• Le « #Parlement des #singes » de #Banksy vendu pour 11,1 millions d’euros
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/10/04/le-parlement-des-singes-de-banksy-adjuge-11-1-millions-d-euros-un-record-pou

    En plein débat sur le Brexit, une #toile du street-artiste Banksy, représentant le Parlement britannique peuplé de #chimpanzés, a été adjugée 9,9 millions de livres sterling (11,1 millions d’euros), jeudi 3 octobre, dans la soirée à #Londres. Le précédent record pour une œuvre de Banksy, dont la véritable identité reste un mystère, était de 1,87 million de dollars (1,7 million d’euros), en 2008 à New York.

  • #Belgique #HSBC : quand une banque s’achète un casier judiciaire vierge Jonathan Lefèvre - 7 Aout 2019 - Solidaire
    https://www.solidaire.org/articles/hsbc-quand-une-banque-s-achete-un-casier-judiciaire-vierge

    La banque HSBC, connue pour diverses magouilles (blanchiment d’argent, recours aux paradis fiscaux, etc.), vient de payer près de 300 millions d’euros à l’État belge pour échapper à un procès. Bonne nouvelle pour la justice ou nouvel exemple d’amnistie pour les plus puissants ?

    Imaginez. Vous commettez un délit et vous êtes pris la main dans le sac. Mais plutôt que de vous trainer devant un tribunal, la justice vous propose de verser une somme d’argent, minime par rapport au préjudice causé, pour effacer tout ça. Surréaliste ? C’est pourtant légal en Belgique avec la transaction pénale. HSBC vient encore de le rappeler…

    La banque HSBC était poursuivie pour « fraude fiscale grave et organisée, faux et usage de faux, blanchiment et exercice illégal d’intermédiaire financier ». Rien que ça… Le parquet de Bruxelles expliquait hier, lors de l’annonce de la transaction, que « la banque suisse est suspectée d’avoir sciemment favorisé et même encouragé la fraude fiscale en mettant à disposition de certains de ses clients privilégiés des sociétés offshore n’ayant aucune activité économique et n’ayant comme seul but que de dissimuler les avoirs des clients ».1 

    Malgré la sévérité des charges, le parquet de Bruxelles a décidé de conclure une transaction pénale pour un montant de 294,4 millions d’euros à l’État belge. Il y a deux ans, la France avait passé le même genre d’accord avec la banque suisse, pour un montant semblable (300 millions d’euros)…

    Montant total de 6,26 milliards de dollars
    Certains se réjouissent de cette transaction. Cela fait près de 300 millions d’euros dans les caisses de l’État. Mais quid de l’ampleur de la fraude ? Combien l’État (donc, nous) aurait-il récupéré si les poursuites avaient été menées jusqu’au procès ? Et que penser du mécanisme même, qui revient à payer pour s’acheter un casier judiciaire vierge ?

    L’enquête, débutée en 2013, a révélé que le dossier concernait 3 003 Belges détenant 4 616 comptes à la HSBC à Genève, pour un montant total de 6,26 milliards de dollars, annonçait l’Echo d’hier. 300 millions d’euros, c’est énorme, mais très peu au regard des milliards que brasse HSBC.

    Une avocate spécialisée en droit fiscal, Sabrina Scarna, qui défend le principe de la transaction pénale, explique pourquoi HSBC a préféré conclure un arrangement avec le parquet : « Puisqu’il y a une transaction, les poursuites vont être éteintes et il n’y aura donc pas de condamnation, pas de casier. Par exemple, si vous êtes un dirigeant d’entreprise et que vous avez une transaction pénale, ça veut dire que vous n’aurez pas une condamnation pénale à la clé qui pourrait vous interdire de continuer à exercer votre métier. C’est vraiment un élément à prendre en compte par rapport au fait qu’on éteint les poursuites, c’est un élément très essentiel. »2 

    C’est surtout un élément « très essentiel » d’une justice de classe. Marco Van Hees, spécialiste fiscalité du PTB et député fédéral : « Si une banque organisant plus de 1 000 dossiers de fraude poursuivis par le fisc peut échapper à un procès en payant une transaction, on se demande quel criminel en col blanc pourrait encore se retrouver au tribunal. »

    Justice de classe
    L’avocat et professeur de droit fiscal Michel Maus se demande s’il ne faut tout simplement pas retirer sa licence bancaire (soit le « permis » de faire des opérations de banque) à HSBC : « Cela donne l’impression que la fraude à grande échelle est traitée différemment. Je me demande si HSBC doit conserver sa licence bancaire. L’éthique ne doit pas être ignorée. Si la justice manque de moyens pour les gros dossiers, ce n’est pas pour autant qu’elle doit s’en prendre davantage aux petits fraudeurs. »3

    Alors que des gens qui volent de quoi manger dans un supermarché se retrouvent avec des condamnations à de la prison ferme, les très riches peuvent payer pour éviter un procès. Marco Van Hees rappelle la position du PTB : « Nous exigeons la suppression de ce système de transaction pénale. Au contraire, nous voulons renforcer les sanctions pour les auteurs de fraude fiscale grave, comme c’est le cas ici. Ceux-ci ne doivent pas pouvoir avoir pour seule sanction un simple risque de pénalité financière, sous-proportionné et peu dissuasif. Ils doivent être soumis aux risques d’un procès public, de sanctions pénales allant jusqu’à l’emprisonnement et à l’expropriation de leur établissement. Y compris pour les banques livrant assistance à la fraude. »

    Marco Van Hees rappelle les conditions dans lesquelles la loi qui permet ce genre d’arrangement entre amis a vu le jour : « La loi sur la transaction pénale a été votée de manière très douteuse par le parlement en 2011, dans un contexte où à la fois les diamantaires et l’axe Pathok Chodiev/Nicolas Sarkozy/Armand De Decker https://archive.ptb.be/articles/et-si-l-affaire-chodiev-de-decker-etait-en-fait-l-affaire-chodiev-reynde faisaient pression pour l’obtenir. Koen Geens est le fondateur du cabinet d’avocat Eubelius dont est membre Raf Verstraeten, avocat des diamantaires (notamment Omega Diamonds) et promoteur de la transaction pénale : on a appris qu’il avait été payé par l’Antwerp World Diamond Centre (AWDC, lobby diamantaire) pour venir comme éminent juriste au Sénat donner son avis – positif – sur la loi de transaction pénale. Plus tard, la Cour constitutionnelle a invalidé la transaction pénale et c’est Koen Geens, ministre de la Justice, qui a fait voter une loi réparatrice en 2018 pour que le parquet puisse reprendre les transactions pénales. »

    Le député de gauche a introduit une question parlementaire pour interpeller Koen Geens dès la rentrée.

