• JO de Paris 2024 : « Plusieurs centaines de milliers de spectateurs » en accès gratuit et 35 000 forces de l’ordre pour la cérémonie d’ouverture
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/05/23/jo-de-paris-2024-environ-35-000-forces-de-l-ordre-pour-relever-le-defi-de-la

    .... « Cela n’a pas de précédent dans l’histoire des forces de l’ordre », a-t-il insisté, ajoutant qu’il y aurait « un périmètre antiterroriste ».
    A ces forces de sécurité s’ajouteront 2 000 policiers municipaux de la Ville de Paris pour la partie quais hauts, ainsi que « 2 000 à 3 000 agents de sécurité privée » pour les quais bas, « sous la responsabilité de l’Etat, qui supervisera l’ensemble de la sécurité des Jeux et de cette cérémonie », selon M. Estanguet.
    Le secteur Trocadéro-tour Eiffel, où seront présents notamment les chefs d’Etat et de gouvernement, sera « exclusivement pris en charge » par les forces de sécurité intérieure, précise le texte du protocole.

    #JO #Paris #police

  • Les hockeyeuses en lice aux Mondiaux à Calgary doivent porter un bracelet électronique qui permet de contrôler leurs mouvements. La raison : le covid, évidemment. Cyrill Pasche
    Munies d’un bracelet, les filles sont surveillées en permanence
    https://www.tdg.ch/munies-dun-bracelet-les-filles-sont-surveillees-en-permanence-636103799305

    Muni d’un bracelet permettant le traçage, les hockeyeuses sont surveillées 24 heures sur 24 aux Mondiaux.

    « Au début, on a juste envie de prendre une paire de ciseaux et de s’en débarrasser », explique l’internationale helvétique Sarah Forster. C’est que toutes les hockeyeuses – ainsi que les membres des staffs des différentes équipes nationales et les arbitres – doivent porter 24 heures sur 24 un bracelet permettant de contrôler leurs mouvements et différents déplacements. Et ce durant toute la durée de la compétition.


    Des bracelets qui ont deux fonctions : localiser tout ce petit monde via une application et s’assurer que personne ne quitte la « bulle » et s’évapore dans la « nature ». La « bulle » ? L’hôtel (quarantaine de cinq jours à l’arrivée au Canada) et la patinoire. L’autre fonction de ces bracelets munis de capteurs est de vérifier que toutes les personnes impliquées dans ce championnat du monde respectent en permanence une distanciation de deux mètres.

    Même pendant les matches
    Alors qu’elle va entamer son quatrième et avant-dernier jour de quarantaine isolée dans une chambre d’hôtel à Calgary, la Jurassienne s’habitue gentiment à ce bracelet imposé par les organisateurs du tournoi (lire l’encadré). « Au bout d’un moment, on ne le remarque plus vraiment, on l’oublie un peu. C’est un peu comme si on portait une montre, en fait. »

    Muni de capteurs, ce bracelet permet de contrôler les déplacements des joueuses et d’éventuelles infractions au règlement.
    Les participantes aux Mondiaux – qui sont d’ailleurs testées tous les deux jours – devront même porter leur bracelet durant les entraînements et les matches ! Une information que confirme le président de l’IIHF, René Fasel. « Pour les matches, les filles seront équipées d’un autre bracelet muni d’un velcro, plus souple et plus confortable pour la pratique du hockey sur glace ».

    Pour organiser cette compétition mondiale qui a déjà été annulée à deux reprises (en 2020 après l’apparition du coronavirus à l’échelle planétaire, puis à la dernière minute en mai 2021), l’IIHF et les organisateurs canadiens ont imposé des règles bien plus strictes que lors du Mondial des hommes en Lettonie au printemps, qui eux ne devaient par exemple pas porter de bracelets… « Nous devons aussi prendre tous nos repas en étant divisées en deux groupes », fait remarquer Sarah Forster. Pas terrible pour la vie d’équipe.

    #Canada #Femmes #discrimination #sport #surveillance #bracelet_électronique Les #cinglés de la #surveillance sont au pouvoir, #algorithme #bigdata #géolocalisation #reconnaissance #police #covid-19

  • Anvers (Belgique) : bracelet électronique pour les esclaves salariés du Port | Démesure
    https://demesure.noblogs.org/archives/1555

    Coronavirus en Belgique : un bracelet intelligent pour respecter la distanciation sociale
    Belga, 17 avril 2020

    Un bracelet intelligent, émettant notamment un signal lorsque son porteur ne respecte pas la distance sociale, va être testé dans le port d’Anvers [2ème port européen derrière Rotterdam]. L’outil technologique, développé en partenariat avec Rombit, doit permettre de freiner les contaminations au Covid-19 sur le lieu de travail.

    Le bracelet Romware Covid Radius s’inspire d’un outil similaire déjà testé dans le port anversois depuis l’année passée et qui permet aux ouvriers de détecter les situations à risque. De nouvelles fonctionnalités doivent permettre aujourd’hui au personnel du port de mieux respecter les prescriptions de l’OMS contre la pandémie de coronavirus. L’outil émet notamment un signal si des travailleurs sont trop proches.

