• UN peacekeeping missions: who provides the most troops | News | guardian.co.uk

    http://www.guardian.co.uk/news/datablog/interactive/2013/apr/30/un-peacekeeping-missions-mapped

    UN peacekeeping missions: who provides the most troops

    Is the UN the world’s policeman? It tries to keep the peace in some of the world’s most violent countries in the world - and has just approved a new peacekeeping force in Mali. So, who pays the bill - and where are the personnel based? Click on the map below to explore the data - search for countries and hit ’share view’ to share your zoom on twitter and Facebook

    #cartographie-participative #nations-unies #opérations_de_maintien_de_la_paix

  • Crisis Mapping, Neogeography and the Delusion of Democratization | iRevolution

    http://irevolution.net/2013/03/17/neogeography-and-democratization

    Crisis Mapping, Neogeography and the Delusion of Democratization
    Posted on March 17, 2013

    Professor Muki Haklay kindly shared with me this superb new study in which he questions the alleged democratization effects of Neogeography. As my colleague Andrew Turner explained in 2006, “Neogeography means ‘new geography’ and consists of a set of techniques and tools that fall outside the realm of traditional GIS, Geographic Information Systems. [...] Essentially, Neogeography is about people using and creating their own maps, on their own terms and by combining elements of an existing toolset. Neogeography is about sharing location information with friends & visitors, helping shape context, and conveying under-standing through knowledge of place.” To this end, as Muki writes, “it is routinely argued that the process of producing and using geographical information has been fundamentally democratized.” For example, as my colleague Nigel Snoad argued in 2011, “[...] Google, Microsoft and OpenStreetMap have really demo-cratized mapping.” Other CrisisMappers, including myself, have made similar arguments over the years.

    #cartogaphie #désastres #cartographie-participative #crowd-sourcing

  • La carte des accidents de voiture - Finistère- Opendata

    Signalé par @CDB_77 via @JeanAbbiateci - projet très prometteur, à suivre

    http://data-projet.com/carte-accident-29

    FINISTÈRE
    La carte des accidents de voiture (beta)
    IMPORTANT. Cette carte est un projet en cours. Elle n’est pour l’instant pas exhaustive. Elle s’appuie sur les données opendata mentionnant l’emplacement de tous les accidents de la route dans le Finistère de 2006 à 2011. Pour l’instant, seuls 2000 accidents sont localisés (+ ou - précisément).

    #cartographie-participative #cartographie-collective #cartographie-radicale

  • Mapping the urban poor: 12 reasons why you should conduct enumerations of your settlements | The Global Urbanist
    http://globalurbanist.com/2013/03/05/mapping-the-urban-poor

    ’COUNTER-MAPPING’ AND DATA: MORE EFFECTIVE THAN SLOGAN-CHANTING
    “Counter-mapping” refers to the development of alternatives to official development plans. Plans may draw on concepts of “land sharing” or “in-situ” development, and are used to tangibly demonstrate that eviction of the urban poor is not a prerequisite for the development of an area.

    #recensement #cartographie #pauvreté #inégalités #militer

    Following the seminal work of SPARC India’s We the invisible, its 1985 census of pavement dwellers in Mumbai, the concept has gained international recognition and is now widely practiced throughout the developing world. However, community maps and data are not ends in themselves, but they can form vital steps in the larger process of creating more inclusive cities. Here are 12 reasons why

    via @gavinsilber

  • Etablir une carte des liaisons aériennes passagers entre la Chine et l’Afrique

    petite expérimentation crowdsourcing

    Je n’ai aucune idée préconçue, je ne sais pas si c’est pertinent, mais je voudrai quand même mettre en oeuvre une idée de carte (liaisons aériennes directes ou indirectes Chine-Afrique) juste pour voir si on peut en dire quelque chose du point de vue de l’intensité des échanges Afrique-Chine aussi bien que Chine-Afrique - dans les deux sens donc).

