• “Bankers Rounding” for Smart Contracts
    https://hackernoon.com/bankers-rounding-for-smart-contracts-2bccd0b664?source=rss----3a8144eabf

    Hello everyone! My name is Anton, and I’m the CTO at crypto.tickets. Crypto Tickets has developed the new decentralized ticketing protocol that protects tickets from being counterfeited or double sold. The appeals of Crypto Tickets for event organizers are the abilities to control the secondary market, retain extra commissions on every ticket resale, prohibit resales entirely, or allow resales only for authorized fans. This technology is designed to be an add-on for any ticket selling technology on the market.Integers?As you know, #ethereum smart contracts can’t handle real (floating point) numbers easily. So, we all work with integers.Still, if you work with percentages, you will have to divide one number by another. That’s where rounding comes in. For example, imagine you need to send (...)

    #blockchain #smart-contracts #solidity #bankers-rounding

  • #Obama tells #bankers to thank him, boasts of boosting oil production, at elite gala with GOP official - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=pjVFfX4BtvI

    Barack Obama told bankers they should thank him for helping them make so much money, and boasted of making the US the world’s largest oil producer. The former Democratic president was speaking with former top Bush/Reagan official James Baker, at a lavish gala surrounded by rich elites in tuxes eating hors d’oeuvres

  • Welcome to Iceland, Where Bad Bankers Go to Prison - Bloomberg
    http://www.bloomberg.com/news/features/2016-03-31/welcome-to-iceland-where-bad-bankers-go-to-prison

    It may not be hard time, but it’s a far cry from the giddy days when the Kaupthing bankers hosted parties for clients aboard yachts in Monte Carlo and hired the likes of pop legend Tom Jones to serenade guests at London galas. In sentencing these financiers to serve terms of up to 5½ years, the Icelandic courts have done something authorities in the world’s two great banking capitals, New York and London, haven’t: They’ve made bankers answer for the crimes of the crash. “The Icelandic banks went overboard,” says Olafur Hauksson, the onetime small-town police chief who in January 2009 was appointed special prosecutor to investigate the banking cases. “They were basically bankrupt.”

    #Islande #Bankers

  • Pétrole de #schiste en #Albanie : un village évacué

    Plusieurs #explosions ont retenti mercredi dernier près de la ville de #Fier, dans le Sud de l’Albanie, dans le plus grand champ pétrolifère terrestre d’Europe. Un village a été évacué. Ce n’est pas la première fois que la population fait part de ses préoccupations pour les impacts environnementaux et sanitaires induits par la #fracturation_hydraulique. La compagnie #Bankers_Petroleum nie toute responsabilité.


    http://balkans.courriers.info/article26950.html
    #énergie

  • La « success story » irlandaise est une escroquerie, champagne pour les banques ! - Attac France
    http://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports-37/article/la-success-story-irlandaise-est

    Alors que l’Irlande a reçu 67,5 milliards € de prêts pour son renflouement depuis la fin de 2010, le pays a transféré un montant total de 89,5 milliards € à son secteur financier au cours de la même période. 55,8 de ces milliards sont tombés dans les poches des banques créancières, toutes étrangères et certaines françaises.

    L’étude confirme que la situation économique et sociale de l’Irlande demeure désastreuse : ces milliards n’ont en rien profité aux Irlandais, broyés par la politique d’austérité infligée à leur pays pour payer ces dettes illégitimes.

    L’étude publiée aujourd’hui par le réseau des Attac d’Europe a été coordonnée par Attac Autriche et Attac Irlande. Voici ses résultats en détail :

    18,1 milliards € ont été utilisés pour recapitaliser directement les banques irlandaises.
    55,8 milliards € sont allés aux créanciers de l’Etat irlandais . € 37,5 milliards ont servi à rembourser des obligations gouvernementales à échéance et € 18,3 milliards pour payer les intérêts sur les obligations en circulation .
    1,6 milliards € ont été dépensés par la National Asset Management Agency (NAMA), une structure de défaisance garantie par l’Etat , pour acheter les mauvais actifs immobiliers détenus par les banques irlandaises.
    14 milliards € ont été utilisés jusqu’à présent pour la liquidation de la Compagnie de liquidation des banques irlandaises ( IBCR ) , la fusion de deux banques nationalisées en faillite. 12,9 milliards entre eux ont été utilisés par l’AMNA pour acheter le reste des actifs de l’IBCR . Un autre 1,1 milliard a été versé aux créanciers de la banque à la suite d’ une garantie du gouvernement.
    « Au cours de son soi-disant sauvetage, l’Irlande a mis plus d’argent dans le secteur financier qu’elle n’a reçu de prêts pour son renflouement », note Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France : « la population irlandaise s’est lourdement endettée pour sauver le secteur bancaire européen ».....