    Il permet en outre, en cas de contamination d’un travailleur, de déterminer avec qui il a été en contact afin d’éviter des contaminations supplémentaires. Le CEO de Rombit, John Baekelmans, précise qu’il y a un gros intérêt international pour ce dispositif.

    On commence à voir pas mal d’exemple des « mesures de sécurité » au travail, du plus bidon, comme ces rubalises « séparant » l’étroit espace de travail entre des salariés Mac do, en Touraine, à ces innovations, dans le port qui est entre autre la plaque tournante de l’industrie d’automobile européenne (assemblage de pièces produites mondialement).

    #Crise_sanitaire #travail #bracelet_électronique #Transports_de_marchandises #ports #porte_containers

  • L’app Immuni da scaricare (e «indossare») - Coronavirus: App (quasi) obbligatoria, ipotesi braccialetto per gli anziani - Corriere.it
    https://www.corriere.it/cronache/cards/coronavirus-l-app-quasi-obbligatoria-braccialetto-gli-anziani/scaricare-immuni.shtml

    Per essere utile alla causa dovrà essere scaricata almeno dal 60% della popolazione. Altrimenti i contatti mappati non sarebbero sufficienti a tenere sotto controllo la situazione. La regola dei 40 metri quadri e il termoscanner per i dipendenti. Più corse per alleggerire i bus

    #restriction_de_mobilité #bracelet_électronique #Covid_1984

  • France : « la prison chevillée au corps »
    https://www.prison-insider.com/articles/france-la-prison-chevillee-au-corps


    @etraces @chezsoi
    Les mesures alternatives à la prison concernent bien plus de personnes que celles qui sont incarcérées. Ces mesures prennent le pas, en France comme dans de nombreux pays occidentaux, sur la détention. Un peu plus de 70 000 personnes sont détenues au début de l’année 2019. Dans le même temps, elles sont 170 000 à être suivies en milieu ouvert.

    Le placement sous #surveillance_électronique repose sur un principe d’assignation et permet de purger sa peine à domicile. La prison chez soi, une étape vers la liberté ou une nouvelle forme de surveillance ? Franck Ollivon est enseignant-chercheur. Il est spécialiste en #géographie_carcérale et l’auteur de la thèse La prison chevillée au corps. Pour une approche géographique du placement sous surveillance électronique. #Prison_insider lui a posé trois questions.
    #contrôle #France

  • « Concert amplifié » : une mauvaise idée, dans le tapis Le Devoir - Sylvain Cormier - 3 mars 2018

    http://www.ledevoir.com/culture/521804/critique-spectacle-concert-amplifie-au-centre-bell-une-mauvaise-idee-dans-

    Les musiciens de l’Orchestre symphonique de Québec prennent place. Voici le chef David Martin, solennel, un peu croque-mort dans la démarche raide. L’orchestre démarre. Badaboum. Tagada. Tsoin-tsoin. Plein les oreilles. Stridence. Trop aigus, les cuivres, les vents.

    Bourdonnement. Trop brouillonnes, les basses. On comprend tout de suite : par « concert amplifié », on voulait dire « trop fort ». L’idée, c’est d’impressionner. Y a-t-il un micro par instrument et un sonorisateur dur de la feuille ? On peut le supposer. L’idée, c’est aussi de donner à entendre les « classiques du classique » à la manière d’un show rock. Beding bedang. Rentre-dedans, c’est pas de l’onguent.

    Évidemment, la nuance dans le maniement de la baguette ne s’entend pas beaucoup : c’est de la console que ça se décide, clairement (ou, plus exactement, confusément). Le premier mouvement de la Cinquième symphonie de Beethoven frappe comme un paquet de marteaux sur un paquet d’enclumes. L’artillerie lourde. Les bombes. La DCA. Pin-pon, pin-pon. Sonnez l’alerte. Les Alliés débarquent en Normandie. Mais non, il n’y a pas d’écran. C’est moi qui me souviens d’une scène dans Le jour le plus long, le film de Zanuck.
    À la fin de la pièce, pschuittttt ! Des jets de fumée (ou de vapeur) jaillissent. Deux secondes. J’espère qu’ils ne sont pas payés à la durée des effets spéciaux, ça ne fera pas cher de l’heure. Quand s’amène « la divine » Natalie Choquette (dixit le chef), c’est un peu plus équilibré : il ne faut pas l’enterrer, ce serait malpoli. Le chef annonce le « très touchant » thème de Roméo et Juliette de Prokofiev : c’est gentil de le préciser, comment aurait-on su autrement qu’il fallait s’émouvoir ? Évidemment, nous ne sommes pas des habitués des concerts classiques, il faut tout nous expliquer. Il ne suffit pas de nous assommer.

