• Écoute les murs tomber

    « Écoute les murs tomber » est un long-métrage documentaire, construit en un diptyque s’installant aux deux extrémités de la #France. Deux #balades guidées par le regard des personnes qui peuplent chaque endroit.
    À Marseille, une copropriété dégradée du sud de la ville est cernée de murs la séparant des résidences privées voisines.
    À Calais, les #barrières et les #barbelés cherchent à repousser et à rendre invisibles les personnes exilées désireuses de rejoindre l’Angleterre pour y construire une vie meilleure.
    « Écoute les murs tomber » raconte comment l’humain, poussé par le désir d’aller et venir, de vivre et de s’affranchir des interdits et des impasses contourne, seul ou en collectif, ce qui l’enferme, l’empêche, le contraint. Face aux murs, « Écoute les murs tomber » propose des chemins d’espoir et de dépassement.

    https://www.lussasdoc.org/film-ecoute_les_murs_tomber-1,55904.html

    #film #film_documentaire #documentaire #murs #murs_intra-urbains #Marseille #Calais

    • « Les murs sont comme des preuves matérielles d’absence de solution sociale »

      Le collectif roubaisien La Friche vient de sortir un long métrage documentaire sur les murs qui, de Calais à Marseille, enferment les corps et les esprits. Intitulé Écoute les murs tomber, il donne à voir l’universel et l’absurde de frontières mortifères qui seront toujours poreuses face aux aspirations à plus de liberté de mouvement.

      Entre fable et documentaire, récits de vie et actualités sociales, Écoute les murs tomber est un long métrage documentaire autant poétique qu’ancré au béton des murs et aux barbelés des frontières. Porté par la discrètement puissante voix-off de l’artiste Casey récitant un conte d’Hannah Arendt, il nous emmène en balade aux côtés de celles et ceux qui se confrontent à ces murs, du quartier de la Cravache, dans le sud de Marseille, à l’autre bout de la France, à Calais. D’un côté, des copropriétés cloisonnent les quartiers populaires sur eux-mêmes et pourrissent la vie de ses habitants. De l’autre, les murs se font frontières, grillages et barbelés pour empêcher les exilé·es d’aspirer à une vie meilleure en Angleterre. Deux situations qui, sans être comparables, se font écho dans ce que les murs ont d’absurde et de violent, de dépassable et de poreux, complétant un même panorama sur les entraves à la liberté de circuler, et sur les inarrêtables aspirations à plus de liberté.

      Discussion avec Lucas Roxo, Léo Kekemenis et Flora Beillouin, membres du collectif de journalistes, d’auteur.es et de documentaristes La Friche, basé à Roubaix.

      À la base, votre collectif indépendant fait surtout de la production de contenus documentaires et des ateliers d’éducation aux médias, pourquoi avoir fait ce film ?

      Lucas : « Notre dernier projet en date, c’était de faire des résidences de deux semaines dans plusieurs endroits représentatifs de la manière dont l’État français bafoue ses grands principes républicains, notamment auprès des exilé·es à Calais et dans le quartier de la Cravache, à Marseille. L’idée, c’est de travailler avec les personnes sur place pour déconstruire les récits médiatiques et voir avec elles ce qu’elles peuvent proposer comme récit alternatif. On choisit collectivement des thématiques liées aux préoccupations locales, des sujets qui touchent les personnes que l’on rencontre. »

      Vous avez vu des points communs entre ces deux résidences ?

      Flora : « Très clairement, l’idée de se protéger de ses voisins, de construire des barrières et des frontières. Les murs sont comme des preuves matérielles d’absence de solution sociale à des situations complexes. Tout en sachant que cela n’empêche aucunement la situation d’empirer, bien au contraire. »

      Lucas : « Lors de ces deux résidences, qui devaient déboucher sur deux reportages différents, on s’est rendu compte qu’il y avait une thématique qui revenait systématiquement : les murs, visibles et invisibles, comme entraves à la liberté de circuler. Les deux situations se faisaient écho, se complétaient dans leurs manières de raconter comment les murs enferment les corps et les esprits. »

      Les deux situations sont pourtant très différentes, voire peu comparables...

      Lucas : « On s’est vraiment demandé si c’était une bonne idée de parler des deux histoires dans un même film. Il ne s’agit pas de dire que c’est la même chose de voir son quartier encerclé par des murs et des grillages fermés, que de risquer sa vie pour traverser la mer. À travers le texte d’Hannah Arendt, on a essayé de construire le film comme un conte social, une réflexion sur la société d’aujourd’hui, le repli sur soi et la manière dont on installe des frontières à tous les endroits de nos envies intimes, professionnelles, locales comme nationales. On voulait partir du terrain pour voir comment l’État, soit en ne faisant rien et en laissant empirer la situation, soit en construisant lui-même les murs, participe à ces entraves à la liberté de circuler. On voulait partir de situations locales pour avoir une réflexion universelle. »

      Qu’est-ce que vous avez vu d’universel dans les murs ?

      Flora : « Ce qui lie ces deux situations, c’est la ségrégation sociale et spatiale, inégale en fonction d’où tu viens et de ton parcours. Mais ce sont aussi deux histoires de résistances face à des murs qui ont toujours une forme de porosité. À Marseille, Rémi pratique le Parkour comme manière concrète d’enjamber et de dépasser les murs. À Calais, les exilé·es continuent de passer, malgré la politique sécuritaire et la militarisation de la zone. »

      C’est quoi l’histoire du quartier de la Cravache ?

      Flora : « La Cravache et Sévigné sont deux quartiers voisins dans le sud de Marseille (9e arrondissement) en copropriété collective. Le mur qui les séparait est tombé lors d’une tempête il y a bien longtemps1, et la plupart des habitant·es de la Cravache utilisait cette brèche très casse-gueule pour se déplacer dans le quartier d’à côté, où se trouvent l’école, le collège, les commerces, la boulangerie, le club de tennis, de boxe... Mais au lieu d’aménager le passage, la copropriété du Nouveau Parc Sévigné a reconstruit le mur, encore plus haut qu’avant. Les habitant·es sont forcé·es de faire de longs détours pour le contourner, tout en voyant les résidences fermées condamner certains chemins que tout le monde utilisait2.

      Lucas : « Et autour de ces deux quartiers, il y a des résidences privées qui forment des petites zones pavillonnaires. Avant tout était ouvert, avec des rues de tous les côtés, et les habitants pouvaient circuler librement entre les quartiers. Maintenant, les propriétaires privés des alentours ont mis des grilles, des portails et des cadenas. Il y a de plus en plus de résidences privées qui se ferment comme ça à Marseille.3 »

      La scène où une propriétaire affirme que le chemin pour aller à l’école n’est pas libre d’accès est surréaliste...

      Léo : « Dans ces zones, dès qu’on sortait une caméra, que ce soit devant une école ou une boulangerie, on nous disait : “Non ! Vous ne pouvez pas filmer ici, c’est privé !” Une autre fois, une dame vient nous embrouiller et nous dit : “C’est pas un quartier ici, c’est une copropriété privée ! Et maintenant qu’il y a le mur, je dors beaucoup mieux, y avait du trafic ici...” Et à côté t’entends tous les petits murmurer : “Elle dit n’importe quoi.” »

      Flora : « On a rencontré la chercheuse Élisabeth Dorier qui travaille sur ce sujet. Elle pointe du doigt l’ampleur de ces résidences privées et des fermetures progressives des quartiers. Marseille est une des villes de France où il y en a le plus4. »

      Au-delà des corps physiques, les imaginaires sont aussi importants face aux murs ?

      Lucas : « À Calais comme à Marseille, on a aussi vu que les murs physiques pouvaient aussi cloisonner les imaginaires, et réduire les possibilités de penser comment dépasser des situations sociales et politiques qui sont très violentes. On s’est demandé comment faire pour que la narration du film arrive à proposer cette ouverture d’imaginaire pour amener vers l’engagement, la lutte et la traversée… C’est un film sur l’enfermement qui pose aussi la question des possibilités de pouvoir penser autrement la réalité, en nourrissant nos imaginaires avec autre chose que des murs et des frontières. »

      Flora : « À Marseille, Rémi explique que peu de gamins qui grandissent à la Cravache sont allés à la mer, juste à côté, ou encore à la Cité radieuse, en face de la cité. L’enfermement, c’est aussi cet empêchement de se projeter, de s’imaginer dehors et donc de sortir réellement, ce qui les coupe physiquement et mentalement des endroits de cultures et d’éducation. L’exemple de l’école primaire, une école publique qui se retrouve renfermée sur le quartier d’à côté, et oblige les gamins à faire un gros détour pour la rejoindre, c’est une violence symbolique et physique qui est très forte. »

      Le conte d’Hannah Arendt se termine avec l’idée que les murs se pétrifient et que se pose le dilemme de s’y fracasser la tête, ou de les contourner...

