• États-Unis : multiplication des violences contre les bibliothécaires
    https://actualitte.com/article/106663/bibliotheque/etats-unis-multiplication-des-violences-contre-les-bibliothecaires

    En réponse à l’augmentation de ces mises en danger et du harcèlement de certains employés, le conseil d’administration de l’American Library Association, dans un communiqué publié le 24 juin, a « condamné, dans les termes les plus forts possible, la violence, les menaces de violence et les autres actes d’intimidation qui se produisent de plus en plus dans les bibliothèques américaines. En particulier les actes qui visent à effacer les histoires et les identités des homosexuels, des transgenres, des Noirs, des autochtones, des personnes de couleur, des handicapées et des minorités religieuses ».

    Les personnes LGBTQIA+, étant les premières ciblées par cette vague de censure et de menaces institutionnelles, voire physiques, l’ALA rappelle qu’elle se tient à leur côté. L’association salue également « tous les employés des bibliothèques et ceux qui les dirigent ». Ces derniers font « courageusement face aux menaces personnelles et professionnelles » alors qu’il n’agissent que « célébrer la diversité et favoriser l’inclusion dans leurs communautés. »

    Selon l’organisation, ces comportements affaiblissent l’état de droit dans le pays où les armes à feu sont reines. En face, « les bibliothèques s’engagent à maintenir et à défendre les valeurs fondamentales d’inclusion et d’accès libre et égal aux idées et à l’information, élément fondamental d’une société démocratique éclairée ». C’est pourquoi l’American Library Association en appelle aux citoyens comme aux élus pour soutenir ces structures dans leur combat contre la censure et pour l’échange libre d’idées et d’opinions, face à ceux qui souhaitent faire basculer les États-Unis dans un nouveau paradigme réactionnaire.

    #Bibliothèques #Censure

  • Quand Médiapart censure un collaborateur du Grand Soir
    Mediapart et ses gros ciseaux Ahmed BENSAADA
    https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=617:mediapart-et-ses-gro
    https://www.legrandsoir.info/mediapart-et-ses-gros-ciseaux.html

    Le saviez-vous ? Médiapart a de gros ciseaux. Aussi gros que la bêtise, l’information biaisée et le manque d’éthique professionnelle, tous réunis dans le même lieu. Oui, Mediapart, le canard du moustachu trotskyste, celui-là même dont les pratiques journalistiques très louches ont été étalées dans « La Face cachée du Monde » et qui ont mené à sa démission de la direction du Monde. Celui-là même dont on disait :
    « En matière d’investigation, il ne faisait rien d’autre que de recopier les fiches des renseignements généraux et reprendre les matériaux que ses amis syndicalistes policiers lui amenaient régulièrement ».


    C’est dans son journal, Mediapart, transformé par je ne sais quelle escroquerie intellectuelle en « temple de la déontologie », qu’une géante paire de ciseaux a été érigée en totem de la censure.

    https://www.youtube.com/watch?v=RH54U6qnE1Q

    Et cet outil a été récemment utilisé à l’occasion d’un piteux article signé par Rachida El Azzouzi, une journaleuse qui a fait du Hirak algérien un fonds de commerce lucratif (on y reviendra dans un article plus approfondi). La disciple du moustachu trotskyste titra, sans cligner des yeux et en bombant le torse : « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison » https://www.mediapart.fr/journal/international/080622/en-algerie-le-journalisme-continue-de-mener-en-prison .

    Bien que je sois personnellement contre l’emprisonnement des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur fonction, il est quand même étonnant de constater les nombreuses lacunes qui jonchent son texte. Et en journalisme cela porte un nom : « mensonge par omission ».

    Tout d’abord, elle passe sous silence le fait que Radio M, dirigée par Ihsane El Kadi, un autre moustachu trotskyste (bizarre, bizarre, comme c’est étrange...) a été financée par le Quai d’Orsay et, de ce fait, sert directement ou indirectement les intérêts français. Cela a été explicité de manière détaillée dans un de mes articles. Mme El Azzouzi pourrait-elle nous dire dans quel pays occidental un média supposé national peut être largement financé par une puissance étrangère ? Et dans quel but ?

    Ensuite, elle omet sciemment de dire que le mouvement Rachad a été classé comme organisation terroriste par le gouvernement algérien, alors que cela est de notoriété publique.

    Finalement, dans sa diatribe contre l’Algérie, elle fait intervenir l’organisation fantoche « Reporters sans frontières » (RSF). En effet, le rôle de ce « machin » autoproclamé « défenseur de la liberté de la presse et des journalistes » a été très souvent trainé dans la boue. Rappelons que RSF a été (est encore ?) largement financé par la United States Agency for International Development (USAID) et la National Endowment for Democracy (NED), deux organisations étatiques étasuniennes qualifiées de « paravents de la CIA », spécialisées dans les changements de régime « regime change » à travers le monde. Et cela, sans compter l’Open Society Institute de George Soros et d’autres officines du même acabit.

    Alors, Mme El Azzouzi, le mensonge par omission, cela mène à quoi d’après vous ?

    Mais revenons à notre paire de ciseaux, si chère à Mediapart.

    Répondant au titre provocateur d’El Azzouzi qui était « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison », mon ami le journaliste Jacques-Marie Bourget commenta son article avec six petits mots :

    « Et en Israël à la mort » https://www.legrandsoir.info/il-est-scientifiquement-prouve-qu-une-balle-dans-la-tete-fait-taire-un .

    Son commentaire fut immédiatement censuré par les gardiens du « totem du ciseau » qui se fendirent d’une explication abracadabrante enveloppée dans un ridicule galimatias.


    Pourquoi l’avoir censuré ? Le journalisme ne mène-t-il pas à la mort en Israël ? Depuis l’an 2000, pas moins de 55 journalistes palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. La dernière en date est Shirine Abou Aqleh (Paix sur son âme) qui a été abattue par l’ignoble soldatesque israélienne. Y a-t-il un autre pays qui peut se « vanter » d’un tel record ?

    Et Jacques-Marie Bourget n’a-t-il pas été ciblé par l’État hébreu dans l’exercice de ses fonctions ? Il ne doit sa survie qu’à un extraordinaire miracle. Ce n’est que par hasard qu’en Israël, le journalisme ne l’ait pas conduit, lui aussi, à la mort tout comme ses 55 collègues.

    Et il peut en parler lui. Hier, aujourd’hui et demain. Car il n’est pas un journaliste de canapé comme El Azzouzi qui griffonne ses articles bidons en sirotant sa camomille. Il l’a sentie, lui, cette balle du sniper israélien qui a traversé sa chair pour chercher son cœur.

    Et qu’a fait cette perfide association nommée RSF pour défendre sa cause ? Rien, absolument rien.

    À ce sujet, Jacques-Marie Bourget est clair :
    « Si RSF ne m’a pas défendu, c’est pour ne pas offenser l’Etat d’Israël auteur d’une tentative d’assassinat contre moi. Entre le soutien de Tel -Aviv et moi, le choix a été vite fait. C’était Israël ».

    Alors, ne peut-on pas dire que le comité de censure de Mediapart a fait la même chose avec le commentaire de Jacques-Marie Bourget ? N’a-t-il pas tiré sur ses six mots afin de ne pas « offenser » Israël ?

    Où est donc passée la solidarité d’un média français avec un journaliste français qui a failli succomber aux balles des assassins de la liberté d’expression ? Où sont passées l’éthique et la déontologie journalistiques dont on nous bassine les yeux et dont on nous rebat les oreilles à longueur de pixels et de vocalises ?


    Après 55 décès, Rachida El Azzouzi (ainsi que tous les trotskystes de ce monde, moustachus ou pas) aura-t-elle le courage de pleurer Shirine Abou Aqleh et d’accuser Israël de sa mort en titrant :

    « En Israël, le journalisme continue de mener à la mort » ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, sans cligner des yeux et en bombant le torse ?

