• Petite illustration de notre dépendance à l’#électricité : le 13 mars 1989, panne générale au Québec suite à une #tempête_solaire :

    https://spaceweatherarchive.com/2021/03/12/the-great-quebec-blackout

    THE DAY THE SUN BROUGHT DARKNESS: Thirty-five years ago today, the greatest solar storm of the Space Age engulfed our planet. A powerful coronal mass ejection (CME) hit Earth early on March 13, 1989, and within 90 seconds, the entire Hydro-Québec power grid failed. During the 9-hour blackout that followed, millions of Quebecois found themselves with no light or heat. Happy Anniversary? Maybe. Power grids are better prepared today, and might be able to withstand a similar storm in 2024. Get the full story here.

    https://spaceweatherarchive.com/2021/03/12/the-great-quebec-blackout

    En mars 1989, une tempête solaire provoque une panne électrique majeure - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=LGzeGL39LTE

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ruption_solaire_de_1989

    L’événement, qui survient durant la guerre froide, fait craindre à certains qu’une attaque-surprise à l’arme nucléaire soit en cours

    http://www.solarstorms.org/SWChapter1.html

    #blackout #solar_flare #CME (coronal mass ejection)

  • Ça s’est passé pendant le direct de Nasrallah
    https://mailchi.mp/6234b6b1531a/la-lettre-aux-abonns-lorient-le-jour-appuie-l-o-a-fait-mal-834100?e=d179db7b

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Pour tous ceux qui portent un intérêt au Liban, qu’il soit proche ou distancié, ce 3 novembre a été particulier. Notre vendredi 3 novembre à nous a commencé un lundi, cinq jours plus tôt, quand nous avons dessiné notre plan pour la couverture, en direct, en anglais et en français, du discours de Hassan Nasrallah. Le premier depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, celui qui pouvait marquer un tournant dans le conflit : il fallait mettre le paquet.
     
    On ne va pas vous faire le coup du suspense. Lors de ce discours, le chef du Hezbollah a mis son parti sur le banc de touche... pour le moment du moins. Et si vous voulez pousser plus loin l’analyse, nous avons les premières leçons du discours, et les non-dits de Nasrallah.
     
    En amont, nous avions :
    – Posé un plan réglé au millimètre pour la couverture en direct du discours : Matthieu écoute et traduit ; Lisa publie en français ; Philippe surveille le reste de l’actu avec Zeina ; Olivia publie en anglais ; Anne-Marie gère les infos et les photos envoyées par nos journalistes déployés dans la banlieue sud, à Nabatiyé, à Achrafieh, etc. ;
    – Posé un plan militaire pour l’après-discours : Rita et Anthony préparent des analyses écrites ; Caroline coordonne la rédaction d’un reportage terrain ;
    – Même pensé aux vidéos : Lucile et Jad préparent, avec les deux Elie, la production d’une vidéo « récap » des principaux points du discours, avant d’enchaîner sur un « face cam ».
     
    A 14h30 tout était prêt, nous étions prêts.
    A 15h et quelques minutes, Hassan Nasrallah est apparu sur l’écran géant de la télé.
    A 15h, quelques minutes et quelques secondes : tout a sauté.
     
    Le site de L’Orient-Le Jour, le site de L’Orient Today, la plateforme à partir de laquelle nous alimentons le site. Tout. A. Sauté.

    Il arrive que notre site ait des ratés, mais de quelques secondes seulement. Vendredi, notre black-out a duré une vingtaine de minutes.

    Rapidement, nous sommes passés au « plan S » comme « Sauvons les meubles ! » : dévier notre couverture sur nos groupes WhatsApp et sur nos réseaux sociaux. Au bout de vingt minutes et des dizaines de cheveux blancs en plus, nos sites sont revenus à la vie.
     
    La grande majorité des médias, à travers le monde, ont vécu ce type d’épisode cauchemardesque au moins une fois, à l’occasion d’un événement hors du commun, comme un attentat. Nous, ce fut le discours de Nasrallah. Un discours tellement attendu, que notre serveur n’a pu encaisser l’afflux de lecteurs.
     
    Le secrétaire général du Hezbollah est censé s’exprimer, à nouveau, samedi prochain.
    Que va-t-il dire ? Nos analystes vont s’atteler à cette question cette semaine. Côté technique, nous sommes déjà sur le sujet pour que le samedi 11 n’ait pas des airs de vendredi 3.
    Merci pour votre fidélité, et rendez-vous samedi !

    Émilie Sueur

    #L_orient_le_jour #blackout #internet (moi je ne m’étais pas connecté pour suivre ce direct)

  • #Rima_Hassan : « Nous subissons une #punition_collective »

    Pour Rima Hassan, juriste et fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés, ce qui se passe à #Gaza est un « #carnage », qui relève d’une logique de « #génocide ». Elle dénonce le #cynisme de #Nétanyahou et la #récupération du #Hamas.

    Rima Hassan, 30 ans, est une Palestinienne dont toute la vie s’est déroulée en exil. Apatride jusqu’à ses 18 ans, aujourd’hui française, elle suit la guerre depuis la Jordanie, où elle séjourne actuellement pour une recherche à travers plusieurs pays sur les camps de réfugié·es palestinien·nes. Juriste autrice d’un mémoire de master en droit international sur la qualification du crime d’apartheid en Israël, dans une approche comparative avec l’Afrique du Sud, cette fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés dénonce aujourd’hui un « génocide » et la #responsabilité d’#Israël dans la création du Hamas. Elle répond par téléphone à Mediapart samedi après-midi, alors que toutes les communications avec Gaza étaient coupées depuis la veille au soir.

    Mediapart : Qu’avez-vous comme informations sur ce qu’il se passe depuis vendredi soir à Gaza ?

    Rima Hassan : Les seules informations dont je dispose sont celles des journalistes d’Al Jazeera. C’est un carnage qui est en train de se passer. Jusqu’ici, l’#armée_israélienne prévenait tout de même avant de bombarder : #Tsahal larguait des centaines de petits coupons de papier sur la population gazaouie, pour avertir et donner quelques heures aux civils pour évacuer. Mais cette nuit-là, d’après Al Jazeera, il n’y a même pas eu d’annonce. Ce sont des #attaques_indiscriminées, par tous les moyens dont dispose l’armée israélienne. Il faudra mettre en perspective le nombre de responsables du Hamas tués par rapport au nombre de #victimes_civiles. D’après l’UNRWA, l’agence de l’ONU d’aide aux réfugiés palestiniens, 1,2 million de personnes de la bande Gaza ont par ailleurs déjà été déplacées.