      Lucas : « Pour moi, la personne qui résume le mieux la complexité du film, c’est Abdullah, que l’on suit dans la deuxième partie du film à travers les rues de Calais où il vit aujourd’hui légalement. Il est parti d’Afghanistan à quatorze ans parce que ses parents voulaient qu’il rejoigne les talibans. Il traverse la moitié du monde et arrive à Calais vers seize ans. Il réussit à traverser et vit en Angleterre pendant six ans. Il revient à Calais au moment de “la grande jungle”, y reste deux ans et fait partie des derniers expulsés. Il entre ensuite au Secours catholique en tant que bénévole, et vient d’avoir son passeport. Dans l’entretien, il dit que, d’un côté, la situation à Calais est pire qu’avant et que, maintenant qu’il est Français, il est en permanence victime de contrôle au faciès… comment tu fais pour sortir de ce cycle infernal ? Il pose la question de la meilleure manière de traverser un mur. Est-ce que c’est de le casser, de le contourner ou de faire avec ? Le film ne donne pas de solutions, mais il invite à réfléchir ensemble pour les esquiver, les contourner, les casser... »

      https://cqfd-journal.org/Les-murs-sont-comme-des-preuves

  • #Alana_Osbourne - “Decolonial Tours” - 30th June 2022 - Beyond Inhabitation Lab Spring Seminar Series

    I focus on tour guides who offer decolonial narratives and experiences of Brussels to an eclectic and changing audience. Drawing on the embodied temporalities of walking tours and by reviving urban memories, these guides give texture and shape to the city’s sensorium in a way that reaffirms black life against the resonances of colonialism in Belgium. Suturing past, present and future, this quilting of urban times fosters new relationships between people, landscapes and histories, and opens spaces of togetherness within a riven city.

    Dr. Alana Osbourne is a FNRS post-doctoral fellow at the Anthropological Laboratory for Contemporary Worlds (LAMC) at the Brussels Free University (ULB | Université Libre de Bruxelles). An anthropologist and filmmaker, her research interests include: sensorial anthropology and affect, the anthropology of violence, archival studies, Caribbean studies and film. She alternates her academic work with film and theatre projects.

    https://www.youtube.com/watch?v=03AOAlPxQV8


    #balade_décoloniale #Bruxelles #Belgique #décolonial #villes #urban_matter #temps #passé #présent #conférence #toponymie #toponymie_politique

    via @cede

    • #There_Are_Black_People_In_The_Future

      There are Black People in the Future is inspired by afro-futurist artists and writers who highlight the need for Black people to claim their place. Through the inscription and utterance of the words, ‘There are Black People in the Future,’ the project addresses systemic oppression of black communities through space and time by reassuring the presence of Black bodies. In 2017, Wormsley placed these words on a billboard in East Liberty, a neighborhood in Pittsburgh’s east end that has suffered gentrification. When the billboard was removed by the city, community members protested, in response to this community support, Wormsley has raised grant money to artists, activists, and community workers in Pittsburgh around their interpretation of the phrase “There Are Black People in the Future”. Since then, the billboard has been replicated in Detroit, Charlotte, New York City, Kansas City and Houston, internationally London, Accra and Qatar. Each site can pull from this precedence of supporting Black futures locally, whether through commissions, grants, project funding or programming. The text, which Wormsley encourages others to use freely, has since been used in protest, critical art theory, essays, song, testimony and collective dreaming.


      https://www.alishabwormsley.com/tabpitf

      #art #TABPITF #Alisha_Wormsley

    • La conférence de Alana Osbourne commence par introduire (et se construit à partir de) du rapport de la #commission_parlementaire (belge) chargée d’examiner le #passé_colonial :
      Le #rapport sur le passé colonial de la Belgique achoppe sur la question des #excuses

      Après deux ans et demi de travaux, des déplacements en République démocratique du Congo, au Rwanda, au Burundi, l’audition de près de 300 personnes, la commission parlementaire chargée d’examiner le passé colonial du pays devait remettre son rapport final. Mais les libéraux ont refusé d’adopter le texte lundi.

      L’écologiste Wouter de Vriendt, qui préside la commission parlementaire chargée d’examiner le passé colonial de la Belgique, avait demandé que la chambre des représentants présente des excuses aux peuples congolais, burundais et rwandais pour « la #domination et l’#exploitation_coloniale, les #violences et les #atrocités, les violations individuelles et collectives des droits humains durant cette période, ainsi que le #racisme et la #discrimination qui les ont accompagnées ».

      #Wouter_de_Vriendt invitait également « le pouvoir exécutif à faire des démarches analogues sur le plan des #réparations_symboliques ». Le président de la commission précisait bien que cette #reconnaissance du rôle de la Belgique, n’impliquerait aucune #responsabilité_juridique et ne pourrait donc donner lieu à une #réparation_financière.

      Des précautions qui n’ont pas suffi à convaincre les députés libéraux. Ces derniers ont claqué la porte de la commission lundi 19 décembre. Ils refusent que soient présentées des excuses, car celles-ci pourraient entraîner selon eux des réparations financières, ce dont ils ne veulent pas entendre parler. Ces députés préfèrent ainsi en rester aux regrets présentés par le roi.

      Faute d’accord sur cette question des excuses, la commission ne remettra donc pas son rapport final. C’est là un échec, d’autant plus douloureux que nombre de recommandations formulées par le président de cette commission semblaient faire consensus.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221220-les-excuses-au-c%C5%93ur-des-dissensions-parlementaires-sur-le-pass%C3%

  • Postcolonial Italy – Mapping Colonial Heritage
    https://postcolonialitaly.com

    Even though the period of Italian colonial rule is long gone, its material traces hide almost everywhere. Explore cities, their streets, squares, monuments, and find out more about their forgotten connections to colonial history.

    BOLZANO IMPERIALE https://postcolonialitaly.com/bolzano-imperiale

    CAGLIARI IMPERIALE https://postcolonialitaly.com/cagliari-imperiale

    FIRENZE IMPERIALE https://postcolonialitaly.com/firenze-imperiale

    ROMA IMPERIALE https://postcolonialitaly.com/roma-imperiale

    TORINO IMPERIALE https://postcolonialitaly.com/torino-imperiale

    TRIESTE IMPERIALE

    VENEZIA IMPERIALE
    Postcolonial Italy

    Mapping Colonial Heritage
    Contact

    mapping.postcolonial.italy@gmail.com

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    #postcolonial #Florence #Turin #Venise #Rome #Cagliari #colonial #visite_guidee #balade_décoloniale #Italie

  • Le Paris Noir - Visite guidée de Paris par Kévi Donat
    https://www.leparisnoir.com

    Pourquoi Le Paris Noir ?

    Initié en 2013, Le Paris Noir est le résultat des recherches et des rencontres de Kévi Donat. Guide parisien depuis 2011, Kévi utilise ses connaissances et son sens du contact pour offrir une plongée dans l’Histoire de Paris.

    Au départ, son ambition est de répondre aux questions de visiteurs étrangers, surpris par la présence de populations afro-descendantes dans la ville (“Pourquoi tant de Noirs à Paris ?”). Au fil des années, ce projet s’impose comme un rendez-vous incontournable pour celles et ceux qui s’intéressent à l’Histoire noire.

    #Paris #balade_décoloniale #noir

  • #Palermo : An Urban Walk Against Colonialism by Wu Ming 2

    On Saturday 20 October from 9.00 am onwards, #Wu_Ming_2 presents the performance complementary to the work Viva Menilicchi! (2018), commissioned by Manifesta 12 for The Planetary Garden and realised in collaboration with the Palermo-based collective #Fare_Ala.

    Wu Ming 2, one of the members of the collective of writers and activists Wu Ming, will lead a walk through the city, during which various voices will combine to recount forgotten stories of slavery and colonialism. In fact, many places in the city of Palermo are linked to the period of Italian colonialism (1869 – 1945) and its legacy. The performance will unfold as a walk to all these places in Palermo linked to the Italian colonialist past, and will coalesce into possible actions and thoughts of resistance.

