• C’est pas le gros drame, mais ça me semble la suite du psycho-drame de Carnon qui veut faire payer le parking du Grand Travers, mais qui est (était ?) bloqué parce que le terrain ne lui appartient pas (ça appartient au Littoral)… : hier donc il faisait 28°, alors évidemment entre les vacances, le week-end et la chaleur, tout #Montpellier s’était donné rendez-vous à la plage. Et la plage familiale de Montpellier, c’est le Grand Travers, entre Carnon et la Grande Motte.

    Arrivé là, le parking du Grand Travers (le grand parking gratuit de 1000 places que la municipalité rêve de rendre payant) est fermé, depuis des mois, pour cause de « travaux ». Et l’autre parking (le payant, un peu plus petit), hé ben il est fermé aussi (pourquoi ? on ne sait pas).

    Donc hier, toutes les familles de Montpellier en train d’errer pour réussir tenter de trouver une place pour se garer. (Mission impossible : j’ai déposé la familia à la plage et je suis allé dessiner à La Grande Motte.)

    (Et pour les ceusses qui ne suivraient pas : Carnon, c’est aussi un de ces bleds qui ne veulent surtout pas faire partie de la Métropole de Montpellier et qui refusent absolument que le tram aille jusqu’à la mer. J’y ai habité pendant mes études : c’est même pas vraiment une ville qui existe avec des habitants : c’est une station balnéaire vide la plupart de l’année, avec des studios à louer l’été. Le reste du temps, c’était la même ambiance que dans 28 Jours plus tard. La seule raison d’être de ce truc, c’est de maximiser le pognon soutiré aux touristes, mais en ne vivant surtout pas là. Et donc, autant que possible, éviter que les habitants de Montpellier et la région viennent profiter de la plage, parce que ce ne sont pas les consommateurs captifs dont on veut.)

  • Laissez les voitures circuler !
    http://carfree.fr/index.php/2024/03/20/laissez-les-voitures-circuler

    Il faut arrêter d’entraver la #circulation des véhicules à moteur. Fluidifions la circulation ! Les véhicules à moteur sont indispensables au bon fonctionnement de notre civilisation. Comment les pompiers peuvent-ils intervenir Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Transports_publics #Vélo #handicap #humour

  • Des compagnies aériennes décident de ne plus embarquer de Français vers le Niger
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/02/02/des-compagnies-aeriennes-decident-de-ne-plus-embarquer-de-francais-vers-le-n

    Des compagnies aériennes décident de ne plus embarquer de Français vers le Niger
    Le Monde avec AFP
    Publié hier à 10h04
    Des compagnies aériennes desservant Niamey, capitale du Niger, ont décidé de ne plus embarquer de passagers français vers cette destination, dont plusieurs ont récemment été refoulés à leur arrivée, a appris mercredi l’AFP de sources aéroportuaires. « Selon les autorités nigériennes, tout passager de nationalité française n’est plus autorisé à rentrer sur le territoire nigérien. Par conséquent, ces derniers ne seront plus acceptés sur nos vols sur cette destination », indique une note interne d’Air Burkina consultée par l’AFP.
    Dans un communiqué publié mercredi soir 31 janvier, la compagnie burkinabée affirme que « cette note n’émane pas » d’elle et qu’elle « ne saurait être tenue pour responsable des conséquences éventuelles qui pourraient en découler ». Le texte ne dit rien sur l’embarquement ou non de ressortissants français.
    Une source proche de la compagnie Royal Air Maroc (RAM) a indiqué que « les passagers français à destination de Niamey ne peuvent plus embarquer à bord » des avions de la RAM, « sans autorisation spéciale des autorités nigériennes et ce depuis près d’une semaine ». Sollicitées par l’AFP, d’autres compagnies desservant Niamey, Ethiopian Airlines, Asky, Air Tunisie et Turkish Airlines, n’ont pas répondu dans un premier temps à la question de savoir si elles continuaient à embarquer des ressortissants français vers le Niger.
    Egalement interrogées, les autorités nigériennes n’ont pour l’instant pas confirmé que les Français souhaitant ou devant venir à Niamey étaient désormais persona non grata sur leur territoire. Les relations entre le Niger et la France, ancienne puissance coloniale dans la région, n’ont cessé de se dégrader depuis le coup d’Etat militaire du 26 juillet 2023 qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum.
    L’ambassade de France au Niger, dont Paris avait annoncé la fermeture peu avant Noël, est officiellement close « jusqu’à nouvel ordre » et poursuivra ses activités depuis Paris, avait annoncé le ministère des affaires étrangères français, le 2 janvier. Le ministère soulignait que « depuis cinq mois, notre ambassade subit de graves entraves rendant impossible l’exercice de ses missions : blocus autour de l’ambassade, restrictions des déplacements pour les agents et refoulement de tous les personnels diplomatiques qui devaient rejoindre le Niger ».
    La fermeture d’une ambassade, mesure extrêmement rare, avait été décidée en parallèle au retrait des derniers soldats français déployés au Niger dans le cadre de la lutte antiterroriste, qui ont quitté le pays le 22 décembre 2023. Après le coup d’Etat du 26 juillet, les militaires au pouvoir avaient rapidement exigé le départ des soldats français – environ 1 500 déployés pour lutter contre les djihadistes – et dénoncé plusieurs accords militaires conclus avec Paris.
    Le régime militaire avait aussi prononcé fin août l’expulsion de l’ambassadeur de France, Sylvain Itté. Celui-ci était resté près d’un mois coincé à l’intérieur de la représentation diplomatique avant de la quitter sur décision du président Emmanuel Macron qui avait ordonné qu’il reste en place après le coup d’Etat. Le journal français Le Canard enchaîné a évoqué un veto du ministère français des affaires étrangères à la parution d’un livre de M. Itté qui, selon une source diplomatique contactée par l’AFP, aurait pu « être préjudiciable à nos intérêts de sécurité ».
    Depuis le départ de la France, le Niger comme le Mali et le Burkina Faso voisins également dirigés par des militaires issus de coups d’Etat et confrontés à la violence djihadiste se sont rapprochés d’autres partenaires, dont la Russie.Dans ce contexte, la Turquie a affirmé jeudi vouloir aider le Niger à « renforcer son indépendance » après l’annonce par Niamey de son retrait de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). « Le président Erdogan a exprimé le soutien de la Turquie aux mesures prises par le Niger pour renforcer son indépendance politique, militaire et économique », a indiqué la présidence turque à l’issue d’un tête-à-tête à Ankara entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine, nommé par le régime militaire au pouvoir à Niamey.
    La Turquie dit vouloir renforcer ses échanges commerciaux avec le Niger, qui a annoncé mardi – à la suite du Mali et du Burkina Faso – avoir notifié son retrait de la Cedeao, une décision aux conséquences potentiellement lourdes pour son économie et sa stabilité politique. La Cedeao s’est employée en vain à obtenir le retour le plus rapide possible de civils au pouvoir à Niamey, Bamako et Ouagadougou, où des coups d’Etat ont renversé les présidents élus.Selon la présidence turque, M. Erdogan a déclaré que « la Turquie s’opposait aux interventions militaires étrangères qui victimisent le peuple nigérien et continuerait à le faire ». Ankara, qui a étendu sa présence au Sahel et souhaite y accroître encore son influence en profitant notamment du départ forcé de la France, a adopté une position conciliante avec les militaires arrivés au pouvoir au Niger à l’issue d’un coup d’Etat fin juillet. La situation au Niger est scrutée de près par Ankara, le pays sahélien étant situé à la frontière sud de la Libye, où la Turquie possède de très nombreux intérêts.

    #Covid-19#migrant#migration#niger#france#mali#burkinafaso#CEDEAO#circulation#vol#sante#turquie#maroc

  • Quand on entend un #présentateur_tv / une #présentatrice_tv, sourire niais, complètement déconnecté(e)s parler... (...) Les lignes #primaires, c’est la #banlieue_parisienne ? Apparemment, ça vaut pas mieux...