    Note du GS (1) Allusion à l’assassinat de Shireen Abu Akleh par un sniper israélien le 11 mai 2022 à Ramallah. Voir : https://www.legrandsoir.info/il-est-scientifiquement-prouve-qu-une-bal... ]

    #médiapart #information #censure #enfumage #imposture #merdias #médias #propagande #journullistes #mass_merdias #médiacrates #journulliste #presse #france #Jacques-Marie_Bourget #Shirine_Abou_Aqleh #rsf

  • Du filtrage des infos par les journalistes, médias et lecteurs.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4328

    La dernière qualification d’experts, c’est plus le modèle TikTok qui prend le dessus dans le choix de l’info. La personnalisation de celle-ci a différents moyens pour donner aux utilisateurs un filtrage à leur goût. Il n’est pas si personnel que le contenu diversifié n’a aucune chance d’entrer dans la course à la considération. Le marché existe et s’élargit mais répète les mêmes idées. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / journaliste, poète, livre, écrits, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #Journalisme,_presse,_médias, #Data_-_Données, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias
    https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/digital-news-report/2022

  • Week-end contre la violence pénitentiaire – Procès des matons tueurs de Saint-Martin-de-Ré – Surpopulation carcérale – L’envolée
    https://lenvolee.net/week-end-contre-la-violence-penitentiaire-27mai22

    Du lundi 29 novembre 2021 au mercredi suivant, les sept matons qui ont causé la mort de Sambaly à la Maison Centrale de Saint-Martin-de-Ré en août 2016 comparaissaient devant le tribunal correctionnel de La Rochelle. Il est mort par asphyxie dans les mains des matons. Nous étions présent·e·s au procès pour soutenir les proches de Sambaly. Ces 5 heures d’audio, en cinq parties, c’est un montage de nos retours à chaud, après chacune des trois journées d’audience où nous avons accompagné les proches de Sambaly Diabaté. En plus de ces 7 maton·nes, deux autres figuraient sur la liste des prévenus mais ils se sont suicidés au cours l’enquête, peu avant leurs auditions respectives.

    https://lenvolee.net/delibere-des-matons-tueurs-de-samba

    Quatre peines de douze à vingt-quatre mois de sursis ont été prononcées contre les surveillants, dont une est accompagnée d’une interdiction d’exercer pendant cinq ans. Les trois autres condamnés n’auront pas de restriction pour exercer leur métier à Saint-Martin de Ré. Trois autres accusés sont simplement relaxés. No comment.

    Récit complet dans ce n°55 de #lenvolée

  • La connexion sociale virtuelle vire aux liaisons en Métaverse.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4325

    Alors que les législateurs n’ont pas encore affiné les textes régissant Internet, Métaverse pointe sous drapeau de nouvelle socialisation. Les réseaux sociaux du Web ont déblayé le terrain des esprits limités par les frontières, le paysage dont dispose l’humain est un espace d’échanges, de défis, de constats, de dénonciation, de solidarité, de projets et tant d’autres réflexions communes à tous et dans l’intérêt commune. Le nouveau espace de communication que « métaverse » prône donne tribune aux spéculations. Qu’en-est-il ? #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / facebook, twitter, google+, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #IA_:_Intelligence_Artificielle, #Data_-_Données, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Sciences & (...)

    #facebook,_twitter,_google+ #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Sciences_&_Savoir

  • Turchia, anche la musica va messa a tacere
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Turchia/Turchia-anche-la-musica-va-messa-a-tacere-218693

    Nelle ultime settimane la Turchia ha visto numerose cancellazioni di concerti e festival musicali da parte di autorità legate all’AKP del presidente Erdoğan: la repressione politica contro opposizione e minoranze tocca ora anche la musica

  • #Censure - Pour YouTube, les néo-nazis et criminels de guerre ukrainiens sont un « groupe protégé » - Donbass Insider

    Comme je le craignais après les messages que j’avais reçus de l’officine proche de la CIA et de l’OTAN NewsGuard, la censure a commencé à frapper sur YouTube mes reportages dénonçant les actes des néo-nazis et criminels de guerre ukrainiens, comme étant une « incitation à la haine » contre un « groupe protégé »

    https://www.donbass-insider.com/fr/2022/06/03/censure-pour-youtube-les-neo-nazis-et-criminels-de-guerre-ukrainien

    #UKraine

  • Romain Rolland était-il « poutiniste » ? Anne Morelli
    Source : https://www.investigaction.net/fr/romain-rolland-etait-il-poutiniste

    Il est très difficile de faire comprendre, en Belgique, aux étudiants d’aujourd’hui, l’enthousiasme qui a poussé, il y a cent ans, d’autres jeunes à participer – pour certains volontairement – à la Première Guerre mondiale. La rivalité entre les puissances européennes de l’époque leur semble incompréhensible.

    Rappelons qu’au début de la Première Guerre mondiale, la « Triple Entente » réunit la France, la Grande-Bretagne et la Russie tsariste dans le but d’isoler l’Allemagne. De l’autre côté, l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie forment la « Triple Alliance ». Il est difficile de croire aujourd’hui que tous les « barbares » étaient réunis d’un même côté et les « démocrates » (alliés au tsar) de l’autre. Les jeunes actuels ont très généralement intériorisé la thèse de l’« inutile boucherie saignant une génération », et le nationalisme anti-boche du début du XXe siècle leur semble risible.

    Ils s’esclaffent franchement en apprenant que des rues de Bruxelles, dont le nom évoquait les « ennemis », ont été débaptisées après la défaite de l’Allemagne et de l’Autriche. De même, on n’a plus parlé, lorsque ces pays furent écrasés, de « café viennois », mais de « café liégeois » (pour saluer la résistance des forts de la ville à l’invasion allemande), et les « boules de Berlin » sont devenues pour un temps des « boules de l’Yser ». (1)

    Lorsqu’on en vient à leur parler de l’infime minorité qui – des deux côtés de la frontière – avait refusé de s’investir dans le conflit et avait prôné une solution négociée, on voit des jeunes auditeurs soulagés d’apprendre qu’au milieu de ce délire nationaliste, il y avait donc au moins quelques personnes sensées ne se laissant pas entraîner à la haine envers ceux qui ont une autre nationalité.

    La difficulté d’être pacifiste en temps de guerre
    Le principal ténor de l’humanisme internationaliste, Jean Jaurès, qui, quelques jours avant l’invasion allemande, galvanisait, au Cirque royal de Bruxelles, la foule venue l’acclamer et défilant au cri de « Guerre à la guerre », est assassiné le 31 juillet 1914.

    Sa voix est donc étouffée à la veille du conflit alors qu’elle était écoutée, et même vénérée, dans les divers partis socialistes des pays désormais belligérants.

    Reste alors la voix de Romain Rolland, homme de lettres, musicologue, internationaliste. Il cherche un moyen de communion entre tous les êtres humains. Il ne veut pas mettre à l’écart, comme le prônent les chauvinistes français, Beethoven et Richard Strauss (qui est d’ailleurs un de ses amis personnels) parce que nés dans le camp « ennemi ».

    Il critique les deux camps dans leur volonté belliciste et dénonce la démence dans laquelle sombre l’humanité.

    Ami de Stefan Zweig, il publie un appel pacifiste (Au-dessus de la mêlée) qui fait dire à Zweig que Rolland est la « conscience de l’Europe ».
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    Bien qu’il ait été couronné en 1915 par le Prix Nobel de littérature, Romain Rolland est vilipendé par tous les va-t-en-guerre et les médias dont ils se servent. Ses appels au désarmement et à la cessation des combats y sont évidemment ignorés.

    Prudemment exilé en Suisse, il est accusé d’être un traître à la patrie française, un agent de l’ennemi, un pion de Guillaume II, ce « Kaiser » allemand, qui sert d’épouvantail en France.