    Ce qui se passe est inédit, paralysant, il est très compliqué de réfléchir. Depuis vendredi en fin de journée, on ne peut plus joindre personne dans la bande de Gaza.

    Comment qualifier les événements ?

    Cela relève du génocide. On n’a pas encore les chiffres précis, les Palestiniens ne sont plus en mesure de compter leurs morts. Ce vendredi 27 octobre était de toute façon une nuit sans précédent en termes d’intensification des #bombardements, dans l’un des territoires les plus densément peuplés au monde.

    Mais au-delà des morts, c’est tout ce qui entoure cette offensive qui caractérise le génocide : le fait de ne pas laisser de passages sûrs accessibles aux civils pour pouvoir fuir les combat, d’empêcher les humanitaires de passer, de ne pas prévenir les lieux qu’on cible, et le #blackout. En coupant toutes les communications, les autorités israéliennes veulent minimiser l’écho international de ce qui s’est passé dans la nuit de vendredi à samedi à Gaza. Je rappelle que 34 journalistes ont été tués dans le territoire depuis le 7 octobre.

    On fait tout pour concentrer une population sur un même espace, et précisément au moment où une résolution est adoptée à la majorité à l’ONU en faveur d’un cessez-le feu, on intensifie les bombardements, tout en bloquant tous les canaux de #communication : tout est mobilisé pour que les dégâts soient maximaux.

    Israël a tué bien plus à Gaza depuis le 7 octobre qu’au cours des vingt dernières années.

    Estimez-vous qu’il y a une intention génocidaire ?

    Il suffit d’écouter les déclarations des officiels israéliens. L’#animalisation du sujet palestinien est constante, de la même manière que les Juifs et les Tutsis étaient comparés à des animaux. Toutes les catégories des groupes ayant fait l’objet de #massacres ont été déshumanisées dans le but de justifier leur exclusion de la communauté humaine ; c’était un préalable à leur #extermination. « Nous combattons des #animaux_humains », a dit le ministre israélien de la défense #Yoav_Gallant le 9 octobre…

    Les médias israéliens répandent en outre l’idée qu’il n’y a pas d’innocents à Gaza : les civils tués sont assimilés au Hamas, à des terroristes – dans ces circonstances, un #dommage_collatéral n’est pas très grave. Les propos tenus sont sans ambiguïté : « #incinération_totale », « Gaza doit revenir à Dresde », « annihiler Gaza maintenant », etc. Voilà ce qu’a pu dire jeudi #Moshe_Feiglinun, ancien membre de la Knesset, sur un plateau télé.

    On a entendu dire également par #Benyamin_Nétanyahou que les Palestiniens pouvaient être accueillis dans le #Sinaï [territoire égyptien frontalier d’Israël et de la bande de Gaza – ndlr], ce qui renvoie, là aussi, à une logique de #disparition : c’est une population indésirable que l’on souhaite exclure.

    Toute cela s’inscrit dans une logique colonialiste de la part d’Israël, depuis sa création. Depuis longtemps on observe, chez les officiels israéliens, une constante à déshumaniser les Palestiniens, qui, bien avant le 7 octobre 2023, ont été comparés à des #cafards ou à des #sauterelles. « Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles (…) leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs », disait le premier ministre israélien #Yitzhak_Shamir en 1988. « Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux Arabes qu’à tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille », avait déclaré le chef d’état-major #Raphael_Eitan en 1983 d’après le New York Times.

    Les massacres du 7 octobre ont été perçus comme quelque chose d’explosif. En termes de vies civiles perdues, c’est sans précédent. Mais il faut rappeler que cela s’inscrit dans un #conflit_colonial_asymétrique, où les #réfugiés_palestiniens ont vu l’abolition de leur #droit_au_retour, où les Palestiniens de #Cisjordanie vivent sous #colonisation et sous #occupation, où les Palestiniens citoyens d’Israël se sont vu octroyer un statut de seconde zone après un régime militaire jusqu’en 1967, et où les Palestiniens de Gaza vivent un #blocus illégal depuis dix-sept ans.

    Quelle est l’importance du facteur religieux ?

    Ce n’est pas un #conflit_religieux. Même si l’on a au pouvoir des gens liés à une #radicalité_religieuse, du côté du pouvoir israélien comme du Hamas. On observe une #dérive_religieuse dans les extrêmes des deux sociétés.

    La population palestinienne ne fait pas de reproche aux Israéliens pour ce qu’ils sont – des Juifs –, mais pour ce qu’ils font : la colonisation.

    Rappelons que les personnes à l’origine de la fondation de l’État d’Israël étaient des laïques, et non pas des religieux. L’identité palestinienne a par ailleurs toujours été multiconfessionnelle.

    Il est inconcevable de confisquer une souffrance palestinienne vieille de 75 ans avec la #récupération qui est faite aujourd’hui par le Hamas. Pour nous, c’est la #double_peine.

    Côté israélien, c’est d’un #cynisme sans nom : c’est Nétanyahou lui-même qui a soutenu le Hamas, car l’organisation islamiste était perçue comme rivale du #Fatah [parti nationaliste palestinien fondé par Yasser Arafat – ndlr]. Voilà ce qu’il déclarait par exemple en mars 2019, comme l’a rappelé récemment un article d’Haaretz : « Quiconque veut contrecarrer la création d’un État palestinien doit soutenir le renforcement du Hamas et transférer de l’argent au Hamas. » Israël a une responsabilité majeure dans la création de l’organisation islamiste. Ce sont les autorités israéliennes qui ont nourri le monstre.

    Nous subissons avec ce blocus une punition collective. Nous qui utilisons le droit international et la voie diplomatique, qui nous battons depuis des dizaines d’années pour un État laïque, nous nous trouvons face à des autorités qui ont soutenu le Hamas... et qui aujourd’hui nous bombardent.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/291023/rima-hassan-nous-subissons-une-punition-collective
    #Palestine #7_octobre_2023 #déshumanisation #religion #à_lire

  • Électricité : pour éviter un blackout, l’Etat prêt à tester une limitation forcée de la consommation
    https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-pour-eviter-un-blackout-l-etat-pret-a-tester-une-limitation-fo

    Dans un projet de décret consulté par La Tribune, celui-ci prévoit ainsi de mener un test grandeur nature, consistant à limiter la demande d’électricité de quelque 200.000 Français équipés d’un compteur #Linky, sans recours ni indemnisation possible. Les ménages en question devraient se contenter d’un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » pendant une durée maximale de 4 heures, sur une période courant jusqu’au 31 mars 2024.