    On Friday 19 October from 8.00 pm at Teatro Garibaldi di Palermo, there will be an evening of screening and talks with director Alessandra Ferrini and researchers Francesca Di Pasquale and Chiara Giubilaro, ‘Negotiating Amnesia. Pasts and presents of Italian coloniality’, to explore strategies of memory, and negation, of a chapter in Italian history still spreading its effects on contemporaneity.

    Furthermore, Sunday, October 21, from 5.00 pm to 7.00 pm, at Teatro Garibaldi di Palermo, Wu Ming 2 will present images and documents related to the walk of the day before, thus giving life to a debate with the public on the ideas and topics of Viva Menilicchi!

    Programme and itinerary of the urban walk:

    The complete itinerary of the walk covers 16 km distance (available here:Â map.org), split into two sessions, morning (9 km, route blue in the map) and afternoon (7 km, red route), with a lunch break of about one hour.
    The meeting point for both sessions is Teatro Garibaldi di Palermo (Via Teatro Garibaldi, 46-56): in the morning the group will meet at 8.30 am and will start walking at 9.00 am; in the afternoon the group will meet at 2.30 pm and will start walking at 3.00 pm.

    The walk will end at 8.30 pm at Palazzo Chiaramonte-Steri, where Wu Ming 2 will read the essay We Refugees by Hannah Arendt. Following, at Palazzo Chiaramonte-Steri there will be the concert Fratres / Jesus’ Blood (Jerusa Barros voice + GliArchiEnsemble). Both the reading and the concert are organised by the Festival delle Letterature Migranti.

    We advise participants to bring water, picnic lunch, and a raincoat.

    The walk is free and open to everyone.Â

    A StoryMap of the walk with texts and images of some of the stops is available here.

    For those who wish to join the performance along the path, below an approximate schedule with some of the stops, indicated also on the map:Â map.org:

    Time 10.00 am, Oratorio Santa Chiara (Stop 3)
    Time 11.15 am, Intersection Cortile Barcellona / Via Juvara (Stop 6)
    Time 12.15 pm, Ex-Ospedale Psichiatrico – Entrance Via Pindemonte (Stop 9)

    Time 1.15 pm, Via E. Basile 22 (Stop 10)
    Time 4.30 pm, Piazza V. Bottego (Stop 18)
    Time 5.45 pm, Fountain in via Generale. V. Magliocco (Stop 22)
    Time 7.15 pm, La Cala / Lungomare delle Migrazioni, in front of S.Maria della Catena (Stop 26)

    Full list of the stops:

    MORNING

    Teatro Garibaldi di Palermo
    Via Pola
    Piazza Santi Quaranta
    Piazza Casa Professa
    Oratorio Santa Chiara
    Teatro Montevergini
    Tribunale / Nuova Pretura
    Cortile Barcellona / Via Juvara
    Via Orazio Antinori
    Via Re Tancredi / Via Imperatrice Costanza
    Ex – Ospedale Psichiatrico – Ingresso Pindemonte
    Via Ernesto Basile 22 – Nureddine Adnane
    Via Fiume / Via Maqueda – Yussupha Susso
    Teatro Garibaldi

    AFTERNOON

    Teatro Garibaldi di Palermo
    Facoltà di Giurisprudenza
    Palazzo Pretorio
    Piazza Bologni
    Quattro canti
    Galleria delle Vittorie
    Piazza Bottego
    Piazzetta Due Palme
    Casa del Mutilato
    Via Tripoli / Via Rodi
    Via Gen. V. Magliocco
    Piazza Castelnuovo
    Genio del Porto
    Piazza XIII Vittime
    Lungomare delle Migrazioni / La Cala
    Palchetto della Musica / Foro Italico
    Palazzo Chiaramonte-Steri

    http://m12.manifesta.org/vivamenilicchiwalk/index.html

    #colonialisme_italien #Italie #Italie_coloniale #traces_coloniales #toponymie #toponymie_coloniale #toponymie_politique #balade_décoloniale #urban_walk #balade_uraine

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien :
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  • « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale - VivreIci
    http://www.vivreici.be/article/detail_la-colonisation-c-est-aussi-l-histoire-de-la-belgique-deux-activites

    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale

    La colonisation belge du Congo constitue l’une des pages les plus sombres de notre histoire. Elle fait toujours l’objectif d’un très vif débat au sein de notre société. Que faire de ces traces (noms de rue, parcs, statues) qui glorifient la colonisation ? Vivre ici vous propose deux activités – l’une plus militante, l’autre plus institutionnelle – pour nourrir votre réflexion.
    Date de publication samedi 18 septembre 2021 à 08h00
    Source : Vivre Ici

    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale - © Tous droits réservés

    Pour découvrir et questionner notre patrimoine colonial, le collectif « Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations » organise des visites guidées depuis plusieurs années. Le collectif citoyen, panafricain et décolonial s’inscrit avant tout dans une démarche pédagogique. « Pour nous, il faut conscientiser les citoyens et leur montrer en quoi la colonisation est directement en lien avec le racisme que vivent encore aujourd’hui les communautés afro-descendantes de Belgique. » explique Aliou Baldé, guide pour le collectif depuis 5 ans.

    Ce travail de conscientisation passe notamment par l’espace public où des traces de cette propagande coloniale sont toujours bien visibles aujourd’hui. « Cet espace n’a rien de neutre ! Il a été mis en place par des décisions politiques. Cet espace n’est donc pas le reflet de l’histoire, mais est un espace de mémoire. Et une mémoire biaisée de ce qu’a été réellement la colonisation. » complète le jeune homme.

    Pour Aliou Baldé, l’enjeu est donc fondamental : il s’agit bien de reconstruire l’identité nationale belge. « On a malheureusement inscrit dans le conscient et l’inconscient collectif que la colonisation ne concernait que les Congolais. Or, l’histoire de la colonisation constitue aussi l’histoire de la Belgique. On doit construire nos identités d’une autre manière que ce que la propagande coloniale a fait jusqu’à présent. »
    Adopter une approche systémique
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale - © Tous droits réservés

    Ces dernières années, notre actualité a été marquée par des statues déboulonnées : des figures fortes comme Léopold II ou le Général Storms ont concentré toute l’attention et la colère citoyenne. De son côté, le collectif a décidé de mettre l’accent sur une approche systémique : ses membres ne cherchent pas à condamner les actions d’un homme en particulier, mais plutôt de critiquer et de déconstruire le système colonial dans sa globalité. « Il ne s’agit pas de défendre le passé de ses grands-parents et leurs bonnes intentions au Congo, et d’en tirer comme conclusion que la colonisation a bien eu des effets positifs. Il faut se décentrer de sa position personnelle. » explique Aliou Baldé.

    Pour comprendre cette approche systématique, le guide utilise une métaphore imagée, celle de l’éléphant. « Quand on est trop proche de l’éléphant, on ne le voit pas. Il faut alors prendre du recul pour voir l’animal dans son entièreté. Dans le cadre de la colonisation, on doit d’abord interroger le système en tant que système et puis seulement entrer dans ses particularités. »
    Une quinzaine de visites thématiques
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale - © Tous droits réservés

    Au total, une quinzaine de visites sont proposées - principalement à Bruxelles - et développent des thématiques propres : les centres de décision et Léopold II, le rôle des militaires belges dans la conquête du Congo, la question de la restitution et des zoos humains, les vagues migratoires africaines dans le quartier Matongé, la place des femmes dans la colonisation, la problématique de « Tintin au Congo » ou encore les rapports entre l’Union européenne et l’Afrique aujourd’hui.

    L’une de ces visites nous emmène autour de l’Université Libre de Bruxelles et aborde le rôle central des universités et des institutions scientifiques dans la production du savoir colonial qui a permis de légitimer un système de domination et des théories racistes. « L’un des héritages visibles, ce sont les 14 crânes que l’université possède toujours officiellement. Ces êtres humains n’ont pas du tout donné leur corps à la science. Ils ont servi à des théories racistes comme la craniométrie*, » explique Aliou Baldé. « Ici, l’un des enjeux, c’est la réparation qui passe par la restitution : donner une sépulture digne à ces personnes, retrouver leur famille, faire un véritable travail d’archives, etc. Tout n’est pas réparable, mais on peut réparer certaines choses. »

    Cet été, le collectif en collaboration avec ULB-Coopération a d’ailleurs lancé un podcast gratuit et immersif sur cette visite guidée. Durant 1h30, les auditeurs et auditrices explorent neuf lieux emblématiques du campus du Solbosch et leurs liens avec l’histoire coloniale belge au Congo.