     :-D :-D :-D

    #médias #information #piège_à_cons #intox #politique #neuneu #communication #transports #lignes_secondaires #France #circulation #c'est_possible #médias #seenthis #vangauguin

    " « On a l’impression d’être la France de seconde zone ! » : dans l’enfer des usagers de la ligne Clermont-Paris /

    #Retards quotidiens, #suppressions de #trains, #vétusté des #infrastructures ferroviaires… La ligne Clermont-Paris a encore une fois fait parler d’elle ce samedi puisque 700 passagers ont été contraints de la nuit dans le train à cause d’une panne. Depuis plusieurs années, les usagers alertent sur la dégradation du service. (...)"

    https://www.marianne.net/societe/on-a-l-impression-d-etre-la-france-de-seconde-zone-dans-lenfer-des-usagers

  • Paris 2024 : le prix du ticket de métro va presque doubler durant les Jeux olympiques
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/27/paris-2024-le-prix-du-ticket-de-metro-va-presque-doubler-durant-les-jeux-oly

    Ile-de-France Mobilités (IDFM) va augmenter, du 20 juillet au 8 septembre 2024, le prix des tickets de métro et lancer un forfait spécial pour les visiteurs, a annoncé sa présidente, #Valérie_Pécresse. Cette augmentation des tarifs pour les usagers occasionnels doit permettre de financer la hausse de l’offre de #transports qui aura lieu lors des #JO, qui se dérouleront dans la capitale à l’été 2024.
    Le ticket de métro passera ainsi à 4 euros (contre 2,10 euros actuellement) et le carnet à 32 euros (contre 16,90 euros), a annoncé Mme Pécresse dans une vidéo publiée sur X. Les forfaits Navigo mensuels et annuels, les passes Imagin’R et sénior « ne seront pas concernés par ces augmentations », a-t-elle précisé.
    Un passe baptisé « #Paris 2024 permettra de se déplacer dans toute l’Ile-de-France » et son tarif sera dégressif, allant de 16 euros pour une journée à 70 euros pour la semaine, a précisé Mme Pécresse. Il permettra aux voyageurs d’accéder à la totalité du réseau francilien, aéroports et Orlyval compris, a ajouté IDFM auprès de l’Agence France-Presse (AFP).

    Cette hausse « considérable » des tarifs a été décidée en raison des investissements réalisés dans le réseau de transports franciliens, censés permettre d’assurer un service plus dense lors de cette période de forte affluence. Quinze millions de visiteurs sont attendus dans la capitale pour les Jeux olympiques.
    « C’est le juste prix », a déclaré la présidente de la région Ile-de-France, qui dit « refuser que ces surcoûts soient payés par les Franciliennes et les Franciliens ». « Pour les voyageurs occasionnels, nous leur recommandons d’acheter avant le 20 juillet leurs titres de transport, soit sur une carte Easy, soit sur Liberté +, afin de ne pas être impacté par ces hausses », a ajouté Mme Pécresse.
    Le prix du trajet vers les aéroports sera lui aussi rehaussé (16 euros, contre environ 11 euros actuellement pour Roissy et Orly) et « les autres forfaits jour et semaine seront suspendus », ajoute Le Parisien, d’après une interview avec la présidente d’IDFM. L’adoption de ces nouveaux tarifs est soumise au vote du conseil d’administration d’IDFM le 7 décembre, a précisé l’autorité organisatrice des transports franciliens à l’AFP.

    ils ont tellement abandonné l’amélioration des transports en commun qu’ils la font provisoire et payante, tout comme le 93, le plus pauvre et le plus jeune des départements métropolitains, restera grave sous doté en équipements sportifs malgré le fric balancé.

    • Euh ! cela veut-il dire qu’il va y avoir un trafic monstre au noir, en revendant les stocks acquis avant la hausse ?

      Si c’est le cas, on n’a pas fini : 1. de se voir proposer des tickets sous le manteau, 2. d’entendre le message n’achetez pas vos tickets à un revendeur à la sauvette, vous risquez etc.

    • il faut être sans papier pour devoir vivre de ça, et comme il faut que tout soit propre, qu’il y a de plus en plus de caméras et de policiers, c’est risquer l’expulsion. j’ai l’impression que la vente de tickets à la sauvette est en baisse (les clopes ça se vend dehors, c’est plus sûr). quant au message, on l’entend sans cesse, au moins pour ajouter une touche de protection à cette charmante ambiance.

    • JO Paris 2024 : une dérogation sera nécessaire pour circuler librement dans Paris pendant les Jeux
      https://www.leparisien.fr/paris-75/jo-paris-2024-une-derogation-sera-necessaire-pour-circuler-librement-dans

      Pour des raisons de #sécurité, des restrictions de #circulation visant les véhicules motorisés seront mises en place dans la capitale lors du grand rendez-vous de l’été prochain, notamment autour des sites olympiques. Seules les personnes bénéficiant d’une dérogation pourront les éviter.

    • les tickets papiers ne sont plus vendus depuis septembre.

      La fin programmée de la vente des carnets de tickets de métro en papier annonce-t-elle, à terme, la disparition totale du ticket+ à l’unité ? Pas vraiment, explique la RATP.

      Malgré l’arrêt progressif du carnet de 10 tickets, « il sera encore possible d’acheter certains titres en version carton : le ticket t+ à l’unité ou encore le billet origine destination qui permet de voyager en banlieue restent encore vendus sous format cartonné », a indiqué la régie. Le ticket à l’unité, né le 19 juillet 1900 avec la première ligne de métro, n’a pas encore tiré sa révérence…

      Reste que la tendance globale penche vers le recours aux solutions sans contact. La crise sanitaire mondiale du nouveau coronavirus a même joué l’effet d’un accélérateur de ce mouvement. Dès 2016, Bruxelles avait arrêté le ticket magnétique. Et à Londres, les voyageurs privilégient l’Oyster Card aux tickets en carton.

      Pourquoi cette décision [de cesser leur vente] ? Sur son site Internet, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) met en avant trois raisons principales :

      le fait que, chaque année, près de 5 millions de tickets sont démagnétisés en raison de leur proximité avec des clés ou des pièces de monnaie
      le fait que sur un carnet, un ticket sur dix en moyenne n’est pas utilisé, soit parce qu’il est perdu, abîmé ou oublié
      le gain en rapidité et en sécurité sanitaire des supports sans contact, qui rendent plus facile le passage aux valideurs et permettent le respect des gestes barrières (comme en période de Covid-19)

      et en contrôle/traçabilité : peu de gens payent pour l’anonymat du titre magnétique, les usagers bénéficiaires de la gratuité des transports (au RSA socle, plus un halo de personnes à très bas revenu) ne peuvent avoir accès aux titres magnétiques anonymes.

    • beaucoup l’ont compris, et pas seulement les friqués ou des parisiens, mais aussi nombre d’habitants du 93, il ne faut pas rester à Paris et dans diverses villes des alentours lors des JO. mieux vaut fuir en sous louant. chez des fauchés, cela va représenter une part importante du revenu annuel, au risque pour certain.e.s de se voir supprimer l’APL par la CAF ou de se faire imposer une cessation de bail. pour la CAF c’est à dissimuler, en priant des risques, ou le pataquès. il faut une autorisation de sous location par le bailleur et déclarer les sommes concernées, avec des recalcules de prestations à la clé. dans le logement social, en général (ou partout), la sous-loc est interdite et vaut annulation du bail. dans le privé, c’est soit interdit soit soumis à l’accord du propriétaire.
      la seule manière d’éviter de pénibles impondérables est de ne pas percevoir d’argent. par exemple en passant par des sites tels que home exchange où l’on accumule des points qui donnent ensuite la possibilité de séjourner chez d’autres échangeurs. je le note ici car, en bonne logique, c’est ce que je devrais faire, d’autant qu’il y a aura certainement plus de poins à gagner qu’en temps ordinaire. or je m’en occupe pas...

    • Paris 2024 : la Mairie de Paris demande à Valérie Pécresse d’annuler les hausses de tarif dans les transports pour les Jeux olympiques
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/12/06/paris-2024-la-mairie-de-paris-demande-a-valerie-pecresse-d-annuler-les-hauss

      Alors que la présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) a annoncé un quasi-doublement des tarifs des billets à l’unité pendant l’été 2024, deux adjoints à la Mairie de Paris dénoncent un « coup de massue » pour les usagers.

      [...]

