• Ce que l’on sait de la hausse des cas de maladies respiratoires en Chine, qui inquiète l’OMS
    https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/ce-que-l-on-sait-de-la-hausse-des-cas-de-maladies-respiratoires-en-chin

    L’Organisation mondiale de la santé s’est inquiétée, mercredi 22 novembre, dans un communiqué, d’une hausse récente des cas de maladies respiratoires en Chine. L’agence sanitaire de l’ONU appelle ainsi la population à davantage se protéger. Ces annonces interviennent près de quatre ans après l’apparition, en Chine, d’une « pneumonie virale » qui allait entraîner la pandémie de Covid-19. L’OMS avait été alors critiquée pour un manque supposé de réactivité. Cette fois, l’agence onusienne « a adressé une demande officielle à la Chine pour obtenir des informations détaillées ». En réponse, la Chine dit n’avoir détecté aucun pathogène nouveau ou inhabituel lié à l’augmentation des cas de maladies pulmonaires dans le nord du pays. Voici ce que l’on sait, à ce stade, de ces cas.
    Ces infections sont dues à la bactérie mycoplasma pneumaniae

    Selon le communiqué de l’OMS, une augmentation des cas de maladies de type grippal a été observée dans le nord de la Chine depuis mi-octobre, en comparaison avec les trois dernières années. Le journal chinois Global Times faisait état, le 12 octobre, d’une hausse des infections provoquées par la bactérie mycoplasma pneumoniae, une situation recensée dans plusieurs hôpitaux à travers le pays. Ce pic d’infections intervient plus tôt que prévu et semble toucher davantage les enfants les plus jeunes, précise le journal.

    Comme le rappelle l’OMS, la bactérie mycoplasma pneumoniae entraîne des infections assez courantes touchant avant tout les enfants. Les symptômes les plus communs sont un mal de gorge, de la toux et de la fièvre, ainsi qu’un mal de tête, énumèrent les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). La bactérie peut toutefois provoquer des infections pulmonaires plus graves.

    Lors d’une conférence de presse le 13 novembre, les autorités sanitaires chinoises ont fait état de cette incidence en hausse des maladies respiratoires en Chine. D’après elles, la circulation de plusieurs virus, dont la grippe et le Sars-CoV-2, contribue aussi à cette montée des cas, en parallèle de la levée de mesures de restrictions liées au Covid-19.
    Les hôpitaux se retrouvent « submergés d’enfants malades »

    Mardi, le programme de surveillance mondial des maladies ProMed, de la Société internationale pour les maladies infectieuses, a rapporté que des hôpitaux pour enfants à Pékin, mais aussi dans la province du Liaoning, dans le nord-est de la Chine, et à d’autres endroits « étaient submergés d’enfants malades, et des écoles étaient sur le point d’être fermées ». Le programme évoque « une épidémie de pneumonie » avec des enfants ayant de la fièvre et présentant des nodules pulmonaires.

    Selon des journalistes de l’AFP, une foule de parents et d’enfants se trouvaient ainsi à l’hôpital de l’Institut de pédiatrie de Pékin jeudi. « Ma fille a une pneumonie. On ne l’envoie plus à l’école maternelle pour l’instant », a raconté un père de famille. « Beaucoup de ses camarades de classe sont malades de ça en ce moment. » "Il est vrai que beaucoup d’enfants de son âge sont touchés en ce moment", a témoigné une mère de 42 ans.

    Dans la province du Liaoning, la situation est également « préoccupante », rapporte ProMed. A l’hôpital pour enfants de Dalian, de nombreux jeunes patients reçoivent des perfusions. « Les patients doivent faire la queue pendant deux heures et nous sommes tous dans le département des urgences », décrit aussi un membre du personnel, cité par ProMed.
    Cela pourrait avoir un lien avec la fin de la politique « Zéro Covid »

    ProMed rappelle que depuis la fin de la politique « Zéro Covid » en Chine, il y a un peu moins d’un an, « des épidémies telles que la grippe, les [infections liées aux] mycoplasmes et la broncho-pneumonie sont apparues de temps à autre ». « Il est possible que la Chine connaisse une hausse des infections respiratoires, comme d’autres pays lors de leur premier hiver après le confinement », souligne Krutika Kuppalli, médecin spécialiste des maladies infectieuses travaillant pour l’OMS, sur le réseau social X.

    It is possible #China could be seeing a surge in respiratory infections as other countries did in their first winter after lockdown.

    They have already reported surge of #Mycoplasma pneumonia but this could be anything - let’s gather data. https://t.co/tM55BnfJ0W https://t.co/oftOWaG5xq
    — Krutika Kuppalli, MD FIDSA (@KrutikaKuppalli) November 22, 2023

    « Peut-être y a-t-il un phénomène de rattrapage, ce qu’on a appelé la dette immunitaire. C’est une hypothèse », analyse le virologue Bruno Lina dans Le Parisien. L’épidémiologiste Antoine Flahault, également interrogé par le quotidien, évoque une possible « dette d’exposition », un « réservoir important de jeunes qui n’avaient pas été exposés depuis près de quatre ans à bon nombre de pathogènes hivernaux ».

    Une autre explication possible, avancée par des experts interrogés par Fortune, est le fait qu’une infection au Covid-19 ait pu rendre des personnes plus vulnérables à d’autres infections respiratoires. Enfin, plusieurs spécialistes jugent l’hypothèse d’un nouvel agent pathogène moins probable – à ce stade en tout cas. « S’il s’agissait d’un nouvel agent pathogène, il apparaîtrait à la fois chez des enfants et des adultes », souligne Michael Osterholm, de l’université du Minnesota (Etats-Unis), dans Fortune.
    L’OMS attend des informations supplémentaires de la Chine

    Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé a demandé à la Chine de nouvelles informations « épidémiologiques et cliniques » pour mieux comprendre cette hausse d’infections respiratoires et son impact sur le système de soins. L’agence de l’ONU espère pouvoir consulter les résultats de laboratoires des zones où de nombreux enfants sont touchés, et souhaite avoir plus d’éléments sur la circulation de virus ou de la bactérie mycoplasma pneumoniae en Chine.

    L’organisation avait reproché aux autorités chinoises leur manque de transparence lors de l’enquête sur les origines de la pandémie de Covid-19. Le Parisien rappelle aussi qu’en 2003, des cas de mycoplasma pneumoniae avaient été évoqués au début de l’épidémie de Sras en Chine. Dans l’attente de nouveaux éléments, l’OMS conseille à la population chinoise de se faire vacciner, de porter le masque si nécessaire, de rester chez soi en cas d’infection et de respecter les gestes barrières.
    La Chine ne rapporte aucun « pathogène nouveau ou inhabituel » lié à des maladies respiratoires

    La Chine dit n’avoir détecté aucun pathogène nouveau ou inhabituel lié à l’augmentation des cas de maladies pulmonaires dans le nord du pays, a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé, après avoir demandé des informations détaillées à Pékin.

    « Les autorités chinoises ont indiqué qu’aucun pathogène nouveau ou inhabituel n’avait été détecté, pas plus que des signes cliniques inhabituels, y compris à Pékin et Liaoning, mais seulement la hausse générale du nombre de cas de maladies respiratoires dues à des pathogènes connus », a déclaré l’OMS dans un communiqué.

  • Au Niger, un putsch de brut

    En juillet 2023, le #Niger a vécu son cinquième #coup_d’État depuis son indépendance en 1960. En cause, une importante #manne_pétrolière qui attise le jeu de chaises musicales au sommet.

    Comme il est de coutume au cœur de l’été, les chaînes d’info en continu n’avaient pas grand-chose de croustillant à se mettre sous la dent. Résultat : on a beaucoup glosé sur le coup d’État au Niger, perpétré le 26 juillet par une partie de l’armée contre le président Mohamed Bazoum.

    On a logiquement entendu beaucoup de bêtises. Et à ce jeu, il faut reconnaître à Emmanuel Macron un vrai talent. À plusieurs reprises, le boss de l’Élysée a fait le lien entre le renversement de Bazoum et son « ethnie minoritaire » (28 août). Selon lui, il aurait été victime « de règlements de comptes largement ethniques » (24 septembre). C’est vrai, Bazoum est un Arabe et cette communauté ne pèse pas lourd dans ce pays, ni sur le plan démographique, ni sur le plan politique. Ça ne l’a pas empêché d’être (mal) élu en février 2021, à l’issue d’un scrutin entaché de nombreuses irrégularités et contesté par l’opposition. Et ce n’est certainement pas ça qui explique pourquoi le général Abdourahamane Tchiani, qui avait la charge de sa sécurité en tant que chef de la garde présidentielle, l’a trahi.

    En réalité, il y a d’autres raisons qui expliquent ce putsch, le sixième en trois ans en Afrique de l’Ouest. La junte au pouvoir a évoqué la dégradation de la situation sécuritaire dans la « région des trois frontières1 » et la multiplication des scandales politico-financiers. Mais ce n’est pas ça non plus qui a fait sortir les militaires de leurs casernes : les attaques des groupes djihadistes étaient de moins en moins nombreuses depuis le début de l’année. Bazoum avait entrepris ces derniers mois de s’attaquer, certes lentement, à la corruption d’un système clientéliste, appelé au Niger le « #Guri_System », mis en place par son prédécesseur et néanmoins ami – du moins le croyait-il – Mahamadou Issoufou.

    Trahison, mode d’emploi

    De nombreux éléments semblent démontrer que c’est pour préserver ce #système_clientéliste que Tchiani, un fidèle d’Issoufou depuis plus de dix ans, a pris le pouvoir. Et notamment pour garder la main sur une montagne de cash : la manne pétrolière. L’entourage de Bazoum en est aujourd’hui persuadé, et ils sont nombreux parmi ses conseillers en exil mais aussi dans l’opposition à pointer du doigt la complicité de l’ancien président. Leur version, très plausible selon des journalistes d’investigation nigériens, est la suivante : depuis plusieurs mois, Bazoum et son ministre du Pétrole, Mahamane Sani Mahamadou, dit « Abba » – qui n’est autre que le fils d’Issoufou – étaient à couteaux tirés au sujet de la gestion des fonds issus de l’extraction du pétrole2

    Le Niger produit du #pétrole depuis 2011. Il reste un « petit » dans le domaine, avec à peine 20 000 barils par jour produits par la #China_National_Petroleum_Corp (#CNPC). Un chiffre qui pourrait bientôt être multiplié par cinq ou six avec la mise en service d’un #pipeline reliant le Niger au Bénin. De quoi tirer pas mal de plans sur la comète pour ceux qui ont la main sur ce trésor. Or pendant longtemps, c’étaient les proches d’Issoufou qui avaient la main. Durant ses deux mandats (de 2011 à 2021), ce dernier avait pris soin de placer ses hommes à la tête de la #Société_nigérienne_de_pétrole (#Sonidep), la société d’État qui gère tout ce qui concerne l’or noir. Une boîte « phagocytée par le clan Issoufou », selon un ancien conseiller de Bazoum ayant requis l’anonymat, et « pas très regardante sur les dépenses », puisqu’elle accumule les dettes. Selon Jeune Afrique, un audit aurait estimé que les pertes dues à la #fraude s’élèveraient pour l’État entre 50 et 70 millions de dollars par an. Bazoum, qui a été ministre des Affaires étrangères puis ministre de l’Intérieur d’Issoufou, savait tout cela.

    En novembre 2021, il avait remplacé le patron de la Sonidep, un proche d’Issoufou, par un « gars sûr », Ibrahim Mamane. Mais ça n’a pas suffi. « Il aurait fallu virer tout le monde pour reprendre la main, tant les fidèles d’Issoufou étaient nombreux », indique une source qui connaît bien le secteur.

