• L’enfant du sac à dos (2017) :
    https://www.youtube.com/watch?v=XGpogMm1AIw

    Un joli petit film de fiction de 20 minutes basé sur des faits réels, illustrant la politique de dispersion des Prisonnier.e.s Politiques #Basques, et le vécu d’enfants qui subissent les conséquences des stratégies répressives mises en place il y a plus de 25 ans par les gouvernements français et espagnols.

    #Pays_Basque #Film #Prison #France #Espagne

  • Condamnée à 3828 ans de prison, une militante de l’ETA bientôt libérée

    L’Espagne a dû libérer, mardi, Ines Del Rio Prada, une militante de l’ETA, l’organisation séparatiste basque, condamnée à 3828 ans de prison. Cette décision fait suite à une décision de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
    Par FRANCE 24 (texte)

    La justice espagnole a décidé, mardi 22 octobre, de libérer la militante de l’ETA, le groupe séparatiste basque, Ines Del Rio Prada. Elle avait été condamnée à 3 828 ans de prison, mais une décision de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), devrait contraindre l’Espagne à libérer plusieurs dizaines de prisonniers.

    Le tribunal de l’Audience nationale à Madrid a ordonné la mise en liberté de la militante, âgée de 55 ans, et condamnée pour 24 assassinats lors de plusieurs attentats commis par le groupe armé séparatiste basque. Détenue dans une prison de La Corogne, en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne, elle doit être libérée dans la journée de mardi.

    Née dans la localité de Tafalla, en Navarre, Inez Del Rio, connue sous les surnoms de « Nieves » ou « La Pequeña » ("La Petite"), avait rejoint au milieu des années 1980 le commando Madrid de l’ETA, l’un des plus meurtriers de l’organisation.

    Elle avait été condamnée entre 1988 et 2000 à 3 828 années de prison, notamment pour avoir participé à l’un des attentats les plus sanglants de l’histoire du groupe armé, dans lequel douze gardes civils avaient été tués le 14 juillet 1986, sur la place de la République Dominicaine à Madrid.

    Arrêtée en 1987

    Outre l’attentat à la voiture piégée de juillet 1986 à Madrid, la militante a participé à l’assassinat par balles de trois militaires en juin 1986, avant de s’enfuir en France, échappant ainsi à la police lors du démantèlement du commando Madrid en janvier 1987.

    De retour en Espagne, elle a été arrêtée en juillet 1987, alors qu’elle conduisait un véhicule chargé de 35 kilos d’explosifs, dans le but de lancer une série d’attentats dans le sud de l’Espagne.

    Elle aurait dû être libérée en 2017, soit après avoir purgé 30 ans de prison, la peine maximale prévue en Espagne au moment de sa condamnation.

    La justice espagnole, suivant le jugement prononcé à Strasbourg, a donc estimé que la militante devait « être remise en liberté dans les plus brefs délais, étant privée de liberté de manière irrégulière depuis le 3 juillet 2008 », date à laquelle elle aurait dû être libérée selon l’ancien calcul de remises de peine.

    Selon la « doctrine Parot », les remises de peine doivent s’appliquer sur chacune des peines prononcées, et non plus sur la durée maximale de prison effective de 30 ans, ce qui allonge de fait le temps passé derrière les barreaux en cas de condamnations multiples.

    Désaveu pour le gouvernement espagnol

    La décision de la cour de Strasbourg constitue un désaveu pour le gouvernement espagnol, très ferme dans sa politique pénitentiaire envers les détenus de l’ETA : la péninsule ibérique devrait en effet être contrainte de remettre en liberté des dizaines d’autres détenus, parmi lesquels 54 militants de l’organisation.

    Le jugement a, en revanche, été salué par la gauche indépendantiste du Pays basque, qui, tout comme le gouvernement régional, nationaliste conservateur, a appelé Madrid à infléchir sa politique envers les détenus du groupe armé, au nombre d’environ 600 dispersés dans des prisons espagnoles et françaises.

    Cette question des prisonniers est justement au centre des revendications de l’ETA.

