• Doomsday bunkers, Mars and ’The Mindset’: the tech bros trying to outsmart the end of the world
    https://theconversation.com/doomsday-bunkers-mars-and-the-mindset-the-tech-bros-trying-to-outsm

    […] Rushkoff recounts being invited to speak about “the future of technology”, only to find himself at a luxury desert resort in an undisclosed location, speaking to a select audience of five unnamed hedge fund billionaires. Within minutes, the conversation takes on a distinctly prepper-ish tone. One of the CEOs tells Rushkoff about his newly completed underground shelter, then asks, “How do I maintain authority over my security force after the event?”

    Les #Bunkers des très #riches et #fin_du_monde

  • Le bunker du #Sonnenberg attire les regards à cause de la guerre en Ukraine

    Avec ses 20’000 places, l’abri antiatomique du Sonnenberg, inauguré en 1976 à Lucerne, a longtemps été la plus grande installation de ce type au monde. La visite de ce témoin de la guerre froide prend une nouvelle signification avec le retour de la guerre en Europe.

    C’est un parc pour enfants, accroché à une petite colline, avec son bac à sable et ses balançoires, entouré de maisonnettes. Au fond, un portique en béton. Bienvenue au bunker du Sonnenberg, le plus grand abri antinucléaire jamais construit en Suisse ! Nous nous trouvons à un kilomètre à vol d’oiseau à l’ouest de la gare de Lucerne, dans le quartier de Bruchmatt.

    Notre guide, Zora Schelbert, arrive à vélo. Cette enseignante de formation emmène des gens en visite depuis 2006. Un job à temps partiel « où chaque visite est différente. » La Lucernoise n’habite pas loin, mais il s’avère qu’en cas d’attaque, elle devrait se rendre ailleurs. Où ? « J’ai posé la question à un site internet dédié à ces questions, mais je n’ai pas eu de réponse », s’amuse-t-elle. Nous suivons un tunnel en pente long de 200 mètres. Sur les murs, des traits orange. Il y en a 20’000. L’idée vient de l’association Unterirdisch-überleben, qui organise les visites. Chaque barre représente un être humain, qui aurait été doté ici d’un mètre carré d’espace vital. Cette foule aurait été répartie dans deux tunnels autoroutiers, protégés de part et d’autre par des portes blindées. Ainsi va l’équation de l’abri du Sonnenberg, inauguré en 1976.

    De l’électricité pour deux semaines

    Au bout du couloir, nous accédons au sommet d’un bâtiment sous-terrain de sept étages. Celui-ci est posé au-dessus de l’autoroute A5, axe nord-sud où passent chaque jour 65’000 véhicules. C’est la Caverne. En temps de guerre, ou de catastrophe, ce cylindre en béton aurait servi de quartier général et de lieu de travail à 700 membres de la protection civile. À chaque niveau, ses fonctions. Le 7ème est dédié à l’énergie et à la ventilation, avec ses filtres biologiques, chimiques et atomiques. La Caverne disposait de trois moteurs diesels, dont un de secours, avec assez de combustible pour produire de l’électricité deux semaines durant. Cet étage possède aussi des treuils électriques installés à la verticale de l’autoroute. Des puits auraient descendu les unités de survie – lits, WC et robinets – dans les deux tunnels. Un tiers de la population de la ville s’y serait réfugiée.

    À Kiev et Kharkiv, les tunnels de métro, creusés profondément, sont utilisés pour se protéger des bombardements. À Lucerne, cela aurait dû être cette portion d’autoroute de 1,5 kilomètres. En 1987, l’opération Fourmi montrera l’inadéquation du projet avec la réalité. L’objectif consistait notamment à installer 10’000 couchettes en une semaine le long d’un des deux tunnels. Mais les charriots prévus pour les manœuvres se bloquent dans les couloirs. Plus grave, l’une des quatre portes en béton barrant l’autoroute refuse de se fermer. Décision sera prise en 2002 de « réduire » l’installation et de faire passer sa capacité d’accueil à 2000 personnes, prévues cette fois pour être accueillies en 24 heures. Exit l’abri-autoroute.

    Des manifestants enfermés sous terre

    Depuis son inauguration en 1976, le bunker du Sonnenberg a servi une seule fois : en décembre 2007, à l’occasion d’une manifestation menée contre la fermeture d’un lieu alternatif. La police, qui possède toujours un étage au Sonnenberg, avait bouclé des dizaines de protestataires dans des cellules aménagées à cet effet. « C’est comme si l’on avait voulu tester les lieux », commente notre guide. Il y a quatre ans, 200 nouvelles couchettes avaient été installées dans l’un des étages de la Caverne pour y abriter des réfugiés. Projet abandonné.

    Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs personnes ont appelé l’association pour se renseigner sur l’abri, du jamais vu depuis 2006. Des gens font des provisions et veulent savoir où se réfugier. L’association reçoit aussi des tours operators qui incluent dans leur offre une descente dans le bunker. Pourquoi une telle peur d’une attaque, pour un pays neutre ? demandent les visiteurs étrangers. D’autres gens s’émerveillent que la Suisse ait pris pareilles mesures pour protéger ses citoyens. Des seniors suisses avouent avoir été rassurés par cet ouvrage. Quant aux jeunes visiteurs, l’énormité du dispositif les renseigne sur la perception de la menace nucléaire qui régnait à l’époque de la guerre froide. Zora Schelbert, qui atteindra cette année les mille visites, pose un regard nuancé sur cet abri. « Je ne veux pas ridiculiser ce lieu. Son but était d’aider les gens, même si j’ai des doutes sur son utilité », explique cette enseignante de formation.

    Une densité humaine inhumaine

    Au Sonnenberg, chaque visiteur s’ima-gine la vie sous terre. La densité humaine aurait quasiment confiné les gens à leur couchette. Il aurait fallu se faufiler pour accéder aux WC secs et aux robinets de son unité de survie, dotée chacune de 64 places. Chaque individu aurait dû apporter sa propre nourriture. L’eau aurait été rationnée. Rien n’était prévu pour réchauffer ses rations, les seules cuisines de l’abri étant réservées au personnel et à l’hôpital sous-terrain, lequel comportait quelques douches, les seules du bâtiment. La visite passe par une salle d’opération, une salle de réunion, un studio radio. L’association a permis de maintenir en place le décorum de ces années de guerre froide : matériel chirurgical, téléphones à fil, rations de survie en poudre. Les blocs de la Caverne se suivent et se ressemblent. Le vert et le jaune des murs, censés apaiser les esprits, dominent. Une pièce dédiée aux accouchements revêt la couleur saumon. Son exiguïté donne envie d’en sortir immédiatement.

    Il n’y pas de chapelle au Sonnenberg, mais des cellules, prévues pour 16 détenus. En cas d’attaque, les tensions sous terre auraient sans doute culminé. Il semble à ce propos que la « réduction » de l’abri ait tenu compte de cette question. Au fond du trou, on observe la circulation de l’A5. « Le soutien financier de la Confédération à la création de cette installation a permis à Lucerne de réaliser cette autoroute à bas prix », rappelle notre guide. En cas de nécessité, les habitants de Lucerne assignés au Sonnenberg, traverseraient le parc de jeu et emprunteraient le tunnel de service.

    La Suisse compte plus d’une place d’abri par personne

    Le Sonnenberg fait partie d’un système global, fondé sur une loi votée en 1959. Il s’agit de garantir pour chaque habitant une place protégée, accessible en 30 minutes de marche. Le pays compte quelque 365’000 abris privés et publics, offrant environ 9 millions de places. Soit une couverture de plus de 100 %. Ces dernières années, environ 50’000 places ont été réalisées chaque année, estime l’Office fédéral de la protection de la population. Les propriétaires d’une nouvelle maison sont censés réaliser des abris, qu’ils doivent équiper et entretenir. Si une maison ne s’accompagne pas d’un abri, une contribution de remplacement est versée. Là où il y a des lacunes, les communes doivent construire, équiper et entretenir des abris publics. Réalisés en béton armé, les bunkers suisses sont censés résister à la pression d’une bombe et diviser l’intensité des radiations par 500. Les Suisses utilisent les abris comme lieu de stockage ou même de réunion, et pour loger des requérants d’asile ou des SDF. Mais ces locaux doivent pouvoir être rendus opérationnels en cinq jours.

    Le 3 mars, une semaine après l’éclatement de la guerre en Ukraine, la Confédération a signalé que, compte tenu de la situation en matière de sécurité, les cantons devaient « revoir la planification d’attribution des abris et l’adapter si nécessaire. »

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/le-bunker-du-sonnenberg-attire-les-regards-a-cause-de-la-guerre-en-u

    #bunker #bunkers #Suisse #abri_antiatomique #fourmi #souterrain #sous-terre #protection_civile #abri_de_la_protection_civile

  • Svolta sul bunker di #Camorino

    Il cantone vuole chiudere il prima possibile la struttura sotterranea - Emesso un bando per cercare soluzioni alternative .

    Il canton Ticino cambia passo e decide di chiudere il controverso bunker di Camorino: la struttura sotterranea che alloggia richiedenti l’asilo la cui domanda è già stata respinta o neppure presa in considerazione, ovvero i cosiddetti casi «NEM». Il Consiglio di Stato ha indetto una raccolta di proposte per cercare soluzioni alternative.

    In sostanza, il Governo chiede a privati o enti pubblici - via foglio ufficiale - di proporre strutture idonee ad accogliere richiedenti l’asilo. Il bando scade venerdì. «L’obiettivo è uscire il prima possibile», spiega Gabriele Fattorini, direttore della Divisione dell’azione sociale e delle famiglie. «È chiaro che questo dipende anche dalla quantità di offerte che arrivano. Se non dovessero arrivarne bisognerà chinarsi ancora una volta sul tema e riaprire una riflessione. Il prima possibile credo che sia la risposta più corretta», afferma.

    Negli anni ci sono state manifestazioni, petizioni, appelli. Nel 2019, un centinaio di medici ha messo nero su bianco che «le condizioni in cui vivono i richiedenti l’asilo a Camorino sono disumane». L’ultima petizione in ordine di tempo è del Forum Alternativo che in queste settimane ha raccolto 1’600 firme.

    «È da diverso tempo che si sta cercando una soluzione alternativa, ma non è facile individuare una nuova sede, perché anzitutto richiede un consenso da parte delle autorità comunali, ma anche un consenso della popolazione», osserva Fattorini. In un rapporto del 2019, la Commissione nazionale per la prevenzione della tortura aveva scritto, in termini generali, che nessuno dovrebbe vivere in una struttura sotterranea per più di 3 mesi, perché manca luce e non circola aria. A Camorino si può rimanere anche un anno o più.

    Nonostante le critiche, il Cantone ha sempre dichiarato che la situazione era - secondo quanto si legge in una risposta del Consiglio di Stato a un’interpellanza dell’anno scorso - «modesta, ma idonea e in linea con quanto stabilito dal quadro normativo vigente per le persone che sono tenute a lasciare la Svizzera».

    Cos’è cambiato? «Siamo in un contesto di grande movimento. Innanzitutto c’è anche la costruzione che dovrebbe partire a breve che obbligherà la partenza da questa struttura di Camorino e in tutto questo ambito di pianificazione generale della migrazione, la ricerca di altre soluzioni fuori terra è sicuramente ritenuta più adeguata».

    Oggi, nella struttura sotterranea alloggiano 23 persone, tutte con statuto di NEM: dovrebbero lasciare il Paese perché la loro domanda d’asilo è stata respinta o neppure presa in considerazione, ma non possono essere rimpatriate contro la loro volontà perché con i loro Paesi d’origine la Confederazione non ha accordi di riammissione.

    https://www.rsi.ch/news/ticino-e-grigioni-e-insubria/Svolta-sul-bunker-di-Camorino-14646993.html

    #Tessin #asile #migrations #réfugiés #Suisse #bunkers #bunker #fermeture #alternatives #déboutés #NEM

    –—

    sur ce bunker voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/577204
    https://seenthis.net/messages/789186

  • Enfants entre exil et asile

    En Suisse, la lutte continue pour assurer des conditions dignes et humaines aux mineurs non accompagnés (#MNA), qu’ils soient requérants (#RMNA) ou non. Malheureusement, selon #Mohammad_Jadallah, ce combat pour la #dignité est loin d’être terminé. L’activiste pointe dans ce dossier les dysfonctionnements du système suisse et les manquements de l’État, notamment à #Genève.