    A l’heure où l’État tente de liquider nos services publics pour cause de « manque d’argent », il se tire une balle dans le pied en refusant d’aller chercher l’argent là où il se trouve. Pire, il s’arrange avec les grands fraudeurs pour les laisser tranquilles…

    1 . Le Soir, 7 août • 2. La Première, 7 août • 3. Belga, 6 août 2019

    #hsbc #swissleaks #Swiss_leaks #finance #banques #évasion_fiscale #suisse #banque #corruption #économie #paradis_fiscaux #blanchiment #fraude_fiscale #banksters #fisc #fraude #impôts

  • Guillaume Mélanie sur l’oiseau bleu :

    UNE #HOMOPHOBIE MILITAIRE FRANÇAISE @#Polytechnique censure le binet #LGBT-Friendly XY qui souhaitait utiliser ce dessin de l’artiste #Banksy pour illustrer leurs visuels de conférence. CENSURÉ Motif : non respect de l’uniforme (sic) Voici le dessin. Nous sommes toujours en 2019.

    #censure


    https://twitter.com/Guill_Melanie/status/1126347843650846720

  • What do images in public space do?

    Damien Darcis
    Pictures that denounce? In the Jungle of #Calais, #Banksy and the hearts of cardboard [Full text]

    Zara Fournier
    Images in South Lebanon: an Absent Presence. The case of the former #Khiam Prison [Full text]
    #Liban #prison

    Olivier Gaudin
    The Public Life of Images: Towards a Social Ecology of the Urban Gaze. The example of Bologna’s #Sacrario_dei_Partigiani [Full text]
    #Bologne #partisans #Italie #WWII #deuxième_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale

    Vivien Philizot
    Kodak’s Colorama and the Construction of the Gaze in Public Space [Full text]

    Tanja Schult and Diana I. Popescu
    Infelicitous Efficacy: Alfred Hrdlicka’s Memorial against War and Fascism [Full text]
    #mémoire #mémoriel #Alfred_Hrdlicka #monument

    Laurent Viala
    The political mission of contemporary urban statuary. Image, history and territorial identity in Montpellier (France) [Full text]

    #Montpellier #France

    https://journals.openedition.org/articulo/3222
    #espace_public #revue #images

  • Inside Banksy’s The Walled Off Hotel in Bethlehem - The National
    https://www.thenational.ae/arts-culture/inside-banksy-s-the-walled-off-hotel-in-bethlehem-1.804845
    https://www.thenational.ae/image/policy:1.804837:1545315485/image.jpg?f=16x9&q=0.6&w=1200&$p$f$q$w=70c86c9

    ... unlike Girl with Balloon and Dismaland, Banksy appears uncharacteristically reluctant to follow through with the destruction of his Bethlehem creation. Some 21 months later, it seems to have become a permanent feature of this small city’s tourist landscape.

    Given that #Banksy is notoriously elusive, it is difficult to be sure why he has made an exception for The Walled Off Hotel. But given his well-known sympathy for the Palestinian cause, a few reasons suggest themselves. One is that, were he to abandon the hotel, it would delight the Israeli military authorities. They would love to see The Walled Off Hotel disappear – and with it, a major reason to focus on a particularly ugly aspect of Israel’s occupation. In addition, dismantling the hotel might echo rather uncomfortably Israel’s long-standing policy of clearing Palestinians off their land – invariably to free-up space for Jewish settlement.

    Israel strenuously claims the wall was built to aid security by keeping out Palestinian “terrorists”. But the wall’s path outside The Walled Off Hotel seals off Bethlehem from one of its major holy sites, Rachel’s Tomb, and has allowed Jewish religious extremists to take it over.

    A rare success story
    In sticking by the hotel, Banksy appears to have been influenced by Palestinian “#sumud”, Arabic for steadfastness, a commitment to staying put in the face of Israeli pressure and aggression. But significantly, there is a practical consideration: The Walled Off Hotel has rapidly become a rare success story in the occupied territories, boosting the struggling Palestinian economy. That has occurred in spite of Israel’s best efforts to curb tourism to Bethlehem, including by making a trip through the wall and an Israeli checkpoint a time-consuming and discomfiting experience.

    #Palestine #Mur

  • Les gangsters de la #finance

    Blanchiment, fraude fiscale, corruption, manipulation des cours... : depuis la crise de 2008, la banque HSBC est au coeur de tous les scandales. Cinq ans après leur film sur Goldman Sachs, Jérôme Fritel et Marc Roche passent au crible cet empire financier au-dessus des lois.

    Créée à Hongkong, il y a un siècle et demi, par des commerçants écossais liés au trafic d’opium, HSBC (Hongkong and Shanghai Banking Corporation) n’a cessé de prospérer en marge de toute régulation. Aujourd’hui, la banque britannique à l’ADN pirate incarne à elle seule les excès et les dérives de la finance internationale. Blanchiment de l’argent du crime – celui des cartels de la drogue mexicains et colombiens –, évasion fiscale massive, corruption ou manipulation du cours des devises et des taux d’intérêt : depuis la crise de 2008, ce géant a été mêlé à de nombreux scandales avec régularité et en toute impunité. Car l’opaque HSBC, experte en sociétés-écrans, dont les coffres débordent d’argent liquide déposé par ses clients discrets et douteux, est devenue too big to jail, « trop grosse pour aller en prison ». La banque, riche de quelque 3 000 milliards de dollars, s’en tire chaque fois avec des amendes dérisoires. Trait d’union entre l’Orient et l’Occident, elle sert aussi désormais de pipeline pour les centaines de milliards d’euros de capitaux chinois partant à la conquête des marchés occidentaux : HSBC navigue aujourd’hui sous pavillon rouge.