    Et aujourd’hui…
    La bêtise nationaliste est sans frontières et défie le temps.

    On a vu récemment l’Université « Bicocca » de Milan interdire à Paolo Nori de donner un cours consacré à l’écrivain russe Dostoïevski (1821-1881).

    Le concert d’un groupe folklorique suédois a été annulé à Uppsala parce que… il jouait de la balalaïka.

    Une cantate de Prokofiev (1891-1953) a été supprimée par l’Orchestre national de Slovaquie, comme la représentation de Boris Godounov de Moussorgski (1839-1881) par l’Opéra de Varsovie. Même la Scala de Milan a procédé à ces censures absurdes.

    Les musiciens et chefs d’orchestre détenteurs d’un passeport russe, quelles que soient par ailleurs leurs convictions politiques, sont « déprogrammés », écartés, montrés du doigt par des institutions culturelles européennes.

    L’Académie européenne du cinéma boycotte tous les films russes pour les « European Film Awards ».

    Cerise sur le gâteau dans l’excès de zèle et le ridicule, le MR bruxellois a suggéré qu’on débaptise la rue de Russie ( La Libre du 6 mai 2022), ignorant sans doute qu’en 1918 les fureurs nationalistes avaient déjà débaptisé à Bruxelles toutes les rues évoquant l’Allemagne et l’Autriche.

    « Pacifiste » est redevenu une injure comme lors de la Première Guerre mondiale et le mot équivaut aujourd’hui à être considéré comme un « agent de Poutine ».

    Romain Rolland, resté, malgré le conflit entre la France et l’Autriche alliée à l’Allemagne, l’ami de Stefan Zweig, n’aurait certainement pas davantage renié aujourd’hui son autre ami, l’écrivain russe Maxime Gorki, avec lequel il a échangé vingt ans de correspondance.

    Le dixième principe de propagande de guerre veut que celui qui n’adhère pas avec enthousiasme à la propagande de son pays soit vilipendé en tant qu’agent de l’ennemi.

    On taxerait donc en 2022, sans aucun doute, ce Prix Nobel de « poutiniste ».

    (1) Anne Morelli, Principes élémentaires de propagande de guerre, utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède, nouvelle édition 2022 sous presse.

    #Romain_Rolland #pacifisme #guerre_mondiale #guerre #Jean_Jaurès #Stefan_Zweig #censure #va-t-en-guerre #médias Université de #Bicocca #Uppsala
    #Orchestre-national-de-Slovaquie #Opéra-de-Varsovie #Scala-de-Milan #european-film-awards #Moussorgski #Prokofiev

  • Il s’est battu infatigablement pour la vérité et la liberté de la publier – Désormais, nous devons lutter pour le sauver | Karen Sharpe

    Je parle, naturellement, de Julian Assange, le fondateur et éditeur de WikiLeaks, qui se languit pour l’instant dans une prison de haute sécurité à Londres en attendant une décision qui déterminera s’il va être extradé vers les États-Unis pour finalement passer le reste de ses jours dans une prison de type « supermax » sans plus jamais avoir la possibilité de se faire entendre.

    https://www.investigaction.net/fr/il-sest-battu-infatigablement-pour-la-verite-et-la-liberte-de-la-pub
    #Assange

  • Que sommes-nous prêts à sacrifier pour aider les États-Unis à gagner une guerre de propagande contre Poutine ?
    https://caitlinjohnstone.com/2022/04/16/how-much-are-we-prepared-to-sacrifice-to-help-the-us-win-a-propaga

    Il y a une question très importante que nous devons tous nous poser à ce stade de l’histoire, et cette question est la suivante : que sommes-nous prêts, en tant que société, à sacrifier pour que le gouvernement américain puisse gagner une guerre de propagande contre Vladimir Poutine ?

    Laissez-moi vous expliquer.
    Un aspect très peu discuté de la dernière escalade de censure par la Silicon Valley, qui a commencé au début de la guerre en Ukraine, est le fait qu’il s’agit d’un niveau de censure sans précédent. Bien qu’elle puisse ressembler à toutes les autres vagues de purges sur les médias sociaux et aux nouvelles catégories de contenus interdits que nous connaissons depuis que la doctrine dominante, après l’élection américaine de 2016, est que les plateformes technologiques doivent réglementer strictement les discours en ligne, les justifications qui en découlent ont pris une déviation drastique par rapport aux modèles établis.


    Ce qui distingue cette nouvelle escalade de censure de ses prédécesseurs, c’est que cette fois personne ne prétend qu’elle est faite dans l’intérêt du peuple. Avec la censure des racistes, l’argument était qu’ils incitaient aux crimes haineux et au harcèlement racial. Avec la censure d’Alex Jones et de QAnon, l’argument était qu’ils incitaient à la violence. Quant à la censure des sceptiques du Covid, l’argument était qu’ils promouvaient une désinformation qui pouvait être mortelle. Même avec la censure de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, on a fait valoir qu’il était nécessaire de protéger l’intégrité des élections contre une désinformation d’origine potentiellement étrangère.

    Avec la censure relative à la guerre en Ukraine, il n’y a aucun d’argument pour prétendre qu’elle est faite pour aider le peuple. Rien ne prouve que le fait de laisser les gens dire des choses fausses sur cette guerre tue des Ukrainiens, des Américains ou qui que ce soit d’autre. Il n’y a aucune raison de penser que la contestation des allégations de crimes de guerre russes portera atteinte aux processus démocratiques américains. Le seul argument restant est « Nous ne pouvons pas laisser les gens dire des choses fausses sur une guerre, n’est-ce pas ? ».

    Plus d’escalade dans la censure en ligne
    « YouTube a supprimé des vidéos contestant le discours du gouvernement américain sur les crimes de guerre russes à Bucha. https://t.co/M7zupF8AMa
    Caitlin Johnstone (@caitoz) 15 avril 2022

    Demandez à un libéral au cerveau correctement lavé pourquoi il soutient la censure de quelqu’un qui conteste les récits américains sur les crimes de guerre russes à Bucha ou à Marioupol et il vous répondra probablement quelque chose comme « Eh bien, c’est de la désinformation ! » ou « Parce que c’est de la propagande ! » ou « Combien Poutine vous paie-t-il ? » . Mais ce qu’ils ne seront pas capables de faire, c’est d’articuler exactement quel préjudice spécifique est causé par un tel discours de la même manière qu’ils pouvaient défendre la censure des sceptiques du Covid ou des factions responsables de l’émeute de l’année dernière dans le bâtiment du Capitole [en référence aux partisans de Trump ayant pénétré au Capitole pour contester le résultat des élections présidentielles étasuniennes, NdT]

    Le seul argument que vous obtiendrez, si vous insistez vraiment sur la question, est que les États-Unis sont engagés dans une guerre de propagande contre la Russie et qu’il est dans l’intérêt de notre société que nos institutions médiatiques aident les États-Unis à gagner cette guerre de propagande. Une guerre froide est menée entre deux puissances nucléaires parce que la guerre chaude risquerait d’anéantir les deux nations, ce qui ne laisse d’autres formes de guerre que la guerre psychologique. Rien ne permet de dire que cette nouvelle escalade de censure sauvera des vies ou protégera des élections, mais il est possible de dire qu’elle peut contribuer à faciliter les programmes de guerre froide à long terme des États-Unis.

    Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela signifie que si nous acceptons cet argument, nous consentons sciemment à une situation où tous les principaux médias, sites web et applications que les gens consultent pour s’informer sur le monde sont orientés non pas pour nous dire des choses vraies sur la réalité, mais pour battre Vladimir Poutine dans cette étrange guerre psychologique. Cela signifie qu’il faut abandonner toute ambition d’être une civilisation fondée sur la vérité et guidée par les faits, et accepter au contraire de devenir une civilisation fondée sur la propagande et visant à s’assurer que nous pensons tous des choses qui nuisent aux intérêts stratégiques à long terme de Moscou.

