se sent maintenant liée –, Victoria confesse qu’elle ne le referait plus, relate CNN.

    Un avenir incertain
    Le centre de reproduction assistée "BioTexCom" a suspendu le programme suite à la guerre. Il se concentre aujourd’hui sur le soutien aux femmes enceintes et sur l’exfiltration des nouveau-nés du pays en toute sécurité.

    Même si le personnel de la clinique peut essayer de transporter les bébés vers des zones plus sûres à l’ouest de l’Ukraine, les nouveaux parents doivent toujours récupérer les bébés à l’intérieur du pays pour des raisons légales… et certains ont peur de traverser la frontière, selon CNN.

    « Tout dépend de la force du désir des parents », déclare Pechenoga, 51 ans. « J’ai rencontré des parents qui sont venus à Kiev pour récupérer leur bébé. Ils avaient les larmes aux yeux. Ils avaient attendu leur bébé pendant 20 ans, (donc) bien sûr, ils sont venus quoi qu’il arrive. »

    Mais il y a aussi « des couples qui ont peur, parce qu’il y a une guerre ici, et une guerre grave », remarque le médecin.

    Six nounous s’occupent des enfants dans cet abri de Kiev. Alors qu’elles en avaient l’opportunité, elles ont refusé de fuir afin de continuer à s’occuper des bébés. « Je partirais bien (parce que) j’ai aussi ma propre famille. Mais nous n’avons personne à qui laisser ces bébés », estime Yefimovich.

    #fric #capitalisme #commerce #gpa #pma #femmes #exploitation #gestation_pour_autrui #société #ukraine #reproduction #libéralisme #femmes #exploitation #maternité #bébés #bourgeoisie #esclavage

  • L’usage du smartphone par les mères nuirait au développement de l’enfant
    https://fr.timesofisrael.com/lusage-du-smartphone-par-les-meres-nuirait-au-developpement-de-len

    Une étude de l’université de Tel Aviv révèle que les interactions avec l’enfant sont divisées par 4 lorsque la mère - et sûrement le père - est sur son téléphone ou lit un magazine.
    Selon une étude publiée récemment par des chercheurs de l’université de Tel Aviv, il se pourrait que les parents distraits par leur smartphone causent des dommages à long-terme au développement de leurs enfants en bas âge, car ils n’interagissent pas suffisamment avec eux.


    Jeune femme utilisant un smartphone de la marque Apple (Crédit : Frederic J. Brown)

    La recherche a révélé que l’interaction entre les mères et les tout-petits est divisée par quatre lorsque la mère utilise son smartphone, a déclaré l’université dans un communiqué sur la recherche.

    « Les conséquences d’une interaction inadéquate entre la mère et l’enfant peuvent être considérables », a mis en garde Katy Borodkin, du département des troubles de la communication de la Stanley Steyer School of Health Professions, Sackler Faculty of Medicine, et qui a dirigé l’étude.

    Selon une étude publiée récemment par des chercheurs de l’université de Tel Aviv, il se pourrait que les parents distraits par leur smartphone causent des dommages à long-terme au développement de leurs enfants en bas âge, car ils

    Il y a une « forte probabilité » que les résultats de la recherche s’appliquent également aux pères, a déclaré Borodkin, car hommes et femmes ont des habitudes similaires d’utilisation de leurs smartphones.
    . . . . . .
    #Smartphone #enfants #bébés #interaction #dommages #psychiatrie #santé_mentale

  • #israel : Les attaques contre les Palestiniens en hausse, mais la justice reste insaisissable Aaron Boxerman
    - Time of israel

    Les agressions violentes contre les Palestiniens en Cisjordanie ont augmenté de près de 50 % au cours de l’an passé, mais les arrestations et les inculpations ne suivent pas.

    AL-MUFAQARA, Cisjordanie – Des jets de pierres étaient venus troubler le calme de l’après-midi dans le minuscule village d’al-Mufaqara, en Cisjordanie, ce samedi de la fin du mois de septembre. Alors que les enfants, qui jouaient dehors, avaient couru en toute hâte se réfugier derrière les murs des habitations, un groupe d’attaquants israéliens masqués avait envahi ce village du sud des collines de Hébron, lançant une pluie de pierres sur les habitants, puis sur les maisons.


    Des habitants d’implantation masqués près du hameau palestinien d’al-Mufaqara dans les collines du sud de Hébron, le 28 septembre 2021. (Autorisation)

    Quand l’attaque s’était terminée, douze Palestiniens au moins avaient dû recevoir des soins médicaux – et le sentiment de sécurité ressenti jusque-là par les villageois avait disparu.

    « C’était démentiel. Pas une seule fenêtre du village n’a pas été brisée en petits morceaux », se souvient Mahmoud Hamamdeh, un résident.

    Selon des témoins israéliens et palestiniens, les violences avaient commencé quand un groupe d’Israéliens avait agressé un berger palestinien qui gardait son troupeau à proximité du village, infligeant des coups de couteau à plusieurs de ses moutons. Les Palestiniens étaient arrivés pour s’opposer aux attaquants israéliens – quelques-uns, parmi eux, étaient armés – et certains habitants du village palestinien avaient jeté des pierres. La situation avait ensuite dégénéré, les Israéliens brisant des panneaux solaires et retournant une voiture dans le hameau.

    Il semble que cela avait été des dizaines de Juifs israéliens qui avaient pris part à ces violences et à ces actes de vandalisme que les Palestiniens du secteur avaient qualifié d’épisode le plus grave qu’ils avaient connu, ces dernières années. Le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid avait, pour sa part, condamné l’attaque, évoquant un acte de « terrorisme ».