    Nouvelles menaces
    Après Goldman Sachs – La banque qui dirige le monde, Jérôme Fritel et Marc Roche plongent dans les arcanes d’un empire tentaculaire qui se cache derrière sa vitrine de banque de détail britannique. De Hongkong aux États-Unis en passant par l’Europe, cette édifiante enquête révèle non seulement l’ampleur ahurissante des malversations commises par HSBC, mais éclaire aussi – avec une remarquable limpidité – les menaces qui se profilent sur la stabilité financière mondiale, dix ans après la crise des subprimes.


    https://www.arte.tv/fr/videos/069080-000-A/les-gangsters-de-la-finance
    #banque #HSBC #économie #blanchissement_d'argent #évasion_fiscale #drogue #impunité #Hong_Kong #argent_sale #film #documentaire #panama_papers #fraude_fiscale #paradis_fiscaux #sociétés-écran #guerre_de_l'opium #too_big_to_jail #bankster #mondialisation #globalisation #Angleterre #UK #George_Osborne #Stephen_Green #Chine #Suisse #opération_chocolat #Swiss_leaks #SwissLeaks #David_Cameron #Stuart_Gulliver #EDF #nucléaire #route_de_la_soie #nouvelle_route_de_la_soie #monnaie #city_of_london #Londres #Hinkley_Point

  • Banksy ou le paradoxe de la critique du capitalisme - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/091018/banksy-ou-le-paradoxe-de-la-critique-du-capitalisme

    L’artiste britannique Banksy a voulu procéder à un acte suprême de rébellion face à la marchandisation de l’art : la destruction de sa propre œuvre. Mais s’il a échoué à détruire de la valeur, il a réussi à montrer les tares du capitalisme moderne.

    À nihiliste, nihiliste et demi. Le capitalisme moderne est beaucoup plus nihiliste que sa critique : il a acquis cette capacité de faire des millions avec rien ou presque rien. La négation de la marchandise devient elle-même marchandise. On peut même estimer que si la broyeuse avait achevé son œuvre, le prix de l’œuvre n’aurait encore fait qu’augmenter et que les lamelles de la toile auraient chacune valu les 860 000 livres de l’œuvre entière.

    Si la volonté de Banksy était bien de réaliser un acte de protestation et de destruction de valeur, il a échoué parce que son œuvre ne lui appartient plus. Il appartient à un marché capable de tout transformer en argent et de créer de la valeur à partir de la négation même de ce qu’est une transaction commerciale. L’abstraction des rapports marchands est devenue telle que, désormais, la valeur vient de la destruction même de la valeur. Schumpeter est ici pris de court : sa destruction créatrice tant prisée par les décideurs d’aujourd’hui supposait que ce qui, n’ayant plus de valeur, était détruit devait être remplacé par une production nouvelle contenant davantage de valeur. La nouvelle destruction créatrice tient à ce que, désormais, le produit détruit vaut lui-même plus que ce qui le précède.

    Ceci ramène à la nécessité de ne pas confondre, comme on le fait aujourd’hui trop souvent, création et extraction de valeur.

    Cet épisode arrive à point nommé, c’est-à-dire au moment même où, lundi 8 octobre, le comité de la banque de Suède vient d’attribuer à Paul Romer et William Nordhaus le prix d’économie, souvent appelé « Nobel ». Tous deux ont cherché à défendre l’idée d’une croissance résistant à ses limites naturelles : comme le souligne Antonin Pottier dans Alternatives économiques, pour Nordhaus, le réchauffement climatique optimal est de 3,5 °C ! La destruction de l’œuvre de Banksy montre qu’une bonne petite idée (la broyeuse dans le cadre) peut, comme le dit Paul Romer, créer une grande valeur, de même que la destruction elle-même (comme celles qui interviendraient en cas de réchauffement à 3,5 °C) peut être optimale. C’est cette logique même qui risque de mener la planète à sa perte, au nom de l’idée que tout ce qui crée de la valeur est bon par nature.

    Mais l’épisode Banksy enseigne une seconde leçon, qui rend la première encore plus inquiétante. C’est que le capitalisme moderne ne peut désormais plus être critiqué, parce que sa critique devient elle-même un agent de la création de valeur. Lorsque Banksy peint sur un mur parisien l’image d’un homme qui offre à son chien la patte qu’il vient de lui couper, l’ancienne présidente du Medef Laurence Parisot juge l’œuvre « extraordinaire » et y voit une critique du rapport de l’homme à l’animal, alors même qu’il s’agit d’une allégorie de l’aliénation capitaliste décrite par Marx. La critique du capitalisme est devenue impossible, parce qu’incompréhensible. Il n’y a pas de récupération ou, comme on pouvait le dire jadis, de perversion de l’art par l’argent. Il y a simplement une incapacité à saisir ce que peut être une critique du fonctionnement du capitalisme, qui est devenu comme naturel. Laurence Parisot ne critique pas le capitalisme devant l’œuvre de Banksy, elle critique « l’homme », parce que l’homme est intrinsèquement capitaliste.

    #Banksy #Critique_artiste #Création_valeur #Extraction_valeur

  • Attribuée à 1,2 million d’euros, une œuvre de Banksy s’autodétruit en pleine vente
    https://abonnes.lemonde.fr/arts/article/2018/10/06/attribuee-a-1-2-million-d-euros-une-uvre-de-banksy-se-detruit-en-ple ?

    Du Banksy tout craché. Une toile du street-artiste britannique s’est partiellement auto-détruite, vendredi 5 octobre, devant un public médusé juste après avoir été vendue aux enchères pour 1,2 million d’euros chez Sotheby’s à Londres. « On dirait qu’on vient de se faire “Bankser” », a réagi Alex Branczik, un responsable de la maison d’enchères américaine, dans un communiqué.

