• Le port de symboles militants est désormais assimilé au port ostentatoire de signes religieux. Ite, missa laica est ...

    Chronique d’une #fascisation ordinaire : l’enseignante a failli jouer sa carrière pour un symbole militant de couleur arc-en-ciel

    Dans le Rhône, une enseignante interdite de cours en raison d’un masque arc-en-ciel – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/dans-le-rhone-une-enseignante-interdite-de-cours-en-raison-dun-masque-arc

    Il était bien homologué mais ce sont ses couleurs qui n’ont pas plu à la proviseure du lycée Germaine-Tillion, à Sain-Bel (Rhône). Le 3 mai, cette cheffe d’établissement a interdit à l’une de ses enseignantes, professeure de lettres classiques, de porter un masque en tissu figurant un arc-en-ciel. Six bandes horizontales, symboles de la lutte contre les discriminations subies par les personnes #LGBTQI. Dans un courrier consulté par Libération, la proviseure, jugeant le port de ce masque « non réglementaire », s’est justifiée auprès de l’enseignante : « Je vous ai rappelé que vous deviez respecter, en tant que fonctionnaire, le principe de neutralité dans l’exercice de vos fonctions et que si vous n’ôtiez pas votre masque, je vous demandais effectivement de ne pas prendre vos classes. »

    L’hypocrisie en mode #pas_de_vague a encore de beaux jours devant elle à l’#éducation_nationale

    #petit·es_chef·fes #discriminations #neutralité (mon cul) #national_républicanisme

  • https://aissa-sica.com/2019/03/14/feminisme-identite-sexuelle-et-biphobie-le-portrait-de-margot

    La biphobie un sujet non abordé
    « La biphobie se rapporte à la haine, la peur ou le dégoût de la bisexualité ou des bisexuel.le.s. ». Elle n’est pas réservée à certains hétérosexuel.le.s : elle est aussi le fait de certains homosexuel.le.s, qui considèrent la bisexualité comme une incapacité à s’assumer (comme homosexuel.le), voire comme une forme de traîtrise. Elle véhicule le cliché d’un effet de mode : ce serait branché pour un.e hétérosexuel.le de se dire bi, même s’il/elle ne vit pas d’histoire amoureuse avec une personne du même genre que le sien.

    Margot s’identifie plus comme queer que bisexuelle car la bisexualité n’est pas bien acceptée dans la communauté LGBTQ+. Elle avait fait une conférence à Paris en mars dernier, sur la biphobie dans la communauté LGBTQ+ pendant la Queer Week. Elle avait listé les remarques biphobes qu’on peut entendre dans la communauté, mais aussi de la part des personnes hétérosexuel.le.s : « qu’il faut choisir, que c’est juste une phase avant de d’assumer son homosexualité, qu’on est infidèles », des personnes qui sont souvent vues comme volages, indécises. Pour Margot, il faudrait plus de représentation dans les médias loin de ces clichés. Il faudrait plus d’articles qui dénoncent la biphobie dans la société et dans la communauté LGBTQ+.

    #biphobie #lbgtq #lgbq+ #stéréotype #clichés #bisexualité

  • Biphobie : la première enquête nationale vient d’être lancée - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/09/22/biphobie-la-premiere-enquete-nationale-vient-d-etre-lancee_1598105

    Alors que se tient ce samedi la journée internationale de la bisexualité et de la pansexualité – une « grande marche » est organisée à partir de 14h place du Colonel-Fabien à Paris –, les associations Bi’Cause, SOS homophobie, Act Up-Paris, le MAG Jeunes LGBT et FièrEs ont dévoilé hier les 88 questions qui composent la toute première enquête consacrée à la biphobie en France. Un projet qui, selon Vincent-Viktoria Strobel, président-e de Bi’cause, se veut être « en continuité » avec l’étude de 2012 portant sur la bisexualité et rendue publique en 2015.

