• Suite du débat basque-breton sur les bonnets rouges, épinglé ici il y a un mois : http://seenthis.net/messages/210649.

    #Txetx poursuit ce qu’il a dit, en précisant que la souveraineté d’un territoire doit se faire à tout niveau, donc y compris alimentaire et écologique.

    Quelle #souveraineté ? | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/quelle-souverainete

    Vivre, travailler et décider au pays est un mot d’ordre que je partage absolument. Mais pour devenir une réalité et pas un simple slogan, il ne peut se restreindre au seul champ politique et institutionnel. Dans un contexte de mondialisation néo-libérale et sur une planète dont nous avons dépassé les limites matérielles et écologiques, la souveraineté doit également se penser en termes économiques, alimentaires, sociaux, énergétiques. Un territoire majoritairement pétrolo-dépendant pour son agriculture, son économie, ses logements, ses transports, son aménagement du territoire fonce vers le même type de mur, de crise programmée que celle que nous avons décrit plus haut concernant le modèle agro-alimentaire breton. L’explosion programmée du prix du pétrole et des énergies fossiles dans leur ensemble, que nous allons connaître d’ici quelques années, conduira à la faillite tous les systèmes construits sur l’utilisation abondante d’une énergie aujourd’hui bon marché. Comme cela aurait dû être fait il y a vingt ans dans le cas du modèle agro-alimentaire breton, il faut construire les transitions et les alternatives à ce système pétrolo-dépendant dès aujourd’hui et cela dans tous les domaines.

    #bonnets-rouges #écotaxe #écologie #alimentation #agriculture

    • Même si elle était très mal ficelée, l’écotaxe s’inscrivait dans cette logique. La combattre au nom du caractère péninsulaire particulier de la Bretagne me semble aller contre la perspective de la souveraineté bretonne. Cela signifie en effet que le développement de la Bretagne doit continuer à dépendre de transports routiers bon marché en direction de Paris, de la France et de l’Europe. Demander la suppression de l’écotaxe me semble donc reposer sur des logiques du passé, des logiciels dépassés. Alors que la revendication abertzale que l’on retrouve présente dans le “Vivre, travailler et décider au pays” des Bonnets Rouges est particulièrement en phase avec le monde de demain. C’est un logiciel compatible avec les modèles de souveraineté alimentaire, de sobriété et d’autonomie énergétique, de relocalisation des productions et consommations, de circuits courts de distribution, d’aménagement du territoire priorisant la proximité, de qualité privilégiée sur la quantité. Ce sont là les seuls systèmes qui résisteront aux évolutions que nous allons connaître très vite. C’est pourquoi le combat abertzale, basque ou breton, est un combat d’avenir.

      voilà.
      et lien avec la #pollutaxe

  • Emmanuel Todd : « Les bonnets rouges, une chance pour la France »
    http://www.marianne.net/Emmanuel-Todd-Les-bonnets-rouges-une-chance-pour-la-France_a233812.html

    L’anthropologue et historien, coauteur du « Mystère français », revient pour « Marianne » sur la révolte bretonne. Une action à ses yeux pleine de promesses quant aux capacités de résistance du pays.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976291-1157125.jpg?v=1385127262

    Marianne : Il y a un an avec Hervé Le Bras vous avez publié « le Mystère français », une analyse approfondie de la situation de la France. Ce travail soulignait les particularités de la Bretagne. A ce moment-là, pouvait-on imaginer que cette dernière se révolterait ?

    Emmanuel Todd : Dans notre livre, la Bretagne est très présente pour des raisons rationnelles et irrationnelles. Elle occupe incontestablement une place particulière en France. Ses systèmes familiaux sont très divers, ses performances scolaires sont étonnantes. C’est désormais la région la plus à gauche, un bastion du Parti socialiste, le PS y ayant migré de ses terres du Nord et du Sud. Du côté sentimental, à des degrés divers, Hervé Le Bras et moi-même avons des origines bretonnes et passons beaucoup de temps là-bas.