    Or, seuls deux Israéliens ont été jusqu’à présent mis en examen pour leur implication dans ces violences.

    Parmi les blessés, le petit-fils de Hamamdeh, Mohammed, âgé de trois ans, qui avait été blessé à la tête par une pierre qu’un Israélien avait jetée dans la maison. Il avait été évacué précipitamment vers l’hôpital israélien de Beer Sheva. Selon des témoins, les extrémistes israéliens avaient jeté des pierres sur l’ambulance qui emmenait le petit garçon.

    Les médecins ont fait savoir à la famille de Mohammed que l’enfant pourrait souffrir de séquelles cognitives à long-terme en raison du choc encaissé par son jeune crâne.

    « Il y a eu deux inculpations ? Mais comment cela est-il possible ? Il y avait des dizaines de partisans du mouvement pro-implantation qui nous ont attaqués ce jour-là ! Dites au monde que la ‘justice’, en Israël, va dans la mauvaise direction », s’insurge Hamamdeh au cours d’un entretien téléphonique, après l’annonce des mises en examen.

    Une vague de violences en plein essor
    Les responsables de la sécurité affirment qu’il y a eu, cette année, une hausse drastique des violences commises par des extrémistes juifs en Cisjordanie. En 2020, le Shin Bet avait enregistré 272 incidents violents sur ces territoires disputés ; et jusqu’à présent, il en a répertorié 397 pour tout 2021, alors que la fin de l’année arrive dans moins de deux semaines.

    Ces épisodes de violence se succèdent les uns après les autres dans les informations et dans les mains courantes de la police. Ce sont les mêmes noms qui reviennent encore et toujours : Burin, Burqa, Kafr Malik, Huwarra, al-Tuwani. Il n’y a que peu d’arrestations qui suivent et les tensions ne semblent jamais s’apaiser.

    Selon les statistiques qui ont été compilées par le groupe de défense des droits de l’Homme Yesh Din qui traque les violences nationalistes en Cisjordanie, 91 % des enquêtes policières portant sur des attaques commises par des Israéliens sur des Palestiniens ont été closes sans qu’aucune mise en examen n’ait eu lieu entre 2005 et 2019.


    Mohammad Bakr Hussein, 3 ans aurait été blessé par des pierres jetées par des habitants d’implantation israéliens dans le sud des collines de Hébron, le 28 septembre 2021. (Crédit : autorisation)

    Les extrémistes juifs ont fait des mois de septembre et octobre un moment de tensions accrues. C’est la période de la récolte des olives pour des centaines d’agriculteurs palestiniens de toute la Cisjordanie, qui se rendent alors dans les oliveraies situées hors des frontières de leurs villages, sur des terres qui sont souvent proches des implantations ou des avant-postes illégaux israéliens.

    Ces violences sont souvent l’œuvre des « Jeunes des collines », de jeunes Juifs ultra-nationalistes qui résident dans des avant-postes illégaux, aux côtés de leurs compagnons idéologiques. Certains ne vivent pas en Cisjordanie et sont de jeunes Israéliens qui habitent à l’intérieur du pays, qui ont réussi à passer entre les mailles du filet et qui se sont radicalisés.

    « Ce ne sont pas tous des habitants d’implantation ou des enfants de résidents d’implantation. Un grand nombre d’entre eux vient de l’intérieur de la Ligne verte », explique Dvir Kariv, un ancien commandant du Shin Bet qui s’est spécialisé dans le suivi du terrorisme juif. « Un grand nombre de ces jeunes rencontrent des problèmes chez eux, ils sont en échec scolaire et ils ont abandonné l’école, ou la structure qui les accueillait – et ils se retrouvent ainsi sur les collines ».

    Alors que certains des avant-postes juifs les plus extrémistes se trouvent à quelques mètres seulement des oliveraies palestiniennes, les « gangs » de jeunes israéliens peuvent passer très rapidement à l’attaque en espérant pouvoir fuir tout aussi vite, note le major-général à la retraite Eitan Dangot, membre de l’institut MirYam, un think-tank.

    « C’est la proximité, surtout ça : On parle ici d’une distance de 30 secondes, d’une minute. Si on n’est pas correctement préparés avec des unités présentes dans le secteur, alors il n’est pas possible d’y faire face. Et c’est cette même proximité qui leur permet de frapper et de disparaître ensuite », dit Dangot, qui a été responsable de la liaison israélienne avec les Palestiniens, une entité connue sous son acronyme, le COGAT, entre 2012 et 2014.


    Des Palestiniens ramassent des olives sur un arbre pendant la saison de récolte annuelle, près de la ville de Naplouse en Cisjordanie, le 23 octobre 2021. (Crédit : Nasser Ishtayeh/Flash90)

    La police israélienne affirme que le nombre d’incidents diminue d’année en année, même si les mises en examen augmentent. Selon les chiffres officiels de la police, de 2019 à 2021, il y a eu une baisse de 61,1 % des attaques dites du « Prix à payer », au cours desquelles des résidents d’implantations extrémistes agressent des Palestiniens ou vandalisent leurs biens en réponse aux mesures prises par les autorités israéliennes à leur encontre. Ils affirment également que le nombre d’inculpations d’extrémistes juifs a doublé, passant de 16 à 32 au cours de l’année écoulée.

    Le Shin Bet et le ministère de la Défense ne sont pas d’accord avec ce tableau relativement favorable. Un haut responsable de la défense israélienne qui s’est entretenu avec le Times of Israël a souligné que la situation se détériorait et que les extrémistes s’enhardissaient.

    « Au cours des dernières semaines et des derniers mois, nous avons constaté qu’[ils] gagnent en force et se retranchent », a déclaré le responsable, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat.

