• Chypre autorise la saisie des maisons - Immobilier - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/monde/20140731.OBS5251/chypre-autorise-la-saisie-des-maisons.html

    Pour réduire les créances impayées, le gouvernement chypriote adopte une loi pour autoriser la saisie de maison. Les critiques fusent dans un pays où le taux de chômage atteint 17%.

    Alors que la visite d’un huissier de justice n’est moment agréable à passer, les Chypriotes endettés pourraient dans le futur se voir dessaisir de leur maison.

    Le gouvernement chypriote a approuvé une législation permettant la saisie de maisons payées avec des crédits actuellement non remboursés, une mesure réclamée par les bailleurs de fonds internationaux de l’île méditerranéenne ravagée par la crise, a-t-on appris jeudi.

    La troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne) avait pressé Chypre vendredi de voter la législation, condition sine qua non pour le versement de la future tranche d’aide des bailleurs de fonds......

    #Chypre
    #saisie
    #Faillite
    #Chômage
    #maisons
    #banque-centrale
    #banksters

  • La BCE : un problème démocratique pour l’Europe ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/La-BCE-un-probleme-democratique.html

    Lors de la crise de la zone #euro, la #Banque-Centrale Européenne (BCE) ne s’est pas contentée de répondre aux risques de déstabilisation financière ; elle a aussi étendu son influence sur la gouvernance économique des pays européens et gagné des compétences de supervision bancaire. Situation problématique au regard de l’équilibre démocratique des pouvoirs dans l’espace européen.

    #démocratie

  • Les pauvres sont-ils damnés pour l’éternité ?
    http://www.marianne.net/Les-pauvres-sont-ils-damnes-pour-l-eternite_a237994.html

    Selon l’économiste Michel Santi, l’action de la banque centrale américaine, censée relancer l’économie du pays, a surtout pour effet d’enrichir d’avantage les riches et d’accroître les inégalités.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/981680-1163066.jpg?v=1397405560

    Les actions de la Réserve fédérale US, de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Japon destinées à relancer les économies de leurs pays respectifs contribuent-elles à accroître les inégalités ? Ces interventions déterminées qui consistent à inonder leur système de liquidités créés par leur planche à billets ont-elles pour effet collatéral d’enrichir davantage les riches, tandis que les pauvres et que la classe moyenne subissent toujours la récession ?

    De fait, les inégalités, comme les écarts sur le plan des revenus et de la fortune, se sont accentuées depuis le déclenchement de la crise, c’est-à-dire depuis 2007. C’est ainsi qu’une étude conduite par l’économiste Emmanuel Saez de Berkeley avait constaté il y a déjà plus d’une année que seul l’extrême sommet de la pyramide de la richesse – soit 1% de la population US – avait bénéficié de la reprise économique américaine entre 2009 et 2011.

    Ainsi, les revenus de cette élite avaient progressé de 11,2% sur cette période et, ce, pendant que le revenu des 99% restants s’était affaissé de 0,4%. Le schéma est similaire dès lors que l’on étudie l’évolution de la fortune des privés (aux Etats-Unis), puisque le Pew Research Center a pour sa part conclu que les 7% les plus riches (dans ce pays) avaient pu gonfler leur fortune de 28% entre 2009 et 2011… pendant que les 93% restants, eux, s’étaient appauvris de 4% !

    Comment comprendre et expliquer cette explosion des inégalités alors que l’objectif des baisses de taux quantitatives est précisément d’assouplir encore et toujours la politique monétaire ? C’est-à-dire de permettre aux ménages et aux entreprises d’accéder plus facilement au crédit ? A travers ses injections mensuelles de liquidités, la Réserve fédérale US ne tente-t-elle pas en effet de soutenir massivement son marché immobilier ? Et, de fait, sa politique n’est-elle pas couronnée de succès puisque l’indice S&P/Case-Shiller jaugeant le marché immobilier est en progression permanente (+ 12% environ) depuis le début de l’année 2012, sachant que certains Etats comme la Floride ont bénéficié d’une flambée de leur marché immobilier de plus de 35% ?

    #économie
    #Michel-Santi
    #banque-centrale-américaine
    #inégalité
    #revenu
    #pauvreté
    #Réserve-fédérale-US
    #Banque-d’Angleterre
    #Banque-du-Japon

  • Currency War : Après la Crimée, voici venir la bataille du rouble « Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2014/03/05/currency-war-apres-la-crimee-voici-venir-la-bataille-du-rouble
    https://pbs.twimg.com/media/Bh0P4SCCAAA7Mfy.jpg:large

    La présidente de la BCR, Elvira Nabioullina, a expliqué mardi à Vladimir Poutine « ne pas voir de raison fondamentale pour un affaiblissement du rouble. La pression actuelle est provoquée par des facteurs externes. Notre estimation montre une sous-évaluation de la devise russe. » C’est un sujet politiquement très sensible étant donné la confiance traditionnellement très faible des Russes envers leur devise.