    • Objectif affiché : « déterminer s’il est possible techniquement de mettre en œuvre une nouvelle mesure hors marché [...] si la disponibilité des moyens de #production_d'électricité est moindre », peut-on lire dans le document. Et ce, pour « réduire ou éviter le recours au #délestage », c’est-à-dire l’organisation de coupures d’électricité localisées et réparties sur le territoire.

      il n’est pas envisagé semble-t’il d’utiliser cette possibilité de réduction de consommation chez les gros consommateurs (entreprises)

      #blackout #électricité #réseau_électrique #Linky

    • sur cette pratique de l’effacement (contre rémunération) je rajoute quelques références académiques récentes qui explique la mise en œuvre de cette pratique et les difficultés et dilemmes qui surgissent de son application
      Pellegrino M. et Rupeka M., 2023, Contribution des centrales électriques virtuelles à la résilience du réseau électrique, Flux, 132 (2), p. 22‑44. https://doi.org/10.3917/flux1.132.0022 (voir notamment les notes 8, 9 et 10)
      ainsi que Reverdy T., 2016, Construire la valeur d’un service énergétique : la trajectoire de l’effacement diffus en France, Colléner, étude de cas N° 19 [en ligne] (consulté le 11/10/22) Disponible à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01174292/file/Effacement%20diffus%2C%20note%20finale%202.pdf

    • Ahhh toujours l’affaire des petits porteurs qui se font arnaquer !

      L’entreprise Voltalis, créée en 2006, propose d’organiser l’effacement de la consommation des
      particuliers. C’est ce qu’on appelle l’effacement diffus. À l’aide d’un boitier électronique commandé à
      distance, Voltalis peut couper l’alimentation de différents appareils électroniques chez un petit
      consommateur (particuliers ou artisans, PME…) pour des petites durées. En installant son boitier
      chez de nombreux consommateurs, l’entreprise peut ainsi rendre disponible une quantité
      d’électricité suffisamment importante pour être prise en compte par RTE. Voltalis a choisi de ne pas
      rémunérer le consommateur pour sa participation, ce qui a pour avantage de réduire le coût pour
      l’entreprise, mais ce qui implique aussi que l’effacement n’ait pas de conséquences trop importantes
      sur le confort et l’usage de l’électricité, et donc limite les équipements concernés (chauffage,
      chauffe-eau) et la durée de l’effacement à une ½ heure. L’avantage du modèle de Voltalis est qu’il
      peut garantir à RTE une capacité d’effacement sur un délai court car l’entreprise commande
      automatiquement l’effacement, et non le particulier. Il est donc possible d’associer une baisse de la
      consommation à l’action de Voltalis et non à une pratique de consommation du particulier 4
      indépendante1. Le second avantage est que Voltalis n’a pas besoin de rémunérer le consommateur
      effacé : celui-ci n’a pas eu à payer la consommation effacée.

      (…)

      Il y a donc une importante différence avec les effacements des consommations industrielles. Les
      consommateurs industriels sont a priori des cibles privilégiées pour l’effacement, pour une raison
      simple, les faibles coûts d’investissement et de gestion relativement à la puissance qui peut être
      effacée (étant beaucoup plus importante que les consommateurs individuels). Néanmoins, ces
      consommateurs industriels exigent d’être rémunérés pour cette flexibilité, rémunération qui va en
      réduction du gain de l’agrégateur.

      page3

    • Quelle bande de menteurs !

      En fait, pour chauffer un volume x, t’as toujours besoin de la même quantité d’énergie. Elle est plus ou moins efficace, a plus ou moins de rendement selon la source, la méthode, mais au final, il te faut la même quantité.

      Donc, si le délestage forcé concerne que le chauffe eau ou le chauffage, le consommateur ne fait aucune économie.

      Pendant que le jus est coupé, son eau et son appart ne sont pas chauffés et donc, il faudra consommer + et plus longtemps ensuite pour récupérer l’énergie “en retard”.

      On va dire qu’au mieux, c’est neutre, mais l’inertie fait que ça peut au final lui couter plus cher de rattraper une baisse de température que de mettre un petit coup de jus de temps à autre pour maintenir la température constante.

      Bref, bien sûr qu’il faudrait dédommager l’utilisateur.

  • Test
    Plusieurs quartiers de Paris plongés dans le noir après une coupure de courant - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/plusieurs-quartiers-de-paris-plonges-dans-le-noir-apres-une-coupure-de-co

    Plusieurs quartiers de la capitale ont été plongés dans le noir ce jeudi soir, notamment dans le centre, après des coupures de courant. Selon Enedis, peu après 23 heures, 53 rues restaient encore sans électricité, dans les 3e, 4e 5e et 14e arrondissements. Aux alentours de 23h30, 34 rues en étaient toujours privées

    #électricité #coupure_d'électricité #blackout

    • Si on commence à délester les quartiers où habitent les éditorialistes de la télévision, il va être nécessaire que notre Présipotent nous fasse une grosse colère pour « recadrer » les choses…

  • Faut-il espérer des #coupures électriques cet hiver ?
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7005796260355940352

    Faut-il espérer des #coupures électriques cet hiver ? Oui ! Même si ça semble paradoxal… et dès lors que c’est suffisamment préparé.
    ⚗️ Pourquoi ? Cela nous permettrait de tester notre dispositif de #délestage et notre capacité à nous adapter à une coupure de courant (collectivité, entreprises, commerces…), d’identifier les trous dans la raquette et de nous aiguillonner à être plus sobre…

    🔭 ❌⚡ Car il est tout à fait possible qu’on soit moins bien loti en 2023, 2024 … qu’en 2022 si on compare nos besoins croissants (électrification, véhicules électriques, hydrogène…) face à la décroissance de nos capacités de production électrique (parc nucléaire vieillissant, relève trop lente des énergies #renouvelables , sécheresse réduisant la production des centrales hydrauliques et nucléaires, coût accru du gaz pour les centrales thermiques…).