      « Tous ceux qui feront de ces Jeux un succès ne sont pas nécessairement détenteurs d’un passe Navigo et n’auront d’autre choix que de payer le prix fort », protestent les deux adjoints à la Mairie de Paris en évoquant « les travailleurs précaires qui viendront travailler », mais aussi les volontaires, dont la présence est « indispensable pour la bonne tenue de cet événement ». Le recrutement de ces derniers va « être mis en difficulté » par cette tarification spéciale, affirment-ils.
      Lire le décryptage : Article réservé à nos abonnés Paris 2024 : pourquoi des inquiétudes planent sur l’offre de transport pendant les JO

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      Quant aux visiteurs attendus, ils seront « très majoritairement français et surtout Franciliens », affirment les deux adjoints, s’appuyant sur une étude de l’Office de tourisme de Paris, selon laquelle les habitants de la région représenteront 43 % des quelque 14 millions de visiteurs français attendus.

    • Une panne sur le réseau de RER a paralysé Paris pendant plusieurs heures
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/12/07/les-lignes-de-rer-a-b-et-d-tres-perturbees-en-raison-d-une-panne-de-signalis

      En raison d’une panne de signalisation, la traversée de Paris a été rendue impossible sur les lignes des RER A, B et D dès la mi-journée jeudi. Le trafic a finalement repris progressivement dans la soirée.
      Une rupture de canalisation à la station Châtelet-Les Halles a endommagé, jeudi 7 décembre, un local technique de signalisation, entraînant une interruption de circulation des lignes des RER A, B et D et créant l’embolie dans les transports en commun en plein cœur de Paris. Pendant plusieurs heures, la traversée de Paris a été rendue impossible en raison de cet incident survenu à 12 h 15 pour ces trois lignes de RER.

  • What If Money Expired ?

    A long-forgotten German economist argued that society and the economy would be better off if money was a perishable good. Was he an anarchist crank or the prophet of a better world?

    A few weeks ago, my nine-year-old son Theo invented a fiat currency to facilitate trade in his living room fort. Bourgeoning capitalist that he is, he had opened a fort gift shop and offered for sale an inventory of bookmarks hastily made from folded paper and liberal applications of tape. Inscribed on them were slogans like “Love,” “I Rule” and “Loot, Money, Moolah, Cash.”

    Theo’s six-year-old brother Julian was interested in the bookmarks, which Theo was happy to sell him for $1 per unit.

    “Hang on,” I shouted from the other room. “You’re not going to sell them for actual money.” (State intervention, I know.)

    Reluctantly, Theo agreed. After some thought, he implemented a new scheme whereby his brother could print his own money with a marker and paper. Each bill would become legal tender once Julian had written “I CAN WRITE” three times on a piece of paper. Misspellings rendered the money void.

    “It has to have some value,” Theo explained. “Otherwise, you could just print millions of dollars.”

    Julian grumbled but soon redeemed his new wealth for a bookmark. Theo deposited the money in his pocket, and thus the fort’s commerce commenced.
    What Is Money, Anyway?

    The history of money is replete with equally imaginative mandates and whimsical logic, as Jacob Goldstein writes in his engaging book, “Money: The True Story of a Made-Up Thing.” Before money, people relied on bartering — an inconvenient system because it requires a “double coincidence of wants.” If I have wheat and you have meat, for us to make a deal I have to want your meat at the same time you want my wheat. Highly inefficient.

    Many cultures developed ritual ways to exchange items of value — in marriage, for example, or to pay penance for killing someone, or in sacrifices. Items used for these exchanges varied from cowry shells to cattle, sperm whale teeth and long-tusked pigs. These commodities helped fulfill two central functions of money:

    1. They served as a unit of account (offering a standardized way to measure worth).
    2. They acted as a store of value (things you can accumulate now and use later).

    Due to the flaws of the barter system, these goods didn’t serve the third function of money, which is:

    3. To act as a medium of exchange (a neutral resource that can easily be transferred for goods).

    Money that served all three of these functions wasn’t created until around 600 B.C.E. when Lydia, a kingdom in modern-day Turkey, created what many historians consider the first coins: lumps of blended gold and silver stamped with a lion. The idea spread to Greece, where people started exchanging their goods for coins in public spaces called agoras. Money soon created alternatives to traditional labor systems. Now, instead of working on a wealthy landowner’s farm for a year in return for food, lodging and clothes, a person could be paid for short-term work. This gave people the freedom to leave a bad job, but also the insecurity of finding employment when they needed it.

    Aristotle, for one, wasn’t convinced. He worried that Greeks were losing something important in their pursuit of coins. Suddenly, a person’s wealth wasn’t determined by their labor and ideas but also by their cunning.

    One summer, the philosopher Thales (who coined the phrase: “Know thyself”) predicted Greece would have a good crop of olives. Before they ripened, he rented all the presses on the islands and then grew rich when, come harvest, everyone went to him to press their olives. Today we might call this good business sense. Aristotle called it “unnatural.”

    He wasn’t alone in his distrust of commerce. In mythology, Hermes is both the god of merchants and of thieves. Meanwhile, the Bible tells the story of Jesus overturning the tables of moneychangers and merchants in a Jerusalem temple. In the early days, as is true today, commerce implied exploitation — of natural resources and of other people. (The Incans, on the other hand, built an entire civilization with no money at all, just a complex system of tributes and structured specialization of work.)

    Nevertheless, the concept of money spread. In 995, paper money was introduced in Sichuan, China, when a merchant in Chengdu gave people fancy receipts in exchange for their iron coins. Paper bills spared people the physical burden of their wealth, which helped facilitate trade over longer distances.

    As it evolved, money became increasingly symbolic. Early paper money acted as an IOU and could always be exchanged for metallic coins of various values. In the late 13th century, however, the Mongol emperor Kublai Khan invented paper money that was not backed by anything. It was money because the emperor said it was money. People agreed. In the intervening centuries, money has conjured more fantastic leaps of faith with the invention of the stock market, centralized banking and, recently, cryptocurrencies.

    Today, there is about $2.34 trillion of physical U.S. currency in circulation, and as much as half of it is held abroad. That accounts for just 10% of the country’s gross domestic product (the total monetary value of all the goods and services produced). Total U.S. bank deposits are around $17 trillion. Meanwhile, total wealth in this country, including nonmonetary assets, is around $149 trillion, more than 63 times the total available cash. The gaps between these numbers are like dark matter in the universe — we don’t have a way to empirically account for it, and yet without it our understanding of the universe, or the economy, would collapse.

    For most people in the developed world, money is lines of data on a bank’s computer. Money is abstract, absurd. It’s a belief system, a language, a social contract. Money is trust. But the rules aren’t fixed in stone.

    “Here’s a thing that always happens with money,” Goldstein wrote. “Whatever money is at a given moment comes to seem like the natural form money should take, and everything else seems like irresponsible craziness.”
    The Problem, As One German Saw It

    More than a century ago, a wild-eyed, vegetarian, free love-promoting German entrepreneur and self-taught economist named Silvio Gesell proposed a radical reformation of the monetary system as we know it. He wanted to make money that decays over time. Our present money, he explained, is an insufficient means of exchange. A man with a pocketful of money does not possess equivalent wealth as a man with a sack of produce, even if the market agrees the produce is worth the money.

    “Only money that goes out of date like a newspaper, rots like potatoes, rusts like iron, evaporates like ether,” Gesell wrote in his seminal work, “The Natural Economic Order,” published in 1915, “is capable of standing the test as an instrument for the exchange of potatoes, newspapers, iron and ether.”

    Gesell was born in 1862 in what is now Belgium, the seventh of nine children. He dropped out of high school because his parents couldn’t afford it, got a job with the postal service and then, at 20, went to Spain to work in a business house. Four years later, he emigrated to Argentina, where he set up a company importing medical equipment and a plant to produce cardboard boxes.

    Argentina was booming in the 1880s. Using capital loaned from Europe, the country invested in railroads and other infrastructure aimed at opening its resources to international trade. The dividends on those projects were slow in coming, however, and the country struggled to service its debt. Meanwhile, inflation was devaluing the currency and the real wages of workers were declining. In 1890, Argentina defaulted on nearly £48 million of national debt, most of which was underwritten by a British merchant bank. Argentina’s GDP dropped 11% in a year and the country fell into a deep recession and political upheaval.