    Le mercredi 11 mars 2019, j’ai ancré mon navire à la Maison Vaudagne à Meyrin. Dans le cadre des projections scolaires du FIFDH autour de la migration et malgré le début de l’épidémie du Covid-19, j’ai eu le plaisir de rencontrer des élèves (de 11 à 14 ans environ) et leur professeur et d’échanger sur le sujet. Nous avons regardé un film sur le parcours des enfants réfugiés (Afghanistan : enfant de l’exil : https://www.arte.tv/fr/videos/081145-000-A/afghanistan-enfant-de-l-exil) puis Jasmine Caye et moi-même avons partagé notre expertise et notre expérience sur la question de la migration sous la modération de Charlotte Frossard, membre du comité de Jet d’Encre.

    J’essaie de porter un regard analytique et critique sur la question de l’immigration, de la résistance et des réussites des mouvements ainsi que sur les chemins migratoires individuels. Je pense qu’il est fondamental de rendre visibles et de mettre l’accent à la fois sur les mineurs non accompagnés, car ces jeunes mineurs n’ont rien si ce n’est leur motivation d’avoir une vie digne à Genève et, bien sûr, les soutiens de collectifs genevois qui sensibilisent les politiciens.

    En lien avec la thématique du film Afghanistan : Enfant de l’exil, nous avons abordé la question des requérants d’asile, mais surtout celle des mineurs non accompagnés (MNA), qu’ils demandent l’asile ou non. Notre discussion nous a menés à rappeler à quel point il est important à Genève de ne pas oublier ces #jeunes qui se retrouvent démunis : pas de papiers, pas d’hébergement, pas d’aide financière, etc. Et, après l’obtention de leur majorité, ils sont généralement renvoyés dans leur pays d’origine.

    De plus, qu’ils soient RMNA ou MNA, ce sont avant tout des enfants qui ont le droit d’être protégés – ce qui n’est pas le cas à Genève ! Ces enfants sont traumatisés car ils n’ont pas d’accès au permis, ni renouvelable ni provisoire, pour leur permettre de bien s’intégrer sur le long terme. Et bien que ce ne soit pas son devoir officiel, il faut relever que la communauté d’origine en exil de ces enfants n’est pas toujours présente pour leur apporter un soutien moral et culturel, et leur permettre d’aspirer à un avenir meilleur.

    Avant d’aller plus loin, je tiens à soulever que personne n’est plus apte à revendiquer ses besoins de base et exprimer son ressenti que les personnes directement concernées. Les #mineurs s’organisent pour sortir de l’#invisibilité et être entendus. Individuellement ou collectivement, leur voix est puissante. Bereket Gebrihwet disait dans le premier épisode du reportage de Nouvo, Les enfants de l’exil (https://www.youtube.com/watch?v=5tChg_zX4iA

    ) : « J’en ai marre. Pourquoi on m’a dit de retourner dans mon pays [Érythrée]. Je ne veux pas et je ne peux pas. » Il n’a rien de plus clair que cette phrase ! Très fort, on le voit plein d’enthousiasme, le regard porté vers l’avenir.

    Les MNA ne manifestent pas pour manifester, mais pour rappeler et sonner l’alarme. Ils cherchent à mettre fin à leur situation précaire indéterminée et inacceptable. Dans le film Bunkers (http://www.bunkersfilm.com/fr/accueil), je disais « C’est la prison. En prison, au moins, on sait qu’on sortira un jour… mais dans le bunker, … on ne sait pas quand on sortira ».

    Les #bunkers : une lutte sans fin pour des conditions dignes

    Il y a un peu plus de deux mois, face à cette situation préoccupante, Solidarité, le Collectif de soutien aux mineurs non-accompagnés a occupé le Grütli pendant plus d’une semaine, lors du Festival Black Movie avec pour but de revendiquer la mise en place de mesures de protection pour les mineurs non accompagnés et la prise en charge de ces jeunes par l’État de Genève. La question de l’occupation du Grütli n’est pas nouvelle. Cette fameuse maison des arts genevoise a également été occupée, en 2015 pendant la Fête de la musique, sous la forme d’un squattage par le Collectif de l’occupation du Grütli. L’#occupation a toujours eu pour but de sortir la question de l’asile des griffes de la « Ville de paix » qu’est prétendument Genève.

    La politique migratoire genevoise est une partie de la politique d’immigration suisse. Et malgré son statut international de Capitale de la paix, lieu où la Convention relative au statut des réfugiés a été signée et où le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme est situé, il semblerait que les sous-sols de Genève ne fassent pas partie du monde et que les personnes qui les habitent soient gravement discriminées et invisibles. La Commission nationale de prévention de la torture (CNPT) a clairement indiqué en 2013 dans un rapport que les « installations militaires [que sont les abris PC ou bunkers] ne sont adaptées qu’à des séjours de courte durée, de trois semaines au maximum », et ce, pour des raisons de santé physique et mentale.

    En 2014-2015, le collectif #Stop_Bunkers, dont j’ai fait partie, s’est extirpé des sous-sols (les abris de la protection civile, ou #abris_PC) de Genève pour atterrir au sommet de la Vieille-Ville où le Grand Conseil genevois est situé. Ce mouvement de requérants d’asile luttait contre des conditions de vie qui leur étaient imposées. C’est la première fois en Suisse qu’un tel mouvement s’exprimait en son propre nom et qu’il a manifesté et clamé ses revendications dans la motion 2259-A, basée sur les droits humains : une vie humaine et digne, « On veut de l’air pas du vent ». Durant l’audition de la motion, un commissaire UDC disait : « En venant en Suisse, ils ont fait une erreur de parcours, car la Suisse est le pays des bunkers et des montagnes ». Et malheureusement, il semblerait que la xénophobie ne soit pas qu’une caractéristique exclusive de l’UDC, mais bien celle d’autres partis politiques qui œuvrent également dans ce sens.

    Suite à la lutte sans précédent de ce collectif, les bunkers à Genève ont fermé depuis deux ans, mais ce n’est pas le cas dans les autres cantons suisses. Il y a quelques semaines, j’ai appris que la Suisse continuait sa tradition contradictoire d’accueillir de nouveaux arrivants au #Tessin dans deux bunkers à #Stabio. En effet, un jeune homme « habitant » d’un de ces bunkers m’a confirmé que celui dans lequel il vivait était composé de trois dortoirs, 40 personnes, 4 toilettes, 2 salles de bain, des hommes de sécurité qui fouillaient les requérants. Selon ce jeune homme, les collaborateurs sont sympas mais « c’est pour couvrir le fait qu’on est mis sous terre (14 jours-4 mois) ». Aujourd’hui, les deux bunkers du Tessin ont été fermés et tous les habitants ont été déplacés dans un nouveau centre à Balerna dans lequel est apparu un cas de coronavirus parmi les requérants. Autre canton mais situation identique : « À #Urdorf par exemple, 40 personnes vivent dans un bunker de protection civile, jusqu’à dix partagent un dortoir souterrain », selon Autonome Schüle Zürich.

    Tant pour les mineurs non accompagnés que pour les requérants d’asile vivant dans des bunkers, la question de la #visibilité est fondamentale pour amener aux yeux de tous leurs revendications. L’occupation d’un lieu est ainsi un moyen non négligeable (et qui a fait ses preuves à Genève) de sensibiliser la population aux conditions de vie inhumaines qu’ils endurent mais également de confronter les politiciens à une réalité à laquelle ils contribuent : la violation des #droits_humains.

    État des lieux : où en est-on aujourd’hui ?

    En ce qui concerne la lutte contre les autorités, il faut savoir que les revendications des MNA n’ont toujours pas abouti. Bien au contraire, le Grand Conseil tente de les éloigner les uns des autres afin d’amoindrir leur force et d’empêcher leur mouvement de #résistance. En effet, les autorités suisses ont modifié la loi sur l’asile en 2019 en créant des centres de détention administrative pré-renvoi afin d’éviter que des personnes déboutées s’installent avec de faux papiers (papier blanc)1. Est-ce que le Grand Conseil va prendre ces mesures pour casser leur capacité de résistance jusqu’à ce qu’ils atteignent 18 ans et ensuite les renvoyer ?

    La fermeture, ou plutôt le « contrôle », des frontières suisses décrétée par le Conseil fédéral en date du 13 mars 2020 sur la base de mesures de santé contre le Covid-19 affecte directement les demandeurs d’asile qui eux sont interdits d’entrer en Suisse en ces temps de pandémie mondiale. Le 1er avril 2020, le Conseil fédéral a prononcé une ordonnance COVID-192 sur les mesures prises en matière d’asile : en raison de la mesure d’exception, toutes les procédures administratives et judiciaires ainsi que les audiences ont été interrompues partout en Suisse, à l’exception du domaine de l’asile. Les auditions sont maintenues, malgré une distanciation sociale pas toujours respectée ou un représentant juridique absent. Les décisions de renvoi sont maintenues, et les délais pour faire recours raccourcis3. Néanmoins, on peut noter un certain paradoxe quand nous voyons que les frontières restent ouvertes pour les travailleur-ses essentiel-les pour la Suisse, et que les vols de renvoi sont maintenus en dépit de la suspension de la majorité des vols internationaux.

    Aujourd’hui, malgré la lutte contre les processus fastidieux de l’État dans l’étude des revendications et leur mise en place, les bunkers sont toujours ouverts en Suisse. Il y a là une contradiction entre la fermeture des bunkers pour les personnes vulnérables en mettant en avant l’argumentaire de l’#insalubrité et l’ouverture de ces mêmes bunkers pour les réfugiés en mettant en avant la crise du logement.

    Et si la Suisse, qui se dit engagée pour la promotion et le respect des droits humains et la protection des enfants, procède ainsi, que fera le reste du monde ?

    https://www.jetdencre.ch/enfants-entre-exil-et-asile

    #enfants #enfance #Suisse #asile #migrations #réfugiés #Momo #in/visibilité #invisibilité #visibilité

  • Les abris d’Athènes 1936-1940

    Le régime du « 04 août » de Ioannis Metaxas, qui s’empara du pouvoir en 1936, avait le sentiment qu’une guerre généralisée en Europe était une sérieuse éventualité. Parallèlement à cela, il avait intégré l’idée que l’avion de combat constituerait l’arme dominante des futurs champs de bataille, et que les bombardements frappant le tissu urbain (avec des pertes prévisibles parmi les civils), seraient hautement probables (Εθνική Ένωσις Αεροχημικής Προστασίας/ Union nationale de protection aérochimique 1936). Face à ce risque, le gouvernement Metaxas se lança dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un vaste programme de Protection Civile (Βλάσσης 2013), La principale composante de ce programme fut la construction du plus grand nombre possible d’abris souterrains anti-aériens. La nature, ainsi que la dimension de ces abris, variait selon les cas : de simples galeries de quelques mètres ou des caves de quelques mètres carrés, jusqu’à des abris aménagés de centaines de mètres carrés, disposant de sanitaires, de réservoirs d’eau, et composés d’une grande quantité de compartiments et d’espaces annexes (Κυρίμης 2017).

    https://www.athenssocialatlas.gr/fr/article/les-abris-dathenes-1936-1940

    #abris #souterrain #bunkers #Athènes #Grèce #photographie
    ping @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere

  • La #fin des #bunkers à #Genève ??

    Genève inaugure un centre pour réfugiés de 370 places.

    « 370 places, 2 immeubles de 4 étages flambant neuf, 100% bois de la région, inaugurés ce matin par l’#Hospice_général. Le lieu se veut novateur, la structure est modulable pour s’adapter au profil des résidents et espère surtout rompre avec le passé tumultueux de l’hébergement de migrants à Genève : incendie au foyer surchargé des Tattes en 2014, structures d’accueil souterraines vétustes voire insalubres. Avec cette #inauguration l’Hospice général espère une nouvelle ère »

    https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/geneve-inaugure-un-centre-pour-refugies-de-370-places-?id=10700021
    #migrations #asile #réfugiés #hébergement #logement #Suisse

    Ce qui est intéressant, c’est le mots de Christophe Girod, directeur de l’Hospice générale, quand il commente les chiffres de l’arrivée de demandeurs d’asile en Suisse... #chiffres qui connaissent une baisse considérable...