    La Bretagne offre un exemple extrême mais caractéristique de basculement dans la révolte d’une région que les commentateurs percevaient comme prospère, de gauche, européiste et stable. Notre livre a été trop rapidement analysé comme une radiographie de la France qui va bien, en opposition à celle qui va mal. Les régions qui allaient bien, selon cette lecture, étaient les anciens bastions catholiques, ou de « catholicisme zombie ». La pratique religieuse catholique, forte jusque vers 1960, y a tardivement disparu mais a laissé subsister une forte aptitude à la coopération - des communes, des groupes professionnels, par exemple -, bref une forte intégration locale. Le reflux récent de la religion y a surtout libéré un dynamisme spécifique. Depuis la réforme protestante, et encore plus depuis la Révolution de 1789, le catholicisme était arc-bouté contre la modernité. Sa disparition a libéré une énergie positive. Aujourd’hui, les régions « catholiques zombies » ont de meilleurs résultats éducatifs, des taux de chômage plus faibles, une meilleure résistance à la crise économique. Mais ce que le Mystère français suggérait, c’est seulement que les régions catholiques zombies allaient moins mal que les régions de vieille laïcité, pas qu’elles allaient bien. La crise touche tout le monde, le vide du pouvoir est visible partout.
    ....

    #bonnets-rouges
    #Bretagne
    #révolte
    #Emmanuel-Todd

  • De l’écotaxe aux « bonnets rouges » | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1016

    Les récents événements en Bretagne sont d’une importance politique majeure. L’instauration d’une écotaxe, votée sous Nicolas Sarkozy par la droite et la quasi totalité de la gauche et sur le point d’être mise en œuvre par le gouvernement Hollande, a déclenché une révolte qui voit se coaliser salariés licenciés, patrons licencieurs, régionalistes radicaux, petits commerçants et artisans touchés par les conséquences de la désindustrialisation et de la crise de l’agroalimentaire. Comment en est-on arrivé là ?

    L’écotaxe, un impôt qui n’a d’écologique que le nom

    Le premier scandale concernant cet impôt a trait à sa collecte, privatisée par le gouvernement précédent dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) avec la société Ecomouv pour une rémunération garantie de 250 millions d’euros par an, soit quelque 20 % de la recette attendue. De surcroît, les frais de dédit sont énormes : si le gouvernement renonce à mettre en œuvre l’écotaxe, il devra verser 800 millions d’euros à Ecomouv.

    Le but affiché de cette écotaxe est une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à travers une diminution du trafic routier, en taxant les kilomètres parcourus par les camions. Mais elle ne doit s’appliquer que sur la majorité des routes nationales, sur certaines routes départementales et sur les autoroutes gratuites, soit une infime partie du réseau autoroutier.

    Le secteur des transports étant le premier secteur émetteur de GES avec 27 % des émissions, l’objectif a pu sembler louable. La mise en œuvre envisagée lui tourne malheureusement le dos, et appelle plusieurs remarques.

    #écotaxe
    #bonnets-rouges
    #impôts
    #fiscalité
    #agroalimentaire
    #MEDEF
    #FNSEA

  • Vers la fin de l’état de droit
    http://www.marianne.net/Vers-la-fin-de-l-etat-de-droit_a233709.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976166-1156954.jpg?v=1384764774

    Les Bretons ont la tête près du bonnet. Surtout lorsque celui-ci est rouge. La révolte dite du papier timbré (avril-septembre 1675) en plein règne de Louis XIV, avec cette floraison de bonnets rouges - et bleus - était déjà une révolte antifiscale. L’augmentation des taxes sur le papier timbré - comme aujourd’hui l’écotaxe - servit de détonateur. On a peu d’information sur l’ampleur de la répression, que certains estiment modérée, d’autres, féroce. De toute façon il y eut plusieurs dizaines de pendaisons.

    Aujourd’hui, aucun des manifestants de Quimper ne risque la corde. Le seul qui pourrait y perdre son scalp, c’est François Hollande lui-même. D’autant plus que les Bretons, que Le Bras et Todd jugeaient encore récemment à l’avant-garde de la modernisation en France*, sont de chic types et qu’une loi non écrite stipule qu’un Breton en colère a tous les droits, y compris celui de saccager les sous-préfectures ou d’incendier le Parlement de Bretagne. Ce qui n’est pas le cas d’un ouvrier de la région parisienne. Au total, l’épisode, qui n’est pas encore soldé, se traduit par une défaite majeure pour l’Etat républicain : une loi votée à l’unanimité - l’écotaxe - a été proprement jetée en holocauste à la colère bretonne : reportée sine die. Je ne cours pas grand risque en prédisant qu’elle ne sera jamais appliquée....