    Du côté des experts, il existe un net consensus autour de l’idée que le rouble va continuer à baisser. Les experts d’Alfa Bank prévoient que les investisseurs basculeront d’une observation de la courbe de l’inflation vers l’estimation de la valeur fondamentale du rouble. « Les facteurs politiques vont passer au second plan et le marché va suivre plus attentivement les gestes de la Banque centrale de Russie, que nous estimons négatifs. Le régulateur a d’abord relevé ses taux directeurs, puis a resserré le contrôle sur les taux de change. Cette dernière mesure entre en contradiction évidente avec les intentions précédemment annoncées de la banque et sape la crédibilité du régulateur », note Alfa Bank.....

    Stabiliser le rouble redevient donc la priorité absolue. Mais si la BCR y parvient à court terme, les experts estiment que le meilleur moyen de le faire est de le laisser glisser vers sa valeur réelle, qui reflète la véritable situation économique en Russie. Or, elle est moins bonne que celle des autres pays émergents. Le pays serait entré en récession au mois de janvier, d’après une source gouvernementale citée par le quotidien Vedomosti. La panne de croissance même en période de cours élevé des matières premières est le signe d’un défaut structurel de l’économie russe, qui voit également sa production industrielle et les investissements s’affaisser.

    Capitaux étrangers frileux

    La Russie aurait bien besoin d’attirer les investissements étrangers, mais le climat de tensions politiques autour de l’Ukraine s’accompagne de menaces de sanctions économiques contre la Russie. Dans un geste de bravade, le conseiller économique du président Sergueï Glaziev a affirmé qu’elles seront à « double tranchant »....

    #économie
    #finance
    #Russie
    #Banque-centrale-de-Russie
    #devise russe
    #vladimir-poutine
    #Europe

  • Les riches peuvent remercier les banques centrales
    http://www.marianne.net/Les-riches-peuvent-remercier-les-banques-centrales_a234457.html

    Les actions de la Réserve fédérale US, de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Japon destinées à relancer les économies de leurs pays respectifs contribuent-elles à accroître les inégalités.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977019-1157970.jpg?v=1386942982

    Les actions de la Réserve fédérale US, de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Japon destinées à relancer les économies de leurs pays respectifs contribuent-elles à accroître les inégalités ? Ces interventions déterminées consistant à inonder leur système de liquidités crées à la faveur de leur planche à billets ont-elles pour effet collatéral d’enrichir davantage les riches, tandis que les pauvres et que la classe moyenne subissent toujours la récession ? De fait, les inégalités, comme les écarts sur le plan des revenus et de la fortune, se sont accentués depuis le déclenchement de la crise, c’est-à-dire depuis 2007. C’est ainsi qu’une étude conduite par l’économiste Emmanuel Saez de Berkeley a constaté que seul l’extrême sommet de la pyramide de la richesse – soit 1% de la population US – avait bénéficié de la reprise économique américaine entre 2009 et 2011. Les revenus de cette élite a ainsi progressé de 11.2% sur cette période et, ce, pendant que le revenu des 99% restants s’était affaissé de 0.4%. Le schéma est similaire dès lors que l’on étudie l’évolution de la fortune des privés aux Etats-Unis, puisque le Pew Research Center a pour sa part conclu que les 7% les plus riches avaient pu gonfler leur fortune de 28% entre 2009 et 2011…Pendant que les 93% restants s’étaient appauvris de 4% ! ...

    #banque-centrale
    #Etats-Unis
    #inégalités
    #Japon

  • « On alimente la crise économique » - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131205.OBS8580/on-alimente-la-crise-economique.html

    Comment relancer la croissance en zone euro ? Dans le cadre des discussions menées par les institutions européenne sur la politique économique, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) présente vendredi 6 décembre un rapport en partenariat avec le Conseil économique du mouvement travailliste danois et l’Institut allemand de politique macroéconomique. Interview de Xavier Timbeau, directeur du département analyses et prévisions à l’OFCE.

    Quelles sont vos conclusions ?

