• Alexandre Jaafari @coachouicoachv2 sur X 
    https://twitter.com/coachouicoachv2/status/1770445462455161254

    Soazig de la Moissonnière, photographe officielle de Macron, a publié ce matin ces deux clichés.

    Qu’est-ce que ça dit du rapport du président à la boxe ? Qu’est-ce qu’on peut penser des réactions des défenseurs et des critiques de la boxe qui vont suivre ?

    Un thread ⏬
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  • BALLAST • La boxe, ce sport de prolétaires
    https://www.revue-ballast.fr/la-boxe-ce-sport-de-proletaires

    Dans l’i­ma­gi­naire col­lec­tif, la boxe a long­temps été asso­ciée à des images de salles sombres où résonnent le bruit des coups sur les sacs, tan­dis que des corps trans­pirent à la lumière des néons. Aujourd’hui, les salles de sport pro­posent sa pra­tique sous des moda­li­tés variées à un public issu des classes moyenne ou aisée, qui veut se main­te­nir en forme, ou dans le cadre de cours d’au­to­dé­fense. Malgré tout, la boxe reste une acti­vi­té spor­tive bien ancrée dans les classes popu­laires. Par l’en­ga­ge­ment qu’elle demande et la dure­té de la pra­tique, elle fait écho à des condi­tions de vie dif­fi­cile, qu’elle aide à affron­ter. Face à sa récu­pé­ra­tion mar­chande et à la ten­ta­tive de la vider de son carac­tère sub­ver­sif, le jour­na­liste Selim Derkaoui défend pour sa part un sport « au ser­vice des com­bats que l’on mène à plu­sieurs ». Dans Rendre les coups — Boxe et lutte des classes, qui paraît ces jours-ci au Passager clan­des­tin, il rend hom­mage à la boxe popu­laire, celle que pra­ti­quait son père et qu’il est allé ren­con­trer à Aubervilliers, Pantin ou dans la ban­lieue de Caen. Nous en publions un extrait.

    #sport #boxe

  • Plongée ethnographique dans un club de #boxe d’un #ghetto de #Chicago
    https://metropolitiques.eu/Plongee-ethnographique-dans-un-club-de-boxe-d-un-ghetto-de-Chicago.h

    Jeune sociologue, Loïc Wacquant a enquêté dans un club de boxe du ghetto de Chicago à la fin des années 1980. Il montrait que les boxeurs se protègent de la rue et de ses dangers en exposant leurs corps aux coups. Son dernier livre nous plonge dans les archives et les photos de cette enquête qui a fait date. Cet ouvrage sur la boxe est particulièrement original, puisqu’il comprend de nombreuses photos du temps où son auteur, alors étudiant en sociologie à l’Université de Chicago, explorait le ghetto #Commentaires

    / boxe, #sport, masculinité, ghetto, #États-Unis, Chicago, #ethnographie, #photographie

    #masculinité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-marliere.pdf

  • The Complete Boxing Beginner’s Guide

    #Boxing is a tough sport that is by no means for the faint-hearted. It involves punching and being punched, with the ever-present possibility of either you or your opponent getting knocked out cold. To casual fans, #combat sports are considered brutal by nature, which is a part of the reason why watching a #fight live is so exciting. However, there is so much more to boxing than straight-up brutality: it is an art form. The sweet science has a very elegant quality to it.

    There is nothing more impressive than watching a #boxer string punches together in a way that makes it seem effortless, using counters and defensive maneuvers to dominate their unfortunate opponent. It’s impressive to watch, but to actually know the techniques yourself, put in the practice, and then finally and successfully put what you have learned during practice in an actual fight, is a completely different kettle of fish.

    In this complete beginner’s guide to Boxing, you’ll learn all about how you can easily start to thrive in the Boxing ring – even if you’ve never thrown a #punch in your life – and how you can get started to enjoy the sweet science. From stances to #footwork to the various strikes and styles found in the sport, allow us to take you on a journey through everything you need to know to get you up and running.

    https://evolve-mma.com/blog/the-complete-boxing-beginners-guide

    #boxe

  • The Complete Muay Thai Beginners Guide

    #Muay Thai is widely regarded as the most effective striking discipline on the planet. Also known as the “Art of Eight Limbs” (as competitors can use their fists, elbows, knees, and legs), #Thailand’s national sport prides itself on being the most technically superior of the stand-up arts.

    The world of Muay #Thai may seem daunting for newcomers, but #beginners will find a welcoming environment full of friendly coaches and training partners to help you along your journey through this iconic #art – no matter how fit, strong, or athletic you are.

    Anyone who takes a look at the world-class competitors who compete in the stadiums of Bangkok or organizations like ONE Championship might assume you need to be a true warrior to train in Thailand’s national sport. However, it won’t take long for #novices to get to grips with its rules, learn to appreciate the beauty of its #techniques and #traditions, and even learn to emulate the heroes who step into the ring.

    In this complete beginner’s guide to Muay Thai, you’ll learn all about how you can easily start to thrive on the Muay Thai mats – even if you’ve never thrown a kick in your life – and how you can get start enjoying one of the world’s most electrifying martial arts disciplines. From stances and footwork to the various strikes and styles found in the sport, allow us to take you on a journey through everything you need to know to get you up and running.

    https://evolve-mma.com/blog/the-complete-muay-thai-beginners-guide

  • Introduction de Chafik Sayari à son livre : Une histoire politique du ring noir

    Le persistant fantôme de l’Espoir blanc

    Le 24 mars 1975, Sylvester Stallone, qui n’est alors qu’un inconnu, assiste au combat qui oppose Muhammad Ali à Chuck Wepner. Ce jour-là, en dépit de toutes les prévisions, Wepner résiste d’une manière si remarquable qu’il contraint le champion du monde à batailler jusqu’à l’ultime round pour remporter la décision. Pour le jeune Stallone, qui fut profondément secoué par le spectacle, il importait peu que David n’ait pu mettre Goliath à terre car, malgré les innombrables coups reçus et un visage devenu peu à peu méconnaissable, Chuck Wepner lui apparut comme le « gladiateur du 20e siècle. Une métamorphose de la vie1 ».