    Quant aux autres visites guidées, plusieurs sont organisées chaque mois. Pour connaître les dates exactes de ces visites, rendez-vous sur memoirecoloniale.be.

    La craniométrie est une pratique scientifique du XIXème siècle consistant à mesurer le crâne des différentes « races humaines ».
    L’Africa Museum de Tervuren
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale - © Tous droits réservés

    Deuxième étape de cette balade décoloniale : l’Africa Museum ou le Musée Royal de l’Afrique centrale. Créé en 1897, sous l’impulsion du roi Léopold II, ce musée a d’abord été conçu comme une ode à la colonisation.

    Depuis le début de sa rénovation en 2013 jusqu’à sa réouverture en décembre 2018, le musée a entrepris un véritable changement de cap. « Je pense que les gens ne se rendent pas compte des changements internes au musée. Le musée reconnait aujourd’hui le caractère oppressif, autoritaire, raciste de la colonisation. Il s’en distancie tout en apportant une relecture du passé accessible au grand public à travers des ateliers et des visites guidées. » explique Marie-Reine Iyumva, collaboratrice du musée.

    Ce changement se manifeste aussi à travers un renouvellement de l’équipe qui est désormais plus jeune et plus diversifiée. « J’en suis la preuve ! Au sein du musée, nous avons maintenant des travailleurs afro-descendants qui ont une autre sensibilité et qui peuvent discuter de la politique interne, éducative avec un autre œil. » complète Marie-Reine.

    Outre le retrait d’œuvres racistes, le musée expose désormais des artistes africains contemporains dans des expositions temporaires. Cet été, une nouvelle salle a également vu le jour : l’AfricaTube où les visiteurs peuvent visualiser des vidéos produites par la jeunesse congolaise. Ces jeunes utilisent les nouvelles technologies pour parler de leur culture, de leur histoire et de leur identité.
    Le petit bijou marbré du musée
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale
    « La colonisation, c’est aussi l’histoire de la Belgique » : deux activités pour découvrir Bruxelles d’une manière décoloniale - © Tous droits réservés

    La Grande Rotonde – pièce maîtresse du musée – constitue l’un des symboles les plus frappants de cette transformation.

    Au départ, elle était décorée pour rendre hommage à Léopold II et à la colonisation : on y trouvait le buste du roi, son monogramme – le double L – un peu partout, l’étoile du drapeau de la colonie sur le sol. « Cet endroit devait faire rentrer la Belgique dans la perspective d’une puissance coloniale. » explique François Makanga, guide-conférencier depuis la réouverture du musée.

    Le long des murs, dans des corniches, on peut toujours voir 14 statues au service de la propagande coloniale. Les Africains y sont globalement représentés comme des êtres inférieurs à civiliser : les hommes noirs sont réduits à une taille d’enfant, les femmes noires sont fortement sexualisées, les personnages sont toujours occupés à des activités physiques primaires, et non intellectuelles. « Toutes ces statues étaient là pour travailler les imaginaires à une certaine perspective de ce qu’étaient censés être l’Afrique et les Africains. »

    Sous les feux des critiques, le musée a alors décidé de laisser la place à un artiste congolais, Aimé Mpané avec deux énormes statues pour contrecarrer la portée politique et propagandiste. « L’une – Crâne du chef Lusinga - représente le passé et les exactions commises par le régime léopoldien. La seconde – Nouveau souffle ou le Congo bourgeonnant - incarne l’avenir radieux et la valeur refuge du Congo, à savoir les gens. » détaille le guide-conférencier. « Le visiteur est ainsi invité à circuler dans cette rotonde et à regarder le passé et l’avenir des relations entre la Belgique et le Congo. »

    Le projet RE/STORE – issu de la collaboration entre Aimé Mpane et de l’artiste belge Jean-Pierre Müller - a complété l’aménagement de la salle. Des voiles semi-transparents sont disposés devant les statues colonialistes. La superposition de ces œuvres anciennes et contemporaines permet ainsi une relecture de ce lourd héritage colonial.

    L’Africa Museum est ouvert en semaine de 10h à 17h, les week-ends et les congés scolaires de 10h à 18h. Plus d’informations sur le site internet du musée.

    Maxime Maillet

    *Ce titre fait référence au raid de l’officier belge Émile Storms sur le village de Lusinga en 1884, expédition au cours de laquelle la tête du chef fut tranchée avant d’être emportée en Belgique.

    #Bruxelles #Balade_décoloniale #Congo #RDC #Roi_Léopold #Tervuren #Musée

  • Basel Kolonial. City Tour: The Role of Global Basel in South America and the Colonized World - CULTURESCAPES

    /en/theme/amazonia-2021/stadtrundgang-verstrickungen-des-globalen-basels-mit-suedamerika-und-der-kolonialisierten-welt

    ❝ In recent years, the active role played by the “neutral nation without colonies” in the colonization of the Global South has been increasingly in the spotlight in Switzerland. In particular, the country’s direct joint responsibility through private initiatives and businesses as well as participation in the cultural production of colonial images came to attention. Yet another important question that needs to be explored is the influence of colonial knowledge and wealth on Switzerland and especially major Swiss cities like Basel.

    CULTURESCAPES along with the “Basel Kolonial” network came up with a two-part tour uncovering traces of the city’s role in past and current colonial practices involving, but not limited to, Amazonia. Part one traces the evidence of the cultural and economic histories of old Basel families and missionary societies in the old town of Grossbasel. The second part predominantly offers an insight into both the past and present of Basel-based chemical and pharmaceutical industries, their sites in the north of the city, and their role in global economic systems.

    Online tour at www.culturescapes.ch

    Colonial Grossbasel 03.10.2021
    Colonial Kleinbasel 31.10.2021

    #balade_décoloniale #colonialism #Basel #colonialité #Amazonie

  • Critical Urban Walk – Towards a more egalitarian Basel – depatriarchise design
    https://depatriarchisedesign.com/2020/10/24/critical-urban-walk-towards-a-more-egalitarian-basel

    Critical Urban Walk – Towards a more egalitarian Basel
    with Ornella Galvani

    10–17h

    Participation is free of charge. Please sign up until 21 October 2020 via depatriarchisedesign@gmail.com

    The Garage
    Klingelbergstrasse 11
    4056 Basel

    Public spaces – that surround us – often disadvantage populations that do not fit the able-bodied, young, wealthy white male standard. During this workshop, we will go for an exploratory walk around Basel, using a set of tools to observe, collect data, analyse and critically reflect upon public spaces. Afterwards, we will engage in a collective map-production imagining new spatial futures for a more egalitarian Basel.

    Design of the visual identity: Corin Gisel and Nina Paim (common-interest)
    Typeface: Gabriella Heavy by Fernanda Cozzi

    depatriarchise design !Labs! is generously supported by the Culture Department of Basel-City

    #Basel #balade #espace_public #racisme

  • Balade décoloniale à Charleroi - VertPop
    https://vertpop.etopia.be/evenement/balade-decoloniale-a-charleroi

    Balade décoloniale à Charleroi
    Samedi 4 septembre - 10:00 Matin | Charleroi Inscription

    La ville de Charleroi comme de nombreuses villes belges possèdent un patrimoine colonial dans son espace public.

    Connu historiquement pour ses industries, ce parcours reviendra sur les liens entre le monde ouvrier et la colonisation belge, les liens entre lutte des classes et la colonisation.