    En ce vendredi au Centre Bell, pour la seconde présentation de ce « concert amplifié » (jeudi soir, c’était au Grand Théâtre de Québec), on mesure l’ineptie du concept. Les courts moments d’effets spéciaux sont des corps étrangers. Des verrues plantaires sur des pieds bots. Du trop avec du trop, ça fait doublement trop. Enflure. Baudruche. Montgolfière. Imaginez des ballounes avec des pétards à mèche : le grand n’importe quoi.

    Stéroïdes en stéréo
    Pour dire les choses simplement : c’est une très mauvaise idée, ce spectacle. Une mauvaise idée dans le tapis. Musicalement, ça ne va pas : l’amplification dénature la dynamique naturelle d’un orchestre symphonique. Crac boum hue ! Les effets de show rock ne fonctionnent pas non plus : tout est gratuit, c’est même pas du show de boucane 101, rien n’est lié à ce qui se passe dans les pièces. Lesquelles n’ont pas grand-chose à faire ainsi accolées : il n’y a pas de logique autre que celle d’être des « morceaux connus ». Exemple d’effet : chaque musicien a au poignet un bracelet lumineux. On se croirait dans la foule au Festival d’été de Québec. Pas grand rapport avec la partition, mettons.

    Çà et là, des passages moins piétons rappellent que ces musiciens savent jouer quand ils en ont l’occasion. Ils font ce qu’ils peuvent, dans les circonstances. On compatit. On pâtit, aussi, mais bon, la compassion est plus grande que le ras-le-bol. Ils n’ont pas l’air à la fête : pas sûr que l’habillage rock leur sied. Peut-être aurait-il fallu, comme les Beatles lors de l’enregistrement de la folle séquence pour orchestre dans A Day in the Life, leur fournir de faux nez, perruques et autres objets forains : ils auraient été plus à l’aise.

    Et L’Heptade ?
    Qu’en est-il de la « suite » de L’Heptade, l’attraction première de la soirée, condensé du grand oeuvre d’Harmonium, réarrangement signé David Martin avec l’aide de Serge Fiori lui-même ? C’est la portion la plus comestible de ce gâteau à étages : la transposition pour orchestre ne tombe pas sur le coeur. On a de toute évidence fait un effort. Il y a une part de création. Un respect des modulations d’origine. Et un certain goût dans les éclairages. Ça n’éclabousse pas pour éclabousser, sauf quand Natalie Choquette vient se mêler de Comme un sage. Il aurait fallu demander à Monique Fauteux, qui aurait permis un véritable lien avec Harmonium.

    Ce n’est quand même pas long, sept minutes mémorables sur une interminable heure et demie. Surtout quand c’est suivi, je vous le donne en mille, du Boléro de Ravel. Avec de petites ampoules qui scandent le rythme, une ampoule par lutrin. Ça alors, la trouvaille ! On est éblouis, vous pensez bien ! Un peu plus et on avait droit au cochon volant de Pink Floyd… La question monte comme un cadavre ayant trop séjourné dans l’eau : comment diable a-t-on pu s’imaginer que le volume suffit à compenser une telle absence d’imagination ? Navrante, consternante expérience.

    @pmo #En_vedette #smart #Musique #Nécrotechnologies #Quebec #bracelet_électronique #bracelet Néo #Culture

  • Electronically monitoring migrants treats them like criminals

    The Canada Border Services Agency (CBSA) recently announced its intention to remotely monitor migrants via electronic ankle bracelets as an alternative to detaining them.

    This plan is set out in the emerging National Immigration Detention Framework. The idea is to “tag” migrants with the ankle bracelets, which then send GPS signals to a central monitoring station.

    Since it’s 24/7 surveillance, the “tagged” migrant can be potentially re-arrested at any time.


    https://theconversation.com/electronically-monitoring-migrants-treats-them-like-criminals-90521

    #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #surveillance_électronique #alternatives #bracelet_électronique #criminalisation #surveillance
    cc @isskein

    • Sont en retard au Canada. En France, on va mettre ça aux enfants de 3 ans.

      Bientôt des bracelets connectés pour ne perdre aucun enfant dans les bus scolaires ?
      http://www.lavoixdunord.fr/307191/article/2018-01-29/bientot-des-bracelets-connectes-pour-ne-perdre-aucun-enfant-dans-les-bu
      Géolocaliser ses enfants quand ils prennent le bus. C’est l’idée qu’a eue une start-up, Groupeer. Le dispositif, un bracelet connecté, est testé dans quatre régions, dont les Hauts-de-France. Si l’expérimentation se révèle satisfaisante, il pourrait être étendu à l’ensemble de la région

      Depuis novembre, 47 élèves de Fournival, Saint-Rémy-en-l’eau et Valescourt (Oise), principalement en primaire et maternelle, portent à leur poignet un bracelet bleu, connecté, un dispositif lancé à l’initiative de la Région.

      Le but ? Alerter par texto leurs parents de présence à bord du bus scolaire, à chaque entrée et descente de car. Ces dernières années, plusieurs cas d’enfants oubliés dans des bus avaient déjà donné à plusieurs élus l’idée d’instaurer un système de pointage.