    10% en moins par rapport à la même période l’année passée... et encore moins par rapport à 2015 :

    Voici ce que dit Girod :
    « La population que nous avons à charge n’a pas véritablement baisser. Elle n’augmente plus, mais elle reste constante. L’inauguration d’un tel centre permet d’offrir un hébergement de meilleure qualité et de fermer nos vieux centres vétustes »

    Voici ce que Sophie Malka et moi-même écrivions en février 2015 :

    Le manque de logement ne serait pas à attribuer prioritairement à une (relative) hausse des demandes d’asile, mais à des décisions structurelles (mauvaises prévisions sur le nombre de nouvelles demandes d’asile) et à des situations conjoncturelles (fluctuation du taux d’acceptation des demandes et des décisions NEM). Mais alors pourquoi ne pas simplement le dire ? Au lieu d’agiter le spectre de l’invasion, il serait peut-être temps de dire haut et fort que la plupart des personnes arrivées en Suisse et demandant une protection l’obtiennent lorsqu’on examine leurs motifs d’asile. En leur accordant le droit de rester, la Suisse a le devoir de leur assurer un accueil digne pour leur permettre de se reconstruire et de s’intégrer. Un accueil digne qui passe également par un logement décent, et certainement pas par l’ouverture de places dans des abris PC, qui causent “d’importantes dégradations de [la] personnalité [des personnes y logées] et même de leur santé, d’isolement social extrême et de graves atteintes à leur autonomie notamment économique”

    Girod parle aussi de la meilleure possibilité de s’intégrer si on a un hébergement digne... et là aussi, on l’avait dit en février 2015...

    #statistiques

  • Espagne, l’histoire vue du ciel (5/5). L’héritage de la Guerre civile

    En cinq thématiques, l’Espagne vue du ciel, à la recherche des empreintes que l’histoire a laissées sur les hommes et les paysages. Dans ce numéro : la guerre civile qui a déchiré l’Espagne entre 1936 et 1939 a laissé de nombreuses traces dans le paysage, qui ont fait récemment l’objet de vifs débats au sein de la population du pays.

    Si plusieurs statues du général Franco ont été cachées ou détruites et la nomenclature des rues transformée après 1975, d’autres monuments continuent de commémorer le Caudillo, ses alliés et ses victoires. Ces dernières années, le gouvernement a même révélé, sous l’impulsion du juge Garzon, l’existence d’immenses fosses communes où seraient enterrées jusqu’à 110 000 victimes des exactions du régime franquiste.

    https://www.arte.tv/fr/videos/082740-005-A/espagne-l-histoire-vue-du-ciel-5-5

    #ARDF #paysage #Franco #guerre_civile #mémoire #documentaire #in/visibilité #franquisme #histoire #bunkers #Valle_de_los_caídos #village-martyr #Guernica
    #fosses_communes —> L’Espagne est le 2ème pays après le Cambodge par nombre de fosses communes au monde

  • Les profiteurs de la frontière – Juin 2019 – Corporate Watch

    La maire de Calais essaye de changer l’image de Calais, souhaitant en faire une « ville fleurie ». Mais comme des locaux ont confié à Corporate Watch le mois dernier, « #ville_barbelée » serait un label plus approprié. Du port ferry jusqu’au tunnel à Coquelles, la périphérie de la ville est un paysage cauchemardesque de #clôtures surmontées de #barbelés à lames rasoir, de #caméras et #détecteurs_de_mouvement, de #terrassements, #tranchées et #terrains_inondés, tous destinés à arrêter les « damné·e·s de la terre » entreprenant cette traversée du détroit de la Manche, si évidente et acquise pour un·e citoyen·ne européen·ne.

    Tout cela implique de l’#argent pour financer les compagnies de construction et de sécurité qui fournissent et édifient l’#infrastructure de la frontière. En 2016, Calais Research a commencé à lister et décrire les #entreprises impliquées dans le marché de la frontière. Voici une rapide mise à jour sur quelques points marquants apparus depuis.

    Le #Centre_Conjoint_d’Information_et_de_Coordination_franco-britannique à Coquelles

    Il y a deux points principaux de passage de la frontière à Calais : le #port, près du centre historique de la ville, et le tunnel sous la Manche, à quelques kilomètres de la ville, à #Coquelles. Près de l’entrée du tunnel se trouve un énorme centre commercial, la Cité Europe, fréquentée par des locaux comme par des Britanniques de passage renflouant leur stock d’alcool bon marché.

    Juste à côté se tient un complexe abritant l’infrastructure policière française anti-migrant : la base principale de la #PAF (Police aux Frontières) et des #CRS, un tribunal où sont entendus les migrants, et le #Centre_de_Rétention_Administrative (#CRA).

    En novembre 2018, un nouveau bâtiment est ajouté au complexe déjà existant : le #CCIC – Centre Conjoint d’Information et de Coordination franco-britannique.

    Selon l’Agence France Presse, le centre est financé par le gouvernement de Grande Bretagne, il est « notamment équipé de #drones », et sert de poste de commande pour les forces de police françaises et britanniques. Celles-ci incluent côté français la PAF, les #douanes et les #gendarmes, et pour l’outre-Manche la police aux frontières (UK border force), la #police du #Kent ainsi que le service national de lutte contre la criminalité (#National_Crime_Agency#NCA).

    Le jour où nous sommes passé·e·s jeter un œil, nous n’avons vu aucun drone décollant du toit. Sur le parking se trouvaient plus de voitures banalisées que de véhicules de police officiels, dont plusieurs immatriculées outre-Manche. Il y avait encore un affichage à l’extérieur du centre (cf. photo) nommant les entrepreneurs impliqués dans sa construction et son équipement. Il indique un coût de 1,844 million d’euros pour ces travaux.

    Les compagnies identifiées incluent : #Villesange_Masson (Architectes locaux) ; #Groupe_Qualiconsult (consultant·e·s pour les projets de construction) ; #Verdi ; #Cougnaud_construction (spécialisé en construction modulaire industrialisée) ; #Ramery_Batiment ; #Eiffage_énergie (grosse société d’ingénierie française) ; #Satelec (électricien·ne·s) ; #Resipelec (électricien·ne·s) ; #Pylones_du_Littoral ; #Majencia (mobilier de bureau) ; #Covage_DGL_Networks (installateur de fibre optique) ; #Econocom.

    Extension du centre de Rétention

    Juste en face du CCIS se trouve le CRA de Coquelles. Actuellement, il permet d’enfermer 79 hommes, mais l’État français veut augmenter le nombre de places. Fin mars 2019, il annonçait un projet d’extension de 480 mètres carrés. L’agence d’architectes #COAST supervise les travaux, et travaille avec #BD_engineering.

    Douanes et tranchées

    En dehors de Coquelles, on voit d’importants travaux de chaque côté de la voie rapide menant au tunnel. Ce sont de grands #bunkers, chacun avec plusieurs quais destinés à la fouille des camions. Ce ne sont pas des mesures prioritairement anti-migrants, il s’agit en fait de nouveaux parking poids-lourds et de postes de douane, construits à la hâte par #Eurotunnel, en prévision de nouveaux contrôles sur les marchandises après le Brexit.

    Cependant, ces projets participent à renforcer les mesures de sécurité exceptionnelles auxquelles on doit ce changement d’atmosphère autour de Calais. Les bunkers sont protégés par des #tranchées et de nouvelles clôtures – canaux et lacs artificiels creusés et remplis d’eau comme une autre mesure contre ces humains dont on ne veut pas. Ceci fait suite aux modèles de #déforestation et d’#inondation initiés par Eurotunnel en 2016.

    Contrôles aux frontières privatisés au parking poids-lourd #Polley

    Une petite industrie s’est développée grâce à la « crise migratoire » : le #parking_poids-lourd sécurisé. Le gouvernement britannique inflige une contravention aux entreprises de transport de marchandises si des personnes sont trouvées dans leurs véhicules sans les documents administratifs adéquats. Dans les faits, cela se traduit par l’#externalisation des contrôles frontaliers vers les camionneurs eux-même, soucieux de ne pas être surpris avec des passager·e·s clandestin·e·s. Et l’entreprise de transport va payer des emplacements sécurisés pour marquer un arrêt avant de traverser la Manche.

    À #Dunkerque, #DK_Secure_Truck_Park dispose de 250 emplacements entourés de clôtures et surveillés par « 40 #caméras_de_surveillance haute-définition ». À Calais, la plus grosse société est #Polley_Secured_Lorry_Park, dirigée par un homme d’affaire local, #Francois_Polley. Ce site de 10 hectares se targue d’être protégé par des grilles hautes de 2,40 mètres et d’être surveillé 24h/24 et 7j/7.

    Récemment, nous avons entendu parler d’une nouvelle niche dans ce business. Les cars de transport de passagers opérés par #Flixbus profitent également des services de sécurité de Polley. Les cars en route vers la Grande Bretagne passent par le parking Polley avant de se diriger vers le tunnel. Là, un des agents de sécurité privés du parking va procéder à une première fouille du véhicule, cherchant d’éventuel·le·s clandestin·e·s dans la soute à bagages. Ceci, en plus des deux contrôles qui seront effectués par les autorités françaises et britanniques une fois au tunnel.

    Flixbus et Polley fournissent peu d’information publique sur cette #fouille supplémentaire. Il y n’y en a qu’une vague référence sur le site de Flixbus, où elle est simplement mentionnée comme « un #contrôle_pré-Royaume-Uni ».

    Hôtel de police…

    Notre dernier arrêt sur notre tour des infrastructures de la frontière s’est trouvé en plein cœur de la ville de Calais. On avait entendu dire que l’ancienne pratique de constamment arrêter et harceler les personnes pouvant être des migrant·e·s dans le centre ville est progressivement devenue marginale. On se demandait donc pourquoi on continuait de voir les camionnettes de CRS patrouiller les rues principales entre la mairie et le théâtre.

    Nous avons réalisé que leur activité principale consistait à déposer et passer prendre de costauds hommes blancs en civil à la porte du #Brit_Hotel. Des locaux nous expliquent alors que ce bâtiment hôtelier a été inoccupé pendant des années, avant de rouvrir sous ce nouveau nom en 2016. Sa clientèle semble être composée presque exclusivement de CRS et de gendarmes – mais si vous rêvez de dormir à côté d’un CRS bien bâti, vous pouvez réserver une chambre pour environ 50 euros la nuit.

    Brit Hôtel est une chaîne hôtelière répandue dans tout la France.

    #business #migrations #frontières #Calais #France #profit #complexe_militaro-industriel #militarisation_des_frontières #privatisation #externalisation_des_frontières

    ping @karine4 @isskein

  • Athens’ air-raid shelters 1936-40

    I.Metaxa’s government, the “4th August” regime which came to power in 1936, considered conflict in Europe to be a real possibility. Moreover they realized that the airplane was going to dominate the fields of battle and as a consequence urban bombardments (provoking mass casualties) were more than probable (Εθνική Ένωσις Αεροχημικής Προστασίας/ National Association for Aero-chemical Protection 1936). This scenario drove Metaxa’s regime to conceive and implement a vast project of Civil Protection (Βλάσσης 2013) , focusing on the construction of numerous air–raid shelters. Noteworthy are the diversities in the type and size of the shelters that ranged from narrow underground galleries or small chambers, to organized shelters of hundreds of square meters including hygiene infrastructure, water tanks, numerous chambers and auxiliary rooms (Κυρίμης 2017).


    https://www.athenssocialatlas.gr/en/article/athens-air-raid-shelters-1936-40
    #Athènes #bunkers #guerre #histoire #WWII #seconde_guerre_mondiale #refuges #souterrain #Grèce #refuge #refuges
    ping @albertocampiphoto

  • Ecco gli asilanti in sciopero della fame

    Costretti a uscire «tutto il giorno sotto il sole cocente». La protesta è partita oggi nel bunker della Croce Rossa a #Camorino.

