Si tout se passe comme prévu, les enfants découvriront ce soir à 20 heures qu’ils avaient une tripotée de devoirs à faire pendant les vacances, et notamment qu’ils avaient un roman à lire pour la classe.
Si tout se passe comme prévu, les enfants découvriront ce soir à 20 heures qu’ils avaient une tripotée de devoirs à faire pendant les vacances, et notamment qu’ils avaient un roman à lire pour la classe.
LOL #classic_shit
(le mien a un bac blanc dès demain matin)
Philosopher avec son corps : bienvenue en phénoménologie | La série documentaire
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-philosopher-avec-son-corps-bienvenue-en-phenomenologie
Elise Gruau part à la recherche d’expériences de philosophie incarnée. Sur les traces de la phénoménologie, elle cherche combien cette philosophie du corps inspire des pratiques et engagements, à l’université, dans l’espace public, dans la création artistique ou dans le soin psychique. Durée : 4 épisodes d’1h chacun. Source : France Culture
▻https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-23.05.2022-ITEMA_23035076-2022C26362E8098-21.mp3
Épisode 1/4 : Un féminisme incarné
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/un-feminisme-incarne-1220244
Comment la phénoménologie permet-elle au féminisme de mener les batailles de l’intime ?
Épisode 2/4 : Penser en chair et en os
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/penser-en-chair-et-en-os-5398728
Comment comprendre la participation de l’homme au monde et penser à partir de notre corps situé ?
Épisode 3/4 : Une approche existentielle du soin psychique
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/une-approche-existentielle-du-soin-psychique-7085059
Comment la phénoménologie inspire-t-elle une posture d’attention et de présence au patient qui est une voie de soin ?
Épisode 4/4 : L’art à bras le corps
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/l-art-a-bras-le-corps-3275160
Comment les artistes pensent-ils par le corps ?
#philosophie #phénoménologie #soin #art #radio #audio #France_Culture
(C’est normal que ça ne fasse pas d’embed auto là #seenthis_bug ?)
ce n’est pas un bug @rastapopoulos mais radiofrance qui a rassemblé toutes ses antennes sur la même appli.
#c'était_mieux_avant
@rastapopoulos il suffit d’adapter le plugin d’embed ici ▻https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/seenthis_autoembed/src/branch/master/autoembed.php#L68 et ça devrait le faire :)
"Il était une fois..." l’ #éducation_scientifique populaire, avec #Albert_Barillé
Eviter les caries, se laver les mains, se faire vacciner... vous faites peut-être partie des millions d’enfants qui ont eu accès aux bases de l’éducation à l’anatomie et à la santé grâce à « Il était une fois la vie », et grâce à son créateur visionnaire : Albert Barillé.
[...]
Albert Barillé : « Les gens responsables se doivent d’alimenter de façon utile les jeunes cervelles où tant de cases restent à remplir. Et si de plus nous parvenons à rassembler autour du poste les parents et enfants, et contribuer au dialogue entre eux, alors mon vœu sera exaucé. »
#Michel_Legrand à la musique, #Roger_Carel à la voix (du personnage Maestro)
▻https://www.franceculture.fr/medias/il-etait-une-fois-leducation-scientifique-populaire-avec-albert-barill
▻https://www.dailymotion.com/video/x80rdes
#télévision #c'était_mieux_avant #vieux_cons #éducation_populaire
mais tellement… imaginons si là yavait des épisodes qui expliquent ludiquement comment foncitonne le Covid, comment restent en suspens les particules dans l’air, quand mettre le masque,comment le fait de l’enlever juste un peu dans une pièce fermée fait qu’on choppe quand même le truc si présent dans la pièce, etc, etc.
AIA opposes Trump’s Making Federal Buildings Beautiful Again proposal
▻https://www.dezeen.com/2020/02/05/making-federal-buildings-beautiful-again-trump-aia
The American Institute of Architects has called on members to sign an open letter to the Trump Administration after a plan to introduce an order that all federal buildings should be built in the “classical architectural style” was discovered.