    L’émission (complète : https://bit.ly/dc_fiv_3011

    ) a été aussi l’occasion de rappeler quelques points sur nos besoins en électricité et les risques de coupure :

    ⚡➡️ ██ la distinction entre un #blackout (imprévisible, subi, sans différenciation…), d’un délestage (qui se traduit sous forme de coupures d’électricité planifiées et tournantes sur des poches de consommation, max 2h entre 8h et 13h et 18h et 20h sauf week-end et hors installations critiques avec une notification préalable des usagers)

    🏭 La réduction de consommation d’électricité (5 à 7%) provient principalement d’industriels qui ont dû réduire leur consommation en raison des coûts (ainsi que du redoux automnal).

    🚂 Par manque alarmant d’anticipation, on a dû redémarrer la centrale à charbon de Saint -Avold mais aussi importer de l’électricité produite à partir de mines à charbon allemandes !

    🎯 Pour terminer, la #sobriétéénergétique doit se faire dans des conditions soutenables pour les habitants (ex : températures trop basses avec des risques pour la santé) et en accélérant la #rénovation globale des bâtiments prioritaires (passoires thermiques occupées par des personnes touchées par la précarité énergétique, pour des écoles, EHPAD…), indispensable pour ne pas passer les prochains hivers dans des conditions dramatiques.

  • The Second Act of Social-Media Activism | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/culture/cultural-comment/the-second-act-of-social-media-activism

    Un article passionnant qui part des analyses de Zeynep Tufekci pour les reconsidérer à partir des mouvements plus récents.

    Some of this story may seem familiar. In “Twitter and Tear Gas: The Power and Fragility of Networked Protest,” from 2017, the sociologist Zeynep Tufekci examined how a “digitally networked public sphere” had come to shape social movements. Tufekci drew on her own experience of the 2011 Arab uprisings, whose early mobilization of social media set the stage for the protests at Gezi Park, in Istanbul, the Occupy action, in New York City, and the Black Lives Matter movement, in Ferguson. For Tufekci, the use of the Internet linked these various, decentralized uprisings and distinguished them from predecessors such as the nineteen-sixties civil-rights movement. Whereas “older movements had to build their organizing capacity first,” Tufekci argued, “modern networked movements can scale up quickly and take care of all sorts of logistical tasks without building any substantial organizational capacity before the first protest or march.”

    The speed afforded by such protest is, however, as much its peril as its promise. After a swift expansion, spontaneous movements are often prone to what Tufekci calls “tactical freezes.” Because they are often leaderless, and can lack “both the culture and the infrastructure for making collective decisions,” they are left with little room to adjust strategies or negotiate demands. At a more fundamental level, social media’s corporate infrastructure makes such movements vulnerable to coöptation and censorship. Tufekci is clear-eyed about these pitfalls, even as she rejects the broader criticisms of “slacktivism” laid out, for example, by Evgeny Morozov’s “The Net Delusion,” from 2011.

    “Twitter and Tear Gas” remains trenchant about how social media can and cannot enact reform. But movements change, as does technology. Since Tufekci’s book was published, social media has helped represent—and, in some cases, helped organize—the Arab Spring 2.0, France’s “Yellow Vest” movement, Puerto Rico’s RickyLeaks, the 2019 Iranian protests, the Hong Kong protests, and what we might call the B.L.M. uprising of 2020. This last event, still ongoing, has evinced a scale, creativity, and endurance that challenges those skeptical of the Internet’s ability to mediate a movement. As Tufekci notes in her book, the real-world effects of Occupy, the Women’s March, and even Ferguson-era B.L.M. were often underwhelming. By contrast, since George Floyd’s death, cities have cut billions of dollars from police budgets; school districts have severed ties with police; multiple police-reform-and-accountability bills have been introduced in Congress; and cities like Minneapolis have vowed to defund policing. Plenty of work remains, but the link between activism, the Internet, and material action seems to have deepened. What’s changed?

    The current uprisings slot neatly into Tufekci’s story, with one exception. As the flurry of digital activism continues, there is no sense that this movement is unclear about its aims—abolition—or that it might collapse under a tactical freeze. Instead, the many protest guides, syllabi, Webinars, and the like have made clear both the objectives of abolition and the digital savvy of abolitionists. It is a message so legible that even Fox News grasped it with relative ease. Rachel Kuo, an organizer and scholar of digital activism, told me that this clarity has been shaped partly by organizers who increasingly rely on “a combination of digital platforms, whether that’s Google Drive, Signal, Messenger, Slack, or other combinations of software, for collaboration, information storage, resource access, and daily communications.” The public tends to focus, understandably, on the profusion of hashtags and sleek graphics, but Kuo stressed that it was this “back end” work—an inventory of knowledge, a stronger sense of alliance—that has allowed digital activism to “reflect broader concerns and visions around community safety, accessibility, and accountability.” The uprisings might have unfolded organically, but what has sustained them is precisely what many prior networked protests lacked: preëxisting organizations with specific demands for a better world.

    What’s distinct about the current movement is not just the clarity of its messaging, but its ability to convey that message through so much noise. On June 2nd, the music industry launched #BlackoutTuesday, an action against police brutality that involved, among other things, Instagram and Facebook users posting plain black boxes to their accounts. The posts often included the hashtag #BlackLivesMatter; almost immediately, social-media users were inundated with even more posts, which explained why using that hashtag drowned out crucial information about events and resources with a sea of mute boxes. For Meredith Clark, a media-studies professor at the University of Virginia, the response illustrated how the B.L.M. movement had honed its ability to stick to a program, and to correct those who deployed that program naïvely. In 2014, many people had only a thin sense of how a hashtag could organize actions or establish circles of care. Today, “people understand what it means to use a hashtag,” Clark told me. They use “their own social media in a certain way to essentially quiet background noise” and “allow those voices that need to connect with each other the space to do so.” The #BlackoutTuesday affair exemplified an increasing awareness of how digital tactics have material consequences.

    These networks suggest that digital activism has entered a second act, in which the tools of the Internet have been increasingly integrated into the hard-won structure of older movements. Though, as networked protest grows in scale and popularity, it still risks being hijacked by the mainstream. Any urgent circulation of information—the same memes filtering through your Instagram stories, the same looping images retweeted into your timeline—can be numbing, and any shift in the Overton window means that hegemony drifts with it.