    #économie
    #Construction-Européenne
    #Irlande
    La « #success-story » irlandaise est une #escroquerie, champagne pour les #banques !
    #bankers
    #EU

  • Blog de Paul Jorion » DEXIA : C’EST LA RÉPUBLIQUE QUI EST POIGNARDÉE…, par Zébu
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=59631

    Peut-on tout à la fois sauver des banques en faillite qui ont spéculé et perdu, respecter l’indépendance de la justice et garantir l’application des fondamentaux de la Constitution française, comme par exemple se protéger de l’arbitraire du pouvoir politique ou de l’intérêt privé ? C’est à une question à plusieurs milliards d’euros que l’article 60 du projet de Loi de Finances 2014 se propose de répondre, car celui-ci ne propose rien moins que de « sécuriser » légalement certains contrats de prêts dits toxiques pour des collectivités locales : plus clairement, de modifier rétroactivement la loi pour permettre d’éteindre un risque juridique que la justice – cette aveugle ! – fait porter non seulement à certaines banques mais aussi à l’État.

    Pour savoir de quoi il s’agit, il faut remonter au 8 février 2013, jour où le Tribunal de Grande Instance de Nanterre se prononça sur les plaintes du Conseil général de Seine-Saint-Denis concernant des contrats d’emprunts toxiques de DEXIA et de sa filiale spécialisée dans le crédit aux collectivités (DMA, Dexia Municipal Agency). Le juge, bien qu’il statua en faveur de DEXIA (contrat de prêt et non produit dérivé, non défaut de conseil) prononça aussi un manquement sur l’affichage du TEG (Taux Effectif Global) sur les fax des contrats définitifs, comme doit le stipuler tout contrat de prêt. Ce faisant, il requalifia cette absence de TEG en taux légal, soit à 0,04 % d’intérêt et une perte sèche potentielle pour DEXIA de plusieurs millions d’euros, mais pas seulement pour la banque.

    #économie
    #bankers
    #banksters
    #DEXIA
    #République
    #constitution
    #interdiction-des-paris-sur-les-fluctuations-de-prix
    #loi-de-finance-2014
    #constitutionnalité
    #P-Jorion
    #Julien-Alexandre

  • Les cliniques privées grecques refusent les assurés de la Sécu
    http://www.euractiv.fr/sante/des-cliniques-privees-grecques-r-news-531470

    a décision est effective. A partir de lundi 3 novembre, les cliniques privées grecques ne prennent plus en charge les patients bénéficiant de la seule Sécurité sociale. Les cliniques continueront toutefois de fournir des soins aux patients souffrant d’une maladie rénale et à ceux en soins intensifs jusqu’à dimanche prochain.

    « Notre potentiel de survie est épuisé », a indiqué l’association dans un communiqué en expliquant être gravement endettée, en raison des arriérés de remboursement de la Sécurité Sociale. Le passif de l’association remonte à 2007.

    Six millions de Grecs ne sont plus assurés et n’ont plus accès aux soins médicaux.

    #santé #Grèce #privatisation #paupérisation

  • Pour son amie la finance, la France s’obstine à saborder la taxe Tobin européenne | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/pour-son-amie-la-finance-la-france-sobstine-saborder-la-taxe-tobin-eur

    Par la voix de Christian Noyer1, gouverneur de la Banque de France et représentant français au Directoire de la BCE, les autorités françaises ont renouvelé leur assaut contre le projet de taxe Tobin élaboré par la Commission européenne. Sous l’influence du lobby bancaire, le gouvernement français semble décidé à l’épreuve de force avec le commissaire Semeta, dont le projet, selon M. Noyer, « n’est pas viable et doit être entièrement revu ». S’il n’intervient pas rapidement pour ramener Bercy et la Banque de France à la raison, François Hollande confirmera que la France a décidé de saborder la taxe Tobin européenne. 

    M. Moscovici avait déjà jugé « excessif » ce projet en juillet dernier. Depuis, le lobby Bercy-banquiers-BCE a redoublé d’assauts contre tout ce qui pourrait ressembler à une taxe Tobin. La semaine dernière, le gouvernement pesait de tout son poids pour faire barrage à un amendement du rapporteur socialiste du budget 2014, Christian Eckert, qui souhaitait durcir un peu la taxe française (introduite en 2011 par Sarkozy) pour qu’elle s’applique aux transactions de court terme. Hier, dans une interview au Wall Street Journal, M. Noyer qualifie le projet de la Commission d’erreur « qui déclencherait la destruction de pans entiers de l’industrie financière française, provoquerait une délocalisation massive d’emplois et porterait atteinte globalement à la reprise ».

    Particulièrement singulier est le motif avancé par les banquiers et repris par le gouvernement français pour dénoncer la taxe Tobin : elle « amputerait la liquidité des marchés financiers », a osé affirmer le ministre du budget Bernard Cazeneuve. Quel scoop ! C’est précisément le but de la taxe : réduire la liquidité excessive des marchés, qui contribue de façon décisive à leur instabilité chronique. Depuis quinze ans, Attac répète que le principal mérite de la taxe Tobin sera qu’elle rendra trop coûteuses ces transactions répétées un nombre gigantesque de fois dans la même journée dans un but purement spéculatif. Et voici que cet effet d’utilité publique devient le principal argument contre la taxe…

    #économie
    #Taxe-Tobine
    #finance
    #France
    #lobby
    #banque
    #bankers
    #spéculation

  • http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=63uggMrY2w0


    C’est un véritable cours d’histoire politique retraçant, depuis la crise de 1929, les différentes étapes des déréglementations qui ont conduit à la financiarisation de l’économie mondiale. Incontournable pour tous les élèves de terminales ES, les étudiants en sciences économiques et d’une manière générale tous ceux que l’évolution de l’économie mondiale intéresse. Le second volet, Le Bal des vautours, est centré sur la décennie écoulée et montre comment les logiques boursières ont mené le monde à la crise actuelle.