      En imaginant ce bracelet géolocalisé, la start-up française Groupeer Technologies a semble-t-il trouvé un moyen « high-tech » pour sécuriser les enfants lors des sorties de groupes.
      Ce n’est pour l’heure qu’un test, mais selon Franck Dhersin, vice-président de la Région en charge des transports, « si ça marche », la Région pourrait « voir avec ses prestataires pour l’étendre en agglomération dans l’ensemble des Hauts-de-France ». Avec la Bretagne, le Centre-Val-de-Loire et Grand-Est, les Hauts-de-France font partie des quatre régions à tester le dispositif.

      #école #bracelet_électronique #criminalisation dés le berceau

  • Rennes, laboratoire de l’ordre En marche - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2017/06/18/rennes-laboratoire-de-l-ordre-en-marche_1577668

    Des intellectuels dénoncent les méthodes de policiers et de magistrats qui, dans la ville bretonne, s’affranchiraient de plus en plus du droit commun.

    Ya pas à dire on va pas rigoler tous les jours sous Macron 1er. On le savait déjà mais c’est pas pour ça que c’est plus facile à accepter.
    #maintien_de_l'ordre #rennes #police #justice #luttes #manifestations

    • Pour quatre d’entre eux la juge a validé l’enquête policière permettant d’identifier les auteurs de l’infraction. Identification que 3 d’entre eux ont contesté au vu de leur non présence au moment des faits. Cette enquête est le fruit d’un travail réalisé par les #services_de_renseignements. Il a été mené sur la base du #fichage préalable des mis en cause et donc de la détention de clichés photographiques antérieurs aux faits (parfois même datant d’il y a un an). Les enquêteurs ont affirmés avoir identifié les personnes masquées autour du motard depuis la comparaison entre des détails sur des vêtements. Ils ont été condamnés pour violence sur agent avec 3 circonstances aggravantes, à savoir : en réunion, avec arme, et visage dissimulé. Le chef d’accusation de « groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences » n’a pas été retenu étant donné le manque de fondement d’une entente préalable. Décision contradictoire puisque ceux qui n’étaient pas soupçonnés d’avoir porté des coups ont été condamnés pour violence depuis une jurisprudence qui permet de dire que « la violence d’un seul présume de la violence de tous les membres du groupe ». Ce qui fait dire qu’à la question : alors groupe ou pas groupe ? La juge aura répondu « groupe un petit peu quand même ».

      Prévenu 1 : accusé d’avoir donné un coup de pied, comparaissait sous #bracelet_électronique. Condamné à 9 mois de prison ferme + 2 mois pour refus d’ADN = 11 mois fermes et 3 ans d’interdiction de manifester à Rennes. #Mandat_de_dépôt avec aménagement sous bracelet mis en place sous 5 jours. La personne est sortie sous bracelet aujourd’hui.

      Prévenu 2 : accusé d’être l’homme qui demande au policier de baisser son arme, comparaissait sous bracelet électronique. Condamné à 9 mois fermes et 3 ans d’interdiction de manifester à Rennes. Mandat de dépôt avec aménagement sous bracelet électronique organisé sous 5 jours. Sera libéré sous bracelet dans les jours qui viennent.

      Prévenu 3 : accusé de se trouver à quelques mètres non déterminés de l’agression, et donc de participer aux violences par sa simple présence avec visage dissimulé. Condamné à 9 mois fermes avec mandat de dépôt et 3 ans d’interdiction de manifester à Rennes. Peine aménagée avec port de bracelet sous 5 jours. Sera libéré demain.

      Prévenu 4 : accusé d’avoir porté des coups à l’aide d’un pommeau de douche encore relié à son tuyau de douche. Condamné à 12 mois de prison ferme + 3 mois de révocation de sursis + 2 mois ferme pour #refus_d’ADN = 17 mois ferme avec mandat de dépôt sans aménagement prévu et 3 ans d’interdiction de manifester à Rennes.

      Prévenu 5 : Relaxé. Mais #condamnation pour refus d’ADN, outre une révocation d’un #sursis antérieur, pour 6 mois ferme à exécuter, sans mandat de dépôt. A été libéré hier soir après l’audience. Il pourra demander un aménagement de peine.

      Un compte rendu plus détaillé de ce long procès (de 9h à 22H00) opposant version policière et prévenus, sera publié plus tard.

      https://expansive.info/Des-nouvelles-du-proces-du-21-juin-523

  • Une université impose un bracelet Fitbit à ses étudiants
    http://www.numerama.com/tech/142916-une-universite-impose-un-bracelet-fitbit-a-ses-etudiants.html

    Une université américaine a décidé d’imposer à tous ses étudiants un programme qui surveille le nombre de pas qu’ils effectuent dans la journée, grâce à un bracelet Fitbit. Leur score est pris en compte dans la note de sport. On savait que les assureurs étaient tentés d’imposer des bracelets électroniques ou d’autres objets connectés à leurs assurés pour vérifier qu’ils suivent bien les recommandations qui limitent les risques couverts. Mais ce ne sont pas les seules. Aux États-Unis, une université vient ainsi (...) #Fitbit #surveillance_des_étudiants #santé #bracelet_électronique

    ##santé

    • Je connais une personne qui a un respirateur artificiel anti apné à brancher la nuit qui note numériquement les moments où il arrête de respirer. Avec ce contrôle, il a obligation de se conformer à la prescription de mettre régulièrement l’appareil, car à défaut cela lui retire le droit au remboursement de la sécu.