    « Quiconque parle sera puni »
    L’une des explications de cet écart est que les Palestiniens ne déposent souvent pas de plaintes officielles auprès de la police. Le sentiment dominant est que de telles affaires ont peu de chances d’aboutir, étant donné le faible taux d’inculpation d’Israéliens, même lorsque les incidents sont filmés et enregistrés.


    Une famille palestinienne de Huwarra constate les dégâts après une attaque par jets de pierres, qui aurait été commise par des habitants des implantations le 31 décembre 2020. (Crédit : Muataz Qasrawi)

    Les Palestiniens disent également craindre de se rendre à la police ; des rumeurs circulent selon lesquelles les Palestiniens qui déclarent avoir été attaqués ne seront plus autorisés à travailler en Israël. Le Shin Bet dément cette affirmation, mais les Palestiniens disent que la crainte de perdre les précieux permis a de toute façon un effet dissuasif.

    Ahmad, un Palestinien de Huwarra qui travaille en Israël, a déclaré qu’un groupe d’Israéliens masqués provenant d’une implantation voisine l’a attaqué non loin de sa ville natale fin octobre, le conduisant à l’hôpital.

    « Nous étions peut-être cinq. Ils sont descendus par dizaines des environs de Yitzhar. L’armée s’est contentée de nous observer depuis le sommet d’une colline voisine », a déclaré Ahmad.

    Décrivant l’incident et montrant des photos à l’appui de son récit, Ahmad a demandé à ne pas être identifié publiquement par crainte de représailles.

    « Quoi que vous fassiez, ne mettez pas mon nom complet, sinon ils me retireront mon permis. C’est bien connu qu’ils font ça. Quiconque parle est puni », a-t-il affirmé alors que le Times of Israël concluait une interview à son domicile par une journée pluvieuse de novembre.


    Des olives ramassées par des Israéliens de gauche et des activistes étrangers dans des oliveraies à proximité de la ville de Burin, en Cisjordanie, le 22 octobre 2018 (Crédit : Photo by ABBAS MOMANI / AFP)

    D’autres Palestiniens, comme Emad Zaban, un agriculteur de Burin, disent avoir déposé des plaintes auprès de l’Autorité palestinienne (AP), basée à Ramallah, qui est chargée de transmettre les demandes aux autorités israéliennes.

    Zaban affirme que les résidents d’implantations ont incendié ses oliveraies à plusieurs reprises. Mais lorsqu’il s’est adressé à la police israélienne, les agents ont déclaré que les plaintes ne leur avaient jamais été transmises.

    « D’une certaine manière, c’était mieux quand nous avions les ligues de village », a déclaré Zaban, faisant référence à une période où Israël exerçait un pouvoir militaire direct sur la Cisjordanie, avant la création de l’Autorité palestinienne dans les années 1990. « Maintenant, nous avons une Autorité impuissante au milieu, qui ne peut pas nous protéger. Où cela nous mène-t-il ? »

    « Les déraciner »
    Les attaques d’extrémistes juifs contre des Palestiniens en Cisjordanie, en particulier pendant la récolte annuelle des olives, se poursuivent sans relâche depuis des années. Les représentants du gouvernement ont parfois condamné la violence, mais les promesses de répression ont rarement été suivies d’une action concertée pour faire arrêter et poursuivre les auteurs présumés.

    Le nouveau gouvernement – une coalition hétéroclite de gauchistes, de centristes, de défenseurs d’implantations et d’islamistes – a envoyé des signaux contradictoires quant à sa volonté de s’attaquer au phénomène.

    Les partis de la coalition situés au centre et à gauche de l’échiquier politique ont déclaré qu’ils prendraient des mesures énergiques pour réprimer la violence extrémiste, mais la droite a violemment critiqué leurs déclarations, les jugeant exagérées. Le Premier ministre Naftali Bennett, partisan de longue date des implantations, était auparavant directeur général du Conseil de Yesha, un organisme regroupant les dirigeants locaux juifs de Cisjordanie.


    Naftali Bennett, chef du parti Yamina, lors d’une conférence du site d’information Srugim au-dessus du village bédouin de Cisjordanie Khan al-Ahmar, le 21 mars 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

    Mais dans un geste rare, le ministre de la Défense, Benny Gantz, a convoqué fin novembre une réunion de hauts responsables de la sécurité, dont le commissaire de police Kobi Shabtai et le chef du Shin Bet Ronen Bar, pour discuter de la récente vague d’attentats.

    La déclaration de Gantz à l’issue de la réunion visait à trouver un juste milieu. Il a condamné les « crimes haineux », mais n’a jamais mentionné les mots « Israéliens », « Juifs » ou « Palestiniens ».

    « Ce qui commence par un arbre peut se terminer par des dommages corporels ou – le ciel nous en préserve – par la perte de vies humaines. Les crimes de haine sont la racine à partir de laquelle le terrorisme se développe et nous devons les éradiquer », a déclaré Gantz.

    Bien que la Cisjordanie soit la plus grande division de la police israélienne, elle compte le moins de postes. Selon le fonctionnaire, la police a demandé plus de personnel et de ressources en Cisjordanie pour faire face au problème. Des forces spéciales de l’armée israélienne sont également en train d’être créées pour faire face à la violence nationaliste juive, a déclaré le fonctionnaire.

    Le fonctionnaire a ajouté que la plupart des résidents des implantations ne soutenaient pas les actes de violence.

    « La grande majorité de cette communauté n’agit pas de manière violente, et elle comprend les raisons de la coexistence et du maintien du calme », a-t-il déclaré.