    – Nous ne sommes pas dans une phase de reprise. La crise continue. Les problèmes n’ont pas disparu, ils se sont déplacés : on a réduit les déficits publics en créant du chômage. Ainsi on alimente la crise, en favorisant la pauvreté, et en tirant les salaires vers le bas. Cette dévaluation par les salaires, bien réelle, notamment en Espagne, va se propager vers d’autres pays comme la France. Et la compétitivité qui va avec ne durera pas. Nous allons être rattrapé par la déflation, une baisse des prix et des salaires qui va faire monter le cours de l’euro, et annuler nos gains de compétitivité. Au final, la dette publique va augmenter, et la monnaie unique sera de nouveau menacée.

    Pourtant la Banque centrale européenne ne prévoit pas de déflation…

    – Ce que nous décrivons est une longue dynamique. La déflation est un phénomène qui met toujours du temps à s’installer. Mais dont il est très difficile de sortir. La Banque centrale a baissé ses taux directeurs il y a un mois ce qui, en réduisant le coût de financement des banques, et donc des entreprises et des ménages, stimule l’économie. Mais pour empêcher que la déflation se produise, il faut des mesures fortes.

    #économie
    #crise
    #France
    #Espagne
    #Allemagne
    #Italie
    #Crise-de-la-dette
    #Banque-Centrale-Européenne
    #OFCE

  • La chasse aux Dogmes | Le site d’Alain Grandjean
    http://alaingrandjean.fr/2013/12/02/la-chasse-aux-dogmes

    ..... Le débat entre libre-échange et protectionnisme est multi-séculaire. Il est à l’origine d’une littérature économique abondante qui montre là-aussi que la liberté des échanges ne peut être optimale dans la « vraie vie ». Peu importe, disent les libéraux : faisons tendre la vraie vie vers l’idéal des modèles. Exemple : si les « rigidités » du marché du travail nuisent à l’efficacité supposée du libre-échange, ce qu’il faut c’est les supprimer. Ben voyons ! Je ne reprendrai pas ici les termes du débat mais vous propose plutôt quelques bonnes références[viii]. L’essentiel me semble être de réfuter l’idée selon laquelle les économistes seraient favorables au libre-échange et les citoyens plutôt contre, par manque de culture ou de capacité d’abstraction. La littérature théorique montre au contraire que les vertus du libre-échange sont plus que discutables et conditionnées à des hypothèses non vérifiées en réalité. La supériorité du libre-échange est donc un simple dogme. On peut (et on doit) imaginer des solutions qui permettent de protéger les pays d’une concurrence biaisée, par des conditions sociales ou environnementales indécentes, ou par une monnaie sous-évaluée[ix]......

    1 L’ #efficience-des-marchés, en particulier des #marchés-financiers
    2 La supériorité du #libre-échangisme
    3 La nécessaire #liberté des #échanges de #capitaux ou le #dogme de l’ #interdiction du #contrôle des capitaux
    4 La #neutralité de la #monnaie et l’origine exclusivement #monétaire de l’ #inflation
    5 L’interdiction faite aux #Etats de bénéficier de la #création-monétaire
    6 La nécessaire #indépendance de la #Banque-Centrale ; son rôle limité à la maîtrise de l’inflation du prix des #biens et #services

  • Cinq ans après Lehman Brothers, où en est la régulation financière ?
    http://www.marianne.net/Cinq-ans-apres-Lehman-Brothers-ou-en-est-la-regulation-financiere_a234104.

    Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du « plus jamais ça ». Où en est, depuis, la régulation financière ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976624-1157510.jpg?v=1385725237

    Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du « plus jamais ça ». Le candidat Hollande avait affirmé dans son engagement n° 7 : « Je veux mettre les banques au service de l’économie » et de promettre : « Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs activités spéculatives. J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux … ».

    Cinq ans après, où en est-on ?

    ¬ Le système bancaire est-il plus sûr ? ...

    #économie
    #banques
    #banksters
    #banque-centrale
    #Lehman-Brothers
    #régulation-financière
    #économistes-attérés

  • La déflation arrive…sauf à sortir du Dogme | Le site d’Alain Grandjean
    http://alaingrandjean.fr/2013/11/21/la-deflation-arrive-sauf-a-sortir-du-dogme

    La déflation arrive, et nous restons immobiles. Sommes-nous victimes d’une hallucination collective[1] ?