    Et c’est absolument effrayant que cette décision ait déjà été prise pour nous, sans aucune discussion publique pour savoir si oui ou non c’est le genre de société dans laquelle nous voulons vivre. Ils sont passés directement de « Nous censurons les discours pour vous protéger de la violence et des virus » à « Nous censurons les discours pour aider notre gouvernement à mener une guerre de l’information contre un adversaire étranger ». Et ce, sans la moindre hésitation.

    Ceux qui fabriquent le consentement de la population ont contribué à ouvrir la voie à cette transition en douceur avec leurs appels incessants et continus à toujours plus de censure, et depuis des années, nous voyons des signes qu’ils considèrent comme leur devoir de contribuer à faciliter une guerre de l’information contre la Russie.

    En 2018, nous avons vu un journaliste de la BBC réprimander un ancien haut fonctionnaire de la marine britannique pour avoir émis l’hypothèse que la prétendue attaque aux armes chimiques à Douma, en Syrie, était un faux-drapeau, une affirmation dont nous avons maintenant des montagnes de preuves qu’elle est probablement vraie grâce aux lanceurs d’alerte de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. La raison invoquée par la journaliste pour justifier son objection à ces commentaires est que « nous sommes dans une guerre de l’information contre la Russie » .

    « Étant donné que nous sommes dans une guerre de l’information avec la Russie sur tant de fronts, ne pensez-vous pas qu’il est peut-être déconseillé d’affirmer cela si publiquement étant donné votre position et votre profil ? Ne risquez-vous pas de brouiller les pistes ? » a demandé Annita McVeigh, de la BBC, à l’amiral Alan West après ses commentaires.

    Vous savez que vous avez des problèmes lorsque le militaire essaie de faire le travail du journaliste en posant des questions et en demandant des comptes au pouvoir… et que le journaliste essaie de l’en empêcher. « https://t.co/DVxR3JQ6S2
    Caitlin Johnstone (@caitoz) 18 avril 2018

    Nous avons vu une indication similaire dans les médias de masse quelques semaines plus tard, lors d’une interview de l’ancienne candidate du Parti vert, Jill Stein, qui a été admonestée par Chris Cuomo de CNN pour avoir souligné le fait totalement incontestable que les États-Unis sont un contrevenant extrêmement flagrant en matière d’ingérence dans les élections étrangères.

    « Vous savez, ce serait à la Russie de faire valoir cela, pas à un point de vue américain » , a déclaré Cuomo en réponse aux remarques tout à fait exactes de Stein. « Bien sûr, il y a de l’hypocrisie en jeu, beaucoup de grands acteurs étatiques différents font beaucoup de choses qu’ils ne veulent peut-être pas que les gens sachent. Mais laissons la Russie dire que les États-Unis nous ont fait ça, et voici comment ils l’ont fait, donc c’est fair-play. »

    Ce qui revient à dire : « Oubliez ce qui est factuellement vrai. Ne dites pas de choses vraies qui pourraient aider les intérêts russes. C’est le travail de la Russie. Notre travail ici sur CNN est de dire des choses qui nuisent aux intérêts russes. »

    On peut retracer la généralisation de l’idée que c’est le travail des médias occidentaux de manipuler l’information dans l’intérêt du public, plutôt que de simplement dire la vérité, à la victoire présidentielle de Donald Trump en 2016. Dans ce qui était sans doute le moment politique le plus important aux États-Unis depuis le 11 septembre et ses conséquences, ceux qui fabriquent le consentement ont décidé que l’élection de Trump n’était pas due à l’échec de la politique du statu quo, mais un échec du contrôle de l’information.

    En octobre 2020, pendant le scandale des ordinateurs portables de Hunter Biden, Stephen L Miller, du Spectator, a décrit comment le consensus s’est formé au sein de la presse grand public depuis la défaite de Clinton en 2016, selon lequel il était de leur devoir moral de cacher au public des faits qui pourraient conduire à la réélection de Trump.

    « Depuis presque quatre ans maintenant, les journalistes ont fait honte à leurs collègues et à eux-mêmes sur ce que j’appellerai le dilemme ‘mais ses emails’ », écrit Miller. « Ceux qui ont rendu compte consciencieusement de l’enquête fédérale inopportune sur le serveur privé d’Hillary Clinton et la divulgation d’informations classifiées ont été exclus et écartés de la table des journalistes cool. Le fait de se concentrer autant sur ce qui était, à l’époque, un scandale considérable, a été considéré par de nombreux médias comme une gaffe. Ils pensent que leurs amis et collègues ont contribué à placer Trump à la Maison Blanche en se concentrant sur le scandale de Clinton, alors qu’ils auraient dû mettre en avant les faiblesses de Trump. C’est une erreur qu’aucun journaliste ne veut répéter ».

    Une fois que les « journalistes » ont accepté que leur travail le plus important n’est pas de dire la vérité mais d’empêcher les gens d’avoir de mauvaises pensées sur le statu quo politique, il était inévitable qu’ils commencent à encourager avec enthousiasme une plus grande censure d’Internet. Ils considèrent que c’est leur devoir, et c’est pourquoi les principaux partisans de la censure en ligne sont maintenant des journalistes de médias grand public.

    Dénoncer Radio Sputnik. Une tâche intéressante pour un journaliste. https://t.co/JP8NNFxvI1
    Tim Shorrock (@TimothyS) 16 avril 2022

    Mais il ne devrait pas en être ainsi. Il n’y a aucune raison légitime pour que les mandataires de la Silicon Valley et du gouvernement le plus puissant de la planète censurent les gens qui ne sont pas d’accord avec ce gouvernement au sujet d’une guerre, et pourtant c’est exactement ce qui se passe, et de plus en plus. Nous devrions tous être alarmés par le fait qu’il devient de plus en plus acceptable de faire taire les gens, non pas parce qu’ils font circuler de la désinformation dangereuse, ni même parce qu’ils disent des choses qui sont fausses de quelque manière que ce soit, mais uniquement parce qu’ils disent des choses qui sapent la propagande de guerre américaine.

    Les gens devraient absolument être autorisés à dire des choses en désaccord avec l’empire le plus puissant de l’histoire à propos d’une guerre. Ils devraient même être autorisés à dire des choses effrontément fausses sur cette guerre, parce que sinon seuls les puissants seront autorisés à dire des choses effrontément fausses à son sujet.

    La liberté d’expression est importante, non pas parce qu’il est agréable de pouvoir dire ce que l’on veut, mais parce que la libre circulation des idées et des informations permet de contrôler les puissants. Elle donne aux gens la possibilité de demander des comptes aux puissants. C’est exactement pourquoi les puissants travaillent à l’éliminer.

    Nous devrions considérer comme un énorme, énorme problème le fait qu’une si grande partie du monde ait été regroupée sur ces plateformes d’expression monopolistiques géantes qui pratiquent une censure en parfait accord avec la structure de pouvoir la plus puissante du monde. C’est l’exact opposé de la mise en place d’un contrôle du pouvoir.

    Combien sommes-nous prêts, en tant que société, à abandonner pour que le gouvernement américain et ses alliés gagnent une guerre de propagande contre Poutine ? Sommes-nous prêts à nous engager à être une civilisation pour laquelle la considération première de toute donnée n’est pas de savoir si elle est vraie ou non, mais si elle contribue à saper la Russie ?

    C’est une conversation qui devrait déjà avoir lieu dans les cercles traditionnels depuis un certain temps maintenant, mais elle n’a même pas commencé. Commençons-la.