    Je mets l’idée au pot pour faire une petite et timide tentative de « crowdsourcing », et demander à tous ceux que ça intéresse d’envoyer en commentaires idées et liens, voir données sur cette question. Tous les contributeurs seront cités :)

    Mon esquisse 0 ressemble à ça :

    C’est totalement ésotérique mais c’est une hypothèse de départ, ce que j’appelle « l’intention cartographique ». Je vais collecter si possible les éléments suivants (mais je me contenterai de ce que j’aurai) :

    Liaisons directes et indirectes (ville départ et arrivée et escale)
    Fréquence
    Eventuellement type d’appareil (donne une indication approchée sur le volume de passagers transporté)

    ce serait donc une carte collective. J’essaye donc juste modestement, on verra bien ou cela nous mène...

    contact : reka@rezo.net

    #cartographie #cartographie-participative #chine #afrique #transport-aérien

    • SAA makes first non-stop flight to China - SouthAfrica.info
      http://www.southafrica.info/travel/saa-china.htm

      1 February 2012

      South African Airways has made its first non-stop flight to China. An SAA Airbus A340-600, specially branded in honour of the Chinese Year of the Dragon, left Johannesburg’s OR Tambo International Airport on Tuesday, arriving in Beijing on Wednesday morning.

    • La représentation des relations Chine-Afrique doit-elle inclure les points de rencontre intermédiaires tels que Dubaï ? Une proportion non-négligeable du négoce emprunte ce type de circuit.

      Ceci dit, d’un point de vue social, le trafic de passagers allant touchant Chine et Afrique proprement dits est plus intéressant.

    • Si on inclut dans la représentation l’ensemble des trajets avec escale, le résultat sera illisible même avec deux couleurs - ou alors la couleur des vols avec escale doit être très claire. Ne représenter sous forme de liens que les vols direct peut être intéressant pour souligner l’apparition de liens renforcés entre certaines paires de villes. Pour compléter le tableau, on peut alors ajouter sous forme de points les escales typiques (généralement les hubs de compagnies actives en Afrique).

    • Je suis surpris de ne pas à trouver un Lagos - Shanghai. Il y a par contre un paquet de vols directs depuis Addis - mais c’est un cas particulier vu que c’est le hub d’Ethiopian Airlines. L’existence d’un Luanda-Beijing est un fait nettement plus intéressant.

    • Oui, le Nigeria n’a pas de grosse compagnie aérienne... A la louche, vers-depuis l’Afrique il y a Ethiopian, SAA, TAAG Angola, Egyptair, Kenya Airways... sans compter les compagnies chinoises...

    • Impressionnant, le réseau chinois d’Ethiopian : quatre destinations quotidiennes : PEK et CAN en 777, et HGH et HKG en 767. Avec un taux de remplissage théorique de 100%, ça ferait plus de 2000 passagers aller-retour par jour !

    • Dans le même registre, il faut signaler une étude de Jean-François Pérouse sur les liaisons aériennes Turquie-Afrique. D’ailleurs, le hub stanbouliote en développement correspond aussi à du passage Chine-Afrique et vice-versa : Les nouveaux horizons d’influence de la Turquie à travers l’indicateur des liaisons aériennes
      http://dipnot.hypotheses.org/45

    • Hello tout le monde

      Pardonnez mon silence, j’étais à l’extérieur toute la journée. Je viens de lire et exploiter commentaires et liens, je trouve cette première série de réactions déjà très riche, et toutes vos remarques me donnent déjà beaucoup d’idées à expérimenter, d’idées de visualisation, ce que je ferai demain vu l’heure tardive et vu que je suis complètement carbonisé (et c’est dommage parce que j’ai vraiment envie de m’y coller maintenant).

      je vois déjà plusieurs tendances :

      1. Une vision historique à 10 ou 15 montrerait qu’il n’y a pas si longtemps, il n’y avait aucune liaison directe, et que pour rejoindre la Chine à partir de l’Afrique, le passage par les grands hubs européens étaient quasi obligatoire. quelques liaisons étaient possibles via le Golfe, ou l’Inde mais pas pratique et pas fréquente. En tout cas, jusqu’à ce que les Chinois s’intéressent à l’Afrique et qu’une classe d’hommes d’affaires africains s’intéressent à l’Afrique, le lien de l’Afrique avec le reste du Monde passait essentiellement par les anciennes puissances coloniales.