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/26/introduction-de-chafik-sayari-a-son-livre-une-histoire-

    #international #usa #boxe #racisme

  • Pour celles et ceux qui aiment écouter le flow, l’intelligence et l’humour de Mohamed Ali, le disque qu’il avait enregistré quand il s’appelait encore Cassius Clay est en ligne ici, et les trois premiers morceaux sont savoureux, I Am The Greatest, I Am The Double Greatest et Do You Have to Ask ? :

    Cassius Clay ‎– I Am The Greatest ! (1963)
    https://www.youtube.com/watch?v=QBAcrP6mPjY&list=PLl9cMNFDVYaJT-ehiIL6nv4tb7w-HGNqA&index=1

    #Muhammad_Ali #Mohamed_Ali #The_Greatest #slam #humour #poésie #boxe

  • Le Boxeur – Les Éditions du Sonneur


    https://www.editionsdusonneur.com/auteur/jim-tully

    Shane Rory est un jeune vagabond dans l’Amérique du début du XXe siècle. Afin d’empocher quelques dollars, il propose un jour ses services pour remplacer un boxeur malade. Commence alors pour lui une fulgurante carrière sur les rings.
    S’inspirant aussi bien du parcours de divers champions que de sa propre expérience de boxeur, Jim Tully rend dans ce roman un vibrant hommage à ces laissés-pour-compte qui souvent risquaient leur vie entre les cordes pour quelques rares billets.
    Salué dès sa sortie par la critique et les lecteurs, Le Boxeur est un classique de la littérature consacrée au «  noble art  ».

    #Jim_Tully #éditions_du_sonneur

    • Le BoxeurJim Tully. Traduit de l’anglais par Thierry Beauchamp

      « Du rail au ring. La trajectoire de Shane Rory reproduit en partie celle de Jim Tully, l’auteur de ce texte publié en 1936 et jusqu’ici inédit en français. À l’image de Jack London, qu’il voyait comme un piètre commentateur de la geste pugiliste, Tully a connu de longues années de débine, qui animeront son œuvre future. Abonné à l’orphelinat, adolescent vagabond, garçon de ferme, il opte en dernier ressort pour la #boxe qu’il pratique quelques années en professionnel. C’est finalement par l’écriture qu’il se réalise et rencontre la célébrité. Doté d’une plume sèche et nerveuse, l’aspirant écrivain n’oubliera jamais d’où il vient : les bas-fonds. » Émilien Bernard, Le Canard enchaîné.

      Sélection de 18 éditeurs indépendants et alternatifs :
      http://asphalte-editions.com/odl/Offronsdeslivres_catalogue.pdf
      source : Asphalte éditions
      https://twitter.com/asphalte
      #asphalte #éditions #livres

  • Young Perez, le boxeur d’Auschwitz
    https://www.liberation.fr/sports/2020/05/02/young-perez-le-boxeur-d-auschwitz_1786808

    Young Perez y a boxé. Le directeur du camp était fan de la discipline. Il a reconnu l’ex-champion du monde. En échange de combats contre d’autres prisonniers ou des soldats sur lesquels parient les officiers nazis, Perez a droit à un traitement à peine moins pire que le reste des prisonniers : un peu plus de nourriture, un peu plus de repos. Des matchs de gladiateurs. Le vaincu est promis à la mort. Des sites spécialisés dans la boxe affirment qu’à Auschwitz, il aurait disputé 140 combats pour 139 victoires et un nul. Peut-on vraiment y croire ? Ce que l’on sait c’est qu’il a fait partie de la poignée de survivants d’Auschwitz. Après la libération du camp, il participe à l’une des marches de la mort qui suivent l’évacuation Le 22 janvier 1945, il est abattu d’une rafale de mitraillette par un boxeur SS qu’il avait affronté ; selon les versions, il est affaibli par les conditions difficiles et ne peut plus suivre le rythme, il tente désespérément de s’enfuir ou il était parti chercher du pain pour le reste du groupe.

    #Boxe #Auschwitz

  • BALLAST | Boxer contre les stéréotypes de genre
    https://www.revue-ballast.fr/boxer-contre-le-genre


    https://www.arte.tv/fr/videos/088472-139-A/28-minutes

    Sarah Ourahmoune, la pionnière de la #boxe_féminine
    Dix fois championne de France en #boxe_anglaise, triple championne européenne, championne du monde en 2008 et vice-championne olympique aux Jeux de 2016 : Sarah Ourahmoune est la boxeuse française la plus médaillée, dans un sport qui n’a été légalisé pour les femmes qu’en 1999 en France. Loin d’être de tout repos, son parcours l’a parallèlement menée à devenir éducatrice spécialisée, à intégrer un master de communication à Science Po, et à créer des cours et des programmes pour favoriser l’accès du sport à tous, et en particulier aux femmes.