    Caitlin Johnstone 16 avril 2022

    #censure #convormisme #propagande #manipulation #médias #histoire #russie #syrie #ukraine #politique #journalisme #racisme #guerre #fake_news #facebook  #presse #silicon_valley #youtube #vérité officielle

    • Explications sur le rappel massif de chocolats provoqué par une bactérie en @israël
      Information sans rapport avec le post précédent

      Le plus grand rappel de produits de l’histoire d’Israël est en cours, car de nombreuses lignes fabriquées par son plus grand producteur de confiseries, Elite, sont soupçonnées de contenir des salmonelles.

      Au moins deux enfants et deux adultes auraient consulté un médecin pour suspicion d’intoxication aux salmonelles après le rappel de produits Strauss, la société mère d’Elite, a annoncé le rappel dimanche. Aucun cas n’a été signalé chez les personnes âgées, chez qui les conséquences graves des salmonelles sont plus probables que chez les autres, et peuvent même être mortelles.

      Le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, a déclaré mardi que l’incident ferait l’objet d’une enquête approfondie et que l’usine ne serait pas autorisée à reprendre ses activités avant d’avoir été entièrement désinfectée. « La chocolaterie d’Elite-Strauss ne reprendra pas sa production tant que nous n’aurons pas l’assurance qu’elle est en mesure de fabriquer des produits sains, sans danger pour les consommateurs », a déclaré M. Horowitz.

      Les produits soupçonnés d’être contaminés sont le chocolat, la crème glacée, le pudding et les biscuits. Comment une telle contamination peut-elle se produire ? Est-il certain que la consommation de chocolat contaminé rend malade ? Et quels peuvent être les effets de la salmonelle ? Le Times of Israel s’est entretenu avec le professeur Daniel Cohen de la School of Public Health de l’Université de Tel Aviv, expert en épidémiologie et en médecine préventive.

      lA SUITE https://fr.timesofisrael.com/explications-sur-le-rappel-massif-de-chocolats-provoque-par-une-ba

      #salmonelle #empoisonnement #industrie_alimentaire #confiseries #Elite-Strauss

    • Shufersal rappelle des biscuits qui contiendraient des fibres de nylon

      Cette annonce suit un autre rappel du groupe Strauss, dont certains produits auraient été contaminés par des salmonelles
      La chaîne de supermarchés Shufersal a fait savoir, dimanche, qu’elle rappelait des biscuits commercialisés sous sa propre marque en raison de soupçons sur la présence de fibre de nylon dans ses produits de boulangerie.

      La chaîne a expliqué craindre que les fibres ne soient accidentellement entrées dans les biscuits pendant le processus de production et elle a préféré rappeler les produits « par mesure de précaution ».

      Les produits en question sont les biscuits de type « petit beurre » (paquet de 500 grammes) et de type « petit beurre au chocolat » (paquet de 500 grammes), dont la date limite de consommation est comprise entre le 1er et le 23 octobre 2022.

      « Les produits présentant d’autres dates d’expiration sont parfaitement sains et ils peuvent être consommés sans inquiétude », a déclaré l’entreprise.

      Ce rappel survient après un autre rappel qui avait été lancé par le groupe Strauss, l’un des plus importants producteurs de produits alimentaires israéliens.

      Certains produits du géant alimentaire avaient été contaminés à la salmonelle. La première annonce a été faite lundi et d’autres ont été faites les jours suivants, demandant aux clients de ramener une large gamme de chocolats, gaufres, biscuits, glaces, chewing-gums et autres caramels.

      Ce rappel serait l’un des plus importants de toute l’Histoire d’Israël.

      L’usine que possède le groupe Strauss à Nof Hagalil serait à l’origine de cette contamination. Jeudi dernier, le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash, a annoncé que l’usine fermerait pendant trois mois, le temps qu’une enquête soit menée et que les mesures nécessaires soient prises pour assurer la sécurité alimentaire des clients.

      Dans un rapport publié dimanche, le ministère de la Santé a critiqué Strauss pour une série d’omissions et de défaillances responsables, selon lui, de la contamination à la salmonelle dans l’usine.

      Selon le ministère de la Santé, sur 300 échantillons prélevés jusqu’à présent dans l’usine en question, une trentaine contenaient des traces de salmonelle.

      Le ministère a évoqué une série de problèmes, parmi lesquels des travaux qui sont actuellement en cours à l’usine et qui ont été entrepris sans réfléchir à leur impact sur la production, la présence de pigeons dans l’usine, susceptibles d’avoir joué un rôle dans cette contamination, l’absence d’un directeur chargé de s’assurer de la salubrité des aliments et des conditions de décongélation inadéquates pour les matières grasses utilisées dans la production de chocolat.

      Il a également noté que dimanche matin, 21 personnes en Israël avaient signalé des symptômes de salmonellose suite à la consommation de produits affectés. Le ministère a déclaré avoir pris les tests de 16 de ces personnes dans l’attente des résultats, dans les prochains jours. Il a également déclaré que seulement six de ces 21 personnes avaient nécessité un traitement médical pour leurs symptômes.

      Le ministère de la Santé a déclaré qu’il n’y avait aucun lien entre la contamination aux salmonelles à l’usine Strauss et une contamination similaire en Belgique affectant les œufs en chocolat Kinder.

      L’article gratuit : https://fr.timesofisrael.com/shufersal-rappelle-des-biscuits-qui-contiendraient-des-fibres-de-n

  • L’envolée de la #censure des #livres aux États-Unis

    À l’automne 2021, l’#Association_américaine_des_bibliothèques a indiqué avoir reçu le nombre “inédit” de 330 #signalements. "Une hausse sans précédent", selon la responsable de l’association…

    Depuis plusieurs années déjà, quelques responsables politiques, une poignée d’éditorialistes, quelques intellectuels inquiets nous alertent sur les dangers d’une vague déferlante venue d’Amérique. La "cancel culture". Soit un pseudo "cancer" de la culture, par le truchement duquel des statues sont déboulonnées, des pièces de théâtre empêchées, certains classiques de la littérature passés au grill de la morale "gauchiste", "identitaire", "antiraciste".

    Et Maintenant ? Dans ce constat, une chose au moins se vérifie : les États-Unis sont rongés par la "cancel culture". Dans de nombreux comtés : enseignants, parents et militants exigent de concert la mise à l’index d’un nombre croissant de livres. Ainsi, à l’automne 2021, l’Association américaine des bibliothèques a indiqué avoir reçu le nombre "inédit" de 330 signalements. "Une hausse sans précédent", selon la responsable de l’association…

    Toutefois, contrairement à ce qu’on entend souvent, la #gauche et les #campus ne sont pas les premiers initiateurs de ce mouvement. Et la "cancel culture" est, très largement, l’œuvre et l’instrument du camp conservateur, qui s’attaque aux livres traitant de thèmes allant du #racisme à l’#identité_de_genre. Un exemple : à l’automne dernier, la commission scolaire d’un comté du Kansas a annoncé le retrait de la circulation de 29 livres dans les #bibliothèques_scolaires. Parmi eux : L’Œil le plus bleu de #Toni_Morrison, qui raconte l’histoire d’une jeune afro-américaine durant la Grande Dépression, raillée pour sa peau sombre. La Servante écarlate, dystopie de #Margaret_Atwood et symbole des luttes féministes. Et beaucoup d’œuvres dites progressistes ou qui portent un message, une sensibilité, d’une telle nature. Esther Cyna, docteure en civilisation américaine, spécialiste d’histoire de l’éducation et enseignante chercheuse à l’université Sorbonne Nouvelle, détaille cette tendance effarante.

    https://www.franceculture.fr/emissions/et-maintenant/et-maintenant-du-mercredi-30-mars-2022

    #conservateurs #racisme_anti-noirs #genre #sexe

    ping @isskein @karine4 @_kg_

    #Etats-Unis #USA #cancel_culture

    ping @isskein @karine4 @cede

    • … contrairement à ce qu’on entend souvent, la gauche et les campus ne sont pas les premiers initiateurs de ce mouvement. Et la « cancel culture » est, très largement, l’œuvre et l’instrument du camp conservateur, qui s’attaque aux livres traitant de thèmes allant du racisme à l’identité de genre.