    #bonnets-rouges
    #état-de-droit

  • Dis-moi la couleur de ton bonnet, je devinerai ton combat - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2013/11/12/dis-moi-la-couleur-de-ton-bonnet-je-devinerai-ton-combat_946365
    http://md1.libe.com/photo/564063-des-manifestants-arborant-le-bonnet-rouge-a-quimper-le-2-novembre-2

    DÉCRYPTAGEAprès le zoo, la garde-robe. L’an dernier, la grogne des Pigeons – de jeunes entrepreneurs en colère — avait inspiré une série de mouvements à pseudonymes animaliers. Cet automne, c’est à la couleur du bonnet que l’on reconnaît le révolté fiscal. D’abord utilisé en Bretagne, l’accessoire sert désormais de signe de ralliement pour différents groupes de mécontents, des usagers de transports en commun aux petits assureurs. D’audience très variable, tous ces groupes font un usage intensif des réseaux sociaux et donnent corps au « ras-le-bol fiscal » redouté par le gouvernement. Apprenons à les reconnaître.

    #société
    #bonnets-rouges
    #bonnets-verts
    #bonnets-jaunes
    #bonnets-oranges
    #benêts

  • 11 novembre : qui sont les manifestants des Champs-Élysées ?
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/11/01016-20131111ARTFIG00327-les-contestataires-ont-battu-le-rappel-sur-les-re

    « Des bonnets rouges qui n’avaient rien de breton »

    Au total, 73 personnes ont été interpellées, la plupart au niveau du numéro 140, point de ralliement où se trouve un restaurant McDonald’s, non loin de l’Arc de triomphe. « Quand il n’y a pas de meneur déclaré, on procède à l’arrestation du groupe, car tous les participants sont présumés être des organisateurs », a expliqué une source policière.
    Outre des sympathisants du Printemps français et du Front national, emmenés par leur chef de file parisien Wallerand de Saint-Just, figuraient une vingtaine d’activistes du Renouveau français. Classé dans « la sphère des ultranationalistes et de l’extrême droite radicale » par une note des services de renseignement du 11 juin dernier portée à la connaissance du Figaro, ce mouvement principalement francilien réunit des « dissidents frontistes, royalistes et catholiques intégristes ». Selon ce document confidentiel, certains membres de ce mouvement, hostile aussi au mariage pour tous, « ont déjà été impliqués dans des exactions violentes », comme « l’incendie du chantier de la mosquée Arrahma de Nantes ».
    Parmi les suspects interpellés sur les Champs-Élysées conduits pour vérification de leur identité au centre de police de la rue de l’Évangile, dans le XVIIIe arrondissement, se trouvait une poignée de « bonnets rouges » soutenant le mouvement contre l’écotaxe. « Les autres “bonnets rouges” n’avaient rien de breton », persifle un policier. « Quatre personnes ont été placées en garde à vue : un leader du Printemps français pour organisation de manifestation non autorisée, deux personnes pour violences volontaires envers agents de la force publique et une pour port d’arme prohibée correspondant à une bombe lacrymogène », a détaillé une source policière. Condamnant des « arrestations arbitraires », le Printemps Français assure quant à lui : « Nous n’avons absolument pas appelé à manifester. »....

    #bonnets-rouges
    #11-novembre
    #manifestants
    #Champs-Élysées
    #Printemps-français
    #Front-national
    #dissidents-frontistes
    #royalistes
    #catholiques-intégristes

  • 18 avril 1675 - La révolte des Bonnets rouges - Herodote.net
    http://www.herodote.net/18_avril_1675-evenement-16750418.php

    Le 18 avril 1675, à Rennes, la foule met à sac les bureaux du fisc. Elle défile dans les rues au cri de : « Vive le Roi… sans gabelle et sans édits ! »

    Ainsi commence l’une des plus violentes révoltes antifiscales du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV. Elle va entraîner dans la sédition une grande partie de la Bretagne et en particulier la paysannerie de Basse Bretagne (le pays bigouden et la région de Quimper, dans le département actuel du Finistère). 