    In “Twitter and Tear Gas,” Tufekci wrote, “The Black Lives Matter movement is young, and how it will develop further capacities remains to be seen.” The movement is older now. It has developed its tactics, its messaging, its reach—but perhaps its most striking new capacity is a sharper recognition of social media’s limits. “This movement has mastered what social media is good for,” Deva Woodly, a professor of politics at the New School, told me. “And that’s basically the meme: it’s the headline.” Those memes, Woodley said, help “codify the message” that leads to broader, deeper conversations offline, which, in turn, build on a long history of radical pedagogy. As more and more of us join those conversations, prompted by the words and images we see on our screens, it’s clear that the revolution will not be tweeted—at least, not entirely.

    #Activisme_connecté #Black_lives_matter #Zeynep_Tufekci #Mèmes #Hashtag_movments #Médias_sociaux

  • Savory Snacks for Social Justice
    https://jacobinmag.com/2020/06/brands-corporate-publicity-racial-justice

    Pringles Chips went dark on Twitter for #BlackOutTuesday. The official Star Wars account released a short statement in support of black employees and artists. @Barbie pledged to champion diversity and declared her solidarity with the entire black community. Toronto-based restaurant GarfieldEATS, meanwhile, tweeted an image of the eponymous cat’s sullen eyeballs accompanied by the hashtag #BlackLivesMatter, as if to suggest that the infamously lazy and glutinous feline dislikes discrimination almost as much as he hates Mondays.

    To give the brands their due, some of these efforts seem well-intentioned — after all, if commercial enterprises are offering nominal endorsement of anti-racism, that’s obviously better than the alternative. The burlesque absurdity of reading messages of inclusion drafted by the branding specialists at Call of Duty: Warzone and FritoLay aside, there’s something less innocuous about the way particular companies inevitably seize on anything social justice–tinged as an opportunity for the most transparently cynical exercises in PR.

    This includes corporate leviathans like Amazon, which proudly touts its commitment to diversity and opposition to discrimination while underpaying its workers and treating many people of color in its employ like less than garbage. It includes McKinsey, which (among other things) eagerly offered its services to the Trump administration’s brutal immigration agenda and advised Immigration and Customs Enforcement (ICE) to restrict the caloric intake of migrants held in detention camps while earlier this week issuing a statement that condemned “racism, hatred, and prejudice” in every form. It includes NFL Commissioner Roger Goodell, who has evidently developed a severe case of amnesia about his contemptible response when San Francisco quarterback Colin Kaepernick decided to take a knee for civil rights.

    Je me demande si c’est le capitalisme US qui lâche Trump ou si c’est juste l’#hypocrisie de base, qu’on pourrait appeler #blackwashing.

  • On Instagram, Black Squares Overtook Activist Hashtags | WIRED
    https://www.wired.com/story/instagram-black-squares-overtook-activist-hashtags

    The posts had completely overtaken the #blacklivesmatter hashtag, “flooding out all of the resources that have been there for the last few years,” says Williams. “It’s really frustrating to have carved out this area of the internet where we can gather and then all of a sudden we see pages and pages and pages of black squares that don’t guide anyone to resources.” Around 1 am on the West Coast, Williams tweeted about it. “Do not post black squares with the hashtag #BlackLivesMatter. You’re [unintentionally] quite literally erasing the space organizers have been using to share resources. Stop it. Stop.”

    Social media has played a critical role in organizing against racism and police brutality in the US. Online, anyone can start a social movement; platforms like Twitter and Instagram have made it possible to broadcast messages to massive audiences and coordinate support across cities. Before the mainstream media reported on the shooting of Michael Brown in 2014, on-the-ground reports had already spread throughout Twitter. The police shooting of Philando Castile in 2016 was brought to light as soon as his girlfriend, Diamond Reynolds, broadcast a video to Facebook Live. The #blacklivesmatter hashtag itself originated with a Facebook post by Alicia Garza in 2013, after George Zimmerman was acquitted of fatally shooting Trayvon Martin.

    But the same megaphone that can amplify messages can also distort them. As recent protests have spread across American cities following the death of George Floyd, who died in police custody in Minneapolis, organizers have worked tirelessly to share images and information across social media, urging followers to take action. Now, activists say that all those black squares have drowned out the information that matters.

    Soon, though, the idea spread beyond the music industry. Kylie Jenner posted a black square to her Instagram feed. So did Fenty Beauty, Rihanna’s makeup brand, along with an announcement that the brand would not be conducting business on June 2. “This is not a day off. This is a day to reflect and find ways to make real change,” the company said in an Instagram post. Then it introduced a new hashtag: “This is a day to #pullup.”

    By Tuesday morning, thousands of people had begun garnishing their posts with the #blackoutday and #blacklivesmatter hashtags. Thousands of others used #blackouttuesday, or added it to their posts retrospectively, so as to avoid detracting from the information posted to #blacklivesmatter. Still, many have criticized the act of posting the black squares at all. “My Instagram feed this morning is just a wall of white people posting black screens,” the writer Jeanna Kadlec tweeted. “like ... that isn’t muting yourself, babe, that’s actually kind of the opposite!”

    Some activists have wondered if tagging the black square posts with #blacklivesmatter began as a coordinated effort to silence them, which other people failed to recognize when they jumped on the bandwagon. (As of Tuesday afternoon, WIRED has not independently confirmed the existence of any coordinated campaigns.)

    Williams, who noticed the flood of black squares as early as 1 am on Tuesday, also raised suspicions. “For it to jump from #theshowmustbepaused to #blackoutday to #blacklivesmatter is very, very odd to me,” they say. Whether or not the posts were coordinated or entirely spontaneous, “it’s clear to organizers and activists that this fucked us up,” says Williams. “Five or six years of work, all those resources, all that work and documentation—and now we have millions of black squares?”

    #Censure #Instagram #BlackLivesMatter #Memes #Culture_numérique

  • Comment j’ai sauvegardé « mon Web » sur un disque dur. – Graphisme & interactivité
    https://graphism.fr/comment-jai-sauvegarde-mon-web-sur-un-disque-dur

    Au mois de novembre dernier, j’ai entrepris de me créer une sauvegarde de « mon Web » en local, offline, sur un disque dur. Quand je dis mon web, ce sont les médias, outils, savoirs, vidéos, documents, etc. qui comptent pour moi et que j’utilise régulièrement.