    Questa mattina, gli asilanti non sono scesi dal letto alle 7 come d’abitudine. Non si sono preparati, e non sono usciti all’esterno a passare la giornata. Nel bunker della Protezione civile a Camorino è in corso una protesta contro la gestione del Centro. Secondo i portavoce degli asilanti, sarebbero «una trentina» gli aderenti all’iniziativa.

    Questioni aperte - Le condizioni di vita all’interno del bunker sono finite più volte sotto i riflettori, di recente. Sporcizia, scarsità di aria e luce, servizi scadenti. La tensione tra gli ospiti è salita esponenzialmente nel corso degli ultimi mesi, e oggi ha toccato il culmine in quella che - a giudicare dalle immagini - ha tutta l’aria di una protesta pacifica.

    Tutti fuori - «Non potete trattarci come animali, siamo umani» recitano i manifesti affissi all’interno del centro. «Non vi permetteremo di distruggere le nostre vite». A scatenare la protesta, la decisione da parte del Cantone di chiudere il centro in orari diurni. Dalle 9 alle 18 - è stato comunicato settimana scorsa - nessun ospite può restare all’interno del bunker.

    Clima rovente - «Una decisione forse giustificata dalle temperature elevate che raggiunge la struttura nel periodo estivo» ipotizza l’avvocato Immacolata Rezzonico, attivista per i diritti dei migranti. «Ci si aspetterebbe però che agli asilanti venga offerta una sistemazione alternativa, piuttosto che stare tutto il giorno sotto il sole cocente».

    Digiuno a oltranza - In una nota inviata alla redazione di Tio.ch - 20 minuti, gli asilanti affermano di avere scelto «la protesta non violenta» e la via dello sciopero della fame. Un numero imprecisato di loro - riferisce un portavoce - ha iniziato oggi il digiuno che continuerà «finché non arriveremo a una soluzione».

    Il comunicato degli asilanti:

    Nuove leggi sconvolgenti e inaccettabili vengono introdotte per i rifugiati in Svizzera.

    Il Cantone e la Croce rossa stanno per imporre ai rifugiati un nuovo regolamento che li costringe a lasciare il Centro contro la loro volontà alle 9 del mattino e tornare alle 18:00.

    I rifugiati hanno deciso di respingere questo ordine del Cantone perché sappiamo che ci stanno spingendo verso il muro: vogliono costringerci a fare qualcosa fuori dagli schemi, per dare loro modo di espellerci dalla Svizzera. Questo non è altro che una semplice politica sporca che viene giocata con rifugiati civili e minacciati che stanno affrontando una persecuzione nei loro paesi d’origine.

    Ci hanno già messi in uno stato di depressione. Che cosa vuole fare di più la Croce Rossa con noi? Trovano sempre un nuovo modo di molestare tutti qui creando ostacoli e leggi e problemi spiacevoli. Ci hanno minacciato di chiamare la polizia. Ci minacciano e non ci lasciano uscire. Se le molestie sono un crimine, allora perché è consentito molestare i rifugiati in Svizzera?

    Siamo stanchi del comportamento dello staff. Tuttavia, non faremo nulla di immotivato per danneggiare noi stessi o gli altri in modo che la Croce Rossa trovi una ragione per essere più dura. Abbiamo deciso di resistere a questa ingiustizia. Non usciremo dal campo seguendo questo orario forzato e imposto, anche se chiamano la polizia. Non stiamo facendo nulla di illegale. Iniziamo uno sciopero della fame, ci rifiuteremo di mangiare e protesteremo contro questa illogica imposizione di leggi insensate, e seguiremo tutte le procedure pacifiche per evitarlo.

    Chiediamo a tutti voi di prendere posizione assieme a noi contro questa decisione disumana del Cantone e della Croce Rossa.

    https://www.tio.ch/ticino/attualita/1376883/ecco-gli-asilanti-in-sciopero-della-fame

    #grève_de_la_faim #migrations #asile #réfugiés #Suisse #résistance #Tessin #bunkers #bunker

    –—

    sur ce bunker voir aussi:
    https://seenthis.net/messages/577204
    https://seenthis.net/messages/926614

    • Sciopero a Camorino, i rifugiati saranno spostati

      In vista del periodo estivo, il Dipartimento della sanità e della socialità (DSS), in collaborazione con il Dipartimento delle Istituzioni (DI) ha disposto delle misure volte a migliorare le condizioni dell’alloggio nei centri collettivi per richiedenti l’asilo. Il Ticino dispone di 4 centri collettivi per l’alloggio di richiedenti l’asilo, la cui gestione è affidata alla Croce Rossa Svizzera sezione Sottoceneri. Allo stato attuale, il grado di occupazione dei centri di Cadro, Paradiso e Castione è prossimo al 90%, con un ridotto margine di posti disponibili destinati alle nuove attribuzioni ricorrenti, decise da parte della Segreteria di Stato e della Migrazione (SEM). Mentre, nel centro di Camorino sono attualmente alloggiati 32 uomini soli, di questi: 22 sono in attesa dell’esito alla domanda d’asilo e 10 devono lasciare la Svizzera poiché l’autorità federale competente non ha riconosciuto loro lo statuto di rifugiato.

      Per i richiedenti in attesa dell’esito alla domanda d’asilo è previsto un percorso di integrazione all’interno dei centri collettivi della durata di circa 9 mesi, in vista della loro successiva uscita in appartamento nel caso ottenessero il diritto a restare in Svizzera. Per gli altri, in attesa della partenza dalla Svizzera, è prevista una presa a carico limitata a vitto, alloggio e cure sanitarie. Va sottolineato che nella maggior parte dei casi il rimpatrio di
      queste persone può essere eseguito solo su base volontaria, quindi la loro permanenza sul territorio può durare anche anni.

      Tenuto conto dell’annunciata canicola estiva e considerando la situazione creatasi la scorsa estate, il Dipartimento della sanità e della socialità (DSS), in collaborazione con il Dipartimento delle Istituzioni (DI), ha disposto delle misure per evitare l’innalzamento delle temperature all’interno del Centro. Si prevede in particolare la chiusura della struttura dalle 09:00 alle 18:00 in modo da consentire l’attivazione del sistema di areazione misto in linea con quanto previsto per le strutture protette di questo tipo. Contestualmente alla chiusura diurna, il DSS ha trasferito la distribuzione dei pasti nella struttura esterna adiacente al Centro, dove avevano già luogo le attività d’integrazione. Sono altresì state predisposte delle migliorie logistiche quali l’istallazione di una rete WI-FI e TV, a complemento della possibilità di fruire gli spazi verdi all’esterno.

      La messa in atto di queste misure, finalizzate a migliorare le condizioni di vita degli ospiti, è mstata loro comunicata durante un incontro in presenza di mediatori interculturali e delle autorità preposte. Le competenti autorità hanno preso atto che non è stato purtroppo colto lo spirito costruttivo con cui si è deciso di intervenire in chiave migliorativa. Al fine di ulteriormente migliorare la situazione sono previsti alcuni spostamenti in altri centri collettivi nell’ottica di ristabilire gli equilibri all’interno del Centro.


      https://www.ticinonews.ch/ticino/485465/sciopero-a-camorino-i-rifugiati-saranno-spostati

    • Camorino, «Migranti sempre più disumanizzati e segregati»

      Il CSOA il Molino esprime solidarietà agli asilanti ospitati a Camorino - che da ieri hanno iniziato uno sciopero della fame - e ribadisce la necessità di chiudere il bunker.

      Lodando il «gesto di rivolta e di resistenza», il CSOA invita tutti a ritrovarsi questa sera alla 19 al presidio di solidarietà con gli ospiti del centro di Camorino.

      Di seguito il comunicato stampa completo:

      Da ieri, lunedì 24 giugno, almeno 30 persone rinchiuse nel bunker di Camorino (struttura di segregazione sotterranea della protezione civile, gestita dal DSS e dalla Croce Rossa Svizzera) sono in sciopero della fame per protestare contro le condizioni di vita all’interno del bunker.

      Una fiammata di dignità, una pratica di resistenza attiva, da parte di chi vive in prima persona e sui propri corpi, l’inasprimento massiccio e continuo delle leggi e delle disposizioni di asilo. Leggi e disposizioni che malcelano una sempre più effettiva segregazione e disumanizzazione delle persone migranti.

      Le condizioni nelle quali sono costrette a vivere tra le 50 e le 70 persone nel bunker sono già state ampiamente documentate e denunciate a più riprese, nella totale indifferenza delle istituzioni e dei responsabili diretti.

      Ora, a distanza di un anno, con il ritorno del caldo estivo e il conseguente aggravamento delle condizioni di segregazione, la Croce Rossa impone ulteriori regole e restrizioni sulla libertà di movimento delle persone. Il tutto al solo scopo di continuare a pretendere «un approccio meno ostile» e «per il loro interesse».

      L’unico approccio possibile è la chiusura immediata del bunker!

      Perché gli «interessi» o i bisogni delle persone non possono essere stabiliti dall’arroganza colonialista e paternalista di istituzioni complici, artefici di politiche razziste e di pratiche xenofobe.

      I sempre più frequenti gesti di rivolta e di resistenza contro queste strutture di segregazione (come la recente protesta nel centro di registrazione di Chiasso), dimostrano una volta di più la capacità di autodeterminazione e di ribellione di tutte quelle persone che un sistema di neoapartheid vorrebbe sepolte, invisibili e sottomesse.

      Stiamo dalla parte di chi, con i suoi gesti, ci ricorda di restare umani.

      Sosteniamo e solidarizziamo complici con le persone in sciopero della fame nel bunker di Camorino!

      Sciopero come degna arma già adottata nelle carceri turche dalle/dai prigioniere/i curde/i e nei territori mapuche e ora intrapreso da compagne e compagni detenut* nel carcere dell’Aquila nel regime del 41 bis per opporsi alle vergognose condizioni detentive.

      Ritroviamoci tutti al presidio di solidarietà con le persone rinchiuse nel bunker di Camorino, stasera martedì 25 giugno dalle ore 19 a Camorino.

      https://www.ticinonews.ch/ticino/485426/camorino-migranti-sempre-piu-disumanizzati-e-segregati

    • «Chiudiamo subito il bunker di Camorino!»

      Un’interpellanza dei deputati MPS chiede al Governo di accelerare la chiusura e trovare soluzioni di accoglienza «dignitose»

      «Chiudiamo il bunker di Camorino! E subito!». Con queste parole - che non richiedono grandi spiegazioni - titola l’ultima interrogazione inoltrata al Consiglio di Stato dai deputati del Movimento per il socialismo Angelica Lepori Sergi, Simona Arigoni, Matteo Pronzini.

      Da ieri mattina - come ormai noto - diversi asilanti presenti nel bunker della Protezione civile di Camorino hanno intrapreso lo sciopero della fame per protestare contro la gestione del Centro.

      «Le responsabilità del Cantone (che gestisce con la Croce Rossa questa struttura) sono evidenti e note da tempo: nessun essere umano può accettare che delle persone vengano di fatto segregate in strutture come il bunker di Camorino. È indegno e contrario a qualsiasi principio umanitario», scrive l’MPS chiedendo se le autorità cantonali hanno predisposto dei sopralluoghi «per rendersi conto del peggioramento delle già pessime e inaccettabili condizioni di vita all’interno della struttura» nei periodi estivi e di canicola.

      «Non pensa il governo che sia necessario accelerare in direzione di una chiusura?», chiedono inoltre i deputati MPS, che chiedono pure se il cantone si stia attivando per «trovare soluzioni di accoglienza dignitose e che rispettino i diritti umani» e con quali tempistiche.

      Le domande al Consiglio di Stato

      1. Le autorità cantonali hanno predisposto dei sopralluoghi al centro di Camorino per rendersi conto del peggioramento delle già pessime e inaccettabili condizioni di vita all’interno della struttura in occasione di questi giorni di canicola e, più in generale, del periodo estivo?

      2. Se sì, come viene giudicata situazione?

      3. Se no, come mai? Non si intende procedere con urgenza?

      4. Da più parti si chiede chiudere il centro di Camorino. Malgrado le dichiarazioni generica disponibilità a trovare altre soluzioni, la situazione non è per nulla cambiata e diventa sempre più precaria. Non pensa il governo che sia necessario accelerare in direzione di una chiusura?