    Au lieu de ça, Bazoum a eu une autre idée, vieille comme le capitalisme : créer une nouvelle boîte pour siphonner l’ancienne. La bien nommée #PétroNiger devait ainsi hériter des principales missions de la Sonidep et gérer le pactole promis. Après plusieurs reports liés à l’opposition de « Abba » notamment, cette création devait être validée en Conseil des ministres le… 27 juillet. Tout était prêt. Mais c’était sans compter sur l’intrusion de Tchiani et de ses hommes dans la résidence de Bazoum, le 26 juillet à l’aube. Depuis, on ne parle plus de PétroNiger, Bazoum et sa famille sont toujours séquestrés dans leur résidence, Ibrahim Mamane a été démis de ses fonctions et « Abba » a été incarcéré. La preuve, selon l’entourage d’Issoufou, qu’il n’a rien à voir avec ce putsch. Ou, comme le pensent les fidèles de Bazoum, qu’il s’est fait doubler par les galonnés…

    https://cqfd-journal.org/Au-Niger-un-putsch-de-brut

    #pétrole #ressources #matières_premières #Chinafrique

  • Joshua Landis sur X :
    https://twitter.com/joshua_landis/status/1694084399170507249

    The $56 million of oil U.S. seized from Iran this week is chump change

    In 1953, US gifted itself 40% of the entire Anglo-Persian Oil Company (renamed BP) after overthrowing #Iran's democratically elected government.

    US is losing its mojo

    What is more, the US pushed #SaudiArabia to sell more oil to China to encourage #China to acquiesce to #Iran sanctions & make up for lost Iran oil.

    Now Saudi is moving into China orbit.

    And, Iran has expanded its oil exports to over 2 mbd.

    Lose, lose. Foolish #USA

    #états-unis

  • How Many More “Incidents” Before an Economic War Becomes a Shooting War ? (Feb 12, 2023)
    https://the-spark.net/bl_1676227390.html

    + traduction française en fin de post.

    The #US_military shot down a supposed Chinese “#spy_balloon.” And then they shot down two “unidentified flying objects"—pieces of “space junk"—just to drive the point home.

    Of course, if #China did send over a “spy balloon,” it would have been more than justified. The U.S. has a vast fleet of satellites, as many as all the other countries in the world put together. They spy on every part of China (and every other country) 24 hours a day, every day of the year.

    The gunning down of the “spy balloon” was a made-for-TV demonstration of U.S. military bravado, an announcement that the U.S. is ready for war with China.

    Going as far back as the Obama administration—and even further—the U.S. has been pursuing an economic war against China. Tariffs were put on Chinese products. Chinese companies were banned from buying the items they need from U.S. companies—particularly, advanced semi-conductors and other high-tech goods. And embargos were put on the products from the most advanced high-tech Chinese companies.

    But behind this economic war lay another reality: Chinese factories have been an integral part of the U.S. high-tech industry. They have provided parts like simple chips, mass produced on Chinese assembly lines, by labor pushed to work at slave-labor wages. Part of the enormous profit made by big U.S. companies derives from parts produced in Chinese factories, or in factories on Taiwan, or in India, or South Korea, or in Mexico, and so on.

    This is not new. This “global assembly line,” pulled together since the end of World War II, has been directed, organized and presided over by big multinational companies, most of them centered in the U.S. The whole globe may be their factory floor. But the profits feed into the U.S. banking system.

    What’s different today is the economic crisis in which capitalism has been mired for 40 years. The longer capitalism’s crisis goes on, the more that big companies attempt to snatch greater profit from labor—no matter where that labor works.

    We know what has happened in this country. U.S. companies push American workers to put out more production in less time, for wages whose value has been cut by inflation.

    U.S. companies put the squeeze on labor in other countries by squeezing the companies they work for. This is true around the globe, whether the subsidiaries of U.S. companies be in South Korea or Mexico or Canada or even Europe.

    But China is a special case. Its productive economy is the second biggest in the world. It has the most people. And its history, coming out of the 1949 Revolution, aimed at developing China as an independent country.

    That didn’t mean that China could call the tune in its relationship with the U.S. But for decades, the Chinese ruling class took a slightly larger share of the value produced in its industry than what happened, for example, with Mexico.

    But today, U.S. #capitalism wants more out of #China. So, today, there is an economic war, carried out with tariffs, and patent restrictions and even trade embargoes.

    But economic wars have a logic to them—they can lead to shooting wars. During the 1930s #economic_crisis, trade wars led right into the Second World War.

    It’s a mistake to fall for the propaganda being fed to us today: “spy balloons,” “unidentified flying objects,” “chip wars.” All of it aims to get us lined up behind “our own” #capitalist_class: enlisted in their #economic_war today; enlisted in their shooting war tomorrow.

    Well, that capitalist class is not our friend, never has been. And our enemy is not in China or other countries. When World War One was starting, a German revolutionary said, “Every people’s main enemy is in their own country.”

    A century later, it’s even more true.

    Combien encore d’"incidents" avant qu’une guerre économique ne devienne une guerre armée ? (traduction française)

    L’armée américaine a abattu un supposé « #ballon_espion » chinois. Puis elle a abattu deux « objets volants non identifiés » - des « déchets spatiaux » - juste pour enfoncer le clou.

    Bien sûr, si la Chine a effectivement envoyé un « ballon espion », cela aurait été plus que justifié. Les États-Unis disposent d’une vaste flotte de satellites, aussi nombreux que tous les autres pays du monde réunis. Ils espionnent chaque partie de la Chine (et de tous les autres pays) 24 heures sur 24, tous les jours de l’année.

    L’abattage du « ballon espion » était une démonstration télévisée de bravade militaire américaine, une annonce que les États-Unis sont prêts pour la guerre avec la Chine.

    Depuis l’administration Obama, et même avant, les États-Unis ont mené une guerre économique contre la Chine. Des droits de douane ont été imposés sur les produits chinois. Les entreprises chinoises se sont vu interdire d’acheter les articles dont elles ont besoin auprès des entreprises américaines, en particulier les semi-conducteurs avancés et autres produits de haute technologie. Et des embargos ont été imposés sur les produits des entreprises chinoises de haute technologie les plus avancées.

    Mais derrière cette guerre économique se cache une autre réalité : Les usines chinoises ont fait partie intégrante de l’industrie high-tech américaine. Elles ont fourni des pièces comme de simples puces, produites en masse sur des chaînes de montage chinoises, par une main-d’œuvre poussée à travailler à des salaires d’esclaves. Une partie des énormes bénéfices réalisés par les grandes entreprises américaines provient de pièces produites dans des usines chinoises, ou dans des usines à Taïwan, ou en Inde, ou en Corée du Sud, ou au Mexique, etc.

    Ce n’est pas nouveau. Cette « chaîne de montage mondiale », mise en place depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a été dirigée, organisée et présidée par de grandes sociétés multinationales, dont la plupart ont leur siège aux États-Unis. Mais les profits alimentent le système bancaire américain.

    Ce qui est différent aujourd’hui, c’est la #crise_économique dans laquelle le capitalisme est embourbé depuis 40 ans. Plus la crise du capitalisme se prolonge, plus les grandes entreprises tentent d’arracher des profits à la main-d’œuvre, quel que soit l’endroit où elle travaille.

    Nous savons ce qui s’est passé dans ce pays. Les entreprises américaines poussent les travailleurs américains à produire davantage en moins de temps, pour des salaires dont la valeur a été réduite par l’#inflation.

    Les entreprises américaines mettent la pression sur la main-d’œuvre dans d’autres pays en mettant la pression sur les entreprises pour lesquelles ils travaillent. Cela est vrai dans le monde entier, que les filiales des entreprises américaines soient en Corée du Sud, au Mexique, au Canada ou même en Europe.

    Mais la Chine est un cas particulier. Son économie productive est la deuxième plus grande du monde. Elle est la plus peuplée. Et son histoire, issue de la révolution de 1949, visait à faire de la Chine un pays indépendant.

    Mais pendant des décennies, la classe dirigeante chinoise a pris une part légèrement plus importante de la valeur produite dans son industrie que ce qui s’est passé, par exemple, au Mexique.

    Mais aujourd’hui, le #capitalisme américain veut davantage de la Chine. Il y a donc aujourd’hui une guerre économique, menée avec des droits de douane, des restrictions de brevets et même des embargos commerciaux.

    Mais les guerres économiques ont une logique : elles peuvent conduire à des guerres armées. Lors de la crise économique des années 1930, les guerres commerciales ont mené tout droit à la Seconde Guerre mondiale.

    C’est une erreur de croire à la propagande dont on nous abreuve aujourd’hui : « ballons espions », « objets volants non identifiés », « guerre des puces ». Tout cela a pour but de nous aligner derrière « notre » #classe_capitaliste : enrôlés dans leur guerre économique aujourd’hui ; enrôlés dans leur guerre de tir demain.

    Eh bien, cette classe capitaliste n’est pas notre amie, elle ne l’a jamais été. Et notre ennemi n’est pas en Chine ou dans d’autres pays. Au début de la Première Guerre mondiale, un révolutionnaire allemand a dit : « Le principal ennemi de chaque peuple est dans son propre pays. »

    Un siècle plus tard, c’est plus vrai que jamais.

    #impérialisme #imperialism

  • The Bosses Are the Workers’ Enemies, Not China#The_Spark 1170 https://the-spark.net/np_1170101.html #editorial

    The first week of February, a Chinese “spy” balloon floated over the United States. It was the lead story on every TV news program, in spite of the fact that the military said clearly, and early, that it posed no threat. After milking it for every drop of propaganda against China they could, they shot it down.

    Whatever this balloon is or isn’t, undoubtedly, the Chinese government does spy on the United States—just as the U.S. spies on China. But to imagine that China is somehow threatening the U.S. is to turn reality on its head.

    Look at a map. The U.S. has long had military bases or close military alliances with Japan, South Korea, Australia, and Taiwan. In the last few months, it signed new deals to increase its military presence in the Philippines. The U.S. is making closer military ties with India. The U.S. has a massive fleet of aircraft carriers with all their support ships stationed close to Chinese waters at all times.

    The U.S. has China militarily encircled, and it has been drawing that circle tighter.

    On the other hand, there is not one Chinese military base in Latin America, or Canada, or the Caribbean. Rather, the U.S. complains that China is trying to extend its control into the South China Sea. You don’t need a map to know that sea is right next to China, not the U.S.!

    The rulers of China and the U.S. have many interests in common. For decades now, U.S. corporations have made huge amounts of money, investing in China to exploit Chinese workers. This investment profited the Chinese ruling class as well.

    But the Chinese state came out of a nationalist revolution that gave it the means to act more independently of U.S. domination than most underdeveloped countries. And while the ruling classes of the U.S. and China share in the profits extracted from Chinese workers, they fight over how big a share each one gets.

    So even as the two economies are deeply intertwined, their ruling classes have become rivals in many parts of the world. More recently, China has begun investing abroad to extract profits from other countries, just like U.S. companies have done for a century—though China does so on a much, much smaller scale.

    This remains a deeply unequal rivalry. The U.S. has budgeted $858 billion dollars for its military in 2023, not counting military support for Ukraine or the cost of veterans’ benefits. In 2022, China spent about $230 billion on its military.

    But in reality, the U.S. advantage is much bigger. For all its recent growth, China remains an underdeveloped country. One measure of this: with more than four times as many people, the Chinese #economy is still officially smaller than the U.S. economy.