Nostalgie des années 1970
Relais du Miel près de Montargis sur la feu (EDIT : N7 merci @grommeleur). Le bouzin existe encore aujourd’hui mais c’est nettement moins bucolique, avec un hôtel low cost d’un côté et un vendeur de bagnole de l’autre... d’après Google.
En fait rien de plus qu’un souvenir ému de cette chaumière où l’on s’arrêtait tous les ans sur la route des vacances. Souvenirs d’enfance...
l’affinage d’assaut
« L’image a fait réagir, en France, à partir de sa reprise sous forme de tweet par le philosophe médiatique #Michel_Onfray, assortie d’un « sans commentaire » éloquent. »
Ceci dit, je garde un souvenir ému de la guide qui expliquait l’Annonciation du Tintoret à San Rocco à une bande d’ados de la banlieue parisienne. C’était il y a plus de 30 ans…
Je me souviens d’un billet du même auteur commentant les photos qu’avait ramenées sa fille (je crois) d’une visite à Venise avec sa classe…
Sinon, il y a aussi cette sélection assez drôle qui montre bien une appropriation personnelle de la « Culture » !
another proof mainstream just loves the consumption of quick judgements, if only to appear having something to say.
Top Intel Official : U.S. Facing ‘Unprecedented’ Array of Threats | Foreign Policy
▻http://foreignpolicy.com/2015/02/26/top-intel-official-u-s-facing-unprecedented-array-of-threats
U.S. special operations forces now face a widening array of “non-geopolitical threats” that challenge them in realms in which the United States once held undisputed sway, a senior Pentagon intelligence official said Wednesday.
As an example, Garry Reid, a top deputy to Michael Vickers, undersecretary of defense for intelligence, cited the widespread availability of commercial satellite imagery. “Where once you could assume that only you had the bird’s-eye view of the target area, now just about anybody can have [it],” he said during an address to a gathering of current and former special operations personnel here.
Reid said the proliferation of “quite challenging” commercial encryption capabilities also threatens U.S. dominance in signals intelligence, the difficult act of cracking into phone, Internet, and other forms of telecommunications networks around the world. “It’s not as easy as it once was to exploit adversary communications,” he said.
And without saying so in as many words, Reid suggested that technological advances are making it increasingly difficult for the United States to place intelligence operatives undercover. “Global biometrics, identity management, and the ability to track people [using] your electronic signature around the world becomes a challenge for us,” he said.
In his remarks, Reid led the audience on a global tour of what he described as an “unprecedented” plethora of challenges facing the United States, from the rise of the Islamic State and other violent Islamist extremist groups to the Ebola epidemic in West Africa and Russian aggression against Ukraine. The confluence of so many asymmetrical challenges will continue to place a high demand on U.S. intelligence and special operations forces well into the future, he said.
Bref #c'était_mieux_avant mais on a toujours beaucoup de pain sur la planche.
“We’re sitting on top of the most powerful military arsenal … ever assembled,” he said, but added that most “conventional forces and strategic forces are barely applicable to any of these problems. That is quite a vexing scenario.”
C’est quand même fou que les méchants ne s’arrêtent pas au constat de notre supériorité classique écrasante. C’est même la preuve qu’ils sont vraiment vicieux qu’ils cherchent à la contourner…
Sinon, qu’on se rassure,…
Disclosures by former NSA contractor Edward #Snowden have exposed many of the agency’s techniques for intercepting foreign communications, but Reid said that “despite leaks and despite exposures, [the U.S. ability to tap overseas phones and computers] continues to be an area of dominance.”
La jeunesse d’aujourd’hui est une « génération perdue » qui ne sait rien bricoler (Slate.fr)
▻http://www.slate.fr/story/96273/jeunesse-generation-perdue-rien-reparer
Contrairement à ce que peut laisser entendre l’expression de « digital native » (natif du numérique), Danielle George explique que la jeunesse, notamment en Grande-Bretagne, « est devenue une génération perdue qui ne peut plus réparer les gadgets et appareils » […] précisément parce que cette jeunesse est née dans un monde où des machines très sophistiquées pullulent tout en semblant facile d’accès et d’utilisation.