    • @touti J’en ai un - je souffre d’apnée du sommeil. Certes mes paramètres respiratoires sont enregistrés sur une carte SD - un agent d’entretien vient la lire tous les mois ou deux, transmet un rapport à mon pneumologue traitant et détecte si je règle éventuellement mal mes lanières ou que j’ai un embout inadapté (on constate alors fuites d’air)... (#Surveillance, oh yeah - et je me poserai de grosses questions si un jour quelqu’un a la mauvaise idée de connecter ce truc à quoi que ce soit). Certes, le remboursement de tout ça est conditionné à l’usage régulier de l’appareil. Mais d’un autre côté, on dort tellement mal quand on ne porte pas le masque (multiples réveils nocturnes essoufflé avec le cœur battant rapidement - et le matin l’impression de ne pas avoir dormi) que cette coercition est superflue si on a réellement besoin du l’appareil... Cet appareil a changé ma vie, rien de moins - j’avais de très gros problèmes personnels et professionnels (avoir la réputation d’être le gars qui s’endort en réunion n’aide pas vraiment une carrière) qui se sont résolu du jour au lendemain. De plus, le contrôle est trèèès souple - en gros c’est si l’appareil est utilisé moins de deux tiers des nuits que ton pneumologue traitant commence à te poser des questions... C’est surtout pour détecter qu’on ne l’utilisent plus du tout - vu que le contrat d’entretien n’est pas donné. Bref - je le tolère, tant que les données sont couvertes par le secret médical (qui est plutôt bien respecté en France) et que la collecte de données est entièrement offline (l’online serait clairement une ligne rouge pour moi).

    • Merci @liotier pour ton témoignage.

      tant que les données sont couvertes par le secret médical (qui est plutôt bien respecté en France)

      #ahahah Peut-être en France et pour la théorie légaliste, mais tu penses vraiment que tes données médicales ne sont pas transférées dans un autre pays pour être traitées ? Il y a des médecins qui ont des contrats d’installation et de maintenance de leurs ordinateurs avec sauvegardes régulières et externalisées (c’est à dire transitant par internet) des données de leurs patients ? Que la sécurité sociale a délégué à des entreprises privés le traitement informatique des données des assurés ? Que cela représente un marché extraordinairement lucratif tant pour les laboratoires que pour les assurances ?

      Je n’ai malheureusement pas ton optimisme.

      J’attends avec impatience le livre de la personne qui avait créé l’association ACISVIPI et a contribué à faire connaitre les dérives informatiques du secteur médical, #DMP #GIE_SESAM_VITALE etc

    • @touti - Disons qu’en France il y a au moins le principe et lorsqu’il est imparfaitement appliqué voire contourné les conséquences ne sont pas catastrophiques... Contrairement par exemple aux USA où ces données sont très ouvertement exploitées à l’encontre de l’assuré. D’ailleurs, je ne me suis permis de témoigner en mon propre nom que parce que je vis en France et que ça a des conséquences très faibles (à part probablement la possibilité d’un employeur qui le considérera comme un handicap gênant)... Aux USA même pour une affection aussi bénigne et aussi facilement palliée, ma prime d’assurance aurait pris 50% - les assureurs savent aussi utiliser le web !

    • @touti Il me semble néanmoins que si la CNIL constate l’usage de données provenant manifestement d’une interconnexion (au sens de la loi Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 - http://www.cnil.fr/documentation/fiches-pratiques/fiche/article/comment-determiner-la-notion-dinterconnexion) non déclarée, elle va sévir même si le traitement automatisé illicite a eu lieu hors de nos frontières. Bon - il faudrait d’abord qu’elle déniche l’infraction, ce qui est extrêmement peu probable à moins d’une dénonciation.

  • Evangelical university requires Fitbit ownership, data syncing for freshmen
    http://arstechnica.co.uk/gadgets/2016/02/evangelical-university-requires-fitbit-ownership-data-syncing-for-fre

    Oklahoma’s Oral Roberts University opened in 1965 with a fitness course requirement for its newest incoming freshman and transfer students—a rarity among American universities. That requirement became even more unique to the evangelical university in January when the school added a technological requirement to the course : mandatory Fitbit ownership, whose fitness tracking must also be synced to the school’s grading (...) #Fitbit #surveillance_des_étudiants #santé #bracelet_électronique

    ##santé

  • Des camps pour les Fichés S : Manuel Valls demande l’avis du Conseil d’État
    https://lundi.am/Valls-Des-camps-pour-les-fiches-S

    Une lectrice de lundimatin nous a fait parvenir ce document exclusif (nous ne l’avons en tous cas pas lu ailleurs). Il s’agit d’une adresse du Premier ministre au Conseil d’État afin de recueillir l’avis de ce dernier quant à la légalité de certains projets constitutionnels. En l’occurence, M. Valls cherche à savoir s’il serait légal de créer des camps afin d’y retenir préventivement les « Fichés S ». PJ Constit Protection de La (...)