    On ressort un peu suffoqué de cette plongée au coeur du capitalisme financier mais aussi avec la nette impression d’avoir mieux saisi les mécanismes de cette « noire finance » et la nécessité politique de mettre fin à ces dérives. Tout l’intérêt de cette enquête tient à sa grande pédagogie — même si elle induit quelques longueurs — et à la qualité de ces intervenants. Seul bémol, on regrette le choix des
    Pourquoi faut-il renflouer les banques quand les entreprises ferment, quand l’euro est attaqué, et quand l’Etat croule sous les dettes ? En déroulant le fil de cette question, « Noire Finance » retrace le processus qui a abouti à la financiarisation de l’économie mondiale sur fond de déréglementation. L’exemple du krach boursier de 1929 illustre le développement d’une crise, au départ boursière, en crise bancaire, puis en catastrophe mondiale. Quelles leçons doit-on en retirer ? Au fil des décennies suivantes, quel rôle les hedge funds, les produits dérivés et autres créations aventureuses ont-ils joué dans l’épreuve que traverse l’économie mondiale ?
    interlocuteurs, uniquement français ou allemands (pas de risque d’oublier qu’on est sur Arte), et celui du propos strictement circonscrit aux Etats-Unis, à la France et à l’Allemagne, comme si le reste du monde n’était ni concerné ni partie prenante de cette crise. — Olivier Milot

    #noire-finance
    #bankers
    #crise
    #banques
    #Etats-Unis
    #France
    #Allemagne
    #AIG
    .......

  • CADTM - Dexia met la Belgique dans l’illégalité
    http://cadtm.org/Dexia-met-la-Belgique-dans-l

    Carte blanche publiée sur le site du quotidien Le Soir, le 28/10/2010.


    Richard Falk, rapporteur à l’Assemblée générale des Nations-unies, a prouvé les liens entre Dexia SA et la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens. Or, l’État belge est l’actionnaire principal de cette « bad bank ».

    Le 29 octobre, le Rapporteur Spécial sur la « situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 », Richard Falk, présente son rapport à l’Assemblée générale des Nations-unies. Celui-ci est accablant pour Dexia SA et l’État belge qui est l’actionnaire principal de cette « bad bank ». Constatant le financement des colonies illégales dans les territoires palestiniens par Dexia SA à travers sa filiale Dexia Israël, le Rapporteur de l’ONU exhorte la Belgique à mettre fin aux activités de la banque dans les territoires occupés, à sanctionner les responsables au sein de Dexia et souligne la possibilité pour la Cour Pénale Internationale d’enquêter sur l’implication du personnel belge de Dexia dans des crimes de guerre. Le rapport affirme également que la Belgique pourrait être tenue pour responsable des dégâts causés par Dexia SA et condamnée au versement de compensations et de dommages de guerre ! Le gouvernement doit donc impérativement mettre fin à ces violations graves du droit international.

    Mais pour que ce dernier agisse, il faudra bien plus que des rapports. Rappelons, en effet, qu’aucune enquête judiciaire n’a été demandée par la Belgique et la France pour punir les responsables du naufrage de Dexia SA, cinq ans après le premier sauvetage de la banque par les pouvoirs publics et malgré le rapport de la Cour française des comptes de juillet 2013 qui épingle la responsabilité des administrateurs, des actionnaires et des autorités de surveillance.

    #Dexia
    #Belgique
    #illégalité
    #bankers
    #bad-bank

  • ▶ Bande annonce Festival Images mouvementées 2013 - YouTube

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=igruojIp_-c

    Bande-annonce du festival de cinéma d’Attac « Images mouvementées » - 11e édition : du 20 au 25 novembre 2013 au cinéma La Clef (Paris 5e). Des films, des rencontres, des débats autour de la question du pouvoir, pour une 11e édition intitulée : « Ô pouvoir, ô désespoir ! »
    Le programme et toutes les informations sur le site :
    http://imagesmouvementees.org
    Et sur la page Facebook : https://www.facebook.com/ImagesMouvem...

    #ô_pouvoir
    #ô_(dés)espoirs
    #François_Hollande
    #crise
    #bankers
    #économie
    #l'adversaire-c'est-le-monde-de-la-finance ( Le Bourget, 22 janvier 2012 )

  •  » [Vidéo] Documentaire sur le lobby bancaire
    http://www.les-crises.fr/documentaire-lobby-bancaire
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ijoyfShiaes

    Le documentaire se présente comme une analyse des jeux de pouvoir entre Paris, Berlin, l’Europe et le monde de la finance. L’eurodéputé belge Philippe Lamberts, écolo, énonce d’emblée l’enjeu : « Soit ce sont les banques qui asservissent l’État, soit on les met sous contrôle. C’est un combat. » Mais le combat auquel nous donnent d’assister les réalisateurs est fortement édulcoré. Apparaissent clairement la force du lobby bancaire, omniprésent à toutes les étapes de préparation des lois, le conditionnement de certains fonctionnaires de Bercy pour lesquels « ce qui est bon pour la BNP Paribas est bon pour la France », ou encore le rôle clé joué par les parlementaires français et européens sur les paradis fiscaux.