    #boxeuses #boxe

  • Légende de la boxe, Jean-Claude Bouttier est mort à 74 ans
    http://www.rfi.fr/depeche/jean-claude-bouttier-passion-boxe-boxeurs

    Jean-Claude Bouttier, mort samedi à 74 ans, faisait partie des rares boxeurs français à avoir connu la réussite sur et en dehors des rings, avec l’aventure Canal+. Son physique de jeune premier, son style et ses qualités de communiquant y ont beaucoup contribué.

    Ses principaux exploits sportifs, dans les années 1970, se résument en un combat, suivi d’une revanche, face à l’Argentin Carlos Monzon, considéré comme l’un des plus grands boxeurs du XXe siècle.
    Leur affrontement pour le titre des poids moyens le 17 juin 1972, devant 30.000 personnes réunies au Stade de Colombes, est resté dans les mémoires.

    Très mobile, Bouttier fait chuter le natif de Santa Fé au 6e round, après avoir été lui-même au tapis au cours de cette reprise. Le Français, touché à l’oeil - Monzon a reconnu des années plus tard avoir tenté de l’éborgner volontairement - abandonne à l’appel du 13e round en raison d’une hémorragie interne.
    Convaincu d’avoir ses chances face au multiple champion du monde, qui devait demeurer invaincu pendant treize ans (seulement trois défaites en cent combats au cours de sa carrière), Bouttier obtient une revanche à Roland-Garros.

    Son ami Alain Delon organise l’événement le 29 septembre 1973. Le natif de Saint-Pierre-la-Cour, dans la Mayenne, est devenu le nouveau Marcel Cerdan, poids moyen également auréolé de gloire mais à la fin tragique.
    « A Colombes, je bougeais beaucoup. A Roland-Garros, je suis rentré dedans en permanence », devait expliquer le Français, né le 13 octobre 1944. « D’ailleurs, pendant les douze premiers rounds, j’étais champion du monde, je menais aux points. Ensuite, il m’a touché au foie. »
    Battu une nouvelle fois par l’Argentin, surnommé à juste titre « le fusil », par décision unanime à l’issue des quinze rounds, Bouttier récupère brièvement en 1974 son titre de champion d’Europe, acquis en 1971, avant de mettre un terme à sa carrière après un combat face à Max Cohen.
    Son grand rival dans l’Hexagone l’emporte à l’issue d’une décision que Bouttier « n’a jamais digérée, tant elle (lui) paraissait injuste ».
    Retraité des rings au soir de cette défaite, le 16 décembre 1974, à l’âge de 30 ans (64 victoires, 7 défaites, 1 nul), il décide, après quelques mois d’"errance", de se reprendre et d’organiser sa nouvelle vie en dehors des projecteurs.
    Mais pas comme boucher, le métier dont il a fait l’apprentissage à 14 ans à Laval tout en découvrant la boxe grâce à son patron, pour disputer à 16 ans un premier combat amateur victorieux. Il s’était ensuite lancé chez les professionnels à Paris en 1965, aux côtés de Jean Bretonnel, « le » manager français de l’époque.

    – « Sensation d’être sur le ring » -

    Il s’occupera de boxe éducative, organisera en 1975 le Championnat du monde entre Gratien Tonna et Monzon, avec qui il restera très lié, et deviendra relation publique pour Pony, une marque d’équipements sportifs, puis directeur de la communication d’une société de support publicitaire.
    Il obtiendra aussi un rôle dans « Les uns et les autres » de Claude Lelouch en 1980 et lancera sa marque de vêtements, avant d’entamer l’aventure Canal+.
    A l’invitation de son ami Charles Biétry, responsable des sports au sein de la toute nouvelle chaîne de télévision payante, il démarre en 1984 une carrière de consultant et de commentateur qui durera plus de 25 ans, jusqu’en 2011.
    « Quand je commentais, j’avais la vraie sensation d’être sur le ring. Comme si je prenais les coups. Je mouillais ma chemise », déclarait-il dans sa biographie « Poing final », publiée en 2011.

    Au bord du ring à Las Vegas pour Hagler/Hearns, son premier combat en tant que consultant en 1985, il retrouve une vieille connaissance, Bob Arum, grand promoteur américain qu’il met en contact avec Canal+ pour l’obtention d’un contrat qui fera la fortune de la chaîne cryptée.

    « Ma passion, c’est le terrain, les rings, les boxeurs », expliquait-il à ceux qui lui reprochaient de ne s’être pas engagé politiquement. Nombreux estiment pourtant qu’il aurait fait un excellent président de la Fédération française de boxe.


    Carlos Monzon et son sparring-partner sponsorisé par Fernet-Branca
    alors : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fernet-Branca
    #boxe

  • Dans son livre « Cœur de boxeur » (qui paraît le 8 mai), le journaliste Antoine Peillon raconte l’histoire de Christophe Dettinger, le héros des gilets jaunes, à l’opposé des mensonges du pouvoir qui s’acharne contre lui. Il est l’invité de Denis Robert pour son premier entretien pour Le Média.

    https://www.youtube.com/watch?v=wSUVFDtiYcc


    https://www.lemediatv.fr/autre-interview/coeur-de-boxeur-la-verite-sur-christophe-dettinger-avec-antoine-peillon

  • TEMOIGNAGE FRANCE 3. « Si mon mari a réagi comme ça, c’est qu’il a vu une femme matraquée au sol », raconte l’épouse du boxeur Christophe #Dettinger
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/video-france-3-si-mon-mari-a-reagi-comme-ca-cest-quil-a-vu-une-femme-ma

    Elle sort de son silence. Discrète depuis l’incarcération de son mari, Christophe Dettinger, le boxeur accusé d’avoir frappé deux gendarmes lors d’une manifestation des « gilets jaunes », Karine Dettinger est revenue sur l’affaire, lundi 4 février, devant la caméra de France 3. « Si mon mari réagit comme cela, c’est qu’il a vu une injustice devant lui, une femme matraquée au sol », explique-t-elle, après avoir précisé qu’elle ne cautionnait pas son geste.

