#bouddhisme

  • [L’actualité en 3D] Le financement public des cultes a-t-il encore un avenir ?
    https://www.radiopanik.org/emissions/lactualite-en-3d/le-financement-public-des-cultes-a-t-il-encore-un-avenir

    Dans ce nouvel épisode de l’Actualité en 3D, on revient sur une thématique qui, tel un serpent de mer, revient régulièrement à la une de l’actualité belge : le système du financement public des cultes belge et plus généralement la façon dont nos autorités politiques gèrent le fait religieux ou philosophique. Une thématique que nous avions déjà abordée en février 2019, puis développée en nous attardant à la situation de l’Islam en Belgique ou aux débats entourant le principe de laïcité et au mouvement qui le défend. Pourquoi en reparler aujourd’hui ? Parce que, ces derniers mois, il est peu de dire que la question de la reconnaissance et du financement des cultes a refait surface, de façon d’ailleurs assez confuse sinon paradoxale. C’est tout d’abord le retour du scandale des #abus_sexuels commis au sein (...)

    #religions #laïcité #régions #autorité_fédérale #bouddhisme #ministre_de_la_justice #exécutif_des_musulmans #église #religions,laïcité,régions,autorité_fédérale,bouddhisme,ministre_de_la_justice,abus_sexuels,exécutif_des_musulmans,église
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/lactualite-en-3d/le-financement-public-des-cultes-a-t-il-encore-un-avenir_16581__1.mp3

  • [L’actualité en 3D] Vocabulaire politique : Financement public des cultes - Le financement public des cultes a-t-il encore un avenir ?
    https://www.radiopanik.org/emissions/lactualite-en-3d/le-financement-public-des-cultes-a-t-il-encore-un-avenir/#16572

    Vocabulaire politique : Financement public des cultes

    Dans ce nouvel épisode de l’Actualité en 3D, on revient sur une thématique qui, tel un serpent de mer, revient régulièrement à la une de l’actualité belge : le système du financement public des cultes belge et plus généralement la façon dont nos autorités politiques gèrent le fait religieux ou philosophique. Une thématique que nous avions déjà abordée en février 2019, puis développée en nous attardant à la situation de l’Islam en Belgique ou aux débats entourant le principe de laïcité et au mouvement qui le défend. Pourquoi en reparler aujourd’hui ? Parce que, ces derniers mois, il est peu de dire que la question de la reconnaissance et du financement des cultes a refait surface, de façon d’ailleurs assez confuse (...)

    #religions #laïcité #régions #autorité_fédérale #bouddhisme #ministre_de_la_justice #abus_sexuels #exécutif_des_musulmans #église #religions,laïcité,régions,autorité_fédérale,bouddhisme,ministre_de_la_justice,abus_sexuels,exécutif_des_musulmans,église
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/lactualite-en-3d/le-financement-public-des-cultes-a-t-il-encore-un-avenir_16572__0.mp3

  • Le bouddhisme : Une philospohie non confessionnelle ? Nouvelle blague belge ! (1ère partie)

    En 2006, l’UBB (Union bouddhique belge) demande officiellement que le bouddhisme soit reconnu en Belgique comme une philosophie non confessionnelle


    http://tibetdoc.org/index.php/religion/bouddhisme-tibetain-dans-le-monde/700-le-bouddhisme-une-philospohie-non-confessionnelle-nouvelle-blague-belg
    Le bouddhisme : Une philospohie non confessionnelle ? Nouvelle blague belge ! (2ème partie)
    http://tibetdoc.org/index.php/religion/bouddhisme-tibetain-dans-le-monde/701-le-bouddhisme-une-philospohie-non-confessionnelle-nouvelle-blague-belg
    #religion #bouddhisme

  • Une enquête révèle la face sombre du bouddhisme en Occident Ariane Hasler/hkr
    https://www.rts.ch/info/monde/13383387-une-enquete-revele-la-face-sombre-du-bouddhisme-en-occident.html

    Un documentaire choc, diffusé mardi sur Arte, revient sur les abus sexuels et financiers perpétrés par des lamas tibétains. Les deux journalistes Elodie Emery et Wandrille Lanos qui ont enquêté pendant plus de dix ans mettent également en cause le Dalaï Lama pour avoir tardé à agir.

    « Bouddhisme la loi du silence » : C’est le titre du documentaire choc diffusé mardi sur Arte et d’un livre qui sort mercredi. Les témoignages recueillis par les deux journalistes Elodie Emery et Wandrille Lanos évoquent des humiliations, des sévices psychologiques et physiques, des violences sexuelles et des viols.

    Loi du silence
    Plus de trente témoins mettent en cause treize lamas dans plusieurs pays. Ils dénoncent un système qui favorise ce genre d’abus en raison des liens particuliers qui unissent maîtres bouddhistes et disciples.

    Ainsi, quand un disciple choisit un maître, leurs vœux sont considérés comme sacrés et indéfectibles. S’ils sont rompus, il y aura des conséquences karmiques pour le disciple et ses proches, dit le bouddhisme. Le maître a donc toujours raison et ne doit jamais être remis en cause. Un système qui permet donc à des abuseurs potentiels, forts de leur ascendant spirituel, de profiter de la situation.

    Le Dalaï Lama mis en cause
    L’enquête met également en cause le Dalaï Lama pour n’avoir jamais pris clairement position contre ces abus alors qu’il en avait connaissance depuis 1993. Un groupe d’enseignants du bouddhisme l’avait en effet informé des agissements problématiques d’un lama. Le plus haut chef spirituel des tibétains ne le répudiera discrètement qu’en 2017, quand le scandale devient vraiment trop grand. Ce lama mourra sans jamais avoir été inquiété par la justice.

    Des victimes ont également tenté d’alerter le Dalaï Lama en 2018 à propos de cinq lamas différents sans que jamais ces démarches ne conduisent à une prise de parole publique de sa part.

    La Suisse aussi concernée
    La Suisse, qui possède la plus importante communauté tibétaine d’Europe, est également concernée par ces accusations. Une plainte a même été déposée en 2018 par une femme pour lésions corporelles simples et actes d’ordre sexuels sur une personne incapable de discernement. Elle visait un lama de la région lausannoise alors très en vue dans la communauté bouddhiste. Les faits se seraient déroulés entre 2007 et 2012 et la procédure est toujours en cours.

    Pour René Longet, coresponsable de la section romande de la société d’Amitié Suisse Tibétaine, interviewé mercredi dans La Matinale, les auteurs de ces actes sont tout simplement des « imposteurs » et ne sont pas représentatifs du bouddhisme tibétain. « Cela arrive dans toutes les religions, ce genre d’abus n’est pas intrinsèque au bouddhisme », tient-il à souligner. A noter qu’au moment de l’interview, il n’avait pas encore vu le film, mais uniquement lu l’article du Journal du dimanche sur le sujet.

    En Belgique, une instruction est également en cours contre un autre lama suite à plusieurs dépôts de plaintes. Les deux journalistes soupçonnent que le nombre de victimes est bien plus important que les témoignages récoltés.

    #pédophilie #religion #viol #culture_du_viol #bouddhisme #lama #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #impunité #violophilie #pedocriminalité #dalaï_lama #Suisse #Belgique

  • « Lʼ#écologie est le premier pilier du #bonheur_national_brut »

    « Le bonheur national brut est plus important que le produit national brut. » Cette affirmation marque la vie économique et culturelle du #Bhoutan depuis plus de quarante ans. Entretien avec Ha Vinh Tho, directeur des programmes du centre national du BNB à Thimphu.

    Qu’est-ce que le bonheur national brut (BNB) ?
    #Ha_Vinh_Tho : Le #BNB est né d’une volonté politique de bâtir une société qui préserve la #culture et l’#environnement_naturel du Bhoutan. Le BNB est un nouvel indice, fondé sur des #valeurs_spirituelles bouddhistes. Il sert, entre autres, de #guide pour le #développement_économique du pays et repose sur quatre principes fondamentaux : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la #culture_bhoutanaise, la #bonne_gouvernance ainsi que le développement économique responsable et durable.

    Vu d’ici, le BNB peut paraître paternaliste, voire être compris comme une injonction au bonheur.
    La définition du bonheur du roi du Bhoutan reflétait sa conviction que les valeurs matérielles et spirituelles doivent se renforcer mutuellement. Mais son idée de #bonheur collectif et individuel a été interprétée, en Occident, comme le besoin d’atteindre un certain niveau de vie pour être heureux. Or, le bonheur dépend de l’équilibre entre les conditions objectives favorables à l’épanouissement de chacun-e et le développement de compétences personnelles telles que la compassion, l’altruisme, la gratitude ou la générosité.
    Pour en revenir au Bhoutan, le gouvernement consulte les citoyennes et citoyens tous les trois ans, à l’aide d’une #enquête qui mesure leur santé physique et mentale, leur bien-être au travail, l’efficacité politique des élites, l’environnement ou encore l’éducation. L’adhésion de la population à un projet de société est essentielle, rien ne peut être imposé par le haut. Surtout dans un contexte d’ouverture rapide à la modernité, qui pose des questions économiques et culturelles urgentes.

    De quel bonheur parlons-nous ?
    De celui qui naît lorsque l’homme est en adéquation avec ses #valeurs et peut créer les conditions qui lui permettent une vie bonne sur cette Terre. Cela implique d’en prendre soin et de réaliser que nous avons une #responsabilité envers elle. Pour moi, l’écologie est le pilier prioritaire. Dans la tradition bouddhiste, l’homme et la Terre ne font qu’un. Toutes les formes de vie ont une dignité égale.

    Dans cette logique, l’#économie serait donc un sous-système de cette biosphère.
    Exactement. Le but premier de l’économie est de répondre aux #besoins légitimes de l’humain. Est-ce que l’économie joue son rôle ? Est-ce qu’elle augmente le #bien-être, le bonheur de toutes les personnes – et j’insiste sur le toutes – ainsi que de toutes les espèces vivantes ? Le système économique actuel est insoutenable pour la planète et conduit à des #inégalités sociales injustifiables. Dans nos programmes, au Bhoutan et dans de nombreux pays, nous proposons aux participants de concrétiser dans leur propre contexte les valeurs et pratiques du BNB. Des écoles, des entreprises – à l’image du groupe B. Grimm en Thaïlande – font, au-delà du profit financier, le choix du bien-être de tous. Nous avons besoin d’une nouvelle histoire à raconter à nos enfants, et ces exemples montrent qu’au lieu de parler de loi du plus fort, on peut planter et arroser les graines du futur : parler de vivre ensemble, de sobriété, d’harmonie. Cette nouvelle histoire doit également favoriser les #attitudes et #comportements qui transformeront les systèmes de l’intérieur, en se posant cette question : comment générer le moins de souffrance possible ?

    Comme vous le dites dans votre livre, le BNB se définit comme un équilibre entre les conditions externes et internes pour atteindre le bonheur.
    C’est la base du bouddhisme : la souffrance fait partie de la condition humaine. Les trois causes profondes de notre mal-être sont l’#aliénation avec soi-même, avec la nature et avec nos semblables. Apprendre à aller au plus profond de soi pour accueillir nos colères et nos souffrances nous permet de nous transformer et de nourrir l’aptitude au bonheur présent en toute personne. Ensuite seulement, nous pourrons modifier les structures en général et le système économique en particulier. En ce sens, le BNB donne un cadre pour relier changement individuel et changement social.

    https://www.moneta.ch/bonheur-national-brut
    #bouddhisme

  • Mongolen in Beijing
    https://userpage.fu-berlin.de/~corff/im/Texte/renne.html

    mit weiterführenden Links zu Tibet und Buddhismus

    4 May 1998, 11:29:51 CEST von Mark Renné
    Momentaufnahme und Bruch in der Zeit

    Ankunft in Beijing im Frühjahr 1987. Unverhältnismäßig groß und leer wirkt auch in diesem Jahr das neue Flughafengebäude, kalt und monumental seine großen, grau-melierten Steinplatten. Auf der Fahrt über das neue Autobahnkreuz und vorbei an den in den letzten Jahren als joint ventures aus dem Boden gestampften Hotelkomplexen denke ich, daß Beijing auch 1987 keine schöne Stadt ist. Zu viele Baustellen gibt es hier, aus denen dieselben charakterlosen Neubauten emporwachsen werden, die schon jetzt einen viel zu großen Teil des Stadtbildes bestimmen. Wieviel schöner, wenn auch schmutziger, muß es hier noch vor dreißig Jahren ausgesehen haben, als noch nicht so viele Tempel und Palastbauten abgerissen waren und die hohen Stadtmauern noch nicht durch die die Stadt jetzt so unnatürlich durchschneidenden breiten Umgehungsstraßen ersetzt waren.

    Wir fahren in ein altes Stadtviertel in der Nähe des ehemaligen Reismarktes, wo noch die traditionellen, durch Holztüren aus engen Gassen zugänglichen Häuser mit Innenhof stehen, über die sich ein grau geziegeltes Walmdach deckt.