      2. Point de vue carto, peut-être faut il prévoir deux images, une avec les vols directs et leur « intensité », l’autre avec les nouvelles routes indirectes, donc avec escales : Istanbul, Golfe (Qatar et Emirate Airways), Inde essentiellement. Et comme ces liaisons, d’après ce que je peux voir, se sont considérablement développées, je ne suis pas sur que la Chine ou l’Afrique utilisent toujours autant les hub européens comme escale (en plus ces liaisons sont certainement beaucoup plus chères). Sans compter qu’une escale au Duty Free Shop à Abou Dhabi, Dubaï ou Doha est l’expérience d’une vie...

      3. Les marges centrifuges, Afrique du Sud et Algérie essentiellement sont à étudier attentivement (vu l’implication de la Chine en Algérie, je n’ai pas encore regardé mais il y a peut-être des directs quotidiens), de même que Addis Abeba comme le signale @abillette (constructions de grandes infrastructures, route, rail, et énorme port de lamu, Corridor Lapsset soudan du sud-Ethiopie-Kenya) et Luanda comme le dit @liotier et où Michel Beuret (livre sur la Chine Afrique) disait que la Chine était très active.

      4. Vu aussi les investissements chinois en RDC (15 milliards de dollars alors que la Banque mondiale annonçait fièrement 900 millions SI les élections se passaient bien - et les élections se sont bien passées mais l’argent n’est pas venu... par contre les chinois eux, sont lancés dans la réalisation d’infrastructures). J’attends le jour où on annoncera un vol quotidien Kinshasa-Shanghaï ou Pékin en 747 ou équivalent...

      5. comme @rumor le signale, à regarder attentivement ce qui se passe à istanbul, pour y être passé plusieurs fois depuis ces deux dernières années, j’ai vu les changements : c’est maintenant un immense hub par lequel passent de plus en plus la liaison chine-Afrique

      je vais exploiter ces premières pistes et je posterai demain une série d’esquisses 1 pour que vous puissiez suivre l’évolution de cette petite recherche, je partagerai l’évolution et je mettrai à votre disposition les éléments finalisés (quand on y sera...). En attendant, reste des questions à explorer et des choix de représentation à faire !

      Mille mercis à tous, et très bonne nuit,

      Phil

    • Salut Philippe,

      En fait, les hubs européens sont encore importants pour le trafic Afrique-Chine en Afrique de l’Ouest qui est encore mal desservie par les compagnies du Golfe et la Turkish. Ca se voit clairement en simulant un achat sur les sites de comparateurs de vols : pour tout ce qui est à l’ouest d’une ligne virtuelle qui ferait en gros Tunis-N’Djamena-Kinshasa, la plupart des vols – et les moins chers – passent par Paris, Amsterdam, Rome, etc.

      Au sud de la RDC et Tanzanie, c’est surtout la South African et un peu Ethiopian. Et pour le grand quart nord-est du continent, Ethiopian et les gros transporteurs du Golfe...

    • @abillette c’est très intéressant ce que tu dis, et je crois qu’on peut imaginer une visualisation qui tient compte de cette réalité historico-politique (si je puis dire). Toutes ces infos aident beaucoup à sélectionner le mode de représentation. L’étape suivante sera d’évaluer l’intensité du trafic, le nombre de personnes transportées. Il y a des bases de données qui donnent potentiellement ces chiffres, mais elles sont hors de prix... (accessibilité même pas en rêve tellement c’est cher).

      Les esquisses arrivent

    • Pour l’Afrique de l’Ouest, il me semble que la plus grosse correspondance hors d’Europe est le hub de la RAM à Casa. Avant la guerre civile Libyenne il y avait aussi Afriqiyah Airways et son hub de Tripoli - garantie d’être l’option la moins chère et garantie de perdre les bagages en cours de route.