    Banksy a mis en ligne, samedi soir, une vidéo explicative sur son compte Instagram, accompagnée d’une citation attribuée à Picasso — « quel plaisir que de détruire pour recommencer ».

    « Il y a quelques années j’avais en secret incorporé une déchiqueteuse à papier dans la peinture, pour le cas où elle serait mise aux enchères », explique-t-il dans un texte superposé aux images d’un homme insérant l’appareil dans les dorures du cadre.

    Une bonne affaire

    Alors que la presse britannique spécialisée s’interrogeait également sur une éventuelle complicité de Sotheby’s, Alex Branczik, cité par le site The Art Newspaper, a assuré ne pas avoir été averti du canular, la maison d’enchères restant de son côté injoignable samedi pour commenter plus avant cet « incident inattendu ».

    L’acheteur du tableau, contacté par la maison de vente, s’est dit « surpris » de la tournure des événements. Mais si la destruction de l’œuvre aurait pu mener à l’annulation de la vente, comme cela se ferait habituellement, l’opération est en réalité une bonne affaire, selon une analyse du Financial Times :

    « Il se pourrait que le tableau broyé prenne de la valeur, considérant qu’il est devenu l’objet de l’un des meilleurs canulars jamais organisés sur le marché de l’art. »

    Il s’agit, quoi qu’il en soit, d’un montant de vente (1,042 million de livres, soit près de 1,2 million d’euros) qui atteint le niveau du record de l’artiste, réalisé lors d’une vente aux enchères en 2008, selon Sotheby’s.

    Cette vente devrait encore renforcer la « mythologie Banksy », graffeur et peintre de Bristol (sud-ouest d’Angleterre), qui se plaît à garder son identité secrète. L’artiste s’est fait connaître pour son art urbain ironique et engagé, et certaines de ses créations ont été vendues aux enchères pour des sommes vertigineuses. Il a récemment réagi au Brexit sur un mur de Douvres, au Royaume-Uni, avec la fresque d’un homme en train de casser une étoile du drapeau européen à coups de burin.

    #Banksy #Critique_artiste #Art_contemporain

  • Why #Banksy Is (Probably) a Woman - CityLab
    https://www.citylab.com/design/2014/11/why-banksy-is-probably-a-woman/382202
    https://cdn.citylab.com/media/img/citylab/2014/10/RTR4B5LY/facebook.jpg?1494540323

    Banksy Does New York, a new documentary airing on HBO on Nov. 17, opens on a bunch of scofflaws trying to jack an inflatable word balloon reading “Banksy!” from the side of a low-rise building in Queens. These hooligans weren’t Banksy. Neither were the police officers who took possession of the piece after the failed heist and denied that it was art. Nor in all likelihood was the silver-haired man who sold $420 worth of Banksy prints for $60 a pop in Central Park, or the drivers who slowly trawled New York streets in trucks tricked out with Banksy’s sculpture, or the accordionist accompanying one of Banksy’s installations. While the film shares a lot of insights about street art, media sensationalism, viral phenomena, and the people who make Banksy possible, it doesn’t cast a light on who Banksy is or what she looks like.

    #art_de_rue

  • L’Espagne refuse de nouveau d’extrader vers la Suisse Hervé Falciani afp/tmun - 18 Septembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/9852430-l-espagne-refuse-de-nouveau-d-extrader-vers-la-suisse-herve-falciani.htm

    La justice espagnole a refusé pour la deuxième fois d’extrader vers la Suisse le lanceur d’alerte franco-italien Hervé Falciani, selon une décision du tribunal de l’Audience nationale rendue publique mardi.

    Hervé Falciani, informaticien aujourd’hui âgé de 46 ans, avait diffusé en 2009 des documents bancaires confidentiels, dérobés lorsqu’il travaillait pour la banque HSBC à Genève, révélant l’existence de comptes non déclarés de clients pratiquant l’évasion fiscale à grande échelle.
    Cela lui a valu une condamnation en 2015 à 5 ans de prison pour espionnage économique par le Tribunal pénal fédéral.


    « La question a déjà été tranchée »

    L’Espagne avait déjà refusé de l’extrader vers la Suisse en 2013, après plusieurs mois de détention provisoire de l’informaticien, mais Berne avait lancé un nouveau mandat d’arrêt international après sa condamnation.

    Dans sa décision datée de lundi, le même tribunal qui avait déjà rejeté son extradition a décidé de « refuser la nouvelle demande d’extradition, la question ayant déjà été tranchée ».

    Les juges considèrent également que l’espionnage économique pour lequel Hervé Falciani a été condamné en Suisse n’existe pas en droit espagnol.

    Au moins 127’000 comptes bancaires identifiés
    Hervé Falciani a collaboré avec le fisc dans plusieurs pays, dont l’#Espagne, la France et la #Belgique, déclenchant de nombreuses enquêtes. La « liste Falciani » a ainsi permis d’identifier dès 2009 au moins 127’000 comptes appartenant à 79’000 personnes de 180 nationalités dont le puissant banquier #Emilio_Botin en Espagne.

    #hsbc #fraude_fiscale #hervé_falciani #falciani #corruption #france #swissleaks #blanchiment #banque #suisse #fisc #évasion_fiscale #cahuzac #whistleblower
     #banques #économie #banksters 

  • Le Venezuela affirme avoir perdu 265 millions de dollars chez Credit Suisse ats/boi - 11 Septembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/9835669-le-venezuela-affirme-avoir-perdu-265-millions-de-dollars-chez-credit-sui

    Le Venezuela a assuré mardi avoir perdu en valeur réelle 265 millions de dollars de 2007 à 2018 chez Credit Suisse en raison de sanctions américaines, ajoutant que cette situation avait contribué à la crise actuelle dans son pays.
    « Nos actions ont souffert à cause des sanctions américaines », a déclaré mardi à Genève devant le Conseil des droits de l’homme le ministre des Affaires étrangères vénézuélien Jorge Arreaza. Ces sanctions « rendent difficiles la distribution et l’importation de nourriture et de médicaments ».

