• Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées | Le Blog de la Résistance
    http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/08/27/les-aides-massives-des-banques-centrales-aux-grande

    Mais banques centrales et grandes banques privées ne sont qu’une seule et même entité , une seule et même banque, au final ; Ceux qui possèdent la FED par exemple (ses actionnaires), sont ceux qui possèdent les grandes banques privées qui la composent : c’est un faux paradigme, dans ce qui est un immense jeu de vases communicants ; dans lequel une poignée d’élus jouissent du privilège suprême : celui de la création monétaire ; Revue de presse 2013-2014 Z@laresistance (spécial été )

    Résumé : Depuis l’éclatement de la crise bancaire en 2007, les banques centrales des pays les plus industrialisés prêtent massivement aux banques à des taux d’intérêt très bas afin d’éviter des faillites, permettant aux grandes banques qui en bénéficient d’économiser des sommes considérables en termes de remboursement des intérêts.

    La Fed achète massivement aux banques des États-Unis des produits structuréshypothécaires, la BCE n’achète pas jusqu’ici de produits structurés mais elle accepte que les banques les déposent comme collatéraux, autrement dit comme garantie, des prêts qu’elle leur octroie.

    Les gouvernements, quant à eux, apportent leurs garanties et injectent massivement des capitaux afin de recapitaliser les banques.

    Les banques systémiques savent qu’en cas de problème, du fait de leur taille et du risque que représenterait la faillite de l’une d’elles (« too big to fail »), elles pourront compter sur le soutien des États qui les renfloueront sans sourciller.

    Les gouvernements empruntent sur les marchés financiers en émettant des titres de la dettepublique souveraine. Ils confient la vente de ces titres aux grandes banques privées. Les banques bénéficient par ailleurs de baisse d’impôts sur les bénéfices.

    De plus, au sein de la zone euro, les banques jouissent du monopole du crédit destiné au secteur public........

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    Les prêts massifs des banques centrales aux banques privées

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  • Blog gaulliste libre : Faut-il un audit de la dette publique ?
    http://www.gaullistelibre.com/2013/12/faut-il-un-audit-de-la-dette-publique.html

    Tout d’abord, il faut bien constater que la plupart des analyses avancées par ce collectif sont très justes. En premier lieu, il s’agit d’une remise en cause, bien légitime, des politiques d’austérité qui ont mené les pays européens dans le mur. En effet, ses politiques, questionnées par le FMI depuis fin 2012, ont produit un véritable désastre social dans les pays qui les ont menées. Pire, il faut bien constater aujourd’hui qu’elles ne semblent pas vraiment améliorer la situation financières des pays « aidés », dont le taux d’endettement s’est d’autant plus envolé que la baisse du PIB augmente le poids de la dette.

    Deuxième constat intéressant et partagé, la soumission des Etats aux marchés financiers. Comment ne pas être révolté par le fait que la finance dicte ses conditions aux Etats, alors même que ces Etats sont appelés au secours quand cette finance menaçait de s’auto-détruire ? Enfin, beaucoup soulignent également que les intérêts représentent la majeure partie de l’augmentation du poids de la dette publique, ce qui pose aussi la question du contrôle de la création de la monnaie, du rôle des banques privées et du statut des banques centrales, indépendantes de l’Etat depuis 1993 en France.....

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  • Blog gaulliste libre : Loi de 1973 : ne pas tomber dans le panneau du complot
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/loi-de-1973-ne-pas-tomber-dans-le.html

    La loi de 1973 sur le statut de la banque de France est une des lois qui suscitent le plus de réflexions et alimentent un nombre de fantasmes incroyable. Non seulement les apprentis complotistes ont tort d’un point de vue factuel, mais ils ne prennent pas en compte le contexte de sa rédaction.

    Délires complotistes et réalités juridiques

    Alors que la polémique semblait close l’an dernier grâce à l’énorme travail réalisé par Lior Chamla et Magali Pernin, elle a paradoxalement repris ce printemps, un an après la publication de leurs travaux, avec la sortie du livre de Pierre-Yves Rougeyron et l’article de Michel Santi dans la Tribune. Ignorant étrangement ces travaux qui ont pourtant agité Internet, ils font de la loi du 3 janvier 1973 le point de départ de l’indépendance de la banque de France, s’appuyant sur l’article 25 selon lequel « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ».

    Cette interprétation est contredite par le papier de Lior et Magali, que j’avais résumé l’an dernier. D’abord, il faut rappeler que le premier objectif de cette loi était de clarifier l’ensemble des textes concernant la Banque de France, « 192 articles disséminés dans 35 lois ou ordonnances, 16 conventions, 6 décrets-lois et 40 décrets ». Le fameux article 25 existait depuis 1936 et n’était donc pas neuf. Mieux, la loi permettait toujours à l’Etat de passer des conventions (devant être approuvées par le Parlement) avec la Banque de France pour obtenir des avances (20,5 milliards en septembre 1973).