    In einem kleinen Hotel erwartet uns Dorje, ein mongolischer Prinz, der noch in eben jenem alten Beijing gelebt hat, das jetzt, aus der Notwendigkeit der schnellen Schaffung von Wohnraum für die ständig wachsende Bevölkerung heraus, systematisch in Schutt und Asche gelegt wird. Der Prinz ist nicht groß, die Schnürsenkel seiner traditionellen Stoffschuhe aus schwarzem Cord hängen offen, unter der weiten Hose aus grauem Sommerleinen gucken die Reißverschlüsse der wattierten Unterhosen hervor. Als Oberkleid trägt er über einem verwaschenen Rollkragenpulli aus blaß-violetter Baumwolle eine graue Strickweste sowie eine gefütterte braune Seidenjacke, die noch einmal von einer Überjacke aus blauem Tuch vor neugierigen Blicken und Verschmutzung geschützt wird. Die blaue Umhängetasche, in der er sein Manuskript trägt, entspricht den derzeit gängigen Vorstellungen über eine moderne, gutaussehende Reisetasche.

    Die Hände des Prinzen sind lang und schmal, Gesichts- und Augenfarbe auffallend hell. Später erzählt er uns, daß seine Familie früher einmal an der Wolga gelebt habe und wohl mindestens vier weißrussische Frauen sein äußeres Erscheinungsbild mitbestimmt hätten.

    Während wir ein erstes Gespräch führen, versuche ich, den Mongolen in ihm zu finden. Ich denke an meine Reise zu den Touristenjurten bei Huhhot, heute Provinzhauptstadt der Autonomen Region Innere Mongolei — an die braungebrannten, breiten Gesichter mit den schmalen Augen, die kräftigen, von der körperlichen Arbeit geprägten, oft fröhlich singenden Frauen mit den zwei- oder dreimal um den Kopf gewickelten Zöpfen, an die Kamelritte und an die von viel Wein und Gesang begleiteten Hammelessen.
    Mongolische Spuren

    In den gleichen Mongolenkitteln, wie ich sie in Huhhot gesehen habe, jenen quergeknöpften Gewändern, die im Gegensatz zu den traditionellen, weitfallenden chinesischen Gewändern von einer bunt bestickten Schärpe zusammengehalten werden, kamen sie schon Anfang dieses Jahrhunderts nach Beijing, als Kinder der Steppe, um auf dem alten Mongolenmarkt bei der ehemaligen britischen Gesandtschaft, der heutigen Dongjiaomin-Gasse südöstlich des Kaiserpalastes, Felle und Türkise einzutauschen gegen die feinen Gegenstände der westlichen Zivilisation. Und so trifft man sie auch heute noch, vor den Schaufenstern der großen Warenhäuser in Beijings Haupteinkaufsstraße Wangfujing, damals wie heute verlacht und bespöttelt vom hauptstädtischen Überlegenheitsgefühl der alteingesessenen Beijinger.

    Doch nicht nur als tumpelhafte Einkäufer, auch als Eroberer kamen die Mongolen nach Beijing. Nachdem sie unter Dschingghis Khan bis nach Europa vorgedrungen waren, richteten sie unter seinen Nachfolgern ihr Augenmerk wieder mehr auf den asiatischen Raum. 1279, nach siebzig Jahren kriegerischer Auseinandersetzungen, hatten sie die Song-Kaiser endgültig besiegt und ganz China unter ihre Kontrolle gebracht. Bereits 1266 hatte Dschingghis Khans Enkel Kubilai Khan beschlossen, die Hauptstadt des mongolischen Weltreiches, des größten zusammenhängenden Landreiches, das bis dahin existiert hatte, von Karakorum, westlich des heutigen Ulan Bator, nach Beijing zu verlegen. Rund um den Beihai-Park entstand hier innerhalb von vier Jahren die von Marco Polo so farbenprächtig beschriebene „Stadt des großen Khan“. Auf türkisch hieß sie Khanbaliq, auf chinesisch Dadu, die „große Hauptstadt“ der von Kubilai Khan gegründeten Yuan-Dynastie (1271-1368). Um einen Flecken Steppengras, das der Khan als Andenken an das einstige Nomadenleben mitgebracht hatte, entstanden die aus weißem Marmor gebauten und mit kunstvollen Steinmetzarbeiten verzierten Paläste, bekam die Stadt ihre bis heute erhaltene Grundeinteilung. Nicht nur die großen, von Norden nach Süden verlaufenden bis heute erhaltenen Verkehrsadern wie die Dongdan-, die Xisi- oder die Dongzhimen-Straße gehen auf die Mongolen zurück, auch der Trommelturm und die Alte Sternwarte haben bereits in Dadu die nördliche beziehungsweise südöstliche Stadtgrenze markiert. Heute sind die meisten dieser alten Bauten aus der Yuan-Dynastie nur noch in den Annalen der Beijinger Stadtgeschichte wiederzufinden. Durch Kriege, Feuersbrünste oder auch einfach Alterschwäche zerstört, wurden sie in den folgenden Dynastien wieder aufgebaut; auf die Mongolen geht meist nur noch die Festlegung ihres Standortes und ihrer Funktion zurück. Und so sind es inzwischen Legenden, in denen sich die Bedeutung ausdrückt, die den Mongolen bei der Gestaltung des Beijinger Stadtbildes zugekommen ist: So gäbe es zum Beispiel die die Silhouette des Beihai-Parkes nordwestlich des Kaiserpalastes so markant abrundende Weiße Pagode nicht, wenn nicht im 8. Jahrhundert ein Prinz der Tang-Dynastie von einem wundersamen Berg in der Mongolei gehört hätte, von dem sagte, daß er seinen Besitzer in den Genuß ungeahnter Kräfte bringen würde. Doch wie sollte der Prinz den Berg von der fernen Mongolei bis nach Beijing transportieren. Nach Gebeten zum schwarzgesichtigen Gott der Hindernisse und Bedrängnisse entschloß er sich, den Berg mit Essig zu begießen und um ihn herum ein Feuer anzuzünden, woraufhin der wunderbare Berg sich auflöste und zu jenem Hügel wurde, auf dem sich heute die Weiße Pagode erhebt. Wohl als Ergebnis der Reisen der Mönches Changchun, des Erbauers der Pagode, der von Dschingghis Khan als Berater angefordert und ihn auf ausgedehnten Reisen durch die Mongolei bis nach Indien begleitete, wurde die Pagode in der Form eines mongolischen Reliquienschreins erbaut: Ihre fünf Abschnitte Basis, Baukörper, Turmspitze, Ornamentik und vergoldete Abschlußkugel symbolisieren die fünf Elemente Wasser Erde, Feuer, Luft und Äther.

    Mongolische Spuren auch aus der mandschurischen Qing-Zeit, als Beijing zum zweitenmal Hauptstadt einer nicht han-chinesischen Dynastie war. 1500 hauptsächlich aus der Mongolei stammende Lamas wohnten damals in dem weiträumigen, von ochsenblutroten Mauern mehrmals unterteilten Lamatempel Yonghegong im Nordosten der Stadt. Einst hatte der Tempel einem Mandschu-Prinzen als Palast gedient, später soll er Sitz eines Lebenden Buddha geworden sein. Damit dieser, nach dem lamaistischen Glauben fleischgewordene Buddha, seinen Einfluß auf seine mongolischen Glaubensbrüder dahingehend verwendete, daß sie die Herrschaft der Qing-Kaiser durch ihre Überfälle nicht weiter bedrohten, ließen die Qing-Kaiser dem Lamatempel reiche Geschenke zukommen. Über die so verwöhnten Mönche heißt es, daß sie es nicht für nötig gehalten hätten, Chinesisch zu lernen, daß sie schlechte Manieren gehabt und faul, geizig und unwissend gewesen seien. Nach kärglichen Zeiten, als unter der Republik neben den kaiserlichen Zuwendungen auch die Spenden des in Beijing stationierten mongolischen Banners des einstigen Qing-Heeres nicht mehr in die Tempelkasse flossen, wurde der Tempel unter der Volksrepublik ganz geschlossen, dann aber Anfang der achtziger Jahre wieder geöffnet. Und wieder sind es bis auf zwei Tibeter mongolische Lamas, die dort ihren täglichen Dienst verrichten. Denn bis jetzt ist das Leben im Tempel nur den Mitgliedern der nationalen Minderheiten erlaubt. Und so sieht man dort jetzt wieder die mongolischen Knaben und Männer mit den kahlgeschorenen Schädeln in den braunen, je nach Ranghöhe von einem roten oder gelben Gürtel zusammengehaltenen Kutten die Perlen ihrer Gebetsketten weiterschieben oder die klassischen Sutren studieren.

    Von der Bedrohung, die die Mongolen für die Beherrscher von Beijing bedeutet haben müssen,spürt man noch in Überlieferungen wie der über den der Song-Dynastie loyalen Beamten Xie Fangde, der den mongolischen Yuan-Kaiser nicht anerkennen wollte und sich im Fayence-Tempel verbarrikadierte. Er starb dort den Hungertod. Eine andere Legende erzählt von der weisen Nonne Lü aus dem heute nicht mehr erhaltenen, einst aber außerordentlich einflußreichen Xianying-Kloster. Immer wieder versuchte sie den Ming-Kaiser Yingzong von der geplanten Strafexpedition gegen die aufrührerischen Mongolen abzubringen, konnte sie doch vorhersehen, daß der Kaiser gefangen genommen und erst sieben Jahre später wieder in seine Hauptstadt zurückkehren würde.
    Ratlosigkeit und Zufälligkeiten

    Und wo sind sie heute, die Mongolen in Beijing, die einst von hieraus ein Weltreich regierten? Fragt man Han-Chinesen, herrscht Ratlosigkeit. Zwar haben sie alle schon einmal einen Ausflug zur Großen Mauer gemacht und dort auch die mongolischen Schriftzeichen an der Wolkenterrasse am Juyong-Paß nordwestlich von Beijing gesehen. Und wahrscheinlich wissen sie auch, daß die die Yuan-Herrschaft ablösenden Kaiser der Ming-Dynastie diese Mauer erbauen ließen, da sie die Mongolen nie ganz bezwingen, die nördlichen Steppen nie ganz unter ihre Kontrolle bringen konnten. Und natürlich kennen alle Beijinger den besonders im Winter beliebten mongolischen Feuertopf, in dem man Lamm- oder Hammelfleisch mit verschiedenen Gemüsen kocht. Daß sie auch ihre Vorliebe für Süßigkeiten den Mongolen verdanken, wissen sie nicht unbedingt, wenn sie ihren Kindern am Straßenrand die auf ein Bambusholz gesteckten kandierten Granatäpfel kaufen, die die Mongolen einst an einer Schnur um den Hals trugen, um dann beim Reiten ab und zu davon abzubeißen.

    Angesichts des achselzuckenden Unwissens, das auch Geschichtslehrer und Angehörige anderer nationaler Minderheiten mir entgegenbringen, sobald ich das Gespräch auf die Mongolen in Beijing bringe, überlege ich, ob ich nicht einer Fiktion aufgesessen bin und aus der Bekanntschaft mit einem im Beijing lebenden mongolischen Prinzen heraus nach weiteren Mongolen suche, die es hier in Wirklichkeit gar nicht gibt. Ich denke an die bekannte und beliebte mongolische Schaupielerin Siqin Gaowa, die vor einigen Jahren Aufsehen erregt hatte, als sie in dem im Beijing der zwanziger Jahre spielenden Film „Der Rikschakuli“ eine Verführungsszene echter als bisher üblich mimte. Wenige Jahre später war Siqin Gaowa noch einmal in aller Munde. Sie ließ sich von ihrem chinesischen Ehemann scheiden, um einen Schweizer zu heiraten und mit ihm nach Westeuropa zu ziehen. Siqin Gaowa ist gegangen, doch die Filmstudios der Inneren Mongolei arbeiten weiter und über das staatliche Filmbüro gelangen ihre Produktionen auch in die Beijinger Lichtspielhäuser. Am Nachmittag sehe ich einen Film aus der Inneren Mongolei, in dem es um eine Beijinger Schülerin geht, die während der Kulturrevolution aufs Land verschickt wird, wo sie sich in einen mongolischen Nomaden verliebt. Lange zögert sie, als ein Brief ihr das Studium in Beijing ermöglicht, gibt aber schließlich dem Druck der Freundinnen nach und zieht zurück in die Hauptstadt, um dort Philosophie zu studieren. Später bereut sie diesen Entschluß; sie vereinsamt, sieht um sich herum nur unglückliche Liebesbeziehungen. Der Film endet mir ihrem Entschluß, in die Steppe zurückzukehren, um dort bei dem nur ihr allein gehörenden Mongolen Schutz und Geborgenheit zu finden.