    Rendu responsable de la mort de 829 personnes en 40 ans d’attentats pour l’indépendance du Pays basque et de la Navarre, le groupe armé a annoncé en octobre 2011 qu’il renonçait définitivement à la violence, mais refuse toujours de se dissoudre, réclamant une négociation, notamment sur le sort de ses détenus, fermement rejetée par Madrid.

  • Un prisonnier basque dénonce des conditions “indignes” à la maison d’arrêt de Seysses - Le Journal du Pays Basque
    http://www.lejpb.com/paperezkoa/20130312/392192/fr/Un-prisonnier-basque-denonce-des-conditions-%E2%80%9Cindignes%E2%80%9D-a-mais

    Un prisonnier basque dénonce des conditions “indignes” à la maison d’arrêt de Seysses

    Il aura fallu près d’une semaine pour que les revendications du détenu Xabier Aranburu trouvent écho à l’extérieur de la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Le prisonnier basque a en effet mené pendant cinq jours une grève de la faim et de la soif pour dénoncer des “conditions de détention indignes” au quartier disciplinaire de la prison. Son codétenu, Julen Mujika, a aussi cessé de s’alimenter en guise de solidarité. Tous deux ont mis fin à leur action après que les conditions de détention se sont subitement améliorées, dimanche, jour où des proches de Xabier Aranburu ont manifesté devant la prison.

    Selon les informations diffusées samedi par l’association des familles de prisonniers basques Etxerat et confirmées hier par l’avocate du détenu, Xabier Aranburu aurait été violenté et placé “nu et sans effets personnels” depuis lundi 4 mars au quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Seysses. Une lourde accusation que n’a pas souhaité commenter la direction interrégionale des services pénitentiaires de Toulouse, indiquant qu’elle “ne communique pas sur les situations personnelles”.

    “Xabier Aranburu a été frappé par des surveillants parce qu’il refusait de se déshabiller au moment de se rendre au mitard”, explique son avocate, Miren Illarreta, qui s’est entretenue hier avec son client. “Et puis”, reprend-elle, “il a passé cinq jours sans rien, avec seulement un pyjama en papier et une couverture”.

    Une source syndicale, citée par l’AFP, a démenti toute brutalité et a assuré que le détenu “porte le pyjama en papier, très léger, prévu en cas de dispositif d’urgence pour qu’il n’attente pas à ses jours”. Le délégué FO de Seysses, Philippe Campagne, a, lui, répondu à ces accusations en indiquant que “les détenus basques sont volontiers procéduriers et se placent parfois dans la provocation”.

    Condamné lundi 4 mars à sept jours de quartier disciplinaire pour avoir menacé un surveillant le 27 février – accusation qu’il réfute –, Xabier Aranburu est sanctionné jusqu’au 1er avril après que la commission de discipline lui a infligé 23 jours supplémentaires de mitard pour avoir essayé de frapper un fonctionnaire. Là encore, Xabier Aranburu conteste cette accusation.

    #prison #basques #conditions_détention

  • Prison de Villefranche-sur-Saône : comment les détenus basques ont mené la fronde
    http://www.rue89lyon.fr/2013/03/12/prison-villefranche-saone-detenus-basques-fronde

    Prison de Villefranche-sur-Saône : comment les détenus basques ont mené la fronde

    Dans quelques jours, les trois prisonniers basques de la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône seront tous transférés dans d’autres prisons en France. Au grand soulagement de la direction et des surveillants qui ont subi un mouvement sans précédent impulsé par ces mêmes prisonniers, membres présumés de l’ETA.

    L’une des plus « dures » prisons de France serait-elle en train de changer ? En tout état de cause, les prisonniers basques ont réussi là où le Contrôleur des lieux de privations de liberté avait échoué.
    En 2008, la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône avait été l’une des premières prisons à être visitées par les équipes du Contrôleur. Dans son rapport, Jean-Marie Delarue avait préconisé une série de changements pour améliorer les conditions de détention des prisonniers.
    Rien ne semble avoir fondamentalement bougé.
    Courriers, manifestations, pétition… Pendant plusieurs mois de l’année 2012, les trois prisonniers basques ont mené une mobilisation unique par son ampleur et par l’énergie mise par ces militants politiques, rompus à l’exercice de la mobilisation revendicative et de l’organisation clandestine, au sein de l’ETA.