    Karine Dettinger révèle également que son mari a voulu être gendarme, un élément versé au dossier par l’avocate du boxeur.

    Il n’a pas tapé l’uniforme, il n’a rien contre la police. Il a voulu être gendarme réserviste

    Ce sont les #propos d’Emmanuel Macron qui l’ont poussé à s’exprimer. « C’est humiliant, complètement humiliant. Mon mari a fait des études, il est responsable, il travaille, on paye nos impôts, on est Français, on est des citoyens honnêtes et on nous rabaisse », déplore-t-elle. Le président de la République avait estimé que son mari n’avait « pas les mots d’un #boxeur_gitan » dans la vidéo publiée pour expliquer son geste.

  • Du haut de l’affiche au bas de la rue : l’incroyable parcours d’une championne
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/apres-la-boxe-le-smic


    Aujourd’hui je me réveille avec ce morceau de blues.
    Il est temps de mettre les pieds sur terre mon gars !
    https://www.youtube.com/watch?v=wGCKQDZ33VE


    My Baby She Rocks - Billy F Gibbons

    En regardant de quoi sa retourne sur franceculture.fr et les pieds sur terre par Sonia Kronlund :

    Huit fois championne du monde, Anne-Sophie Mathis est aujourd’hui agent de surveillance de la voie publique et distribue des PV dans les rues de Nancy. Elle raconte les combats de sa vie.

    Je n’ai pas encore écouté cette émission mais oui, la boxe et le blues sont comme 2 doigts de la main.
    #boxe #blues

  • Aldo le Gitan (Documentaire) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=PvDsHpItSYw

    Aldo le gitan est un documentaire exclusif dans l’intimité du quintuple champion de France poids lourds Cyril Léonet et de sa famille : la communauté des gens du voyage. Le rêve du boxeur ? Affronter le champion olympique Tony Yoka. Mais sur sa route, il a d’abord un combat à mener contre le jeune Raphaël Tronché, invaincu lors de ses 8 derniers combats. Réalisé par Inès Belgacem et Matthieu Bidan

    2ème partie : https://www.youtube.com/watch?v=SBarfoLP3K8

    Excellent reportage en 2 parties, très touchant. Cyril Léonet, un grand bonhomme, grand boxeur d’anglaise. On y voit les coulisses de la boxe, le travail de proximité avec les jeunes (une séquence tellement émouvante), les conditions de vie des gens du voyage, le rapport aux coups, la fraternité, la prison… l’âpreté de ce sport loin des paillettes des medias.

    #boxe #Léonet #Yoka #Tronché #gens_du_voyage #prison #détention

  • They never come back. Oder inner Kiste. So isses eben.
    https://www.berliner-kurier.de/berlin/kiez---stadt/tausende-bei-beisetzung-in-schoeneberg-rockys-letzte-runde-31435756

    Beisetzung in Schöneberg: Familie und Fans nehmen Abschied von Graciano Rocchigiani | Berliner-Kurier.de

    Auch noch Viertel nach zwölf, als die Trauerfeier in der Kapelle des Alten St. Matthäus Kirchhofs längst angefangen hatte, strömten noch Menschen durch das Friedhofstor in Schöneberg.
    ...
    Knapp 1000 Menschen waren am Sonnabend zur Mittagszeit von überallher gekommen, um den früheren Box-Weltmeister auf seiner letzten Runde zu begleiten.

    Im Alter von 54 Jahren war Graciano Rocchigiani am 1. Oktober bei einem Unfall auf Sizilien gestorben. Dort, wo er noch mal eine neue Liebe gefunden und eine neue Familie gegründet hatte. Ein Smart erfasste ihn auf einer Schnellstraße bei Belpasso, einem Vorort von Catania. Rocky, der zu Fuß unterwegs gewesen war, starb noch an der Unfallstelle. In Schöneberg war der Boxer aufgewachsen, seine Mutter Renate lebt hier. Sie wollte, dass ihr Sohn auf dem Friedhof beerdigt wird, auf dem auch Rio Reiser und die Gebrüder Grimm begraben sind.

    #Berlin #Schöneberg #Rote_Insel #Großgörschenstraße #Boxen #Beerdigung #Friedhof

  • Le loser magnifique
    https://blog.monolecte.fr/2018/07/15/le-loser-magnifique

    Je ne sais pas pour vous, mais j’en ai un peu marre des superhéros. En fait, j’en ai même marre tout court du monde superlatif dans lequel on nous force à cavaler comme le hamster dans sa roue. On se croirait dans une fausse pub pour de la lessive qui lave toujours plus blanc.

  • Francis Ngannou, pieds et poings déliés - Libération
    http://www.liberation.fr/sports/2018/01/18/francis-ngannou-pieds-et-poings-delies_1623490

    Venu du Cameroun, échappé à la rue, formé à Paris, le colosse du MMA combat pour le titre poids lourds, ce samedi à Boston .