    In 1898, the Argentine government embarked on a deflationary policy to try to treat its economic ills. As a result, unemployment rose and uncertainty made people hoard their money. The economy ground to a halt. There was plenty of money to go around, Gesell realized. The problem was, it wasn’t going around. He argued that the properties of money — its durability and hoardability — impede its circulation: “When confidence exists, there is money in the market; when confidence is wanting, money withdraws.”

    Those who live by their labor suffer from this imbalance. If I go to the market to sell a bushel of cucumbers when the cost of food is falling, a shopper may not buy them, preferring to buy them next week at a lower price. My cucumbers will not last the week, so I am forced to drop my price. A deflationary spiral may ensue.

    The French economist Pierre-Joseph Proudhon put it this way: “Money, you imagine, is the key that opens the gates of the market. That is not true — money is the bolt that bars them.”

    The faults of money go further, Gesell wrote. When small businesses take out loans from banks, they must pay the banks interest on those loans, which means they must raise prices or cut wages. Thus, interest is a private gain at a public cost. In practice, those with money grow richer and those without grow poorer. Our economy is full of examples of this, where those with money make more ($100,000 minimum investments in high-yield hedge funds, for example) and those without pay higher costs (like high-interest predatory lending).

    “The merchant, the workman, the stockbroker have the same aim, namely to exploit the state of the market, that is, the public at large,” Gesell wrote. “Perhaps the sole difference between usury and commerce is that the professional usurer directs his exploitation more against specific persons.”

    Gesell believed that the most-rewarded impulse in our present economy is to give as little as possible and to receive as much as possible, in every transaction. In doing so, he thought, we grow materially, morally and socially poorer. “The exploitation of our neighbor’s need, mutual plundering conducted with all the wiles of salesmanship, is the foundation of our economic life,” he lamented.

    To correct these economic and social ills, Gesell recommended we change the nature of money so it better reflects the goods for which it is exchanged. “We must make money worse as a commodity if we wish to make it better as a medium of exchange,” he wrote.

    To achieve this, he invented a form of expiring money called Freigeld, or Free Money. (Free because it would be freed from hoarding and interest.) The theory worked like this: A $100 bill of Freigeld would have 52 dated boxes on the back, where the holder must affix a 10-cent stamp every week for the bill to still be worth $100. If you kept the bill for an entire year, you would have to affix 52 stamps to the back of it — at a cost of $5.20 — for the bill to still be worth $100. Thus, the bill would depreciate 5.2% annually at the expense of its holder(s). (The value of and rate at which to apply the stamps could be fine-tuned if necessary.)

    This system would work the opposite way ours does today, where money held over time increases in value as it gathers interest. In Gesell’s system, the stamps would be an individual cost and the revenue they created would be a public gain, reducing the amount of additional taxes a government would need to collect and enabling it to support those unable to work.

    Money could be deposited in a bank, whereby it would retain its value because the bank would be responsible for the stamps. To avoid paying for the stamps, the bank would be incentivized to loan the money, passing on the holding expense to others. In Gesell’s vision, banks would loan so freely that their interest rates would eventually fall to zero, and they would collect only a small risk premium and an administration fee.

    With the use of this stamp scrip currency, the full productive power of the economy would be unleashed. Capital would be accessible to everyone. A Currency Office, meanwhile, would maintain price stability by monitoring the amount of money in circulation. If prices go up, the office would destroy money. When prices fall, it would print more.

    In this economy, money would circulate with all the velocity of a game of hot potato. There would be no more “unearned income” of money lenders getting rich on interest. Instead, an individual’s economic success would be tied directly to the quality of their work and the strength of their ideas. Gesell imagined this would create a Darwinian natural selection in the economy: “Free competition would favor the efficient and lead to their increased propagation.”

    This new “natural economic order” would be accompanied by a reformation of land ownership — Free Land — whereby land was no longer privately owned. Current landowners would be compensated by the government in land bonds over 20 years. Then they would pay rent to the government, which, Gesell imagined, would be used for government expenses and to create annuities for mothers to help women achieve economic independence from men and be free to leave a relationship if they wanted.

    Gesell’s ideas salvaged the spirit of private, competitive entrepreneurialism from what he considered the systemic defects of capitalism. Gesell could be described as an anti-Marxian socialist. He was committed to social justice but also agreed with Adam Smith that self-interest was the natural foundation of any economy.

    While Marx advocated for the political supremacy of the dispossessed through organization, Gesell argued that we need only remove economic obstacles to realize our true productive capacity. The pie can be grown and more justly shared through systemic changes, he maintained, not redistributed through revolution. “We shall leave to our heirs no perpetually welling source of income,” he wrote, “but is it not provision enough to bequeath economic conditions that will secure them the full proceeds of their labor?”

    Although many dismissed Gesell as an anarchistic heretic, his ideas were embraced by major economists of the day. In his book “The General Theory of Employment, Interest and Money,” John Maynard Keynes devoted five pages to Gesell, calling him a “strange and unduly neglected prophet.” He argued the idea behind a stamp scrip was sound. “I believe that the future will learn more from the spirit of Gesell than from that of Marx,” Keynes wrote.

    In 1900, Gesell retired and took up farming in Switzerland, where he published pamphlets, books and a magazine on monetary reform. In 1911 he moved to Eden, a single-tax, vegetarian commune outside Berlin, where he criticized monogamy and advocated free love. In 1919, when pacifist poets and playwrights launched the Bavarian Soviet Republic in Munich, they offered Gesell the position of finance minister. Gesell drew up plans for land reform, basic income and Freigeld. The republic lasted all of a week before being overthrown by the Communist Party and then the German army, who detained Gesell and charged him with treason.

    He gave an impassioned defense. “I do not attack capital with force, with strikes and paralization of business and plant, with sabotage,” he told the tribunal. “I attack it with the only weapon which is inherent with the proletariat — work. By recommending to the masses untrammeled, relentless work, I lay low the idol of interest.”

    Gesell was acquitted and returned to writing. He died of pneumonia in 1930, in Eden, at the age of 67.
    And Then It Actually Happened

    That very year, the owner of a dormant coal mine near the Bavarian town of Schwanenkirchen tried in vain to get a loan from a bank to begin mining again. Stymied by the representatives of traditional finance, he went to the Wära Exchange Association, a group that was created to put Gesell’s ideas into practice. The group agreed to give the mine owner 50,000 Wära, a depreciating currency equivalent to 50,000 Reichsmarks.

    The mine owner then gathered the unemployed miners and asked if they would go back to work, not for legal tender, but for this new currency. They agreed that any money was better than no money. The mine owner purchased food, clothing and household goods from warehouses that were already using the Wära currency. The miners, now back digging coal, used their wages to buy these goods from the mine owner. Soon, other businesses in town wanted to use the currency to benefit from the sudden influx of cash. Because the currency depreciated at 1% per month, everyone was eager to part with it and it circulated rapidly throughout the economy. Soon, in whole districts, the Wära currency replaced the Reichsmark, which alarmed the bigger banks and the government. Finally, the Reichsbank ended the experiment by banning the currency.

    Two years later, in the Austrian town of Wörgl, Gesell’s ideas came to life again. In 1932, Wörgl’s mayor, a socialist locomotive engineer, desperately wanted to get his constituents back to work. A supporter of Gesell’s ideas, he devised a plan where Austrian schillings would be replaced with Work Certificates that depreciated at 1% per month.

    The mayor hired townspeople, paid in Work Certificates, to improve roads, install streetlights and build a concrete bridge. Work Certificates circulated rapidly from merchants to tenants, to landlords, to saving accounts. People paid their taxes early to avoid paying for stamps. In one year, the Work Certificates traded hands 463 times, creating goods and services worth almost 15 million schillings. By contrast, the ordinary schilling was exchanged only 21 times.

    The experiment was called the Miracle of Wörgl. Vienna newspapers took notice. The government of France expressed interest. Two hundred mayors in Austria devised similar programs in their communities. Again, however, the financial authorities grew uneasy, arguing that these local stamp scrips undermined the currency-issuing power of the national bank. By the fall of 1933, the Austrian Supreme Court had prohibited their circulation.

    Gesellian experiments happened in the U.S. and Canada too, inspired by the Great Depression. In 1932, in Hawarden, Iowa, a limited amount of stamp scrip was put into circulation to pay for public works. The same year, a similar program was deployed in Anaheim, California. In 1933, Oregon attempted to print $80 million in stamp scrip, but the U.S. Treasury stopped it. The government of Premier William “Bible Bill” Aberhart in Alberta, Canada, introduced depreciating “prosperity certificates” (which people quickly renamed “velocity dollars”) in 1936.