[…]
Manière également de faire prendre conscience aux générations plus âgées que l’hyper-connexion de leur cadette ne suffit pas pour que tous ses représentants deviennent des génies de l’informatique. Et qu’il est peut-être nécessaire de le prendre en compte dans l’éducation de cette génération.
[…]
Et ce n’est pas anodin : ni en matière d’éducation, ni en matière de consommation, ni en matière d’indépendance, voire de liberté individuelle. C’est par exemple l’un des débats majeurs qui fait suite aux révélations d’Edward Snowden : comment faire comprendre à tous, jeunes et moins jeunes, digital natives ou non, l’importance de garder en tête certains détails sur le fonctionnement des sites qui nous accompagnent chaque jour. En nous suivant parfois à la trace.
#éducation #TICE #NTIC #digital_native #natif_du_numérique #bricolage #DIY
on disait ça aussi de la génération précédente
Pas plus, c’est juste pas une découverte. La compétence technique sur déplace vers le logiciel, ou des notions un peu plus abstraites que la mécanique, c’est tout. Je dirais que c’est lié à la miniaturisation, non ?
Tiens tiens, la « #génération_perdue » d’@albertocampiphoto :
▻http://www.albertocampiphoto.com/la-generation-perdue
Les photos d’Alberto ont été accompagné par ce texte dans La Cité :
▻http://www.lacite.info/main/wp-content/uploads/2013/03/02_CITE_12_ABONNES.pdf
#jeunesse
@aude les compétences que tu cite, mes parents ne les avaient pas, je ne suis pas certaine que ca soit une question de génération mais je pense plutôt une histoire de ruralité vs urbanité.
Pour le vieux sujet des jeunes qui ne savent plus rien, on trouve déjà ce discours chez Socrate qui taille les jeunes qui savent plus rien.
voire ici ▻http://www.artiflo.net/2008/05/platon-socrate
Inscription babylonienne (plus de 3000 av.J-C) :
« Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture. »
C’est vrai que les machines sont de plus en plus compactes et que faire une soudure dans un mini mp3 c’est pas aussi aisé que dans un vieux walkman mais de mon temps il n’existait pas d’asso de reparation DIY type ceci ▻http://repaircafeparis.fr/about
hihi merci pour le plussoiement @james
je repensait à cette phrase babylonienne que je viens de découvrir et j’aimerais bien la trouvé en cunéiforme ca serait bien classieux à glisser dans un de mes dessins. Bon je vais voire si le web peu me comblé à ce niveau.
je repasse si je trouve.
@lecoincoin
Lors d’ateliers en milieu scolaire, j’ai pris de plein fouet le fait qu’aujourd’hui les mômes de neuf ans pour la plupart ne savent pas faire un nœud. Où, quand ils le savent, comme ils n’en ont jamais ou presque l’emploi, ils ne savent pas qu’ils le savent.
Ils tchatent, tweetent, etc. et sont au fait de bien plus du monde des adultes que ma génération ne l’était à leur âge - mais nos mômes ne savent pas se servir de leurs mains pour nouer deux fils. Et pour cause : à quoi cela leur servirait-il ?
La juxtaposition de ce désapprentissage pratique de gestes qui jusqu’ici ou presque pouvaient passer pour un savoir faire commun élémentaire, quelque chose qui semblait devoir aller de soi lorsque l’on avait deux mains et dix doigts à sa disposition, et un peu moins aisément si l’on devait faire avec moins, avec la complexité de la très grande technicité de leur environnement le plus quotidien donne le vertige.
Je leur ai rappelé comment faire, ou leur ai dit qu’ils le savaient, mais pourquoi ?
Ils n’en auront pas plus besoin demain qu’hier.
sur les citations de ce texte babylonien et Socrate & co j’ai trouve cette discussion qui met en cause leur autenticité : ▻http://www.guichet-du-savoir.org/viewtopic.php?f=2&t=11216&view=print
Ou la génération des parents n’a plus rien à transmettre, en a perdu la mission.