      5. Ci si sta attivando per trovare soluzioni di accoglienza dignitose e che rispettino i diritti umani delle persone in attesa del riconoscimento del diritto di asilo? Se sì in che modo e con quali tempi?

      https://www.tio.ch/ticino/politica/1377084/chiudiamo-subito-il-bunker-di-camorino

    • Silenzi imbarazzanti

      Quello preoccupante di Norman Gobbi che dopo le pesanti accuse lanciate al Collettivo R-esistiamo e ai così definiti «immigrazionisti», si è ben guardato – stranamente, vista la sua martellante presenza sui social – di rispondere al comunicato in cui viene smontato il suo farneticante intervento e gli vengono attribuiti legami vicini agli ambienti di estrema destra. Quello vago di Raffaele De Rosa che alla nostra richiesta d’incontro, non ha mai risposto, rimbalzando tutta la questione sui propri funzionari, probabilmente impossibilitati/e a trovare una risposta «politica» alla questione.

      Quello imbarazzato e agitato dei funzionari del DSS che, per la seconda volta nel giro di pochi giorni, hanno annullato un incontro con il Collettivo in quanto, tra le varie scuse balbettate (nomi non forniti e mancanza delle tematiche, poi puntualmente inoltrate), «non si dicono in grado di rispondere alle nostre domande», in quanto la chiusura del bunker sarebbe una questione «politica»
      e non «tecnica».

      Quello sorprendente di Filippo Lombardi, che, dicendosi d’accordo con le politiche migratorie di Gobbi, si dimentica di chinarsi sulle condizioni in cui giacciono delle persone in un bunker, tralasciando gli alti silenzi imbarazzanti di tutta una classe politica. Silenzi che mascherano una pesante e vergognosa situazione di omissioni, mancanze, vendette e persecuzioni che dimostrano un vuoto istituzionale, una pochezza d’idee e una banalità disarmanti e il timore nell’assumersi delle responsabilità concrete di fronte a quella che sempre più, volenti o nolenti, sarà la situazione con la quale ci dovremo confrontare nei prossimi anni.

      Nel mentre la situazione nel bunker di Camorino non accenna a migliorare, anzi. Sempre sette le persone presenti: una in arrivo e una in «partenza». La Wi-Fi tanto cara all’onorevole Gobbi è stata definitivamente tolta e lunedì mancava pure la luce in alcuni locali. Tutti quanti sono molto provati e demoralizzati; ad esempio un signore, in Svizzera da 24 anni e da vari mesi rinchiuso nel bunker, da tempo non esce e si alza solo per lo stretto necessario. E come se non bastasse al medico ancora non è concesso l’entrata, in una condizione generale sempre più deprimente e imbarazzante.

      La persona «in partenza» è stata trasferita per un vecchio fermo amministrativo – guarda caso intimato solo adesso – nel carcere del Canton Soletta. Per lui nei giorni scorsi era stato esplicitamente richiesto, sulla base di un certificato medico, il trasferimento dal bunker in un alloggio più confacente, certo non in una prigione, E’ stato prelevato lunedì mattina dalla polizia cantonale, mentre la funzionaria del DSS dal dito medio facile dichiarava che per il suo status non poteva essere spostato. Coincidenza perlomeno strana ma assolutamente non casuale. Per fare chiarezza e rendere pubbliche le domande che avremmo voluto porre durante l’incontro – con sempre lo stesso obiettivo politico, la chiusura del bunker – le riproponiamo di seguito:

      1) Il bunker sarà immediatamente chiuso?
      2) Le persone lì rimaste saranno immediatamente trasferite?
      3) Nei vari centri d’accoglienza, sarà possibile far entrare quotidianamente i medici che seguono le persone che vivono nelle strutture per verificare il loro stato di salute?
      4) Sarà possibile introdurre interpreti che almeno 4 volte alla settimana si rechino ai centri d’accoglienza per raccogliere esigenze e bisogni di che è dentro?
      5) Sarà possibile richiedere agli infermieri dei centri comunicare i nomi dei farmaci che somministrate? E possibilmente non solo essere informati ma anche scegliere quale terapia farmacologica intraprendere?
      6) Sarà possibile consultare il mandato (anche quello rinnovati annualmente) affidato dal Cantone alla Croce Rossa per la gestione dei centri di accoglienza, così da verificare i compiti loro assegnati?
      7) Sarà possibile vedere com’è stata supervisionata la Croce Rossa in questi anni in tutti i centri d’accoglienza?
      8) Sarà possibile verificare i regolamenti interni della Croce Rossa per comprendere perché è negato l’accesso ai centri a persone amiche ivi alloggiate o almeno comprendere i criteri di «selezione» su
      chi può entrare e chi no?
      9) Sarà possibile fornire un lavoro alle persone in richiesta d’asilo a condizioni più dignitose di quelle attuali che rasentano lo sfruttamento?
      10) Sarà possibile vedere il documento che regolarizza tale tipologia di assegnazione di lavori socialmente utili?
      11) Sarà possibile vedere il mandato assegnato al Soccorso Operaio per la gestione delle persone in richiesta d’asilo nell’assegnazione dei lavori, degli appartamenti, delle casse malati, ecc.?
      12) Sarà possibile aumentare quanto è dato a chi si trova in aiuto d’emergenza?
      13) Sarà possibile vedere e verificare il mandato assegnato alle agenzie di sicurezza per i cosiddetti centri di accoglienza?
      14) Sarà possibile verificare il regolamento e il documento di assegnazione dei compiti alla polizia per i casi di rimpatri?
      15) Sarà possibile “un’amnistia” per le persone definite «Non Entrata in Materia» che vivono nel limbo da anni, in quanto non hanno ricevuto lo status di «rifugiati» ma non possono tornare nel loro paese d’origine?
      16) Chi è attualmente il responsabile della situazione del bunker di Camorino visto che la Croce Rossa non lo è più? Il DSS, il Dipartimento Istituzioni, i Securitas, la polizia cantonale?

      In generale le condizioni nel bunker sono note ormai a tutti e tutte: una petizione firmata da un centinaio di medici che ne chiede la chiusura per ragioni mediche è stata inoltrata a marzo alla cancelleria del Cantone. Pensiamo quindi che occorra veramente alzare la pressione, in quanto risulta evidente che la situazione è sempre più insostenibile e che quel bunker vada chiuso! Vorremmo estendere un invito anche a tutte quelle associazioni e collettività che si dicono sensibili su questa tematica a prendere posizione e a organizzarsi per far sentire la propria voce, per raggiungere tale obiettivo. Che per noi non si limita solamente alla chiusura ma a una generale visione «altra» rispetto alle politiche migratorie e d’accoglienza, che si collocano nella dignità e nella possibilità di autodeterminarsi nel luogo in cui ognunx sceglie di vivere e di raggiungere. Diventa quindi essenziale riconoscere il meccanismo perverso e razzista delle attuali politiche migratorie istituzionali e del sistema disumano e indegno dei «centri di accoglienza». E non è solo cercando di rendere più «umana» l’accoglienza ma è anche e soprattutto lavorando a un intervento alla radice che permetterà di creare nuove condizioni che, partendo dalla libertà di circolazione per tutte e tutti, comprendano la possibilità di restare dove si vuole, arrivando fino all’estensione dei documenti per tutte e tutti.

      Collettivo R-Esistiamo

      https://frecciaspezzata.noblogs.org/post/2019/07/18/silenzi-imbarazzanti

  • Bunker razzisti

    Perché nel Cantone Ticino da mesi ci sono decine di persone sepolte vive in tre bunker per rifugiati?
    Perché nel Cantone Ticino da mesi ci sono decine di persone sepolte vive in tre bunker per rifugiati? Perché sono neri. Scuri di pelle. Non sono di pelle bianca. Eritrei, Afgani, Irakeni, Turchi. Non sono quei “Veri Svizzeri” da tre generazioni, come discrimina da decenni Lorenzo Quadri, consigliere nazionale del Ticino, su quel suo Meschino della domenica che spiana la corsa alla preziosa cadrega per i consiglieri di Stato e granconsiglieri del biciclo Lega/Udc. Se fossero di razza bianca li terremmo ancora (per quanti mesi?) sottoterra?

    Durante le manifestazioni tenutesi nel cantone per la settimana contro il razzismo è circolato anche l’appello dei medici ticinesi per la chiusura dei bunker. Medici? Sì, proprio, perché lamentano il danno per la salute. Chiusura? Si, immediata, perché da mesi è in pericolo la salute di decine di persone. “Ma non abbiamo posto”. Ma come mai in altri cantoni, per esempio nel Canton Vaud, una rete di famiglie può ospitarli? E il Pontefice non aveva raccomandato anche alle Parrocchie di fare posto a qualcuno di questi sventurati? E il presidente della Croce Rossa internazionale (quell’altra, non quella che vigila sui “sepolti vivi”) che oggi si sgola elemosinando trattamento umano per i perseguitati? “Ma questi sono pericolosi”. Più dei condannati per rapina, stupro, pedofilia, che però beneficiano, almeno, delle regole minime del Consiglio d’Europa per i carcerati? Ma sì, teniamoli bene ammucchiati uno sopra l’altro, così un giorno scoppiano, si accoltellano, ci scappa il morto e di chi sarà la colpa? Ma dei neri, ovviamente, ve lo avevamo già scritto da tanti anni, sul Meschino della domenica.

    Ora ci ammoniscono anche questi medici ticinesi: a questi sventurati si riconoscono meno diritti dei condannati. E se fossero vostri figli o fratelli? “Non fare agli altri ciò che non vorresti venga fatto a te stesso”: ma non vale più nemmeno questo principio? Ma se persino il Parlamento e il Governo e i Municipi tollerano i “sepolti vivi“, ossia la violazione del diritto alla salute, ossia la violazione delle leggi più fondamentali, cosa sono pronti a tollerare in futuro? In Ticino i diritti umani non sono più universali. Valgono solamente per certe categorie di persone. Oggi soffrono quelli di pelle scura. Domani? Dopodomani? Chi saranno i prossimi vulnerabili vittime della attuale tolleranza verso il razzismo? Lo sappiamo fin troppo bene, l’abbiamo già visto anche nel secolo scorso.

    https://www.laregione.ch/opinioni/commento/1361673/bunker-razzisti?mr=1

    #bunker #bunkers #hébergement #asile #migrations #suisse #sous-terrain #underground #Tessin #racisme

  • #Délit_de_solidarité à Lausanne. Le commentaire de Patrick Le Fort, au Tribunal de police de Lausanne.
    https://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/delit-de-solidarite-a-lausanne--le-commentaire-de-patrick-le-fort-au-tribunal-de
    #Suisse #Lausanne #solidarité #asile #migrations #réfugiés #déboutés #logement #hébergement

    Selon ce que dit le journaliste dans le commentaire de la sentence, Flavie Bettex aurait hébergé ce requérant d’asile débouté car « il ne pouvait pas dormir dans un #abri_PC pour des raisons de santé »
    #bunkers

    • «Je n’ai jamais pensé que je faisais quelque chose d’illégal»

      La Vaudoise Flavie Bettex, 27 ans, se retrouve devant la justice, car elle sous-louait un appartement à un migrant débouté.

      Flavie Bettex ne s’imaginait pas qu’en venant en aide à un migrant avec le soutien de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM), elle se retrouverait devant les tribunaux. « C’est un ami de longue date. Il a toujours été discret par rapport à sa situation, par pudeur. Un jour, il s’est ouvert à moi. Nous avons engagé de nombreuses démarches pour stabiliser sa situation. Nous sommes allés devant le Grand Conseil pour soutenir sa cause, mais finalement il a reçu une réponse négative », raconte la Vaudoise de 27 ans. Ario* est chrétien. Il a quitté son pays, l’Iran, car il était en danger en raison de divergences d’opinions politiques. Le jeune homme est débouté depuis plus de six ans, « mais il ne peut pas être renvoyé par les autorités, car il risquerait sa vie s’il retournait en Iran ».