    Mieux, le contrôle de l’Etat y était encore renforcé en donnant à son représentant un droit de veto sur les décisions. Bref, la rupture est bien davantage venue du traité de Maastricht, qui a imposé à l’ensemble de la zone euro la vision allemande de la banque centrale, prix à payer pour que Bonn accepte à l’époque de sacrifier le deutsche mark, comme le rapportent Magali Pernin et Lior Chamla dans leur critique précise et argumentée du livre de Pierre-Yves Rougeyron, qui tord le cou à de nombreuses contre-vérités. Le point de départ, c’est l’article 104 du traité de Maastricht (article 123 du TFUE)....

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  • Blog gaulliste libre : Les paradoxes de la déflation
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/les-paradoxes-de-la-deflation.html

    C’est un immense paradoxe de la situation actuelle. Jamais les banques centrales n’ont mené des politiques monétaires aussi expansionnistes (la BCE restant la plus timide des grandes banques occidentales). Mais la déflation semble menacer. Pourquoi en sommes-nous arrivés là et quels sont les risques ?

    Au bord de la déflation

    C’est bien ce qui inquiètent un nombre grandissant d’économistes, et de médias, comme The Economist. C’est sans doute ce qui a poussé la BCE à baisser ses taux par surprise la semaine dernière. Les raisons de cette inquiétude sont simples : dans la zone euro, l’inflation est tombée à 0,7% en septembre, loin des 2% de l’objectif de la banque centrale. Aujourd’hui, il y a davantage d’inflation au Japon que dans la zone euro, signe que les temps ont changé. En outre, en Grèce, les prix baissent déjà et l’Italie et l’Espagne pourraient bien suivre du fait de leur effort pour restaurer leur compétitivité.

    La déflation pose de gros problèmes (même s’il ne faut pas surestimer les maux de l’économie japonaise). Tout d’abord, elle complique grandement la politique monétaire en limitant l’efficacité de la baisse des taux nominaux, ce qui prive l’économie d’un de ses deux leviers d’action. Moins d’inflation, c’est aussi un poids plus important pour la dette. Enfin, la déflation, c’est aussi un poids pour la croissance puisque les acteurs économiques tendent à repousser leurs achats pour profiter de la baisse des prix. On n’a jamais vu une économie très dynamique à partir du moment où les prix baissent. Quelques économistes, Olivier Blanchard, du FMI, et Paul Krugman, plaident ouvertement pour plus d’inflation.

    La situation n’est pas très brillante au Japon ou aux Etats-Unis, qui ont une inflation à peine supérieure à celle de la zone euro : 1% dans le pays du soleil levant, 1,2% outre-Atlantique. Pour les Japonais, il s’agit d’une grande réussite des Abenomics que d’avoir sorti le pays de la baisse structurelle des prix alors même que le contexte international n’est guère porteur. Cela s’explique par la baisse du yen et la politique monétaire ultra-accomodante menée depuis un an. Aux Etats-Unis, les effets de la politique de la Fed sont compensés par la baisse de la dette des acteurs privés et la baisse du déficit.

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  • Blog gaulliste libre : Baisse des taux de la BCE : causes et conséquences
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/baisse-des-taux-de-la-bce-causes-et.html

    Finalement, la Banque Centrale Européenne a pris les marchés par surprise en baissant ses taux de 0,25 point et en maintenant un programme de refinancement des banques plus longtemps. Une décision pas mauvaise pour une zone euro menacée par la déflation mais qui pose des problèmes à long terme.

    Le spectre de la déflation

    La chute de l’inflation à 0,7% dans la zone euro a sans doute emporté la décision. Car sa baisse continue revient à une augmentation des taux réels (hors inflation) si les taux nominaux restent stables. Du coup, la décision de jeudi est un moyen de la compenser en partie. Et c’est important car au 2ème trimestre, la zone euro est sortie de la récession après 6 trimestres de baisse du PIB. Mais cette sortie reste menacée de toute part : entre un euro trop cher pour la grande majorité des économies, les coupes dans les budgets (même si elles se sont ralenties) et la menace de baisse des prix, une action de la BCE était psychologiquement importante. C’est ce qu’elle a fait, même si cela est tardif...

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  • Olivier Delamarche vs Pierre Sabatier : « Nous vivons dans un monde de bulles » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/04/olivier-delamarche-vs-pierre-sabatier-nous-vivons-dan

    Les banques centrales ont beau manipuler les taux d’intérêt et faire tourner leur planche à billets, elles sont impuissantes face à la déflation qui gagne du terrain. La seule inflation qu’elles parviennent à créer, c’est celle des marchés financiers. En Europe, Mario Draghi n’a pas le choix : il devra de nouveau agir. Mais ça ne ramènera pas la croissance…

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EHr77OJmHCk

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