    Francis Ngannou se souvient d’un exercice de logique au collège qui consistait à agencer le mieux possible des immeubles à l’intérieur d’une surface restreinte. Le professeur l’a soupçonné de triche. Son rendu paraissait trop carré pour être honnête. La lumière, dit-il, a jailli dans la foulée : au tableau, il a expliqué ses conclusions avec tellement d’aisance qu’il récolta un bonus : + 2. « Mais j’avais déjà reçu 19/20. » 21, donc. Il raconte la séquence avec une voix posée et rythmée, comme dans un documentaire nocturne sur les nuages ou les mouflons. Dans une autre vie, il se serait bien vu architecte.

    « Le Prédateur », son surnom, a réalisé son dernier gros coup le 2 décembre, aux Etats-Unis. Une minute et des poussières de spectacle, le temps de jauger, puis d’allonger un Néerlandais en mondovision. Uppercut du gauche, KO, dodo. Hourra. Francis Ngannou fait du MMA, mélange d’une demi-douzaine de sports de combat (pieds, poings, prises au sol), machine à cash et grenier d’histoires qui remplirait des bouquins de mille pages.

    La sienne oblige à écouter sans couper : des parents divorcés alors qu’il a 6 ans, une enfance pauvre et solitaire au Cameroun et une carrière scolaire terminée adolescent. Gamin, il fait déjà des boulots d’adulte au pied du mur. Tailleur de pierre, entre autres. En 2013, il émigre en France sans un rond, avec l’ambition de percer en boxe anglaise. Aucun palmarès, si ce n’est une petite expérience au pays. « Je m’étais mis une pression énorme sur les épaules : je voulais vraiment être un champion. » A Paris, il trouve rapidement une salle où mettre les gants. Son gabarit de menhir (1,95 m, 117 kilos) et ses facilités en « un contre un » fascinent. Des tauliers du lieu l’aident à se sortir de la rue - il est SDF. Didier Carmont, l’un d’eux : « On a fait ce que nous avions à faire, naturellement. Est-ce vraiment important d’entrer dans les détails ? Quand il est arrivé chez nous la première fois, il ne se lamentait pas, et très vite, il s’est senti à la maison. C’est un ami, j’ai l’impression de l’avoir toujours connu. » Puis : « C’est vrai qu’il a un physique. Mais il ne faudrait pas tomber dans le cliché de l’Africain naturellement puissant. On ne se sort pas de sa situation, on ne progresse pas aussi vite, sans intelligence. » Au fil des semaines, ses bienfaiteurs les plus au fait du milieu lui expliquent que le noble art est une impasse à court terme (une vieille bâtisse dont les coulisses sont des labyrinthes), mais que le MMA est un building illuminé, doté d’un ascenseur tout neuf (une multinationale en expansion). Il ne sait pas ce que c’est, mais se met au boulot. En quatre ans de pratique, le voilà presque tout en haut. Samedi, le Camerounais, 31 ans, combattra pour le titre des poids lourds face à l’Américain Stipe Miocic, actuel détenteur de la couronne.

    Christian M’Pumbu, son ami et compagnon d’entraînement, indique le coin de son œil avec l’index : à cet endroit précis, il a pris le panard du colosse, large comme un hors-bord. Un an plus tard, l’ancien champion de MMA, qui en a donc vu d’autres, en parle comme d’une séance de spiritisme. Pour le reste, il glisse deux précisions : « Avec ce qu’il a vécu, il y a des moments où il faut le laisser seul, où il ne veut pas trop parler. A vrai dire, ce n’est pas un grand bavard. » Et : « Je l’ai vu sur des photos aux Etats-Unis. Il avait des jumelles autour du cou… un vrai touriste. » Francis Ngannou vit en ce moment à Las Vegas. Ce qu’il en dit ? Pas grand-chose. « Je m’entraîne. Et sur mon temps libre ? Je m’entraîne encore. C’est mon travail à plein temps ! » En fonction des questions, c’est tout ou rien, soit le récit ou bien les trois petits points. Le Camerounais est un texte à trous, triste, nerveux et joli à la fois.

    A Paris, il a d’abord dormi dans un parking. « On m’a parlé du 115… De foyers et de chambres à partager avec d’autres. Des alcooliques, des gens dépressifs. Je ne voulais pas. Je n’étais pas là pour accepter la situation. Je voulais m’écarter de tout ce qui était négatif. » Les conseils ici et là le mènent à la MMA Factory, dans le XIIe arrondissement. Le lieu est géré par Fernand Lopez, l’entraîneur français le plus réputé, ingénieur de formation et, surtout, habile entrepreneur. Les qualités du petit nouveau lui sautent aux yeux. Il le prend en main et le façonne. Depuis, il ne le lâche plus.

    Parfois, « le Prédateur » décortique son sport en termes bibliques : « David peut battre Goliath. Le MMA comporte un nombre incalculable de techniques. Tu domines et là, ton adversaire te saisit la cheville, puis te fait une clé. C’est beau quand David peut gagner. » Et parfois, il le ramène sobrement à de la survie : « Si tu ne mets pas des coups, c’est ton adversaire qui le fera. »

    Le MMA : baston indécente dans une cage octogonale pour les uns, spectacle très technique pratiqué par des bonshommes surentraînés pour les autres. En France, les compétitions sont encore interdites (une exception), mais les entraînements et les streamings (l’Hexagone est dans le top 10 des consommateurs à l’échelle du monde) font des cartons. Hypocrisie.