    Ich blättere in Zeitschriften und entdecke in der letzten Ausgabe von „Chinese Women“ einen Artikel über eine mongolische Schriftstellerin, die als Bettlerin in einem Bergdorf in der Inneren Mongolei aufwuchs. Da man ihr die Teilnahme am Unterricht in der Schule verbot, lernte sie bei einem Geschichtenerzähler Lesen und Schreiben. Gegen den Widerstand der Dorfbewohner eignete sie sich Bildung an wurde zur „Gedichte schreibenden Tante“, die an die „Chinesischen Bauernnachrichten“ Verse wie zum Beispiel den „Traum von einem Besuch in Beijing“ schickte: „...diese Leere, die mich von meinen Hergen vertrieb, zu einer anderen Welt in Beijing...“
    Ein mongolischer Kader erzählt

    So wie sie hat es einst viele wissensdurstige Mongolen nach Beijing gezogen. Ein mongolischer Kader, der in einer Beijinger Wirtschaftsbehörde arbeitet, bringt Systematik in mein Mongolenbild:

    Er selbst sei in einem Dorf in der Inneren Mongolei geboren. In den fünfziger Jahren sei er zum Studium nach Beijing gekommen, wo ihm eine Arbeit zugeteilt worden sei, so daß er heute immer noch hier wohne. Er rechnet sich zur dritten Gruppe von Mongolen in Beijing, denen, die es zufällig, aus beruflichen Gründen hierher verschlagen habe und die hier, entsprechend der von der Regierung ausgegebenen Richtlinie, daß die nationalen Minderheiten in allen staatlichen Institutionen vertreten sein sollten, zusammen mit Chinesen leben und arbeiten. Daneben gäbe es die Gruppe jener Mongolen, die nach der Gründung der Volksrepublik von der neuen Regierung aus der Inneren Mongolei nach Beijing gerufen worden seien. Denn während es den nationalen Minderheiten unter der Guomindang schlecht gegangen sei, hätte die kommunistische Partei ihnen Respekt und Anerkennung entgegengebracht. Ein Institut, ein Verlag und Tanzensemble für nationale Minderheiten seien in Beijing gegründet worden; es gäbe Übersetzer, die die klassischen mongolischen Dramen ins Chinesische übertrügen oder für Radio Beijing die mongolischen Versionen der für die Ausstrahlung in die Innere und Äußere Mongolei bestimmten Nachrichtensendungen erstellten. Bei diesen Mongolen seien die nationalen Traditionen am deutlichsten erhalten; sie besäßen mongolische Festtagskleidung, beherrschten Volkslieder und traditionelle Musikinstrumente, wie zum Beispiel die Pferdekopfgeige und wüßten über die mongolischen Sportarten Bescheid, die einmal im Jahr beim Naadam-Fest im Institut für nationale Minderheiten einer interessierten Beijinger Öffentlichkeit vorgeführt würden.

    Daneben gäbe es dann noch die Gruppe der alteingessenen Mongolen, die schon vor der Befreiung 1949 in Beijing gelebt hätten. So wie die Beijinger Moslems rund um die Moschee in der Ochsenstraße lebten, hätten die Wohngebiete dieser Mongolen eine relativ große Fläche rund um dem Lamatempel eingenommen. Die ärmeren Mongolen hätten in den traditionellen chinesischen Wohnhäusern mit Innenhof gewohnt; Adlige und Prinzen hätten vornehmere, aber ebenfalls im chinesischen Stil gebaute Anwesen besessen. Heute seien viele Mongolen vom Lamatempel weggezogen, in die Wohnheime bei den Arbeitsstätten, die ihnen von der neuen Regierung zugewiesen worden seien.

    Insgesamt lebten heute in der chinesischen Hauptstadt zwischen zwanzig- und dreißigtausend Mongolen. Zwar hätten sie sich dem Beijinger Alltag fast vollständig angepaßt, ihrer nationalen Eigenständigkeit seien sie sich aber immer noch deutlich bewußt. Und mit den Mongolen der Äußeren Mongolei fühlten sie sich auf das Engste verbunden. Innerhalb der 56 nationalen Minderheiten, die zusammen fünf Prozent der Gesamtbevölkerung der Volksrepublik China ausmachten, hätten die Mongolen eine starke Position, hieße die traditionelle Rangordnung für die fünf wichtigsten Völker doch Han-Chinesen — Manzhou — Mongolen — Moslems — Tibeter. Dieses hohe Ansehen hinge mit der Rolle zusammen, die die Mongolen in der chinesischen Geschichte gespielt hätten. So sei es zum Beispiel ein mongolischer General gewesen, der die Truppen der Qing-Regierung gegen die aufständischen Boxer befehligt habe. Und auch in dem Erfolgsfilm „Die Verbrennung des Alten Sommerpalastes“ sei es ein kräftig gebauter Mongole gewesen, der in einer, mit heftigem Applaus bedachten Szene den vorwitzigen Vertreter der Beijing bedrohenden ausländischen Mächte kurzerhand unter den Arm klemmte und in den nahegelegenen Graben warf. Die nationale Identität hätte sich heute vermutlich am deutlichsten in den Eßgewohnheiten erhalten. Zwar hätten sich die Mongolen weitgehend auf die chinesische Küche eingestellt, aber sie äßen doch mehr Lamm- und Hammelfleisch als die anderen Hauptstadtbewohner. Und zum Frühstück gäbe es bei ihnen nicht Reissuppe, sondern den aus zerriebenen Teeziegeln mit Salz aufgekochten schwarzen Tee, in den sie Kuhmilch, Gerste und eventuell getrockneten Käse gäben. Auch trinkfester als die Chinesen seien sie. Gegen Ende eines gemeinsamen Abends würden sie gerne gemeinsam singen, sie liebten die mongolischen Ringkämpfe, und wenn sie es nicht schon als sechs- bis siebenjährige Kinder gelernt hätten, dann hätten sie spätestens dann Reiten gelernt, wenn sie ihre Verwandten in der Inneren Mongolei besuchten.

    Was das Heiraten angehe, so hofften wohl alle mongolischen Eltern, auch die, die für sich selbst einen han-chinesischen Ehepartner ausgewählt hätten, daß ihre Kinder sich in einen Mongolen oder eine Mongolin verliebten. So wäre es einfacher, wenn schon nicht die mongolische Sprache, so doch wenigstens einige letzte Traditionen und etwas zusätzliches Wissen über die eigene Geschichte und Kultur an die Nachfahren weiterzugeben. Falls eine innermongolische Ehe, wie in fünfzig Prozent der Fälle, nicht zustande käme, fühlten sich die Mongolen besonders zu den in Nordchina lebenden Han-Chinesen, Mandschus und Koreanern hingezogen; die anderen in China lebenden Nationalitäten seien ihnen relativ fremd geblieben.
    Die Mongolenforschung an der Beijing-Universität

    Das Telefon klingelt; es scheint sich gelohnt zu haben, daß ich überall von meiner Mongolensuche erzählt habe. Auf Umwegen höre ich von einem polnischen Forscher für mongolische Sprache an der Beijing-Universität, der sich bereit erklärt, dort zwei Mongolen in meiner Sache zu interviewen und mir am nächsten Tag Folgendes mitteilt: Seit mindestens dreißig Jahren gibt es innerhalb des Instituts für Orientalische Sprachen der Beijing-Universität eine Abteilung für Mongolistik. Während die sieben Studenten dort ausschließlich Han-Chinesen sind, kommen zwei der ebenfalls sieben Lehrkörper aus der Inneren Mongolei; die Äußere Mongolei hat für ein Jahr einen Gastprofessor entsandt. Der Unterricht findet in chinesischer Sprache statt, es wird aber auch Mongolisch gelernt. Die Bibliothek umfasse viele Publikationen aus der Äußeren Mongolei, aber auch auf Mongolisch geschriebene Bücher aus der Inneren Mongolei, sowie chinesische und ausländische Werke. Mit der diplomatischen Vertretung der Mongolischen Volksrepublik stünde man offensichtlich in gutem Kontakt, kämen deren Mitglieder doch des öfteren auf einen Schwatz an die Beijing-Universität und sei der Abteilungsleiter gerade von einem längeren Forschungsaufenthalt aus Ulan Bator zurückgekehrt. Auf die Frage, was den Mitarbeitern der Abteilung zu den Mongolen in Beijing einfalle, kommt nur eine kurze Antwort. Etwa 7000 Mongolen lebten derzeit in Beijing. Sie hätten keinen inneren Zusammenhang mehr und seien in der ganzen Stadt verstreut. Die meisten von ihnen sprächen kein Mongolisch, niemand habe sich in irgendeiner Weise hervorgetan oder gar Berühmtheit erlangt. Aus anderer Quelle höre ich später, daß um den Kohlehügel, in der Nähe der Qinghua-Universität und in den Duftenden Bergen noch relativ viele Mongolen leben sollen. Und man erzählt mir auch von dem berühmten mongolischen Philosophen Ai Siqi, dem Geologen Li Siguang, dem Schriftsteller Li Zhun.
    Der Buchladen und das Alte Mongolenviertel rund um den Lamatempel

    Auf der Suche nach schriftlichem Material mache ich mich auf zum großen Buchladen in Wangfujing-Straße. Zwar ist es inzwischen leichter geworden, an ausländische Publikationen heranzukommen, aber über die Mongolen, geschweige denn die Mongolen in Beijing, finde ich nicht ein einziges Buch. Lediglich in der nach Verlagen geordneten Abteilung stehen einige chinesische Bücher, die der Verlag der Inneren Mongolei aufgelegt hat: eine Einführung in Fragen der Volkswirtschaft, der vom Mongolischen über das Französische ins Chinesische übersetzte Roman „Das ausländische Banner“ sowie ein 1984 erschienener Band mit prämiierten Kurzgeschichten. Etwa jede vierte Erzählung stammt von einem mongolischen Autor, die Themen umfassen die Verletzung der Nomadengesetze bei der Hirschjagd, aber auch das Scheitern einer Liebesbeziehung, als die Frau mehr Wissen erwirbt, als im Dorf üblich ist oder den Konkurrenzkampf zwischen dem Fahrer eines Eselkarrens und dem eines LKWs. Nebenan gibt es einen Buchladen für nationale Minderheiten. Dort finde ich drei Regale mit Bücher in mongolischer Sprache, neben Werken in Tibetisch, Uigurisch, Koreanisch und Kasachisch. Auf dem Ladentisch liegen verstaubte Hefte der Zeitschrift „Minderheiten, vereinigt Euch!“ sowie mongolische, tibetische und koreanische Versionen von „China im Bild“ und der Mao-Bibel. Aus Mangel an Büchern suche ich nach Musikkassetten, aber auch hier ergeht es mir nicht viel besser. In vier Schallplattenläden gibt es nur eine einzige Kassette mit mongolischen Volksliedern, gesungen von zwei alternden han-chinesischen Popstars.

    Also entschließe ich mich zu einem Spaziergang in das Alte Mongolenviertel rings um den Lamatempel. Bis auf den Kahlschlag an der nördlichen Andingmen-Straße ist hier noch ein Stück altes Beijing erhalten geblieben: Rostige Ofenrohre ragen über den Bürgersteig und blasen den Ruß der Kohleöfen ins Freie, ein Singvogel zwitschert aus seinem an der verwitterten Holztür aufgehängten Bambuskäfig, unter weißen und hellblauen Papierblumen klebt ein mit einer Plastikfolie vor Regen geschütztes rotes Plakat, auf das in ordentlichen schwarzen Schriftzeichen die Namen und Adressen der in diesem Monat ausgezeichneten Bewohner des Viertels gepinselt sind. Ich lese die Familiennamen, sie scheinen mir alle chinesische Namen zu sein. In der Dritten Gasse zur Neuen Nördlichen Brücke gibt es keine Geschäfte, nur graue Mauern, aus denen leicht geöffnete Türen den Blick in die alten Innenhöfe freigeben. Ein alter Mann, dem die Fausthandschuhe an einer Schnur um den Hals baumeln, trägt in einem Einkaufsnetz aus Nylon eine Flasche Essig nach Hause. Ein anderer hat einen Behälter mit dem Propangas für die Zubereitung der nächsten Mahlzeiten an der Seite seines schwarzen Fahrrades festgebunden. Vor einem roten Haustürschild bleibe ich stehen und frage den Alten, der gerade mit einer Schüssel schmutzigen Wassers herauskommt, ob die Schriftzeichen an seiner Tür Uigurisch seien. Er bejaht und erzählt mir, daß er Moslem sei. Wenn ich Mongolen suchte, sollte ich zum Lamatempel gehen. Hier in seiner Gasse gäbe es keine Mongolen mehr, Eine junge Chinesin kommt hinzu. Auch sie weiß nichts von Mongolen hier. An der nächsten Straßenecke rede ich mit einem sicher achtzigjährigen Chinesen, der gerade die Zeitung geholt hat. Ich frage mich, ob er schon lange hier wohnt. Er lacht und sagt ja. Ob es noch Mongolen hier gäbe? Nein, nur die Lamas nebenan im Tempel. In der Tat habe ich den ganzen Viertel kein einziges Feuertopf-Restaurant gesehen; in anderen Stadtteilen reiht sich inzwischen oft eins an das andere. Nur in der baumstandenen Allee, die einst zur kaiserlichen Akademie führte, steht vielleicht als einzige mongolische Spur, eine inzwischen stark verschmutzte Marmorstele, auf der auch auf Mongolisch geschrieben steht, daß die Beamten hier vom Pferd absteigen müßten.
    Money changers und Schriftstellerverband

    Ich besuche eine Freundin vom chinesischen Schriftstellerverband, selbst Angehörige einer nationalen Minderheit, die mir noch einige zusätzliche Informationen beschaffen will. Auf dem Wege zu ihr werde ich aufgrund meiner westlichen Kleidung von einem modisch herausgeputzten Schwarzmarkthändler angesprochen. Er erzählt mir, daß es unter seinen Freunden viele Mongolen gäbe. Wie er seien sie money changer. Jede Woche kämen sie für ein oder zwei Tage aus der Inneren Mongolei nach Beijing, um an den Straßenecken rund um den Kaiserpalast lokale Währung gegen Devisen einzutauschen, mit denen sie dann die begehrten Fernseher, Stereoanlagen und Zigaretten aus dem Westen für ihre fern des Warenangebots der Hauptstadt lebenden Landsleute einkauften.