    • Avant de fournir les premières esquisses, par hasard, je reçois un message de mon pote Sani Magori, celui que j’appelle le « Jean Rouch Nigérien » parce qu’il fait des films bien comme ceux de Jean Rouch. Il me raconte que depuis que Turkish AIrline a ouvert une liaison avec Niamey, les avions sont pleins à craquer. Pour la Chine et l’Asie, mais aussi pour l’Europe. C’est beaucoup moins cher, les prestations sont les mêmes et ça détourne grandement le trafic du quasi monopole Air France.

    • Je suis en train de travailler sur cette (ces cartes), je passe en revue les Hubs. Sur la carte de Jean-François (pour @rumor) :

      1. je ne trouve aucune trace de liaison entre Mogadiscio et Istanbul bien que ce soit indiqué sur sa carte

      2. Je trouve un Kigali-Istanbul qui n’est pas indiqué sur sa carte

      3. Au Kenya je trouve Mombassa et Nairobi, sa carte n’indique que Monbassa

      4. Au Nigéria je ne trouve que Lagos et sa carte indique Lagos (et vraisemblablement Abuja)

      2. Je suppose que Le Caire, Alger, Casablanca, Johannesbourg, Tunis, Sfax ou Addis-Abeba sont des destinations anciennes et ne font pas partie de sa carte pour cette raison.

      Ces petites différences sont peut-être dues au fait que la situation évolue vite mais on peut alerter JF et lui demander ce qu’il en pense.

      En passant, je n’avais pas perçu à quel point Turkish Airline est maintenant « bien » implanté en Afrique. C’est nouveau et ça aura sans doute des incidences importante sur les circulations

    • Voici (enfin) les premiers résultats

      Vols directs Afrique-Chine :

      Seuls trois villes subsahariennes proposent les directs : Addis Abeba (Ethiopie) Luanda (Angola, et c’est une surprise) et Johannesburg (Afrique du Sud) et deux Villes nord-Africaines : Alger (Algérie) et Le Caire (Egypte).

      https://dl.dropbox.com/s/j5k5n5u92vvkm0o/vols%20directs.jpg

      Vu l’énorme implication des Chinois en Algérie, il parait normal qu’il y ait des relations aériennes directes. Luanda est une surprise mais l’activité chinoise dans la région (Angola, RDC en particulier)

      Mais les miens direct restant rares, pour essayer de mesurer le trafic, il faut se tourner vers les escales. Il semble qu’il y en ait cinq principales : Turkish airlines (Istanbul), Egypt Air (Le Caire), Ethiopian Arlines (Addis-Abeba), Qatar Airways (Doha) et Emirates (Abou Dhabi).

      Je pensais que Kenya airways était éligible vu son réseau africain mais la compagnie n’a pas (encore) de vol direct pour la Chine. Peutêtre bientôt.

      Vu ces réseaux, les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas) éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine.

      Premières observations : le potentiel est énormes et les réseaux en Afrique déjà bien développés. D’une certaine manière, certains sont très complémentaires vu qu’ils ne desservent pas les mêmes villes africaines. Toutes ces compagnies desservent les mêmes villes en Chine (Pékin, Guangzhou et Hongkong), dans une moindre mesure Shanghai (c’est une surprise), avec une mention particulière pour Qatar Airways qui dessert déjà six villes chinoises et s’apprête à en desservir plus.

      https://dl.dropbox.com/s/ami9rku7fhoi56z/egyptair.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/puiuy0irwx3to6v/emirates%20airways.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/tgqndlajmn519fh/ethiopian%20airlines.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/52otqdyqj0rd03t/qatar%20airways.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/ynjv3806y7s5gu0/turkish%20airways.jpg

      –----

      https://dl.dropbox.com/s/cgsrsa5yj3pxhem/kenya%20airways.jpg

    • La difficulté sera de synthétiser en une représentation unique les plans des réseaux de ces six compagnies. Pour y parvenir, il me semble qu’il faudra se débarrasser des lignes, ou au moins les représenter en gris très léger. Restent alors les villes reliées directement, les villes reliées indirectement, les hubs... Seulement trois catégories de points - ça devrait être suffisamment lisible.