    « Dans l’enquête précédente, 73% des répondants considéraient que les personnes bisexuelles pouvaient faire l’objet de discriminations en raison de leur orientation sexuelle. Il était donc important de se pencher exclusivement sur cette thématique. Aujourd’hui, nous voulons théoriser et quantifier la biphobie dans le pays. » Première étape du collectif : recueillir au moins 2 000 questionnaires d’enquête, en ligne depuis ce matin, avant d’informer sur les premiers résultats.
    Rejet et ignorance

    En juin dernier, le 21e rapport annuel de SOS Homophobie (ici en PDF) informait que 32% des LGBTphobies recensées en 2016 étaient des actes biphobes. Le nombre de témoignages avait doublé. 86% de ces victimes déclaraient souffrir de rejet et ou de l’ignorance, 40% d’entre elles percevaient des discriminations à leur égard et 30% avaient vécu des violences verbales. Trop souvent considérée comme un « effet de mode », une « transition » ou un « moment d’indécision », la bisexualité « dérange parce qu’elle questionne la norme », analyse le président de SOS Homophobie Joël Deumier. « Les stéréotypes et autres discriminations à l’égard des bi ou pan peuvent provenir d’inconnus comme de l’entourage, des amis comme du partenaire, des personnes hétérosexuelles comme des personnes homosexuelles. C’est la double peine », poursuit-il.

    Sans annoncer officiellement de date de publication, les cinq associations espèrent pouvoir dévoiler le rapport de cette enquête le 17 mai prochain, lors de la journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies. S’ensuivra alors « une bataille institutionnelle contre la biphobie en France », que Vincent-Viktoria Strobel et ses associés espèrent remporter face aux autorités publiques.
    Anaïs Moran

    #biphobie

  • Une intelligence artificielle révèle les préjugés anti-LGBT (et anti-plein d’autres gens) des chercheurs de Stanford
    http://www.casilli.fr/2017/09/09/une-intelligence-artificielle-revele-les-prejuges-des-chercheurs-de-stanford

    les auteurs testent un réseau de neurones contre des humains. Leur mission : regarder des photos de visages et dire si la personne représentée est gay ou hétéro. Mais toutes les photos sont tirées d’un site de rencontre en ligne et la base de profils de personnes gays sur laquelle le réseau de neurones s’entraîne est collectée à partir d’usagers de Facebook qui ont liké des pages “gay”. Parce qu’évidemment la manière de se présenter sur les plateformes sociales est une réalité objective… Et la complexité des motivations qui poussent une personne à aimer un contenu se réduisent à une adhésion univoque à la prétendue orientation dudit contenu.

    Autre biais méthodologique : d’où viennent les évaluateurs humains vis-à-vis desquels cette IA s’avère plus performante ? Ils sont des micro-travailleurs d’Amazon Mechanical Turk payés quelques centimes de dollar par clic. Mais pas des micro-travailleurs au hasard, hein. Que des citoyens étasuniens. Les américains, c’est connu, sont exactement comme tous les autres citoyens de n’importe quelle autre nation de notre grande et belle planète, quand il s’agit d’interpréter des indices sociaux et des repères de comportements. Et les biais culturels à l’œuvre dans la stigmatisation sexuelle ou dans l’étiquetage social de l’orientation sexuelle, on s’en fout.

    De toute façon, il y a plus grave que ça. L’article est basé sur une vision absolument binaire, essentialiste et exclusive des orientations sexuelles humaines : t’es gay/lesbienne ou tu ne l’es pas. Le type de vision on ne peut plus hétéronormative, qui n’admet pas de situations intermédiaires ou de négociations légèrement plus sophistiquées de l’identité sexuelle, des comportements et des formes d’appartenance aux communautés LGBTQ.
    Qui plus est, de manière assumée les résultats de l’étude ne concernent que des images de personnes blanches. Mais c’est pas grave, hein. Ce n’est pas comme si les système de reconnaissance faciale étaient au centre d’une polémique internationale à cause de leurs biais racistes et de leur difficulté avérée à tenir les mêmes niveaux de performance quand le visage analysé n’est pas 100% “caucasien”…

  • Lexique féministe - Blog de Cretch
    https://cretch.net/lexique-feministe

    Je vous pro­pose ci-des­sous une sorte de glos­saire de la cause fémi­niste et des luttes contre les dis­cri­mi­na­tions. Elle n’est pas de mon fait mais d’un groupe de parole fémi­niste. Ils peuvent ser­vir pour les non-ini­tié-es qui sou­haitent com­prendre cer­tains de ces termes peu cou­rants. Et non, le fémi­nisme n’est pas la gynar­chie n’en déplaise à cer­tain-es