    • Oui, d’où le fait que je trouve que c’est une mauvaise idée de reprendre le terme « cancel culture », terme inventé par les racistes, masculinistes et autre homophobes américains. C’est amusant ponctuellement d’en inverser le sens, mais le banaliser est par contre problématique, parce que je pense que ça entretient la confusion souhaitée par l’extrême-droite ricaine (ah ah là, nous on veut juste interdire ces livres qui veulent nous empêcher de dire ce qu’on pense).

  • #Ukraine, mensonge et video - ...

    Pour changer du concert de sons de cloches que nous imposent nos medias « citoyens », tous au diapason de l’idéologie impérialiste dominante. Nous vous proposons de vous faire une idée de ce que regardent et pensent les autres ... en Russie et ailleurs, de par le vaste monde, puisque même #censurée en France la chaine internet RT international reste la plus suivie et regardée dans le monde parmi les « webtv » d’information générale, n’en déplaise à Washington et à la CIA.

    Et faites-vous une idée par vous-même ...

    Cross talk traduit et sous-titré : Ukraine, menteurs et mensonges

    http://www.librairie-tropiques.fr/2022/04/ukraine-mensonge-et-video.html

  • The Assange Case Invalidates US Criticisms Of Russia: Notes From The Edge Of The Narrative Matrix – Caitlin Johnstone

    f you’ve been following the news about Ukraine but still don’t understand that it’s the single most aggressively narrative managed and psyop-intensive war in human history, there is a 100 percent chance you believe false things about what’s happening there.

    https://caitlinjohnstone.com/2022/04/14/the-assange-case-invalidates-us-criticisms-of-russia-notes-from-th


    #censure #gafam #Assange #Wikileaks #psyops

  • Trois questions à Viktor Dedaj sur le contrôle de l’information par les GAFAM | Investig’Action

    La censure des GAFAM n’est pas nouvelle. Les sites d’information alternative sont particulièrement ciblés. Viktor Dedaj du Grand Soir nous explique comment le phénomène prend de l’ampleur, quels sont les objectifs poursuivis par cette censure et comment nous pouvons y résister.

    https://www.investigaction.net/fr/trois-questions-a-viktor-dedaj-sur-le-controle-de-linformation-par-l
    #gafam #censure

    Le signal de départ, on aurait du mal à donner une date précise, mais je dirais que quand Trump a été éjecté de Twitter, c’était un tournant. On s’est dit, quoi qu’on pense de Trump, que si le président des États-Unis peut être évincé de Twitter, n’importe qui peut l’être. Peut-on encore considérer que ce sont des entreprises privées ou leur situation de quasi-monopole n’en fait pas des services publics ou considérés comme tels ?

  • "La promesse de fermeture faite par Valérie Pécresse étonne aussi, les produits vendus par Aïcha n’ayant jamais été signalés comme illégaux. Amine Elbahi signale que le propos de sa candidate « avait une vocation générale » mais ajoute aussitôt : « Dans les librairies où on vend des livres qui accusent la République de tous les maux, oui, effectivement… »"

    https://www.mediapart.fr/journal/france/290322/roubaix-le-coup-de-com-grossier-de-valerie-pecresse

    #librairie #livre #edition #censure

  • #Quebec : [Lettre ouverte] « Procès fantôme » : l’aboutissement d’une dérive judiciaire Radio-Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1872695/proces-secret-justice-medias-quebec-lettre-ouverte

    Les grands médias d’information unissent leurs voix pour dénoncer la tenue au Québec d’un procès dans le plus grand secret, une pratique aux échos moyenâgeux qui confirme une dérive extrêmement préoccupante de notre système judiciaire.

    La lettre ouverte qui suit a été signée par les dirigeants de 15 médias d’information et envoyée aux juges en chef de la Cour du Québec, de la Cour supérieure et de la Cour d’appel du Québec, ainsi qu’au ministre de la Justice du Québec.


    Les grands médias d’information dénoncent la tenue au Québec d’un procès dans le plus grand secret. Photo : Radio-Canada / Carl Boivin

    En tant que dirigeants des principales salles de rédaction du Québec, nous tenons à exprimer notre indignation et notre vive préoccupation face à la tenue de ce qu’il est convenu d’appeler un “procès fantôme” révélé dans un jugement rendu par la Cour d’appel du Québec.

    Il est inacceptable qu’un tel procès puisse avoir eu lieu au Québec et que le public ne soit même pas avisé de son existence et encore moins du tribunal devant lequel il s’est déroulé, et de l’identité du juge et des avocats impliqués.

    Bref, le procès s’est déroulé dans le plus grand secret, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1871894/simon-jolin-barrette-proces-informateur-police effaçant d’un trait de crayon du décideur de première instance plusieurs siècles de progrès démocratique et nous ramenant à la triste époque de la Chambre étoilée, ce tribunal arbitraire créé par Henri VII au 15e siècle.

    Comment se fait-il qu’une telle mascarade ait pu avoir lieu ici en 2021 ? En 2022 ? Malheureusement, le public ignore jusqu’à la date à laquelle ce procès s’est tenu.

    Il est pourtant bien établi que la transparence est l’un des fondements de notre système judiciaire. En effet, tel que l’écrivait le philosophe Jeremy Bentham dès le 18e siècle : “Les freins à l’injustice judiciaire ne sont efficaces qu’en proportion de la publicité des débats. Là où il n’y a pas de publicité, il n’y a pas de justice... La publicité est le souffle même de la justice. Elle est la plus grande incitation à l’effort, et la meilleure des protections contre l’improbité.”

    Ce principe a été affirmé à maintes reprises par la Cour suprême du Canada : la publicité des débats judiciaires est une règle qui ne devrait souffrir que de très rares exceptions, lesquelles seront elles-mêmes circonscrites afin d’offrir le plus de transparence possible dans chaque circonstance.

    Vidéo Radio Canada : https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8589766/pierre-dalphond-s-interroge-sur-un-proces-secret

    Au cours des dernières années, accédant aux demandes du Directeur des poursuites criminelles et pénales et des avocats de la défense, il semble malheureusement que les tribunaux québécois aient accordé de plus en plus d’importance à ces exceptions, érodant peu à peu le principe de la transparence judiciaire. En ce sens, le procès fantôme mis au jour la semaine dernière est l’aboutissement logique de cette lente dérive.

    Cette révélation suscite de nombreuses interrogations. Qui étaient les avocats et le juge impliqués ? Ce procédé avait-il l’aval d’autres intervenants dans l’appareil judiciaire ? Existe-t-il d’autres dossiers qui ont été traités de manière similaire ? Ce ne sont que quelques-unes des questions auxquelles les citoyens sont en droit d’obtenir des réponses.

    Il en va de la confiance du public envers le système de justice. Celle-ci a été considérablement minée par la manière dont s’est tenu ce procès. Il s’agit non seulement de faire la lumière sur les gestes passés, mais également d’en tirer des leçons afin d’éviter qu’ils ne se reproduisent à l’avenir.

    Nous demandons donc un examen en profondeur des pratiques des tribunaux québécois et des procureurs aux dossiers criminels en matière de publicité des débats judiciaires afin, d’une part, que ce genre de procès “fantôme” ne puisse plus se produire et, d’autre part, de vérifier dans les dossiers actuels ce qui peut être amélioré pour assurer le droit du public à l’information judiciaire.