    Meine Freundin ist erfolglos geblieben. Der mongolische Schriftsteller, den sie mir vorstellen wollte, läßt ausrichten, daß es über die Mongolen in Beijing nichts zu berichten gäbe.
    Alte und neue Prinzen

    Unser Besuch in Beijing ist zuende. Da ich immer noch unsicher bin, was ein Mongole in Beijing nun eigentlich ist, frage ich Dorje zum Abschied, ob es für sein Leben eine wichtige Rolle gespielt habe, daß er Mongole sei. Er antwortet, daß er die Chinesen nie richtig verstehen konnte. Die Beijing-Oper sei ihm fremd geblieben,und er habe nie begreifen können, wie Chinesen sich bei der Wahl eines Ehepartners ganz wesentlich am Erreichen der Standardgröße von 1.65 beziehungsweise 1.75 Metern orientieren könnten. Und dann beginnt er, wie alle meine anderen Gesprächspartner auch, über die mongolische Geschichte und Tradition zu reden. Er erzählt von alten Hochzeitsbräuchen, nach denen das Brautpaar einen zwischen zwei Hada-Tüchern gespannten Hammelknochen halte und dabei „den Ofen anbete“, daß Mongolen sich gerne zur Begrüßung Schnupftabak überreichen und daß „Mongolenarzt“ in der Beijinger Umgangssprache ein Schimpfwort sei, eigentlich aber Mediziner bezeichne, die auch von Han-Chinesen gerne aufgesucht würden, da sie einen Mittelweg zwischen der westlichen und der chinesischen Medizin gefunden hätten.

    Etwas weiter im Westen von Beijing lebt ein anderer Mongolenprinz. Seinen mongolischen Namen hat er sinisieren lassen, so daß die ursprünglische Bedeutung „roter Sohn“ heute nicht mehr erkennbar ist. Seine in Beijing aufgewachsenen und dann in der Sowjetunion in den Vereinigten Staaten ausgebildeten Söhne, von denen zumindest einer mit einer Han-Chinesin verheiratet ist, bekleiden hohe politische Ämter in der Autonomen Region Innere Mongolei. Er selbst wurde 1925 Mitglied einer Revolutionären Volkspartei, deren Ziel die Schaffung einer autonomen Regierung für die Innere Mongolei bildete. 1939 schloß er sich in Yan’an der Kommunistischen Partei Chinas an, die ihn nach der Gründung der Volksrepublik zum Stellvertretenden Vorsitzenden der Nationalitätenkommission ernannte. Von 1947-1967 stand er als Vorsitzender der Volksregierung der Inneren Mongolei vor und seit 1983 ist er der Stellvertretende Staatspräsident der Volksrepublik China. Die Rede ist von Wulanfu, der bei den Mongolen, mit denen ich in Beijing gesprochen habe, hohes Ansehen genießt, da er sich immer wieder für die mongolischen Anliegen eingesetzt habe. Doch darf man, wenn man über die Zukunftsaussichten des mongolischen Adels im heutigen Beijing nachdenkt, nicht vergessen, daß Wulanfu der einzige Mongole ist, dem es gelungen ist, bis in die zentralen Führungsgremien der kommunistischen Partei aufzusteigen.

    Dorje hätte sich eine solche Karriere sicher nie gewünscht. Wenn er am Nachmittag auf einen Plausch oder ein Glas Portwein vorbeikam, hat er uns oft erzählt, daß er im Grunde ein ganz unpolitischer Mensch sei.

    Völker Chinas
    https://de.wikipedia.org/wiki/V%C3%B6lker_Chinas

    Tibet
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet#XXe_si%C3%A8cle

    Tibet sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet_sous_le_contr%C3%B4le_administratif_de_la_dynastie_Yuan

    Dynastie Yuan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Yuan

    Tibet - Britische Okkupation
    https://de.wikipedia.org/wiki/Tibet#Britische_Okkupation
    %C3%A9clin_de_l’empire

    Innere Mongolei - Geschichte
    https://de.wikipedia.org/wiki/Innere_Mongolei#Geschichte

    Bouddhisme tibétain
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lama%C3%AFsme

    #Chine #Mongolie #Tibet #culture #politique #religion #lamaïsme #bouddhisme

  • Psychopathisches Wahnsystem - Über Dalai-Lama und tibetischen Buddhismus
    http://www.humanistische-aktion.de/wahn.htm

    Was verbirgt sich hinter dem tibetischen Buddhismus? Mit dieser Frage beschäftigte sich der Bund für Geistesfreiheit Kulmbach/Bayreuth, der mit Colin Goldner, Psychologe und Wissenschaftsjournalist aus München, einen Insider eingeladen hatte. Goldner hat in den achtziger Jahren Tibet, Indien und China bereist, war Entwicklungs- und Sozialhelfer in Nepal und stellte Recherchen in der Autonomen Republik Tibet sowie am Exilregierungssitz des Dalai-Lama an. Die Ergebnisse hat er in seinem Buch „Dalai-Lama - Fall eines Gottkönigs“ zusammengefasst

    #religion #guerre #Tibet #bouddhisme

  • Portrait d’un imposteur, charlatan, facho, stipendié par la CIA, belliciste et misogyne (j’en oublie). Théophraste R. - 30 Juin 2019 - LGS
    https://www.legrandsoir.info/portrait-d-un-imposteur-charlatan-facho-stipendie-par-la-cia-bellicist

    Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler, il a été jusqu’en 1959 le chef d’une théocratie si féroce que « son peuple » martyr, avec une espérance de vie de 37,5 ans, était en danger de disparition.

    En avril 1999, il a lancé un appel au gouvernement britannique afin qu’il libère l’ex-dictateur fasciste chilien Augusto Pinochet, arrêté au cours d’une visite en Angleterre (1).

    Il était l’ami du gourou japonais https://www.legrandsoir.info/le-dalai-lama-vient-de-perdre-un-ami.html de la secte Aum, Shoko Asahara qui le sponsorisait et qui a défrayé la chronique de l’horreur en faisant gazer au sarin des passagers du métro de Tokyo le 20 mars 1995.

    Il est subventionné depuis 1959 par la CIA. En 1998, son représentant à Washington a avoué : «  C’est un secret dévoilé, nous ne le contestons pas.  »

    Le 27 juin 2019, il s’est exprimé à la BBC https://www.bbc.com/news/world-asia-48772175 sur l’immigration en Europe, qu’il souhaite limitée, faute de quoi «  l’Europe pourrait devenir « musulmane ou africaine  ». Elargissant le slogan de nos fascistes («  La France au Français !  ») il a déclaré «  Europe is for Europeans  ».
    Le « chef » si peu spirituel d’une frange minoritaire des bouddhistes envisage de se réincarner en femme, mais «  il faudra qu’elle soit attirante  ». Il n’a pas dit : «  je ne me vois pas en boudin  », mais on l’a entendu.

    Despote, #charlatan, #facho, stipendié par la CIA, belliciste (partisan de la guerre en Irak et en Afghanistan), misogyne, tel est l’individu que notre site dénonce depuis des années dans de nombreux articles (2) quand la classe politico-médiatique se prosterne devant lui.

    Théophraste R. Auteur du pamphlet (que j’hésite à publier) : «  Le dalaï lama est un sale con  ».

    Notes. 
(1) Pendant les 25 années d’emprisonnement de Nelson Mandela, il s’est tu. C’est pourquoi, malgré ses efforts, et contrairement à Raul Castro, il n’a pas été autorisé à assister aux funérailles du leader Sud-Africain en décembre 2013.

    (2) Voir aussi le livre : « Dalaï lama pas si zen », de Maxime Vivas (Editions Max Milo, 2011).

    #dalaï_lama #misogynie #tibet #chine #religion #bouddhisme #femmes #politique #histoire #censure #manipulation #asile #asie #Nelson_Mandela #théocratie #augusto_pinochet #europe #migrations #emmanuel_macron #macron Curieux que #brigitte_macron, ne figure pas sur la photographie, ce devait être une demande de sa #sainteté pour qui les #femmes sont des . . . .

    • J’ai aucune raison de défendre un dirigeant religieux hein, mais on peut pas appeler ça du journalisme quoi. Article débile sans aucune source, qui mélange des trucs vrais et faux exorès (moi j’arrive jamais à avoir confiance à chaque fois que je lis le Grand soir, je pige jamais si c’est un contenu copié d’autre part, un article écrit exprès, et d’où sortent les infos, etc).

      Rien que la première phrase « putaclic » n’a aucun sens « Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler » : il a jamais été éduqué par un précepteur étranger… il a juste croisé la route de l’alpiniste https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Harrer pendant un moment, aucun rapport avec son éducation.

      Enfin bref, super le journalisme quoi… Si c’est pour critiquer une religion, ou des personnes de pouvoir (très bien !), j’attends plus que ce genre de merde, personnellement…

  • Jichang Lulu: State-managed Buddhism and Chinese-Mongolian relations (article du 23/06/2017)
    https://jichanglulu.tumblr.com/sinified

    No matter what the 14th Dalai Lama says or does, he cannot deny the Central Government’s right to recognise reincarnations,” says Norbu Döndrup ནོར་བུ་དོན་གྲུབ 罗布顿珠, one of the highest-ranking Tibetan officials in the Autonomous Region’s government. Zhu Weiqun 朱维群, former deputy head of the United Front Work Department who now chairs the ethnic and religious affairs committee of the People’s Political Consultative Conference, famously stated that Dalai Lama reincarnations “have never been a purely religious matter;” historical precedent makes the state’s prerogative to manage reincarnations “an important manifestation of the Central Government’s sovereignty over Tibet.” The state clearly cares about reincarnations, and not only when the Dalai Lama is involved. The PRC has now spent decades regulating, codifying and “standardising” the identification and training of increasing numbers of reincarnating lamas, who often are given positions in state administration. The respect they command among many Tibetans makes gaining the “initiative, leadership and control” over reincarnation management a tool for maintaining social stability in Tibetan areas. Extensive research has been devoted to the design of reincarnation policies. The TAR and central governments take reincarnate lamas on trips and training sessions around the country, including visits to Maoist sites. Interviewed during one such educational trip, the Jedrung རྗེ་དྲུང 吉仲 Rinpoche of Dzodzi མཛོ་རྫི 佐孜 monastery in Chamdo, himself installed as such a ‘living Buddha’ by the relevant local authorities in 2000, talks of his and other religious figures’ duty to “develop the good Tibetan Buddhist tradition of love of country and religion (爱国爱教),” contributing to the “mutual adaptation of religion and socialism.” The training seems to be working: the Rinpoche was repeating, verbatim, Party slogans that go back to the Jiang Zemin era.

    • A description of the role of Tibetan Buddhism within the Belt and Road Initiative, elaborating on Xi Jinping’s statements at the Beijing forum, was delivered at a recent meeting by Wang Changyu 王长鱼, Party secretary at the High-level Tibetan Academy of Buddhism (中国藏语系高级佛学院). The Academy’s experience training Tibetan Buddhist monks and its well-developed system of scholarly degrees, says Wang, creates an advantageous position allowing to “help countries and territories along the ‘Belt and Road’ satisfy their demand for religious specialists and scriptures.” Such exchanges can serve two goals: to showcase “the results of our Party and country’s ethnic and religious policies, displaying the healthy heritage and development of Tibetan Buddhism” in China, while reducing “the Dalai clique’s space of activity, upholding national sovereignty.

      #bouddhisme tibétain et #Nouvelles_Routes_de_la_Soie
      #OBOR #One_Belt_One_Road

    • Plus spécifiquement sur la #Mongolie, article du 20/03/2017

      Jichang Lulu: Thinking outside the Urn: China and the reincarnation of Mongolia’s highest lama
      https://jichanglulu.tumblr.com/urn

      The Chinese government’s prerogative to manage the rebirths of incarnate lamas is being tested in Mongolia. One of the highest lineages covered by the Qing’s ‘ #Golden_Urn ’ system at the basis of PRC reincarnation law is passing to its next holder, with the Dalai Lama’s involvement. Despite clear signs that China cares, no public position has emerged so far. To determine what China’s approach to the reincarnation issue might be, we have to go through some Mongolian history and a bit of leaf-reading. The very relevance of state management of rebirths to China’s foreign relations indicates to what extent Qing imperial thought permeates PRC policy. Reincarnation diplomacy is real and has an impact on Chinese policies towards its closest neighbours.