    Deux visites sont prévues : vendredi 3 septembre et samedi 4 septembre de 10h à 12h

    En pratique

    Date : Samedi 4 septembre
    Heure de début : 10:00 - Matin
    Heure de fin : 12:00
    Adresse : Avenue Albert 1er 63 - 6032 Charleroi

    #Balade_décoloniale #Charleroi #décoloniser

  • Marseille (Dé)coloniale | Ancrages

    https://ancrages.org/agenda/marseille-decoloniale

    Depuis sa création, Ancrages s’est donnée pour mission de dévoiler les angles morts de l’histoire (dé)coloniale à Marseille et de valoriser la transmission des vagues de peuplement issues des migrations, en s’appuyant sur des partenaires de la recherche, des institutions patrimoniales et des demandes sociales des habitants. Aujourd’hui, nous somme heureux de rejoindre les partenaires de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage (FME) à l’occasion des vingt ans de la loi Taubira, qui reconnait l’esclavage et la traite comme crimes contre l’humanité. En résonance avec le « Mois des Mémoires », découvrez notre programme d‘événements « Marseille (Dé)coloniale » autour des expositions, balades et ateliers de médiation, qui montrent combien ces périodes participent encore de nos « imaginaires » et constituent des héritages multiples de la narration urbaine. Pour en savoir plus, cliquez ici.

    #études_décoloniales

  • #Ivry-sur-Seine : clash en Conseil municipal suite aux réactions à la #balade_décoloniale

    A Ivry-sur-Seine, la balade décoloniale organisée par un collectif d’associations fin janvier pour inviter à rebaptiser plusieurs noms de rue de la ville, a donné lieu à une tribune radicalement opposée de la part d’un élu. Le débat s’est invité de façon paroxystique au Conseil municipal de ce jeudi 11 février.

    Tout commence fin janvier par l’organisation d’une marche décoloniale dans la ville, par un collectif d’associations (Collectif Abyayala, Collectif Romain Rolland, collectif Ivryens contre la loi « séparatismes », Convergence Citoyenne Ivryenne (CCI), Front uni des Immigration et des Quartiers Populaire). “Les noms des rues ne sont pas choisis par hasard, ils revêtent une dimension hautement symbolique et mémorielle. Force est de constater qu’en France, les rues sont bien souvent à la gloire de l’empire colonial. Interpeler et questionner ces noms, n’est ni une lubie, ni une question secondaire, mais bien une nécessité, même un devoir. La ville d’Ivry-sur-Seine n’est malheureusement pas épargnée par ces choix de noms de rue. On ne bâtit pas d’avenir commun sans remettre en cause les crimes contre l’humanité qu’ont été l’esclavage et la colonisation”, motive le collectif.

    5 rues rebaptisées

    Le 23 janvier, 80 personnes (selon le collectif) se retrouvent donc pour rebaptiser 5 rues. La rue #Christophe_Colomb (navigateur du 15ème siècle considéré comme le découvreur de l’Amérique) est rebaptisée rue de la lutte pour l’indépendance des peuples colonisés, la rue Jules Ferry (homme d’Etat français connu notamment pour l’instauration de l’enseignement obligatoire, gratuit et laïc en 1881, partisan actif de l’expansion coloniale) en rue #René_Vautier (réalisateur et scénariste anticolonialiste, connu notamment pour son film Avoir vingt ans dans les Aurès), la rue #Paul_Bert (médecin et ministre de la 3ème République qui a porté l’instruction publique, laïque gratuite pour tous, soutien de la colonisation) en rue #Lalla_Fatma_N’Soumer (figure du mouvement de résistance à la colonisation de l’Algérie), la rue #François_Mitterrand (président de la République de 1981 à 1995) en rue #Aroua_Keïta (figure de l’indépendantisme, du syndicalisme et du féminisme au Mali) et la place du 8 mai 1945 en 8 Mai 1945 jour de fête : victoire contre le nazisme Jour de deuil : #massacres_coloniaux à #Setif, #Guelma et #Kherrata.

    Pétition et tribune pour rebaptiser les rues

    Pour donner suite à cette marche, le collectif Abyayala lance une pétition sur Change.org pour demander à la mairie de changer le nom de la rue Christophe Colomb. “Loin du mythe du valeureux « découvreur des Indes », Christophe Colomb fut la main armée des volontés d’expansion du Vieux Monde. Son arrivée de l’autre côté de l’océan Atlantique en 1492 est le début de la colonisation européenne sur le continent américain, pose le collectif. Contrairement aux croyances inculquées, le continent n’était ni vierge, ni inhabité et certainement pas à disposition. L’Amérique n’a pas été découverte mais envahie. Cette entreprise se déroula de façon violente, les indigènes furent massacré·es, violé·es, spolié·es de leurs terres et de leurs identités.” Voir la pétition qui a recueilli à ce jour une centaine de signatures : https://www.change.org/p/mairie-d-ivry-sur-seine-pourquoi-une-rue-christophe-colomb-%C3%A0-ivry-sur-s ?

    Les élus du groupe CCI (membre de la majorité municipale) appuient de leur côté la démarche dans l’espace de libre expression qui leur est dévolu dans le numéro de février du magazine municipal. “A peine 5% des rues rendent hommage à des femmes, l’héritage des luttes anticoloniales et contre l’esclavage ou encore l’histoire de l’immigration sont quasi absents”, déplorent Ratiba Meddas et Mehrez Mraidi dans leur tribune. “La rue du 17 octobre 1961 est attendue depuis plus de 10 ans, l’esclavage et la colonisation peinent parfois à être considérés comme ce qu’ils sont, des crimes contre l’humanité,… Pire, il reste dans notre espace urbain la trace de figures historiques associées à ces crimes”, poursuivent-ils, invitant la municipalité à “accompagner ce travail critique sur le passé et ses conséquences sur le présent” et “mettre davantage en valeur les figures émancipatrices issues de ces histoires.”

    “Une #honte faite à la République”

    Pour Sébastien Bouillaud (LR), conseiller municipal d’opposition, cette marche “est une honte faite à la République” et l’élu fustige l’initiative dans une tribune signée sur Ivry Off, un site qui se revendique comme un “blog alternatif” qui “assume son ton critique à l’égard des gestionnaires et élus de la cité.” Pour l’élu d’opposition, la marche “aurait dû être interdite et condamnée par le maire, qui par la même occasion aurait dû sanctionner les élus qui y ont participé.”

    L’élu durcit ensuite le ton vis-à-vis du groupe Convergence Citoyenne Ivryenne (CCI). “Les élus de ce collectif profitent d’ailleurs régulièrement de la tribune du conseil municipal pour déclamer des discours communautaires qui n’ont rien à faire en son sein. Au fur et à mesure que l’islamo-gauchisme prospère à Ivry, la République recule”, estime le conseiller d’opposition qui considère que “les commémorations publiques deviennent des lieux de division plus que de rassemblement” et “des lieux de diffusion de messages politiques où l’extrême gauche peut critiquer encore et toujours la République et le capitalisme”, “occasion de flatter telles ou telles communautés pour des raisons électoralistes.” Et l’élu de conclure son propos par “La question qui se pose aujourd’hui est bien évidemment dans quel état Ivry sera-t-elle dans 5 ans ? Mais surtout, à quel point la majorité en place sert-elle des causes obscures voire anti-républicaines ?”
    “La honte de la République, c’est l’histoire coloniale”

    C’est dans ce contexte que le débat s’est invité en Conseil municipal, la majorité faisant usage du droit de poser une question au maire prévu par le règlement intérieur, pour lui demander de réagir publiquement à cette tribune. C’est Bernard Prieur, adjoint à la citoyenneté, qui porte la question, fustigeant “des dénonciations calomnieuses” et “un discours de division”. Pour rappel, la question au maire, qui ne constitue pas une délibération soumise au vote, appelle une réponse du maire sans qu’elle soit suivie de débat. En réponse, le maire, Philippe Bouyssou (PCF) fait part de son étonnement sur la forme de la tribune. “Je ne l’avais jamais entendu tenir des propos aussi violents et réactionnaires à notre égard”, et dénonce une manœuvre de division. “La honte de la République, c’est l’histoire coloniale, ce-sont ses vols, ses pillages, ses expropriations, ses crimes, ses viols, ses massacres commis au nom de la quête du profit et d’une soi-disant race supérieure”, poursuit l’édile, citant des propos Jules Ferry justifiant la colonisation de “barbares” à “civiliser” avant de conclure en invitant à “l’apaisement”, et en demandant à Sébastien Bouillaud de retirer sa tribune.

    Alors que l’intéressé souhaite réagir, le maire lui donne la parole, indiquant que c’est à titre “exceptionnel”, par rapport aux modalités prévues pour les questions aux maire dans le règlement intérieur.