    Dans cet article, je vais vous expliquer :

    pourquoi j’ai eu cette drôle d’idée
    ce que j’ai mis dans cette sauvegarde
    comment j’ai fait pour récupérer tout un tas de contenu en ligne
    ce qu’il me reste à faire
    J’ai appelé ça « BCKUP » pour Backup (sauvegarde), j’ai bricolé un logo en ASCII aussi.

    #internet #censure #blackout #diy #autonomie

  • Ouverture du marché de l’électricité : souriez ! Vous êtes piégé·es ! Deux articles des Échos qui t’expliquent que grâce à la « concurrence libre et non faussée », les tarifs de l’#électricité, tous fournisseurs confondus, vont encore augmenter. Elle est pas belle la vie (en Extrême-Libéralie) ?
    Et là, y aura pas de #BlackFriday. Juste un gros risque de #BlackOut.

    Le 22/11/2019
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/lelectricite-plus-chere-faute-dacces-au-nucleaire-1149881#xtor=CS1-26

    Les prix de l’électricité devraient à nouveau augmenter l’an prochain en France. La période pendant laquelle les concurrents d’EDF peuvent demander d’avoir accès à l’électricité d’origine nucléaire, à un prix fixe de 42 euros le mégawattheure (contre environ 48 euros sur le marché non régulé) s’est achevée jeudi 21 novembre. Or la probabilité est grande que leurs demandes aient largement excédé la limite des volumes prévus par la loi.

    Le 29/11/2019
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/les-concurrents-dedf-se-ruent-sur-lelectricite-nucleaire-1152531

    Comme prévu , les concurrents d’EDF ont explosé le plafond. Ils ont demandé à avoir accès à 147 térawattheures d’électricité au tarif de l’Arenh (l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique), bien au-delà des 100 térawattheures prévus par la loi, a annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE) ce vendredi soir. Les prix de l’électricité devraient encore augmenter l’année prochaine, même si l’impact exact de ce dépassement sur les tarifs réglementés n’est pas encore connu.

    #comme_prévu (en conchiant « la loi » pour faire plaisir aux copains) #CRE (Commission de régulation de l’énergie) #ARENH (Accès régulé à l’énergie nucléaire historique)

    • Électricité, le prix de la concurrence, par Aurélien Bernier (@mdiplo, mai 2019)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2019/05/BERNIER/59843

      Depuis la fin des années 1980, l’Union européenne s’attache à casser les monopoles dans le secteur des énergies de réseau que sont le gaz et l’électricité. Ces services publics ayant montré une grande efficacité, elle a dû appliquer une stratégie radicale, mise au point au Chili sous le régime dictatorial d’Augusto Pinochet, puis importée quelques années plus tard dans le Royaume-Uni de Margaret Thatcher.

      Le principe consiste à scinder les activités de production, de gestion du réseau et de fourniture (la vente au client final), auparavant réunies au sein d’une même entreprise publique. Ce découpage sépare les secteurs susceptibles de générer des profits rapides de ceux qui sont difficilement rentables. On introduit ainsi la concurrence directe dans la production et la fourniture, tandis que le transport et la distribution restent publics, mais doivent s’adapter pour favoriser la compétition entre les autres acteurs.

      Les directives européennes se succèdent pour organiser des marchés intérieurs unifiés, et la loi française s’adapte progressivement. À partir de 1999, des fournisseurs privés sont autorisés à concurrencer Électricité de France (EDF) en proposant des contrats d’approvisionnement aux entreprises. La dérégulation s’élargit aux particuliers en 2007.

  • Une panne d’électricité géante a plongé une partie de New York dans le noir
    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/une-panne-d-electricite-geante-plonge-une-partie-de-new-york-dans-le-no

    Selon le maire de la ville, la panne pourrait être liée à un problème de transmission de l’électricité d’une partie de la ville à une autre. Le courant a été rétabli dans la soirée.

    Blackout. Une panne d’électricité géante a privé de courant une partie de Manhattan, samedi 13 juillet, dans la soirée. La panne a duré quelques heures et a plongé dans l’obscurité des stations de métro, bloqué des ascenseurs et éteint des feux de circulation et enseignes lumineuses de Times Square.

    A l’ouest de Manhattan, environ 73 000 usagers ont été privés d’électricité en début de soirée. Le courant a commencé à revenir peu après 22 heures dans le quartier de Times Square, un rétablissement qui a déclenché une clameur dans les rues, a constaté l’AFP.
    […]
    Ironie du sort, la panne est intervenue le jour anniversaire du « #Blackout », la coupure d’électricité gigantesque qui avait touché quasiment toute la ville, en 1977. En pleine crise économique, New York avait été le théâtre de pillages et de vandalisme, avec plus d’un millier de commerces touchés. Le courant n’avait été rétabli qu’au bout de 25 heures et après plusieurs centaines d’interpellations.

  • Sans l’action de la France, l’Europe aurait subi une gigantesque panne électrique
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/sans-l-action-de-la-france-l-europe-aurait-subi-une-gigantesque-panne-elec

    C’est un scénario catastrophe qui a été évité jeudi dernier. A cause d’une production d’électricité insuffisante par rapport à une forte demande, le système d’approvisionnement européen s’est trouvé au bord de la rupture. Et la France a dû demander en urgence à de grands groupes industriels énergivores de réduire leur consommation d’électricité pour préserver l’Europe d’un blackout général. Et l’origine du déséquilibre européen n’étant toujours pas connue, EDF continue d’enquêter.

    Le système électrique européen est passé tout près de la rupture jeudi dernier en raison d’une production insuffisante qui a contraint la France à réduire la consommation de certains clients industriels, a annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

    « Le 10 janvier vers 21h00, la fréquence du système électrique français et européen est passée très en-dessous de 50 Hertz. Or, quand la fréquence s’écarte trop de ce niveau, le système électrique pourrait connaître des coupures importantes, voire un ’black-out’ », a fait savoir le régulateur dans un communiqué diffusé samedi.
    RTE, filiale de transport d’électricité détenue par EDF, la Caisse des dépôts et CNP Assurances, a en conséquence demandé immédiatement à de grands groupes industriels énergivores, dans l’acier par exemple, de réduire leur consommation d’électricité de plus de 1.500 mégawatts (MW) pour faire remonter la fréquence, ce qui a permis d’éviter une rupture.