  • Cartographie subjective

    http://www.geographiesubjective.org/Geographie_subjective/Presentation.html

    Cartographier son territoire

    Une carte subjective est une carte réalisée par un habitant ou un groupe d’habitants avec l’aide d’une équipe de géographes du dimanche ou autres artistes. Elle est ensuite imprimée et rendue publique dans les espaces de communication des villes.

    Catherine Jourdan mène depuis plusieurs années un projet mi artistique mi géographique : La géographie subjective. Presque un pléonasme, mais n’entrons pas dans le débat, car nous pourrions chercher longtemps une carte dite objective... Il s’agit donc de donner ses heures de gloire à une géographie sensible, parfaitement inexacte, buissonnière, personnelle et / ou collective et la rendre publique par le biais d’une carte.

    Une parodie

    Une carte dite « subjective » représente donc la vision qu’a une personne ou un groupe de son territoire, de sa ville à un temps donné. On l’aura compris, elle ne se base pas sur des données réelles (comme la distance, la disposition et la fonction sociale des lieux…) mais sur les impressions des habitants. Subjective elle l’est par son objectif ! On y retrouve donc les souvenirs, les histoires de lieux intimes ou non, les idées hâtives, les croyances. Cette carte pointe aussi bien les espaces rêvés que ceux du quotidien. Elle fictionne autant qu’elle dit. Mais n’a t-on pas toujours besoin de fictionner le réel pour pouvoir penser ? Le réel tout seul, parlerait-il ?

    Arrêt sur image de la ville, elle est un prétexte pour raconter aux autres son quartier, son territoire, ses chemins. Parlant de soi et de l’autre : elle dit et imagine une manière de vivre ensemble un territoire.

    #cartographie-radicale #cartographie-participative #cartographie-collective #cartographie-subjective

  • Les start-ups à Paris sur une seule et unique carte

    http://www.presse-citron.net/une-cartographie-des-start-ups-parisiennes

    Une cartographie des start-ups parisiennes

    L’actualité des start-ups est aussi vaste que passionnante et nous essayons sur ce blog de promouvoir dès que possible le Made in France, notamment avec la rubrique « La Start-Up française de la Semaine » et le concours « Start-Up Presse-Citron ».

    Paris Tech List, une carte qui recense les start-ups (mais pas seulement) dans la capitale, vient d’être lancée pour permettre d’y voir plus clair et de s’y retrouver dans cet écosystème. Cette initiative de Gwendall Esnault est directement inspirée de Mapped in New York, un site similaire qui met en avant les start-ups new-yorkaises.

    #cartographie #visualisation #cartographie-participative #paris

  • Cartographie participative, cartographie et Participation, cartographie radicale ? Un séminaire à l’Université de Bordeaux

    ADES - Aménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés - UMR 5185 - Cartographie et Participation
    http://www.ades.cnrs.fr/spip.php?article1004
    22-23 octobre 2012

    Séminaire du Groupe de Recherche en ANalyse de l’Information Territoriale GRANIT

    Cartographie & Participation
    Quand cartographie 2.0 et cartographie critique se rencontrent

    La notion de « cartes participatives » regroupe des réalités très diverses mais qui renvoient toutes à un processus d’élaboration collective de représentations cartographiques par un ensemble de personnes n’appartenant pas au milieu de la cartographie institutionnelle. Son champ apparaît en rapide expansion et on assiste depuis quelques années à une inflation des cartes participatives en ligne, en lien avec les développements du Web 2.0. L’émergence de cette cartographie 2.0 dans le débat public bouscule les institutions des pays du Nord dont l’expertise technique s’accommode difficilement des « représentations habitantes » non normées qui émergent. Cette information géographique volontaire que tente aujourd’hui de cadrer les autorités locales peine à s’intégrer dans les processus décisionnels des institutions en place pour cause de contraintes techniques, organisationnelles mais aussi socio-cognitives.