    #prison #basques #conditions_détention

  • Prison de Villefranche-sur-Saône : comment les détenus #basques ont mené la fronde

    Dans quelques jours, les trois #prisonniers basques de la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône seront tous transférés dans d’autres prisons en France. Au grand soulagement de la direction et des surveillants qui ont subi un mouvement sans précédent impulsé par ces mêmes prisonniers, membres présumés de l’#ETA

    http://www.rue89lyon.fr/2013/03/12/prison-villefranche-saone-detenus-basques-fronde

  • La grève de la faim des détenus basques s’étend dans les prisons françaises - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120814.AFP5692/la-greve-de-la-faim-des-detenus-basques-s-etend-dans-les-prison

    La grève de la faim des détenus basques s’étend dans les prisons françaises

    Quinze prisons françaises étaient touchées mardi par des grèves de la faim ou « refus de plateaux » de détenus membres du groupe armé basque ETA, en solidarité avec un prisonnier, en Espagne, réclamant sa libération conditionnelle pour raisons de santé, selon l’administration pénitentiaire.
    Le mouvement, qui prend la forme de « grèves de la faim ou de refus de plateaux », a débuté il y a quelques jours et concernait mardi quinze établissements, a indiqué à l’AFP l’Administration Pénitentiaire, sans préciser quelles prisons étaient touchées.
    « Les établissements concernés varient selon les jours », a-t-on indiqué, sans non plus communiquer le nombre des détenus participant à ces actions.
    Le mouvement a commencé la semaine dernière dans des prisons d’Espagne et de France. Les détenus veulent montrer leur solidarité avec Iosu Uribetxeberria, condamné en 1998 à 32 ans de prison pour l’enlèvement d’un fonctionnaire pénitentiaire espagnol, qui avait été retenu en otage pendant 532 jours.
    Iosu Uribetxeberria, qui est détenu en Espagne et souffre d’un cancer, a entamé une grève de la faim mercredi pour obtenir une libération conditionnelle « en raison de la gravité de son état », selon le mouvement de défense des prisonniers Herrira.

    #prison #greve_de_la_faim #basques

  • Une trentaine de prisonniers de l’ETA commencent une grève de la faim - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120809.AFP5342/une-trentaine-de-prisonniers-de-l-eta-commencent-une-greve-de-l

    Une trentaine de prisonniers de l’ETA commencent une grève de la faim

    Une trentaine de prisonniers du groupe armé basque ETA ont commencé une grève de la faim dans des prisons d’Espagne et de France par solidarité avec un autre détenu, gravement malade et qui demande sa libération, a annoncé jeudi une association de familles.
    Vingt-huit détenus des prisons de Villefranche-sur-Saône, en France, Séville et Castellon, en Espagne, « sont en grève de la faim », a affirmé l’association de familles de détenus Etxerat dans un communiqué.
    Iosu Uribetxebarria, un prisonnier de l’ETA, qui souffre d’un cancer, « est en grève de la faim depuis deux jours et son état de santé est très grave, c’est pour cela que les prisonniers et prisonnières basques mènent des actions en signe de soutien », ajoute le communiqué.
    Le ministère de l’Intérieur a confirmé que Iosu Uribetxebarria avait commencé à refuser de s’alimenter et de se soumettre aux tests médicaux liés au traitement de son cancer mais n’a pas fait de commentaire à l’AFP sur la grève collective de la faim des détenus basques.

    #prison #basques #grève_de_la_faim

  • Choisir la paix au Pays basque | Brian Currin
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/CURRIN/20683

    L’ETA vient d’annoncer « l’arrêt définitif de son activité armée », étape importante d’une normalisation au Pays basque. En juin 2011, l’avocat Brian Currin décrivait ce chemin vers la paix. / #Espagne, #Basques, #Conflit, Élections, Minorité nationale, Parti politique, #Terrorisme - (...) / Espagne, Basques, Conflit, Élections, Minorité nationale, Parti politique, Terrorisme - 2011/06

    #Élections #Minorité_nationale #Parti_politique #2011/06