    “Si je me suis permis d’écrire cette tribune c’est car j’ai vu circuler des vidéos montrant des propos terribles sur la France qui m’ont choqué et heurté. Je veux bien qu’on lance un débat sur l’histoire de France mais pas de cette façon là”, répond donc Sébastien Bouillaud invitant à un débat apaisé.
    Quand le débat sur la marche décoloniale est déporté sur le terrorisme islamiste

    Philippe Hardouin, conseiller d’opposition du groupe LREM demande alors aussi la parole et embraye sans transition sur la question du terrorisme islamiste, faisant implicitement un lien direct entre les deux sujets. “Pour nous l”ennemi, c’est le fanatisme religieux”, résume-t-il en poursuivant sur le séparatisme et la nécessité d’un débat sur la laïcité jusqu’à ce que le maire lui demande d’arrêter de parler, lui indiquant que sa réaction est “complètement hors sujet”. Philippe Hardouin, lui, souhaite poursuivre mais le micro lui est coupé. “Je vous félicite d’avoir coupé le micro, c’est un signe de faiblesse”, réagit-il. “Il n’y a autour de moi ni communautariste, ni islamiste, ni islamogauchiste. Il n’y a ici que des Ivryennes et des Ivryens et j’aimerais que chacun se respecte”, conclut le maire.

    Alors que le point suivant de l’ordre du jour est à l’initiative de Sabrina Sebaihi, adjointe écologiste, celle-ci demande une suspension de séance. “Je suis très gênée par le débat de ce soir”, motive l’élue, visiblement émue.

    “Nous n’avons plus rien à faire dans ce Conseil ce soir”, reprendra Philippe Hardouin au moment de la reprise de séance, quittant la salle avec les élus du groupe LREM et du groupe de Sébastien Bouillaud.

    La séance s’est ensuite prolongée jusqu’à 2 heures du matin, le temps d’épuiser l’ordre du jour.

    https://94.citoyens.com/2021/ivry-sur-seine-clash-en-conseil-municipal-suite-aux-reactions-a-la-bala

    #toponymie #colonisation #colonialisme #toponymie_politique #France #noms_de_rue

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    • Pour faire suite à cet article :

      Une tribune du maire de Ivry dans Regards :
      Philippe Bouyssou, Maire PCF d’Ivry-sur-Seine, invité de la Midinale de Regards, mercredi 24 mars 2021.

      Il faut enseigner la culture de la paix et de la tolérance

      Sur la marche décoloniale à Ivry-sur-Seine
      « Cette marche décoloniale est une initiative libre, démocratique et citoyenne donc je ne me sens pas en tant que maire d’une commune la volonté de contrôler ou d’interdire quoi que ce soit sur le territoire de ma commune. »
      « Les habitants d’Ivry-sur-Seine sont issus de l’immigration majoritairement d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne - avec beaucoup de maliens - et ça a accéléré la tension autour de ces questions. »
      « Aux dernières municipales, on a ouvert nos listes à un tiers de citoyens en demandant aux gens de nous dire qui ils aimeraient voir siéger au conseil municipal : les jeunes, de manière vraiment massive et impressionnante, se sont saisis de cette opportunité et ils ont proposé à des copains, des responsables d’associations ou des jeunes de leurs cités. »
      « On a le conseil municipal qui compte en proportion le plus de binationaux et c’est révélateur de notre société qui est multiculturelle. »
      « On est une ville populaire, métissée et solidaire. »

      Sur la question raciale et la question sociale
      « Il faut arrêter de se diviser entre les blancs et les moins blancs, les blancs et les pas blancs, je m’en fiche complètement : on est tous ensemble dans la même société. Et comme je suis communiste, j’ai tendance à penser que la lutte des classes a encore du sens. »
      « La loi séparatisme est une absurdité totale. »
      « Si danger il y a, c’est qu’on est en face de deux projets de société : il y a un projet de société que j’essaie de porter, celui d’une société du tout ensemble dans une société métissée, qui s’enrichit des différences des uns et des autres. Et puis il y a une vision de la société réactionnaire et restrictive. »
      « Il y a un problème sur la vision qu’on peut avoir les uns et les autres de la laïcité avec une instrumentalisation de la laïcité. »

      Sur les conséquences du débat public et les tensions que ça peut générer
      « Il n’y a pas de tensions interculturelles dans la ville d’Ivry. Je prends un exemple : on a la chance d’avoir une synagogue dans le centre-ville d’Ivry (…). Je note aucune agression antisémite ces dernières années. »
      « Tous les ans à Ivry-sur-Seine, pendant une semaine, on fait la semaine de la mémoire du génocide des juifs et des tsiganes, de la lutte contre toutes les discriminations et de la prévention des crimes contre l’humanité. On le fait en partenariat avec les enseignants et l’Education nationale (…). Ça fait 17 ans qu’on organise cet événement et j’ai l’impression que cet enseignement de la culture de la paix et de la tolérance, d’un rapport riche à l’autre, laisse des traces positives. »
      « Je note aucun conflit dans l’espace public. Il y a des conflits de bandes par moments entre cités et quartiers mais ça n’a rien d’inter-ethnique. »

      Sur les réunions non-mixtes
      « Je ne suis pas du tout d’accord [avec le fait que le PCF parle d’enfermement identitaire de l’UNEF]. »
      « Je n’ai pas d’opinion sur le fait que ceux qui se sentent victimes de discrimination et qui ont des choses en commun ressentent le besoin de se voir entre eux pour en causer. »
      « Je suis homosexuel et il a pu m’arriver, dans d’aller dans des assos gays : selon la manière dont on vit les discriminations, on peut à mon moment avoir envie de se retrouver entre personnes qui vivent les mêmes discriminations pour en causer. »
      « Je suis pour l’intersectionnalité des luttes, pour que toutes les luttes contre les discriminations et qui visent à la libération se rejoignent. »
      « J’aimerais bien entendre tous les gens qui accusent l’UNEF d’avoir organisé des réunions entre racisés ou entre filles, se prononcer sur les loges maçonniques non-mixtes… »

      Sur le PCF et les luttes antiracistes
      « Un parti qui a 100 ans a forcément une histoire longue. »
      « On n’a pas changé d’appellation à chaque fois que les mentalités ont évolué : on est resté le PCF. »
      « Dans l’histoire du PCF, il y a des zones d’ombre et il faut les assumer. A la fin des années 70, début 1980, on a fait de grosses conneries et on a pris un retard considérable et on n’a pas vu ce qui était en train de bouger dans la société et ça nous a mis hors-jeu de plein de choses. Le dire, c’est l’assumer et l’analyser. »
      « A Ivry, il y a eu des quotas sur les colonies de vacances parce qu’il fallait qu’il n’y ait pas trop d’enfants d’immigrés et parce que l’on considérait que c’était aux villes communistes d’accueillir toutes les populations migrantes. »
      « Le Parti communiste a beaucoup progressé sur ces questions [antiracistes]. »
      « J’ai été très déçu que la moitié du groupe communiste [à l’Assemblée nationale] se contente de s’abstenir sur le projet de loi séparatisme. Et je remercie les députés communistes qui ont voté contre : j’ai été soulagé de voir qu’il y avait des camarades communistes dans le groupe parlementaire. Je ne m’explique pas comment les autres ont pu s’abstenir… Celle d’André Chassaigne par exemple ne m’a pas convaincu du tout ! Je suis en complet désaccord… Comme quoi, même chez les communistes, il y a de la diversité, c’est normal. »

      Sur la situation liée au Covid
      « On est dans une phase d’anxiété, de ras-le-bol et de déprime. »
      « Ce qui est le plus insupportable, c’est l’attente avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, de chaque prise de parole du Premier ministre. »
      « Ils vont faire de grands vaccinodromes mais ça ne va pas faire la maille : ça ne va remplir qu’une toute petite partie des besoins de couverture de l’immunité collective. »
      « Il faut réquisitionner des entreprises et fabriquer des lignes de vaccins. »
      « Il faut déclencher un plan d’urgence pour les hôpitaux parce que, malheureusement, des pandémies, il y en aura d’autres. »
      « Je veux que l’on réouvre les cinémas, les théâtres et les musées parce que c’est vital pour les gens. »

      L’entretien est disponible sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=HzxJ0lZUG_0

  • [muc] | münchen postkolonial
    http://muc.postkolonial.net

    Audiorundgang durch das post/koloniale München
    Posted on November 30, 2020 by muc

    Wir haben einen Audiorundgang durch das post/koloniale München aufgenommen. Eva Bahl und Katharina Ruhland sprechen über dekoloniale Aktionen, Spuren der deutschen Kolonialgeschichte im Stadtraum und über Verletzungen, die diese z. B. in Kamerun und Namibia hinterlassen hat.