    Elle reste connue sous le nom de révolte des Bonnets rouges ou encore révolte du papier timbré, d’après l’impôt à l’origine de la révolte.

    L’impôt de trop
    Trois ans plus tôt, le Roi-Soleil s’est engagé dans la guerre de Hollande. En manque de ressources pour y faire face, il instaure de nouvelles taxes.

    Il ordonne ainsi que tous les actes judiciaires et notariaux soient désormais rédigés sur papier timbré aux fleurs de lys, avec une taxe de l’ordre d’un sol (sou) la feuille. Par ailleurs, il prélève une taxe de vingt sous sur chaque livre de tabac et impose le marquage des pièces d’étain à raison d’un sol par pièce.

    Ces nouveaux impôts émeuvent en premier lieu les Aquitains et suscitent dès le 26 mars 1675 le soulèvement de la population de Bordeaux. Le Parlement de Bordeaux prononce de son propre chef la suspension des nouvelles taxes.

    Les habitants de Rennes puis de Saint-Malo se révoltent à leur tour. Mêmes manifestations à Nantes le 23 avril puis à nouveau à Rennes le 3 mai, où le gouverneur de la ville s’inquiète auprès du secrétaire d’État à la guerre Louvois de l’intensité de l’« émotion populaire ».

    Dans le même temps, en juin, la révolte éclate dans les campagnes bas-bretonnes, en pays de Carhaix et de Rohan. Faute d’atteindre les agents royaux du fisc, les paysans s’en prennent aux seigneurs. Sous la conduite de Sébastien Le Balp, un notaire de Kergloff (près de Carhaix), les Bonnets rouges répandent bientôt la terreur dans les campagnes. À la fin du mois de juin, de nouveaux châteaux et manoirs sont brûlés et leurs propriétaires tués ou blessés...

    #histoire
    La révolte des #Bonnets-rouges (18 avril 1675)

  • Ils ont des chapeaux ronds, a bas les bretons ! - Le blog de descartes
    http://descartes.over-blog.fr/2013/11/ils-ont-des-chapeaux-ronds-a-bas-les-bretons.html

    Où sont nos chiens de garde ? Vous savez, ceux qui traquent la moindre expression sexiste chez Zemmour, la moindre pétition chez Beigbeder, la moindre expression raciste ou sur Taubira. Manifestement, ce qu’on a convenu d’appeler « la révolte bretonne » ne les intéresse pas. Et pourtant, ce ne sont pas les expressions de haine ou de mépris de l’autre qui ont manqué à Quimper comme à Carhaix. Mais il est vrai que nos chiens de garde ont les yeux de Chimène lorsqu’il s’agit de la défense des « identités régionales ». Lorsque Christian Troadec parle avec mépris de ces élus bretons qui « pensent comme des parisiens », personne ne semble réagir. On n’imagine pas ce qui se serait dit si l’apostrophe avait concerné les Roms ou les Maliens… La Bretagne souffre, c’est entendu. Mais pas plus que le Nord-Pas de Calais, la Lorraine, le Languedoc-Roussillon ou la France-Comté. En fait, elle souffre moins : le chômage est plus important dans toutes ces régions que dans la péninsule armoricaine. Alors, pourquoi tout ce tintamarre ?
    La Bretagne bénéficie depuis plus d’un demi siècle – comme d’autres régions dites « périphériques » - d’un traitement de faveur. Les gouvernants « parisiens » que les militants bretons méprisent tant ont accepté dès 1960, dans la logique d’aménagement du territoire, d’accorder à la Bretagne un soutien exceptionnel pour compenser les handicaps qui résultaient d’une position géographique excentrée et de la faiblesse des voies de communication. Des routes ont été construites, les lignes de chemin de fer renforcées, et tout cela a été payé par l’ensemble de la collectivité nationale. Les autoroutes sans péage ont été bâties, leur coût payé par les péages payés non pas par les bretons, mais par les automobilistes empruntant les autoroutes dans les autres régions. C’est aussi cette solidarité nationale qui a payé un réséau permettant aux bretons de bénéficier de l’électricité tout en refusant qu’on construise des centrales électriques chez eux.
    Je suis personnellement un grand partisan de l’aménagement du territoire. La nation repose bien sur un principe de solidarité qui voit les citoyens des régions les plus riches payer pour permettre aux citoyens des régions les plus pauvres de bénéficier des mêmes avantages qu’eux. Et je suis ravi que les impôts que je paye permettent aux Corses et aux Bretons d’avoir des services publics aussi bons qu’à Paris. Mais je pense être en droit d’attendre – pour moi et pour tous ces citoyens français qui financent les mécanismes de péréquation avec leurs impôts ou leurs factures d’électricité – un minimum de reconnaissance. Et qu’avons-nous à la place ? Des gens malpolis qui nous insultent, détruisent les biens publics que nous avons payé, et qui « exigent » en marchant sous le drapeau breton des subventions et aides de toute sorte payées par l’Etat central. Car on n’est pas à une incohérence près.