    That decade in the U.S., 37 cities, eight counties and some business groups attempted to issue almost 100 different types of stamp scrip. All these experiments were local, small in scope and short-lived. In 1933, the economist Irving Fisher, who called himself “a humble student of Silvio Gesell,” tried to persuade President Franklin Delano Roosevelt to adopt a national stamp scrip, and even convinced an Alabama senator to introduce a bill that would have issued up to $1 billion in depreciating currency. It never came to a vote. Roosevelt, who was preparing to take the country off the gold standard, worried that any further economic innovations would be too destabilizing.

    Other Gesell evangelists included Frank Lloyd Wright and the poet Ezra Pound, the son of an assayer at the U.S. Mint in Philadelphia. As a child, Pound visited his father at work; in a basement vault, he saw sweating, shirtless men with giant shovels scooping millions of dollars’ worth of silver coins into counting machines “like it was litter.” Later he wrote that it was unnatural when a financier made money out of nothing by harvesting interest on a loan. The poet believed our current economic order disincentivizes actual work and creation while incentivizing market manipulation and shrewd, sometimes dishonest, schemes of profit. To Pound, the concept of money was so pervasive and unexamined that money had become an end in itself, not the vehicle it was intended to be.

    In 1935, he wrote an essay, “What is Money For?” in which he promoted Gesell’s expiring money with ardent emphasis. “The AIM of a sane and decent economic system,” Pound wrote, “is to fix things so that decent people can eat, have clothes and houses up to the limit of available goods.”

    Pound called Gesell’s idea “vegetable money” and argued it was a necessary equalizing force so that one person doesn’t have money wealth that accumulates in a bank while others have potato wealth that rots in their root cellar. In Pound’s view, the wealth of a nation ought to not be measured in its amount of money but by the flourishing of its creative and productive arts. “When the total nation hasn’t or cannot obtain enough food for its people, that nation is poor,” he wrote. “When enough food exists and people cannot get it by honest labor, the state is rotten.”

    To Pound, money that is organic, subject to birth and decay, that flows freely between people and facilitates generosity, is more likely to bind a society together rather than isolate us. An expiring money would enrich the whole, not the select few. Usury — which we can take to mean unfettered capitalism — was responsible for the death of culture in the post-Reformation age.

    Pound eventually moved to Italy and embraced the fascism of Benito Mussolini, advocating for a strong state to enforce these ideas. In doing so, he ceded his artistic idealism to autocratic fiat. Pound was strident in his economic convictions but also a realist on human nature. “Set up a perfect and just money system and in three days rascals, the bastards with mercantilist and monopolist mentality, will start thinking up some wheeze to cheat the people,” he wrote.
    What It Means Today

    Gesell’s idea for depreciating money “runs counter to anything we’ve ever learned about the desirable properties of money,” David Andolfatto, a former senior vice president of the Federal Reserve Bank of St. Louis and the chair of the economics department at the University of Miami, told me recently. “Why on Earth would you ever want money to have that property?”

    But during the economic downturn that followed the Covid pandemic, Andolfatto recognized the potential value of an expiring money in times of crisis. The relief checks that the government sent out to U.S. households didn’t immediately have their desired effect of stimulating the economy because many people saved the money rather than spend it. This is the paradox of thrift, Andolfatto explained. What’s good for the individual is bad for the whole.

    “Well, what if we gave them the money with a time fuse?” Andolfatto remembers wondering. “You’re giving them the money and saying look, if you don’t spend it in a period of time, it’s going to evaporate.”

    In a paper he wrote for the Fed in 2020, Andolfatto called this concept “hot money credits.” He pointed out that when the economy goes into a funk, there is a “coordination failure” where people stop spending and others stop earning. Withholding money in times of fear creates a self-fulfilling prophecy by further stifling the economy. So, could Gesell’s idea of expiring money be the cure?

    “The desirability depends on the diagnosis,” Andolfatto told me. “It’s like a doctor administering a drug to a healthy person and a sick person. You administer the drug, and it has some side effects. If the person is healthy, you’re not going to make them any better. You might make them even worse. If they’re sick, it might make them better.”

    The problem, Andolfatto said, is that issuing pandemic checks with an expiration date would hurt those with little savings. People with money in the bank would use their expiring money just like normal money. People with no savings, on the other hand, might find that expiring money forced them to spend and did little to stabilize their financial situations.

    Since he wrote the paper, Andolfatto went on, the U.S. economy recovered remarkably well under policies that didn’t include Gesell’s radical reforms. “I admit to being intrigued by the idea,” Andolfatto said. “You can do it on a local level. I wonder, as a practical matter, if one can do it on a large scale.”

    Keynes believed Gesell’s expiring money amounted to “half a theory” — it failed, Keynes argued, to account for people’s preference for liquid assets, of which money is just one example. “Money as a medium of exchange has to also be a store of value,” Willem Buiter, a former global chief economist at Citigroup, told me. In a Gesellian economy, he continued, the affluent would simply store their wealth in another form — gold bars, perhaps, or boats — which could be converted into money when they wanted to transact.

    Buiter doesn’t believe Gesellian money can really address serious social inequality, but he did note times when it was advantageous for a central bank to drop interest rates below zero, like when inflation and market interest rates are low and should go lower to maintain full employment and utilization of resources. Positive or negative interest rates could easily be applied to digital money in a cashless economy, for which Buiter and others have advocated. But it’s hard to imagine how a government today could practically implement a Gesellian tax on hard currency. “You’d have to be able to go out and confiscate money if it’s not stamped,” Buiter said. “It would be rather brutal.”

    In 1938, the psychologist Abraham Maslow — who later became famous for his “hierarchy of needs,” which ranked human necessities from the physiological (air, water, food) to the transcendent — spent six weeks with the Siksika (Blackfoot) people in southern Alberta. He discovered a community where wealth was not measured in money or in property. “The wealthiest man in their eyes is one who has almost nothing,” he wrote, “because he has given it all away.”

    For most of us today, money is assurance. We live in a culture in which the pursuit of security is paramount. Save money, we are told — for a health crisis, for our kids to go to college, for retirement. But is it possible to have any guarantee, through money or anything else, of our safety in life?

    In her new book “The Age of Insecurity,” the activist Astra Taylor writes: “Today, many of the ways we try to make ourselves and our societies more secure — money, property, possessions, police, the military — have paradoxical effects, undermining the very security we seek and accelerating the harm done to the economy, the climate and people’s lives, including our own.”

    The negative consequences of the unimpeded accumulation of wealth are plain for all to see. Human rights abuses, corruption and the devastation of the planet have all been justified in its pursuit. It’s possible to imagine many reincarnations of money that serve different values. Putting a price on carbon emissions is one way to offset the environmental damage incurred by economic growth. A universal basic income and free higher education would help redistribute and equalize financial and social capital.

    There are more radical questions being asked: What if the money you accumulated in life died with you? What if actuaries determined the amount of money people need to live a comfortable life, and earnings were capped there? What would a world look like in which the ardor of one’s work — not just luck and geography and privilege — determined a person’s wealth?

    In “The Man Who Quit Money,” Mark Sundeen writes about a man in Utah who deposited his life savings in a phone booth, opting out of the institution altogether. It’s an age-old tradition among the pious and iconoclasts the world over — becoming a recluse in order to attune oneself with rhythms beyond social conventions. Many of the most charismatic people are animated by passions that don’t earn them money but add a richness to their lives that money can’t buy. When we find those things that sustain us — art, hobbies, service — the worth of those activities transcends money to fulfill us on a deeper, spiritual level.

    Money may be a language, a way to translate value in terms we all understand, but money is not the sum of what we have to say. The more money one has, the less meaning work has to that person. At the same time, life’s most meaningful work, like raising children or cooking a meal for others, often goes unpaid. And yet this is the substance of life, the stuff that determines who we are and how we will be remembered.

    Gesell believed that capitalism had beaten communism, but he recognized the flaws of our current economic order. “The choice lies between progress or ruin,” he wrote. “We must push on through the slough of capitalism to the firm ground beyond.”