      « L’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) l’a pris en charge. Il est à l’aide d’urgence. Et comme il a des problèmes de santé, il ne pouvait pas aller dans un foyer. » Flavie Bettex lui a sous-loué un appartement qu’elle a pris à son nom et l’EVAM en payait le loyer. « C’était logique pour moi de l’aider, c’est un ami. » Cette situation a duré pendant huit mois. Précédemment, Ario avait été hébergé par d’autres personnes.
      Devant la justice

      Puis, en avril dernier, la jeune femme a été convoquée par la police. « Je n’ai pas eu l’impression d’être entendue. C’est comme si les agents ne comprenaient pas. » Bilan : une amende de 160 francs, 525 francs de frais de dossier ainsi que vingt jours-amende avec sursis, précise-t-elle. « A aucun moment, je n’ai pensé que je faisais quelque chose d’illégal », affirme Flavie Bettex qui travaille comme ergothérapeute en pédiatrie. La jeune femme porte l’affaire devant la justice.

      Son audience se déroulera le 18 septembre prochain au tribunal d’arrondissement de Lausanne. « J’ai dû prendre un avocat, mais je n’ai pas beaucoup d’argent. C’est un gros problème pour moi », affirme cette originaire de la Broye qui ne pouvait accepter son amende. « Cela voudrait dire que j’admets que c’est illégal. Illégal d’aider une personne en détresse, illégal d’aider une personne soutenue par des instances étatiques. »

      Contacté, l’avocat Jean-Michel Dolivo affirme avoir ni défendu, ni eu connaissance de ce genre de situation. « Si l’EVAM paie le loyer, cette femme n’est pas punissable. Toute condamnation serait contraire au principe de bonne foi », souligne l’avocat. « Les migrants illégaux font partie des personnes que nous avons pour mission d’assister. Cette mission est basée sur un cadre légal. Habituellement, ils sont logés dans des foyers collectifs, mais il arrive également qu’ils soient en bail privé, donc dans des appartements, pour des raisons médicales par exemple », relève Evi Kassimidis, porte-parole de l’EVAM qui ajoute qu’Ario a droit à l’aide d’urgence, sur la base de ses certificats médicaux et du cadre légal. « L’EVAM a autorisé la demande de sous-location de l’appartement et en finance le loyer. Tout a également été fait dans les règles avec la régie immobilière », ajoute la porte-parole.

      https://lecourrier.ch/2018/08/30/je-nai-jamais-pense-que-je-faisais-quelque-chose-dillegal

    • #Flavie_Bettex acquittée

      Le Tribunal d’arrondissement de Lausanne a annulé la condamnation d’une jeune femme qui avait sous-loué un appartement à un requérant d’asile iranien. Amnesty se réjouit de cette décision.

      https://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/suisse/docs/2018/flavie-bettex-acquittee/@@images/ae02338f-a0c1-428a-8eee-f76c6b6050d3.jpeg
      https://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/suisse/docs/2018/flavie-bettex-acquittee

    • Solidarité sans frontières | Soutien à #Anni_Lanz contre le délit de solidarité

      Le 6 décembre 2018, Anni Lanz comparaît en justice à Brigue. L’ancienne secrétaire générale de Solidarité sans frontières doit se présenter à la barre du tribunal de première instance de Brigue pour avoir voulu aider, le 24 février 2018, un réfugié afghan à (re)gagner le territoire suisse à Gondo. Ce qui a l’air d’une banale histoire de passeurs cache en fait une grave réalité. Solidarité sans frontières appelle à venir soutenir Anni Lanz le 6 décembre 2018 à Brig à 13 heures 30 devant le tribunal de première instance au palais Stockalper.

      https://asile.ch/2018/12/03/solidarite-sans-frontieres-soutien-a-anni-lanz-contre-le-delit-de-solidarite

    • Une défenseuse des migrants condamnée

      Amnesty International critique vertement le jugement prononcé contre la militante des droits des migrants Anni Lanz par le tribunal de district de Brigue. À 72 ans, elle avait fait traverser la frontière suisse à un requérant d’asile afghan lourdement traumatisé, qui devait dormir dehors par moins dix degrés et souffrait d’engelures. Les jours- amende dont elle avait écopé sont supprimés mais le montant de l’amende à laquelle elle est condamnée a été augmenté, ainsi que les frais de procédure.

      https://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/suisse/docs/2018/une-defenseuse-des-migrants-condamnee/@@images/03093ef5-74df-44a0-9022-540fe382f8f5.jpeg

      https://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/suisse/docs/2018/une-defenseuse-des-migrants-condamnee

    • «Es geht um mehr als die Bestrafung von Anni Lanz»

      Das Bezirksgericht Brig spricht eine Menschenrechtsaktivistin schuldig, weil sie einem traumatisierten Flüchtling geholfen hat. Das Urteil steht beispielhaft für die Kriminalisierung von Fluchthilfe. Ein Prozessbericht.

      Es ist kalt und regnerisch, als sich am letzten Donnerstag in Brig rund vierzig DemonstrantInnen vor dem Stockalperschloss versammeln. Sie sind aus der ganzen Schweiz angereist, um Anni Lanz zu unterstützen. Die 72-Jährige steht vor Gericht, weil sie einem Flüchtling über die schweizerisch-italienische Grenze helfen wollte. Trotz des schlechten Wetters strahlen die UnterstützerInnen Optimismus aus, dass Lanz von der Anklage der Widerhandlung gegen das Ausländergesetz freigesprochen wird. Der Briger Stadtrat hat der Solidaritätskundgebung am Vortag kurzfristig eine Bewilligung erteilt, sofern diese «friedlich» durchgeführt würde.

      Anni Lanz, frühere Generalsekretärin von Solidarité sans frontières, die sich schon lange für die Rechte von Flüchtlingen einsetzt, versuchte im Februar dieses Jahres, den aus Afghanistan stammenden Tom* zurück in die Schweiz zu bringen. In dieser Zeitung schilderte sie die Geschichte zum ersten Mal in einem eindrücklichen Bericht (siehe WOZ Nr. 16/2018). Die Geschichte steht beispielhaft dafür, wie Asylsuchende zwischen den einzelnen Dublin-Staaten zur Manövriermasse werden – ohne Rücksicht auf ihr persönliches Schicksal und ihre Gesundheit.
      Auf der kalten Strasse

      Tom war vor ein paar Jahren über Italien in die Schweiz eingereist, wo seine Schwester und sein Schwager bis heute leben. Er musste mehrfach in psychiatrischen Kliniken hospitalisiert werden, litt unter posttraumatischen Belastungsstörungen, war psychisch beeinträchtigt und instabil. Er hatte mehrere Suizidversuche hinter sich.

      Nach seinem letzten Klinikaufenthalt wurde Tom in Dublin-Ausschaffungshaft genommen. Dort lernte ihn Lanz während eines ihrer regelmässigen Besuche im Ausschaffungsgefängnis kennen. Einen Monat nach seiner Inhaftierung wurde Tom gemäss der Dublin-Verordnung nach Mailand ausgeschafft. Da er in Italien nie ein Asylgesuch gestellt hatte, verweigerten die italienischen Behörden seine Aufnahme in ein Asylzentrum. Tom landete bei winterlichen Temperaturen auf der Strasse, niemand erklärte sich für ihn zuständig.

      Als Lanz mehrere Tage später zusammen mit Toms Schwager in Domodossola eintraf, hatte Tom bereits mehrere Nächte bei eisiger Kälte draussen übernachtet. Spontan entschieden sie sich, Tom zurück in die Schweiz zu bringen. Beim Grenzposten im Walliser Gondo wurden die drei festgenommen. Lanz wurde für ihre Hilfeleistung angezeigt, Tom wieder nach Italien zurückgeschafft. Da sie Einsprache gegen den Strafbefehl erhob, landete der Fall vor dem Bezirksgericht in Brig.
      Staatsanwalt lobt Selbstlosigkeit

      Die Stimmung im Gerichtssaal wechselt ständig zwischen Lockerheit und Anspannung. Der Saal ist zum Bersten voll, da sich auch alle DemonstrantInnen eingefunden haben. Bereits bei der Einvernahme von Anni Lanz scheint das Eis zu brechen. Pointiert, aber mit dem nötigen Ernst schildert sie die damalige Situation von Tom und die Motivation für ihr Handeln. «Ich wusste nicht, was mich an diesem Tag in Domodossola erwartet. Es hätte auch sein können, dass Tom gar nicht mehr lebt. Ich habe aus moralischen Gründen gehandelt und stehe zu meiner damaligen Entscheidung», sagt sie.

      Der zuständige Staatsanwalt des Kantons Wallis hält in seinem Plädoyer fest, dass er durchaus Verständnis für das Handeln von Lanz aufbringen könne. «Ich habe grossen Respekt für Menschen, die sich selbstlos für andere einsetzen.» Anni Lanz sei alles andere als eine «klassische Schlepperin». Trotzdem stelle er sich auf den gesetzlichen Standpunkt, dass man Personen auch wegen einer geringfügigen Straftat bestrafen müsse, selbst wenn diese anderen Menschen helfen wollten. «Es mag zynisch klingen: Aber Lanz hatte ja andere Möglichkeiten, um Tom zu helfen, ohne sich strafbar zu machen.» So hätte sie ihm auch in Italien eine Unterkunft oder ein Hotel organisieren können.

      Dieser Darstellung widersprechen Anni Lanz und ihr Verteidiger Guido Ehrler vehement. Denn auch in Italien verfügte Tom über keinerlei Aufenthaltspapiere. Ihm in Italien eine Unterkunft zu organisieren oder ihn gar ins Spital zu bringen, wäre aufgrund dieser Situation unmöglich gewesen. Auch von der Caritas Italien gab es für Tom keinerlei Hilfe. Ein Anruf bei der zuständigen Stelle in Domodossola sei ergebnislos geblieben, erzählt Lanz vor Gericht.

      Verteidiger Guido Ehrler führt zudem an, Tom habe mit seiner Einreise einzig und allein versucht, sich aus seiner lebensbedrohlichen Lage zu befreien. Er habe aufgrund eines Notstands höherwertige Interessen wahrgenommen und sich nicht strafbar gemacht. Damit könne auch die Hilfeleistung von Lanz nicht als strafbar geahndet werden.

      Zum Schluss spannt der Verteidiger einen Bogen zur europäischen Repressionspolitik gegen FlüchtlingsaktivistInnen: In Griechenland stünden spanische Feuerwehrleute vor Gericht, weil sie Flüchtlinge aus dem Meer gerettet hätten. Und in Malta sei der Kapitän von Mission Lifeline angeklagt, weil er Flüchtlinge in Seenot gerettet habe. «Es steht dem Gericht wohl an, sich nicht in die Reihe jener einzureihen, die uneigennütziges solidarisches Handeln zum Schutze von Flüchtlingen in Notstandssituationen kriminalisieren. Es geht hier um mehr als die Bestrafung von Anni Lanz», so Ehrler. Grundlegende Werte des Rechtsstaats stünden auf dem Spiel. Entsprechend fordert er einen Freispruch – oder im Fall einer Verurteilung die Mindeststrafe von einem Franken. Am Schluss der Gerichtsverhandlung verweist der zuständige Richter auf die Komplexität des Falles und die entsprechend lange Entscheidungsfindung. Er vertagt deshalb die Urteilsverkündung auf einen späteren Zeitpunkt.
      Ein Schlag ins Gesicht

      Mit Urteil vom 7. Dezember verhängt das Bezirksgericht Brig schliesslich eine Busse von 800 Franken. Damit hat der Richter die Busse gegenüber dem Strafbefehl sogar noch erhöht. Gestrichen wurde dafür die bedingte Geldstrafe von dreissig Tagessätzen. Allerdings hat Lanz die Verfahrenskosten von 1400 Franken zu tragen. In seiner Begründung verneint der Richter das Vorliegen eines Notstands, Tom habe sich nicht in unmittelbarer Lebensgefahr befunden. Er hält es zudem für möglich und zumutbar, dass die für Tom notwendige medizinische Betreuung und weitere Hilfeleistungen auch in Italien hätten organisiert werden können. Damit folgt das Gericht mehrheitlich der Auffassung der Staatsanwaltschaft.