  • Pay Attention, Confused Foreigners: ’Wan’ (卍) is Not a Nazi Symbol | What’s on Weibo
    https://www.whatsonweibo.com/wanisnotanazisymbol

    https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Japanese_map_symbols

    Japan’s official map-making organization wants to get rid of the Buddhist manji symbol (卍) that marks the location of temples on city maps, as foreigners associate it with the Nazi swastika. In China, where the symbol is known as the ‘wan’ character, some netizens seem to find the controversy entertaining.

    The difference between the Buddhist swastika symbol and the Nazi swastika symbol | NORIO HAYAKAWA
    https://noriohayakawa.wordpress.com/2016/02/10/the-difference-between-the-buddhist-swastika-symbol-and-the

    In Japanese Buddhism, the Manji is an ancient and important spiritual symbol.

    The Manji (Sanscrit: Svastika) represents the harmonious interplay of the many opposites in life – – heaven and earth, day and night, etc.

    The horizontal line unites light and darkness, while the perpendicular line symbolically connects heaven and earth; and these two combined, form a cross representing the universe in harmony beyond the limits of time and space.

    From this harmony comes the power that creates and nurtures all things.

    The ‘trailing’ lines at the ends of the cross represent the truth that the universe and all things in it are in a perpetual state of flux.
    ...
    The evil Nazis, twisting the true meaning of the “Ura Manji”, adopted it and tilted the Manji symbol at an angle of 45 degrees (corners pointing upwards and invariably in black). Here is the much-hated Nazi swastika:

    #nazis #cartographie #Japon #bouddhisme

  • En Thaïlande, les moines rendus obèses par l’afflux d’offrandes sucrées AFP - 22 Novembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_en-thailande-les-moines-rendus-obeses-par-l-afflux-d-offrandes-sucrees?i

    Chaque jour, des milliers de moines bouddhistes font la tournée des offrandes à travers la Thaïlande. Les boissons sucrées et gâteaux industriels qu’ils récoltent les rendent souvent obèses, un phénomène devenu un vrai problème de société dans le royaume.


    « Avant de venir ici et de me mettre au régime, je pouvais à peine marcher 100 mètres sans me sentir fatigué », explique à l’AFP Pipit Sarakitwinon, venu faire un « check-up » dans un hôpital spécialisé dans le traitement des moines. Ces derniers sont plus de 300.000 dans ce pays majoritairement bouddhiste de près de 70 millions d’habitants.

    Il se réjouit d’être passé de 180 à 150 kilos depuis qu’il s’est mis à la diète en début d’année.

    La tradition de faire des offrandes en nature aux moines est très ancrée en Thaïlande, mais aussi en Birmanie ou au Cambodge voisin, où les statues de Bouddha le montrent joufflu.

    Mais la classique obole de riz s’est transformée en paniers de « junk-food », des chips aux boissons énergétiques, dans ce pays où les scandales de moines vivant grand train ou détournant de l’argent à des fins personnelles n’ont pas découragé les fidèles de leur faire des dons, considérés comme de « bonnes actions » portant chance.

    On continue de voir, y compris dans des grandes villes comme Bangkok, des moines aller pieds nus à l’aube à travers les rues.

    Mais nombre d’entre eux reçoivent les dons sans bouger de leur temple. Et, dans les supermarchés, des rayons entiers sont consacrés à ces offrandes toutes prêtes, empilées dans un seau jaune.

    « S’ils mangent notre nourriture et en sont satisfaits, nous pensons que la nourriture sera ainsi transmise à nos défunts bien aimés », explique Prachaksvich Lebnak, un haut responsable du ministère de la Santé. « Certains leur offrent même des cigarettes », se désespère-t-il.

    L’ennemi : les boissons sucrées
    Ce goût pour des offrandes trop grasses, trop sucrées ou trop salées, donne des taux de diabète et d’hypertension au sein du clergé bouddhiste qui affolent les autorités sanitaires, dans un pays où plus généralement l’obésité progresse.

    Selon une étude réalisée cette année dans le nord-est de la Thaïlande, l’un des États les plus touchés par l’obésité en Asie, sur plus de 3.500 moines examinés, 15% étaient obèses. L’universitaire Jongjit Angkatavanich affirme même, études à l’appui, que les taux d’obésité montent à 48% chez les moines interrogés.

    L’ennemi à abattre : les boissons sucrées que les moines boivent en grande quantité, n’étant pas autorisés à manger de nourriture solide après midi.

    Les autorités sanitaires essayent de les sensibiliser aux bases de la diététique.

    Dans un hôpital de Bangkok qui leur est consacré, un grand panneau à l’entrée leur explique que « l’eau est la meilleure des boissons ». « Vous devriez consommer moins de six cuillères de sucre par jour », lit-on sur ce panneau qui dresse une liste des boissons sucrées les plus courantes, comme le thé vert, les sodas ou les boissons énergétiques, avec le nombre de cuillères de sucre par bouteille.

    Charte de la Santé des moines
    En décembre 2017, la junte militaire au pouvoir en Thaïlande a publié une Charte de la Santé des moines, les enjoignant à prendre soin de leur corps.

    Des initiations à la diététique sont organisées, y compris à travers les monastères de province, pour tenter de changer leurs habitudes alimentaires.

    Le problème, c’est qu’ils sont censés accepter toutes les offrandes car « selon l’enseignement de Bouddha, tout ce qui est offert doit être accepté », rappelle Phra Rajvoramuni, un moine ayant participé à la rédaction de la charte.

    Par ailleurs, en Thaïlande, les moines sont censés ne pas faire de sport.

    Dans ce cas, « ils devraient faire de l’exercice, comme de la marche méditative, faire le ménage du temple le matin, balayer le sol » de façon dynamique, suggère Phra Rajvoramuni, le moine qui a co-écrit la charte.

    Pipit a suivi le conseil. Il marche davantage et s’efforce de manger moins. « Maintenant, assure-t-il, je fais plus attention à la nourriture offerte par les villageois. »

    #sucre #alimentation #religion #Thaïlande #bouddhisme #obésité

  • Jakuchu, le pieux laïc
    https://www.franceculture.fr/emissions/lart-est-la-matiere/jakuchu-le-pieux-laic


    Arg, un seul mois d’exposition et une émission radio qui passe bien après. #parisianisme
    Cependant je découvre ce peintre et ses peintures sur soie exceptionnelles qu’aucune photographie ne peut rendre.

    Depuis le 15 septembre et jusqu’au 14 octobre, le Petit Palais a présenté, grâce aux prêts exceptionnels des collections impériales du Japon, l’ensemble de trente rouleaux suspendus de soie, intitulé D_ō"_shokusai-e « Le Royaume coloré des êtres vivants » réalisé par Itō Jakuchū entre 1757 et 1766 environ. Peintre actif au milieu de l’ère Edo (XVIIIe siècle), Jakuchū est un artiste plébiscité au Japon pour la finesse de son pinceau et l’éclat de ses couleurs. Cette série, qui n’a jusqu’alors été exposée qu’une seule fois hors du Japon (à la National Gallery of Art de Washington en 2012) est considérée comme le chef-d’œuvre de sa vie. En raison de la grande fragilité de ces œuvres, cette exposition a été présentée de manière exceptionnelle pendant un mois dans le cadre de la saison Japonismes 2018.

    Cette émission tente de percer les mystères de l’oeuvre d’Itō Jakuchū, véritable monument de la spiritualité au Japon, en compagnie de Manuela Moscatiello, responsable des collections japonaises au musée Cernuschi, le musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris, et de Christophe Leribault, directeur du Petit Palais.

    http://www.petitpalais.paris.fr/en/expositions/jakuchu-1716-1800

  • Rohingyas : « Pour m’enfuir, j’ai dû ramper sur les cadavres des femmes et marcher sur les flammes » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/10/15/rohingyas-pour-m-enfuir-j-ai-du-ramper-sur-les-cadavres-des-femmes-et-mar

    Epuisés par l’interminable marche pour gagner les camps du #Bangladesh, des musulmans birmans racontent l’horreur qui s’est abattue à la fin août sur leurs villages. Les exécutions de masse, les viols, les disparitions .

    Sayed Karim est un petit homme maigre et timide qui dit avoir 30 ans mais en paraît 50. Il est arrivé sur l’île bangladaise de Shah Porir Dwip le 6 octobre, après avoir marché des jours durant avec sa femme et ses cinq enfants à travers les rizières et la jungle épaisse de sa Birmanie natale. « Le 29 août, l’armée et la BGP [des gardes-frontières sous l’autorité de la police, ndlr] ont encerclé Marola, notre village dans le district de Maungdaw, raconte-t-il. Pendant deux jours, ils ont tiré sur les gens, mis le feu aux maisons et emmené les plus belles femmes dans leur camp. Seules quelques-unes sont revenues. » L’épouse de Sayed Karim n’a pas eu la force de parcourir les derniers kilomètres. Elle est morte en accouchant d’un bébé mort-né, et il l’a enterrée le matin même.

    Depuis l’attaque d’une trentaine de postes de police dans l’Etat Rakhine voisin, le 25 août, par de petits groupes rebelles, les Rohingyas subissent une répression d’une violence inouïe. « Un nettoyage ethnique », selon les Nations unies. Au moins 536 000 personnes, soit la moitié des membres de cette minorité musulmane, ont déjà fui la Birmanie. Contrairement aux déclarations de la chef du gouvernement, la Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, les « opérations militaires » contre les « terroristes » n’ont pas pris fin le 5 septembre. Si aucun témoin ne fait état de tueries depuis le 1er septembre, les incendies massifs de villages continuent : il suffit de longer sur quelques kilomètres la rivière Naf pour voir d’épaisses colonnes de fumée s’élever sur l’autre rive.

    Sur le sable mouillé, de grandes barques noires aux pointes recourbées vers le ciel attendent la marée. Les montagnes escarpées, d’un vert profond, de l’Etat #Rakhine se détachent sur le ciel plombé. Depuis Shah Porir Dwip, quinze minutes suffisent aux passeurs pour gagner l’estuaire du fleuve Naf jusqu’à la Birmanie, une traversée si dangereuse qu’une centaine de réfugiés y ont déjà trouvé la mort. Pour le trajet, ils exigent 10, 20, voire 100 euros par famille. Ou, faute de mieux, un bracelet en or ou une vache cédée à vil prix. Chaque jour, les trafiquants ramènent leur cargaison humaine sous l’œil des gardes-frontières bangladais, bien que la frontière soit officiellement fermée.

    Pour rejoindre le point d’accueil de Sabrang, tenu par l’armée bangladaise, les réfugiés, épuisés, effrayés, doivent encore payer un petit bateau et peiner dans la glaise épaisse. Serrés les uns contre les autres, ils attendent d’être chargés dans des camions en direction des camps. La grande majorité sont des femmes et des enfants. Montas Begum, 40 ans, a quitté six semaines plus tôt le village d’Alel Than Kyaw, à Maungdaw. Depuis, elle est sans nouvelles de son mari et de son fils : « Le 25 août, l’armée a tiré et mis le feu à nos maisons. Le maire, Zaw Too, a réuni les jeunes bouddhistes dans le monastère, leur a distribué des machettes et des couteaux, et les a emmenés égorger tous les musulmans qu’ils rencontraient. »

    Depuis le 25 août, l’Etat Rakhine est quasiment inaccessible aux humanitaires, aux observateurs extérieurs ou aux journalistes. Mais les attaques de postes de police par des jeunes armés de bâtons et de couteaux semblent n’avoir été que le prétexte d’une opération de nettoyage ethnique planifiée depuis des mois. Alertées par des rapports sur des tensions en Arakan et un nombre anormal de Rohingyas arrivés en juillet et en août, les ONG au Bangladesh se préparaient à faire face à une arrivée massive de 60 000 personnes sur six mois. Elles sont arrivées en une nuit.

    Dans les hôpitaux débordés comme dans les replis de la monstrueuse marée de bâches noires des camps qui chaque jour engloutit un peu plus le paysage, tous les récits se recoupent. Un mot d’ordre semble avoir été donné par la junte : débarrasser l’ouest de la Birmanie de toute sa population rohingya. Une consigne appliquée localement avec plus ou moins de cruauté. Parfois, les soldats ont tiré en l’air et attendu que les gens s’enfuient avant d’incendier les maisons. Souvent ils ont mitraillé les murs fragiles et visé les fuyards. Dans ses exactions, l’armée est en général accompagnée de gardes-frontières, parfois de civils bouddhistes. Des rescapés de Thinga Nak, un village de Buthidaung (dans la partie la plus occidentale de la Birmanie), décrivent un hélicoptère qui s’est posé dans le camp militaire quelques minutes avant que les violences n’explosent. La preuve, selon eux, que l’ordre est venu d’un haut gradé. Même si des maisons appartenant à des hindous, infime minorité de la même origine bengalie que les Rohingyas, ont aussi été brûlées, les musulmans sont clairement visés.