    L’une des figures de proue du mouvement des implantations Oded Revivi, qui dirige le Conseil régional d’Efrat, a souligné que la violence était le fait d’une poignée de personnes marginales, et a déclaré qu’elle était de loin inférieure aux attaques terroristes palestiniennes contre les Israéliens.


    Le maire d’Efrat, Oded Revivi, s’exprime lors d’une conférence de presse à Efrat, le 31 juillet 2019. (Gershon Elinson/Flash90)

    Revivi a déclaré qu’il espérait que les forces de l’ordre allaient sévir pour mettre fin à ce phénomène. Mais il a ajouté que le renforcement de la répression n’était qu’une partie de la solution.

    « Dans le passé, il y avait des cadres éducatifs, des cadres thérapeutiques. Des travailleurs sociaux et des conseillers étaient présents sur le terrain », a déclaré Revivi.

    « Pendant des années, le gouvernement israélien a travaillé pour s’occuper du bien-être et de l’éducation de ces personnes. Il a alloué des budgets à cet effet. Mais depuis un an et demi ou deux ans, ce financement a totalement disparu », a ajouté Revivi. Israël n’a pas eu de budget pendant ce laps de temps.

    Le gouvernement israélien actuel, y compris Gantz, prend au sérieux la montée apparente de la violence juive israélienne, a souligné le haut responsable de la défense israélienne au Times of Israël. Les actions des extrémistes peuvent nuire à la réputation d’Israël à l’étranger, ce qui a un prix diplomatique élevé.

    « Nous sommes convaincus – il n’y a aucun argument – que toute personne qui blesse un civil qui ne représente pas une menace agit de manière immorale, illégale et d’une manière qui peut déclencher la violence régionale – ainsi que nuire à Israël à l’étranger, vis-à-vis des pays amis, en particulier les États-Unis et l’Europe », a déclaré le responsable.

    La controverse renouvelée
    Cette semaine, la polémique a de nouveau éclaté. Le ministre de la Sécurité intérieure, Omer Barlev, du parti Travailliste de centre-gauche, a suscité une vive réaction lorsqu’il a annoncé qu’il avait discuté de la « violence des résidents d’implantations » avec avec la numéro trois du département d’Etat américain, Victoria Nuland.


    G) Le ministre de la Sécurité Publique Omer Barlev lors d’une réunion à la Knesset, le 13 septembre 2021 et (D) le ministre de la Défense Benny Gantz lors d’une réunion à la Knesset, le 19 octobre 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi ; Yonatan Sindel/Flash90)

    Mardi, Bennett a réprimandé Barlev – sans le citer nommément – en déclarant que, bien que des « éléments marginaux » existent parmi les Juifs vivant en Cisjordanie, « nous ne devons pas généraliser ces propos à une communauté entière ».

    « Les résidents des implantations sont le sel de la terre », a écrit sur Twitter la ministre de la Justice, Ayelet Shaked. « La violence dont il faut être choqué, ce sont les dizaines de cas de jets de pierres et de cocktails Molotov sur des Juifs qui se produisent chaque jour, simplement parce qu’ils sont Juifs, le tout avec les encouragements et le soutien de l’Autorité palestinienne. »

    Si quelques-uns des incidents les plus violents de ces derniers mois ont donné lieu à des arrestations et à des inculpations, la plupart de ceux qui ont participé à ce qui était apparemment des attaques de masse restent en liberté.

    Début novembre, une vingtaine d’Israéliens juifs sont descendus d’une colline près de l’implantation de Bat Ayin et ont attaqué des Palestiniens et des militants israéliens de gauche venus cueillir des olives, selon la police et des témoins.

    Alors que des hommes masqués et des adolescents se rassemblaient sur une colline voisine, le rabbin Arik Ascherman, qui faisait partie des Israéliens aidant les Palestiniens, a appelé l’armée et l’a prévenue que le groupe risquait d’être bientôt attaqué. Mais les forces de sécurité ne sont apparues qu’après le début de l’assaut, a déclaré Ascherman, un important militant des droits de l’homme.


    Le rabbin de gauche Arik Ascherman après une attaque présumée des habitants israéliens d’implantation près de Bat Yin, en Cisjordanie, le 12 novembre 2021. (Crédit : Shai Kendler)

    Les assaillants masqués, qui seraient des extrémistes israéliens, ont descendu la colline armés de gourdins et ont lancé des pierres sur le groupe, selon des témoins. Le coordinateur de la sécurité de Bat Ayin – un habitant de la ville responsable de la sécurité à l’intérieur de l’implantation – est visible sur les photos de la scène, observant l’incident depuis le sommet de la colline, armé d’un fusil.

    Après que les assaillants ont commencé à jeter des pierres sur les cueilleurs d’olives palestiniens, deux d’entre eux se sont séparés et se sont dirigés vers Neta Ben-Porat, une Israélienne qui avait commencé à les filmer. L’un d’eux s’est approché d’elle en brandissant un gourdin, a-t-elle raconté.

    « Pendant un instant, il a marqué une pause. Puis il m’a frappé à la tête avec son club. Puis dans ma jambe. Bien que j’aie commencé à saigner, ils ont continué à me frapper. Après cela, je n’ai aucun souvenir de l’attaque », a déclaré Ben-Porat, qui était l’un des au moins deux Israéliens battus pendant l’attaque, selon les procureurs et les témoins.

    « Je ne leur ai pas parlé, ni ne les ai provoqué, je n’avais pas d’arme. Je suis Israélienne, je suis Juive, je suis une femme – je ne pensais pas qu’ils me feraient quoi que ce soit », a déclaré Ben-Porat.

    Deux jeeps de police sont arrivées quelques minutes plus tard. Mais les officiers ont attendu deux minutes, alors que la plupart de la foule s’était dispersée, avant de sortir des véhicules, a déclaré Gil Hammerschlag, militant juif de gauche.