Voir la préface du livre « Le monde d’hier » ▻http://seenthis.net/messages/326092
Moi ce que je vois à chaque fois, c’est que le truc babylonien, Socrate, etc (dont il faudrait déjà sourcer des preuves), servent à chaque fois à remettre en cause toute critique du Progrès, toute remarque montrant que tel ou tel savoir, telle ou telle compétence, était mieux connu avant, et surtout était réellement utile et le serait toujours aujourd’hui. Dès que ce genre de parole pointe le bout de son nez, on ressort ça pour dire « mais ça a toujours été comme ça »…
@rastapopoulos ces trucs babyloniens et sorcatiques sont en fait tout à fait faux, c’est ce qu’explique le lien que j’ai mis deux postes au dessus du tien. Il semble en effet que ces citations soient de la #pensée_toute_faite pour éviter de creuser le sujet.
Finalement on est peut être bien en plein #idiocratie
Il n’empêche que ce discours sur « les jeunes ne savent plus rien » me semble toujours marqué du sceau du « VieuxShnokisme ». C’est a dire que ca sous entend que les jeunes ne savent plus rien par rapport à la personne qui pose la question. Personne qui n’est pas jeune et se croie de fait plus maline que ces jeunes qu’elle désigne. Ca m’évoque une guerre des générations, les ainés qui dénigrent les jeunes comme pour marquer leur supériorité générationnelle et s’installer dans la domination âgiste. Et par rapport a la question du hardware il ne me semble pas typique de ma vieille génération de savoir bricoler dans les circuits électroniques. Il y a aussi que les bricoleurs non jeunes ont de l’expérience et parfois de la notoriété ce qui est moins le cas des jeunes et du coup les non jeunes ne savent pas ce que font les jeunes et ne considèrent pas comme du savoir ce qui est en cours d’acquisition.
Sourcer des preuves de Socrate ? .... Allons @rastapopoulos ... :-)
Le truc, c’est qu’à chaque fois que quelqu’un met un bémol sur une #étude_à_la_con, il y a toujours quelqu’un pour détourner le billet au profit de la critique du progrès... c’est presque hors-sujet... Mais bon, ce que j’en dis... ;-)
Je ne vois pas trop le hors-sujet vu qu’on parle précisément de différences entre périodes historiques, entre différentes générations. Clairement on parle de progrès ou ici plus précisément de regrès.
À te lire, toute étude est une étude à la con. Et ce n’est en fait pas faux : ce n’est que lorsque plusieurs études concordent, lorsque des choses sont reproduites, qu’on peut commencer à en tirer quelques conclusions.
Cela dit, il ne s’agissait même pas ici d’une étude, mais juste d’un avis personnel d’une ou deux personnes. Ce qui est intéressant aussi. Tout avis sur la société n’est pas censé être fait uniquement en tant que conclusion à une étude scientifique sur 12362 personnes avec tests en double aveugle.
J’ai bien envie de louer cet appartement dont toutes les fenêtres sont sur la façade Ouest. La question que je me pose, c’est à quel moment de la journée le soleil donnera sur cette façade ...
Tablettes : Des effets positifs au primaire selon une étude suisse
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/08/26082014Article635446381339812648.aspx
L’étude souligne aussi la collaboration accrue entre les élèves et le développement de leurs compétences numériques (au rebours des affirmations de Prensky sur les Digital Natives). Il conclue comme Karsenty et Fievez : « ce ne sont ni les technologies ni les tablettes tactiles qui favoriseront la motivation ou la réussite des jeunes, mais bien les usages qui en seront faits, tant par les enseignants que par les élèves. »
Mmmh… c’estnibiennimalçadépenddel’usage (ça mériterait presque un hashtag ce truc, tiens).
Au fait, pas mal, le verbe concluer dans un texte qui s’inquiète de l’apprentissage à l’école.
J’avais relevé aussi ... :-) Par contre « qu’on » est bien orthographié mais (si je puis me permettre) il serait plus correct de dire : ça dépend de ce qu’on en fait.