      Anni Lanz zeigt sich vom Urteil enttäuscht. «Ich habe eigentlich einen Freispruch erwartet», sagt sie gegenüber der WOZ. Amnesty International kritisiert das Urteil scharf. Cyrielle Huguenot, Kampagnenverantwortliche Flucht und Migration bei Amnesty Schweiz, sagt: «Das Urteil des Walliser Gerichts ist ein Schlag ins Gesicht aller Aktivistinnen und Aktivisten, die sich für die Rechte von Menschen in Not einsetzen. Anni Lanz hat aus reinem Mitgefühl gehandelt.» Lanz will nun mit ihrem Anwalt die schriftliche Urteilsbegründung abwarten und das Urteil gegebenenfalls anfechten. Wo Tom ist, weiss heute niemand, auch Anni Lanz nicht. Seit seiner Rückweisung nach Italien ist sein Schicksal ungewiss.

      https://www.woz.ch/-93b6

    • La loi et rien que la loi

      « Toute infraction à une loi doit être punie ». Le procureur valaisan au front bas n’a laissé aucun espoir à #Anni_Lanz. Mercredi, le Tribunal cantonal valaisan a confirmé l’amende infligée à l’ancienne secrétaire générale de l’association Solidarité sans frontières pour être venue en aide à un réfugié afghan.

      Tant pis si cet homme qui a été expulsé vers l’Italie, pays de première entrée, n’avait pas pu être logé dans une structure d’accueil. Tant pis s’il dormait dans la rue par des températures en dessous de zéro. Tant pis s’il avait fait plusieurs tentatives de suicide et qu’il aurait sans doute été mieux entouré s’il avait pu être hébergé par sa sœur qui vit en Suisse. La justice a refusé d’entrer en matière sur la notion, pourtant élémentaire, de compassion qui a mû l’action d’Anni Lanz. Celle-ci a été traitée comme une vulgaire passeuse intéressée par l’argent.

      Anni Lanz n’est d’ailleurs pas la seule dans le collimateur de la justice. Norbert Valley, pasteur évangélique neuchâtelois, a été condamné pour avoir hébergé un Togolais. Ce dangereux délinquant a été interpellé en plein culte par les pandores ! Un recours a été déposé. Et Lisa Bosia Mirra, députée tessinoise, est devant la justice pour avoir aidé au passage de jeunes réfugiés.

      Venir en secours à une personne en détresse profonde est donc un délit. En revanche, se comporter en plus froid des monstres froids, pour reprendre la formule de Nietzsche à propos de l’Etat, reste de mise. On peut laisser se noyer des dizaines de milliers de damnés de la terre en Méditerranée sans être condamné par la justice, comme le voudrait pourtant le bon sens.

      La politique suisse en la matière s’inscrit malheureusement dans un contexte politique largement partagé par les pays voisins. Mercredi, Le Canard Enchaîné1 évoquait le cas d’un Afghan pour lequel un juge français décérébré a qualifié de « perspective raisonnable » une expulsion vers Kaboul. Certes, la situation y est « complexe », notamment en raison d’attentats meurtriers, « mais ce risque est aussi présent en France », a osé cet homme chargé de dire la loi.

      Sans doute ne faut-il effectivement pas trop attendre des voies de droit. La réponse est peut-être politique. Ça tombe bien : la section suisse d’Amnesty International a lancé une pétition pour réviser l’article 116 de la loi sur les étrangers qui criminalise les personnes qui font preuve de solidarité. N’attendons pas cinquante ans pour les réhabiliter en admettant que la politique menée avait peut-être quelque chose d’indigne.

      https://lecourrier.ch/2019/08/21/la-loi-et-rien-que-la-loi

  • 550 Franken für Bett im Zivilschutzbunker

    Nazari Juma Khan ist 25 Jahre alt, aus Afghanistan und vor gut zwei Jahren in die Schweiz geflüchtet. Er hat derzeit den Aufenthaltsstatus F, er gilt als «vorläufig aufgenommen» und wohnt in #Würenlos, Kanton Aargau, in einer Asylunterkunft. Für diese Unterkunft, bestehend aus einer Matratze in einem Massenlager, einer Küche und Aufenthaltsräumen muss er monatlich netto 550 Franken bezahlen. Mit seinem 30%-Job verdient Nazari Juma Khan nur gut 1000 Franken pro Monat, für die Behörden zu wenig, um damit eine eigene Wohnung zu finanzieren. Er hat keine andere Wahl als für 550 Franken in der Zivilschutzanlage zu wohnen.
    Firma aus Pratteln profitiert

    Betrieben wird diese Anlage von der Firma #ABS aus Pratteln. Auf Anfrage sagt Hans Klaus, Sprecher von ABS, der Preis von 550 Franken sei gerechtfertigt. Neben dem Bett zum Schlafen bekomme der Asylsuchende auch eine Küche und einen Aufenthaltsraum den er mitbenützen könnte und es sei auch ab und zu ein Betreuer vor Ort, um den Asylsuchenden zu helfen.

    Patrizia Bertschi vom Verein «Netzwerk Asyl Aargau» ist mit der Argumentation der Firma ABS ganz und gar nicht einverstanden. Sie sagt, das sei ein absoluter Wucherpreis, den der Flüchtling bezahlen müsse. Im Kanton Aargau müssten Flüchtlinge in der Situation von Nazari Juma Khan normalerweise um die 300 Franken bezahlen.
    Sozialarbeiterverband nicht überrascht

    Nicht überrascht über den konkreten Fall ist Stefanie Seidlitz vom Berufsverband der Sozialarbeiterinnen und -Arbeiter. Missstände bei der Wohnsituation von Flüchtlingen treffe sie immer wieder an. Den Grund dafür sieht sie unter anderem darin, dass in diesem Bereich viele Leute ohne Fachausbildung arbeiteten. Gegen solche Missstände vorzugehen, sei auch nicht immer einfach, sagt Seidlitz: Viele Gemeinden wollten gar nichts damit zu tun haben und gäben alles an Private ab.


    https://www.srf.ch/news/regional/basel-baselland/asylunterkunft-550-franken-fuer-bett-im-zivilschutzbunker
    #bunkers #sous-sol #souterrain #Argovie #Suisse #hébergement #logement #asile #migrations #réfugiés

    Une partie du reportage radio transcrit:

  • Des #bunkers de luxe pour des survivalistes millionnaires

    Aux Etats Unis, ils seraient quelques 5 millions de citoyens à se préparer à ce que leur pays sombre dans le chaos et à devoir se débrouiller seuls. Certains préparent leur kit de survie, pendant que d’autres voient les choses en grand et pour longtemps.

    https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/des-bunkers-de-luxe-pour-des-survivalistes-millionnaires?id=9345570
    #sous-sol #souterrain #survie #USA #Etats-Unis #survival

  • Aux Pays-Bas, exhumer les bunkers nazis

    Le sable avait fini par recouvrir les bunkers érigés sur ordre d’Hitler à deux pas des plages de La Haye. Tout comme les souvenirs douloureux qu’ils évoquent. Mais depuis quelques années, ces vestiges en béton armé sont exhumés pour les touristes, et aussi au nom de la mémoire nationale.


    http://www.courrierinternational.com/depeche/aux-pays-bas-exhumer-les-bunkers-nazis.afp.com.20170725.doc.q

    #bunkers #histoire #mémoire #Pays-Bas #WWII #deuxième_guerre_mondiale #nazisme

  • Cours des comptes GE | Audit de gestion relatif à l’aide apportée aux migrants par l’Hospice général
    https://asile.ch/2017/06/23/cours-comptes-ge-audit-de-gestion-relatif-a-laide-apportee-aux-migrants-lhospi

    Le 23 juin 2017, la Cour des comptes du canton de Genève a publié un nouveau rapport : “Audit de gestion relatif à l’aide apportée aux migrants par l’Hospice général”.

  • Hospitals Become the Front Line in the Syrian Civil War

    The intentional destruction of hospitals is one of the most important factors driving Syrians out of their country, fueling the largest global migrant crisis since World War II. To save patients and medical workers, staff have moved entire hospitals underground into basements and caves, constructing military-like fortifications to try to keep operating even as the bombs keep falling.


    http://foreignpolicy.com/2017/05/31/syria-hospitals-assad-civil-war-russia-usaid
    #Syrie #hôpitaux #souterrain #bunkers

  • Situation de l’hébergement des migrants au 30.04.2017
    http://hospicegeneral.ch/sites/default/files/Point%20sur%20l%27hebergement%20des%20migrants%20au%2030.04.2017.pdf

    #hébergement #logement #Genève #réfugiés #asile #migrations #statistiques #chiffres

    Le point sur les #abris_PC (#bunkers) :

    Le 12 mai 2017, l’Hospice général fermera son sixième abri de protection civile (PCi), celui d’Annevelle à Lancy. Trois abris resteront alors ouverts : deux à Genève (Coudriers et Châtelaine) et un à Versoix. Au 30 avril 2017 , 139 personnes y logeaient encore. Sur un an, le nombre de résidents dans des structures souterraines a diminué de deux tiers (un maximum de 553 résidents logés dans 9 abris PCi a été atteint fin janvier 2016).

    • Fermeture des bunkers : l’Hospice général et l’art de la récupération politique

      Genève, le 23 janvier 2018 – Avec trois ans de retard, l’Hospice général annonce la fermeture des abris PCi dans un communiqué cynique et mensonger.

      Rappelez-vous janvier 2015, quand Genève découvrait que l’accueil et l’hébergement des personnes en exil dans le canton consistaient en des dortoirs sous-terrains surpeuplés et insalubres dans les bunkers de la Protection civile. « Nous vivons sous terre, entassés, sans fenêtres, sans air, sans soleil, pour certains depuis plus d’une année. Nous avons de gros problèmes d’hygiène, de nourriture et de sommeil, qui altèrent gravement notre santé tant physique que psychique. » C’est ainsi que 117 personnes dénonçaient leurs conditions de vie dans une lettre ouverte datée du 23 janvier 2015. Les personnes en exil rassemblées au sein du collectif Stop Bunkers déclenchaient un mouvement de plusieurs mois qui allait ébranler la tranquillité genevoise et mettre en lumière le traitement réservé à des centaines de personnes déjà profondément affaiblies.

      L’Hospice général, en charge de l’hébergement et dirigé par Christophe Girod, reconnaissait le 26 février 2015 dans sa réponse les conditions « humainement insatisfaisantes » qu’il imposait aux personnes à sa charge. Mauro Poggia, le magistrat de tutelle de l’Hospice, renchérissait en insistant sur les efforts des autorités pour trouver des solutions à cette situation.
      Stop Bunkers, 2015 : « On veut de l’air pas du vent ». 2018 : Christophe Girod et Mauro Poggia n’ont cessé d’en brasser.

      Afin de neutraliser une première fois le mouvement de grogne, les autorités trouvent peu à peu des hébergements hors des abris sous-terrains pour les membres du collectif Stop Bunkers. Mais rien n’avance concrètement vers leur fermeture, aucun projet n’est annoncé, et le nombre d’abris ouverts ne cesse de grimper. L’occupation du Grütli, en juin 2015, suite à l’annonce du transfert sous-terre d’habitants du foyer des Tattes pour les remplacer par des familles syriennes qui arriveront des années plus tard, fait monter la tension d’un cran. Un été chaud, avec des milliers de personnes solidaires dans la rue et plus d’une dizaine de manifestations sauvages, oblige les autorités à prendre des engagements clairs : une fermeture définitive des abris PCi pour la fin 2016. Il faut dire que de Human Rights Watch à Amnesty, en passant par les médecins et psychiatres, les condamnations pleuvent sur la Genève internationale soucieuse de son image.
      « Mettre des gens longtemps dans des abris PCi n’est pas humainement acceptable et il faut trouver d’autres solutions. […] On aurait dû et pu anticiper. » Mauro Poggia, 26 juin 2015 ( dans le « 24 heures »)

      Au sortir du mouvement No Bunkers de l’été 2015, tout en menant une répression policière féroce et en couvrant des "bavures" à répétition, les autorités sont bien obligées de sortir la tête du sable. Après des mois de luttes, la politique de l’autruche doit laisser place à l’action. De nombreux projets sont annoncés et la fameuse Task Force du Conseil d’État est formée. Un bâtiment vide dans le quartier des institutions internationales est indiqué aux autorités par le mouvement, preuve que des solutions d’urgence existent. Le futur foyer Appia permettra ainsi à 180 personnes d’échapper aux bunkers.