    Sur les vingt Israéliens qui, selon la police, ont participé à l’agression, un seul – l’un des deux hommes qui ont attaqué Ben-Porat – a été inculpé. Les procureurs l’ont identifié comme un Israélien de 19 ans originaire de Kiryat Ekron, dans le centre d’Israël.

    Trois Palestiniens ont ensuite été arrêtés pour avoir jeté des pierres pendant la mêlée, bien que Ben-Porat et d’autres militants aient déclaré qu’ils n’avaient commencé à lancer des pierres qu’au début de l’attaque.

    Un juge militaire leur a donné raison et a ordonné leur libération après plusieurs jours d’emprisonnement. Aucun lanceur de pierres israélien n’a été inculpé.

    « On a l’impression qu’on leur a donné la légitimité de tuer. Il n’y a pas d’autre façon de le dire », a déclaré Ben-Porat avec une frustration palpable.


    Des hommes masqués, qui auraient été des habitants d’implantations israéliennes, armés de bâtons pendant une attaque contre des Palestiniens qui récoltaient des olives aux abords de Surif, en Cisjordanie, le 12 novembre 2021. (Crédit : Shai Kendler)

    « Si nous avions été Palestiniens, bien sûr, auraient-ils même porté des accusations ? Nous savons tous que la réponse est non », a-t-elle ajouté.

    Spectateurs ?
    Ces images sont devenues si omniprésentes, si quotidiennes, qu’elles ont presque cessé d’être dignes d’intérêt : des soldats israéliens en uniforme vert qui se tiennent à l’écart tandis que des personnages masqués – portant souvent les vêtements à franges distinctifs [tsitsit] prescrits par la loi juive – lancent des pierres sur les maisons palestiniennes.

    Lors de l’attaque d’al-Mufaqara, on pouvait voir des soldats israéliens au loin, regardant les Israéliens lancer des pierres sur les maisons et les voitures de ce petit village de bergers. À Burin, des soldats ont assisté à la mise à feu de pans entiers de terres agricoles par des Israéliens masqués.

    En réponse, l’armée israélienne fait souvent valoir que les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux sont éditées de manière à tromper ceux qui les visionnent.

    « Je peux le dire par expérience : ces clips ne reflètent pas toujours l’histoire complète. Ils ne montrent pas ce qui s’est passé pendant l’incident dans son ensemble. Lorsque vous filmez un petit clip, vous voyez que le soldat ne répond pas – mais peut-être attend-il des renforts », a argumenté Dangot.

    Mais même si les soldats israéliens filment régulièrement des incidents violents en Cisjordanie pour leur usage interne, l’armée publie rarement des images pour étayer sa version des faits.

    Et personne ne conteste que la plupart des personnes impliquées dans ces incidents échappent à l’arrestation. Si la police finit par ouvrir un dossier, il est souvent classé en raison de l’incapacité à identifier les suspects ou de ce que les autorités considèrent comme un manque de preuves qu’un crime a en effet été commis.

    D’anciens officiers de l’armée affirment que le problème des soldats et des policiers qui restent à l’écart pendant les attaques est réel. Selon le major-général à la retraite Nitzan Alon, le phénomène découle d’une dissonance fondamentale dans la mission des troupes.

    « L’identité fondamentale des soldats est qu’ils sont là pour protéger les Juifs et les citoyens israéliens contre les attaques terroristes palestiniennes. Ils ne se considèrent pas comme une force de loi et d’ordre chargée de faire respecter l’état de droit pour toutes les communautés de la région », a déclaré Alon, qui a supervisé le commandement de l’armée israélienne en Cisjordanie de 2012 à 2015.

    De nombreux auteurs israéliens étant toujours en fuite, l’armée israélienne a pour politique de « coordonner » l’accès des Palestiniens à leurs bosquets. Pendant quelques jours prévus longtemps à l’avance, les Palestiniens arrivent pour récolter sous l’œil attentif des soldats israéliens, qui sont là pour protéger les Palestiniens des agressions.

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2013/10/F13101
    Des Palestiniens inspectent leurs oliviers détruits dans le village de Qaryout, près de Naplouse, le 19 octobre 2013. (Crédit : Issam Rimawi/Flash90)

    « En général, je préfère y aller avec la coordination, afin de me sentir en sécurité », a déclaré Zaban, l’agriculteur de Burin.

    Cette année, le « jour de la coordination » de Zaban est tombé début octobre – bien trop tôt pour que ses olives soient mûres. Mais sentant qu’il n’avait pas d’autre choix, il a décidé de récolter quand même. Les olives, cueillies bien avant l’heure, n’ont pratiquement pas donné d’huile, selon Zaban.

    « J’ai subi des pertes massives cette année », a-t-il déploré.

    Lors d’un autre incident récent, des soldats ont accompagné des dizaines de résidents d’implantations sur un terrain de jeu à l’intérieur du village palestinien de Sussiya, dans les collines du sud de Hébron. Selon des militants israéliens de gauche présents sur les lieux, les résidents d’implantations ont éjecté les enfants palestiniens qui se trouvaient sur le terrain de jeu.

    Les soldats ont escorté les Israéliens sans se battre. Les résidents d’implantations se sont agités sur le terrain de jeu, entourés par l’armée. Ils sont restés dans l’aire de jeux pendant environ une demi-heure avant qu’on leur demande de rentrer chez eux, selon des témoins.


    Un soldat israélien se tient à l’écart alors que des habitants d’implantation entrent dans un terrain de jeu palestinien à Susiya, un hameau palestinien de Cisjordanie, le 6 novembre 2021 (Guy Butuvia).