    Les médias ont pour rôle d’informer le public et sont donc bien placés pour contribuer activement à ce processus. Ensemble, nous saurons trouver les solutions favorisant la publicité des débats judiciaires et le droit du public à l’information.
    Cosignataires :

    François Cardinal, vice-président à l’information et éditeur adjoint, La Presse

    Luce Julien, directrice générale de l’information, Services français, Société Radio-Canada

    Julie-Christine Gagnon, directrice de la programmation du 98,5 FM, Cogeco Media

    Karen Macdonald, directrice de l’information, Global News Montréal

    Lenie Lucci, rédactrice en chef par intérim, Montreal Gazette

    Melanie Porco, superviseure, production des nouvelles, CityNews Montreal (Citytv)

    Helen Evans, directrice du journalisme, CBC Québec

    Brodie Fenlon, rédacteur en chef, CBC News

    Geneviève Rossier, éditrice et directrice générale du Service français, La Presse canadienne

    Éric Trottier, directeur général, Le Soleil

    Hugo Fontaine, directeur général, La Tribune

    Éric Brousseau, directeur général, Le Droit

    Christian Malo, directeur général, La Voix de l’Est

    Stéphan Frappier, directeur général et rédacteur en chef, Le Nouvelliste

    Marc St-Hilaire, directeur général et rédacteur en chef, Le Quotidien

    #Justice #censure #politique #secret #caviardage #huis-clos complet et total Le #Canada de #justin_trudeau a de plus en plus une drôle de gueule.

    • cf. aussi : https://consortiumnews.com/2022/03/28/chris-hedges-on-being-disappeared

      #censure #youtube #social_media #extinction

      [...]

      I received no inquiry or notice from YouTube. I vanished. In totalitarian systems you exist, then you don’t. I suppose this was done in the name of censoring Russian propaganda, although I have a hard time seeing how a detailed discussion of “Ulysses” or the biographies of Susan Sontag and J. Robert Oppenheimer had any connection in the eyes of the most obtuse censors in Silicon Valley with Vladimir Putin. Indeed, there is not one show that dealt with Russia.

      I was on RT because, as a vocal critic of U.S. imperialism and militarism and, of the corporate control of the two ruling parties, and especially because I support the Boycott, Divestment and Sanctions movement against Israel, I was blacklisted.

      I was on RT for the same reason the dissident Vaclav Havel, who I knew, was on Voice of America during the communist regime in Czechoslovakia. It was that or not be heard. Havel had no more love for the policies of Washington than I have for those of Moscow.

      [...]

  • L’Allemagne sévit contre l’emploi de la lettre « Z »
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/lallemagne-sevit-contre-lemploi-de-la-lettre-z-683793210962

    Les personnes qui utilisent ce symbole pour exprimer en public leur soutien à l’invasion russe « doivent s’attendre à des poursuites pénales », ont annoncé les autorités de Bavière et de Basse-Saxe.


    Un tee-shirt avec la lettre « Z », dans un magasin de Moscou. AFP

    Deux grandes régions allemandes, la Bavière et la Basse-Saxe, ont indiqué vouloir poursuivre toute personne utilisant en public la lettre « Z », symbole du soutien apporté à la guerre menée par la Russie de Vladimir Poutine contre l’Ukraine.

    Les gens qui « expriment publiquement leur approbation de la guerre d’agression du président russe Poutine contre l’Ukraine en utilisant ce symbole « Z » doivent s’attendre à des conséquences pénales », a déclaré le ministre de l’Intérieur de Basse-Saxe, Boris Pistorius, dans un communiqué.


    Boris Pistorius. - AFP

    Ces sympathisants du Kremlin arborant un « Z » en public « doivent savoir qu’ils peuvent être poursuivis pour avoir toléré des crimes », a prévenu quant à lui le ministre de la Justice du Land de Bavière, Georg Eisenreich, dans un message transmis à l’AFP.

    La Bavière (sud) et la Basse-Saxe (nord) sont les deux plus grands États régionaux du pays en superficie. Depuis le début de la guerre menée contre l’Ukraine, un « Z » blanc est apparu sur les chars et les uniformes des forces d’invasion russes.

    « Absolument incompréhensible »
    Ce signe a été depuis décliné dans l’espace public, en Russie mais aussi en dehors du pays et de la zone de guerre, en étant montré « sur des bâtiments, des voitures ou des vêtements », explique le ministère en Basse-Saxe.

    Que cela soit aussi le cas dans cette région d’Allemagne, lors de manifestations par exemple, est « absolument incompréhensible » et vise à « cautionner ces crimes », a ajouté M. Pistorius.

    « Chacun est autorisé à exprimer son opinion en Allemagne », mais « la liberté d’expression s’arrête là où commence le droit pénal », lui a fait écho le ministre bavarois, dont les services ont donné des instructions aux procureurs publics de Bavière.

    Le code pénal allemand punit de peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement et d’une amende pécuniaire quiconque manifeste une approbation publique de guerres d’agression, susceptible de troubler l’ordre public.

    #censure #opinion #opinions #guerre #liberté_d’expression #surveillance

    • Dans les 65 pays où McKinsey est intervenu, la gestion de la crise covid a donc été faite de rapports copiés les uns sur les autres et à prix d’or pour imposer le confinement, la vaccination, les masques, interdire les traitements.
      C’est ça la #mondialisation.
      Faut coordonner les décisions.

      J’espère que le 10 avril les Français auront un peu de lucidité.
      #mac_kinsey #McKinsey

    • Un néo-nazi français de retour d’Ukraine mis en examen pour des propos racistes AFP
      https://fr.timesofisrael.com/un-neo-nazi-francais-de-retour-dukraine-mis-en-examen-pour-des-pro

      Mathieu B., un militant néonazi français de retour d’Ukraine, a été mis en examen dimanche à Paris pour des « injures » et des « provocations » à caractère raciste, a appris l’AFP jeudi de source judiciaire, confirmant une information du Monde.

      Le quotidien a raconté le retour de cet homme en France depuis l’Ukraine, en passant par la Hongrie, qui aurait été provoqué par le déclenchement de la guerre meurtrière et dévastatrice lancée par la Russie.


      Selon Le Monde, il avait fait l’objet d’une plainte déposée en octobre 2021 par l’Observatoire juif de France, et était depuis surveillé dans le cadre d’une enquête confiée par le parquet de Paris à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre.

      Les gendarmes de l’OCLCH disposent d’une unité dédiée à la haine en ligne.

      D’après le quotidien vespéral, Mathieu B., qui se surnommait également « le grand monarque » ou « Saint-Claude 88 », ces deux derniers chiffres étant une référence néo-nazie, a été interpellé à Marseille le 18 mars.

      Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 20 mars, il a été « mis en examen le même jour des chefs d’injures à caractère racial et provocations à la haine et à la discrimination à caractère raciste par voie électronique », puis placé sous contrôle judiciaire, a indiqué une source judiciaire.

      Le site Conspiracy Watch, qui s’intéresse à cette mouvance, estime que les contenus qu’il publie « se caractérisent par leur racisme et leur antisémitisme outranciers ».

      « Prônant ‘la supériorité de la race aryenne’, il promeut également des thèses complotistes, négationnistes et pseudo-scientifiques (platisme, complot reptilien, énergie libre, etc) », écrit le site.

      #ukraine #racisme #antisémitisme #mercenaire #néo-nazi #Conspiracy_Watch

  • EU: Free speech under attack: French Presidency proposes action aga...
    https://diasp.eu/p/14307913

    EU: Free speech under attack: French Presidency proposes action against “radical rhetoric”

    24 March 2022

    The French government has proposed EU action against “entities or individuals” that are “active in the spread of radical rhetoric” as a way to stop “the spread of extremist and violent ideologies and to prevent the radicalisation of new actors.”

    A discussion paper circulated in the Council on 23 February [pdf] lists “the supremacist or neo-Nazi violent right-wing extremist scene... violent left-wing extremist movement... ultra-nationalist movements... Sunni radical Islamists... or Shia radicals,” as potential targets of measures that would be directed at “organisations or individuals who are not directly involved in the commission of terrorist acts, even if they have been active in the spread (...)