    Les six clients industriels ayant conclu avec RTE des contrats dits « _d’interruptibilité » ont baissé leur consommation pendant des périodes de 20 à 45 minutes, a indiqué lundi le gestionnaire de réseau, qui a eu ainsi recours pour la première fois à ce dispositif mis en place en 2014.

    L’origine du déséquilibre européen n’est toujours pas connu
    L’équilibre entre offre et demande d’électricité était assuré au niveau français, a cependant fait savoir une porte-parole de RTE, sans toutefois pouvoir à ce stade préciser l’origine du déséquilibre constaté à l’échelle européenne.

    « Le système a très bien fonctionné et a permis de sécuriser l’ensemble de la zone Europe », a-t-elle également souligné.
    A la suite de cet incident, la CRE a demandé à RTE « de travailler avec ses homologues européens pour identifier les causes de cet événement et proposer des mesures correctives ».

    Les réseaux d’électricité européens sont interdépendants et un manque de production dans un pays, même temporaire, peut se traduire par une coupure chez ses voisins.

    Le risque est logiquement plus élevé en période hivernale où le réseau électrique est très sollicité et les marges de manoeuvre en matière de production supplémentaire sont moins importantes.

    • La production, l’acheminement et les transactions liées à l’énergie : un nouveau domaine des #sciences_occultes :

      C’est un « bug » resté très discret. Jeudi soir 10 janvier, à 21 h 02, une baisse de la fréquence sur le réseau d’électricité européen a déclenché l’activation, en France, d’une coupure de courant chez 22 grands industriels, pendant vingt à quarante-cinq minutes.

      .../...

      « Le cumul de l’écart sur l’interconnexion entre l’Allemagne et l’Autriche et celui des mouvements de production a fait baisser la fréquence de 190 millihertz », poursuit-il. Or, en France, quand la fréquence baisse de 180 millihertz (c’est-à-dire quand elle atteint 49,82 Hertz), un dispositif d’« interruptibilité » se déclenche automatiquement. Cumulant une puissance de 1.541 mégawatts (à comparer à environ 78.000 MW de consommation au moment de la mise en oeuvre du dispositif), 22 industriels ayant conclu un contrat avec RTE doivent s’arrêter dans les 5 secondes ou les 30 secondes.

      Une flexibilité qui se rémunère : « entre 80 et 100 millions d’euros par an », rappelle Jean-Paul Roubin. Pour 2019, 96,5 millions d’euros sont budgétés, que les industriels aient à se déconnecter du réseau ou non.

      (Quand tu déclenches ton disjoncteur et que ça te rapporte un max mais il faut bien compenser la perte de productivité, hein !)

      (lu ici-même) : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0600511555138-electricite-pourquoi-le-reseau-europeen-a-connu-une-faiblesse

      (Et, du coup, les Échos répondent aux interrogations de La tribune : une erreur d’appareils de mesure de charge sur l’interconnexion du réseau entre l’Allemagne et l’Autriche. On est bien peu de choses.)

    • Sciences occultes ? non, c’est assez simple physiquement : quand les alternateurs n’arrivent plus à fournir la puissance demandée, ils perdent de la vitesse en rotation d’où, mécaniquement, baisse de la fréquence.
      Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stabilité_des_réseaux_électriques

      sinon, je reprends l’explication un peu plus détaillée de la panne par Les Échos, apparemment le seul journal à avoir suivi un peu l’affaire.

      Electricité : pourquoi le réseau européen a connu une faiblesse - Les Echos
      https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0600511555138-electricite-pourquoi-le-reseau-europeen-a-connu-une-faiblesse

      Une erreur de mesure sur des lignes hautes tension entre l’Allemagne et l’Autriche a déclenché une coupure de courant chez des grands industriels en France, selon l’association qui fédère les réseaux en Europe.
      […]
      Ce lundi, les gestionnaires des réseaux de transport d’électricité en Europe semblent avoir trouvé l’origine du problème. « Selon nos informations, un problème de mesure électronique de la charge sur les lignes connectant l’Allemagne et l’Autriche est à l’origine d’une baisse de la fréquence moyenne dans le réseau européen interconnecté », indique aux « Echos » une porte-parole d’Entso-e, l’association européenne qui regroupe les gestionnaires de réseau.

      « La ligne indiquait une charge erronée. Il y avait moins d’énergie sur le système que ce que les capteurs rapportaient, ce qui a entraîné une baisse de la fréquence moyenne », poursuit-elle. Selon l’opérateur de réseau allemand TenneT, cette erreur de mesure « avait débuté dans la journée du 9 janvier » et elle était « mineure », indique un porte-parole. Mais elle s’est ajoutée à un à-coup sur la consommation, lié à la mise en route, à 21 heures, d’une station de pompage hydraulique allemande, Goldistahl.

      Sur la « plaque » électrique continentale, où tous les pays sont reliés par des lignes à haute tension, la fréquence doit être de 50 Hertz. Si elle baisse ou monte trop fortement, le risque ultime est celui d’un black-out. « A 21 heures, la fréquence est souvent chahutée parce que la baisse de consommation donne lieu à des arrêts de production et des mouvements dans les importations et exportations », explique Jean-Paul Roubin, directeur de l’exploitation à RTE.

      Le système électrique français sous tension jusqu’en 2020
      « Le cumul de l’écart sur l’interconnexion entre l’Allemagne et l’Autriche et celui des mouvements de production a fait baisser la fréquence de 190 millihertz », poursuit-il. Or, en France, quand la fréquence baisse de 180 millihertz (c’est-à-dire quand elle atteint 49,82 Hertz), un dispositif d’« interruptibilité » se déclenche automatiquement. Cumulant une puissance de 1.541 mégawatts (à comparer à environ 78.000 MW de consommation au moment de la mise en oeuvre du dispositif), 22 industriels ayant conclu un contrat avec RTE doivent s’arrêter dans les 5 secondes ou les 30 secondes.

      Une flexibilité qui se rémunère : « entre 80 et 100 millions d’euros par an », rappelle Jean-Paul Roubin. Pour 2019, 96,5 millions d’euros sont budgétés, que les industriels aient à se déconnecter du réseau ou non. Des effacements de consommation et des réserves de production (appelés réserves primaires et secondaires) avaient déjà été sollicités, précise RTE.