    L’armée a déclaré que les clips et les photographies « ne reflétaient pas le déroulement de l’incident ». Les Israéliens locaux ont accusé les « gauchistes anarchistes », qui, selon eux, ont incité les Palestiniens à les attaquer.

    À al-Mufaqara, Mahmoud Hussein n’a guère de raisons d’être optimiste. Sa famille avait été informée que son petit-fils Mohammad pourrait souffrir de troubles cognitifs à long-terme en raison de l’hémorragie dans son cerveau, d’où la pierre l’a frappé.

    « L’armée est toujours du côté des colons. Sinon, ils auraient traqué les dizaines de personnes qui nous ont attaqués », a déclaré Hussein. « Quand c’est un gouvernement de colons, à quoi peut-on s’attendre ? »

    #violences #Palestine #Cisjordanie #colons #colonisation #justice #Juifs_israéliens #extrémistes_juifs #ultra-nationalistes #radicalisation #police_israelliene #Bébés #femmes #enfants (palestiniens)

  • Selon une étude, les laits infantiles ne seraient pas bien testés
    https://www.letemps.ch/sciences/selon-une-etude-laits-infantiles-ne-seraient-bien-testes

    . . . . .
    Les laits infantiles, vendus aux jeunes parents pour remplacer l’allaitement maternel, sont dans l’ensemble mal testés et risquent donc d’être accompagnés d’affirmations trompeuses en matière de nutrition, prévient jeudi une étude publiée dans le British Medical Journal.


    Le rayon des laits infantiles dans un supermarché d’Orléans, en France, le 11 janvier 2018. — © AFP / Guillaume SOUVANT

    Ces substituts, par exemple fabriqués à partir de protéines de lait de vache, représentent un marché de plus en plus porteur dans le monde. Ils promettent d’offrir au nourrisson un aliment équivalent au lait de sa mère.

    Les producteurs de lait infantile doivent donc systématiquement mener des essais cliniques qui visent à prouver que leur produit nourrit suffisamment bien le bébé. Mais « (ces) essais ne sont pas fiables », concluent les auteurs d’une étude publiée dans le BMJ. Celle-ci a examiné le déroulement de 125 essais menés depuis 2015.

    Les producteurs impliqués de trop près dans les études
    Pour quatre cinquièmes d’entre eux, il y a assez de lacunes pour douter de leurs conclusions. Par exemple, de multiples essais ne précisent pas avant leur déroulement ce qui doit être évalué. Pour être crédible, un bon essai clinique doit, au contraire, être clair dès le départ quant à son objectif, sans quoi le chercheur peut être tenté de ne retenir que ce qui l’arrange.

    Autre problème, certains essais excluent arbitrairement des nourrissons du groupe testé. Cela laisse craindre une comparaison faussée.

    En fin de compte, « les conclusions sont presque toujours favorables », soulignent les auteurs, qui jugent que les producteurs sont impliqués de trop près dans les études, au risque d’un manque d’indépendance.

    Ils estiment aussi que les essais manquent de gardes-fous pour s’assurer que les nourrissons testés ne courent pas de risque, notamment de dénutrition. Il faut « changer de manière conséquente la façon dont les essais (...) sont menés et font ensuite l’objet de publications, afin (...) que les consommateurs ne subissent pas d’informations trompeuses », conclut l’étude.

    #allaitement #bébés #nourrissons #multinationales #Lait #essais_cliniques #tests #essais

    • Du rififi dans les biberons Le BabyNes de nestlé
      https://www.letemps.ch/lifestyle/rififi-biberons

      BabyNes, la machine à faire des biberons de Nestlé, fait polémique sur le Web. Pas écolo, inutile, trop chère, mais surtout indigne d’une bonne mère, disent les uns. Merci, répondent les autres

      Dans la publicité, l’appartement est vide et lumineux, la mère et l’enfant sereins, la machine à biberons disposée sur une table vierge. Dans la vraie vie, il peut faire nuit, la mère trébuche sur un jouet et son bébé hurle de faim. La machine à biberons est installée entre celle à café, le Babycook pour faire les pots, le stérilisateur et une corbeille pleine de hochets à faire patienter les jeunes voraces. Evidemment, la publicité n’est pas la vie mais celle-ci vend l’idée qu’elle vous la facilitera. Depuis une dizaine de jours, Nestlé propose son lait infantile en capsules sur le marché français, après seize mois de phase pilote en Suisse (LT du 12.09.2012). BabyNes, la bien nommée, est donc une machine à emplir les biberons à partir de dosettes de lait adaptées aux différents âges des bambins. Une simplification de la tâche que l’on pardonne davantage aux buveurs de café qu’aux parents – qu’aux mères en réalité, à lire les commentaires qui inondent la toile.

      Le lancement de BabyNes en Suisse avait déjà provoqué des réactions passionnées sur Internet en 2011. Elles redoublent depuis une semaine. Certains fustigent le prix de l’ustensile, d’autres son coût pour l’environnement. Beaucoup questionnent l’utilité de la chose, puisqu’il ne leur semble pas sorcier de faire un biberon. A fortiori lorsque l’on possède des seins, rajoutent quelques-uns. Et c’est là que le débat s’enflamme, parce que l’on touche à l’identité de la mère. Et surtout à son « mérite ».