Et sans arrière pensée, en ce qui concerne l’usage du français, on pourrait conclure en se persuadant que « nobody’s perfect » !
J’ai gardé ce texte à titre indicatif.
Hier, ma fille a ramené des livres que sa maîtresse de CM2 lui avait prêté pour les vacances. Du coup, on a pu voir que la classe est équipé d’un tableau numérique et de tablettes pour les élèves, ce qui n’était pas le cas l’année dernière. Ma fille a reçu un super enseignement en primaire et je me demandais quelle sera la véritable valeur ajoutée éducative des tablettes. Le problème des tablettes, pour moi, c’est qu’elles ne répondent à aucun autre usage que ludique et passif. Pour la communication, les smartphones sont bien plus adaptés et polyvalents. Pour la lecture, les ebooks sont bien meilleurs, parce qu’ils évitent la distraction et la dispersion de l’attention. Pour la production (texte, image, etc.), la tablette est très peu adaptée, à moins de lui ajouter une interface de saisie, ce qui en fait un netbook, mais en moins puissant.
Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts. Je me demande donc quels seront les apports cognitifs de l’usage généralisé des tablettes... et dehors d’améliorer leur taux d’équipement dans les foyers.
Vos bavardages sont inattendus et bien plus intéressants que le billet d’origine que j’ai juste épinglé pour avoir une entrée sur le sujet de l’invasion des tablettes à l’école.
Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts.
Ceci me semble être très familier... Problème commun à beaucoup de parents que nous sommes, souvent impuissants à trouver les bonnes méthodes pour ramener les enfants à « un peu » de concentration et à (re)trouver le goût de l’effort, non pas dans l’idée de souffrir pour progresser, mais dans l’idée qu’après l’effort - par essence toujours difficile - après c’est toujours bien parce qu’on fait les choses « mieux ».
Chez nous, pour les trois enfants, c’est le problème principal le plus difficile à aborder. Et on n’a pas encore compris si les tablettes et les ordi, dans ce cas, ça aide ou ça aide pas...
On a remarqué que l’humeur et les capacités d’attention dont modifiées par l’usage des écrans. Donc, on limite et la privation d’écran est devenu la seule punition.
La liseuse a permis d’avoir l’effet inverse.
Le problème de la concentration des enfants est récurrent depuis déjà plusieurs décennies. Dans mes classes, je constatais d’année en année que j’avais de plus en plus de problèmes de « discipline » (comme disent nos managers maison), à savoir éviter les bavardages, ramener le calme après une récréation, demander un effort d’attention un peu soutenu pendant une activité de travail écrit, solliciter l’attention des élèves pendant une activité de découverte. A quoi toute cette volatilité est-elle due, je n’ai pas de réponses toutes faites.
Je pense que l’institution a voulu pallier à ces problèmes en remplaçant les « vieux » supports d’information (livres entre autre) par le multi-média beaucoup plus « moderne » (comprendre : dans-l’air-du-temps). Le lobbying des grandes firmes américaines a fait le reste. À noter que les cadres de ces mêmes firmes ont choisi de scolariser leurs progénitures dans des écoles « non-connectées ».
Personnellement, quand j’ai à lire un article sur une page web assez long, je le télécharge sur ma liseuse et la lecture est plus efficace, moins de distraction pa rapport à la page web truffée de boutons et de liens par lesquels on peut zapper l’activité qu’on s’impose. Avec un collègue du réseau d’aide, on avait, il y a une quinzaine d’années, déterminé un profil de « zappeur » pour les élèves présentant un tel comportement volatil.
Voici le nouvel objet technologique dont les écoles accueillant les enfants des cadres de la Silicon Valley font la promotion :
►https://www.youtube.com/watch?v=Q_uaI28LGJk
Merci pour cette discussion ! Je vois que nous devons tous déployer des efforts d’imagination pour aider les enfants à (re) trouver les « temps calmes »...
Peut-être Julien Joubert et la musique de Léonie peut nous aider avec cette petite merveille ?