    #vocabulaire #féminisme

    • #Biphobie habituelle (pluôt que de lire le manifeste bi, on invente un truc et on propose pansexualité, comme ça, on ne parle plus de biEs du tout...) : « Bisexua­li­té orien­ta­tion sexuelle pour les per­sonnes du genre oppo­sé au sien ain­si que pour les per­sonnes de son propre genre, dans le cadre où le genre du par­te­naire importe vrai­ment dans l’attirance. Si le genre importe peu, on par­le­ra plu­tôt de pan­sexua­li­té »

      Manifeste bi : « Nous sommes attirés affectivement ou sexuellement par des personnes de tout sexe et de tout genre sans nécessairement avoir de pratiques sexuelles, et nous l’assumons. »

    • Pansexualité englobe les personnes non binaires, trans et intersexes ce qui est pas forcement le cas avec la bisexualité. « Bi » ca renvoie a quelque chose de binaire alors que « pan » est plus général. Les bisexuels n’ont pas tou·te·s du lire le manifeste bi et tou·te·s ne sont probablement pas d’accord avec ce manifeste.
      Est-ce que les gens qui se revendiquent pansexuels sont biphobes ?

    • Pourquoi toujours nier la définition de la bisexualité telle que les biEs (et j’en suis) la vivent ? Pourquoi toujours y opposer un néologisme ? Pourquoi surtout, ne surtout pas créer une assoce pan et prendre la relève plutôt que de taper sans cesse sur les assoces Bies qui sont là depuis 20 ans ? Pourquoi sexualiser les biEs ?
      J’en deviens panphobe (et là on voit que le mot est radicalement idiot...)
      les pansexuels « militants » sont aussi utiles à la cause LGBT qu’un pneu crevé sur la bicyclette d’un poisson rouge.

    • En regardant sur wikipédia le mot pansexualité ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Pansexualit%C3%A9 ) il y a une possible origine chez Freud (ce qui fait que c’est mal parti à mes yeux ) et c’était réservé à la psychanalyse. Après ca à été utilisé pour désigné la sexualité de Bonobos par Frans de Waal qui sont effectivement elleux vraiment pan-sexuels vu que c’est effectivement une sexualité sans limites de sexe ou d’age et même de race car je sais que les bonobos sont par exemples sexuels avec les orang-outangs en captivité et probablement les humains, les chats et tout ce qui doit pouvoir se frotter à elleux.
      C’est utilisé depuis peu par certaines personnalités du show-biz et certaines personnalistes trans-activistes dit wikipédia. Le mot marque une certaine conception du genre mais c’est à mon avis une vision du genre opposé à la mienne (radfem) et du coup tu as bien fait de me faire regarder de plus près ce mot de pansexualité. Personnellement j’en avais une définition très abstraite,le mot m’avait toujours plus gênée pour son potentiel pedocriminel et zoophile car il les inclu dans son origine ethymologique, et le coté biphobe m’etait complètement étrangé. Mais je commence à comprendre ce qui te chiffonne dans la définition donné par ce lexique en rapport au contexte actuel et pas dans mon délire abstrait sur les bonobos ^^

      Merci pour le pointage de cette biphobie du lexique @fsoulabaille je l’ai linké sans le lire ce lexique et il y a peut être d’autres définitions problématiques du même acabit car fondé sur une conception dépolitisé du genre.

    • être féministe (radicalE comme toi ou) sex-positive et genderfluid (coucou, c’est moi), c’est mathématiquement incompatible avec 99% des définitions de la pansexualité trouvées sur le web. Et les 1% restantes sont totalement vidées de tout argument qui justifie l’emploi de ce mot plutôt que bisexualité.
      Mais ce n’est que mon expérience, je peux me tromper puisque les pans, savent mieux que moi ce qu’est la bisexualité...

  • « J’ai souvent été confrontée à de la #biphobie et des clichés » - Libération

    "Le gros point noir, c’est l’invisibilité. C’est elle qui entraîne des problèmes sanitaires, notamment de transmission du VIH, ou fait grimper le taux de suicide. Vous imaginez un gamin de 16 ans qui s’entend dire que sa sexualité n’existe pas, ou que c’est une phase ?"

    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/23/j-ai-souvent-ete-confrontee-a-de-la-biphobie-et-des-cliches_1387927
    #bisexualité