  • Un bracelet électronique pour les pèlerins de la Mecque - Al Arabiya/Courrier international http://www.courrierinternational.com/article/arabie-saoudite-un-bracelet-electronique-pour-les-pelerins-de

    Il sera bientôt obligatoire de porter un bracelet électronique à la Mecque. Selon les autorités, cet outil offrira des services aux pèlerins et facilitera la gestion les flux. Mais il permettra aussi de mieux surveiller le public.

  • « Un détenu brésilien en liberté surveillée a mis son bracelet électronique à son coq enfermé dans le poulailler pour tromper la surveillance électronique et aller vendre de la drogue »

    http://www.20min.ch/ro/news/insolite/story/Il-met-son-bracelet--lectronique---un-coq-16165305

    Question technique : pourquoi le mettre à un coq plutôt que de le laisser sur la table ? Le bracelet teste le pouls ? La chaleur corporelle ? Les mouvements ? À ma grande surprise, je n’ai rien trouvé sur Wikipédia à ce sujet.

    #surveillance #bracelet_électronique

  • Des alternatives aux peines plutôt que des peines alternatives - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/des-alternatives-aux-peines-plutot

    toute l’interview est à lire, particulièrement la partie sur comment envisager une société sans #prison

    GA. Que penses-tu de ces améliorations ?
    JLdLH. Je pense que c’est un plus pour les personnes incarcérées. Mais ce sont des emplâtres qui justifient et prolongent abusivement l’existence de la prison. Redorer les barreaux de la prison n’empêchera jamais que ce soit une prison. Si les prisonniers se sentent moins mal derrière les murs, ils auront moins de raisons de se révolter et se soumettront davantage à l’autorité. Ceux qui sont à l’extérieur, dupes des reflets de la vitrine, considéreront que la prison s’est humanisée. C’est une erreur : enfermement et humanité sont antinomiques.
    Quant aux responsables de la pénitentiaire, ils risquent de se sentir déchargés de la responsabilité de la destruction carcérale par les couleurs pastel qu’ils auront apposées sur les murs des prisons. Au lieu de se sentir des bourreaux, ils se vivront en bienfaiteurs de l’humanité. Un atelier d’informatique peut aider un détenu à trouver du travail à sa sortie. Mais il ne l’empêchera pas d’être infantilisé, déresponsabilisé et désespéré.

    GA. Donc la prison détruit. On parle depuis quelques temps de peines alternatives. Qu’en penses-tu ? Est-ce que cela détruit moins ?
    JLdLH. En effet, les peines alternatives détruisent moins. Elles détruisent quand même. Farid Ben Rhadi, ancien détenu, a expliqué qu’en tant que détenu il accepterait le bracelet électronique, mais qu’en tant que militant anticarcéral, il se battrait contre. Cette alternative peut permettre à celui qui en bénéficie d’être libre, d’avoir une vie professionnelle, affective et même sexuelle. Mais ce dont il ne se rend pas compte tout de suite, c’est qu’il intériorise la prison. Il est lui-même son propre gardien, il sait qu’il ne doit pas dépasser le périmètre de sécurité. Sans cesse sur le qui-vive, il se traque insidieusement avec les horaires convenus avec ses autorités de tutelle. Finalement il se persécute lui-même et finit par se construire sur le mode paranoïaque. L’effet pervers du système est de donner l’illusion de la liberté, et de créer une autre forme d’enfermement qui est l’aliénation mentale.

    #Prison #alternatives #bracelet_électronique #PSE #Jacques_Lesage #Abolition #Enfermement #Punition

  • Violences policières lors de la manifestation de samedi 22 février 2014 à Nantes
    Un compte-rendu complet des blessures d’un journaliste par une grenade de désencerclement, avec la vidéo de la manœuvre et le texte de sa plainte contre X pour « violence volontaire avec arme »

    http://www.rennestv.fr/catalogue/magazine/nantes-un-journaliste-de-rennestv-porte-plainte-contre-x-pour-violence-volo

    https://www.youtube.com/watch?v=V4iekZqUGOE

    #nddl #violence_policière #manifestation #vidéo #police

    • Ah… on comprend mieux pourquoi le reportage du 22 de Rennes télé s’interrompt à la 40 e minute. Bien visé en fait...

      Sinon un courriel avec une jolie peine histoire dedans :

      Bilan des #arrestations suite à la manif du 22 février à Nantes

      D’après la Préf, il y aurait eu 14 arrestations, dont deux sans suites judiciaires.
      Des 12 personnes ayant des suites pénales, 5 sont passées en comparution immédiate ce lundi après-midi, et les 7 autres sont convoquées au tribunal dans quelques mois.