      Mais le réveil va être difficile, et longue la gueule de bois. Alors que les autorités communales et cantonales sont incapables de s’entendre et que 7 bunkers sont toujours ouverts, l’Hospice général annonce la larme à l’œil la prochaine destruction du foyer Frank-Thomas. Bien que la rénovation de ce centre d’hébergement de 135 places s’impose comme une évidence voire une formalité, il faut un nouvel été de mobilisation, et l’occupation du bâtiment par ses résidents, pour que la situations se débloque. Et pendant ce temps, toujours aucun nouveau projet en vue.
      L’Hospice général et l’urgence de ne rien faire

      Que s’est-il donc passé entre le 23 janvier 2015 et le 23 janvier 2018 ? En reprenant éhontémment une date symbolique de la lutte contre les conditions d’hébergement pour pondre son communiqué victorieux, l’institution n’hésite pas à manipuler les faits, voire à tout simplement mentir.

      On peut ainsi lire que cette fermeture serait due tout d’abord à « la nette baisse du nombre d’arrivées de migrants » dès 2017. Or un rapide coup d’œil sur les statistiques de la Confédération, nous montre dès l’année 2016 une baisse régulière des nouvelles demandes, lesquelles sont en 2017 à leur chiffre le plus bas depuis 7 ans. Durant ces trois années, en même temps qu’elles regrettent le manque d’anticipation et reconnaissent qu’elles imposent des conditions de vies inhumaines aux personnes en exil, les autorités se contentent d’attendre.

      Ou alors, sont-elles absorbées par « la recherche de logements et l’ouverture de nouveaux centres d’hébergement » tel qu’affirmé plus loin ? Le cynisme étant de mise dans ce dossier, Christophe Girod n’a jamais hésité à s’approprier l’ouverture du foyer Appia et la rénovation de Frank-Thomas comme des victoires personnelles. Il a pourtant mis plus d’énergie à punir les résidents qui avaient osé se mettre en lutte, plutôt que de reconnaître sa dette à leur égard. Quant au « centre d’hébergement collectif ouvert à Satigny », il s’agit dans les faits de modules préfabriqués temporaires installés dans un ancien camping et pouvant accueillir seulement 20 familles.
      Trois ans de travail résumés en une page vierge

      Difficile de tirer un quelconque bilan de trois ans d’action de Christophe Girod comme directeur de l’Hospice général, et de Mauro Poggia en charge des questions d’hébergement face à cette « crise sans précédent ». On est ainsi en droit d’accueillir avec une certaine retenue les chiffres des nouveaux centres prévus, et du « début des chantiers possible entre 2018 et fin 2019 ». Mais surtout, on est en droit d’être surpris de lire qu’ils « ont pour point commun d’être provisoires » et visent à « compenser les futures pertes de lieux d’hébergement. » Ainsi, rien de neuf mais du remplacement ; rien de durable, mais du temporaire.
      Faute avouée, à moitié pardonnée ?

      Ce communiqué sonne donc comme un aveu. L’aveu que l’inaction crasse des autorités sur la question de l’hébergement et les 3 ans qu’il a fallu attendre pour que les bunkers ferment, sont le résultat d’une attitude délibérément attentiste. Serrer les dents jusqu’à ce que le nombre d’arrivées baisse, et s’accommoder de l’indigne et de l’inhumain sans jamais assumer ses responsabilités.

      Plus qu’un aveu, c’est aussi une caresse dans le sens du poil de celles et ceux qui condamnent l’invasion étrangère de la Suisse. En insistant sur l’aspect temporaire de ces constructions, en limitant leur nombre au strict minimum, on inscrit la politique d’hébergement comme ce qu’elle est en réalité : une construction ségrégationniste et raciste, où les personnes en exil sont traitées comme un problème, et où l’asile n’est pas un devoir d’humanité mais un fardeau à éliminer. Que cette politique conduise inévitablement à une nouvelle crise et à une réouverture des bunkers dans les années à venir ne semble émouvoir aucun de ses promoteurs.
      « On fait le bilan, calmement, se remémorant chaque instant... »

      Au sein du collectif Sans Retour, nous avons vu passer ces trois ans à une vitesse folle. Mais si dans la chanson, le temps passe et les choses changent, c’est la grimace qui est de mise sur le front de l’exil. La seule constante qu’il faut reconnaître aux autorités est celle de leur mépris à l’égard des personnes en exil en lutte, et vis-à-vis de leurs engagements : des membres du collectif No Bunkers traités de délinquants multi-récidivistes, aux habitants de Frank-Thomas qu’on remercie d’avoir sauvé leur foyer en les empêchant d’y retourner une fois celui-ci rénové, en passant par les renvois violents, la négation des violences policières et des responsabilités dans des drames comme l’incendie mortel du foyer des Tattes.

      L’évolution la plus notable qu’il nous faut remarquer est la refonte complète de la communication de l’Hospice général : soirées d’information, chargés de communication, nouveau site internet ; on sent que l’institution a peiné à répondre aux attaques dont elle a fait l’objet.

      Mais en ce qui concerne les conditions d’accueil des personnes en exil, c’est la consternation. Les baisses massives de nouvelles et nouveaux arrivant.e.s en Suisse sont le résultat d’une politique de verrouillage de l’Europe, d’une intensification de la guerre de basse intensité faite aux personnes qui tentent le voyage ou encore de politiques de plus en plus restrictives quant à l’accueil, notamment avec la reconnaissance de l’Érythrée comme "État sûr" et donc éligible aux renvois. La Suisse ne doit pas être un Eldorado pour l’immigration, il faut que cela se sache, et qu’aucun doute ne subsiste.

      Quant à la question de l’hébergement, c’est le provisoire à tous les niveaux qui domine. En attendant, la mise en œuvre de la nouvelle loi sur l’Asile instaure le centre fermé, entouré de barbelé, comme nouveau standard de « l’accueil ». Construits directement aux abords des aéroports, ces nouveaux centres fédéraux, largement gérés par des entreprises privées, répondent ainsi à la première préoccupation de la Suisse : améliorer la gestion technique et optimiser les renvois des personnes en exil.

      Pour une approche humaine, on repassera.

      Genève, le 9 février 2018
      Le collectif Sans retour
      sanretour@riseup.net

      https://renverse.co/Fermeture-des-bunkers-l-Hospice-general-et-l-art-de-la-recuperation-politiq

  • ’Sulla pelle dei profughi hanno mangiato in tanti’

    Per evitare che il sospetto spazzi via anche ciò che di buono viene fatto, e non è poco, il Cantone dovrebbe togliere quel velo opaco che finora ha coperto i mandati ad associazioni e privati che si occupano dei migranti". A sfogarsi è una persona che conosce bene ciò che succede nelle stanze dell’Ufficio cantonale del sostegno sociale e dell’inserimento (Ussi). Una «gola profonda» nauseata da certe situazioni e che ora ha deciso di raccontare cosa, a suo dire, non va. Un racconto che il Caffè riporta tutelando, per ovvie ragioni, la sua identità. Alcune delle accuse riguardano l’#Ussi, il cui capoufficio negli scorsi giorni, per decisione del Dipartimento sanità e socialità, è stato esautorato di ogni responsabilità sul Servizio richiedenti l’asilo. Una conseguenza dello scandalo per il mandato diretto, e non registrato nella lista delle commesse pubbliche, assegnato ad #Argo1, la società di sicurezza privata finita nella bufera giudiziaria, che aveva ottenuto un incarico milionario per la sorveglianza in tre centri per i richiedenti l’asilo (la cifra ipotizzata sarebbe di oltre 3 milioni di franchi sull’arco degli ultimi due anni e mezzo).


    http://www.caffe.ch/stories/cronaca/57256_sulla_pelle_dei_profughi_hanno_mangiato_in_tanti
    #asile #migrations #réfugiés #économie #business #privatisation #Suisse #Tessin

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    sur ce bunker voir aussi:

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    https://seenthis.net/messages/789186
    https://seenthis.net/messages/926614

  • Memorie dal sottosuolo. I rifugiati nei bunker di Ginevra

    Durante la guerra fredda, la Svizzera costruì migliaia di bunker sotterranei per proteggere la propria popolazione da un eventuale attacco nucleare. Attualmente, alcuni vengono utilizzati per le esercitazioni militari, molti altri sono rimasti in disuso. Negli anni ‘90 un certo numero di sotterranei vennero utilizzati per ospitare le persone che fuggivano dalla guerra nei Balcani, in una situazione di emergenza temporanea. Ma in anni recenti l’uso dei bunker per accogliere richiedenti asilo è diventata una pratica abituale.

    http://wots.eu/2016/11/22/rifugiati-nei-bunker-di-ginevra
    #bunkers #asile #migrations #réfugiés #abris_pc #logement #hébergement #Suisse #Genève

  • #Trident_lakes

    Your ultimate safe haven and private resort community providing luxury life assurance

    https://www.tridentlakes.com
    #underground #souterrain

    Going underground: The subterranean doomsday village complete with golf course, spas, helipads and an equestrian center that’s set to be built in Texas

    Detailed plans for a luxury underground doomsday village complete with golf courses and spas have been revealed in Texas.

    Trident Lakes is a $300million development in the small city of Ector, Texas, where investors are plotting to create the subterranean world over 700 acres of land.

    They plan to build enough bunkers for 1,000 people and accompany them with luxury amenities including an equestrian center, gun range and several white sand lagoons.

    The complex will be signposted above ground by a massive fountain with a statue of Poseidon towering 50ft in the air, making it visible from Highway 65.
    Detailed plans for Trident Lakes, an underground doomsday village in Ector, Texas, have been revealed. They include three lagoons, a golf course, chapel, shopping center, equestrian center and rifle range

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-3928772/Texas-investors-build-community-doomsday-scenario.html
    #bunkers #Ector #Texas #USA #Etats-Unis #paranoïa #aménagement_du_territoire

  • #8 / Contraints de vivre sous terre à Genève. Les exilés et la société civile face à l’accueil indigne : Urbanités

    http://www.revue-urbanites.fr/8-contraints-de-vivre-sous-terre-a-geneve-les-exiles-et-la-societe-c

    par Cristina Del Biaggio & Raphaël Rey

    Sous une école, entre deux édifices publics, à côté d’un parking ou sous un hôpital, des structures souterraines sont disséminées un peu partout en Suisse. Appelées tantôt « abris de la protection civile (abris PC) », tantôt « bunkers », il en existe environ 360 000 dans tout le territoire. Ils sont de différents types et leur structure interne dépend du nombre de personnes qu’ils sont susceptibles d’accueillir. Si certaines de ces structures sont privées et se trouvent dans des immeubles ou maisons individuelles, une grande partie est publique et gérée par les communes, tenues de les équiper et de les entretenir.

    À Genève, entre 400 et 500 personnes vivent aujourd’hui dans ces structures, soit 12 % à 16 % des exilés1 logés en hébergement collectif2) [2]. Ils sont demandeurs d’asile, personnes en procédure de renvoi (déboutés de l’asile ou personnes frappées d’une non-entrée en matière dans le cadre du Règlement Dublin3 ), réfugiés statutaires ou encore titulaires d’une admission provisoire4 . À l’automne 2014, certains d’entre eux, regroupés dans le collectif « Stopbunkers », sont sortis de l’ombre et ont manifesté contre cet accueil considéré comme indigne. Par leurs actions et leur mobilisation, ils sont devenus visibles dans l’espace public et, en créant des coalitions avec d’autres groupes politiques ou citoyens, ils ont réussi à s’imposer comme une nouvelle voix dans la question de l’hébergement à Genève. Dans le même élan, de nombreux collectifs d’habitants se sont emparés de la question et ont constitué, dans les quartiers abritant ces abris, des groupes de soutien aux exilés vivant sous terre.

    #suisse #Asile #réfugiés #migrations #bunker