    Le Venezuela a besoin de 120 millions de dollars pour des vaccins, du sang et des médicaments contre « de nombreuses maladies ». Moins que la perte observée seulement chez le numéro deux bancaire suisse, a ajouté le ministre

    Credit Suisse avait interdit il y a un an à ses traders d’effectuer des transactions concernant la dette du Venezuela et sur des produits financiers de Caracas. Comme UBS, la banque s’est alignée sur les sanctions américaines.

    « Siège économique et financier »
    Jorge Arreaza a en outre attribué aux Etats-Unis et à l’UE le « siège économique et financier » contre son pays qui a, selon lui, provoqué la crise migratoire actuelle. Ces déplacements forcés ont « endommagé l’image du Venezuela », a-t-il estimé. Environ 2,3 millions de personnes auraient fui le pays ces dernières années, dit l’ONU.

    Le ministre a répété que son pays rejetait tous les rapports « biaisés » de l’ancien Haut commissaire aux droits de l’homme Zeid Raad al-Hussein. Celui-ci avait dénoncé de possibles crimes contre l’humanité dans la répression des manifestations qui ont tué au moins 120 personnes. Il avait demandé une Commission d’enquête internationale.

    En revanche, il attend une « nouvelle étape » de collaboration avec Michelle Bachelet, alors que l’ancienne présidente chilienne a accepté de le rencontrer, tout en plaçant le Venezuela parmi les priorités de son mandat.

    #Venezuela #suisse #usa #ue #bankster #credit_suisse

  • Juste pour le fun :)

    Je reçois des droits d’auteur pour un bouquin chez un éditeur allemand auquel j’ai participé il y a deux ou trois ans :

    10 euros pour l’année 2017. Le crédit Lyonnais prélève 19,90 euros pour enregistrer le chèque :)

    Je pense donc que je vais plutôt acheter un cadre à 9,90 euros

    #bankster #crédit_lyonnais

  • #Street-art

    Pauline Guinard, Sébastien Jacquot et Clotilde Kullmann
    Les valorisations territoriales et touristiques du street art
    #tourisme #valorisation_territoriale

    Julie Vaslin
    Les espaces du #graffiti dans les capitales touristiques : l’exemple de #Paris et #Berlin

    Clotilde Kulmann
    Temporalités du street art et image des territoires en mutation
    Production et valorisation du street art dans la Zone d’Aménagement Concerté Paris Rive Gauche

    #territorialité

    Christine Salomone
    Le street art à #Naples.
    Entre pratiques informelles et instrumentalisation de l’#art_urbain : discours et stratégies d’acteurs

    Alexandre Grondeau et Florence Pondaven
    Le street art, outil de valorisation territoriale et touristique : l’exemple de la #Galeria_de_Arte_Urbana de #Lisbonne

    Aude Le Gallou
    Le street art entre valorisation informelle du territoire et logiques d’#institutionnalisation. Le cas du projet des #Oides à #Saint-Nazaire

    Sophie Blanchard et Romain Talamoni
    Street art et mise en tourisme de la métropole parisienne, des festivals aux #street-art_tours

    Léa Sallenave
    Déjouer la #Ville_Créative ? Façonnements urbains autour du #Grenoble Street art Fest’ et du graffiti grenoblois

    Constance Ananos
    Les #Magasins_généraux : de spot à vandales à spot publicitaire ?

    Damien Darcis
    Des images qui dénoncent ? [Texte intégral]
    Dans la Jungle de #Calais, #Banksy et les cœurs en carton

    #dénonciation

    https://journals.openedition.org/echogeo/15306
    #art_de_rue #graffitis #revue #géographie #géographie_culturelle #urban_matter
    cc @reka @franz42 @isskein

  • Dix ans après, la petite fête des anciens de Lehman fait polémique à Londres Charles Gautier - 20 Aout 2018 - Le Figaro
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/08/20/20005-20180820ARTFIG00229-dix-ans-apres-la-petite-fete-des-anciens-de-lehma

    Pour se retrouver dix ans après, ils avaient décidé de prendre discrètement un verre le 15 septembre dans un club londonien. C’était sans compter avec le site Financial News qui a eu vent de l’événement.

    Subprimes, emprunts toxiques, faillite retentissante… À l’évocation du nom de Lehman Brothers, les visages, généralement, s’assombrissent. En 2008, des dizaines de milliards de dollars ont été injectés dans le système bancaire pour éviter son implosion définitive. Pour les anciens de Lehman, tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir à peine entretenu par le filmMargin Callde Jeffrey C. Chandor (2011).


    Pour se retrouver dix ans après, ils avaient décidé de prendre discrètement un verre le 15 septembre dans un club londonien, The Conduit. C’était sans compter avec le site Internet Financial News qui a eu vent de l’événement grâce à un courriel destiné aux « Lehman brothers and sisters » (sic), sur le thème : « Quoi de mieux pour fêter le dixième anniversaire que de rassembler tout le monde encore une fois. »

    Fête « écœurante »
    . . . . .
    #finance #banques #capitalisme #dette #lehman_brothers #banksters #lehman #crise_financière #crise-financière

  • #binance And #litecoin Go Bank Shopping | CryptoPotato — #bitcoin & Cryptocurrency
    https://hackernoon.com/binance-and-litecoin-go-bank-shopping-cryptopotato-bitcoin-cryptocurrenc

    Throughout the course of Bitcoins rise, one of the biggest questions posed has been whether #banks will ever be open to accepting cryptocurrencies.However, a series of recent investments made by Litecoin and Binance may indicate that actually cryptocurrencies who will be the ones to start accepting banks.Last week Tuesday, it was announced that Litecoin had acquired a 9.9% stake in a WEG Bank AG. The stake was first purchased by a crypto-to-fiat payments company called Token pay, then passed on to Litecoin in exchange for recruiting technical talent that would help the bank bring crypto payments to customers.Then on Thursday, Binance had announced that it bought a 5% stake in ‘Founders Bank’ based in Malta. The goal of the investment is to “lay the groundwork for a new bank whose owners (...)