    Mais le parti pris laisse pour le moins perplexe. François Hollande, qui a accordé une interview exclusive pour ce film, est présenté comme celui qui aurait fait bifurquer l’Europe loin des chemins de l’austérité… Surtout, le lecteur de la Revue Projet sera stupéfié d’entendre un tel panégyrique de la loi bancaire française. La parole est laissée sans contradiction à Pierre Moscovici, ministre des Finances, et surtout à Karine Berger, rapporteur du projet de loi à l’Assemblée nationale. On regrettera par exemple que Thierry Philipponnat, directeur de Finance Watch (le contre-lobby de la finance), mis à contribution tout au long du film pour décrypter les enjeux de la loi, n’ait pas pu donner son appréciation sur le texte finalement voté.

    On aurait échapper à l’optimisme béat qui conclut le film en faisant croire au téléspectateur que les activités de crédit et de marché sont bel et bien séparées, ou que les contribuables ne seront pas mis à contribution en cas de faillite d’une grande banque française. Rappelons que Crédit agricole, Société générale et BNP-Paribas figurent parmi les cinq banques européennes les plus fragiles, à en croire une étude américaine de référence.

    #économie
    #lobbying-bancaire
    #jeux-de-pouvoir
    #Paris
    #Berlin
    #Europe
    #finance
    #bankers

  • Les sanctions financières s’abattent sur JP Morgan : harcèlement ou désordre ? | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/24/les-sanctions-financieres-sabattent-sur-jp-morgan-harcelement-o

    $ 13.000.000.000 est le montant de l’accord entre JP Morgan et le Ministre de la Justice américain pour les poursuites liées aux crédits hypothécaires que la banque est accusée d’avoir vendus fallacieusement lors de la crise financière. 

    La banque a également perdu six milliards de dollars sur la macro-spéculation de son Corporate Investment Office à Londres ou des erreurs directionnelles ont été dénouées en catastrophe par un trader francais connu sous le nom de la baleine de Londres (London Whale), Bruno Iksil. Les régulateurs y ajoutent de $ 1,06 milliards pour ces opérations à payer à quatre agences gouvernementales différentes.

    D’autres amendes ont d’ores et déjà été payées et d’autres sont attendues, notamment dans l’affaire du Ponzi scheme de Bernie Madoff.

    Ce troisième trimestre, JP Morgan Chase a annoncé une perte, après avoir pris en compte $ 9,2 d’amendes et de frais d’avocats, dont trois en frais d’avocats.

    Les régulateurs affaiblissent les banques.

    Comme l’écrivait Rana Foroohar dans Time Magazine, « c’est la pire des sanctions que le Gouvernement américain pouvait imaginer pour répondre à la crise financière ». JP Morgan Chase a 200 milliards de fonds propres. Ces seules amendes et frais amputent ses fonds propres de plus de 10%. Il s’agit donc d’une diminution du taux de fonds propres imposé aux banques par … les mêmes régulateurs.

    Cela choque d’autant plus que ces mêmes autorités avaient assuré Jamie Dimon, le patron de JP Morgan, qu’ils seraient compréhensifs sur ces errements si la banque acceptait de racheter Bear Stearns et Washington Mutual que la Federal Reserve avait dû soutenir. Lors de la prochaine crise, nul ne doute que les autorités se feront mal recevoir lorsqu’elles auront besoin d’aide.

    #économie
    #crise
    #bankers
    #finance
    #sanctions-financières
    #JP-Morgan

  • Bank of America reconnue coupable de fraude sur les subprimes
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/24/bank-of-america-reconnue-coupable-de-fraude-sur-les-subprimes_3502211_3234.h

    L’étau se resserre sur les banques américaines impliquées dans la crise des subprimes. L’une des plus importantes, Bank of America, a été reconnue, mercredi 23 octobre, coupable de fraude en vendant des titres hypothécaires aux organismes de refinancement Fannie Mae et Freddie Mac. C’est la première fois qu’une banque est jugée responsable dans le cadre de la crise des subprimes.
    Un jury de la cour fédérale de Manhattan, à New York, a en effet estimé que Countrywide Financial Corp, une filiale de Bank of America, avait trompé les deux organismes parapublics en présentant ces actifs sous leur meilleur jour, alors qu’ils étaient en fait à hauts risques. « Presque un an, jour pour jour, après que nous avons porté plainte, un jury a unanimement estimé que Countrywide, Bank of America et une cadre supérieure, Rebecca Mairone, devaient être tenus responsables de prêts désastreux et de l’absence systématique de toute vérification » sur leur qualité, a commenté le procureur fédéral de New York, Preet Bharara.

    Tout au long du procès, les procureurs fédéraux ont accusé la dirigeante de Countrywide d’avoir produit en série quantité de prêts immobiliers qui avaient d’infimes chances d’être remboursés. Le programme mis en place était surnommé « The Hustle », c’est-à-dire l’embrouille, ou encore la « High-Speed Swim Lane » ou « HSSL », la ligne de nage ultra-rapide. C’est un ancien cadre de Countrywide, Edward O’Donnell, qui a permis de découvrir le pot aux roses.