    Francis Ngannou est originaire de Batié, petite commune de l’ouest du Cameroun où il retourne pour les vacances. Il a trois frères et une sœur. Le récit : « Enfant, j’allais de maison en maison, je changeais d’école tout le temps. J’étais pauvre. » Les trois petits points : son cercle, sa routine, son parcours entre l’Afrique et la France. Gosse, il s’amusait avec d’autres à imiter les prises de Jean-Claude Van Damme. « Je n’ai pas eu d’amis d’enfance, parce que je n’avais pas le bon profil. Qu’avais-je à offrir ? Parfois, j’avais envie de parler, mais il n’y avait personne. Je n’allais pas me torturer avec ça. Alors je me suis dit qu’on pouvait vivre sans amis. »

    Il se lance sur le tard dans la boxe anglaise. A 22 ans. Il dit que son premier combat au pays est aussi une affaire de fulgurance. Alors que son vis-à-vis le malmène, il se rebelle en repensant à son rêve : une couronne mondiale. Victoire dans l’anonymat, après une journée de manutention. « L’arbitre m’a arraché mon adversaire d’entre les mains. » Le Camerounais signe son premier contrat avec l’Ultimate Fighting Championship (UFC) en 2015. La Ligue américaine a la main sur le business du #MMA et l’image de ses combattants. A cette échelle, on parle d’un géant du divertissement qui vend des machines à coller des pains, des récits et des synopsis de biopic. Son rendez-vous de samedi, à Boston, lui assure d’office un chèque de 500 000 dollars. Didier Carmont : « Je suis certain qu’il a gardé la boxe dans un coin de sa tête. Un jour ou l’autre, il voudra y revenir. » Dans sa vie d’après, #Ngannou se verrait bien en hommes d’affaires. « J’impressionne souvent les gens en calcul mental. Enfant, à l’école, le prof demandait parfois combien faisait 5 moins 6.Tandis que tous les autres cherchaient, j’avais déjà trouvé. »
    Ramsès Kefi - photo : Laurent Troude pour Libération

    Francis Ngannou a été battu sur décision à Boston.
    #ufc #boxe #sports_de_combat

  • Nong Rose, la boxeuse transgenre qui combat les préjugés - Libération
    http://www.liberation.fr/sports/2018/01/06/nong-rose-la-boxeuse-transgenre-qui-combat-les-prejuges_1620642

    Samedi, la championne transgenre de boxe thaï Nong Rose affronte le champion de France Akram Hamidi, au stade de Coubertin. Une rencontre aussi sportive que symbolique.

    Quand elle s’avance dans les entraves du stade de Coubertin pour la pesée, difficile de voir en Nong Rose, 1,60 m et 54 kilos, une championne de boxe thaï. Bonnet rose sur la tête, sa démarche est timide et la femme de 21 ans s’étonne d’être « aussi bien accueillie et connue en France », elle qui livre son premier combat à l’étranger. Pourtant, une fois sur le ring, la Thaïlandaise se mue en guerrière. Chez les professionnels, elle compte 52 victoires pour 8 défaites. Contre des hommes. Car Nong Rose, de son nom d’origine Somros Polchareon, est transgenre.

    « Je préfère combattre les hommes »

    Elle a commencé la boxe à 8 ans, entraînée par son oncle. Si elle se sent fille dès son enfance, elle n’assume son choix de le devenir qu’à 14 ans, en portant des vêtements féminins. Féminité qu’elle révèle aussi sur les rings de muay thaï, malgré l’hostilité d’une partie des acteurs du milieu : « Certains boxeurs me regardaient de travers et affirmaient que les trans ne pouvaient pas gagner », se souvient-elle. Mais elle surmonte progressivement les difficultés, soutenue par Nong Toom, son idole et l’une des trans les plus connues du pays, dont la vie a inspiré le film Beautiful Boxer.

    La Thaïlande ne reconnaît pas légalement le changement de genre. Nong Rose est par conséquent condamnée à combattre avec les hommes. Ce qui ne la gène pas. « Je préfère ça, car sinon j’aurais l’impression d’affronter ma mère. Les femmes n’auraient aucune chance », assure la boxeuse aux coups de coudes dévastateurs. En juillet, elle a été la première transgenre à combattre et triompher dans le plus vieux stade thaïlandais, le Rajadamnern. Une forme d’aboutissement et de reconnaissance, puisque, à l’encontre de toutes les règles établies, elle a été autorisée à porter une brassière sur le ring de ce stade mythique.

    Une grande première

    Guillaume Kerner, ancien champion du monde français de muay thaï, a repéré la pépite et décidé de l’inviter à la deuxième édition de son événement, le Kerner Thaï, ce samedi soir au stade de Coubertin. C’est la première fois que la jeune boxeuse combattra à l’étranger et elle sera la première trans à se produire en France. « On m’a dit qu’il serait difficile d’organiser un combat avec Nong Rose, que les autorités fédérales s’y opposeraient, que personne ne voudrait l’affronter et que le public ne répondrait pas présent. Mais rien de tout cela ne s’est produit. La présence de Nong Rose permet de délivrer un vrai message : ce n’est pas la différence qui importe, mais la valeur », se réjouit Guillaume Kerner. D’autant que le combat n’aura rien de « folklorique », promet-il.

    C’est en effet le champion de France, Akram Hamidi, 19 victoires en 20 combats, qui affrontera la boxeuse thaïlandaise. Et il s’attend à cinq rounds très disputés. « C’est un combat très important pour moi, plus important encore que ma finale de championnat de France. Il va être vu par beaucoup de personnes (L’Equipe TV diffuse l’événement en direct). Et Nong Rose est un grand champion, j’ai vu des vidéos de ses combats », raconte le jeune homme de 19 ans qui assure qu’il « ne retiendra pas ses coups ».