    #écotaxe
    #Bretagne
    #bretons
    #bonnets-rouges

  • La « fronde bretonne » pour ceux qui débarquent | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/11/09/fronde-bretonne-ceux-debarquent-247319

    Les poulets surgelés, le « Breizh Power », le vrai état de l’économie, l’« arnaque » Ecomouv, ce qu’on découvre sous les bonnets rouges... : on fait le point.

    Détournons la phrase fameuse de l’historien Henry Laurens : si vous avez compris quelque chose à la Bretagne, c’est qu’on vous l’a mal expliqué.

    La fronde contre l’écotaxe occupe la une des journaux depuis deux semaines sans qu’on saisisse forcément le lien entre les ratés de l’agroalimentaire breton et le « scandale » Ecomouv. De comprendre ce qui fait défiler ensemble les patrons et les licenciés. D’autant que, devant les ultimatums et les destructions de portiques, l’Armorique commence à perdre son capital de sympathie dans le reste de l’Hexagone.

    Pour traduire crûment ce que pensent nombre d’éditorialistes (je ne regarde personne) :

    « Qui sont-ils pour cramer des portiques payés avec nos impôts et venir ensuite réclamer des subventions pour produire de la sous-bouffe à bas coût (et des algues vertes) ? »..

    #écotaxe
    #Bretagne
    #bonnets-rouges
    #arnaque
    #Ecomouv

  • Écotaxe : des heurts en Bretagne, la fronde s’étend en France - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/ecotaxe-des-perturbations-partout-en-france-1207883-2013-11-09
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/11/09/1207881/images/ressource/cotaxe.jpg

    La mise en oeuvre de l’écotaxe est reportée mais les manifestations continuent dans toute la France pour demander son abandon pur et simple. Des portiques et des bornes ont notamment été détruits ou dégradés à Paris, en Charente et dans le Gard. Par ailleurs manifestants et forces de l’odre se sont opposés à Jugon-les-Lacs près d’un portique dans les Côtes-d’Armor.

    Opérations escargot, manifestations : les anti-écotaxes se sont mobilisés en nombre ce samedi pour demander l’abandon de cette mesure. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait indiqué la semaine dernière que sa mise en oeuvre, prévue intialement au 1er janvier 2014, serait reportée. Aucune date d’application n’a été décidée a précisé l’Élysée en début d’après-midi alors que lemonde.fr évoquait l’été prochain. Dans plusieurs régions de France, des perturbations sont en cours.

    En Bretagne, 250 personnes vêtus de bonnets rouges ont manifesté au pied d’un portique écotaxe à Montauban-de-Bretagne en Ille-et-Vilaine. Des agriculteurs ont enflammé des bottes de paille sur le bord de la route. Quatre portiques ont également été détruits...