    #Bank-of-America
    #fraude
    #subprime
    #bankers

  • Crise financière : « Les politiques sont paralysés par la dictature des marchés » - Le Point
    http://www.lepoint.fr/economie/crise-financiere-les-politiques-sont-tyrannises-par-la-dictature-des-marches

    De la part d’un spécialiste, le constat fait froid dans le dos. Jean-Michel Naulot, banquier pendant 37 ans et membre du collège de l’Autorité des marchés financiers de 2003 à 2013, explique dans un livre* pourquoi les marchés financiers sont devenus une véritable centrale nucléaire prête à exploser. Si le monde de la finance paraît hors de contrôle, quelques mesures simples, selon lui, permettraient de les remettre au service de l’économie. À condition que la volonté politique soit là... Interview.

    Le Point.fr : La banque d’affaires JP Morgan vient d’être condamnée à 13 milliards de dollars d’amende pour son rôle dans la crise des subprimes. On pourrait être tenté de croire que les autorités sont enfin sévères envers le monde de la finance. Or vous faites un tout autre constat...

    Jean-Michel Naulot : C’est l’ensemble du système, et non pas quelques individus, ou même quelques acteurs financiers, qui est le responsable de la crise. Lorsqu’on analyse les crises financières depuis le krach de 1987, on voit qu’il existe des causes différentes à chaque crise. Ce qui me paraît important, ce n’est pas tant de caractériser chacune d’elles, mais de bien constater que c’est le système lui-même qui conduit à des crises majeures, compte tenu de la financiarisation de l’économie, de l’injection formidable de liquidités par les banques centrales, de l’innovation financière, de l’absence de règle. C’est donc très bien de sanctionner ceux qui ont fauté plus que d’autres, mais ça ne règle absolument pas le problème.

    #dette
    #Crise-financière
    #économie
    #bankers

  • "La plus grande escroquerie de tous les temps !" « Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2013/10/22/la-plus-grande-escroquerie-de-tous-les-temps

    « La plus grande escroquerie de tous les temps ! »
    BY THE WOLF on 22/10/2013 • ( 1 )

    « La plus grande escroquerie de tous les temps ! »

    Madoff n’est qu’un petit racketteur de cour de récré comparé au vol institutionnalisé mis en place dans le système monétaire américain.

    Oubliez Madoff (1)et tous ces aigrefins de haut vol qui ont abusé de la crédulité de leurs semblables pour se remplir abondamment les poches. Si l’on en croit une vidéo qui circule actuellement sur internet, ce ne sont là que des petits joueurs sans talent et sans ambition. Des racketteurs de cours de récré…

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=iFDe5kUUyT0

    D’une durée de 29 minutes ce petit film très documenté et hautement didactique veut démontrer que c’est tout le système monétaire américain dans son ensemble qui « est la plus grande arnaque de l’histoire de l’humanité ».

    Evidemment, cela fleure bon la théorie du grand complot ou de la conspiration des illuminati(2).

    Mais je vous invite tout de même à regarder cette vidéo particulièrement bien ficelée et qui sait, par moments, se montrer très convaincante.

    #escroquerie
    #arnaque
    #système-monétaire-américain
    #racketteurs
    #bankers
    #Fed
    #système-pyramidal

  • CADTM - L’article 60 du projet de loi de finances pour 2014 : un article toxique pour les collectivités locales
    http://cadtm.org/L-article-60-du-projet-de-loi-de

    Le projet de loi de finances pour 2014 comporte dans son article 60 une disposition particulièrement scandaleuse. En effet, sous le couvert de la mise en place d’un fonds de soutien aux collectivités qui ont souscrit des produits toxiques, le gouvernement socialiste n’hésite pas à remettre en cause un des principes essentiels de notre droit, le principe de non-rétroactivité des lois, et à désavouer les juges dans le seul but d’aider les banques à spolier les collectivités publiques et la population.

    Dans cette étude, nous commencerons par rappeler le contexte dans lequel s’inscrit la loi de validation que constitue l’article 60 avant d’évaluer les conséquences de cette disposition. Nous présenterons ensuite les grandes lignes du régime juridique des lois de validation ainsi que la jurisprudence des quatre grandes institutions chargées d’en définir les contours, à savoir le Conseil constitutionnel, la Cour européenne des droits de l’Homme, le Conseil d’État et la Cour de cassation, puis nous mettrons l’article 60 à l’épreuve de cette jurisprudence. Enfin, en conclusion, nous proposerons aux collectivités et aux contribuables quelques pistes d’actions.

    L’ #article_60 du projet de loi de #finances pour #2014 : un article toxique pour les #collectivités_locales
    #prêts-toxiques
    #bankers
    #banques
    #SFIL ( Société de Financement local )
    #Etat
    #DEXMA (une entité de DEXIA)
    #TEG ( taux effectif global )
    #TGI

  • Amende record en vue pour le fonds spéculatif SAC Capital
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/18/amende-record-en-vue-pour-le-fonds-speculatif-sac-capital_3498260_3234.html#

    Le fonds spéculatif américain SAC Capital a trouvé un accord de principe avec la justice pénale américaine pour mettre un terme à des poursuites pour délit d’initié, avec le paiement d’une sanction record dépassant le milliard de dollars, écrit vendredi le Wall Street Journal.
    Le journal précise que SAC pourrait devoir verser entre 1,2 et 1,4 milliard de dollars, ce qui serait le montant le plus élevé jamais acquitté pour une affaire de ce genre. Cette somme s’ajouterait à l’amende de 616 millions de dollars payée dans le cadre d’un accord au civil en mars avec le gendarme boursier américain, la SEC, rappelle le WSJ.