      Pour autant, le niveau de fréquence atteint jeudi soir n’était pas encore critique pour le réseau, indique Jean-Paul Roubin. Un premier délestage des clients résidentiels n’aurait été lancé que si la fréquence était tombée à 49 Hertz. « On n’était pas au black-out, et loin de là », assure-t-il. « Et on était dans une phase de baisse de la consommation donc on aurait peut-être eu un retour à la normale naturel », ajoute-t-il.

    • Ce qui relève de l’occultisme ou plutôt de l’occultation, c’est la non-transparence des dispositifs techniques mais aussi financiers qui sous-tendent la production, l’acheminement ainsi que les transactions marchandes dans le secteur de l’énergie électrique. C’était juste le sens que je donnais à ce mot :-)
      #black_out

  • Get Used To #Blackouts and Higher Electric Bills As the Climate Changes

    Climate change could put at risk thousands of the world’s power plants by the middle of the century, leading to outages and forcing countries to find alternative sources of energy, according to a study published on Monday in the journal Nature Climate Change.

    https://news.vice.com/article/get-used-to-blackouts-and-higher-electric-bills-as-the-climate-changes

    #climat #changement_climatique #électricité #énergie

  • Rebel attack on power lines causes total #blackout in #Yemen
    http://english.al-akhbar.com/content/rebel-attack-power-lines-causes-total-blackout-yemen

    Yemen suffered a total blackout on Tuesday after gunmen in the eastern province of Marib sabotaged key power lines, the Electricity and Energy Ministry announced. “The act of sabotage at Kilometer 78 (48 miles east of Sanaa) suspended the entire national power and energy grid, including at Marib’s gas plant, and cut power in all provinces,” a ministry spokesman was quoted by the defense ministry news website 26sep.net as saying. State news agency Saba quoted a spokesman as saying that power lines in Marib had come under attack twice. read more

  • #syria : Internet Shutdown Wreaks Havoc on #Aleppo
    http://english.al-akhbar.com/content/syria-internet-shutdown-wreaks-havoc-aleppo

    A female rebel fighter fixes the scope of her Belgium made FAL rifle at the Salaheddin district of the war-battered northern Syrian city of Aleppo on 2 October 2013. (Photo: AFP - Karam Al-Masri) A female rebel fighter fixes the scope of her Belgium made FAL rifle at the Salaheddin district of the war-battered northern Syrian city of Aleppo on 2 October 2013. (Photo: AFP - Karam Al-Masri)

    It has been a month since the (...)

    #Mideast_&_North_Africa #Articles #blackout #Opposition

  • VENDREDI C’EST GRAPHISM S03E03 | Geoffrey Dorne
    http://owni.fr/2012/01/20/vendredi-c%e2%80%99est-graphism-s03e03

    Retour sur le BlackOut de mercredi, jeu vidéo avec Super Mario, Megaman et Metroid et princesses de Disney. Allons aussi faire un tour du côté du #documentaire « Press Play Pause » et de Saul Bass pour terminer sur un gros WTF à base de cochon !

    #Cultures_numériques #Graphisme #Art #blackout #cochons #design #disney #graphisme #jeu_vidéo #mario #princesse #saul_bass

  • La Commission européenne ouvre la voie à la censure privée du Net | La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/fr/la-commission-europeenne-ouvre-la-voie-a-la-censure-privee-du-net

    Paris, le 13 janvier 2012 – Un document stratégique clé sur les politiques Internet montre que la Commission européenne se prépare à proposer de nouvelles politiques répressives. Avec le vote de consentement à venir sur l’accord anti-contrefaçon ACTA et la révision de la directive sur les « droits de propriété intellectuelle » (IPRED), les mécanismes de censure qui font actuellement débat aux États-Unis arriveront bientôt en Europe.

  • Etats-Unis : un black-out du Web organisé contre la censure
    http://www.01net.com/editorial/552968/un-black-out-du-web-pour-protester-contre-une-loi-antipiratage

    En guise de protestation contre le projet de loi #Sopa, pour Stop Online Piracy Act, soutenue par la RIAA, notamment, de nombreux sites et groupements d’hacktivistes ou de développeurs ont annoncé qu’ils mettront en berne leurs sites Web pendant douze heures, de 8 heures du matin à 8 heures du soir, le mercredi 18 janvier 2012. Parmi les acteurs qui ont déjà donné leur position, on trouve aussi bien les Anonymous que le site communautaire Reddit.

    En attendant, le Web et les outils sociaux bruissent autour de ce black-out. Les aficionados de Twitter peuvent même changer leur avatar pour signifier leur mécontentement. Le hashtag #BlackoutSOPA est également un bon moyen de suivre ce mouvement de protestation pris très au sérieux par nombre d’Américains.

  • Deep Packet Inspection : une société américaine responsable de la coupure du Net en Egypte ? | kitetoa
    http://reflets.info/deep-packet-inspection-une-societe-americaine-responsable-de-la-coupure-du

    Le rapport de Cyber Dawn évoqué dans cet article cache quelques pépites. Notamment celle-ci : au détour d’un paragraphe, l’auteur explique que le gros bouton rouge qui a permis de couper Internet en Egypte pourrait bien être américain. On est heureux d’imaginer qu’il ne s’agissait pas d’une technologie made in France, mais cela fait tout de même réfléchir sur les rapports très privilégiés entre les Etats-Unis et des dictatures notoires. Dans le cas précis, entre une entreprise américaine et Egypt Telecom. Business is business, n’est-ce pas ? Vous verrez plus loin que le patron de cette entreprise ne s’embarrasse pas de considérations humanistes. Voici les termes exacts du rapport : Libya is also ripe with opportunity. Some suggestions include the following : - Infiltrate existing Internet technology that will assist in influencing collection methods. - Deploy advanced information technology sensors to assist in information gathering. - Offer solutions such as Narus to current

  • Le blocage du Web en Libye se fissure - LeMonde.fr
    http://abonnes.lemonde.fr/technologies/article/2011/02/28/le-blocage-du-web-en-libye-se-fissure_1486489_651865.html

    Après des blocages complets mais intermittents et un filtrage accentué du Web, le trafic Internet en Libye semble retrouver des niveaux quasi normaux, d’après les mesures de l’entreprise Arbor Networks. Des chiffres corroborés par ceux de Google, qui dénotent une augmentation rapide des requêtes en provenance du pays depuis quarante-huit heures.

    #Libye #Internet #blackout