    #écotaxe
    #Bretagne
    #bonnets-rouges

  • « Bonnets rouges » : les Français sévères face à la poursuite du mouvement - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/bonnets-rouges-les-francais-severes-face-a-la-poursuite-du-mouvement_129824

    Près de six Français sur dix demandent aux « Bonnets Rouges » bretons de cesser leur mouvement de protestation, estimant que l’heure est maintenant à la concertation et non plus au conflit autour de l’écotaxe, selon un sondage BVA pour iTélé/Le Parisien publié samedi. 

    La poursuite du mouvement et les destructions passent mal 

    Selon cette étude réalisée par téléphone les 7 et 8 novembre auprès d’un échantillon représentatif de 1040 personnes, 57% des Français estiment que les bonnets rouges bretons doivent arrêter de manifester. « Les Français sont un peuple très légaliste et la poursuite du mouvement alors même que le gouvernement a suspendu l’écotaxe pour démarrer la concertation, passe mal », indiquent les auteurs du sondage. 

    Les destructions qui accompagnent parfois les manifestations sont également mal perçues. Néanmoins, ils sont encore 40% à juger que les Bretons devraient continuer à protester pour maintenir la pression sur le gouvernement. 

    Vendredi, les « Bonnets Rouges » ont annoncé qu’ils préparaient pour le 30 novembre une nouvelle manifestation contre l’écotaxe « quelque part en Bretagne ». 

    Concernant l’écotaxe, les Français apparaissent partagés : 49% demandent sa suppression, tandis que 48% optent pour son maintien. Si les sympathisants de droite apparaissent largement favorables (61%) à sa suppression, ceux de gauche en revanche se prononcent à 62% en sa faveur. Jeudi un autre sondage, réalisé par CSA et paru sur le site internet des Echos, montrait que 57% des Français étaient favorables à l’abandon de l’écotaxe. 

    Selon les auteurs du sondage, les Français se montrent ainsi partagés entre deux préoccupations : celle de voir apparaitre un nouvel impôt, et celle d’assister à un « énième revirement » du gouvernement en matière de questions économiques et sociales. 

    Enfin, concernant Ecomouv’, la société en charge de la collecte de l’écotaxe, deux tiers des Français (66%) contestent le fait d’avoir confié cette mission à une société privée. Une écrasante majorité (85%) jugent également que le montant de la commission que devait prélever Ecomouv (20%) sur l’écotaxe est trop élevé. Ce jugement est cette fois partagé par toutes les catégories de Français, indique le sondage...

    #bonnets-rouges
    #beêts-rouges
    #écotaxe
    #manifestation
    #sondage
    #sociéte
    #économie

  • Info l’Humanité : quand les « bonnets rouges » vendent de la contrefaçon | Humanite
    http://www.humanite.fr/social-eco/info-lhumanite-quand-les-bonnets-rouges-vendent-de-552727
    http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/2013-11-06bonnet-rouge2.jpg

    Un responsable d’Armor Lux a reconnu que les 7500 bonnets vendus samedi dernier lors de la manifestation de Quimper étaient importés d’Ecosse et n’ont pas été fabriqués ni en Bretagne, ni par la marque elle-même.

    Le collectif « Vivre, travailler et décider en Bretagne ! » à l’initiative du mouvement breton des Bonnets rouges contre l’éco-taxe et qui se revendique agir pour l’emploi local a déclaré avoir vendu 7500 de ces couvre-chefs lors de la manifestation organisée à Quimper (Finistère) samedi dernier, 2 novembre. Des bonnets vendus cinq euros sur le camion-podium qui portaient effectivement la célèbre marque bretonne Armor Lux.

    Auto-contrefaçon

    Seulement, l’étiquette était douteuse. Ne ressemblant pas aux étiquettes originales de la marque. Et surtout apposée sommairement par deux points de couture sur un reste d’étiquette visiblement coupée.

    De la contrefaçon ? Nous avons posé la question, par téléphone, à un responsable des ventes d’Armor Lux, qui nous a « en toute transparence » éclairé sur la question. Sollicité par les élus engagés dans le collectif, le PDG d’Armor Lux, Jean-Guy Le Floch a effectivement offert 900 bonnets rouges « en signe de solidarité et d’amitié pour la manifestation organisée à Pont-de-Buis le 26 octobre dernier », a tenu à rappeler le cadre dirigeant. Il en a d’ailleurs été fait largement écho dans les médias.