      « L’arrivée d’un enfant, attendu ou pas, doit pousser les parents à faire passer son bien-être avant tout. On ne naît pas parent, on le devient et cela passe par le changement des couches, la préparation des repas et les moments d’amusement », écrivait Aurore sur consolglobe.net après l’annonce de la mise en vente de l’appareil. « Moi je connais une machine qui réunit tous les avantages ; elle ne se nettoie pas, ne nécessite pas d’électricité, ne produit aucun déchet, s’adapte au bébé et à ses besoins, ne prend pas de place… », énumérait Audrey sur le même site avant de livrer la clé que tout le monde redoutait : « La machine de rêve, ce sont vos seins ». La blogueuse « mamafunky », récente utilisatrice de BabyNes, évoque de son côté une « solution miracle », rappelant les nuits brumeuses à compter et recompter les cuillerées destinées au breuvage de son nouveau-né. Les « Pascalettes », autres mères blogueuses, saluent carrément « une révolution ». Comme Moulinex en son temps, Nestlé libérerait donc la femme et cela déplaît à certains, à l’heure où le naturel revient en force. Une polémique comparable fut soulevée dans les années 1970 par l’introduction des couches jetables.

      « Il n’y a évidemment pas eu les mêmes débats autour du café ou du thé en capsules, fabriqués par la même entreprise. Le problème ici est que l’on touche au mythe de la « vraie mère », forcément nourricière, analyse Stéphanie Pahud, auteure du Petit Traité de désobéissance féministe (Ed. Arttesia). Les autres considérations me paraissent relever du faux procès à une société qui est là pour gagner de l’argent et use du marketing en ce sens, même s’il est très hypocrite de vouloir faire croire à l’existence d’un bébé clé en main. »

      Nestlé s’attendait à ce déluge et ne manque pas de prôner l’allaitement sur le site Internet de ­BabyNes, comme le veut une convention signée avec l’Organisation mondiale de la santé. « Nous ne sommes pas surpris par toutes ces réactions ; elles étaient prévisibles, confie Valérie Bignon, directrice de la communication de Nestlé France. Tout ce qui tourne autour de l’allaitement relève de l’intime et peut, dans certains cas, s’avérer idéologique. Cela dit, la contestation est plutôt dans le présupposé là où les avis favorables émanent d’utilisateurs. »

      Misant sur l’adage « l’essayer, c’est l’adopter », la compagnie a contacté de potentiel(le)s aficionados, leaders d’influence de surcroît. Emma Defaud, « mauvaise mère » revendiquée sur le blog éponyme, très lu par les mamans internautes, a refusé le gadget : « Le problème est que l’on essaie de nous refourguer des machines à 100 euros. Après le Babycook, dont la capacité ne permet de remplir qu’un demi-pot, le BabyNes (199 euros puis 1,50 euro par capsule. 249 francs en Suisse, ndlr). On est dans l’inutile complet, en essayant de faire croire que ce truc est branché et vous simplifiera la vie. Le seul accessoire nécessaire est le doseur de lait en poudre et il coûte quelques euros ! » Là encore, la marque veveysanne se défend, via Valérie Bignon : « Toutes les technologies commencent par être chères avant de se démocratiser. Les huit ans de recherche menée pour ce produit se retrouvent aujourd’hui dans son prix ».

      Derrière la mère hyperactive, indigne ou sacrificielle qui émeut les internautes, se cache aussi le bébé victime encore innocente de capitalistes sans scrupule. Elodie, qui écrit sur le blog « conseils éducatifs », désapprouve la captivité du consommateur, happé dès la naissance par le système Nestlé. « Lorsqu’on est habitué à une marque, on en change rarement », estime la mère de famille.

      « Dire que la BabyNes induira la Nespresso revient à penser que faire du roller enfant pousse à la moto adulte, tempère Patrice Duchemin, sociologue de la consommation. C’est une conception soixante-huitarde des choses. Aujourd’hui, les clients zappent et gagnent en indépendance. » La méfiance, sur ce terrain-là, est sans doute accrue par le fait que Nestlé est un poids lourd de l’alimentation, détenteur de multiples marques et déclencheur de quelques scandales.

      Certains redoutent déjà que quelqu’un n’invente une machine à changer les couches. Une douce utopie !

      « Le problème ici est que l’on touche au mythe de la « vraie mère », forcément nourricière »

      #marketing #BabyNes #nestlé #capsules #fric #influenceuses #Nespresso #blogueuses

  • Ami journaliste de la radio, si tu manques de témoins, alors ça tombe bien parce que moi je l’ai connu Bébél. Je l’ai jamais raconté à personne, vu que je suis quelqu’un de discret, mais maintenant je pense que je peux confier ça…

    Alors c’était à la Fnac des Ternes, où j’étais allé acheter un CD. Je ne me souviens plus de l’année, mais en gros c’était une de ces années où l’on achetait des CD à la Fnac.

    Et alors que je faisais la queue à la caisse, il y avait un papi devant moi, qui tenait un truc marqué Fnac dessus dans la main gauche, et un tout petit chien dans la main droite. Hé ben c’était Jean-Paul Belmondo dis-donc ! (Le petit vieux, pas le chien.) Moi j’ai pris l’air blasé du type qui passe son temps à fréquenter des vedettes, faisant mine de rien, je l’ai quasiment snobé… il a payé son truc et il est parti, et ensuite je suis passé à la même caisse, on a échangé un regard entendu avec le vendeur à la caisse, et j’ai payé mon truc à moi, et ça nous a fait quelque chose en commun avec Jean-Paul, qui restera ainsi dans ma mémoire tant que j’en garderai le souvenir.

    Bon ben voilà, si tu veux m’appeler pour que je témoigne à l’antenne, tu n’hésite pas, c’est un peu émouvant, et je pense que ça éclaire assez bien une facette méconnue du #grand_homme.

