• #metoothéâtre : « Prendre la parole représente le risque d’être blacklistée »
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/12/01/metootheatre-prendre-la-parole-represente-le-risque-d-etre-blacklistee_61042
    Des directrices de scènes publiques expriment leur vision du mouvement, dans un secteur particulièrement fermé et fragile économiquement.

    Jeudi 7 octobre naissait le mouvement #metoothéâtre, à l’initiative de la blogueuse Marie Coquille-Chambel, animatrice d’une chaîne YouTube sur le théâtre. En juin 2020, la jeune femme avait porté plainte contre Nâzim Boudjenah, un acteur de la Comédie-Française, pour violences et menaces de mort. En juin, le comédien a été condamné pour les menaces de mort, mais relaxé pour les faits de violence. Début octobre, en lançant #metoothéâtre, Marie Coquille-Chambel l’a également accusé de viol. Nâzim Boudjenah reste, à ce jour, membre de la troupe de la Comédie-Française, mais n’est distribué dans aucun spectacle cette saison.

    Il aura fallu quatre ans, après le lancement de #metoocinéma, pour qu’apparaisse le même type de mouvement de libération de la parole sur les violences sexistes et sexuelles dans le domaine du spectacle vivant, où, selon les signataires d’une tribune parue dans Libération, le 13 octobre, la peur et le secret seraient la règle. Plus encore, peut-être, que dans d’autres secteurs, dans ce milieu plus fragile, moins sous les feux des projecteurs que le cinéma.
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    Presque deux mois après le lancement du mouvement, la parole des victimes, notamment celles d’actes graves, semble encore largement tue. Une polémique s’est nouée autour de la décision de Wajdi Mouawad, le directeur du Théâtre national de la Colline, à Paris, de confier la musique de sa dernière création, Mère, à Bertrand Cantat, et de maintenir dans sa programmation un spectacle signé par Jean-Pierre Baro, visé par une plainte pour viol classée sans suite en 2019.
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    Toutes solidaires

    Contesté sur ces choix, Wajdi Mouawad a répondu par un texte au rasoir, publié par Sceneweb, le 19 octobre, et titré « Je refuse de me substituer à la justice », qui n’a pas contribué à apaiser le climat. Un mois plus tard, le 19 novembre, un groupe d’activistes tentait de bloquer la première de son spectacle. Le collectif #metoothéâtre a eu beau préciser qu’il n’avait « jamais appelé à se rassembler devant La Colline » et n’était donc pas « organisateur de l’action du 19 novembre menée par des militant(e)s engagé(e)s dans la lutte contre les féminicides et la libération de la parole autour des violences sexistes et sexuelles », l’amalgame était fait.
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    Dans ce climat sous tension, nous avons voulu savoir quel regard les directrices de théâtre – centres dramatiques nationaux, scènes nationales, théâtres municipaux – portaient sur le mouvement et sur un paysage artistique difficile à appréhender. Les violences sexistes et sexuelles sont-elles systémiques dans ce milieu ? Existe-t-il vraiment une omerta ? Le mouvement est-il trop radical ? Les conditions sont-elles réunies pour que la parole des victimes soit écoutée ?

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  • Newsletter.
    Bien qu’ils existe toutes sortes de d’anti-spam, de blacklist, whitelist, de protection par sender id, SPF, etc ... tous le monde reçoit un maximum de spam venant parfois d’entreprises multinationales sans avoir fait la moindre inscription. On peut se désinscrire, je le fais systématiquement (tout en sachant que je certifie mon adresse email en le faisant, mais je confirme que je regagne ainsi un peu de tranquillité), on tombe toujours sur les même moteurs de désinscription qui font aussi du pistage, de la vente de fichier etc ... On le sait tous, il y a un énorme trafic de fichier d’email et certaines boites vendent parfois 10000 adresses certifiées ou il y a de tout et n’importe quoi.