    La justice fédérale accuse SAC d’avoir commis pendant plus d’une décennie des délits d’initiés « substantiels, largement répandus, à une échelle sans précédent dans le secteur des fonds spéculatifs ».

    PLAINTE DE LA SEC CONTRE STEVE COHEN

    Des discussions associant le bureau du procureur fédéral de Manhattan, Preet Bharara, la SEC et le fonds spéculatif portent également sur la durée d’une interdiction d’exercer pour la firme et son patron Steve Cohen, avance le Wall Street Journal, soulignant que ce dernier aurait déjà accepté de se retirer temporairement.

    Faute d’accord, un procès au pénal devrait s’ouvrir le 18 novembre. SAC est dans la ligne de mire des autorités américaines depuis plusieurs années. Plusieurs employés de ses différentes filiales ont été inculpés, certains ayant même déjà plaidé coupable. Mais les autorités pénales n’ont pas réussi à porter plainte directement contre Steve Cohen, l’une des vedettes de Wall Street, 117e fortune mondiale selon Forbes avec plus de 9,3 milliards dollars de patrimoine, avide collectionneur d’art contemporain et détenteur d’une part dans le club de base-ball des New York Mets.

    La SEC a porté plainte en juillet contre lui pour ne pas avoir empêché des employés de SAC de commettre ces délits d’initiés. Il risque la fermeture de ses fonds et la saisie de sa fortune.

    #bankers
    #Amende record en vue pour le #fonds-spéculatif_SAC_Capital
    #justice-fédérale
    #Steve-Cohen

  • Pas de sortie de crise sans euthanasie des rentiers, Chroniques
    http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203065563791-pas-de-sortie-de-crise-sans-euthanasie-des-rentiers-617503.ph

    Pour guérir d’un excès de dettes, un endettement encore plus grand est une impasse. Des économistes cherchent d’autres solutions, qui passent par l’impôt ou le défaut. Dans les deux cas, l’épargnant est le perdant.

    http://www.lesechos.fr/medias/2013/10/15/617503_0203066055898_web.jpg

    Un drogué peut-il lutter contre une overdose avec un shoot encore plus puissant ? Evidemment non. Un ivrogne contre le coma éthylique en ouvrant une nouvelle bouteille ? Pas plus. Une économie contre un excès de dettes en empruntant encore plus ? Sans doute pas… sauf que les gouvernants des pays avancés racontent aujourd’hui le contraire. Cinq ans après avoir connu une terrible crise de surendettement, le monde occidental serait aujourd’hui reparti sur la voie de la croissance avec une dette encore plus élevée (à l’exception notable de l’Allemagne). Le fardeau dépasse pourtant désormais deux années de PIB. La faute à la dette publique, bien sûr, mais aussi à la dette privée. Dans un pays comme la France, la dette des entreprises et des particuliers a augmenté de 30 points de PIB en une décennie - autant que celle de l’Etat.
    Au risque de se répéter, il n’y a que quatre moyens de se débarrasser de ce satané excès de dette. Le premier est la croissance, qui donne des moyens supplémentaires pour honorer ses engagements. Mais elle est plombée, à la fois par le fardeau financier, les destructions de capital humain et physique provoquées par la crise et des gains de productivité amoindris. Le deuxième est l’inflation, qui érode la valeur réelle de la dette et de son service. Mais le surplomb de dette freine les prix et les banques ont trop besoin d’argent pour faire circuler les énormes quantités fabriquées par les banques centrales. Sans oublier le vieillissement de la population, qui induit une préférence accrue pour une stabilité des prix préservant l’épargne. Le troisième moyen est la rigueur. On se serre la ceinture pour rembourser. Mais, à trop serrer, on risque l’étouffement, comme l’a montré l’histoire de l’Europe ces trois dernières années. Reste alors… le défaut.

    #économie
    #crise
    #rentiers
    #banques
    #bankers
    #endettement

    • Petit retour sur le sketch du FMI..

      Le FMI envisage enfin, dans un petit encadré logé après la conclusion, une taxe exceptionnelle de 10 % sur le patrimoine privé des Européens (net d’emprunts).

      C’est quoi un patrimoine privé net d’emprunt ? C’est les liquidités ou les actifs ? Par exemple, si j’ai pour 3 millions de placements juteux, et que je prends un emprunt de millions pour acheter un yacht, j’espère que mon patrimoine net d’emprunt ne sera pas nul, si ? Dans le cas contraire ce serait un foutage de gueule incroyable et une incitation à s’endetter encore plus !!!
      C’est dingue cette incapacité à dissocier l’épargne et la dette nécessaire (projet économique : acquérir sa maison, un commerce pour son activité professionnelle) de l’épargne et dette spéculative parasite (vouloir faire de l’argent avec de l’argent).
      Cette incapacité du FMI à parler d’économie réelle m’afflige...