    The U.S. also has at its disposal the militaries of most of the rest of the world—after all, the U.S. largely built those militaries after World War II!The U.S. has 750 overseas bases. China has one.

    On top of that, China has only recently ramped up its military spending, while the U.S. has been spending so much for so long that it has an enormous reserve of weapons, bases, and experience. This gives the U.S. a massive advantage not just in a war with China, but in the ability to maintain control over huge parts of the globe.

    Nonetheless, in some places, including Indonesia and many countries in Africa, China is able to give another option to governments looking for outside investment, presenting itself as an alternative to the U.S. or Europe. The U.S. ruling class thus has an interest in checking the growth of China’s power, so it can continue to wring profits out of every corner of the globe.

    The latest spy balloon incident may be a bit of a joke. But it’s part of a campaign to convince workers in this country that “the Chinese” are our enemies, to convince us to accept to live even worse in order to “contain” China—or maybe even fight an open war.

    The working class has no interest in any of this.

    That $858 billion spent on the U.S. military is taken from our pockets, and away from the services we need. It is more than double the federal government’s combined budgets for the departments of Agriculture, Education, Energy, Health and Human Services, Housing and Urban Development, and Transportation!

    And if a war with China does come, it won’t be the wealthy who fight it—it will be workers. We’ve seen the costs of war in this country, borne by workers in body and mind. By one count, more than 125,000 veterans have died by suicide since just since 2001. And a shooting war with China would be incomparably destructive, posing the threat of nuclear annihilation for humanity.

    But beyond that: we are the same class as the workers in China. Many of the goods workers make in this country are partially worked up in China. Every factory, warehouse, hospital, and school in this country uses equipment and products made by workers in China—and they use equipment produced here.

    And we have the same enemies as the workers in China—the bosses who exploit us all. Does Ford care more about its workers here than those it exploits in China? No—it cares about just one thing, profit. Walmart pays as low as it can to its Chinese contractors—and also, as low as it can to its U.S. workers.

    #Workers in the U.S. have no interest in the buildup toward war, whether against #China, or #Russia, or whatever country the U.S. will threaten next. Our enemies are right here: the ones who drive down our wages every day, take the money needed for our children, for the services we need—and pull us into one war after another so they can continue to dominate the world.

    #capitalism #USA

  • ANALYSIS OF THE CLASSES IN CHINESE SOCIETY
    https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-1/mswv1_1.htm

    Mao Tse-tung, Selected Works, March 1926

    Who are our enemies? Who are our friends? This is a question of the first importance for the revolution. The basic reason why all previous revolutionary struggles in China achieved so little was their failure to unite with real friends in order to attack real enemies. A revolutionary party is the guide of the masses, and no revolution ever succeeds when the revolutionary party leads them astray. To ensure that we will definitely achieve success in our revolution and will not lead the masses astray, we must pay attention to uniting with our real friends in order to attack our real enemies. To distinguish real friends from real enemies, we must make a general analysis of the economic status of the various classes in Chinese society and of their respective attitudes towards the revolution.

    What is the condition of each of the classes in Chinese society?
    ...
    The petty bourgeoisie. Included in this category are the owner-peasants, the master handicraftsmen, the lower levels of the intellectuals—students, primary and secondary school teachers, lower government functionaries, office clerks, small lawyers—and the small traders. Both because of its size and class character, this class deserves very close attention. The owner-peasants and the master handicraftsmen are both engaged in small-scale production. Although all strata of this class have the same petty-bourgeois economic status, they fall into three different sections. The first section consists of those who have some surplus money or grain, that is, those who, by manual or mental labour, earn more each year than they consume for their own support. Such people very much want to get rich and are devout worshipers of Marshal Chao; [8] while they have no illusions about amassing great fortunes, they invariably desire to climb up into the middle bourgeoisie. Their mouths water copiously when they see the respect in which those small moneybags are held. People of this sort are timid, afraid of government officials, and also a little afraid of the revolution. Since they are quite close to the middle bourgeoisie in economic status, they have a lot of faith in its propaganda and are suspicious of the revolution. This section is a minority among the petty bourgeoisie and constitutes its right-wing. The second section consists of those who in the main are economically self-supporting. They are quite different from the people in the first section; they also want to get rich, but Marshal Chao never lets them. In recent years, moreover, suffering from the oppression and exploitation of the imperialists, the warlords, the feudal landlords and the big comprador-bourgeoisie, they have become aware that the world is no longer what it was. They feel they cannot earn enough to live on by just putting in as much work as before. To make both ends meet they have to work longer hours, get up earlier, leave off later, and be doubly careful at their work. They become rather abusive, denouncing the foreigners as “foreign devils”, the warlords as “robber generals” and the local tyrants and evil gentry as “the heartless rich”. As for the movement against the imperialists and the warlords, they merely doubt whether it can succeed (on the ground that the foreigners and the warlords seem so powerful), hesitate to join it and prefer to be neutral, but they never oppose the revolution. This section is very numerous, making up about one-half of the petty bourgeoisie.

    The third section consists of those whose standard of living is falling. Many in this section, who originally belonged to better-off families, are undergoing a gradual change from a position of being barely able to manage to one of living in more and more reduced circumstances. When they come to settle their accounts at the end of each year, they are shocked, exclaiming, “What? Another deficit!” As such people have seen better days and are now going downhill with every passing year, their debts mounting and their life becoming more and more miserable, they “shudder at the thought of the future”. They are in great mental distress because there is such a contrast between their past and their present. Such people are quite important for the revolutionary movement; they form a mass of no small proportions and are the left-wing of the petty bourgeoisie. In normal times these three sections of the petty bourgeoisie differ in their attitude to the revolution. But in times of war, that is, when the tide of the revolution runs high and the dawn of victory is in sight, not only will the left-wing of the petty bourgeoisie join the revolution, but the middle section too may join, and even tight-wingers, swept forward by the great revolutionary tide of the proletariat and of the left-wing of the petty bourgeoisie, will have to go along with the “evolution.” We can see from the experience of the May 30th Movement of 1925 and the peasant movement in various places that this conclusion is correct.

    #Kleinunternehmer #China #Klassenverhältnisse #1926 #Kompradoren #Imperialismus

  • Katya Lycheva sur Twitter : Twitter
    https://twitter.com/karpov16/status/1622949858255462401

    "« Histoire d’un Ballon 🇨🇳 »😂😂😂 Les chinois ont filmé une vidéo hilarante sur le travail « dangereux » du #Pentagone pour protéger l’espace aérien 🇺🇸 !👏😂 #USA #China #Balloon

    j’arrive (toujours !) pas avoir le lien vidéo direct…

  • Das rote Tuch (Nr. 161, Januar 2023)
    http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org

    pdf : http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org/IMG/pdf/-139.pdf

    Leitartikel
    #Lützerath: Der Schutz der Profite – egal um welchen Preis
    Ihre Gesellschaft
    – Wenn selbst die Tafeln nichts mehr haben…
    #Borbet (Solingen): Proteste gegen die Werksschließung
    – Wohnen in der #Krise
    – Schule ohne Lehrer
    – Die Regierung belohnt die gefährliche Politik der Pharmakonzerne
    Internationales
    – Massive Aufrüstung: Eine Gefahr für alle Arbeitenden – weltweit
    #China: Arbeiter*innen in vielen Städten fordern ihren Lohn ein
    #Russland: Ein Ausdruck wachsender Kriegs-Ablehnung

    #Bund_Revolutionärer_Arbeiter (#BRA) #deutschland
    http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org/spip.php?article29

  • Autonomes Fahren: Taxidienst ohne Fahrer (nd-aktuell.de)
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1169790.autonomes-fahren-taxidienst-ohne-fahrer.html

    2.1.2023 von Fabian Kretschmer, Peking - Die Zukunft des autonomen Fahrens liegt in einem unscheinbaren Industriepark am südlichen Stadtrand von Peking. Mindestens ebenso unscheinbar wie die Gegend wirken auch die PKW, die im Minutentakt an der Eingangsschranke zum »Apollo-Park« in die Straßen der chinesischen Hauptstadt hinausschwirren. Nur wer genauer hinschaut, erkennt, dass ihr Fahrersitz leer ist.

    Chinas Tech-Riese Baidu, in seiner Heimat vor allem für seine Online-Suchmaschine bekannt, hat hier auf mehreren Quadratkilometern ein Testzentrum für seine Flotte von Robotaxis errichtet. In einer der riesigen Fabrikhallen hat das Unternehmen sämtliche der bisher sechs Generationen fahrerloser Autos aufgereiht. Die ersten Modelle stammen aus dem Jahr 2013 und durften lediglich in verlassenen Parkgaragen kurven. Doch mit jedem weiteren Entwicklungsschritt wurden die Kamerasensoren weniger klobig, die Kosten moderater und das Design wurde freundlicher.

    Der ganze Stolz der Chinesen gipfelt im »Apollo RT6«, der vor einigen Monaten der Weltöffentlichkeit vorgestellt wurde. Das Auto, das äußerlich einem klassischen PKW ähnelt, kommt erstmals ohne Lenkrad aus. »Man kann dort an der Stelle des Fahrersitzes Gepäck abladen, einen Bürotisch einrichten – oder sogar eine kleine Karaoke-Maschine installieren«, sagt eine Baidu-Mitarbeiterin, die Journalisten durch die Räumlichkeiten führt.

    Doch wirklich bahnbrechend ist das Gefährt, an dessen Karosserie zwölf Kameras und acht Lidar-Sensoren angebracht sind, vor allem wegen seiner Kosten: Pro Einheit schlägt der RT6 nur mehr mit 250 000 Yuan – knapp 36 000 Euro – zu Buche, was rund die Hälfte der Kosten für frühere Robotaxis ist. »Die massive Kostensenkung wird es uns ermöglichen, Zehntausende von autonomen Fahrzeugen in ganz China einzusetzen«, sagte Baidu-Gründer Robin Li bei der Weltpremiere. »Wir bewegen uns auf eine Zukunft zu, in der die Fahrt mit einem Robotaxi nur die Hälfte verglichen mit einem normalen Taxi kosten wird.«

    Bis dahin ist es allerdings noch ein steiniger Weg. Vieles hängt nicht nur von den technischen Möglichkeiten ab, sondern vor allem auch davon, ob und wann die Regulierungsbehörden ihre Zustimmung geben. Genau in diesem Bereich hat die Volksrepublik China einen entscheidenden Standortvorteil: Schließlich hat die Regierung das autonome Fahren als eine jener Zukunftstechnologien identifiziert, die dem wirtschaftlich angeschlagenen Land als Wachstumsmotor dienen sollen. Dementsprechend kann sie die gesetzlichen Hebel deutlich schneller und auch flexibler in Bewegung setzen, als es in den meisten westlichen Demokratien möglich ist. Schon jetzt gibt es etwa unter Experten Konsens darüber, dass es nirgendwo außerhalb Chinas geeignetere und großzügigere Teststrecken für fahrerlose PKW gibt.

    Doch auch im Reich der Mitte wird der RT6 frühestens im Laufe dieses Jahres in Betrieb gehen. Dementsprechend müssen die Journalisten bei der Testfahrt mit dem RT5 Vorlieb nehmen: Die Strecke führt dabei nicht mehr durch ein abgesperrtes Firmengelände. sondern das autonome Robotaxi kurvt durch leere, aber immerhin öffentliche Straßen in Pekings Süden.