      Les 5 personnes passées en #comparution_immédiate ont toutes été condamnées, la plupart à de la prison, mais personne n’a été incarcéré sous mandat de dépot (c’est-à-dire, dès la sortie du tribunal). Ils auront donc un rendez-vous avec le ou la juge d’application des peines, avec qui ils pourront négocier des aménagements de peine (#bracelet_électronique, #semi-liberté, et tout ce genre de mesures pourries qui
      permettent d’enfermer encore plus de gens sans saturer les taules).

      4 d’entre eux étaient jugés pour « violence sur agent dépositaire de l’autorité pubique » (en gros, pour avoir balancé des projectiles sur les flics), puis « participation à un attroupement armé » (en gros, participation à une manif ou un rassembement où ils considèrent que les projectiles sont des armes par destination).

      Le détail du délibéré des comparutions immédiates est le suivant

      • La personne arrêtée à 15h15 a été condamnnée à 5 mois d’emprisonnement ferme + 1 mois de sursis avec mise à l’épreuve.

      • Le deuxième, qui s’était fait controler dans la rue, a était condamné pour « port d’arme catégorie d » (en gros, un couteau-cutter !) à 100 h de TIG ("travaux d’intérêt général").

      • Les 3 autres, interpelés ensemble par des BAC-eux vers 20h, ont été condamnés respectivement à 5 mois avec sursis ; 5 mois ferme ; puis 12 mois ferme + 500 euros comme provision pour le BAC-eu qui dit avoir été blessé (un autre procès aura lieu le 13 juin à 14h pour déterminer le reste de la somme à verser aux flics).

      Ils ont pris bien cher, vu qu’ils se sont fait arrêter sur des lieux d’émeutes.
      Par contre, c’est réjouissant d’apprendre que personne n’était inculpé pour des dégradations ; sinon, ils ou elles auraient pris encore plus cher et seraient sûrement parti-e-s en taule direct.
      D’ailleurs la proc n’a pas arrêté de répéter comment c’était dommage que les « vrais coupables » des dégradations « intolérabes » n’aient été interpelés ce jour là.
      Les enquêtes quant aux dégradations sont visiblement en cours, alors gare au risque de #perquisitions dans les jours ou semaines qui viennent (à Nantes comme ailleurs).

      Une bonne cinquantaine de personnes sont venues au tribunal soutenir ces personnes inculpées.

      La presse était aussi en nombre et à l’affut de n’importe quel détail croustillant, ils ont d’ailleurs été les premiers à s’installer dans la salle avec leurs gros appareils, jusqu’à ce qu’ils se fassent dégager en dehors de la salle avant le début de l’audition.

      Quant à l’accueil policier, bizarrement, les portes du tribunal n’étaient pas blindées de CRS comme il arrive souvent pour des procès médiatiques ou tout simplement anti-aéroport (peut être les CRS ont eu leur journée de repos...).
      Par contre, les policiers à l’intérieur du tribunal n’étaient pas moins chiants que d’habitude et ont empêché des gens d’accéder à a salle, bien remplie certes, mais où il restait des places disponibles.
      Le meilleur #gag a été la scène en dehors de la salle où l’avocate qui défendait les flics « blessés » brandissait (très dramatiquement) un pavé face aux caméras de la presse. Alors une personne, ayant perdu son oeil suite à un tir de fashball il y a quelques années à Nantes, a demandé aux journalistes s’ils allaient également parler des personnes blessées, en
      montrant aux caméras une balle en caoutchouc récupérée dans la rue samedi après un tir de fashball. C’est alors que les flics se sont rués sur lui pour l’écarter du groupe en l’accusant de porter une arme...

      Rappelons que samedi plusieurs dizaines de personnes ont été blessées, dont quelques unes très grave (perte d’un oeil, perte d’une phalange, etc.) ; certainement d’ici quelques jours une estimation du nombre de #blessé-e-s pourra être faite.

  • Servir frappé
    http://illustration.blog.lemonde.fr/2013/08/25/servir-frappe/#xtor=RSS-32280322

    Après de vacances bien méritées, les Indégivrables seront de retour lundi pour leur rendez-vous quotidien dans le cahier Eco & entreprise (daté 27 août). Pour fêter cela, voici l’épisode 23 des aventures en vidéo de nos manchots givrés sur leur … Continuer la lecture →

    #Xavier_Gorce #bracelet_électronique #délinquence #insécurité #justice #violence_conjugale

  • Récidive : « Les peines alternatives à la prison sont de vraies peines »
    http://www.rue89.com/2013/02/04/recidive-les-peines-alternatives-la-prison-sont-de-vraies-peines-239076

    La question plus générale, c’est celle de la crédibilité des peines alternatives. Elles protègent mieux de la récidive que les peines de prison. Et elles sont assez contraignantes : parfois, devant le tribunal correctionnel, des jeunes refusent les travaux d’intérêt général (TIG) ou le placement sous surveillance électronique (PSE) et préfèrent aller en prison.