    #binance-and-litecoin

  • Un "drôle" de petit article sur les orientations futures de l’#aide_au_développement en direction des "pays fragiles". Enfonçages de portes ouvertes garantis où l’on vous assène de gros poncifs sur les vertus de l’économie privée ... Quand la Banque Mondiale et toutes ses officines vous font croire qu’elles sont sorties poliment par la porte, les #banksters n’ont même plus à se gêner pour rentrer par les fenêtres.

    Aide au développement : « Il faut changer nos manières de faire »_ID4D
    https://ideas4development.org/aide-developpement-vulnerabilites

    Récemment, j’ai coécrit le rapport Escaping the Fragility Trap avec le professeur Tim Besley de la London School of Economics. Il est issu des travaux de la Commission Cameron, une commission indépendante présidée par David Cameron, ancien Premier ministre britannique, et Donald Kaberuka, ancien président de la Banque africaine de développement. Il s’agit d’un rapport très important sur la fragilité. La priorité de la communauté internationale, sur le plan politique, devrait être d’encourager les structures de partage du pouvoir. Sur le plan économique, la sortie de la fragilité repose en grande partie sur la création d’emplois. Ce sont les entreprises qui créent des emplois mais elles sont très peu incitées à s’installer dans les États fragiles. L’innovation engendre des pertes qui doivent être financées par l’argent public. C’est à cela que servent les États. (ouch !)

    La priorité est donc d’utiliser les deniers publics pour inciter les entreprises à faire des affaires dans des endroits où elles auraient très peu intérêt à s’installer autrement. C’est un message difficile à entendre pour les agences d’aide au développement, mais c’est un message réaliste.

    (Ils sont vraiment très forts chez #ID4D ...)

  • Street art : Banksy envahit Paris par surprise...
    http://www.telerama.fr/sortir/street-art-banksy-envahit-paris-par-surprise,-la-chasse-aux-tresors-est-lan

    Venu incognito comme toujours, le célèbre street artist a déjà laissé deux œuvres qui témoignent de son passage dans les 18e et 19e arrondissements, et livrent un message fort au gouvernement français.

    La rumeur circulait depuis quelques jours : Banksy, le boss incontesté du street art mondial, serait à Paris. Pour quoi faire ? Comme toujours avec lui, le mystère demeure, puisqu’il n’a pour l’instant toujours pas revendiqué officiellement ses œuvres, et qu’il a pris l’habitude de ne plus les signer. Pourtant, les murs de la capitale révèlent peu à peu les preuves de son passage.

    Croix gammée à la Chapelle

    C’est mercredi 20 juin, pour la journée mondiale des réfugiés, que l’Anglais aurait démarré sa virée parisienne. Porte de la Chapelle, en bordure du périphérique, près de l’ancien Centre de Premier Accueil des réfugiés, la peinture choc d’une petite fille qui recouvre d’un joli motif tapisserie rose une croix gammée.

    Dans sa thématique (les migrants), sa technique (pochoir noir), dans son habitude d’opposer l’innocence de l’enfance face à la barbarie de l’adulte, tout comme dans le motif rose, identique à celui qui recouvrait l’éléphant de son expo « Barely Legal » à Los Angeles en 2006, beaucoup d’indices portent à croire que, même sans signature, l’œuvre est à attribuer à Banksy, qui donnerait ainsi une suite à sa peinture de 2009, Go Flock Yourself.

    Elle fait aussi écho à celles que l’Anglais avait laissées dans la Jungle de Calais en 2016, notamment une version remaniée du Radeau de la Méduse, et un Steve Jobs grandeur nature avec son baluchon sur le dos.

    La force de cette réalisation parisienne, au-delà de l’aspect graphique, tient aussi à son contexte : voir cette pièce au milieu de dizaines de migrants qui font silencieusement la queue est simplement bouleversant.

    #Street_art #migrants #Banksy

  • « Un scénario de financiarisation du logement social se dessine au détriment du bien commun » Patrice Lanco (Ancien haut fonctionnaire au ministère du logement)
    Dans une tribune au « Monde » (08.05.2018) Patrice Lanco, ancien inspecteur général de l’équipement, estime qu’un partage progressif entre l’Etat, des investisseurs et certains groupes HLM,du gâteau que représente ce pilier du modèle social français est en cours.

    Le logement social est un pilier du modèle social français. Avec 4,6 millions de logements, il loge un ménage sur six, soit 10 millions de personnes. Amortisseur face à la crise, filet de sécurité pour les plus fragiles, c’est aussi un poids lourd de l’économie : 17 milliards d’euros d’investissement en 2015.

    Ce patrimoine s’est constitué au fil des générations par l’effort cumulé des locataires (20 milliards d’euros de loyers par an, dont 40 % servent à rembourser les prêts qui ont financé le patrimoine), de l’Etat, des collectivités locales, des épargnants sur le Livret A, des entreprises et des salariés (ex-1 % logement). L’ancien ministre du logement Louis Besson l’a qualifié en 1990 de « patrimoine de la nation ».

    BIEN QUE GREVÉ DE 140 MILLIARDS D’EUROS DE DETTE, CE PATRIMOINE SUSCITE DES CONVOITISES

    C’est un bien commun dont les bailleurs sociaux ne sont que les dépositaires et les gestionnaires, qui n’a vocation à être approprié ni par l’Etat ni par des actionnaires. La loi garantit la pérennité de sa vocation sociale en fixant des plafonds de ressources et de loyers.
    Bien que grevé de 140 milliards d’euros de dette, ce patrimoine suscite des convoitises. Le modèle économique HLM est ébranlé par trois facteurs : le niveau historique des prix de l’immobilier et du foncier, la paupérisation des locataires et le désengagement de l’Etat.
    L’Etat a arrêté de subventionner la production de logements sociaux, financée par des prélèvements sur les bailleurs sociaux eux-mêmes. Il veut aller plus loin en inversant les flux financiers afin de prélever une partie de la richesse accumulée. La loi de finances 2018 met ainsi la pression sur le logement social avec une vision budgétaire, mais aussi stratégique : il s’agit d’impulser un changement de modèle.