    #balade_décoloniale #colonialisme #München #Cameroun #Namibie
    Er sollte in einer Podcastreihe der Bayerischen Akademie der Wissenschaften zu Erinnerungskultur erscheinen. Die inhaltlichen Überarbeitungswünsche der BAdW gingen uns aber zu weit. Deshalb veröffentlichen wir ihn hier selbst.

  • Colonial Histories | Open House London 2020
    https://openhouselondon.open-city.org.uk/collections/30

    All buildings tell stories. Stories about the values and aspirations of the societies which created them are etched into the facades of our streets. Yet some stories are harder to read than others. Hidden beneath the surface of many buildings in London are incredible and sometimes bitter stories of Britain’s colonial history. For Open House 2020, we’re embarking on a long term project to tease out and reveal the hidden colonial histories of the architecture we celebrate in the festival.

    #Londres #London #balade_décoloniale #colonialisme #esclavagisme

  • Afrika in Basel - an urban safari

    A tour of the city Basel developed in 2007 and updated in 2018 after some criticism, notably around the term “safari”

    A presentation can be found here (pdf): https://africanhistory.ch/Dokumente/Pressemappe_2008_05_05.pdf

    africanhistory.ch - Stadtsafari - Afrika in Basel
    https://www.africanhistory.ch/citytour.htm

    Stadtsafari - Afrika in Basel

    Dieser Stadtrundgang wurde 2008 vom Zentrum für Afrikastudien Basel (ZASB) in Zusammenarbeit mit dem Verein Frauenstadtrundgang Basel in einer zweisemestrigen Lehrveranstaltung ausgearbeiteit und ist seither mehrfach überarbeitet worden.

    Ob Völkerschauen, Jazz oder Afroshops: Die Stadt Basel besitzt eine lange Tradition von vielfältigen und spannenden Beziehungen mit dem afrikanischen Kontinent. Diese jahrhundertealten Verflechtungen wirtschaftlicher, politischer, kultureller und wissenschaftlicher Art haben die Entwicklung Basels beeinflusst und Spuren hinterlassen, denen wir auf dem Rundgang folgen werden. Zeitgenössische Briefe, Fotografien oder Plakate illustrieren dabei vielfältige Aspekte eines „afrikanischen“ Basels.

    Die Stadtsafari wird von Studentinnen und Studenten der Universität Basel geführt und kann auf Wunsch in englischer Sprache gebucht werden.

    #Balade_décoloniale #Basel #Bâle #racisme #colonialisme

  • Balade décoloniale Berne

    Carte interactive

    Koloniale Spuren aufdecken

    Die Schweiz war nie eine Kolonial- oder Seefahrtsnation und dennoch in der Kolonialzeit tief in ein Netz internationaler, kommerzieller, intellektueller und politischer Beziehungen eingebunden. Wie andere europäische Städte verbirgt auch Bern Spuren dieser Geschichte – einige davon macht diese Webseite der Stiftung Cooperaxion sichtbar.

    Cooperaxion – Bern Kolonial
    https://bern-kolonial.ch

    #balade_décoloniale #Berne #Cooperaxion #racisme #droit_à_la_ville

  • #Jane's_Walk

    We walk our cities to honor and activate the ideas of Jane Jacobs. Jane’s Walk is a community-based approach to city building that uses volunteer-led walking tours to make space for people to observe, reflect, share, question and re-imagine the places in which they live, work and play.

    https://janeswalk.org

    #urbanisme #balades_urbaines #Jane_Jacobs
    #TRUST #master_TRUST #ressources_pédagogiques

    –—

    Ainsi baptisées en hommage à l’urbaniste Jane Jacobs (1916-2006), les

    « Promenades de Jane » ont lieu chaque année, le premier week-end de mai. Il s’agit de visites piétonnes organisées par des citoyens à la découverte de la beauté des bijoux architecturaux de l’#espace_public, mais aussi des enjeux liés à la #culture, à la #mémoire, à l’#histoire et aux #luttes_sociales. L’objectif est d’encourager les gens à partager des #anecdotes sur leur #quartier, à découvrir des facettes inconnues de leur communauté et à faire de la #marche un moyen de communication avec leurs voisins. Depuis sa création en 2007, des milliers de personnes ont participé à ce festival mondial de l’espace public. En 2017,des marches ont été organisées dans plus de 200 villes de 41 pays.

    (source : Barcelona en Comù, 2019, Guide du municipalisme, p.121)

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  • Il existe des #Balades_Sonores développées par les Robins des Villes, dans les 19ème et 20ème arrondissements de #Paris.
    https://www.robinsdesvilles.org

    Ce sont des balades d’une heure, soit dans le #quartier des #Amandiers, soit dans celui de la #Place_des_Fêtes, pendant lesquelles vous déambulez dans le quartier en vous laissant conter son #histoire (passée et actuelle), ses transformations, ses luttes, ses richesses, ses anecdotes, ses lieux de vie, par l’intermédiaire de fichiers audio diffusés par un casque. L’histoire est racontée par ceux et celles qui font ce quartier, et elles sont le résultat d’un travail réalisé tout au long de l’année de récolte de paroles auprès des habitant·e·s et des structures du quartier.

    Vous pouvez aussi effectuer cette balade tous seuls ou entre ami.es, en téléchargeant sur internet le livret, la carte et les fichiers mp3 ici :

    Les Amandiers :
    https://robinsdesvillesidf.wixsite.com/baladesonorebam/balade

    Place des Fêtes :
    https://robinsdesvillesidf.wixsite.com/baladesonore/balade

  • The little-known role Sweden played in the colonial slave trade - The Local

    https://www.thelocal.se/20200615/how-can-sweden-better-face-up-to-its-colonial-past

    Faaid Ali-Nuur works at adult education association ABF as a national coordinator and previously helped to set up a Stockholm walking tour with the National Afro-Swedish Association, based around Sweden’s role in the transatlantic slave trade.

    The idea was to better educate Swedes on a grim chapter in their country’s history by showing them the places and objects linked to the slave trade, as part of a wider project called Afrophobia then and now.

    Skeppsbrokajen, a quay in Gamla Stan, is where Sweden’s first slave trade expedition landed on its return from the Caribbean, with four black children onboard who were brought to Sweden and likely ended up as slaves for wealthy Stockholmers. Not far away is the Slussen area, where iron from Swedish mines was sent to slave-trading countries including the UK.

    “This was to be used as chains, shackles and many more things during the slave trade. These are central locations and people go past them every day without thinking about the meaning they had for the Swedish economy, and that black people were the victims,” he says.

    #colonial #décolonial #esclavage #balade_décoloniale

  • Nouvelle balade décoloniale à Paris

    Le 19 octobre marquera le lancement d’une balade décoloniale dans les rues parisiennes, qui se penchera sur l’héritage colonial de la France.

    De l’avenue Bugeaud, en référence au gouverneur général en Algérie française, en passant par la rue Bonaparte, qui remis en vigueur le Code Noir -un recueil d’une soixantaine d’articles qui régissait la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises-, les traces de la colonisation semblent toujours intactes à Paris.

    En réaction, des jeunes, entre 18 et 28 ans, de différentes organisations militantes telles que le Front Uni des Immigrations et Des Quartiers Populaires (FUIQP) ou encore Contrevent, une association d’éducation populaire basée à Grenoble, ont décidé d’organiser une balade décoloniale dans la capitale.

    Une balade qui raconte l’Histoire invisibilisée

    La balade décoloniale consiste à se rendre dans des lieux et des rues nommés d’après des militaires, politiciens, artistes qui ont contribué à la colonisation française. Il s’agit pour les bénévoles des organisations militantes de coller en dessous du nom de la rue celui d’une contre-figure ou d’un événement emblématique, qui symbolise la décolonisation et/ou la lutte contre le racisme.

    Qu’est-ce qu’une balade décoloniale ? - Les Inrocks
    https://www.lesinrocks.com/2019/10/03/actualite/societe/quest-ce-quune-balade-decoloniale

  • Balade commentée 2019 sur les pas de Jean meslier ce Samedi 15 Juin 2019 à partir d’Etrépigny

    Pour fêter le 355ème anniversaire du curé Meslier,l’association « Les Amis de Jean Meslier » organise, le samedi 15 juin 2019 à 16h30 à partir d’Etrépigny,
     
    Un circuit commenté sur 4 sites que Meslier a fréquentés,
    (Etrépigny – Villers-le-Tourneur – Mazerny – Hagnicourt), circuit en voiture personnelle ou en covoiturage de 25 km ouvert à tout public, gratuit – sans réservation
    Suivi d’un pique-nique semi-nocturne tiré des sacs.