    Les réflexions menées ces dernières décennies, dans le domaine de la cartographie critique dans les pays des Suds apparaissent alors potentiellement riches d’enseignement. L’analyse de la cartographie 2.0 par le filtre de la cartographie critique via la confrontation de terrains d’Ici et d’Ailleurs peut nous éclairer sur l’inscription des représentations spatiales dans le débat public.

    L’originalité de ce séminaire est de proposer une double approche comparatiste qui permette de réinterroger les corpus et terrains d’Ici par les corpus et terrains d’Ailleurs. Cette double entrée doit permettre de porter un regard critique et constructif sur la géographie instrumentale et alimenter ainsi une réflexion sur la question des savoirs négociés sur l’espace. Il s’agit ici, de réinterroger les pratiques cartographiques du Nord au regard des travaux en cours depuis une trentaine d’années au Sud.

    Les hypothèses à discuter

    La démarche comparatiste proposée ici vise à « discuter » deux hypothèses majeures de la cartographie critique dans le contexte de la cartographie 2.0 pour stimuler les recherches et conceptualiser des pratiques alternatives de la cartographie participative :

    Hypothèse 1. La cartographie participative contribue à renforcer les capacités des citoyens de se réapproprier le pouvoir de se définir et de se représenter par eux-mêmes. Elle renvoie ainsi à un processus d’émancipation, de renforcement de la capacité et de prise en charge d’un groupe par lui-même.

    Hypothèse 2. La cartographie participative rend compte de la relation des citoyens à leur territoire tout en assurant l’objectivité scientifique et la standardisation reconnue par les autorités en place. Elle renvoie ainsi à un processus d’assimilation culturelle par la technique qui renforce les dominations.

    #cartographie #cartographie-critique #cartographie-radicale #cartographie-participative #géographie

  • Le Guardian popursuit ses expérimentations de cartographie participative, collective (crowd sourcing) et c’est très bien.

    GCSE results 2012 - interactive map | Education | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/education/gcses/2012/gcse-results-2012-interactive-map

    We’re collecting and mapping 2012’s GCSE results from schools and colleges across England, Wales and Northern Ireland. Submit accounts of your success stories and generate a results page for your school or college.

    #cartographie #cartographie-participative #cartographie-radicale #crowd-sourcing #Guardian #Royaume-Uni

  • RED Network

    http://www.red-network.eu/?i=red-network.en.about-us

    The RED Network, is an independent research network building the RED early warning system composed of 17 Research and Civil Society Organisations in EU Member States. It aims at reporting and documenting racist and hate crime and discrimination situations and incidents, as well as positive initiatives and policy responses. i-RED is leading the RED Network.
    Overall Goal

    The RED (Rights Equality and Diversity) Network aims at combating racism, xenophobia and intolerance by creating an early-warning system on racism, discrimination, situation in the EU Member States, as well as on law and policies against discrimination racist violence, hate speech and stereotypes.
    Main RED Network Objectives

    The RED Network, is an independent research network building the RED early warning system composed of 18 Research and Civil Society Organisations in 17 Member States. It aims at critically recording and fighting stereotypes, which are the causes of racist and discriminatory attitudes, speech, actions and violent incidents. It perceives itself as a ‘watchdog’ and a reliable source of information.

    The general aim of the RED network - and as a consequence its major contribution - is to address the gaps in the current socio-political state of research regarding the support of timely and effective policy responses to the issues of racism, discrimination and integration of socially marginalized minorities.
    The RED portal

    The RED portal is a map-based, user friendly independent tool providing a birds’ eye overview and a comparative insight of the situation regarding racism, xenophobia and discrimination against migrants and minorities, as well as positive and policy initiatives promoting equality in different EU Member States (17 countries are covered in the RED System 1st implementation - 2012). Its main components are the RED Early Warning System and the RED Atlas of Racism, Discrimination & Equality.

    #droits-humains #discrimination #racisme #xénophobie #migrations #asile #cartographie #cartographie-participative