    #écotaxe
    #bonnets-rouges
    #benêt-rouges
    #emploi
    #Bretagne
    #Quimper
    #patriotisme-économique
    #plans-sociaux
    #armor-lux

  • Les #bonnets-rouges, une révolte postmoderne | Slate
    http://www.slate.fr/story/79713/bonnets-rouges-revolte-postmoderne

    Magma idéologique
    La cohorte bigarrée qui a envahi Quimper, le 2 novembre, a de quoi donner le tournis aux meilleurs taxinomistes. Où diable classer une manifestation qui rassemble le Medef et FO, le NPA et le FN, l’UDB et l’Union professionnelle artisanale ? La tentation, à gauche, aura été de déporter à droite une mobilisation soutenue par les opposants.

    D’aucuns ont frissonné d’indignation en découvrant trois bonnets rouges faire le geste de la « quenelle » cher à Dieudonné tout en arborant des signes de la « Manif pour tous » et de l’extrême droite (Lonsdale). Jean-Luc Mélenchon a frappé le plus fort en traitant de « nigauds » les manifestants de Quimper, allant jusqu’à déclarer que « les esclaves manifesteront pour les droits de leurs maîtres ».

    Prisonnier de lunettes d’un autre temps, le dirigeant du Parti de gauche manifeste une incompréhension méprisante pour un mouvement qui échappe aux grilles d’analyse traditionnelles. Il n’y avait pas, samedi dernier, la Bretagne de gauche à Carhaix (à l’appel de la CGT, du Front de gauche et d’EELV) contre celle de droite à Quimper. Ou alors cela reviendrait à admettre que celle-ci rassemble dans la rue dix fois plus de monde que celle-là.

    La figure du maire de Carhaix, Christian Troadec, porte-parole de la manifestation quimpéroise, est emblématique du brouillage des repères. Stéphane Alliès, l’envoyé spécial de Médiapart, le décrit comme « inclassable, mais plutôt gauche radicalo-écolo-autonomiste »... La pauvreté des discours tenus ce jour-là, peinant à dépasser l’allergie fiscale et la dénonciation de boucs émissaires parisiens ou bruxellois, est symptomatique d’une indigence politique qui interdit les classifications hâtives.

  • L’écotaxe divise l’UMP
    http://www.marianne.net/L-ecotaxe-divise-l-UMP_a233607.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976017-1156727.jpg?v=1383664427

    L’écotaxe continue de diviser, y compris au sein de l’UMP qui a pourtant contribué à faire voter ce nouvel impôt dans le cadre du Grenelle de l’environnement de 2007. Il était alors question - engagement n°45 - de créer une « éco-redevance kilométrique pour les poids lourds » sur laquelle s’étaient mis d’accords, depuis plusieurs années, anciens et nouveaux ministres. Ce que l’ex ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, interviewée ce matin, mardi 5 novembre, sur France Inter ne manque pas de rappeler : « C’est un contrat qui a été passé dans les règles, en toute transparence. (...) Il faut être foncièrement malhonnête pour faire mine de s’en étonner. »

    Malhonnête ou opportuniste, comme Jean-François Copé qui n’hésite pas à qualifier, sur I-Télé, d’ « aberrant » le montant de la taxe : « Ce qui est surtout critiquable, c’est le montage. De tels coûts de gestion sont aberrants. (...) On ne peut pas imaginer dans un pays moderne un tel coût de collecte d’impôt quel qu’il soit. » Un montage acté toutefois par le gouvernement Fillon en 2011. En échange de ses prestations, Ecomouv’, le gestionnaire de l’écotaxe, recevra, selon le Parisien, 20% des recettes prévisionnées ; soit 250 millions d’euros pour un rendement de 1,2 milliard d’euros par an. Un partenariat public privé en somme très juteux. Le chef de file de l’UMP pouvait-il l’ignorer ? Espère-t-il cueillir les fruits de la colère bretonne, à quelques mois seulement des municipales ?...

    #économie
    #écotaxe
    #Jean-Marc-Ayrault
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