    Kyaung Taung, le 25 août

    Le récit de Fariza, rencontrée sur le bord de la route où elle errait sous la pluie à la recherche de nourriture pour son bébé, est édifiant. Depuis sa maison de son bourg de Kyaung Taung, elle a une vue plongeante sur la cour d’une caserne du bataillon d’infanterie légère 552. De sinistre réputation, l’unité est réputée pour sa propension à persécuter, racketter, user du travail forcé contre la population musulmane. Le 25 août, avant l’aube, des rebelles rohingyas ont tenté de pénétrer dans le quartier général, déclenchant une opération de vengeance sauvage contre les habitants alentour. Quelques heures après, Fariza a vu l’armée mettre à l’abri tous les habitants bouddhistes et hindous avant d’attaquer le village au lance-roquettes.

    Maung nu para, le 27 août

    Dans le camp de Kutupalong, sous la touffeur d’une bâche noire, un jeune homme somnole. Mohammed ul-Hassan a 18 ans et de larges balafres sur le ventre. Avec un sourire timide, il remonte le fil du dimanche 27 août, dans son village de Maung Nu Para, situé à quelques kilomètres de Kyaung Taung. « A 9 heures du matin, des soldats et des policiers sont entrés chez moi et m’ont arrêté avec mes deux frères. Ils nous ont traînés, nus, les bras serrés derrière le dos, jusqu’à un terrain vague. Des dizaines et des dizaines d’autres musulmans s’y trouvaient déjà, agenouillés, le visage dans la boue. Un soldat m’a donné un coup de botte dans le visage pour me faire asseoir. » La plaie près de son œil gauche est refermée, après un mois dans un hôpital d’une mission chrétienne au Bangladesh. « Sous mes yeux, les soldats abattaient un par un les prisonniers, y compris des enfants et des vieillards. Ceux qui ne mourraient pas sur le coup étaient égorgés. Ils ont tiré deux balles à bout portant sur chacun de mes frères et moi. Ils sont morts sur le coup, j’ai perdu connaissance. Quand j’ai rouvert un œil, un soldat m’a tiré dessus. » Laissé pour mort, il réussit à s’enfuir et retrouve un autre de ses frères qui s’était caché au grenier.

    Ce jour-là, Mohamed Shuwip, 27 ans, a perdu trente-deux membres de sa famille. Il décrit comment il a vu les militaires traîner au sol des dizaines de cadavres et les charger dans trois camions. Pour rejoindre le Bangladesh, il a porté son petit frère, le corps couvert de plaies béantes, durant quatorze jours. Calotte blanche et longue barbe, le mollah du village dessine sur un bout de carton la géographie précise des lieux et explique avoir vu une bâche jetée sur les corps qui n’avaient pas trouvé de place dans les camions.

    La société rohingya perpétue un islam très conservateur, qui pousse certaines jeunes femmes à se voiler entièrement le visage. Malgré le tabou que représentent les violences sexuelles, la plupart des récits recueillis montrent une utilisation du viol à grande échelle par l’armée birmane contre sa population. Pour le médecin Rafi Abul Siddique, qui intervient dans les camps pour l’ONG Friendship, « la plupart des filles de moins de 18 ans ont été violées. Les mères n’ont pas toujours été épargnées ». Montas Begum, qui a fui Alel Than Kyaw, dit avoir profité du moment où « les hommes entraient dans les maisons pour chercher les femmes » pour se sauver. Mais elle énumère les victimes autour d’elle : « Yasmina ma voisine, Tasmina dont le mari a été égorgé, Hafya, Zouhoura, Lalou, Roukhia… »

    L’ONG Mukti est spécialisée dans les violences faites aux femmes. Au camp de Kutupalong, la psychologue Rimi Akhter est assise au côté de quelques femmes qui viennent trouver auprès d’elle une boisson et un peu de réconfort. « Avant l’été, seules deux ou trois femmes par jour confiaient avoir subi des violences sexuelles, en général dans le cadre conjugal, même si on avait d’autres cas, comme une fille de 15 ans abusée par des soldats pendant trois nuits, explique la psychologue. Mais depuis le 25 août, sept à dix patientes témoignent chaque jour de viols commis par l’armée birmane - jamais la police ou les milices. Trois d’entre elles ont été abusées durant plusieurs jours par treize soldats. » A toutes celles qui sont enceintes de leurs bourreaux, Rimi Akhter propose un avortement.

    Tula Toli, le 30 août

    Sofia (1) est une des rares à accepter de raconter son calvaire, dans l’obscurité d’une tente, le regard fixe au-dessus de larges cernes noirs. Sur ses bras, son visage, ses pieds et ses mains où finit de s’effacer du vernis à ongles rose, de larges traces de brûlures. Elle a 15 ans et décrit l’enfer qui s’est abattu le 30 août sur Tula Toli (Maungdaw), village pris en tenailles entre les soldats au nord et les policiers et les milices au sud. « On a été rassemblés le long de la rivière, à genoux, les mains dans le dos. Les soldats ont commencé à abattre les gens un par un, et les bouddhistes rakhines passaient derrière pour les égorger. Un premier groupe de femmes a été extrait de la foule et emmené. Puis ça a été mon tour, avec cinq autres femmes, dont certaines accompagnées de leurs enfants. Sur le chemin, on a croisé des soldats qui revenaient avec des couteaux ensanglantés. J’étais terrorisée. Quand ils nous ont poussées dans une maison, j’ai reçu un grand coup sur la tête. » Elle garde, sur l’arrière du crâne, la cicatrice d’un coup de machette. « Quand j’ai repris conscience, un soldat me traînait. Un autre arrachait à ma mère ses boucles d’oreilles et son collier en or. Je n’ai aucun souvenir des heures qui ont suivi. Quand je me suis réveillée, la maison brûlait. Pour me sauver, j’ai dû ramper par-dessus les cadavres des femmes et marcher sur les flammes. Dehors, il y avait une femme nue sur le sol. Je me suis cachée dans les toilettes toute la nuit, puis j’ai marché jusque dans les collines sur mes pieds brûlés. Ensuite, des gens m’ont portée jusqu’au Bangladesh. »

    Sur les hauteurs du camp de Balukhali, un autre habitant de Tula Toli pleure doucement, son neveu de 7 ans serré contre lui. Mohamed Suliman a échappé aux assassins en traversant la rivière à la nage. « Un hélicoptère survolait la plage. Des groupes de soldats se sont succédé dans les maisons où avaient été enfermées les femmes. Ensuite, ils ont creusé un grand trou et enterré les corps. » L’homme nous tend une photo de sa famille : sa femme, sa deuxième fille et sa benjamine de 12 ans ont trouvé la mort ce jour-là. « Je voudrais plutôt mourir empoisonné que continuer cette vie », supplie-t-il.

    Les habitants de l’Etat Rakhine s’étaient habitués à voir les soldats leur confisquer un poulet ou un sac de légumes. Aujourd’hui, beaucoup décrivent avoir été entièrement été dépouillés de leurs biens - bijoux, argent, bétail, réserves de nourriture - avant d’être chassés. A l’hôpital de Malungat, un habitant qui veille sur son fils de 7 ans, gravement blessé, raconte comment des représentants de l’armée et de la police ont extorqué 1 million de kyats (625 euros) à sa communauté avant d’attaquer sauvagement le village de Aye Tah Li Yar.

    Les premiers réfugiés arrivés fin août étaient plutôt issus de familles aisées et bien informées. Dans certains cas, un proche de la diaspora réglait les passeurs depuis le Moyen-Orient, via une appli sur smartphone. Depuis, des groupes de centaines de personnes, incapables de payer, sont bloqués en Birmanie ou sur les bancs de sable du no man’s land. Des nouvelles alarmantes proviennent des camps du district de Rathidung, où des dizaines de milliers de Rohingyas sont privées d’aide alimentaire. Après les balles, c’est la faim qui pousse les #Rohingyas hors de leur pays.
    Laurence Defranoux envoyée spéciale au Bangladesh

    Un article qui date d’il y a quelques mois et qui est horrible à lire. Mais mieux vaut savoir.
    #génocide #massacres #viol #Birmanie #islam #musulmans #bouddhisme

  • Buddhism and State Power in Myanmar | Crisis Group
    https://www.crisisgroup.org/asia/south-east-asia/myanmar/290-buddhism-and-state-power-myanmar

    Extreme Buddhist nationalist positions including hate speech and #violence are on the rise in Myanmar. Rather than ineffective bans on broad-based groups like the Association for the Protection of Race and Religion (MaBaTha), the government should address underlying causes and reframe the debate on Buddhism’s place in society and politics.

    #Birmanie #nationalisme #bouddhiste #bouddhisme

  • BD : le bouddhisme en question - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2017/06/09/bd-le-bouddhisme-en-question

    Prononcer le mot « bouddhisme » en Occident suffit à évoquer quelques notions assez précises et cohérentes : l’idée d’une spiritualité aussi « pure » que possible, débarrassée des rites et superstitions qui encombrent la plupart des religions ; des principes absolus de non-violence ; un détachement des biens de ce monde et des valeurs matérialistes ; une vive sympathie pour les persécutions subies par le peuple tibétain de la part des autorités chinoises ; et dominant le tout, la personnalité hors du commun du Dalaï-lama… Bref, un a priori très positif, partagé par toutes sortes de gens qui ne se sentent pas bouddhistes le moins du monde.

    Et si la réalité de cette religion était moins rose ? Et si les adeptes du bouddhisme cédaient – comme tout le monde – à l’ambition, à la vanité, à la cupidité, etc ? Et si, loin d’une spiritualité éthérée, nombre d’entre eux étaient la proie de l’obscurantisme et de la superstition ? C’est cette prise de conscience progressive que raconte le long et beau voyage initiatique de Jean-Sébastien Bérubé dans son récit autobiographique Comment je ne suis pas devenu moine*. Dès l’âge de douze ans, ce Québécois passionné de bande dessinée est fasciné par le Tibet, cette « contrée mythique » découverte dans les BD de Cosey et dans Tintin au Tibet. A l’âge adulte, cette fascination se transforme en adhésion au bouddhisme et en volonté de devenir moine. Une première étape au temple bouddhiste de Montréal apporte pourtant déjà son lot de mises en garde : le jeune homme y voit des moines méprisants, occupés à des luttes de pouvoir pour le contrôle du temple.

  • Guanyin and the Buddhist Scholar Nuns : Changing Meaning of the Nun-hood
    http://buddhism.lib.ntu.edu.tw/museum/TAIWAN/md/md11-04.htm


    Des fois que vous auriez envie de changer votre vie, voici une belle histoire.

    The end of summer usually means the end of fun for Taiwan’s college students when they return to their crowded classrooms and dormitories, either from their families’ homes or directly from summer camp. In 1996, however, 129 female students did not return to school. As hundreds of worried parents and relatives gradually learned that the whereabouts of these young women were unknown, a frantic search began. They soon realized that all of the missing students had disappeared after participating in a summer camp held by the Zhongtai Chansi (中台禪寺). Although the confronted monastic authorities claimed to be in the dark, all of the clues pointed to the monastery as the last place the women had been seen. Driven to desperation, the searchers refused to leave and even occupied the monastery compound by force. When police officers and journalists arrived they learned that the monks and nuns of Zhongtai Chansi had already inducted all of the girls into the order, shaved their heads and had concealed them for days in the monastery garden. [1]

    When they were interviewed, all of the young women claimed that they had joined the monastic order entirely of their own free will, and they refused to return home with their parents. Some parents became so angry that they tied their daughters’ hands and feet as one might truss up a pig and dragged their daughter home. Other heartbroken parents kneeled down in front of their tonsured daughters, begging them to return home. Images of weeping parents and screaming, kicking daughters were quickly broadcast through the public media and attracted national attention and concern.

    Not only did the dramatic the event of Zhongtai Chansi shock the families of these young women, but it also subverted the traditional stereotype of Buddhist nuns as marginalized pathetic member in the Chinese and Taiwanese society. The Chinese patriarchal society has enforced certain stereotypes of Buddhist nuns by referring to them as “aberrant and unusual” women. In Religious Trends in Modern China, published in 1953, Wing-tsit Chan (陳榮捷) presented the image of Chinese nuns as discarded women abandoned by the patriarchal family system. [2] He explained that most nuns were pressured to enter the Buddhist order either because of their parents’ poverty, or because of marriage problems. However, these descriptions of nuns as discarded women, poverty-stricken or widowed, fail to explain the contemporary devotion of well-educated young women to the Buddhist order.

    In 1996, the devotion of these young women to celibate monastic life demonstrates female agency and autonomy in pursuing their own religious career by abandoning patriarchal social order and values. No longer are functional explanations, which consider becoming a Buddhist nun as a career to solve the social problem of poverty, enough to account for such collective action.

    In this paper, I will probe this issue from the perspective of symbolism. I will discuss how a traditional symbol of women’s devotion to religious life, Guanyin (觀音, Avalokitesvara, the Bodhisatava of Compassion), has come to life in order to justify these actions of devotions, and how Guanyin’s story can serve as an avenue to understand the family conflicts of these women.