    Noch vor wenigen Jahren wäre es kaum vorstellbar gewesen, dass sich computergesteuerte Autos durch den wilden Verkehr der Hauptstadt kämpfen – ein Abgasmolloch aus kilometerlangen Feierabendstaus, holprigem Asphalt und stets hupenden Taxifahrern. Doch im Vergleich zur Vergangenheit wirkt Peking mittlerweile wie ein Mekka für autonome PKW, und das hat auch mit der urbanen Architektur zu tun: Die schachbrettförmigen, breit ausgebauten Hauptverkehrsadern sind in ihrer Mitte durch Gitterzäune getrennt, um illegale Spurwechsel zu unterbinden.

    Wie gut sich darauf fahren lässt, wird während der knapp 15 Kilometer langen Tour mit dem RT5 überdeutlich. Ohne Ruckeln nimmt das Auto die Kurven, wechselt problemlos die Spuren und bremst auch mit weicher Eleganz ab, als ein rasender Lieferkurier auf seinem Elektro-Scooter plötzlich die Spur abschneidet.

    Dennoch muss auf dem Beifahrersitz nach wie vor ein Firmenmitarbeiter Platz nehmen. Dies sei jedoch, wie Baidu versichert, lediglich der Gesetzgebung geschuldet. Technisch wäre dies nicht mehr notwendig, und in der Tat muss der Mann kein einziges Mal eingreifen.

    Für seinen RT5 hatte Baidu im vergangenen August die landesweit erste Lizenz für kommerzielle Robotaxis ohne Sicherheitsfahrer erhalten. Bei näherer Betrachtung handelt es sich dabei bislang jedoch um keinen wirklichen Durchbruch: Die fahrerlosen Autos dürfen zunächst ausschließlich in zwei Städten – Wuhan und Chongqing – unterwegs sein, und das nur zu bestimmten Tageszeiten sowie in abgesteckten Kiezen. Bis 2025 will man den fahrerlosen Taxidienst in 65 chinesischen Städten anbieten, gegen Ende der Dekade sogar in mindestens 100.

    Die größte Konkurrenz stammt dabei ausgerechnet von zwei ehemaligen Baidu-Angestellten, die vor sechs Jahren Pony.ai in Kalifornien gegründet haben. Das von Toyota als Investor unterstützte Start-up hat in Peking autonome Taxis im Einsatz, doch muss in ihnen aus Sicherheitsgründen weiterhin ein Beifahrer Platz nehmen. Auch Volkswagen will früher oder später in China mit einem Robotaxi an den Start gehen.

    Im internationalen Vergleich liefern sich die Chinesen bei der fahrerlosen Zukunft mit den USA ein Kopf-an-Kopf-Rennen. Cruise mit Sitz im Silicon Valley hat vergangenes Jahr kommerzielle Robotaxis in San Francisco gestartet, und Waymo, hervorgegangen aus dem Google-Imperium, betreibt bereits seit 2020 ein ähnliches Projekt im Bundesstaat Arizona. Das Tech-Rennen wird sich wahrscheinlich ohne Konkurrenz aus Europa entscheiden. Ebenso anzunehmen ist, dass sich aufgrund der geopolitischen Spannungen zwei relativ autarke Systeme herausbilden werden.

    Baidu hegt derzeit nach eigener Aussage keine Pläne, mit seinen Robotaxis und -bussen ins Ausland zu expandieren. Der heimische Markt von 1,4 Milliarden Chinesen ist schließlich groß genug. Doch Teil der Wahrheit ist auch: Wenige Kunden in Europa und den USA dürften gerne in einem Auto voller Kameras und Sensoren sitzen, dessen Aufzeichnungen von einem Unternehmen gesammelt werden, das per Gesetzgebung dazu verpflichtet ist, seine Daten im Ernstfall der chinesischen Regierung weiterzuleiten. Das ist ein mögliches Hindernis für den technischen Fortschritt.

    #Taxi #China #Wuhan #Chongqing#Baidu #Robotaxi #autonomes_Fahren

  • In Senegal la pesca artigianale è minacciata dall’industria e dalla crisi climatica

    L’Onu ha dichiarato il 2022 come l’”Anno internazionale della pesca artigianale e dell’acquacoltura” ma nel Paese africano si sta facendo poco o nulla per tutelare le risorse ittiche. Sono sempre più scarse e la sicurezza alimentare di numerosi Stati del continente risulta compromessa. Reportage dal dipartimento di #Mbour

    El Hadji Diop ha quasi sessant’anni e da quando era giovane nella sua vita non ha fatto altro che pescare. Come lui, migliaia di altre persone vivono seguendo la vocazione della lunga costa senegalese: la pesca artigianale. Dal Nord al Sud del Senegal lo scenario è sempre lo stesso e, a qualsiasi ora del giorno, pescatori, carpentieri, falegnami, venditori e trasformatrici di pesce affollano il lungomare. Un tessuto sociale intero legato al mondo della pesca. In Senegal infatti il 17% della popolazione attiva vive direttamente o indirettamente dei prodotti del mare, settore trainante dell’economia nazionale. Stando al recente studio di Diénaba Beye Traore, “Les enjeux des zones de peche artisanale en Republique du Senegal”, solo nel 2020 le esportazioni di risorse ittiche hanno raggiunto i 262,14 miliardi di franchi Cfa (Comunità finanziaria africana), circa 399 milioni di euro, equivalenti a 291.087 tonnellate di pesce.

    Tuttavia dietro ai colori esuberanti delle piroghe e alla vitalità contagiosa delle spiagge senegalesi, si cela una realtà molto meno felice. Nonostante l’Assemblea generale delle Nazioni Unite abbia decretato il quasi concluso 2022 “Anno internazionale della pesca e dell’acquacoltura artigianali”, un modo quindi per evidenziare il valore della pesca su piccola scala e dell’immenso patrimonio culturale che orbita attorno a questa attività, i mari del Senegal stanno vivendo una crisi senza precedenti per gli effetti sempre più impattanti del cambiamento climatico da un lato e per la presenza di numerosi, troppi, pescherecci industriali dall’altro.

    “Amoul de”, ovvero “non ce n’è”, racconta El Hadji nella lingua locale wolof riferendosi al pesce, talmente sfruttato che alcune specie ittiche stanno letteralmente sparendo. “Questo che vedi è il simbolo del franco Cfa”, spiega il pescatore -che incontriamo a Joal, località lungo la costa, circa 100 chilometri a Sud di Dakar, nel dipartimento di Mbour- prendendo dalla tasca una moneta da 100 franchi. “Il poisson-scie, ovvero il pesce sega, impresso sui soldi degli Stati dell’Unione economica e monetaria dell’Africa occidentale, non lo si trova più. L’ultima volta che l’ho visto risale a circa quindici anni fa”. Tra i ricordi legati al passato, El Hadji cita anche un clima molto più stabile e prevedibile rispetto a quello attuale: “In passato, quando era primavera inoltrata, pativamo il caldo ma oggi un giorno è caldo e uno no. Inoltre, le piogge sono diminuite e anche questo ha un impatto sugli ecosistemi marini. A volte l’acqua ha un gusto che non riconosco, è come se fosse più salata rispetto a un tempo”. Secondo l’ultimo rapporto del Gruppo intergovernativo sul cambiamento climatico (Ipcc), si prevede che a fronte di un riscaldamento globale di 1,5 °C le temperature della superficie del mare aumenteranno di 0,5 °C – 1,3 °C intorno a tutto il continente africano, alterando così la capacità di adattamento degli organismi marini.

    Oltre al cambiamento climatico, c’è una seconda grande minaccia che sta contribuendo a impoverire i mari senegalesi. Abdou Karim Sall, referente dell’Ong senegalese Oceanium che si occupa di tutela degli ecosistemi marini, spiega -anch’egli a Joal- che la presenza di grandi pescherecci industriali è una delle cause, se non la prima, del depauperamento ittico in corso. “Il pesce sta diminuendo a vista d’occhio, è dai primi anni del 2000 che si sta facendo raro. Nelle acque che lambiscono i 700 chilometri di costa senegalese ci sono molti pescherecci industriali, alcuni rapporti parlano di circa 160 imbarcazioni, anche se saranno sicuramente di più. Il numero preciso non lo conosciamo. Immagina la pressione di tutte queste navi su un tratto di oceano così limitato”.

    In aggiunta al numero elevato di grandi navi, sono anche le relative modalità di lavoro a preoccupare Abdou Karim Sall: “Con le reti tirano a bordo tutto quello che trovano tenendosi le specie nobili, come il tonno, la cernia, la dorata, il pesce spada, o il marlin blu, e rigettando in mare il pesce che non ha mercato, quello cioè di piccola taglia, che occuperebbe spazio per niente”. Della veridicità di questa testimonianza è facile rendersene conto: le maree portano periodicamente a riva i pesci scartati dai pescherecci, che si arenano lungo i litorali diventando un bottino per falchi e avvoltoi. Anche le località più chic del Paese non sono esonerate dalla brutalità di questo massacro e i turisti in passeggiata sulle spiagge dorate di Cap Skirring devono zig-zagare tra le piccole carcasse in putrefazione. “L’oceano rischia di diventare un deserto liquido e i pescherecci industriali si permettono di sprecare il pesce in questo modo”, continua Abdou Karim Sall. “Quest’anno, per la prima volta in tutta la mia vita, ho visto una piroga in vendita, ed è normale. I nostri ragazzi conoscono il mare, se non possono più lavorare nel settore ittico cosa gli resta? Migrare, sanno come organizzare la traversata e raggiungere l’Europa”.

    M.A. Ndiaye, attivista qui a Mbour, dipartimento del Senegal dove si trova uno dei porti più importanti del Paese, dirige un programma radiofonico per sensibilizzare gli attori della pesca e la popolazione sull’importanza di tutelare le acque dell’Oceano Atlantico. “Con le mie trasmissioni denuncio chi pesca in modo illegale, che siano pescatori locali o stranieri. Ma spesso sono proprio i grandi pescherecci a infrangere la legge, catturando il pesce nelle zone per loro vietate e senza distinguere tra specie protette o no. Queste navi sono autorizzate a pescare solamente oltre le sei miglia dalla costa, ma durante la notte capita di vederle in acque dedicate alla pesca su piccola scala. È da anni che stiamo chiedendo di aver accesso alla lista dei pescherecci, per conoscerne i proprietari, la provenienza”. Continua l’attivista: “Spesso i pescatori mi contattano per segnalarmi la presenza di navi battenti bandiera cinese e questo è possibile solo grazie a un sistema corrotto. Non essendoci accordi di pesca in vigore con nessuno stato asiatico, ed essendo le licenze di pesca concesse solamente a società la cui proprietà è a maggioranza senegalese, sono fiorite numerose realtà prestanome dove un senegalese detiene il 51% della quota e lo straniero il rimanente 49%”.

    Peter K., skipper tedesco in transito a Dakar per fare rifornimento di viveri e carburante, racconta di essere in viaggio da più di un anno e ricorda che quando a fine 2021 gli era capitato di passare accanto alle isole dell’arcipelago di Capo Verde, era come navigare tra le strade di una grande città: “C’erano navi ovunque ed erano sicuramente pescherecci asiatici. Lo capivo dalla comunicazione radio”. Per la rarefazione del pesce, i pescatori artigianali sono costretti a spingersi sempre più al largo, pescando nelle stesse acque dove transitano anche le grandi navi che urtano le piroghe e spesso senza neanche accorgersene. In aggiunta, in seguito a tali incidenti, è praticamente impossibile per un pescatore senegalese essere risarcito dei danni subiti a causa dell’impossibilità di rintracciare l’imbarcazione colpevole.