    Même la Banque Centrale Européenne (voir cet article sur la politique de la BCE), dont l’obsession a toujours été de lutter contre le risque d’inflation[2] (pourtant largement imaginaire depuis une décennie) le reconnaît. La déflation pourrait arriver en Europe et il faut vraiment se prémunir de ce risque, porteur de conséquences plus graves qu’un typhon ou une nuée de sauterelles…Nous n’entendons pas ces avertissements, continuons très majoritairement à soutenir une politique d’austérité (moins de dépenses publiques, et encore moins d’impôts pour rétablir les sacro-saints équilibres budgétaires) alors qu’ils sont à l’évidence la cause de ce risque déflationniste. Sommes-nous victimes d’hallucinations ? Quitte à nous répéter, il est nécessaire de revenir sur nos lunettes comptables et économiques (Voir cet article et ceux auxquels il renvoie) qui sont à l’origine de cette déformation de la vue et, par conséquence, du jugement.

    Le risque déflationniste est avéré ; ses conséquences sont funestes

    La déflation se caractérise par 4 paramètres principaux : des prix stables pouvant devenir décroissants, une absence de croissance économique, un taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale proche de zéro (il est aujourd’hui de 0,25), une baisse des prêts à l’économie. Dans ce contexte, les acheteurs repoussent leur décision : je n’achète pas aujourd’hui car demain le produit ou le bien sera moins cher ; demain je constate que j’ai eu raison, j’attends encore. Les vendeurs « pressés « finissent par accepter des baisses de prix déraisonnables et vendent à perte. Les entreprises licencient, le pouvoir d’achat des ménages baisse. Les banques prêtent moins à l’économie réelle, faute de demandes de prêts et par peur de difficultés de remboursement.

    C’est ce que vit le Japon depuis la chute du Nikkei en 1991, c’est ce que les USA et l’Europe ont vécu après la crise de 1929. Il n’y pas de recettes pacifiques connues pour sortir de la déflation. Les « grands travaux » japonais n’ont pas suffi. La relance actuelle du premier ministre Shinzo Abe ne semble pas certaine de réussir malgré son ampleur et la conjugaison des moyens (monétaires et budgétaires) mis en place.

    Ce n’est pas le New Deal qui a sorti les USA de la crise ; elle ne s’en est « sortie », si on ose le dire, que via une guerre mondiale qui a fait tourner à fond les usines civiles reconverties en production de matériel militaire[3]. Quant à l’Allemagne elle est sortie de la déflation, provoquée par le chancelier Bruning[4], via un plan massif de grands travaux de réarmement financés par une politique monétaire très active[5] et évidemment une politique aussi peu souhaitable que possible. La France est arrivée « en short » en 1939, d’où une drôle de guerre, qui pour finir n’a été gagnée que grâce à la conjonction d’une volonté de fer de nos alliés anglais, de la puissance industrielle américaine dont nous venons de parler, et bien sûr de la puissance militaire et politique de la Russie.

    L’austérité mène à la déflation

    Face au risque d’une telle situation, la plus mauvaise des politiques publiques, est celle que prônent de fait les dirigeants de la zone Euro : la politique d’austérité. Cette politique réduit les revenus, favorisent les anticipations déflationnistes et accélèrent sa venue. Les indicateurs montrent mois après mois que cette politique ne marche pas Pourquoi cet entêtement dans l’erreur ?

    Cette erreur repose sur la confusion entretenue par nos lunettes comptables entre la macroéconomie et la microéconomie, confusion propagée en permanence par les économistes « libéraux[6] ». Quand une entreprise ou un ménage voient ses recettes ou ses perspectives de recettes durablement baisser il est de bonne gestion de serrer la toile et de réduire les dépenses. C’est le point de vue microéconomique, comptable. Ne pas prendre ses mesures c’est s’exposer à terme à de gros ennuis (dans l’ordre nécessité d’augmenter son endettement si possible, puis perte du contrôle du capital puis risque de faillite).....

    #économie
    #dogme
    #Banque-Centrale-Européenne
    #L’austérité mène à la #déflation

  • Jacques Généreux : la priorité, c’est de sauver l’Europe, pas l’euro | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/11/16/jacques-genereux-priorite-cest-sauver-leurope-leuro-247475

    « Hollande va à la catastrophe », dit l’économiste du Parti de Gauche qui raconte à Rue89 ce qui se passerait « si Mélenchon était Président », et lui Premier ministre.

    Si le gouvernement français est dans une telle nasse, pensent de nombreuses personnes à gauche, c’est parce qu’il est prisonnier des règles de la zone euro, qui le privent de toute marge de manœuvre.

    C’est la conviction d’Arnaud Montebourg, de Jean-Pierre Chevènement, ou encore de Jean-Luc Mélenchon. Pourtant, sur la scène politique, seule Marine Le Pen apparaît comme celle qui pointe ouvertement le rôle de la monnaie unique dans cette crise qui se prolonge. Une situation qui n’est pas forcément très saine, car le débat sur les responsabilités de l’euro n’est pas illégitime. Il aurait pu être porté par le Parti de Gauche, mais Jean-Luc Mélenchon n’a pas osé franchir le pas, considérant que ce serait politiquement irresponsable.