    J’ai l’impression que la religion bouddhiste change autant et s’adapte aussi bien aux besoins de ses adhérent(e)s que les autres cultes importants. Lhomme (m&f) éprouve des besoins qui sont le résultat de sa situation sociale et prend en mains la modification des cultes et idéologies qui sont à sa disposition. C’est ainsi que le monde bouddhiste se commercialise et crée des structures internationales alors que reignait dans le passé une grande indépendance de ses couvents et branches. L’exercice quotidien des rites bouddhistes en Chine ayant été plutôt un domaine féminin ce sont les femmes qui passent à l’action.

    Les grands idéologues sont pourtant toujours de sexe mâle. C’est un peu comme dans la gastronomie où les chefs masculins sont les figures de proue alors qu’on trouve les femmes plutôt dans les cuisines familiales et dans des fonctions subalternes. Mais heureusement ceci est est en train de changer aussi.

    Yin Shun
    https://en.wikipedia.org/wiki/Yin_Shun

    (Master) Yin Shun (印順導師, Yìnshùn Dǎoshī) (12 March 1906 – 4 June 2005) was a well-known Buddhist monk and scholar in the tradition of Chinese Mahayana Buddhism. Though he was particularly trained in the Three Treatise school, he was an advocate of the One Vehicle (or Ekayana) as the ultimate and universal perspective of Buddhahood for all, and as such included all schools of Buddha Dharma, including the Five Vehicles and the Three Vehicles, within the meaning of the Mahayana as the One Vehicle.[1] Yin Shun’s research helped bring forth the ideal of “Humanistic” (human-realm) Buddhism, a leading mainstream Buddhist philosophy studied and upheld by many practitioners.[2] His work also regenerated the interests in the long-ignored Agamas (Nikayas) among Chinese Buddhists society and his ideas are echoed by Theravadin teacher Bhikkhu Bodhi. As a contemporary master, he was most popularly known as the mentor of Cheng Yen (Pinyin: Zhengyan), the founder of Tzu-Chi Buddhist Foundation, as well as the teacher to several other prominent monastics.

    Although Master Yin Shun is closely associated with the Tzu-Chi Foundation, he has had a decisive influence on others of the new generation of Buddhist monks such as Sheng-yen of Dharma Drum Mountain and Hsing Yun of Fo Guang Shan, who are active in humanitarian aid, social work, environmentalism and academic research as well. He was known affectionately by many Buddhists as their mentor.

    What Travels ? Notes on a Globalizing Buddhist Movement from Taiwan
    http://www.iwm.at/wp-content/uploads/jc-12-04.pdf

    Ce sinologue allemand spécialiste du bouddhisme taiwanais offre des textes sur le développement de cette religion.

    Marcus Bingenheimer
    http://mbingenheimer.net/publications/publications.html

    The Scholar Monk Yinshun 印順 – His Relevance for the Development of Chinese and Taiwanese Buddhism.
    http://bookzz.org/book/2814884/d3ebd1
    http://bookzz.org/dl/2814884/6d5df8

    Si vous avez envie de faire comme les jeunes femmes de Zhongtai Chansi vous pouvez vous rendre au monastère.

    中台禪寺 / Chung Tai Chan Monastery
    http://tour-map.net/company.php?item=1790

    No. 2, Zhongtai Road, Puli Township, Nantou County, 545

    #Chine #Taiwan #bouddhisme #femmes

  • #Soumission, #dévotion et #abus_sexuels : j’ai enquêté sur le #bouddhisme en #France

    LE PLUS. Alors que le dalaï-lama est en visite en France, l’anthropologue Marion Dapsance sort ce 15 septembre « Les dévots du bouddisme » (Max Milo). Pendant sept ans, elle a enquêté sur les centres #Rigpa, un réseau international dirigé par un proche du dalaï-lama. Elle dresse aujourd’hui le portrait d’une organisation sectaire, dont le maître, le lama #Sogyal_Rinpoché, serait le gourou. Témoignage.

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1559967-soumission-devotion-et-abus-sexuels-j-ai-enquete-sur-le-bo
    #secte #religion #viols
    cc @daphne @marty —> après l’église catho... les bouddhistes ?

  • Friendly Fuedalism - The Tibet Myth
    http://www.michaelparenti.org/Tibet.html

    Many Buddhists maintain that, before the Chinese crackdown in 1959, old Tibet was a spiritually oriented kingdom free from the egotistical lifestyles, empty materialism, and corrupting vices that beset modern industrialized society. Western news media, travel books, novels, and Hollywood films have portrayed the Tibetan theocracy as a veritable Shangri-La.
    ...
    Old Tibet was much more like Europe during the religious wars of the Counterreformation.” 5 In the thirteenth century, Emperor Kublai Khan created the first Grand Lama, who was to preside over all the other lamas as might a pope over his bishops. Several centuries later, the Emperor of China sent an army into Tibet to support the Grand Lama, an ambitious 25-year-old man, who then gave himself the title of Dalai (Ocean) Lama, ruler of all Tibet.

    His two previous lama “incarnations” were then retroactively recognized as his predecessors, thereby transforming the 1st Dalai Lama into the 3rd Dalai Lama. This 1st (or 3rd) Dalai Lama seized monasteries that did not belong to his sect, and is believed to have destroyed Buddhist writings that conflicted with his claim to divinity. The Dalai Lama who succeeded him pursued a sybaritic life, enjoying many mistresses, partying with friends, and acting in other ways deemed unfitting for an incarnate deity. For these transgressions he was murdered by his priests. Within 170 years, despite their recognized divine status, five Dalai Lamas were killed by their high priests or other courtiers. 6
    ...
    An eighteenth-century memoir of a Tibetan general depicts sectarian strife among Buddhists that is as brutal and bloody as any religious conflict might be. 9 This grim history remains largely unvisited by present-day followers of Tibetan Buddhism in the West.
    ...
    Until 1959, when the Dalai Lama last presided over Tibet, most of the arable land was still organized into manorial estates worked by serfs. These estates were owned by two social groups: the rich secular landlords and the rich theocratic lamas.
    ...
    Drepung monastery was one of the biggest landowners in the world, with its 185 manors, 25,000 serfs, 300 great pastures, and 16,000 herdsmen. The wealth of the monasteries rested in the hands of small numbers of high-ranking lamas. Most ordinary monks lived modestly and had no direct access to great wealth. The Dalai Lama himself “lived richly in the 1000-room, 14-story Potala Palace.”

    Secular leaders also did well. A notable example was the commander-in-chief of the Tibetan army, a member of the Dalai Lama’s lay Cabinet, who owned 4,000 square kilometers of land and 3,500 serfs. 12 Old Tibet has been misrepresented by some Western admirers as “a nation that required no police force because its people voluntarily observed the laws of karma.” 13 In fact. it had a professional army, albeit a small one, that served mainly as a gendarmerie for the landlords to keep order, protect their property, and hunt down runaway serfs.

    Young Tibetan boys were regularly taken from their peasant families and brought into the monasteries to be trained as monks. Once there, they were bonded for life. Tashì-Tsering, a monk, reports that it was common for peasant children to be sexually mistreated in the monasteries.
    ...
    In feudal Tibet, torture and mutilation—including eye gouging, the pulling out of tongues, hamstringing, and amputation—were favored punishments inflicted upon thieves, and runaway or resistant serfs.
    ...
    What happened to Tibet after the Chinese Communists moved into the country in 1951? The treaty of that year provided for ostensible self-governance under the Dalai Lama’s rule but gave China military control and exclusive right to conduct foreign relations. ... Among the earliest changes they wrought was to reduce usurious interest rates, and build a few hospitals and roads. ... No aristocratic or monastic property was confiscated, and feudal lords continued to reign over their hereditarily bound peasants.
    ...
    Over the centuries the Tibetan lords and lamas had seen Chinese come and go, and had enjoyed good relations with Generalissimo Chiang Kaishek and his reactionary Kuomintang rule in China.
    ...
    What upset the Tibetan lords and lamas in the early 1950s was that these latest Chinese were Communists. It would be only a matter of time, they feared, before the Communists started imposing their collectivist egalitarian schemes upon Tibet.

    The issue was joined in 1956-57, when armed Tibetan bands ambushed convoys of the Chinese Peoples Liberation Army. The uprising received extensive assistance from the U.S. Central Intelligence Agency (CIA), including military training, support camps in Nepal, and numerous airlifts.

    Many Tibetan commandos and agents whom the CIA dropped into the country were chiefs of aristocratic clans or the sons of chiefs.
    ...
    As far as can be ascertained, the great bulk of the common people of Lhasa and of the adjoining countryside failed to join in the fighting against the Chinese both when it first began and as it progressed.

    Whatever wrongs and new oppressions introduced by the Chinese after 1959, they did abolish slavery and the Tibetan serfdom system of unpaid labor. They eliminated the many crushing taxes, started work projects, and greatly reduced unemployment and beggary. They established secular schools, thereby breaking the educational monopoly of the monasteries. And they constructed running water and electrical systems in Lhasa.
    ...
    Both the Dalai Lama and his advisor and youngest brother, Tendzin Choegyal, claimed that “more than 1.2 million Tibetans are dead as a result of the Chinese occupation.” The official 1953 census—six years before the Chinese crackdown—recorded the entire population residing in Tibet at 1,274,000.
    ...
    If the Chinese killed 1.2 million in the early 1960s then almost all of Tibet, would have been depopulated, transformed into a killing field dotted with death camps and mass graves—of which we have no evidence.
    ...
    The authorities do admit to “mistakes,” particularly during the 1966-76 Cultural Revolution when the persecution of religious beliefs reached a high tide in both China and Tibet. After the uprising in the late 1950s, thousands of Tibetans were incarcerated. During the Great Leap Forward, forced collectivization and grain farming were imposed on the Tibetan peasantry, sometimes with disastrous effect on production. In the late 1970s, China began relaxing controls “and tried to undo some of the damage wrought during the previous two decades.”38

    In 1980, the Chinese government initiated reforms reportedly designed to grant Tibet a greater degree of self-rule and self-administration.
    ...
    By the 1980s many of the principal lamas had begun to shuttle back and forth between China and the exile communities abroad, “restoring their monasteries in Tibet and helping to revitalize Buddhism there.”
    ...
    For the rich lamas and secular lords, the Communist intervention was an unmitigated calamity. Most of them fled abroad, as did the Dalai Lama himself, who was assisted in his flight by the CIA. Some discovered to their horror that they would have to work for a living. Many, however, escaped that fate. Throughout the 1960s, the Tibetan exile community was secretly pocketing $1.7 million a year from the CIA, according to documents released by the State Department in 1998. Once this fact was publicized, the Dalai Lama’s organization itself issued a statement admitting that it had received millions of dollars from the CIA during the 1960s to send armed squads of exiles into Tibet to undermine the Maoist revolution. The Dalai Lama’s annual payment from the CIA was $186,000.
    ...
    Whatever the Dalai Lama’s associations with the CIA and various reactionaries, he did speak often of peace, love, and nonviolence. He himself really cannot be blamed for the abuses of Tibet’s ancien régime, having been but 25 years old when he fled into exile.
    ...
    But he also sent a reassuring message to “those who live in abundance”: “It is a good thing to be rich... Those are the fruits for deserving actions, the proof that they have been generous in the past.” And to the poor he offers this admonition: “There is no good reason to become bitter and rebel against those who have property and fortune... It is better to develop a positive attitude.”
    ...
    Violent actions that are committed in order to reduce future suffering are not to be condemned, he said, citing World War II as an example of a worthy effort to protect democracy. What of the four years of carnage and mass destruction in Iraq, a war condemned by most of the world—even by a conservative pope—as a blatant violation of international law and a crime against humanity? The Dalai Lama was undecided: “The Iraq war—it’s too early to say, right or wrong.” Earlier he had voiced support for the U.S. military intervention against Yugoslavia and, later on, the U.S. military intervention into Afghanistan.
    ...
    It should be noted that the Dalai Lama is not the only highly placed lama chosen in childhood as a reincarnation. ... In 1993 the monks of the Karma Kagyu tradition had a candidate of their own choice. The Dalai Lama, along with several dissenting Karma Kagyu leaders (and with the support of the Chinese government!) backed a different boy. ... What followed was a dozen years of conflict in the Tibetan exile community, punctuated by intermittent riots, intimidation, physical attacks, blacklisting, police harassment, litigation, official corruption, and the looting and undermining of the Karmapa’s monastery in Rumtek by supporters of the Gelugpa faction.
    ...
    Not all Tibetan exiles are enamoured of the old Shangri-La theocracy. Kim Lewis, who studied healing methods with a Buddhist monk in Berkeley, California, had occasion to talk at length with more than a dozen Tibetan women who lived in the monk’s building. When she asked how they felt about returning to their homeland, the sentiment was unanimously negative. At first, Lewis assumed that their reluctance had to do with the Chinese occupation, but they quickly informed her otherwise. They said they were extremely grateful “not to have to marry 4 or 5 men, be pregnant almost all the time,” or deal with sexually transmitted diseases contacted from a straying husband. The younger women “were delighted to be getting an education, wanted absolutely nothing to do with any religion, and wondered why Americans were so naïve [about Tibet].”