    La vita di un pescatore artigianale, anche se apparentemente affascinante e intrisa d’avventura, è rischiosa e piena di pericoli: “Al giorno d’oggi per trovare dei banchi sufficientemente grandi, dobbiamo spingerci perfino in Guinea-Bissau”, racconta sempre El-Hadji. “A bordo della nostra piroga siamo circa una ventina di persone, carichiamo tutto ciò di cui abbiamo bisogno per fronteggiare due settimane di navigazione, carburante, acqua, cibo, carbone. Ma la notte è quasi impossibile dormire, dobbiamo fare i turni e assicurarci che qualcuno rimanga sveglio per avvistare le navi di grandi dimensioni”. Anche recentemente, nell’estate 2022, una nave cinese ha urtato una piroga senegalese, uccidendo ben tre persone. Sebbene l’Accordo delle Nazioni Unite sugli stock ittici (rettificato dal Senegal nel 1997) stabilisca la necessità di non danneggiare la pesca di sussistenza degli Stati in via di sviluppo, l’accesso alla pesca artigianale per le comunità autoctone non sembra essere particolarmente tutelato. Ne consegue che la rarefazione delle risorse ittiche sta mettendo alla prova la pesca locale, contribuendo all’aumento all’insicurezza alimentare non solo del Senegal, ma di tutti i paesi limitrofi che dipendono dal pesce proveniente dall’Atlantico.

    A inizio giugno 2022, in occasione della Giornata mondiale degli oceani, Greenpeace Africa ha accompagnato le comunità di pescatori di Joal in una marcia di sensibilizzazione, per protestare contro il rifiuto del governo di proteggere gli stock ittici del Paese. Abdoulaye Ndiaye, responsabile della campagna per gli oceani di Greenpeace Africa, spiega ad Altreconomia che il Senegal ha firmato degli accordi di pesca con l’Unione europea che consentono a 45 pescherecci europei di pescare almeno 10.000 tonnellate di tonno e 1.750 tonnellate di nasello all’anno: “Tuttavia, in seguito alla stipula di tali contratti, lo Stato ha messo un freno all’immatricolazione delle nuove piroghe, ostacolando così l’attività dei pescatori locali che denunciano di non essere mai inclusi nei processi decisionali e di trovarsi costretti ad affrontare una concorrenza ad armi impari per l’accesso ad uno stock ittico sempre più scarso”.

    Eppure gli strumenti per tutelare gli attori della pesca tradizionale e le risorse ittiche ci sarebbero. La vicina Mauritania, ad esempio, ha da poco lanciato il suo secondo rapporto sull’Iniziativa per la trasparenza della pesca (Fisheries transparency initiative, Fiti) e relativo agli anni 2019 e 2020, che dà accesso ai dati riguardanti gli accordi di pesca tra Paesi e gruppi privati stranieri, lo stato degli stock, l’elenco dei pescherecci di grandi dimensioni. “Queste informazioni sono indispensabili e i professionisti del settore della pesca artigianale insieme alle associazioni della società civile hanno ripetutamente domandato al Presidente della Repubblica del Senegal di aderire all’iniziativa Fiti. L’unico modo per andare verso una gestione sostenibile della pesca, è tramite una comunicazione trasparente che faccia luce sull’elenco dei pescherecci autorizzati, nonché sulle risorse ittiche ancora disponibili,” conclude il responsabile di Greenpeace.

    https://altreconomia.it/in-senegal-la-pesca-artigianale-e-minacciata-dallindustria-e-dalla-cris
    #Sénégal #pêche #pêche_artisanale #changement_climatique #pêche_industrielle #exportation #poisson-scie #climat #Chine #Chinafrique

    • Sénégal : Publication d’un rapport d’étude sur les enjeux des zones de pêche artisanale

      Mbour -Sénégal – 31 mars 2022- Dans le cadre de la célébration de l’Année Internationale de la Pêche et de l’Aquaculture Artisanales (IYAFA 2022) décrétée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale (CAOPA) a commandité une série d’études sur les enjeux des zones de pêche artisanale en Sierra Léone, au Ghana, au Madagascar, en Mauritanie, en Gambie, en République de Guinée et au Sénégal, avec l’appui de la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et de la Société suédoise pour la conservation de la nature (SSNC).

      La présentation des résultats de l’étude du Sénégal a été faite le jeudi 31 mars 2022, à Mbour, situé 80 km au sud de Dakar.

      Le rapport a été rédigé par Madame Diénaba BEYE TRAORE, expert juriste consultant international. L’étude présente les différentes réglementations ayant un lien avec la pêche artisanale en Sierra Léone. Sur base de discussions ayant été menées avec les pêcheurs, les lacunes dont souffrent ces textes juridiques sont ensuite identifiées et des recommandations sont proposées. Les résultats sont relatés dans un document consignant les recommandations pour la sécurisation des zones de pêche artisanale au Sénégal.

      PAS DE ZONE EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉE À LA PÊCHE ARTISANALE

      « En République du Sénégal, en dehors des Aires marines protégées (AMP), il n’y a pas de limitation à la pêche artisanale qui peut être pratiquée dans l’ensemble de la zone maritime du Sénégal. Pour les autres types d’opérations, les zones de pêche sont situées au-delà de 03 miles nautiques de la laisse de basse mer », lit-on dans le rapport qui souligne, toutefois, qu’il n’existe pas de zone exclusivement réservée à la pêche artisanale.

      Malgré l’importance du secteur de la pêche, dont dépend une grande partie de la population sénégalaise, des problèmes persistent, principalement liés aux conflits entre pêcheurs dans les différentes zones de pêche.

      Sur la base des discussions ayant été menées avec les pêcheurs, les lacunes dont souffrent ces textes juridiques sont ensuite identifiées et des recommandations sont proposées.

      Malgré l’importance du secteur de la pêche, dont dépend une grande partie de la population sénégalaise, des problèmes persistent, principalement liés aux conflits entre pêcheurs dans les différentes zones de pêche. Ces problèmes soulignent la nécessité d’une meilleure compréhension de la réglementation relative à la pêche artisanale dans ce pays.

      ENJEUX

      D’après le rapport, l’enjeu principal qui peut retarder, voire bloquer, l’accès à des zones de pêche artisanale est lié principalement à l’obtention du permis de pêche en vertu de l’article 68 du Code des Pêches Maritimes (CPM). Cette obtention est conditionnée à plusieurs exigences préalables :

      – Tout d’abord ce permis nécessite une autorisation préalable avant l’importation, la construction ou l’acquisition d’un nouveau navire ou engin de pêche ou sa transformation en navire de pêche, cette autorisation est donnée par une autorité administrative mais dans la pratique les embarcations sont construites, achetées ou reconverties en absence de cette autorisation pour plusieurs raisons : l’ignorance de la réglementation en vigueur, le caractère informel du sous-secteur de la pêche artisanale ou le manque d’expertise au sein de l’administration responsable des autorisations.

      Depuis sa création en 2010, la CAOPA a beaucoup œuvré pour la reconnaissance de la pêche artisanale.

      « Depuis plus de dix ans, nous, les hommes, les femmes, les jeunes de la pêche artisanale africaine, avons uni nos forces pour que notre secteur soit reconnu à sa juste valeur par nos États qui sont nos premiers partenaires. Petit à petit, notre travail a donné la confiance à nos communautés pour faire valoir leurs avantages, en termes social, économique, culturel et comme gestionnaires des écosystèmes côtiers par rapport à d’autres activités qui exploitent les océans et les littoraux, comme la pêche industrielle, l’exploitation pétrolière, le tourisme côtier, etc. »

       Aujourd’hui, la pêche artisanale est mieux reconnue au niveau international, à travers les Directives Volontaires pour une pêche artisanale durable de la FAO, et à travers les Objectifs de Développement durable agréés par les Nations Unies, qui demandent à tous les pays de « Garantir aux pêcheurs artisans l’accès aux ressources et aux marchés », a expliqué Gaoussou GUEYE, président de la CAOPA.

      https://caopa.org/senegal-publication-dun-rapport-detude-sur-les-enjeux-des-zones-de-peche-artisanale/31/03/2022/actu/4063

      Pour télécharger le rapport :
      https://caopa.org/wp-content/uploads/2022/03/Senegal_Study_Oct_2021_Layout_final.pdf

      #rapport

  • Arbeitskämpfe in der Plattform-Ökonomie am Beispiel von Essenskurieren in China und Deutschland. 10. Dezember 2022, 09:00 - 13:30 Uhr
    https://www.rosalux.de/veranstaltung/es_detail/9L1JL

    Im Zuge der weltweiten Ausbreitung von COVID-19 seit Anfang 2020 und der
    Verhängung von monatelangen Lockdowns in vielen Staaten hat die weitgehend
    kontaktlose Versorgung der Menschen mit Lebensmitteln und zubereiteten Speisen
    durch Essenskuriere einen enormen Aufschwung erfahren. Befördert wurde die
    Expansion von Kurierdiensttätigkeiten durch die Digitalisierung, die zunehmende
    Bereiche des Alltagslebens, der Wirtschaft und Arbeitswelt in vielen Ländern der
    Welt in den letzten Jahren erfasst und die mit der sogenannten
    Plattform-Ökonomie einen eigenen Wirtschaftssektor geschaffen hat.

    Die durch digitale Plattformen vermittelte Arbeit zeichnet sich weltweit durch
    schlechte Löhne, das Fehlen von Sozialversicherungs- und Gesundheitsschutz sowie
    Repressalien gegen eine gewerkschaftliche Organisierung aus. Auch im
    Essensliefermarkt gehört die Umgehung arbeitsrechtlicher Schutzmaßnahmen zum
    Geschäftsmodell.

    Die Konferenz will Essenslieferanten aus Deutschland und China (Festland und
    Hong Kong) zu einem Austausch über Arbeitsbedingungen und Arbeitskämpfe in ihren
    Ländern zusammenbringen. Dabei wird berücksichtigt, dass die Zustellung auf
    unterschiedliche Art geschieht - zu Fuß, mit dem Fahrrad, E-Bike, Moped,
    Motorrad oder auch Auto. Der Austausch soll die Unterschiede und Gemeinsamkeiten
    aufzeigen und die Art und Weise reflektieren, wie sich in diesem Sektor
    arbeitende Menschen organisieren und wie sie international zusammenarbeiten. Für
    sie als Teil der Arbeiterklasse stellt sich die Frage ihrer Organisierung: In
    Form traditioneller oder anarchosyndikalistischer Gewerkschaften oder in
    Kollektiven auch jenseits von Gewerkschaften.

    Fragestellungen:

    ◾ Wie hat sich die Essenslieferindustrie in Festland-China, Hong Kong und
    Deutschland in den letzten Jahren entwickelt?

    ◾ Wie sehen die Arbeitsbedingungen von Essenslieferanten in Festland-China,
    Hong Kong und Deutschland aus?

    ◾ Wie haben sie Arbeitskämpfe ausgefochten und Organisationsstrategien entwickelt?

    ◾ Was sind dabei ihre Gemeinsamkeiten und Unterschiede in den zwei Ländern?

    Konferenzsprachen sind Englisch und Chinesisch. Die Veranstaltung findet mit
    englisch-chinesischer Simultanübersetzung statt.

    Anmeldung

    Erbeten wird eine schriftliche und verbindliche Anmeldung für die Teilnahme an
    der Online-Konferenz unter Angabe von Namen, Adresse, ggf.
    Organisationszugehörigkeit und E-Mail-Adresse bis spätestens Donnerstag den
    8.12.2022. Anmeldung über den Anmeldebutton auf der Veranstaltungswebseite
    <https://www.rosalux.de/veranstaltung/es_detail/9L1JL#pk_campaign=adb>. Die
    Anmeldung wird schriftlich bestätigt. Ein Zugangscode kurz vor der Konferenz
    verschickt.