    Faut-il sauver coûte que coûte l’euro ? J’ai voulu aller au fond du sujet avec l’économiste du Parti de Gauche, Jacques Généreux, professeur à Sciences-Po Paris. L’interview est longue, mais qu’on partage ou non les idées de Jacques Généreux, sa lecture intégrale est éclairante....

    #économie
    #Europe
    #Euro
    #monnaies
    #Grèce
    #Italie
    #Espagne
    #Gauche
    #PS
    #Front-de-Gauche
    #Banque-Centrale-Européenne
    #Compétitive
    #Allemagne

  • Mario Draghi : « L’or est une réserve de sécurité pour les banques centrales » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/10/22/mario-draghi-lor-est-une-reserve-de-securite-pour-les

    « Les banques centrales qui s’étaient mises à vendre de l’or, il y a quelques années, ont substantiellement arrêté, je pense. La plupart des expériences de banques centrales qui ont loué ou vendu des réserves d’or, il y a environ dix ans, n’ont pas vraiment été une réussite, d’un point de vue strictement monétaire ».

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=TzOE9ZLy5y8

    #europe
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    #Mario-Draghi
    #or
    #réserve
    #banque-centrale

  • Le grand (dés)ordre monétaire s’impose aux Assemblées du FMI. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/13/le-grand-desordre-monetaire-simpose-aux-assemblees-du-fmi

    http://www.zcommunications.org/media/graphic/1296/view/238.jpg?1253756417

    Washington s’était mis aux couleurs du jour : triste, morne, privé de ses musées et de ses parcs, pluvieux et froid. Une zone pluvieuse est restée au-dessus de la capitale américaine pendant les trois jours de ces réunions. Le climat économique et monétaire était en effet lugubre. 

    L’inquiétude sur la dette américaine.

    Meme si l’hypothèse d’un défaut de paiement de la trésorerie des Etats-Unis est évoquée, c’est pour repousser cette situation dont les conséquences mondiales seraient catastrophiques. Je ne crois pas que l’irresponsabilité politique sera à ce point suicidaire.

    Le parti républicain est de plus en plus déchiré : Le Président (républicain) de la Chambre des Représentants n’ose même plus mettre au vote une résolution qui approuverait le budget et augmenterait le plafond d’endettement. Les modérés de son propre camp la voteraient, tant est forte leur colère de voir le Grand Old Party piégé par les extrémistes du Tea Party.

    Dans les milieux internationaux, des questions de plus en plus persistantes sont ouvertement posées. A l’inquiétude chinoise -le premier créancier des États-Unis- fait écho la question de Mohamed El Erian, le patron du fonds obligataire PIMCO : devons nous nous habituer à une crise d’instabilité tous les ans aux Etats-Unis ?

    Lors d’un débat organise par APCO, la firme internationale de communication et de stratégie, auquel j’ai participe, je me suis fermement opposé aux anciens parlementaires (mes collègues de l’International Advisory Council d’APCO). Convaincus que le problème se résoudrait, ils traitaient les conséquences américaines et mondiales de la fermeture de l’Etat fédéral comme une escarmouche politique, en toute complaisance et irresponsabilité.

    Le Fonds Monétaire International divisé et dépassé.

    La structure des institutions dites de « Bretton Woods » est ouvertement mise en question par les pays émergents. Avec la moitié des voix pour 10% des habitants de la planète, le FMI, de même que son institution-sœur, la Banque Mondiale, ne peut plus prétendre à une autorité sur l’ordre monétaire mondial. Créé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il ne répond plus aux rapports de force, qu’ils soient politique ou économique, de la planète.

    Les déclarations de Christine Lagarde, son Directeur General, sur les erreurs commises en Grèce et ailleurs, ont inutilement mis de l’huile sur le feu au sein de l’Eurozone. Cherche-t-elle a se dédouaner par rapport aux pays émergents ?

    Le FMI, disait le Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, est une institution qui est devenu un repoussoir tant il est inacceptable de continuer à imposer un ordre monétaire occidental au reste du monde.

    Certaines révisions ont eu lieu, mais le fait que l’Europe, un de ses piliers, est devenu un continent assisté par le FMI, affaiblit la voix occidentale. Il n’est plus possible de continuer à gérer l’ordre monétaire mondial sans donner aux grands pays émergents un poids plus proche de la réalité présente. .

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    #deficit-budgetaire-americain
    #Draghi
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