►https://www.youtube.com/watch?v=FKdvA0NqzvE
Nous testons quelques trucs, je vous tiens informer...
Non, @corinne2, on ne chouine pas contre la technologie, mais contre ses mal-utilisations.
Comme @sombre, je trouve que les longs articles touffus sont plus faciles à lire sur liseuse que sur tablette ou ordi : à cause de la distraction inhérente au support. Ce qui sauve ma gosse par rapport à beaucoup de ses petits camarades, c’est précisément la quantité folle de bouquins qu’elle ingurgite (même s’il y a de sombres conneries dans le lot). Quand on la prive d’écran, elle se rabat sur les livres (liseuse ou papier), ou sur ses activités manuelles sur rebuts de recyclage. Cela ne vient pas de nous, mais elle cultive une vraie passion pour les créations d’objets zarbis. Je pense que le fait de faire des choses avec ses mains, plutôt que de faire des choses sur un écran câble son esprit autrement.
Après, elle a un ordi depuis qu’elle a 3 ans (merci Edubuntu), elle créé des mondes dans Minecraft et des niveaux de jeu dans Little big planet, écrit un bouquin depuis plusieurs mois sur Draft et tente de prendre en main le dessin vecto sous Inkscape.
Ça, c’est une question de culture numérique et quand je vois le contenu des cours de B2I qu’ils ont à l’école, je suis un peu inquiète sur la nature de la culture numérique scolaire.
Donc, les écrans, ce n’est pas le mal, à condition qu’il y ait tout un environnement autour et d’autres sources de stimulation. Visiter une expo de peinture avec ses pieds, voir une pièce de théâtre, en faire, visiter des trucs, même pas loin de chez soi, bouger, faire des trucs avec d’autres...
@reka : nos commentaires se sont croisés.
L’escalade, ça marche bien : pas de concentration, pas de grimpette efficace. Et en même temps, ça détend.
Le théâtre, aussi... mais toutes ces activités dépendent du caractère du gosse.
Lundi, on s’est fait une petite expédition dans les Pyrénées. Pas un truc très ambitieux : juste lui montrer le Pont d’Espagne. Bon, c’est affreux, on dirait un disneyland-parc naturel. Je n’étais pas venue depuis 13 ans. Mais on a quand même fait un truc ensemble, respiré un peu d’air en grimpant au-dessus de la marabunta de bagnoles, discuté, rigolé... et on a même rien fait.
L’idéal étant quand même de trouver des temps où on s’emmerde un peu. Dans notre société de la distraction, on a oublié les vertus de l’ennui !
Ceci dit @corinne2 et @monolecte : OUI, pour tel ou tel point précis : c’était mieux avant. Il n’y a aucun problème à affirmer ça. Encore une énième fois : comme si l’histoire était un truc uniforme et linéaire, et comme si chaque époque était un tout indissociable… Ben non. Il est parfaitement possible (et souhaitable ! et urgent de le faire !) de dire que tel truc était mieux avant tandis que tel autre est mieux maintenant.
Ma contribution toute personnelle (et donc parcellaire) à la discussion. Notre fils n’a pas de difficulté à rester longtemps sur une activité contrairement à d’autres enfants de son âge dans notre voisinage. Tout au moins doit on reconnaître que nous n’avons pas à nous plaindre d’une incapacité à se concentrer. J’ai envie de lier cette capacité aux jeux de construction auxquels il a eu accès très tôt. Et son unique usage de la tablette est le téléchargement de plans pour ce jeu de construction, en PDF, pour construire des modèles qu’il n’a pas.
j’avais envie de modifier mon « c’était mieux » avant par un #c'était_mieux_avant_mais_maintenant_c'est_pas mal_non_plus :)
Pour en revenir à la concentration des enfants et leur manque du gout de l’effort, je suis dubitative.
Quand je vois le temps que passe mon môme (et hop, j’vous raconte ma vie^^) passe à chercher des solutions pour ses jeux vidéos, le nombre de forum qu’il consulte, les recherches sur Google traduct pour s’exprimer dans son anglais vacillant je me dis que la concentration, il l’a, le sens de l’effort aussi... après il ne les met pas (encore ?) forcément là où le collège voudrait qu’ils soient mais c’est un autre débat.