    #merci_arno

  • Suède : enquête sur un médecin juif qui circoncit les bébés sans anesthésie Par Cnaan Liphshiz
    Peter Borenstein, rabbin et médecin, aurait donné aux garçons de huit jours de l’eau sucré avant de pratiquer un rite religieux, comme le font de nombreux mohalim

    Les responsables du ministère de la Santé en Suède ont lancé une enquête sur les agissements d’un rabbin et d’un médecin qui ont circoncis des enfants juifs sans anesthésie.

    Par ailleurs, le Parlement du Danemark a voté mardi contre un projet de motion non contraignant appelant le gouvernement à interdire la circoncision non médicale des garçons.

    L’article suédois au sujet du rabbin et médecin Peter Borenstein fait suite à des articles du Svenska Dagbladet dans lesquels d’autres médecins lui reprochent de ne pas avoir administré d’anesthésie. Borenstein est également un mohel (terme hébreu désignant celui qui pratique les circoncisions rituelles) chevronné.

    Les mohalim (pluriel de mohel ) n’ont généralement pas recours à l’anesthésie. Ils sont nombreux, dont Borenstein, à proposer aux bébés quelques gouttes d’un liquide riche en sucre pour les distraire. Le quotidien a appelé cela « l’eau sucrée analgésique ».

    L’Inspection suédoise de la santé et des soins a déclaré qu’elle jugeait la performance de Borenstein « inadéquate » et a exigé une explication avant le 28 mai, a rapporté mercredi le site d’information Lakartidningen.

    En Suède, la loi autorise la circoncision non médicale des garçons mais exige la présence d’un professionnel de santé agréé. Par conséquent, les mohalim en Suède sont généralement également médecins.
    . . . . . . .
    La suite : https://fr.timesofisrael.com/suede-enquete-sur-un-medecin-juif-qui-circoncit-les-bebes-sans-ane

    #bébés #souffrance #santé #enfance #santé #circoncision #religion #israël #prépuce #dingues #religieux #obsédés_sexuels #tarés

  • Black babies are less likely to die when cared for by black doctors, US study finds | The BMJ
    https://www.bmj.com/content/370/bmj.m3315

    Les #bébés #noirs ont plus de chances de survivre quand ils sont soignés par des #médecins noirs
    https://www.20minutes.fr/sante/2842643-20200819-bebes-noirs-plus-chances-survivre-quand-soignes-medecins-

    Aux #États-Unis les nourrissons noirs ont deux fois plus de chances de mourir que les nourrissons blancs, et d’autant plus s’ils sont soignés par des médecins blancs. C’est le résultat d’une étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 17 août, menée sur des milliers de naissances en Floride.

    « Les résultats suggèrent que lorsque les nouveau-nés noirs sont soignés par des médecins noirs, le taux de mortalité dont ils souffrent est réduit de moitié, par rapport à celui des enfants blancs », indique l’étude.

    [...]

    Les raisons de cette différence sont multiples, entre racisme et facteurs socio-économiques.

  • Un livre conseillé par une personne rencontrée lors du voyage dans les Appenins (amie d’ami·es)... et dont j’ai beaucoup aimé la vision sur l’#allaitement

    Il mio bambino non mi mangia - #Carlos_González

    La madre si prepara a dare da mangiare a suo figlio mentre lo distrae con un giocattolo. Lei prende un cucchiaio e lui, subito, predispone il suo piano strategico contro l’eccesso di cibo: la prima linea di difesa consiste nel chiudere la bocca e girare la testa. La madre preoccupata insiste con il cucchiaio. Il bambino si ritira allora nella seconda trincea: apre la bocca e lascia che gli mettano qualsiasi cosa, però non la inghiotte. I liquidi e i passati gocciolano spettacolarmente attraverso la fessura della sua bocca e la carne si trasforma in un’immensa palla.

    Questa situazione, più caratteristica di un campo di battaglia che di un’attività quotidiana, illustra con umorismo la tesi centrale di questo libro: l’inappetenza è un problema di equilibrio tra quello che un bambino mangia e quello che sua madre si aspetta che mangi. Mai obbligarlo. Non promettere regali, non dare stimolanti dell’appetito, né castighi. Il bambino conosce molto bene ciò di cui ha bisogno.

    Il pediatra Carlos González, responsabile della rubrica sull’allattamento materno della rivista Ser Padres, sdrammatizza il problema e, indicando regole chiare di comportamento, tranquillizza quelle madri che vivono il momento dell’allattamento e dello svezzamento come una questione personale, con angustia e sensi di colpa.

    Le mamme impareranno a riconoscere:

    – l’importanza dell’allattamento al seno;

    – quello che non bisogna fare all’ora dei pasti;

    – i luoghi comuni e i falsi miti legati allo svezzamento…

    e soprattutto a rispettare le preferenze e le necessità del loro bambino.

    https://www.bonomieditore.it/home-collana-educazione-pre-e-perinatale-ora-lo-so/il-mio-bambino-non-mi-mangia
    #maternité #livre #parentalité #éducation #alimentation #enfants #enfance #bébés

  • Dans l’affaire des bébés sans bras, dans l’Ain une enquête judiciaire ouverte | Le Huffington Post
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/dans-laffaire-des-bebes-sans-bras-dans-lain-une-enquete-judiciaire-ou

    Un mystère qui demeure irrésolu jusqu’à maintenant. Pour la première fois, une enquête préliminaire a été ouverte dans le cadre de l’affaire dite des “#bébés_sans_bras”, dans l’Ain, pour “mise en danger de la vie d’autrui” et “blessures involontaires avec incapacité supérieure à trois mois”.

    Ces investigations ont été lancées par le pôle santé publique du parquet de Marseille après qu’une famille dont le petit garçon est touché, a pendant l’été déposé plainte contre X.