    Is his idea of an expiring currency any more absurd than the status quo we inherited? Perhaps his greatest contribution is to remind us that the rules of money can be reinvented, as indeed they always have. Money is a construct of our collective imagination, subject to our complacency, yes, but also to our inquiry, values and highest ambitions. Gesell argued for an engaged, probing curiosity of our economic institutions so that we may reimagine them to better serve the societies we want to create. “The economic order under which men thrive,” he wrote, “is the most natural economic order.” To that end, ours may still be a work in progress.

    https://www.noemamag.com/what-if-money-expired

    via @freakonometrics

    #argent #finance #histoire #troc #échange #valeur #système_monétaire #Silvio_Gesell #expiration #circulation #confiance #déflation #Pierre-Joseph_Proudhon #intérêts #économie #Freigeld

  • De la #circulation des termes et des images xénophobes...

    Il y a longtemps, j’avais écrit ce texte pour @visionscarto (quand encore le blog était hébergé sur le site du Monde Diplo) :
    En Suisse, pieds nus contre rangers
    https://visionscarto.net/en-suisse-pieds-nus-contre-rangers

    Je montrais notamment comment le #poster de cette campagne emblématique de l’#UDC en #Suisse avait circuler dans les sphères de l’#extrême_droite européenne.

    L’original made in Switzerland :

    La même idée des #moutons reprise par la #Lega_Nord en #Italie :


    Et le #NPD en #Allemagne :

    Cette #campagne avait été conçue par l’#UDC pour soutenir leur #initiative dite « Pour le renvoi des #étrangers_criminels » (débutée en 2010, mais qui a pourri le paysage suisse pendant des années... oui, car ces posters ont été tapissés dans l’espace public suisse pendant bien trop longtemps car il y a eu des rebondissements) :
    – "Initiative populaire « Pour le renvoi des étrangers criminels »" (2008) https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_%C2%AB_Pour_le_renvoi_des_%C3%A9trangers_criminel
    Début de la récolte des signatures : 2007 —> https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis357.html
    – "Initiative populaire fédérale suisse « Pour le renvoi effectif des étrangers criminels »" (2012) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_f%C3%A9d%C3%A9rale_suisse_%C2%AB_Pour_le_renvoi_e
    – et d’autres étapes que je ne vais pas détailler ici, car pas le temps de faire la chronologie de cette initiative...

    Cette idée de l’expulsion des criminels étrangers est reprise aujourd’hui par #Darmanin (mais depuis quand cette expression est utilisée en #France ? Quelqu’un·e. a une idée ??) :

    #Gérald_Darmanin se saisit de l’attentat d’Arras pour relancer ses mesures sur l’immigration

    L’attaque au #couteau qui a coûté la vie à un professeur de lycée et fait trois blessés a relancé le débat sur l’immigration, poussant le ministre de l’intérieur à surenchérir sur la question des « #délinquants_étrangers » et de leur expulsion.

    https://mastodon.social/@Mediapart/111244723392752616
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/161023/gerald-darmanin-se-saisit-de-l-attentat-d-arras-pour-relancer-ses-mesures-

    Au même temps, en #Italie, et plus précisément dans le #Haut-Adige :

    Un manifesto elettorale della #Süd-Tiroler_Freiheit -partito noto per le proprie posizioni xenofobe- ritrae in primo piano un uomo nero con un coltello in mano. Dietro di lui, una donna bianca cerca riparo in un angolo, coprendosi il volto con le braccia. L’immagine è inequivocabile, così come la scritta a caratteri cubitali posta poco più in basso: “Kriminelle Ausländer abschieben” (cioè espellere gli stranieri criminali).

    https://seenthis.net/messages/1021581
    https://altreconomia.it/in-alto-adige-in-arrivo-un-cpr-a-uso-locale-lultimo-anello-di-una-caten
    Voici le #poster du parti du #Sud-Tyrol :

    Et comme par hasard, voici la nouvelle campagne datée 2023 de l’UDC en Suisse : "#Nouvelle_normalité ?"


    https://www.udc.ch/nouvelle-normalite

    J’ai un vague souvenir que cette image d’une personne (étrangère, of course !) qui attaque un·e innocent·e suisse·sse au couteau n’est pas nouvelle dans l’#iconographie de l’UDC, mais je n’ai pas trouvé de trace sur internet pour l’heure...

    Si ces images et ces slogans sont #made_in_Switzerland comme on pourrait peut-être le déduire, il faudrait du coup l’ajouter à la liste des inventions suisses en termes de politique migratoire dont j’avais écrit, avec Ibrahim Soysüren dans la revue Plein Droit :
    Le couteau suisse des politiques migratoires
    https://www.cairn.info/revue-plein-droit-2019-2-page-3.htm
    #moutons_noirs #moutons_blancs #criminels_étrangers #renvoi #expulsion #migrations #étrangers_délinquants #criminalité #racisme #xénophobie

  • L’Ukraine au défi de l’exode des femmes et des adolescents
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/28/l-ukraine-au-defi-de-l-exode-des-femmes-et-des-adolescents_6191386_3210.html

    L’Ukraine au défi de l’exode des femmes et des adolescents
    Le départ des mères avec leurs enfants risque de creuser le déficit d’hommes mobilisables côté ukrainien dans les prochaines années, à mesure que l’affrontement avec les Russes se mue en guerre d’usure.
    Par Emmanuel Grynszpan
    Publié le 28 septembre 2023 à 10h05
    L’Ukraine mène un combat existentiel contre un ennemi numériquement quatre fois supérieur, tout en subissant une hémorragie d’une part de sa population, les femmes et les enfants, qui fuient vers des cieux plus cléments. La population du pays était estimée entre 38 et 42 millions le 24 février 2022. Entre 5 et 8 millions d’individus ont émigré, dont une proportion importante risque de s’installer définitivement à l’étranger, où les conditions d’accueil sont inégales mais où certains pays offrent des perspectives d’intégration alléchantes. Une émigration essentiellement féminine et infantile, car la loi martiale interdit aux hommes valides âgés de 18 à 60 ans de quitter le territoire national.
    Du fait qu’aucun recensement de la population n’a été réalisé depuis l’an 2000, les démographes ne disposent que d’estimations. Les flux migratoires très importants, qui ont commencé bien avant l’invasion russe, compliquent encore le tableau. « Les données officielles de la statistique ukrainienne ne sont pas utilisables, tant elles reposent sur des évaluations fondées sur une méthode remontant à l’époque soviétique », quand les autorités disposaient d’instruments de contrôle social rigides, note Alain Blum, démographe et directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques.
    Alors qu’en 1991 l’Ukraine se classait au 22e rang mondial sur la liste des pays les plus peuplés, elle est déjà tombée au 41e rang. « Nous avons déjà perdu 10 millions de personnes en trois décennies. C’est un rythme très rapide », note Oleksandr Gladoune, démographe et directeur du département de modélisation et de prévision démographiques de l’Institut Ptoukha à Kiev. Sa collègue Ella Libanova, directrice de ce même institut, fait remarquer que « la fécondité était déjà tombée à 1,2 enfant par femme en 2021. Ce qui est très loin du taux de remplacement (2,15 enfants par femme), compte tenu des taux de mortalité ukrainiens. » La guerre a accéléré la chute de la fécondité : 0,9 en 2022 et Ella Libanova estime l’indicateur à 0,7 en 2023 et 2024.
    Outre l’impact direct de la guerre (mortalité, émigration, déportations vers la Russie), d’autres facteurs auront un impact négatif, bien qu’indirect et différé, sur la situation démographique de l’Ukraine. Les démographes s’attendent à une poussée du taux de mortalité en Ukraine et à une détérioration de la santé des citoyens ukrainiens. Parmi les raisons, la dégradation des conditions de vie, le sentiment d’insécurité et de stress permanent, la perte de domicile, d’emploi ou de revenus ; la pénibilité des hivers causée par les bombardements russes sur les infrastructures énergétiques ; un accès plus restreint aux services de santé et aux médicaments ainsi qu’à une nourriture de bonne qualité. La guerre a un impact dévastateur sur la santé mentale, provoquant des syndromes post-traumatiques, et faisant basculer les plus fragiles vers la dépression.
    « En termes de dynamique et de structure, les pyramides des âges russe et ukrainienne se ressemblent beaucoup. La différence est bien sûr numérique, mais j’en vois une autre plus inquiétante : l’émigration féminine, analyse Alain Blum. Près de 80 % des départs concernent des femmes et des enfants et des adolescents bientôt en âge d’être enrôlés. Les mères ont tendance à vouloir les mettre à l’abri, ce qui va encore creuser le déficit d’hommes mobilisables dans les trois ans à venir. D’autre part, étant donné que les femmes jouent un rôle important à l’arrière, pour faire tourner l’économie, pour soutenir leurs maris combattants, leur départ massif aura des conséquences à moyen et long terme, en affaiblissant le pays. Cela pourrait dégrader le système de santé avec des effets sur la mortalité et la prise en charge des blessés. »
    La sociologue Ioulia Shukan, maître de conférences à l’université Paris-Nanterre, observe que « les femmes ukrainiennes circulent beaucoup, font des allers-retours entre l’Ukraine et leurs pays d’accueil. Mon interrogation porte surtout sur les enfants, qui, en s’intégrant dans les systèmes éducatifs des pays d’accueil, sont susceptibles à terme de fixer avec eux les mères. »
    L’évolution démographique dépend donc en partie des politiques d’intégration des pays d’accueil à l’égard des réfugiés ukrainiens. Certains, pour résoudre leurs propres problèmes démographiques, sont susceptibles de chercher à les retenir, ce qui pourrait devenir une source de tensions entre Kiev et ses alliés européens. « C’est à ce niveau que le gouvernement peut agir : en offrant des conditions décentes après-guerre, en adoptant un modèle européen de développement démocratique et économique, et par ailleurs une politique migratoire attractive », explique Oleksandr Gladoune.
    Sollicité de son propre aveu par le gouvernement et l’état-major, ce spécialiste des projections démographiques avance une hypothèse alarmiste de 30 à 31 millions d’habitants à l’horizon 2037. « Sachant qu’il est impossible de poser une hypothèse sans poser un cadre, nous avons choisi de construire notre scénario sur la reconquête complète du territoire, revenu aux frontières de 1991 [donc incluant la Crimée et le Donbass], et sur la fin de la guerre au début 2025. » Sa collègue Ella Libanova descend jusqu’à 24 millions d’Ukrainiens au cours de la prochaine décennie.
    Ce scénario est supposé sonner l’alarme sans sombrer dans le fatalisme. Dans les moments critiques, le peuple ukrainien a déjà fait preuve d’une étonnante résilience et d’une capacité à inverser des dynamiques qui semblaient inarrêtables. Face à l’adversité actuelle, les Ukrainiens ont fait montre d’une cohésion, d’une capacité à se défendre et d’un patriotisme insoupçonnables il y a encore dix ans. Des qualités cruciales pour rebondir après-guerre.