    Montage complexe
    Le gouvernement, échaudé par le tollé contre la baisse de 5 euros de l’aide personnalisée au logement (APL), a conçu un montage plus complexe. La réduction de loyer, dite « de solidarité » (RLS), censée bénéficier aux locataires modestes, est déduite de leur APL à hauteur de 98 % : un gain misérable pour eux, mais de 800 millions d’euros pour l’Etat. Une péréquation a été instaurée pour ne pas décourager l’attribution de logements aux plus pauvres, mais chaque bailleur social sera prélevé in fine à hauteur de 4 % de ses loyers. Fragilisés, les bailleurs devront encore réduire la maintenance et l’investissement, au détriment des locataires et de l’emploi.

    D’ICI TROIS ANS, TOUS LES BAILLEURS SOCIAUX DÉTENANT MOINS DE 15 000 LOGEMENTS DEVRONT SE REGROUPER POUR ATTEINDRE CE SEUIL

    Avec le projet de loi ELAN [évolution du logement, de l’aménagement et du numérique], le gouvernement dicte sa solution : regroupez-vous pour faire des économies et favoriser la circulation des capitaux, et vendez pour pouvoir réinvestir. D’ici trois ans, tous les bailleurs sociaux détenant moins de 15 000 logements devront se regrouper pour atteindre ce seuil. Les sociétés anonymes d’HLM devront soit rejoindre un groupe, tels ceux contrôlés par Action logement (ex-1 % logement) ou par des établissements financiers, soit constituer entre eux une société de coordination. Dans tous les cas est prévue une centralisation au niveau du groupe pour définir la stratégie et les objectifs chiffrés.
    La contractualisation avec l’Etat s’effectuera au niveau national. Les collectivités locales ont ainsi de fortes chances d’être court-circuitées, malgré leur rôle-clé dans les politiques locales d’habitat. Les locataires ne seront plus représentés. Aucun contre-pouvoir n’entravera celui de l’actionnaire.

    Laboratoire
    La vente aux locataires correspondait jusqu’ici à une respiration normale du logement social : un peu moins de 9 000 logements ont été vendus en 2016. Ce n’est pas assez aux yeux du gouvernement, qui vise un objectif de 40 000. Des sociétés de vente d’HLM achèteront en bloc aux bailleurs qui veulent vendre vite, et se chargeront de la commercialisation des logements. Sans besoin de l’accord de la commune.

    UN NOUVEAU MODÈLE SE FAIT JOUR : LE PASSAGE D’UN LOGEMENT SOCIAL PÉRENNE À UN LOGEMENT SOCIAL À DURÉE DÉTERMINÉE

    L’étude d’impact estime à 800 000 le potentiel de logements susceptibles d’être mis en vente, et affiche la couleur : « Le paramètre de la revente à terme (dix ou quinze ans) pourrait même être intégré pour améliorer l’équilibre d’exploitation prévisionnel au moment du lancement de nouvelles opérations. » Un nouveau modèle se fait jour : le passage d’un logement social pérenne à un logement social à durée déterminée.

    Le logement intermédiaire a été un laboratoire : des fonds privés ont été créés avec des investisseurs pour produire des logements qui seront remis sur le marché au bout de dix à quinze ans. Le projet de loi prévoit l’extension de ce modèle aux logements sociaux haut de gamme : ceux de plus de quinze ans pourront être vendus à toute personne morale de droit privé. Le statut HLM des locataires en place sera maintenu, mais on peut anticiper la pression pour faciliter la vente à la découpe, et craindre l’extension de la vente en bloc à la meilleure partie du patrimoine, la plus intéressante pour des investisseurs.

    Partage du gâteau
    Ces projets sont bien sûr affichés comme permettant de produire plus. Bercy prétend que, avec un logement vendu, on peut en faire trois. Mais on ne reconstitue pas facilement une offre de logements sociaux dans les quartiers bien placés. Combien resterait-il de logements sociaux à Paris s’ils ne l’avaient été que pour vingt ans ?

    L’ALLEMAGNE, OÙ LA CRISE DU LOGEMENT REFAIT L’ACTUALITÉ APRÈS DES VENTES MASSIVES À DES FONDS DE PENSION, N’EST PAS UN MODÈLE

    Un scénario de financiarisation du logement social se dessine au détriment du bien commun, un partage progressif du gâteau entre l’Etat, des investisseurs et certains groupes HLM, qui voudraient déjà pouvoir transférer des fonds du logement social vers le logement intermédiaire, sas idéal avant une privatisation.

    Le modèle français du logement social doit être protégé, le bien commun trouver un statut qui le mette à l’abri de toute tentative de prédation. Pourquoi pas dans une fondation ? Des réformes sont certes nécessaires, mais ce doit être au profit des demandeurs qui ne parviennent pas à accéder au logement social trop cher, pas pour organiser son dépeçage. L’Allemagne, où la crise du logement refait l’actualité après des ventes massives à des fonds de pension, n’est pas un modèle.

    #logement_social #logement_intermédiaire #locataires #vente_d’HLM #loi_de_finances #banksterspartoutlogementnullepart

    • Si ces projets deviennent réalité ils constituent une catastrophe pour les locataires et pour la société entière.

      En Allemagne le systéme des appartements sociaux - abolis et remplacés par rien du tout - était fondé sur des subventions pour l’industrie de l’immobilier. Un investisseur avait accès á un prêt à taux d’intérêt subventionné pour son chantier. En échange il promettait pour une durée limitée de ne pas dépasser les loyers plafonnés et de ne louer qu’aux personnes possédant un Wohnberechtigungsschein attribué aux moins fortunés.

      Ceci était accompgané par un grand nombre d’appartements en possession de l’état fédéral, des Länder et des municipalités.

      Le troisiéme pilier du logement social était constitué par les sociétés immobilières privées en possession complète ou partielle de la « main publique ». Ils sont le seul élément de l’ancien système du logement social encore en place.