    The women interviewed by Lewis recounted stories of their grandmothers’ ordeals with monks who used them as “wisdom consorts.” By sleeping with the monks, the grandmothers were told, they gained “the means to enlightenment” — after all, the Buddha himself had to be with a woman to reach enlightenment.
    ...
    Notes:

    Mark Juergensmeyer, Terror in the Mind of God, (University of California Press, 2000), 6, 112-113, 157.
    Kyong-Hwa Seok, “Korean Monk Gangs Battle for Temple Turf,” San Francisco Examiner, 3 December 1998.
    Los Angeles Times, February 25, 2006.
    Dalai Lama quoted in Donald Lopez Jr., Prisoners of Shangri-La: Tibetan Buddhism and the West (Chicago and London: Chicago University Press, 1998), 205.
    Erik D. Curren, Buddha’s Not Smiling: Uncovering Corruption at the Heart of Tibetan Buddhism Today (Alaya Press 2005), 41.
    Stuart Gelder and Roma Gelder, The Timely Rain: Travels in New Tibet (Monthly Review Press, 1964), 119, 123; and Melvyn C. Goldstein, The Snow Lion and the Dragon: China, Tibet, and the Dalai Lama (University of California Press, 1995), 6-16.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 50.
    Stephen Bachelor, “Letting Daylight into Magic: The Life and Times of Dorje Shugden,” Tricycle: The Buddhist Review, 7, Spring 1998. Bachelor discusses the sectarian fanaticism and doctrinal clashes that ill fit the Western portrait of Buddhism as a non-dogmatic and tolerant tradition.
    Dhoring Tenzin Paljor, Autobiography, cited in Curren, Buddha’s Not Smiling, 8.
    Pradyumna P. Karan, The Changing Face of Tibet: The Impact of Chinese Communist Ideology on the Landscape (Lexington, Kentucky: University Press of Kentucky, 1976), 64.
    See Gary Wilson’s report in Worker’s World, 6 February 1997.
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 62 and 174.
    As skeptically noted by Lopez, Prisoners of Shangri-La, 9.
    Melvyn Goldstein, William Siebenschuh, and Tashì-Tsering, The Struggle for Modern Tibet: The Autobiography of Tashì-Tsering (Armonk, N.Y.: M.E. Sharpe, 1997).
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 110.
    Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet 1913-1951 (Berkeley: University of California Press, 1989), 5 and passim.
    Anna Louise Strong, Tibetan Interviews (Peking: New World Press, 1959), 15, 19-21, 24.
    Quoted in Strong, Tibetan Interviews, 25.
    Strong, Tibetan Interviews, 31.
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 175-176; and Strong, Tibetan Interviews, 25-26.
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 113.
    A. Tom Grunfeld, The Making of Modern Tibet rev. ed. (Armonk, N.Y. and London: 1996), 9 and 7-33 for a general discussion of feudal Tibet; see also Felix Greene, A Curtain of Ignorance (Garden City, N.Y.: Doubleday, 1961), 241-249; Goldstein, A History of Modern Tibet, 3-5; and Lopez, Prisoners of Shangri-La, passim.
    Strong, Tibetan Interviews, 91-96.
    Waddell, Landon, O’Connor, and Chapman are quoted in Gelder and Gelder, The Timely Rain, 123-125.
    Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 52.
    Heinrich Harrer, Return to Tibet (New York: Schocken, 1985), 29.
    See Kenneth Conboy and James Morrison, The CIA’s Secret War in Tibet (Lawrence, Kansas: University of Kansas Press, 2002); and William Leary, “Secret Mission to Tibet,” Air & Space, December 1997/January 1998.
    On the CIA’s links to the Dalai Lama and his family and entourage, see Loren Coleman, Tom Slick and the Search for the Yeti (London: Faber and Faber, 1989).
    Leary, “Secret Mission to Tibet.”
    Hugh Deane, “The Cold War in Tibet,” CovertAction Quarterly (Winter 1987).
    George Ginsburg and Michael Mathos Communist China and Tibet (1964), quoted in Deane, “The Cold War in Tibet.” Deane notes that author Bina Roy reached a similar conclusion.
    See Greene, A Curtain of Ignorance, 248 and passim; and Grunfeld, The Making of Modern Tibet, passim.
    Harrer, Return to Tibet, 54.
    Karan, The Changing Face of Tibet, 36-38, 41, 57-58; London Times, 4 July 1966.
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 29 and 47-48.
    Tendzin Choegyal, “The Truth about Tibet,” Imprimis (publication of Hillsdale College, Michigan), April 1999.
    Karan, The Changing Face of Tibet, 52-53.
    Elaine Kurtenbach, Associate Press report, 12 February 1998.
    Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 47-48.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 8.
    San Francisco Chonicle, 9 January 2007.
    Report by the International Committee of Lawyers for Tibet, A Generation in Peril (Berkeley Calif.: 2001), passim.
    International Committee of Lawyers for Tibet, A Generation in Peril, 66-68, 98.
    im Mann, “CIA Gave Aid to Tibetan Exiles in ’60s, Files Show,” Los Angeles Times, 15 September 1998; and New York Times, 1 October, 1998.
    News & Observer, 6 September 1995, cited in Lopez, Prisoners of Shangri-La, 3.
    Heather Cottin, “George Soros, Imperial Wizard,” CovertAction Quarterly no. 74 (Fall 2002).
    Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 51.
    Tendzin Choegyal, “The Truth about Tibet.”
    The Dalai Lama in Marianne Dresser (ed.), Beyond Dogma: Dialogues and Discourses (Berkeley, Calif.: North Atlantic Books, 1996)
    These comments are from a book of the Dalai Lama’s writings quoted in Nikolai Thyssen, “Oceaner af onkel Tom,” Dagbladet Information, 29 December 2003, (translated for me by Julius Wilm). Thyssen’s review (in Danish) can be found at http://www.information.dk/Indgang/VisArkiv.dna?pArtNo=20031229154141.txt.
    “A Global Call for Human Rights in the Workplace,” New York Times, 6 December 2005.
    San Francisco Chronicle, 14 January 2007.
    San Francisco Chronicle, 5 November 2005.
    Times of India 13 October 2000; Samantha Conti’s report, Reuter, 17 June 1994; Amitabh Pal, “The Dalai Lama Interview,” Progressive, January 2006.
    The Gelders draw this comparison, The Timely Rain, 64.
    Michael Parenti, The Culture Struggle (Seven Stories, 2006).
    John Pomfret, “Tibet Caught in China’s Web,” Washington Post, 23 July 1999.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 3.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 13 and 138.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 21.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, passim. For books that are favorable toward the Karmapa appointed by the Dalai Lama’s faction, see Lea Terhune, Karmapa of Tibet: The Politics of Reincarnation (Wisdom Publications, 2004); Gaby Naher, Wrestling the Dragon (Rider 2004); Mick Brown, The Dance of 17 Lives (Bloomsbury 2004).
    Erik Curren, “Not So Easy to Say Who is Karmapa,” correspondence, 22 August 2005, www.buddhistchannel.tv/index.php?id=22.1577,0,0,1,0.
    Kim Lewis, correspondence to me, 15 July 2004.
    Kim Lewis, correspondence to me, 16 July 2004.
    Ma Jian, Stick Out Your Tongue (Farrar, Straus & Giroux, 2006).
    See the PBS documentary, China from the Inside, January 2007, KQED.PBS.org/kqed/chinanside.
    San Francisco Chronicle, 9 January 2007.
    “China: Global Warming to Cause Food Shortages,” People’s Weekly World, 13 January 2007

    #Tibet #Chine #religion #bouddhisme

  • Giles Ji Ungpakorn - Wikipedia, the free encyclopedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Giles_Ji_Ungpakorn


    Des fois que vous ne le connaissiez pas encore ...

    Giles Ji Ungpakorn (Thai: ใจ อึ๊งภากรณ์; rtgs: Chai Uengphakon; IPA: [tɕāj ʔɯ́ŋ.pʰāː.kɔ̄ːn]; born 25 October 1953) is a Thai-British academic and political activist. He formerly worked as an associate professor at Faculty of Political Science, Chulalongkorn University, before he fled to the United Kingdom after facing a lèse majesté charge in Thailand.
    ...
    Giles Ungpakorn was formally charged with lese majeste in Bangkok on January 20, 2009. He had 20 days to respond to the charges, after which the Thai authorities would decide whether his case would be given to the Thai courts for prosecution. Ungpakorn said he was being charged because of the contents of his book A Coup for the Rich, which points out the main reasons the coup in Thailand two years prior took place. He fled Thailand in February 2009, returning to the United Kingdom. He stated, “I did not believe I would receive a fair trial.”

    ... voici le dernier article de son site excellent.

    Thai middle classes are violently opposed to democracy | Uglytruth-Thailand
    https://uglytruththailand.wordpress.com/2016/03/20/thai-middle-classes-are-violently-opposed-to-democracy


    J’y découvre sans être étonné que la base sociologique du fascisme est identique en Thailande avec celle qui a porté au pouvoir les nazis allemands en 1933 et qui continue à s’agiter sous des appellations comme #AfD, #Pegida, etc. L’article parle aussi du fascisme clérical que l’on sous-estime trop souvent. Si vous avez envie de faire connaissance avec les hommes et organisations qui font le bonheur des adeptes du sexe avec mineur(e)s et d’autres plaisirs peu humanistes voici une source de qualité.

    Lak Si is where the fascist monk Buddha Isara blocked the polling station, refusing to allow people to exercise their right to vote. Fascist Isara made a statement after the popcorn gunman was sentenced to jail, stating that he had helped pay for his defence and would always support him.

    This obnoxious monk and Sutep Teuksuban, who led the various anti-election mobs, should be put in jail on the basis of being the master-minders and funders of these violent actions. But do not hold your breath. Fascist Buddha Isara is generalissimo Prayut’s favourite monk and has been given a free hand to organise reactionary demonstrations and spread his filth. We should not forget either that the junta head and the two-faced Democrat Party leader Abhisit Vejjajiva are guilty of mass murder on the streets when they organised the shooting of pro-democracy demonstrators in 2010.

    The middle classes in Thailand hate and despise the majority of ordinary working people and the poor. They hate the fact that rich tycoon Taksin won the hearts and minds of most ordinary people with his universal health care and pro-poor policies. The middle classes loathe democracy because they are out-voted by the majority. They want to turn the clock back to a time when workers and small farmers knew their place and suffered their poverty in silence. They want to hang on to their ill-gotten privileges by maintaining social and economic inequalities. They are cowardly because they fawn on the rich and powerful and grovel to the monarchy. They also hide behind the men of the military. The violent disruption of the elections was designed to cause a crisis which could be used as an excuse to stage yet another military coup.


    Giles Ji Ungpakorn’s Red Siam manifesto
    https://socialistworker.co.uk/art/16755/Giles+Ji+Ungpakorn%E2%80%99s+Red+Siam+manifesto

    But as a staring point I offer the following ideas, the ideas of one red-shirted citizen.

    We must have freedom of expression and the freedom to choose our own government without repression and fear.
    We must have equality.
    We have to abolish the mentality of ’big people\\little people’.
    We must abolish the practice of crawling to the royal family.
    Politicians must be accountable to the electorate, not to shadowy conniving figures beyond popular control.
    We need to build a culture where citizens respect each other.
    We must have freedom and equality of the sexes and among different ethnicities.
    We must respect women, gays and lesbians.
    We must respect Burmese, Laotians, Cambodians and the Muslim Malay people in the south.
    Women must have the right to chose safe abortions.
    Refugees should be treated with friendship and dignity as any civilised society would do.
    Our country must be a Welfare State. Taxes must be levied on the rich. The poor are not a burden, but are partners in developing the country. People should have dignity. The present exploitative society stifles individuals and destroys personal creativity.
    In our country the king should honour his constitutional role and stop intervening in politics. But the ruling class in Thailand gain much from using the Monarchy and they will not easily stop doing this. Therefore the best way to solve this problem is to build a republic where all public positions are elected and accountable.
    For too long Thai society has been under the iron heels of the generals. We must cut the military budget and abolish the influence of the army in society ensuring that it can no long be an obstacle to democracy.
    We must have justice. The judges should not claim power from the Crown in order to stop people criticising their decisions. We must change the way that ’Contempt of Court’ laws are used to prevent accountability. We need to reform the justice system root and branch. We need a jury system. The police must serve the population, not extract bribes from the poor.
    Citizens in towns and communities must take part in the management of all public institutions such as state enterprises, the media, schools and hospitals.
    Our country must modernise. We need to develop the education system, transport and housing. We should create energy from wind and solar power to protect the environment.
    Our country must be peace-loving, not start disputes with neighbouring countries or support wars.

    The dinosaurs of Thai society, the Yellow Shirted royalists, will froth at the mouth in anger at this manifesto, but that is merely the symptoms of people who carry superstitious beliefs from the past, seeking to cling to their privileges at all costs. Their time is finished. We, the pro-democracy Redshirts will move forward to build a new society.

    #Thailande #fascisme #lutte_des_classes #petite_bourgeoisie #putsch #bouddhisme #religion