    Programm

    9 Uhr
    /Peter Franke/ (Kritisches China-Forum), /Thomas Sablowski/
    (Rosa-Luxemburg-Stiftung): Begrüßung durch die Veranstalter
    *Simon Schaupp (Universität Basel): *Überblick über die weltweiten Lieferdienste
    und die Plattformökonomie

    9:20 Uhr
    /Lee Yu /(Hong Kong): Überblick zu den Essenslieferdiensten und der Lage der
    Arbeiter*innen in China

    9:35 Uhr
    /Au Gaawing/ (Riders’ Rights Concern Group, Hong Kong): Überblick zur Situation
    in Hong Kong

    9:50 Uhr
    Simon Schaupp (Universität Basel): /Überblick zur Situation in Deutschland
    /gefolgt von Fragen und Kommentaren der Teilnehmer*innen

    10:30 Uhr
    Pause
    Berichte von Aktivist*innen zu den Arbeitsbedingungen und Arbeitskämpfen

    11 Uhr
    Ein Beschäftigter eines Lieferdienstes auf dem chinesischen Festland
    *gefolgt von Fragen und Kommentaren der Teilnehmer*innen

    11:30 Uhr
    /Siutong /(Hong Kong): *Der Kampf der Beschäftigten bei Foodpanda in Hong Kong

    gefolgt von Fragen und Kommentaren der Teilnehmer*innen

    12 Uhr
    Kurze Pause

    12:15
    /Elmar Wiegand/ (Flink, Aktion gegen Arbeitsunrecht, Köln)
    /Ein Beschäftigter von Gorillas, Berlin
    /gefolgt von Fragen und Kommentaren der Teilnehmer*innen

    12:45 Uhr
    Offene Diskussion und abschließende Bemerkungen

    13:30 Uhr
    Ende der Konferenz

    Veranstaltungsleitung:

    Thomas Sablowski, Rosa-Luxemburg-Stiftung, E-Mail: thomas.sablowski@rosalux.org
    <mailto:thomas.sablowski@rosalux.org>
    Peter Franke, Kritisches China-Forum, E-Mail: forumarbeitswelten@fuwei.de
    <mailto:forumarbeitswelten@fuwei.de>

    /Die Veranstaltung findet in Kooperation mit dem Kritischen China-Forum statt./

    Veranstaltungswebseite
    https://www.rosalux.de/veranstaltung/es_detail/9L1JL#pk_campaign=adb

    #Arbeit #Plattformkapitalismus #China

  • Meinungsmache mit einem dubiosen „China-Experten“
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=56639

    25.11.2019 von Jens Berger - Adrian Zenz gehörte in den letzten Tagen zu den meistzitierten Quellen in den deutschen Medien. Angefangen bei der Tagesschau, über den SPIEGEL, die Süddeutsche Zeitung, die ZEIT bis hin zu amerikanischen Propagandasendern wie Radio Free Asia ist Zenz ein gerngesehener Interviewpartner und Zitatgeber. Die FAZ nennt ihn in einem der wenigen etwas ausgewogeneren Artikel zum Thema „Der Mann mit der Million“ (hinter einer Paywall) – dabei geht es um die Zahl von mehr als einer Million Uiguren, die angeblich in chinesischen Umerziehungslagern interniert sein sollen. Diese Zahl stammt von Zenz und wird als Steilvorlage in der aktuellen Kampagne gegen China oft und gerne aufgenommen. Über den Hintergrund von Adrian Zenz schweigt man lieber. Das ist verständlich, stammt der „Experte“ doch aus einem höchst dubiosen Umfeld mit kalten Kriegern aus der amerikanischen Think-Tank- und Geheimdienstgemeinde. Das lässt an der Seriosität seiner Aussagen zweifeln. Von Jens Berger.

    https://www.nachdenkseiten.de/upload/podcast/191125-Meinungsmache-mit-einem-dubiosen-China-Experten-NDS.mp3

    Wer ist Adrian Zenz? Die Tagesschau gibt sich bei der Vorstellung ihres „China-Experten“ recht wortkarg. Zenz „gilt weltweit als renommierter Experte für die Situation der Muslime in China. Zenz lebt und arbeitet in den Vereinigten Staaten von Amerika.“ Das hört sich natürlich seriös an. Doch wo arbeitete der „weltweit renommierte Experte“ eigentlich genau? Der Wissenschaftsdatenbank ORCID zufolge ist Zenz an der European School of Culture and Theology in Korntal, Baden-Württemberg, tätig. Von dieser Schule werden wohl die Allerwenigsten bislang etwas gehört haben und das ist verständlich. Die ESCT gehört zur Akademie für Weltmission, einer eher randseitigen evangelikalen Bildungseinrichtung, die eng mit der ebenfalls in Korntal niedergelassenen Arbeitsgemeinschaft Evangelikaler Missionen assoziiert ist, zu der auch die evangelikale „Chinesische Missionsgemeinschaft“ gehört. Der FAZ gegenüber beschreibt sich Zenz als „tief religiös“ und spricht von einer „Berufung“ und davon, dass Gott ihn dorthin geleitet habe, auf einem „vorbereiteten Weg“.

    Seinem eigenen Eintrag bei „Academia“ zufolge ist Zenz zudem an der Columbia International University tätig und betreut dort die Doktoranden der Korntaler ESCT. Doktoranden einer evangelikalen Privatschule an der Columbia University? Ja, denn die Columbia International University ist nicht mit der renommierten New Yorker Columbia University zu verwechseln, sondern eine dubiose evangelikale Bibelschule in Columbia, South Carolina. Deren online zu erreichenden „Doktortitel“ sind wohl eher als Skurrilität denn als „renommierte Wissenschaft“ zu bewerten. Gegenüber der FAZ hat Zenz übrigens angegeben, dass er sein Geld gar nicht als Wissenschaftler, sondern als „Freiberufler in der IT-Branche“ verdient. Seine China-Studien sind demnach wohl eher ein Hobby, dem er in seiner Freizeit nachgeht. Sonderlich renommiert ist dieser wissenschaftliche Hintergrund nicht. Das klingt alles eher nach einem religiös geleiteten Hobbywissenschaftler.

    Zenz´ vermeintliches Renommee kommt aus einer ganz anderen Quelle. Adrian Zenz ist nämlich zusätzlich „Senior Fellow“ für China-Studien bei einem dubiosen Think Tank namens „Victims of Communism Memorial Foundation“. In dieser Funktion ist er dank seiner extremen Aussagen zur chinesischen Politik in ein Zitierkartell rechter und transatlantischer Think Tanks geraten. Das reicht für die Tagesschau dann offenbar aus, um als „weltweit renommierter Experte“ zu gelten.

    Wer oder was ist „Victims of Communism Memorial Foundation”? Hierbei handelt es sich um ein Think Tank, dass es sich selbst zur Aufgabe gesetzt hat, die „freie Welt“ von den „falschen Hoffnungen des Kommunismus“ zu befreien. Hervorgegangen ist VOC aus den anti-kommunistischen Gruppierungen im Umfeld von McCarthys Komitee für unamerikanische Umtriebe und den darauf aufbauenden reaktionären Gruppierungen, die im Umfeld der Geheimdienste in der Ära des Kalten Kriegs installiert wurden. Gegründet wurde VOC 1993 von den kalten Kriegern Lev Dobriansky, Lee Ewards, Grover Norquist und Zbignew Brzezinski. Der heutige Chairman Lee Edwards war früher unter anderem beim Chiang Kai-shek nahestehenden Committee for a Free China und Gründer der amerikanischen Abteilung der World Anti-Communist League, einer rechtsextremen internationalen – ebenfalls von Chiang Kai-shek initiierten – anti-kommunistischen Liga, der unter anderem auch so „illustre“ Personen wie Otto Skorzeny (Waffen-SS, Organisation der ehemaligen SS-Angehörigen), Ante Pavelić (Ustascha-Kroatien) und zahlreiche Befehlshaber der lateinamerikanischen Todesschwadronen angehörten.

    Berater des VOC ist John K. Singlaub, ein 98-jähriger ehemaliger Generalmajor der US-Armee, der zu den Gründern der CIA gehört und die CIA-Operationen im chinesischen Bürgerkrieg geleitet hat. 1977 musste Singlaub zurücktreten, nachdem er öffentlich Präsident Carters angekündigten Abzug der US-Truppen aus Südkorea kritisiert hatte. Danach gründete er mit Gleichgesinnten die „Western Goals Foundation“, ein privater Geheimdienst, der bei der Iran-Contra-Affäre die Waffenlieferungen an die rechtsextremen Contras in Nicaragua organisiert hat. Die „Western Goals Foundation“ wurde von einem ehemaligen Mitglied als eine „Sammlung von Nazis, Faschisten, Antisemiten, bösartigen Rassisten und korrupten Egoisten“ bezeichnet. Singlaub war seinerzeit auch Chairman der World Anti-Communist League und deren US-Ableger United States Council for World Freedom. Das United States Council for World Freedom wurde übrigens mit finanzieller Starthilfe der reaktionären Regierung von Taiwan gegründet – mit an Bord war auch Lev Dobriansky, der Mitgründer des VOC.

    Wer das VOC heute finanziert, bleibt im Dunklen. Das rechtsgerichtete Think Tank lebt von anonymen Millionenzuwendungen und tritt vor allem als Stichwortgeber für die dem militärisch-industriellen Komplex nahestehenden Think Tanks in Erscheinung, wenn diese mal wieder Munition gegen die linksgerichteten Regierungen in Südamerika oder eben gegen China benötigen. Ist aus diesem Umfeld eine seriöse, wissenschaftliche Analyse der chinesischen Politik zu erwarten?

    Adrian Zenz war nach eigenen Angaben ein einziges Mal in der Provinz Xinjiang – 2007 als Tourist. Für seine Studien hat er frei zugängliche Internetquellen, wie beispielsweise Ausschreibungen und Jobangebote der chinesischen Regierung in der Provinz Xinjiang durchforstet und auf dieser Basis dann Schätzungen über den Umfang der in chinesischen Umerziehungslagern Internierten aufgestellt. Gegenüber der FAZ beschreibt er diese Schätzungen selbst als „spekulativ“.

    All diese Hintergrundinformationen besagen natürlich nicht, dass es in der Provinz Xinjiang keine Umerziehungslager gibt. Die Zahl von „einer Million Inhaftierten“, die über den „Experten“ Zenz durch unsere Medien gereicht wird, ist jedoch mehr als fraglich und wie ein Internetrechercheur wie Zenz, der seit 12 Jahren nicht mehr in der Region war, belastbare Aussagen zu Details treffen will, ist ebenfalls ein Rätsel.

    Natürlich sollen die Medien gerne auch kritisch über die Unterdrückung der Uiguren in der Provinz Xinjiang berichten. Ob es der Glaubwürdigkeit dient, sich dabei auf derart dubiose „Experten“ zu verlassen, ist jedoch fragwürdig. Alles andere als fragwürdig ist indes das Verschweigen des Hintergrunds des „Experten“ Zenz. Denn wenn die Zuschauer und Leser diesen Hintergrund nicht kennen, können sie sich auch nicht ihr eigenes Bild über die Seriosität der Aussagen und Informationen machen. Aber das sollen sie wohl auch gar nicht. So funktioniert Meinungsmache nun einmal.