  • Belgique : Amnesty fait rouler des vélos publicitaires contre « l’apartheid » en Israël
    https://fr.timesofisrael.com/belgique-amnesty-fait-rouler-des-velos-publicitaires-contre-lapart

    Les vélos présentaient des slogans tels que "L’apartheid c’est la ségrégation" ou "Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes"

    L’organisation Amnesty International, engagée dans des efforts visant à dénoncer un prétendu « apartheid » en Israël, a, pour ce faire, fait rouler huit vélos publicitaires dans Bruxelles ce lundi, a rapporté l’ONG sur son site.

    L’action était organisée dans le cadre de la « Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ».

    « Les vélos ont commencé leur parcours dès 7h45 ce matin aux endroits les plus fréquentés par les automobilistes et les piéton·nes pour ensuite investir des lieux symboliques comme le Palais royal, le Parlement fédéral, le rond-point Schuman, le Parlement européen et l’ambassade d’Israël », a rapporté Amnesty Belgique.

    Les vélos présentaient des slogans tels que « L’apartheid c’est la ségrégation » ou « Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes ».

    « Avec cette action, nous voulons non seulement sensibiliser le public aux enjeux relatifs à ce crime d’apartheid, mais aussi faire pression sur Israël et nos autorités de façon globale pour qu’un terme soit définitivement mis à l’apartheid qu’Israël inflige au peuple palestinien », a expliqué Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.

    Une pétition en rapport avec cette action a été lancée en ligne sur le site internet de l’ONG.

    Le 1er février dernier, Amnesty a dévoilé un nouveau rapport lors d’une conférence de presse dans le quartier de Bab A-Zahara à Jérusalem, concluant qu’Israël appliquait une forme d’apartheid à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans le monde entier, et, de manière plus significative et controversée, à l’encontre des Arabes israéliens.

    Le rapport, très critiqué, a notamment été rejeté par Israël, les États-Unis, le Royaume-uni et l’Allemagne.

    Paul O’Brien, directeur d’Amnesty International USA. (Crédit : Capture d’écran/YouTube)
    Mi-mars, Paul O’Brien, directeur d’Amnesty International pour les États-Unis, a lui déclaré que « nous sommes opposés à l’idée – et je pense qu’il s’agit là d’une partie existentielle du débat – qu’Israël doit être préservé en tant qu’État pour le peuple juif ».

    Il a été vivement critiqué par les responsables associatifs juifs américain.

    #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #censure #racisme #cisjordanie #apartheid #boycott #Bruxelles #Amnesty_International #vélo #apartheid #ségrégation #discrimination #discrimination_raciale #guerre

    • Les Québécois de plus en plus méfiants envers les médias Annabelle Caillou
      https://www.ledevoir.com/culture/medias/689217/les-quebecois-de-plus-en-plus-mefiants-envers-les-medias

      La méfiance envers les médias — et particulièrement envers les journalistes — continue de croître dans la province : un Québécois sur deux craint que les professionnels de l’information tentent de l’induire en erreur en diffusant volontairement de fausses nouvelles. C’est ce que révèle le dernier coup de sonde du cabinet Edelman, qui a publié lundi le volet québécois de son baromètre annuel de la confiance envers les institutions. https://www.edelman.ca/fr/trust-barometer/barometre-de-confiance-edelman-2022

      Menée en ligne entre le 1er et le 24 novembre 2021 auprès de 1500 Canadiens, dont 1000 Québécois, l’enquête vient nous éclairer sur la perception des médias au sein de la population. Décryptage en quatre chiffres et en entrevue avec Martine St-Victor, directrice générale d’Edelman Montréal.

      56 % C’est le pourcentage de répondants québécois qui se disent préoccupés par le fait que les journalistes cherchent délibérément à les tromper en disséminant de l’information erronée ou largement exagérée.
      Il s’agit d’une augmentation de 9 points de pourcentage comparativement à 2021. « Ça me brise le cœur de voir cette méfiance envers le travail des journalistes. C’est aussi incroyable de voir à quel point l’expression “fake news” s’infiltre maintenant partout dès que quelque chose nous déplaît, dès qu’on nous contredit », déplore Mme St-Victor.

      59 % C’est le taux de confiance envers les médias au Québec, en baisse d’un point par rapport à la période prépandémie.
      Des quatre institutions analysées, les médias se retrouvent ainsi en queue de peloton, derrière les entreprises (63 %), les ONG (61 %) et le gouvernement (60 %). C’est toutefois un meilleur niveau que pour l’ensemble du Canada, où l’on fait confiance  à 52 % seulement aux médias, ou encore l’Australie (43 %), les États-Unis (39 %), la France (38 %) et le Royaume-Uni (35 %) , fait remarquer la directrice générale d’Edelman Montréal.

      41 % C’est le pourcentage de Québécois sondés qui considèrent les médias comme une force polarisante pour la société.
      À l’inverse, 35 % des personnes interrogées dans la province pensent que les médias peuvent être une force unificatrice. Mme St-Victor tient ici à mettre ces chiffres en parallèle avec le fait que 55 % des répondants estiment dans le même temps que leurs concitoyens ne savent pas mener un débat constructif et civilisé en cas de divergence d’opinions. « Oui, la polarisation vient des médias, selon eux, mais elle vient aussi du reste de la population. C’est une responsabilité collective, donc. Tout le monde le remarque sur les réseaux sociaux : le climat social est tendu, et personne n’aime ça. »

      62 % C’est le taux de confiance des Québécois interrogés envers les médias traditionnels, plus précisément.
      Il s’agit d’une baisse d’un point comparé à l’année précédente. Ce type de médias reste toutefois aux yeux des participants une meilleure source d’information que les moteurs de recherche (58 %), les médias de marque (42 %) et les médias sociaux (27 %).

      #Quebec #médias #crédibilité #propagande #manipulation #politique #journalisme #censure #presse #journullistes #merdias #journulliste #médiacrates #mass_merdias 

    • #Stratpol Bulletin N°74. Occident vs le reste du monde, hypersonique vs OTAN, Gamelins à la télé. 22.03.2022.
      _ Remarque : « La vérité est toujours la première victime de la guerre ! »

      https://www.youtube.com/watch?v=M4eZ9dui8lA

      Pas mal de choses intéressantes sur les progressions de l’Armée Russe. N’oublions pas qu’une censure officielle existe en Russie. Chez nous, elle est officieuse, et trés efficace.

      #ukraine #russie #guerre #crimée #otan #ue

    • J’aimes beaucoup les images de Poutine qui illustrent l’affichage des vidéos.
      Par exemple Poutine sur un tracteur.

      Notre macron vient d’essayer de s’y mettre avec un sweet-shirt noir, pas terrible.

  • Christian Henderson sur twitter :

    I am very sorry to hear that #Leiden University’s management has cancelled a student-led event on Palestine next week. This is in clear breach of academic freedom and makes a mockery of the university’s motto “#praesidium_libertatis”.
    A university manager used the spurious claim that the chair of the event was not “neutral” and should be changed. The students rightly rejected this discriminatory charge against a Palestinian female scholar. The event will now be held at another institution in the Hague.
    This decision is in sharp contrast to the university’s stance on Ukraine in recent weeks. The university has hosted numerous events and made public statements. But war and occupation in Palestine are just as important and should also be discussed on campus.
    If we cannot have these discussions in the university where can have them? Academic freedom is for everyone or it is for no one.

    For those interested in the event it will still proceed but at another institute in the Hague. The speakers AND chair will remain the same. You can see the details below:

    https://twitter.com/CjvHenderson/status/1504473826008068105

    #censure #université #Palestine #académie

    –-

    Ajouté à la métaliste sur les tentatives (réalisées ou pas) de #censure dans le monde universitaire :
    https://seenthis.net/messages/784716