    #Covid-19#migration#migrant#ukraine#guerre#emigration#mortalite#morbidité#santementale#demographie#femme#enfant#territoire#frontiere#politiquemigratoire#circulation

  • L’histoire oubliée du développement automobile
    http://carfree.fr/index.php/2023/08/10/lhistoire-oubliee-du-developpement-automobile

    Il ne s’agit pas seulement de changer nos habitudes personnelles, la forme même de nos villes détermine en grande partie notre niveau de dépendance à la voiture. Pour comprendre cela, Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #circulation #histoire #technologie #urbanisation #ville

  • Le Code de la rue, bien plus qu’une histoire de mobilité urbaine - AOC media
    https://aoc.media/analyse/2023/06/14/le-code-de-la-rue-bien-plus-quune-histoire-de-mobilite-urbaine

    Loin d’être seulement un plaidoyer pour le ralentissement, l’idée d’un Code de la rue marque un changement de philosophie crucial dans la gestion de la voie publique : les caractéristiques sociales se retrouvent au cœur du projet urbain, où l’on donne la priorité aux plus faibles et à la connexion non polluante au sein d’un espace public repensé comme tel.

    (avec une magnifique publicité en prime :)))
    #urbanisme #espace_public #circulation #citoyenneté

  • « Que les pays du Nord puissent faire appel à une main-d’œuvre des pays du Sud inépuisable, bon marché et prête à migrer, est aujourd’hui plus que questionnable » Tribune de Jamal Bouoiyour
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/27/que-les-pays-du-nord-puissent-faire-appel-a-une-main-d-uvre-des-pays-du-sud-

    La migration de travail a toujours navigué entre des besoins de qualification de plus en plus pressants du marché du travail et les atermoiements à répétition des responsables politiques. Il est vrai que ces derniers sont soumis à la pression d’une opinion publique généralement peu favorable au recours à la main-d’œuvre étrangère. Mais avec l’accélération du vieillissement de la population, sous le double effet d’une natalité chancelante et d’une espérance de vie qui n’en finit pas d’augmenter, cet équilibre devient fragile. Le gouvernement, en proposant un projet de loi instaurant la création d’un titre de séjour des « métiers sous tension », réactive un vieux débat, celui de la fuite des cerveaux. Si certaines des branches qui souffrent d’un manque structurel de main-d’œuvre (BTP, hôtellerie-restauration, transport routier, infirmiers, aides à domicile, sans oublier le secteur agricole) donnent l’impression que les besoins se font sentir principalement dans des secteurs où la main-d’œuvre est peu ou moyennement qualifiée, il s’avère que les pénuries sont aussi persistantes dans les secteurs demandant du personnel hautement qualifié (ingénieurs, médecins…). Ce phénomène n’est pas propre à la France, il concerne pratiquement tous les pays du Nord. On assiste dès lors à une vraie bataille entre ces pays afin d’attirer les talents, surtout ceux, plus nombreux, originaires des pays du Sud. Cette course aux talents est exacerbée par les mutations technologiques et la double transition verte et numérique. (...)
    Le recours à la main-d’œuvre étrangère paraît dès lors comme une évidence malgré les réticences de l’opinion publique. Ce qui nous renvoie à une question éthique : la migration de personnes hautement qualifiées apparaît en effet comme une action qui peut nuire au pays d’origine. Le schéma classique, qui repose sur l’hypothèse que les pays du Nord puissent faire appel à une main-d’œuvre des pays du Sud inépuisable, bon marché et prête à migrer, est aujourd’hui plus que questionnable. La littérature économique est unanime sur le rôle primordial du capital humain dans l’accélération de la croissance économique et du développement des pays. Puiser sans contrepartie dans le vivier des talents des pays du Sud, c’est leur ôter leur facteur de production le plus important. C’est économiquement coûteux, politiquement indéfendable et éthiquement impardonnable.
    Certains économistes avaient proposé, dans les années 1970, de taxer les travailleurs qualifiés des expatriés au bénéfice de leur pays d’origine (la « taxe Bhagwati », du nom de l’économiste indo-américain Jagdish Natwarlal Bhagwati), afin de compenser la perte causée par leur émigration et les coûts de leur éducation supportés par ces pays pauvres.(...) Ce raisonnement nous semble aujourd’hui suranné : la mobilité est un droit, et on ne peut pas empêcher une personne, surtout si elle est éduquée et bien informée, de choisir sa destinée librement. Mais, compte tenu du manque à gagner des pays d’origine et du coût de formation des futurs migrants, surtout les plus diplômés (la formation d’un ingénieur peut coûter la bagatelle de 150 000 euros), on ne peut faire l’économie d’une réflexion sereine sur la question de la « fuite des cerveaux » : ......

    #Covid-19#migrant#migration#postcovid#politiquemigratoire#migrationqualifiée#diaspora#retour#circulation#maindoeuvre#formation#Nord#Sud

  • Ce méga-courant pourrait s’interrompre et provoquer un désastre dans les océans d’ici 2300, alerte une étude - Geo.fr
    https://www.geo.fr/environnement/ce-mega-courant-pourrait-sinterrompre-et-provoquer-un-desastre-dans-les-oceans-d

    Si ce processus de ralentissement se poursuit, la capacité des océans à capter et à stocker le carbone provenant de l’atmosphère - en excès dans l’air à cause des activités humaines - pourrait s’amoindrir, alertent les chercheurs californiens.