    Schlagwörter:
    #China #Expertokratie #Lügen_mit_Zahlen #Think_Tanks #Uiguren #Adrian_Zenz

    #Chine #新疆维吾尔自治区 #xīn_jiāng_wéi_wú_ěr_zì_zhì_qū #Xinjiang #droits_de_l_homme #propagande #impérialisme #anticommunisme #USA

  • Pak Choi, Jiaozi, Mondkuchen: Hier gibt es das beste chinesische Essen in Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/food/serie-super-markt-asia-food-authentisch-kochen-essen-einkaufen-pak-

    Supermärkte / Einzelhandel
    Tian Fu Supermarkt: Berliner Straße 15, Wilmersdorf, Mo bis Fr 10–19, Sa 10–18 Uhr

    Vinh-Loi Asien Supermarkt: Gutsmuthsstr. 23-24 (Steglitz), Ansbacher Str. 16 (Schöneberg), Müllerstraße 141 (Wedding), Mo–Sa 9–19, Wedding bis 20 Uhr

    Go Asia: Kantstraße 101, Turmstraße 29, Hauptstr. 132, Tempelhofer Damm 120, Bahnhof Potsdamer Platz (Mittelpassarelle), Müllerstraße 25, Kurfürstendamm 231

    Chinesischer Ter

    Nan Yi Tee: Westfälische Straße 66, geöffnet Di und Fr 11–18 Uhr, Mi und Do 14.30–18.30 Uhr, Sa 12–15 Uhr

    Teehaus in den Gärten der Welt: Eisenacher Straße 99, in der Saison täglich 10.30–18 Uhr
    Für die Zeremonien und Verkostungen ist eine Voranmeldung nötig. Mindestens sechs Teilnehmer, Kosten: 12 bzw. 18 Euro pro Person. Tel.: 0179/394 55 64

    Restaurants
    .
    Shanghai Restaurant
    Chi Chi Kan: Goltzstraße 52, Di bis So 12–23 Uhr

    Sichuan Restaurant
    Tian Fu Restaurant: Uhlandstraße 142, Di bis Fr 12–15.30 und 17.30–23 Uhr, Sa/So 12–23 Uhr

    Mayflower
    Greifenhagenerstraße 27
    10437 Berlin
    Mo-Fr 11:30 Uhr - 23:00 Uhr
    Sa-So 11:30 Uhr - 23:00 Uhr
    http://www.chinarestaurant-mayflower.de
    Telefon: 030 44 50 277
    Telefax: 030 44 734 623
    E-Mail: info@chinarestaurant-mayflower.de

    Man Kee – Asia Gourmet – Traditionelle Szechuan Küche
    Grunewaldstr.60, 10825 Berlin
    +49 30 204 53 338
    info@mankee-berlin.de
    www.mankee-berlin.de

    China Restaurant Fu Li Lai
    Erlenstraße 19
    12167 Berlin
    +49 30 28034301
    https://www.china-restaurant-fu-li-lai-berlin.de

    Aroma Charlottenburg

    #China #Berlin #Gastronomue #Supermarkt #Tee #GDCF

  • Au #Mali, des terres rendues incultivables par le “fléau chinois”

    Des populations rurales maliennes dénoncent l’#exploitation de #sites_aurifères par des sociétés chinoises qui dégradent leurs terres agricoles. Face au silence des autorités, ces populations s’organisent, rapporte le site “Sahélien”. Ce cas malien illustre un phénomène plus large en Afrique, celui de l’accaparement de #terres_arables par des entreprises internationales.

    Dans le champ de Bourama Konaté, c’est l’inquiétude qui se lit sur son visage. À peine après avoir mis en terre quelques semences de #coton, ce jeune cultivateur voit déjà une saison incertaine. “Nous avons commencé à semer le coton ici, mais cette année, nous ne sommes pas assez rassurés. Chaque année, nous travaillons dans la joie et la quiétude mais, cette fois-ci, c’est tout le contraire. Les Chinois sont venus et nos terres agricoles leur sont octroyées pour qu’ils les exploitent, et cela nous rend triste”, déplore-t-il.

    Dans cette commune située à plus de 80 kilomètres de Bamako, l’agriculture est la principale activité économique des habitants. Comme Bourama, Dramane Keita est au bout du désespoir.

    Même avec les premières pluies, il n’a rien semé dans le bas-fond en passe de devenir un site minier. “Nous les avons suppliés de ne pas creuser ces terres, car s’ils le font, […] nous ne pourrons même plus cultiver du #maïs sur ces parcelles parce que l’#eau va stagner et l’on ne pourra non plus cultiver du #riz ici. Déjà cette année, nous n’avons pas pu cultiver du riz. Jusqu’à présent, je n’ai rien fait dans mon champ, alors qu’on est bien dans l’hivernage. Regardez par ici, ce n’est pas encore labouré”, explique-t-il.

    Et de poursuivre : “C’est notre année qui est fichue comme ça. Que le gouvernement nous vienne en aide. Ça me fait tellement mal, je n’ai nulle part où me plaindre. Ils ont emprisonné mon grand frère et tout est gâché chez moi. […] On est trop fatigués.”

    Terres rendues incultivables

    Remontés contre les autorités communales, des jeunes venus des quatre villages touchés par ce qu’ils appellent le “#fléau_chinois” manifestent pour demander l’arrêt des activités minières sur leurs terres. “Nous, la jeunesse, sommes mobilisés et ne comptons plus nous arrêter. On veut qu’ils partent de notre commune, on n’aime pas leur travail. On ne veut pas de polémique ni rien. On ne souhaite pas faire de violences, mais s’ils poussent le bouchon un peu loin, on va rebondir”, affirme Bakary Keïta, un manifestant.

    Fatoumata Traoré, la représentante des femmes, abonde dans le même sens : “Que ce soit nos bas-fonds ou autres parcelles dédiées aux travaux des femmes, tout a été détruit. On n’a plus où cultiver. Ce qu’ils nous ont causé est invivable. Et nos âmes y resteront s’il le faut. Car le seul endroit qui nous reste est aussi dans leur viseur. Nos champs d’orangers, de manguiers ont tous été confisqués. Si tu veux tuer une famille, il faut lui retirer sa terre agricole.”

    Tout a commencé le 24 juillet 2021 lorsque la société [chinoise] #Yi_Yuan_Mines a signé un projet de convention avec le chef du village de #Naréna demandant l’autorisation d’exploiter certains sites en contrepartie de projets de développement dans la commune. “Je pense que c’est des oppositions gratuites. Les permis ont leur valeur. Ce sont des #permis qui sont en bonne et due forme. Il y a un modus vivendi entre les propriétaires terriens et les Chinois quand ils faisaient de la recherche. Ils étaient d’accord pour ça. […] J’ai les écrits des quatre propriétaires terriens et ceux du chef des conseils de Naréna, où tout le monde dit qu’il est d’accord. Alors, qu’est-ce que vous voulez que je fasse ?” répond Nambala Daouda Keita, maire de Naréna.

    À la tête de l’association #Sikida_Lakana, Broulaye Coulibaly indique avoir alerté les autorités locales face aux dangers de l’#exploitation_aurifère. “J’ai appris qu’ils ont commencé à creuser sur un site (#Djolibani) et je m’y suis rendu. Par la suite, j’ai informé le chef du village en lui disant d’y faire un tour pour constater les dégâts. Car, s’ils continuent cette activité, ils nous chasseront d’ici. Sans avoir une suite, j’ai entamé la même démarche chez le sous-préfet, à qui j’ai recommandé l’arrêt des activités pour qu’on discute entre nous d’abord. Ce dernier m’a fait savoir qu’il ne peut pas ordonner l’arrêt des travaux et que je pouvais également leur demander de l’argent s’il arrivait qu’ils aient besoin de mon champ.”

    Accords au sommet, désaccords à la base

    Pour la société Yi Yuan Mines, ce bras de fer ne devrait pas avoir lieu. “La réalité, c’est l’État malien qui a donné le permis à travers le #ministère_des_Mines. Il est dit que l’État est propriétaire de la terre. Alors que les villageois pensent tout à fait le contraire, ils estiment être les propriétaires de la terre. Il n’y a pas de paradoxe parce que ce n’est pas le #permis_de_recherche qu’on a mais un #permis_d’exploitation. Et ç’a été diffusé partout. Mais malgré tout, ils s’opposent”, affirme Boubacar Abdoulaye Diarra, représentant de l’entreprise chinoise.

    Pour ce qui concerne les dégâts causés sur la #biodiversité, Boubacar Abdoulaye Diarra répond : “Le plus souvent, les #orpailleurs traditionnels utilisent des ‘cracheurs’ sur le terrain. Ça, c’est pour broyer la matière. En le faisant, ils sont obligés d’apporter sur le terrain les produits qu’il faut, pour essayer de concentrer un peu l’or, et c’est là où il y a dégâts. Lorsqu’ils utilisent ces produits avec de l’eau, il y a toujours ruissellement, et puisque c’est un produit toxique, ça joue sur la nature. […] Mais les produits que nous utilisons ne vont pas dans la nature.”

    En août 2021, le procès-verbal de constat réalisé par un huissier ainsi qu’un autre rapport de la Direction nationale de l’assainissement et du contrôle des pollutions et des nuisances (DNACPN) indiquent que ces activités, sans études environnementales au préalable, nuisent à l’écosystème.

    Il a donc été recommandé à la sous-préfecture la suspension des travaux pour permettre à ces sociétés de se conformer aux normes requises à travers l’obtention d’un permis environnemental et social, d’un permis d’exploitation de l’or et le paiement des infractions commises.

    C’est le 7 avril 2022, soit un an après la signature du projet de convention d’exploitation, que la société Yi Yuan a obtenu le permis d’exploitation délivré par le ministère des Mines, de l’’Énergie et de l’Eau pour exploiter une superficie de 100 kilomètres. Un permis qui ravive les tensions et les craintes liées à l’#impact_environnemental.

    Sursaut de la société civile

    Face à la dégradation des terres et pour venir en aide aux habitants, une organisation non gouvernementale procède au remblai des fosses d’anciens sites miniers, au reboisement et au curage des rivières.

    Mais aujourd’hui la nouvelle situation n’arrange pas les choses. “Cela impacte également notre projet de #barrage prévu à Lankalen. Ce projet a été annulé à cause des travaux des Chinois. Car les lieux sont proches l’un de l’autre. Ce qui impacte les activités, précisément les cours d’eau. Lorsqu’on analyse, il était impossible de pêcher cette année dans ces rivières, ni d’entretenir les plantes à cause des eaux de ruissellement issues des sites”, souligne Moustapha Berthé, agent de l’ONG Azhar.

    Sur place, la tension était vive le mardi 14 juin 2022. Ce jour-là, une rencontre entre les autorités régionales, communales et coutumières a eu lieu à la mairie de Naréna pour un retour au calme. “Les autorités locales de Kangaba ne cessent de signaler une agitation sociale au niveau de Naréna, précisément dans le village de #Bayan, où une société chinoise du nom de #Yi_Yuan, en partenariat avec des Maliens, s’installe après l’obtention bien sûr d’un permis d’exploitation. Alors par suite de déficit communicationnel, les populations locales ont tenu à montrer leur mécontentement”, a déclaré le colonel Lamine Kapory Sanogo, gouverneur de la région de Koulikoro, à la fin de la rencontre.

    https://www.courrierinternational.com/article/enquete-au-mali-des-terres-rendues-incultivables-par-le-fleau

    #Chine #Chinafrique #accaparement_des_terres #terres #or #extractivisme #terres_agricoles #résistance #mine #mines #orpaillage

  • Du Mali au Zimbabwe, le lithium africain suscite des convoitises
    https://www.voaafrique.com/a/du-mali-au-zimbabwe-le-lithium-africain-suscite-des-convoitises/6605128.html

    Il y a x compagnies étrangères en Afrique, mais l’étasunien « VOA » ne veut pointer que la Chine

    Les mines fournissent des emplois, mais les critiques disent que les populations locales ne voient pas assez les retombées de ces projets de plusieurs millions de dollars.