    Vous parlez de « crédibilité » des peines, mais par rapport à qui ? A la personne condamnée ? A l’opinion publique ?

    Une bonne peine est considérée comme juste, à la fois par la personne condamnée, par la victime et par l’opinion publique de manière générale. C’est ça l’idéal. Pour que la peine soit juste, il faut aussi qu’elle soit exécutée.

    Souvent, la méconnaissance des peines alternatives fait que la victime se dit : « Cette personne a été interpellée et puis on l’a revue dans le quartier le lendemain ». Mais il peut avoir un TIG à effectuer ou des obligations à respecter. Ces peines sont de vraies peines.

    Là vient l’idée de la peine de probation, qui ne serait pas déterminée en fonction d’une durée de prison, mais en fonction d’un contenu adapté à chaque personne. Cela pourrait être des soins, du travail d’intérêt général, de l’indemnisation de la victime, le fait de ne pas récidiver, de s’insérer.

    #prison #récidive #PSE #bracelet_électronique #Nicole_Maestracci

  • 107 personnes détenues sous bracelet dans les P.-O. -
    http://www.lindependant.fr/2012/11/20/personne-ne-sait-que-je-porte-un-bracelet-electronique-107-personnes-de

    En fait, j’ai tellement conscience d’avoir ce bracelet autour de la cheville que j’en arrive à avoir mal. Ça serre pas, c’est à peine posé, mais j’ai la sensation d’avoir mal. Après tout, c’est sans doute le but. Que ça vous marque, inconsciemment, que ça s’imprime dans votre esprit".

    #prison #bracelet_électronique #psem

  • ENQUETE. Le bracelet électronique, solution miracle ou »boulet moderne« ? - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20121015.OBS5741/prisons-la-verite-sur-le-bracelet-electronique.html

    ENQUETE. Le bracelet électronique, solution miracle ou »boulet moderne« ?

    Non, il n’a pas de tatouage. Oui, il a une compagne et une petite fille de 14 mois. Et un travail, aussi : manutentionnaire dans une grande surface. En répondant aux questions du surveillant, il ne cesse de sourire pour montrer qu’il est à l’aise, tout en se tordant les mains sans s’en rendre compte. C’est un grand garçon de 27 ans au visage enfantin. Son sweat est assorti à ses yeux bleus, et il a passé du gel dans ses cheveux courts. Souci d’élégance pour faire bonne impression. C’est aujourd’hui qu’on lui met son bracelet électronique.

    Il n’a jamais fait de prison. Pourtant il a été condamné à deux ans dont 16 mois avec sursis et mise à l’épreuve pour un vol avec violence. Une seconde condamnation - conduite sans permis - a fait voler le sursis en éclats. Ça remonte à loin : trois ans déjà. « J’ai pris du ferme en comparution immédiate, mais ils m’ont laissé en liberté. Et puis plus rien. » Il a fait le gros dos, espérant qu’on l’oublierait. Raté. Mais il a eu de la chance : le juge d’application des peines (JAP) a préféré la surveillance électronique à la détention.
    Périmètre de déplacement autorisé

    Le garçon pose son pied sur un tabouret. Le surveillant du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de ce département de la région parisienne jauge sa cheville. « 24 centimètres ? 25 ? » Il a l’habitude et le compas dans l’œil. Clic-clac, à peine plus grand et plus lourd qu’une montre en plastique, le bracelet est fixé. Ensuite, il faut aller au domicile du « placé », comme on dit dans le jargon. Un boîtier de la taille d’un décodeur est branché sur une prise de courant. Il faut le « paramétrer », c’est-à-dire enregistrer précisément le périmètre de déplacement autorisé à l’intérieur de l’appartement.

    Prévoir tous les mouvements que le jeune homme pourrait y faire, faute de quoi l’alarme se mettrait à sonner. On lui fait mettre un pied au fond de la baignoire, aller sur le balcon, puis jusqu’à l’ascenseur, pour le cas où il accueillerait des amis. C’est bon. S’il respecte les horaires qui lui sont imposés (il doit rester chez lui de 18 heures à 5h30 tous les jours et de 18 heures à 4 heures le dimanche), dans quelques mois, ses « bêtises de jeunesse à cause des mauvaises fréquentations » seront derrière lui. Sinon, l’alarme se déclenchera, et il sera bon pour la prison.

    #prison #surpopulation_carcérale #bracelet_électronique #Peine

  • De l’alu pour leurrer le bracelet électronique
    http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/05/12/de-l-alu-pour-leurrer-le-bracelet-electronique

    On connaissait les « vertus » du papier aluminium qui permet aux voleurs de sortir d’un magasin sans déclencher les portiques de sécurité. Cette fois, l’alu semble trouver grâce auprès des détenus. En prenant soin d’en entourer leur bracelet électronique, qui contient une puce, les bénéficiaires de ce système parviendraient à brouiller le dispositif de géolocalisation. Par conséquent, ils ne seraient plus repérables à distance par les autorités pénitentiaires ou policières.

    #surveillance #prison #bracelet_électronique