      Aujourd’hui on a toujours droit au Wohnberechtigungsschein si on ne gagne pas beaucoup, mais ce papier ne donne droit qu’á l’inscription sur la longue liste d’attente auprès des sociétés immobiliéres. Comme de nombreuses municipalités la ville de Berlin a vendu la quasi totalité de ses logements, des appartements de type logement social n’existant plus dans le privé depuis un bon moment.

      Chez nous le hold-up contre les municipalités et ses locataires a commencé dans la phase de l’appropriation des biens en possession des citoyens de la #RDA par les capitalistes ouest-allemands. Pour organiser et justifier ce vol le Docteur Schäuble , que vous connaissez pour son rôle dans le pillage de la Gréce, a introduit des lois qui forcent l’état à vendre tous les biens dont il n’a pas besoin dans l’immédiat. Chez les dogmatiques du libéralisme on ne veut pas que l’état et la société soient en mesure d’investir parce que ceci doit rester ou devenir le privilége des investisseurs privés riches (forcément).

      Depuis tous les gouvernments au niveau fédéral poursuivent cette ligne politique et maintiennent l’aubaine pour les super-riches.

      Le pillage des biens communs et communaux n’était pas une politique limitée aux Länder établis sur le territoire de l’ancienne RDA . Les lois introduits á l’occasion servent toujours à justifier la vente d’immeubles du Bund à des sociétés privées plutôt qu’à leur passage dans le patrimoine municipal de Berlin. La conséquence de cette politique pour les Berlinois est la hausse de loyers la plus élevée d’Allemagne.

      Les victimes de cette politique ne sont pas seulement les locataires et les personnes á la recherche d’un appartement. La ville de Berlin est de plus en plus souvent en situation d’échec quand il faut trouver des locaux pour son administration, pour des projets sociaux, pour loger des personnes en détresse après une incendie et pour réagir aux crises à caractére politique comme l’afflux de travaileurs pauvres des pays de l’Est et de réfugiés démunis.

      Wohnberechtigungsschein - WBS - Antragsannahme - Dienstleistungen - Service Berlin - Berlin.de
      https://service.berlin.de/dienstleistung/120671

      #Allemagne #Berlin #logement_social

  • Hervé Falciani arrêté en Espagne sur demande de la Suisse _ RTS - 4 Avril 2018
    http://www.rts.ch/info/suisse/9463056-herve-falciani-arrete-en-espagne-sur-demande-de-la-suisse.html

    L’ex-informaticien franco-italien de la banque HSBC Suisse, Hervé Falciani, à l’origine du scandale dit des Swissleaks sur les pratiques d’évasion fiscale de clients de la banque, a été arrêté mercredi à Madrid à la demande de la Suisse.

    « Son arrestation s’est produite à Madrid, dans la rue, alors qu’il se rendait à une conférence », à la demande de la Suisse « qui sollicite son extradition », a déclaré un haut responsable de la police.
    Selon la fiche du bureau SIRENE de la police espagnole qu’a pu consulter la RTS, la demande suisse se base sur l’article 273 du code pénal.

    « Par jugement du 27 novembre 2015 (...) du Tribunal pénal fédéral (TPF), Monsieur Hervé Falciani a été déclaré coupable de service de renseignements économiques aggravé », stipulent les arguments reçus par les autorités espagnoles.

    Condamné à 5 ans ferme
    Durant son procès à Bellinzone, Hervé Falciani était resté en France, déclarant n’avoir aucune confiance en la justice helvétique, qui l’a condamné à 5 ans de prison ferme.

    Ancien informaticien de HSBC, Hervé Falciani a quitté la banque en 2008 en emmenant avec lui des fichiers confidentiels qu’il a divulgués à des banques étrangères et à des organismes, notamment de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne.

    La divulgation de ces données a permis à un consortium de médias de révéler que près de 120 milliards de dollars auraient transité par HSBC dans le but d’échapper à l’impôt ou pour être blanchis via des sociétés-écrans.

    #Hervé_Falciani #Suisse #Swissleaks #HSBC #évasion fiscale #fraude_fiscale #Paradis_fiscaux #banque #économie #blanchiment Protection des #banksters #crise #violence

  • CADTM - Dexia : Démocratie Confisquée - Film complet
    http://www.cadtm.org/Dexia-Democratie-Confisquee-Film

    Nous savons que le monde de la politique et de la finance font bon ménage. Qui se ressemble s’assemble, comme dit le dicton. Mais qu’en est-il de la souveraineté populaire ? Peut-on considérer vivre en démocratie en voyant nos représentants céder à toutes les requêtes du secteur financier ? L’histoire de la banque Dexia, sa faillite, ses sauvetages répétés, son recours en justice annulé, nous donne une certaine idée de la réponse.

    #banksters #Dexia #Belgique #dette_publique

  • #Anarchists attack the riot police outside the greek parliament (#Athens, Greece – 17 May 2017)

    “We won’t live like slaves - The only lost battles are the ones that they have not been given”.

    On Wednesday 17 May 2017 thousands of people joined the general #strike #protests all over Greece, against the new harsh financial measures of 4.9 billion euros incorporated in the 4th Memorandum signed by the greek government, aimed once again against the lower income classes rather, than the #banks and the wealthy.

    The self proclaimed left government of #SYRIZA in co-operation with the right wing party of ANEL have unleashed a new class war, this time specifically aimed against people with disability and pensioners that have worked all their lives and paid their share under the false notion -as it seems- that during the time when they will be most vulnerable, they would have free public health services and subsidies that would help them get by. On the contrary after 23(!) severe cuts in pensions and allowances during the 8 years of the financial crisis in #Greece (amounting to more than 50 billion euros in pension and allowances cuts during the last 7 years), that has forced people to live like beggars, a further 18% cut will be imposed on pensions under the 4th #Memorandum being voted in the greek parliament these days and a “freezing” of even the slightest raise in pensions until 2022.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=193&v=XjuvJ6in9kk

    #athènes #grèce #gauche #austérité #dette