Et je n’ai pas l’impression qu’il se fasse déstabiliser par les différentes icones qui s’offre à lui quand il lit un truc, ça me semble plus être un problème pour nous « les vieux ».
quand j’étais à la fac (j’vous raconte ma vie 2ème épisode), j’avais commencé des recherches pour écrire un truc autour de la question de la « sociabilité et les forums/chat de MMORPG chez les ados dit desociabilisés » car j’étais déjà dubitative face au discours ambiant disant que les écrans tuaient la communication et la sociabilité. Hélas, je n’ai pas mené le truc jusqu’au bout (manquerai je de sens de l’effort ?^^)
De plus, je me dis que dans la société actuelle, pas mal d’adulte que nous sommes avons pas mal de culot de reprocher à nos enfants d’être tout le temps devant des écrans quand on voit le temps que nous y passons nous même.
Donc je vais conclure comme vous, tout est question d’utilisation :)
et le « c’était mieux avant » c’était pour rire et non pour critiquer.
sinon, l’escalade ça developpe la concentration ET le sens de l’effort...
Il y a le tir à l’arc aussi pour la concentration.
Les tablettes ont justement été "créées" pour abolir tout problème d’usage et pour ne proposer qu’une expérience utilisateur qui laisse celui ci bien loin d’un exomil.
"Quand la question économique prime sur la réponse éducative
Nicholas Negroponte, le fondateur du Media Lab du MIT et le promoteur du programme OLPC allait récemment, dans une tribune pour la Technology Review jusqu’à défendre l’apprentissage sans école."
▻http://www.internetactu.net/2012/10/17/linnovation-educative-une-question-economique
Vers une culture numérique lettrée ?
▻http://skhole.fr/vers-une-culture-numérique-lettrée
"La politique d’introduction des « TIC » à l’école conduite jusqu’ici a d’une part consisté en un effort d’équipement matériel et logiciel des établissements scolaires, certes incontournable en tant que tel, mais qui a pris d’emblée la forme d’un certain assujettissement à l’offre existante des industriels du secteur : ce faisant, l’institution scolaire renonçait déjà en un sens à jouer un rôle actif dans l’informatisation de l’école, et se contentait d’adopter sans se poser de questions les standards de l’informatique grand public ; l’outil lui échappait ainsi, faute d’avoir correctement estimé ni même peut-être envisagé que son choix même pouvait avoir une dimension stratégique. Parallèlement, côté contenu, dans une démarche adossée à la nouvelle politique européenne des « autoroutes » puis de la « société de l’information », il s’est agi avant tout de dresser une liste de « compétences » techniques de base à acquérir – gestion des machines, administration minimale des systèmes, formation aux usages les plus courants : mail, web, traitement de texte, recherche, etc. Cet ensemble de compétences ou d’habiletés était énoncé comme devant désormais faire partie du bagage technico-cognitif minimal attendu d’un homme ou d’une femme de la nouvelle époque en train de se dessiner.