    Programme :
    16h30 : Etrépigny : visite du village et de l’église où officia Meslier durant 40 ans.
    17h15 : Départ devant la mairie d’Etrépigny en convoi de voitures (et covoiturage) pour Villers-le-Tourneur
    17h30 : visite de l’église énigmatique de Villers-le-Tourneur et du village
    18h30 : Départ pour Mazerny visite de l’église fortifiée de Mazerny et du village
    19h30 : Départ pour Hagnicourt visite de l’église classée d’Hagnicourt
    20h30 : Apéritif offert par l’association et pique-nique tiré des sacs à Hagnicourt
    Retour à Etrépigny pour les covoiturés

    Sources : http://www.jeanmeslier.fr/jeanmeslierfr/infobox/balade-sur-les-pas-de-meslier-15-juin-2019
    https://www.facebook.com/Meslier.athee.revolutionnaire/photos/pb.1345994418759850.-2207520000.1553873122./3149591801733427/?type=3&eid=ARB1FZUVipugKiZpHVyQLe6eUfEF_aIrWYcWQ--mnVuiuUo-p3JUQYX_f-dv72

    #Jean_Meslier (Curé) #révolutions #laïcité #utopies #religion #balade #Ardennes

  • Sur les #traces des Grenobloises d’hier

    Guide-conférencière spécialisée dans l’art et l’histoire, #Caroline_Roussel-Champetier, 59 ans, dévoile l’#histoire de Grenoble à travers ses personnages, ses rues et ses façades.

    Membre de l’équipe des guides de l’Office du Tourisme Grenoble Alpes-Métropole, elle mène des recherches sur le patrimoine de Grenoble et entraîne groupes d’écoliers, touristes et habitants dans les rues de la ville et dans les musées départementaux. « J’adore la relation humaine dans mon métier, quelle que soit la personne ! »

    Elle effectue aussi des visites pour le compte de l’Office de Tourisme Grand Chambéry-Alpes Tourisme : « Pour mieux comprendre l’histoire du Dauphiné, il me semblait intéressant d’être aussi guide en Savoie. » Récemment, elle a concocté un circuit touristique sur le féminin dans la ville, intitulé « Grenoble, c’est aussi une #histoire de femmes ».

    Une enfance dans l’art

    Petite-fille de l’archéologue médiéviste Paul Deschamps (« il racontait bien »), Caroline était prédestinée à ce métier. Son enfance parisienne est baignée par l’histoire de l’art : sa mère, élève à l’Ecole du louvre, laisse traîner toutes sortes de livres d’art.

    Son grand-père, conservateur du Musée des monuments français en 1937 (aujourd’hui Cité de l’Architecture et du Patrimoine), devenu plus tard membre de l’Institut de France, avait été nommé conservateur du Musée Jacquemart-André de Chaalis, dans l’Oise : « Ma mère l’aidait à faire le catalogue, c’était passionnant. »

    Edifices religieux

    Tout en commençant à étudier l’histoire de l’art, Caroline ingurgite le droit des assurances « pour avoir un métier » et rentre dans un cabinet de courtage d’assurances parisien. Elle garde en tête l’idée de faire du droit des oeuvres d’art mais la vie en décide autrement : elle s’installe dans la région grenobloise en 1990 et y élève trois garçons tout en reprenant ses études d’histoire de l’art.

    En 1997, elle décroche son master 1 à l’Université de Grenoble puis devient guide à l’Office de tourisme où elle se forme, et obtient en 2003 l’agrément de guide conférencière des Villes et Pays d’Art et d’Histoire en région Rhône-Alpes. Elle se passionne pour les demeures de personnages célèbres et d’industriels, pour les édifices religieux du Axe siècle…

    Visite à deux voix

    Caroline s’intéresse aussi à l’art contemporain. Au fil de ses rencontres, elle en vient à organiser des visites de lieux et d’expositions à la demande d’amis ou de relations. Elle crée un nouveau concept : la visite à deux voix avec l’artiste… ou avec le magistrat pour la visite du tribunal administratif de Grenoble proposée par l’Office de tourisme.

    Et la suite ? « Je n’y ai pas pensé… Ma mère de 83 ans continue de donner des conférences, mais je ne me suis pas projetée jusque-là ! À y réfléchir, il y a deux choses que je voudrais faire, écrire et travailler pour les personnes handicapées à travers l’art-thérapie. »

    Art et altruisme, quel beau programme !

    http://www.gre-mag.fr/actualites/visite-guidee-tourisme-femme-grenoble-caroline-roussel-champetier

    #historicisation #Grenoble #Grenobloises #femmes #visibilisation #balade

  • (Re)découvrir Bruxelles met de fiets
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/redecouvrir-bruxelles-met-de-fiets

    Quelle meilleure manière de découvrir Bruxelles que de la parcourir à #vélo, en compagnie de guides passionné·e·s vous dévoilant tous ses secrets en anglais, néerlandais, français, allemand ou espagnol ? Et si on vous dit qu’au lieu de la Grand Place et du Manneken Pis, on ira plutôt fureter du côté du canal à Cureghem ?

    #cactus Brussel à vélo propose donc des #tours_guidés atypiques, mais bien plus encore : rickshaws intergénérationnels, #balades guidées par des jeunes du quartier, échappée bucolique le temps d’une micro-avontuur d’un soir et virées de printemps entre Bruxellois·es pour (re)découvrir des coins cachés à deux pas de chez soi, autant d’initiatives portées par l’asbl. Le mieux, c’est encore d’écouter Shupon et Philippe nous en parler pour décaler notre regard sur la (...)

    #ville #intergénérationnel #tourisme #cyclotourisme #ville,intergénérationnel,vélo,tourisme,tours_guidés,cactus,balades,cyclotourisme
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/redecouvrir-bruxelles-met-de-fiets_05744__1.mp3

  • #Balade_décoloniale n°3, « #militaires colonisateurs... et résistances »

    À Grenoble, comme dans de nombreuses villes de France, leurs noms ornent les plaques des rues et sont mis à l’honneur sur les monuments.
    Qui ? Où ? Cette 3ème Balade Décoloniale s’attachera à débusquer les militaires colonisateurs qui se cachent derrière les noms de rues…

    Afin de continuer à dresser une contre-histoire des noms des rues, nous proposerons des alternatives : celles de figures de résistant. e. s à l’ordre colonial, ici et dans les pays colonisés.

    La balade aura lieu en musique, avec la participation de Sonobécane, et un goûter sera offert à la fin.


    http://asso-contrevent.org/events/balade-decoloniale-n3
    #résistance #toponymie #Grenoble

    Balade organisée par l’association #Contrevent :
    http://asso-contrevent.org

    Contrevent à déjà organisé des balades décoloniales :

    L’ensemble des noms de rues, places et avenues d’une ville comme Grenoble forme un système : le système ouvert qui dresse un tableau à la gloire d’une certaine histoire de la ville, de sa région et de la France. Ce « Panthéon urbain » construit discursivement et symboliquement un imaginaire urbain qui conforte un certain regard sur l’histoire, regard articulé à des notions comme « la grandeur de la France », « les grands hommes », « les grandes victoires de nos armées ». Toutes ces notions sont liées à des formes occultées de domination comme les guerres de conquête et le colonialisme, l’histoire du capitalisme et de l’hégémonie de la bourgeoisie, l’appropriation « scientifique » des savoir-faire populaires et des ressources naturelles.

    Afin de faire entendre une contre-histoire, l’histoire oubliée dans le récit historique des élites et divergente des formes académiques, nous avons organisé en partenariat avec Survie Isère, le FUIQP Grenoble, le CTNE « La balade Décoloniale ». Nous avons énoncé des non- dits de l’histoire, dénoncé des crimes et émis des contre-propositions pour remplacer le nom de certaines rues (ou apposer des plaques) : personnages ou événements décoloniaux, femmes, combattant-e-s pour l’égalité, non-blancs, petites gen-te-s…

    http://asso-contrevent.org/balade-decoloniale