    Un symbole de la cause transgenre

    Reste à savoir si ce duel inédit aura une réelle influence sur la situation des trans dans le sport. « Beaucoup ne font plus de sport, car ils ne souhaitent pas être regardés comme des bêtes de foire, c’est un vrai problème », déplore Christine Rougemont, elle-même transgenre et qui pratique aussi la boxe thaïlandaise. « Le fait que Nong Rose combatte en France lors d’un événement médiatisé a le mérite d’apporter une réflexion », poursuit-elle.

    La boxeuse thaïlandaise est bien « consciente » du phénomène médiatique que son combat suscite. Mais elle préfère se concentrer sur sa boxe, son gagne-pain, quitte à repousser ses projets personnels : « Aujourd’hui je ne prends plus d’hormones car cela influe sur ma condition et ma boxe, j’ai moins d’énergie. Mais dès que j’arrête la boxe, je fais toutes les opérations pour finir ma transformation », explique-t-elle. Sans toutefois laisser de côté son sport de prédilection. Elle conclut : « Mon rêve est d’ouvrir une école de muay thaï, pour transmettre mon savoir aux Thaïlandais mais également aux Occidentaux. »
    Timothée Loubière

    https://www.youtube.com/watch?v=Mlbl4FBSzcc


    Le combat a été remporté par Akram Hamidi Hakram HAMIDI par décision à la majorité.
    #muay_thai #transgenre #Nong_Rose #Akram_Hamidi #boxe_thai

    Autre ancienne boxeuse transgenre :
    https://www.youtube.com/watch?v=HhJLVhX37io

  • Akim Oualhaci, « Se faire respecter. Ethnographies de sports virils dans des quartiers populaires en France et aux États-Unis »
    http://journals.openedition.org/lectures/22350

    Les regards socio-anthropologiques sur les activités physiques et sportives sont armés de nombreuses enquêtes de terrain, en France et ailleurs dans le monde, depuis une cinquantaine d’années au moins. Les théories mobilisées sont désormais plurielles, après avoir longtemps prolongé, pour l’essentiel en France, les approches bourdieusiennes ou relevant d’une critique radicale. Dans cet ouvrage qui propose une ethnographie multi-site, Akim Oualhaci explore, largement dans le sillage de Loïc Wacquant mais pas uniquement, les dispositions d’engagement de jeunes adultes résidant dans des quartiers populaires dans des pratiques de #boxe anglaise et de bodybuilding aux USA, et de boxe thaïlandaise en France. Trois salles ad hoc ont été l’objet d’une observation, deux à New York et une en banlieue parisienne. Trois parties égrènent la restitution d’un travail réalisé dans le cadre d’une thèse soutenue en 2011.

    La première partie se centre sur les #corps masculins modifiés et stylisés par les pratiques de combat et de renforcement musculaire hyperbolique. Dans « ces quartiers urbains marginalisés [sic] », la #virilité populaire gagne une respectabilité tout d’abord locale, entre pairs, pour éventuellement s’étendre hors du quartier par l’intermédiaire des rencontres sportives. La place des femmes y est réduite, et le rapport au corps devient le vecteur d’une construction identitaire positive à force de rigueur, de codes valorisant le respect du travail, des partenaires d’entrainement et des adversaires.

    La seconde partie explore les rapports de domination et la prise d’autonomie via la carrière combattante, qu’elle soit professionnelle ou amateure. Selon l’auteur, paradoxalement, les transformations corporelles naturalisent les stéréotypes raciaux (les Noirs des ghettos américains sont musculeux alors que les Noirs-Maghrébins banlieusards français sont violents). Le travail corporel effectué avec ardeur par ces jeunes adultes vise à les rendre respectables, voire estimables, au moins dans l’entre-soi populaire. La #violence y est fortement contrôlée, éloignant d’autant les bagarres de rue et les comportements déviants fortement stigmatisés à l’intérieur des espaces enquêtés. Comme le défend Stéphane face à l’enquêteur : « J’essaye de leur faire comprendre, à ceux qui pensent que la boxe thaï est un sport de voyous, que c’est un sport avec des codes et beaucoup de respect… choses que les voyous ne connaissent pas ».

    La dernière partie de l’ouvrage, dont la lecture est agréable, défend la thèse d’une conformisation aux normes légitimes de ces populations populaires, notamment de cette jeunesse considérée indûment comme violente et déviante, par l’œuvre des entraineurs ou des anciens combattants qui leur transmettent des connaissances techniques mais aussi éthiques, patiemment et fermement. Les ethnographies montrent comment l’engagement de ces jeunes hommes dans des pratiques corporelles qui forgent à donner et recevoir des coups, à prendre une carapace musculaire plus importante (vecteur d’une place sociale désirée), devient progressivement, à force de méthode et de rigueur, une véritable école de la vie… dominée.