    Mais qu’en est-il d’un utilisateur lambda, d’une petite association qui désirerait envoyer des news, ou se faire connaitre ...
    Dans ce domaine, internet est-il totalement démocratisé ? Peut-on disposer de la même puissance de diffusion ? a un prix abordable ?

    J’ai du constater que lorsqu’on est « petit » qu’on est hébergé sur un serveur mutualisé et qu’on désire utiliser son propre système de newsletter, si le serveur mutualisé est blacklisté, et qu’il refuse de faire la moindre démarche pour s’enlever des blackliste on l’a dans le c_l bien profond ....

    Sfr, hotmail, aol et bien d’autres rejette systématiquement les newsletter que j’envoie à mes abonnés par le serveur smtp de mon hébergeur mutualisé qui ne peut rien faire pour résoudre mon problème. Du coup je dois trouver une autre solution de serveurs de mail que je pourrais paramétrer correctement afin d’informer correctement mes abonnés.

    • Il existe des whitelist ou des yellowlist, certaines sont payantes, d’autre pas.
      J’ai téléphoné à 1&1, ils ont été très franc et m’ont écouté.

      Sur les plateformes mutualisées, plusieurs domaines utilisateurs sont identifiés comme un seul expéditeur. Du coup si l’un d’eux envoie des newsletter en grand nombre, certains serveurs qui réceptionnent et qui utilisent le sender id pour vérifier si il n’y a pas usurpation d’identité de l’expéditeur, peuvent refuser ces mail pour raison de spam et si un autre client hébergé sur ce même serveur mutualisé envoie en même temps, ne serait-ce qu’un seul mail, il peut être refusé pour spam.
      Sur les serveurs de réception (pop ou imap), les moteurs de détections de spam se déclenchent si ils réceptionnent d’un même expéditeur, non reconnu par un sender id (voir systéme SPF), plusieurs mail dans un laps de temps donné (par exemple 300 en 1mn).

      Le type de 1&1 que j’ai eu au téléphone a effectivement constaté que le fait de ne pas pouvoir différencier les expéditeurs dans leur système mutualisé pouvait causer des dommages aux autres. En différenciant les expéditeurs on pourrait du coup modifier les dsn afin de déclarer un spf qui permettrait d’assurer qu’il n’y a pas usurpation (par virus ou cheval de troie).

      Les « gros » ont des informaticiens, ont parfois leur propre serveur qu’ils paramètrent comme ils veulent. Ils réagissent très vite au moindre problème. Il s’inscrivent dans des whitelist etc ...
      Le fonctionnement des spam ou des newsletter, d’un point de vue purement technique, est strictement le même.
      Dans la catégorie des « gros », tu peux ainsi mettre médiapart qui envoie plusieurs mail par jour à tous ses abonnés sans subir le moindre refus. Ils ont leur propres techniciens, (l’un d’eux est sympa, je peux le contacter quand je veux ...) qui réagissent très vite au moindre problème.

  • #TURQUIE : #Lettre de #SönerYalçin #journaliste em #prisonhttp://goo.gl/P1iv0

    La #blackListe du #Bosphore

    Abjecte record de cette grande nation qu’est la Turquie. 76 journalistes et distributeurs de presse en prison, soit la moitié du contingent mondial des journalistes détenus, croupissent dans les geôles d’un pays qui prétend donner des leçons de démocratie.

    Söner Yalçin est le fondateur d’un site internet appelé « #OdaTV » qui pourfend la politique gouvernementale de l’ #AKP au pouvoir depuis 2002, par Recep Tayyip Erdogan. OdaTv dénonce la corruption, l’accaparement d’une économie par une oligarchie, l’influence des partis religieux et les atteintes répétées à la liberté d’expression.

    Pour lui, la Turquie s’enfonce dans l’obscurantisme, loin de la vision « démocratique » qui est prônée et vendue aux #médias étrangers.

    Il sera jugé le 16 novembre prochain.