  • France : quatre ex-banquiers jugés lundi
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/10/13/97002-20131013FILWWW00040-france-quatre-ex-banquiers-juges-lundi.php

    Quatre ex-employés d’une filiale d’investissement boursier du Crédit Agricole comparaissent à partir de lundi devant le tribunal de Nanterre, accusés d’avoir prélevé au détriment de plusieurs caisses de retraite des commissions abusives dépassant les 100 millions d’euros.

    L’ancien directeur du département « vente de produits dérivés et obligations convertibles » du Crédit Agricole Indosuez Cheuvreux (CAIC, aujourd’hui Crédit Agricole Cheuvreux), Didier Hannoun, est poursuivi pour « escroquerie et faux ». Il encourt cinq ans de prison. Son adjoint de l’époque, Eric Taieb, et deux autres collaborateurs sont également poursuivis.

    Les prévenus sont soupçonnés d’avoir entre 1998 et 2000 multiplié les transactions boursières, prélevant au passage des marges abusives, sans les déclarer à leurs clients. Objectif, selon l’accusation, faire gonfler artificiellement le chiffre d’affaires de CAIC et percevoir en conséquence, notamment pour M. Hannoun, de confortables bonus.

    « Ils sont rentrés dans une espèce de spirale, un peu comme dans le dossier Kerviel », souligne une source proche du dossier.

    En janvier 2000, la Cancava, la caisse de retraite des artisans, détecte une opération suspecte et évalue ses pertes à près de 30 millions d’euros. Dans la foulée, six autres caisses clientes s’aperçoivent avoir été victimes des mêmes pratiques.

    Le préjudice total avait été évalué en 2001 à 105,66 millions d’euros par le Conseil des marchés financiers (CMF), aujourd’hui intégré au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le CAIC avait remboursé l’intégralité de cette somme à ses clients floués.

    #bankers
    #Crédit-Agricole-Indosuez-Cheuvreux ( #CAIC, aujourd’hui #Crédit-Agricole-Cheuvreux )
    #caisses-de-retraite
    #commissions-abusives
    #marges-abusives
    #escroquerie-et-faux ......

  • Goldman Sachs n’a pas rompu avec sa stratégie de lobbying haut de gamme
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/08/goldman-sachs-n-a-pas-rompu-avec-sa-strategie-de-lobbying-haut-de-gamme_3492

    Le recrutement par Goldman Sachs de l’ancien président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, au poste de chef des conseillers internationaux ne manquera pas de relancer la polémique sur le réseau d’influence de la banque d’affaires américaine.
    Surtout, cette nomination, annoncée lundi 7 octobre, va à contre-courant de la stratégie de normalisation et de recentrage sur son cœur de métier revendiquée par l’établissement new-yorkais.

    Depuis la crise financière de 2008, et celle de la dette souveraine de 2010, le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, s’efforce de tourner la page sur les pires dérives de son organisation.

    Le départ d’une kyrielle d’associés de la vieille garde, l’abandon du négoce physique sur les matières premières, l’accent sur le service à la clientèle et le désinvestissement progressif de l’activité de « hedge fund » (fonds spéculatifs) témoignent de cette volonté de rentrer dans le rang.

    #Goldman_Sachs
    #stratégie
    #lobbying
    #bankers
    #Robert_Zoellick
    #Lloyd_Blankfein

  • Le remboursement de la dette Argentine aux « fonds vautours » - L’économiste
    http://www.leconomiste.eu/decryptage-economie/119-le-remboursement-de-la-dette-argentine-aux-fonds-vautours.html

    En 2001, l’Argentine fait face à une dette insoutenable qui entraîne sa faillite. Afin de récupérer une partie de leur argent, la majorité des créanciers internationaux acceptent de restructurer la dette argentine. Toutefois, une minorité de créanciers ("fonds vautours") ont refusé cette proposition et des procédures légales ont été entamées afin que l’Argentine honore sa signature. Fin Août 2013, l’Argentine a été condamnée à rembourser ces fonds dits « vautours » mais le pays s’y refuse pour le moment. Un tel remboursement créerait un précédent qui pourrait potentiellement fragiliser l’Argentine, et plus largement qui remettrait en cause le principe même des renégociations de dette au niveau mondial.

    #remboursement
    #dette
    #Argentine
    #fonds-vautours
    #bankers
    #économie
    #crise

  • ▶ LA DETTE, au cinéma le 25 septembre 2013 - YouTube
    http://www.youtube.com/watch?v=WDfBhj5ny0U

    "Le prochain documentaire DHR à sortir en salles le 25 septembre « La Dette » de Sophie Mitrani Nicolas Ubelmann.

    En 2010, la crise de la dette est allumée en Grèce, dans l’un des berceaux de la démocratie.
    Elle se répand dans toute l’Europe jusqu’à ce jour, menaçant les fondements mêmes de l’Union Européenne.
    Mais doù vient la dette ? Quelles logiques et quels intérêts se cachent derrière ce mot ?......"