Cette démarche a minima, sans grande ambition ni apparemment sans grand danger, s’est accompagnée d’un discours, en France, en Europe et dans le Monde, sur la nécessité de favoriser l’ « intégration » des jeunes générations en leur donnant de quoi répondre aux « besoins » de cette nouvelle « société de l’information », autrement dit, mais sans le dire, de leur faire acquérir les habitudes d’usage réclamées par elle ; elle consistait donc en réalité essentiellement en une adaptation à la demande, aux critères et aux produits des industries qui dominent entièrement le secteur, et visait à parachever ainsi l’intégration de cette « société de l’information » elle-même, son informatisation intégrale. Comme l’a bien montré Alexandre Serres[1], cette logique adaptative, à fondement comportementaliste et à visée principalement économique, est manifeste dans un grand nombre de textes internationaux, notamment politiques, qui posent la nécessité d’enseigner cette « maîtrise » ou « culture de l’information » (Information Literacy) aux jeunes générations. Ainsi par exemple, en France, la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » de 2005 intègre désormais au « socle commun » de connaissances et de compétences la « maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication »"
Le fait que des cadres de la Silicon Valley choisissent de scolariser leurs enfants dans des écoles déconnectées où les enseignants sont adeptes de la pédagogie « Waldorf-Steiner » doit nous interpeler :
Il est à ce titre significatif, au delà de l’anecdote, qu’au moment même où M. Serres célèbre l’émancipation nouvelle de Petite Poucette grâce aux vertus de ses multiples prothèses numériques, les dirigeants des « Big Four » choisissent d’envoyer leurs propres enfants dans des écoles déconnectées…
Cette éducation « déconnectée », à l’ancienne, n’est pourtant pas donnée. Il faut en effet compter 17.750 dollars (13.200 euros) par an de la maternelle au collège, et 24.400 dollars (18.150 euros) par année de lycée. Thierry Klein, président de Speechi (société qui développe des logiciels de formation en ligne), analyse sur son blog les raisons qui poussent ces parents high-tech à dépenser une petite fortune pour priver leurs enfants des gadgets modernes :
« Il y a bien sûr la conviction, étayée maintenant par de nombreuses études, que la technologie n’améliore pas, ou pas beaucoup, le niveau des élèves. Mais le facteur clé [...] est la conviction qu’ont les parents que [la technologie] divertit les élèves, les détourne du savoir. Celui qui va sur Internet [...] a toutes les chances de se retrouver à faire autre chose que de la recherche (lire la bourse, les résultats sportifs, chatter sur MSN...). Les concepteurs des machines que sont Google, l’iPad ou encore eBay sont parfaitement conscients du phénomène d’addiction qu’ils créent et veulent en préserver leurs enfants. C’est d’un cynisme génial. »
Ces deux extraits se trouvent respectivement sur :
▻http://skhole.fr/petite-poucette-la-douteuse-fable-de-michel-serres#_ftnref14
►http://www.vousnousils.fr/2012/02/28/pas-dordi-a-lecole-pour-les-enfants-des-cadres-de-google-ou-debay-522349
D’autres lectures pour se documenter sur le sujet :
▻http://www.icem-freinet.net/~idem68//309_19.pdf
un interview de Pierre-Gilles De Gennes (prix Nobel de physique) diffusé par « Fenêtre sur cour » périodique syndicale du SNUipp (FSU), juillet-août 1999.
▻http://www.cemea.asso.fr/IMG/UEN2003ouverture.pdf
discours d’ouverture de l’Université d’été de l’Éducation Nouvelle (août 2003) qui reprend quelques citations de l’interview précédente pour illustrer un propos plus politique sur leurs missions. Et quand j’ai relu ce texte de 2003, j’ai trouvé qu’il était terriblement clairvoyant sur ce qu’il risquait d’advenir concernant l’évolution de nos sociétés.
@corinne2 : tout comme la vidéo « Book » était un clin d’oeil humoristique et non l’expression d’une nostalgie.
Dans le même esprit que la vidéo signalée par @sombre, il y a aussi celle-ci absolument hilarante. Je la regarde régulièrement depuis plusieurs années et elle le fait toujours autant marrer. Réalisée par les meilleurs comiques norvégiens.
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Medieval helpdesk with English subtitles
Ismael Miranda - La Cosa No Es Como Antes
▻http://www.youtube.com/watch?v=Xt4GqWg2cUE
Bref, #c'était_mieux_avant !
EDIT : pour @klaus : Jo Dahan, C’était mieux avant (si une version échappe à la GEMA)
au XVIIe siècle les spéculateurs étaient pendus
Enfin des propos conservateurs et réactionnaires sur seenthis ! :)
Note que maintenant ils sont pendus au CAC40. Dans les deux cas c’est le même résultat : ils sont détachés du vrai monde. :)
je ne sais pas @fil, c’est dans ce docu sans en préciser l’origine