    #livre via @prac_6

    • Non ce n’est pas vraiment expliqué et je ne vois toujours pas le rapport avec le masculinisme. Si on le définit grosso modo comme un anti-féminisme militant c’est quoi le rapport ?
      Que tu parles de domination masculine comme elle existe partout certes, même si ça ne semble pas être le propos du livre (je peux me tromper étant donné que je ne l’ai pas lu). Mais parler de « masculinisme » WTF !
      Le milieu des sports de combat et des arts martiaux est un milieu que je connais et côtoie en tant que pratiquante depuis des années, qui plus est dans les quartiers populaires. Les motivations profondes qui traversent ces pratiques ne sont pas liées de façon prégnante à la question de la domination femmes/hommes. Les hommes ne s’entraînent pas à taper sur des sacs pour mieux défoncer leur meuf, il n’y a pas un projet derrière tout ça. Les conséquences sur ces relations peuvent paradoxalement aussi être des relations de rencontre, de séduction à la marge, autour des événements organisés par les clubs, autour des entraînements en commun, même si les gars sont toujours majoritaires en nombre.
      Les clubs sont incités à avoir une mixité de genre par les municipalités (ce qui favorise les subventions) tout comme pour les combattantes compétitrices. C’est logique : le discours politique présente toujours les mecs des cités comme des gros sexistes violents donc ces clubs ont des coercitions qui n’existent pas pour les clubs des autre types de quartiers.
      Après, ça arrive que quand tu débarques dans un cours au début les gars ne veulent pas s’entrainer avec toi, tout comme avec un gars débutant qui a l’air pas doué mais pour les meufs c’est pour toutes quel que soit leur niveau. C’est forcément lié à du mépris de genre mais j’ai connu la même chose quand j’ai fait une formation en informatique où il y avait très peu de meufs : c’est toujours comme ça quand tu es dans un milieu majoritairement masculin, ce n’est en rien spécifique au milieu des sports de combat.
      Tout ceci rend les choses beaucoup plus complexes que ça en a l’air.
      Fondamentalement ce type de questions devrait être traité par une meuf qui ferait une recherche sur le terrain en interrogeant d’autres meufs. Mais la problématique serait différente, ça ne parlerait pas du même sujet.
      J’ai l’impression qu’il y a un gros problème ici parmi certaines de vous dès qu’il y a un sujet abordé et que les relations de domination hommes/femmes n’y sont pas forcément évoquées. Moi j’en ai rien à battre en tant que féministe que les gars qui font une recherche ne parlent pas des relations avec les femmes, je préfère même qu’ils n’en parlent pas. C’est à nous de prendre la parole sur nous mêmes, les premières concernées. Pourquoi attendez-vous que ce soit les mecs qui mettent nos problématiques au centre ?
      Quand dans sa critique, Carine Guérandel dit que le livre « n’aborde pas la question des relations quotidiennes entre les hommes et les femmes » (qui est un sujet totalement différent d’ailleurs) ben ça ne m’étonne pas et ça ne me choque absolument pas. J’irais même dire que ça me rassure quelque part. À chacun·e son taf !

    • Tiré d’une interview d’Elsa Dorlin dont je n’ai pas lu le livre Se défendre, une philosophie de la violence :

      En France, vous avez repéré des mouvements d’autodéfense dans les quartiers ?
      Il y a une grande pratique de l’autodéfense et de l’ascèse martiale dans les quartiers ségrégués visés par le harcèlement policier : des corps s’entraînent, s’entraînent, s’entraînent… On adopte des postures corporelles très affirmées. Les arts martiaux ont une place importante dans la culture populaire. Le fait même de rester calme quand on est contrôlé trois fois par jour, c’est de l’autodéfense. Tout est fait pour cantonner ces corps qui s’entraînent et, surtout, éviter la confrontation. On a souvent décrit des régimes de domination qui ont pour modalité la répression sur les corps. Mais il y a une autre modalité de répression : différer sans cesse l’affrontement. Que ce soit par l’isolement géographique, par la mise en place de terrains de foot comme seules infrastructures publiques, d’exutoire. L’entraînement est une forme de ressassement mais c’est aussi une forme d’ascèse, c’est cultiver la révolte, se remodeler soi-même comme sujet politique. Refaire corps, c’est déjà de l’autodéfense.

      http://www.liberation.fr/debats/2017/12/08/elsa-dorlin-le-ju-jitsu-est-utile-contre-la-police-contre-les-maris-les-p

  • The women boxers of Gleason’s Gym – photo essay
    https://www.theguardian.com/sport/2017/dec/11/women-boxers-of-gleason-s-gym

    Gleason’s Gym has been around since 1937 and is the oldest working gym in the US. Many of the world’s famous boxers, including Jake LaMotta, Muhammad Ali and Mike Tyson, have trained at the New York gym. Gleason’s are currently training six world champions and for the first time in the gym’s history they are all women. Tim Knox paid a visit to photograph some of the boxers and find out about their motivation


    Selena Shannon has had two amateur fights and has been training for a year. (photo Tim Knox)
    #photographie #boxe #femmes #brooklyn

  • A Glimmer of Light: Ring 10 Helps Boxing’s Wounded WarriorsThe Fight City
    http://www.thefightcity.com/ring-10-helping-boxers

    One might think that after winning world titles and facing some of his era’s most popular fighters, Barkley could look forward to a comfortable after-boxing life. At the very least, one would expect his retirement years to be a level above the poverty of his youth when he lived in the squalid housing projects of the Bronx. But despite career earnings of roughly $5 million, soon enough Barkely found himself in a worse situation than ever before, homeless and sleeping in a New York subway station with nothing to his name but a bag of clothes and the title belt he won from Hearns. Friends eventually helped Iran out and paid for some hotel rooms, but needless to say, this was far from the situation Barkley had imagined for himself when he hung up his gloves.

    It was a group of boxing industry veterans, organized as the Ring 10 Boxing Foundation of New York, who helped Barkley to eventually get back on his feet. They provided support, found him an apartment, and essentially gave him a new lease on life, restoring the dignity of a former boxing champion.

    (...)

    Ring 10’s challenges are symptomatic of the struggles of the largely disjointed Ring organizations in the United States. Ring chapters were formed across the country to provide assistance to retired boxers, but of course it’s difficult to carry out a benevolent mission when resources are scarce. Ring chapters are generally underfunded and have limited options, but there is a steady stream of ex-boxers who need their help.

    #boxe #solidarité #zermi