    #dette
    #bankers

  • CADTM - La doctrine « trop grandes pour être condamnées » ou comment les banques sont au-dessus des lois
    http://cadtm.org/La-doctrine-trop-grandes-pour-etre

    La doctrine « trop grandes pour être condamnées » ou comment les banques sont au-dessus des lois

    20 septembre par Daniel Munevar
    Dans une période caractérisée par le pouvoir économique et politique croissant du système financier au niveau mondial, l’utilisation de ressources publiques pour sauver des entités bancaires est devenue un lieu commun. Que ce soit à Chypre, en Grèce, au Royaume-Uni ou aux États-Unis, les sauvetages bancaires d’institutions impliquées dans des affaires de corruption, de fraude et de spéculation sont, les uns après les autres, justifiés par le fait qu’elles sont trop grandes pour faire faillite (Too Big to Fail). Selon ce raisonnement, la banqueroute de grandes banques menace la stabilité financière et économique de leur pays de résidence, d’où l’utilisation nécessaire de l’argent public afin d’éviter une mise en faillite.

    Rabâché inlassablement par tous les médias possibles, cet argument est malheureusement devenu un élément rebattu du discours politique dans une bonne partie du monde. Il n’est dès lors plus surprenant d’entendre un fonctionnaire public en Espagne, au Portugal ou en Irlande signaler qu’il n’y a pas d’alternative à l’application de coupes drastiques dans les dépenses publiques, ceci afin d’assurer la solvabilité et la stabilité des banques. Le comble, c’est que transférer de l’argent public aux banques ne suffit plus, il faut en outre protéger les banques et leurs dirigeants des conséquences légales et juridiques des activités illégales et criminelles menées par nombre d’entre eux. Aujourd’hui, les banques sont non seulement trop grandes pour faire faillite, mais aussi trop grandes pour être condamnées.

    Le point clef de la nouvelle doctrine visant à offrir un blanc-seing aux banques, indépendamment des activités illégales dans lesquelles elles sont impliquées et des conséquences sociales de celles-ci, a été résumé par Eric Holder, procureur général des États-Unis. Interrogé au sein du Sénat étasunien sur la position de la Cour des Comptes quant à la condamnation des banques étasuniennes et de leurs dirigeants pour des actes de corruption et de fraude, Holder souligna que « ces institutions sont si grandes qu’il est difficile de les poursuivre en justice, et le faire montre qu’effectivement, si on les inculpe pour activités criminelles, cela peut avoir des répercussions négatives pour l’économie nationale, voire mondiale » |1|.

    Les retombées de cette position sont claires. Le fait que les excès et la spéculation financière aient causé la pire crise économique du siècle dernier n’a aucune importance. Que de tels excès soient associés a une épidémie de fraudes |2|, à tous les niveaux d’opérations des entités financières, est insignifiant. Et ce n’est qu’un détail si, suite aux pratiques frauduleuses des banques, 495 000 personnes au moins aux États-Unis ont été expulsées illégalement de leurs logements |3| et les fonds de pensions des pays développés ont perdu près de 5400 milliards de dollars |4|. Le rôle des banques est apparemment si important et indispensable que leur fonctionnement transcende les requêtes légales et constitutionnelles des sociétés modernes. Dès lors, la justice détourne le regard des banques et des dirigeants responsables d’actes de corruption et de fraude pour leur éviter de passer ne serait-ce qu’un jour en prison. En fin de compte, on ne peut tout de même pas poursuivre en justice un dirigeant d’une institution bancaire qui « ne fait que le travail de Dieu » |5|, des mots de Lloyd Blankfein (CEO de Goldman Sachs).

    Les arguments ci-dessus pourraient prêter à sourire si les conséquences de la doctrine « trop grandes pour être condamnées » n’étaient pas régulièrement visibles par le biais de plusieurs affaires judiciaires très médiatisées, ces derniers mois, des deux côtés de l’océan. Les affaires se suivent et la justice se borne à des amendes qui représentent bien souvent une maigre fraction des bénéfices issus d’activités illégales, sans qu’aucun dirigeant ne soit inquiété. Trois exemples suffisent pour témoigner de l’absurdité de la situation actuelle : le jugement sur les expulsions illégales de logement (« foreclosures ») aux États-Unis, HSBC épinglée pour blanchiment d’argent des cartels de la drogue également aux États-Unis, et l’affaire sur la manipulation du taux LIBOR au Royaume-Uni.

    Premier exemple. En janvier 2013, Bank of America, aux côtés de neuf autres banques (parmi lesquelles Citigroup, J.P. Morgan Chase, Goldman Sachs), a convenu avec des régulateurs fédéraux étasuniens de payer une amende de 9,3 milliards de dollars (9 300 000 000 dollars) pour clore l’enquête sur la responsabilité des banques dans les expulsions illégales de maisons |6|. L’affaire contre ces institutions financières se basait sur leur incapacité à fournir les documents justifiant l’expulsion de propriétaires en retard de paiement d’un crédit hypothécaire. La régulation inexistante et le volume élevé de crédits de ce type, accordés dans la période précédant la crise, ont mené les banques à embaucher du personnel chargé de signer quotidiennement des centaines de documents approuvant les expulsions sans suivre la procédure légale. Les banques se sont saisies de logements sans justification économique ou légale dans au moins 450 000 cas. En dépit des dommages massifs causés par les pratiques frauduleuses des banques, l’amende ne s’élève qu’au paiement de moins de 300 dollars par foyer affecté |7|. Malgré les preuves, aucune arrestation ni charges criminelles n’ont été retenues à leur encontre, et l’accord exempte les banques de leur responsabilité à répondre financièrement ou légalement à des accusations similaires survenues au cours de la période antérieure.

    #Too_big_to_Fail
    #Too_big_to_Jail
    #bankers