    En 2021, le président congolais Félix Tshisekedi a déclaré que les personnes vivant dans les régions où se trouvent des mines « croupissent toujours dans la misère », alors que les multinationales étrangères prospèrent. Il a lancé un examen des contrats « minéraux contre infrastructures » conclus par son prédécesseur avec des sociétés minières chinoises.

  • En Gambie, surpêche et pollutions nourrissent l’aquaculture mondiale
    https://afriquexxi.info/article4881.html

    Enquête · À l’issue d’un reportage réalisé en Gambie en 2020, le journaliste américain Ian Urbina a révélé des atteintes aux droits de l’Homme et à l’environnement perpétrées par une usine chinoise de farine de poisson et par des patrons de chalutiers qui l’alimentent. À Banjul, l’expansion de cette industrie a donné lieu à de grandes promesses économiques. Mais à quel prix ?

  • US is reestablishing a new Inquisition using Russia-Ukraine crisis ...
    https://diasp.eu/p/14289759

    US is reestablishing a new Inquisition using Russia-Ukraine crisis as excuse: Global Times editorial

    #US is #reestablishing a #new #Inquisition using #Russia #Ukraine #crisis as #excuse #China #politics

    ...

    "It is not up to Washington to decide who stands “on the wrong side of history.” The US cannot forcibly pin the label that belongs to itself to someone else. As a netizen commented under the AP’s tweet, “Us drinking panadol for your own headache is not something we’ll be doing.” The US is the one that triggered the conflict and is the biggest hidden hand behind the curtain, who has made the Russia-Ukraine crisis where it is today. To shirk its responsibility and seek its own interests, Washington concocted a new charge for those who haven’t condemned Russia to set up a new moral (...)

  • Manhattan’s Chinese Street Signs Are Disappearing

    As with many neighborhoods in New York City, Chinatown has a history that is legible in layers. Here in Lower Manhattan, Republic of China flags still flutter above the offices of family associations that were founded before the Communist Revolution. Job posting boards covered in slips of paper cater to recent immigrants. Instagrammable dessert shops serve young locals and tourists alike. “For Rent / 出租” signs are everywhere, alluding to the shrinking number of Chinese businesses and residents.

    And above a dwindling number of intersections hang signs declaring the names of the street in English and in Chinese.

    Bilingual street signs have hung over the bustling streets of the city’s oldest Chinatown for more than 50 years. They are the product of a program from the 1960s aimed at making navigating the neighborhood easier for those Chinese New Yorkers who might not read English.

    These signs represented a formal recognition of the growing influence of a neighborhood that for more than a century had largely been relegated to the margins of the city’s attention. But as the prominence of Manhattan’s Chinatown as the singular Chinese cultural center of the city has waned in the 21st century, this unique piece of infrastructure has begun to slowly disappear.

    https://www.nytimes.com/interactive/2022/03/11/nyregion/nyc-chinatown-signs.html

    #toponymie #bilinguisme #Manhattan #Chinatown #USA #Etats-Unis #New_York #chinois #dialectes #panneau #cartographie #cartographie_narrative #NYC #visualisation #cartographie #langue #anglais

    via @fil

  • Also wenn ich das richtig sehe, wird Europa auf jeden Fall verliere...
    https://diasp.eu/p/14170584

    Also wenn ich das richtig sehe, wird Europa auf jeden Fall verlieren

    Vorteile hat so ein Europa interner Krieg ja nur für die Waffen liefern oder die die Rohstoffverteilung neu organisieren wollen. Also die USA und China. China hält sich so ganz offiziell bis jetzt raus, wird aber sicher der Top-Abnehmer des russischen Reichtums und wenn man die chinesischen Medien anschaut, ist da ja kein Zweifel auf wessen Seite die da zur Not sind. Die USA machen fröhlich Geschäfte mit allen Beteiligten und die hätten bestimmt auch nichts gegen ein Steinzeiteuropa – weniger Stress. Atombomben gibts ja auch noch.

    #china #krieg #nato #russland #usa Originally posted at: (...)

  • China: Nicht gut, aber besser als andere Jobs
    https://www.neues-deutschland.de/artikel/1152403.lieferdienste-nicht-gut-aber-besser-als-andere-jobs.html

    25.05.2021, von Fabian Kretschmer, Peking - Auch in China boomen Essenslieferdienste. Die Arbeitsbedingungen sind prekär, Protest kann gefährlich sein.

    Jeden Nachmittag, wenn die Auftragslage ruhiger wird, parkt Dong seinen Elektro-Scooter vor einem Einkaufszentrum, funktioniert den Sattel zur Liegecouch um und hält mit seinen Kollegen eine Siesta ab: Zigaretten werden geraucht, Handy-Videos angeschaut und blöde Sprüche gerissen. »So schwer ist mein Job eigentlich gar nicht«, sagt der 21-Jährige. »Nur während der Stoßzeiten kann es manchmal ganz schön stressig sein.«

    Der Arbeitsmigrant kommt aus der zentralchinesischen Provinz Shanxi, berühmt für Kohlebergbau und sauer gewürzte Nudelgerichte. Er ist einer von rund sechs Millionen Lieferkurieren, die nicht erst seit der Pandemie aus dem Stadtbild chinesischer Metropolen nicht mehr wegzudenken sind.

    Doch während der Lockdowns im Frühjahr 2020 bekam die Öffentlichkeit vor Augen gehalten, wie sehr die Fahrer auf ihren bunten E-Bikes den wirtschaftlichen Kreislauf der Stadt aufrechterhalten. Die offizielle Propaganda erklärte sie gar zu Helden der Pandemie, gemeinsam mit dem medizinischen Personal. Sie sorgten für zweistelliges Wirtschaftswachstum im ersten Quartal 2020, als viele Branchen praktisch zum Stillstand kamen.

    Lieferkurier Dong zog im Corona-Jahr nach Peking, zuvor arbeitete er in seinem Heimatdorf auf dem Bau. Doch als Lieferkurier, sagt er, seien die Verdienstmöglichkeiten deutlich besser. Bis zu 10 000 Yuan kann er im Monat erwirtschaften, umgerechnet immerhin knapp 1300 Euro. Doch dafür ist der junge Mann gut zehn Stunden am Tag auf der Straße unterwegs. Bis zu 40 Lieferungen fährt er aus - stets im Wettkampf gegen den Algorithmus.

    Denn der Zeitdruck ist erbarmungslos. Für jede Fahrt berechnet die Software eine genaue Frist. Wer länger benötigt, bekommt automatisch Lohnkürzungen aufgebrummt. Auch Dong musste bereits ein paar Mal bis zu 40 Euro Strafe zahlen. »Die meisten Kunden sind aber eigentlich nett zu mir und geben kein negatives Feedback«, sagt er.

    Im April nahm eine Diskussion über die prekären Arbeitsbedingungen von Essenslieferanten Fahrt auf. Damals heuerte ein Regierungsmitarbeiter in Günter-Wallraff-Manier inkognito als Fahrer beim Unternehmen Meituan an. In eine schwarze Funktionsjacke gehüllt, ließ sich Wang Lin bei einer nervenaufreibenden Zwölf-Stunden-Schicht mit versteckter Kamera filmen. »Es ist wirklich zu schwierig, und außerdem fühlte ich mich gekränkt«, schilderte er in der im Staatsfernsehen ausgestrahlten Dokumentation.

    Natürlich hat die Lieferbranche in der vergangenen Dekade Millionen Jobs geschaffen, die für ambitionierte Arbeitsmigranten bessere Verdienstmöglichkeiten bieten als je zuvor. Doch gleichzeitig wurde ein neues Prekariat herangezüchtet, wie es für die Plattform-Ökonomie typisch ist: keine soziale Absicherung, keine festen Arbeitsverträge und trotz hohem Unfallrisiko keine Krankenversicherung.

    Immer wieder kommt es daher zu Streiks von Lieferkurieren. Doch Experten sagen, dass dies nicht das Gesamtbild der Branche widerspiegele: »Landesweit gehen die Löhne von Lieferkurieren nach wie vor weiter nach oben«, sagt Eric Lin, der für die Schweizer Großbank UBS zur Logistikbranche in China forscht.

    Ein spektakulärer Fall zeigt indes die Schattenseiten hinter dem Wirtschaftsboom auf. Chen Guojiang, ein 30-Jähriger Lieferkurier, mobilisierte 2019 Hunderte Kollegen in Peking zum Streik, um gegen Lohnkürzungen zu protestieren. Wenig später steckte ihn die Polizei für knapp einen Monat in Untersuchungshaft. »Streit anfangen und Ärger provozieren«, lautete die diffuse Anklage, auf der bis zu fünf Jahren Haft steht.

    Nach seiner vorübergehenden Freilassung verlagerte Chen seinen Protest in die sozialen Medien. Auf der chinesischen Version von Tiktok lud er kurze Videoclips hoch, in denen er aus seinem Arbeitsalltag berichtet: »Lieferkuriere sind Menschen, keine Roboter. Doch die Lieferplattformen behandeln uns wie Rädchen im Getriebe«, schilderte er. Über eine Chat-App verband er zudem mehrere tausend Lieferkuriere zum Erfahrungsaustausch. Seit Februar ist Chen Guojiang spurlos verspunden. Selbst seine Eltern wissen nur, dass er verhaftet wurde. Wer sich im offiziell kommunistischen China gewerkschaftlich engagiert, kann wie ein Staatsfeind behandelt werden.

    Lieferkurier Dong weiß nichts von dem Fall, was wohl an der verhängten Nachrichtensperre liegt. Doch er sagt auch, dass die Arbeit als Essenslieferant für ihn trotz des fairen Lohns nur eine Zwischenlösung darstellt. »Ich bleibe noch etwa ein Jahr in Peking, dann ziehe ich zurück in die Heimat, um mein eigenes Geschäft zu starten. Ich bin 21, und einen Job wie Essen ausliefern sollte man nicht für immer machen.«

    Doch für manch älteren Kollegen ist der Job weit mehr als ein Sprungbrett. Fang zählt zu den wenigen Frauen in der Branche. Die 47-Jährige sitzt in der futuristisch eingerichteten Filiale eines Pekinger Teeladens und wartet auf ihre nächste Lieferung. Auf einem riesigen LED-Display werden die Bestellungen eingeblendet: hippe Drinks, mit Früchten und Käse versetzt, die bevorzugt von wohlhabenden Millennials geordert werden. Sie kosten deutlich mehr als der Stundenmindestlohn in Peking, der umgerechnet bei ungefähr drei Euro liegt.

    Lieferantin Fang wirkt etwas fremd in dieser urbanen Welt, auch wenn sie bereits seit acht Jahren in Peking lebt. Zunächst arbeitete sie als Au-Pair für reiche Familien, später als Kellnerin in einem Ecklokal. Ob sie den Job als Lieferfahrerin bis zur Rente machen will? »Wir haben sowieso keine stabilen Jobs, also mal schauen«, sagt Fang.

    #China #Krankenversicherung #Arbeit #Lieferfahrer #Covid-19 #Prekariat #Klassenkampf