  • Covid-19 : l’Europe sans stratégie commune face aux voyageurs en provenance de Chine
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/12/29/covid-19-l-europe-sans-strategie-commune-face-aux-voyageurs-en-provenance-de

    Covid-19 : l’Europe sans stratégie commune face aux voyageurs en provenance de Chine
    Par Stéphane Mandard, Marjorie Cessac , Matthieu Goar, Cédric Vallet(Bruxelles, correspondance) et Olivier Bonnel(Rome, correspondance)
    « Amis chinois, la France vous accueille à bras ouverts ! » : c’est par un tweet chaleureux que l’ambassade de France en Chine a salué, mercredi 28 décembre, la confirmation par Pékin de la levée du dernier vestige de sa politique zéro Covid. A partir du 8 janvier, la quarantaine ne sera plus imposée aux voyageurs entrant dans le pays ; autrement dit, les Chinois vont pouvoir recommencer à voyager massivement. Un message de bienvenue qui contraste avec les alertes émanant du Japon, des Etats-Unis ou d’Italie, sur la défensive face à l’explosion des cas de Covid-19 en Chine. Si les autorités de Pékin, totalement débordées, ont arrêté de communiquer des données officielles, on évoque le chiffre astronomique de 37 millions de contaminations par jour.
    Après le Japon, les Etats-Unis et l’Italie ont annoncé mercredi qu’ils imposeraient des tests de dépistage du Covid-19 à tous les voyageurs en provenance de Chine. Depuis quelques jours, l’Italie a l’impression de revivre un mauvais film. Le 26 décembre, les 120 passagers d’un vol Pékin-Milan se sont prêtés à des tests anti-Covid mis à disposition par la région Lombardie : plus de la moitié d’entre eux se sont révélés positifs. Encore traumatisée par la violence de la pandémie, la Lombardie, épicentre des contagions en Europe après l’apparition en février 2020 des premiers cas de Covid-19 sur le Vieux Continent, a très vite pris les devants. L’aéroport de Milan-Malpensa a aussitôt imposé les tests pour tout voyageur en provenance de Chine. Une obligation étendue mercredi au territoire entier pour toute personne voyageant depuis la Chine ou se trouvant en transit sur le sol italien. (...) Les autorités italiennes ont fait savoir que le renforcement des mesures sanitaires devait également se faire au niveau européen. Plusieurs touristes venant de Chine ont en effet posé le pied sur le sol italien après avoir fait escale à Paris, Francfort ou Helsinki. Comme il y a bientôt trois ans, Rome considère l’Europe trop attentiste. « Aucune restriction des déplacements vers l’Union européenne n’a été décidée, répond une porte-parole de la Commission. La situation actuelle est celle d’avant la pandémie. En Chine, le sous-variant Omicron BF.7 est prédominant. Il est déjà présent en Europe et n’est pas devenu le variant dominant. Bien sûr, nous surveillons la situation et restons vigilants. » Les Etats membres, lorsqu’ils constatent la dégradation de la situation épidémiologique dans un pays tiers et l’apparition de nouveaux variants, ont la possibilité de déclencher le « frein d’urgence », qui leur permet d’imposer rapidement des restrictions aux voyageurs. « C’est bien aux Etats de décider d’imposer leurs propres mesures », rappelle un diplomate européen.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#italie#UE#sante#pandemie#postzerocovid#restrictionsanitaire#variant#frontiere#circulation

  • Covid-19 : la France impose un test obligatoire à partir du 5 janvier pour les voyageurs en provenance de Chine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/31/covid-19-test-obligatoire-a-partir-du-5-janvier-pour-les-voyageurs-en-proven

    Covid-19 : la France impose un test obligatoire à partir du 5 janvier pour les voyageurs en provenance de Chine
    Après l’Italie et l’Espagne, et faute de stratégie européenne, la France a opté à son tour pour le renforcement des contrôles afin de limiter les risques liés à l’explosion des cas en Chine depuis l’arrêt de la stratégie zéro Covid.
    La présentation avant l’embarquement d’un test de dépistage du Covid-19 négatif de moins de quarante-huit heures deviendra obligatoire le 5 janvier pour les voyageurs de plus de 11 ans souhaitant se rendre en France en provenance de Chine, peut-on lire dans un décret paru samedi 31 décembre au Journal officiel. « Des tests aléatoires facultatifs » seront toutefois réalisés dès le 1er janvier à l’arrivée sur le sol national, et les voyageurs devront « s’isoler en cas de résultat positif », dit-il dans ce décret qui précise les décisions annoncées la veille. Ces mesures, qui comprennent également le port du masque obligatoire pendant le vol, resteront en vigueur jusqu’au 31 janvier. Après l’Italie et l’Espagne, la France a opté à son tour vendredi pour le renforcement des contrôles afin de limiter les risques liés à la forte hausse des contaminations en Chine depuis l’arrêt de la stratégie zéro Covid. Les Etats-membres de l’Union européenne (UE) ne sont pas parvenus à s’entendre sur une stratégie commune. L

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#espagne#italie#UE#sante#postzerocovid#frontiere#circulation#retsrictionsanitaire

  • L’Asie, entre prudence et empressement de voir revenir les touristes chinois
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/01/l-asie-entre-prudence-et-empressement-de-voir-revenir-les-touristes-chinois_

    L’Asie, entre prudence et empressement de voir revenir les touristes chinois
    Si le Japon oblige désormais les voyageurs en provenance de Chine à subir un test de dépistage à leur arrivée, la plupart des pays d’Asie du Sud-Est ont pour l’instant laissé en place les protocoles existants.
    Par Brice Pedroletti(Bangkok, correspondant en Asie du Sud-Est) et Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance)
    L’Asie réagit en rang dispersé à la perspective d’un afflux de visiteurs chinois. L’Asie du Nord-Est et l’Inde jouent la prudence, tandis que l’Asie du Sud-Est se réjouit surtout du retour de la manne économique que représente le tourisme. Le Japon oblige depuis vendredi 30 décembre les voyageurs en provenance de Chine à subir un test de dépistage à leur arrivée. Toute personne testée positive devra être placée en quarantaine pendant sept jours dans un établissement choisi par les autorités. La mesure concerne aussi les voyageurs ayant séjourné en Chine dans les sept jours précédant leur arrivée dans l’Archipel (...)
    Les voyageurs arrivant au Japon sont actuellement exempts de test s’ils ont reçu trois doses de vaccin ou présentent un test négatif effectué dans les soixante-douze heures précédant leur départ. Le gouvernement a également décidé d’interdire aux compagnies aériennes d’augmenter le nombre de vols en provenance et à destination de la Chine. Et ces vols ne peuvent atterrir que dans quatre aéroports, celui de Narita, Haneda à Tokyo, celui de Nagoya et celui d’Osaka. La crainte d’un afflux de nouveaux cas et une situation jugée peu claire en Chine motivent ces décisions. (...)
    Une même réserve est observée en Corée du Sud, autre pays connaissant une nouvelle vague de contaminations et très dépendant des touristes chinois. Depuis le 16 décembre, les autorités exigent des voyageurs arrivant de Chine qu’ils se soumettent à des tests s’ils présentent des symptômes du Covid. Le gouvernement a annoncé le 30 décembre un durcissement des mesures, notamment une restriction de l’accès aux visas et la présentation d’un test négatif de moins de quarante-huit heures par l’ensemble des voyageurs en provenance de Chine. Tous les voyageurs venant de ce pays devront également effectuer un test PCR le jour de leur arrivée. Le gouvernement a aussi imposé une réduction des vols au départ et à l’arrivée de Chine, alors que la compagnie Korean Air comptait porter de neuf à quinze ses liaisons hebdomadaires avec ce pays à partir de janvier.
    Taïwan imposera également des tests à l’arrivée de vols de Chine à partir de dimanche 1er janvier, et les passagers déclarés positifs devront s’isoler à domicile. Depuis le 24 décembre, l’Inde oblige les passagers provenant de Chine, du Japon, de Corée du Sud et de Thaïlande à présenter un test PCR négatif avant le départ.(...)
    En Asie du Sud-Est, quelques inquiétudes se font entendre face à la reprise des contaminations en Chine, mais la plupart des pays ont pour l’instant conservé les protocoles existants, qui n’imposent pas de test pour les voyageurs vaccinés. Les contrôles, ces derniers mois, étaient sporadiques. Le Covid est partout en chute libre.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#japon#coreedusud#taiwan#thailande#sante#postzerocovid#restrictionsanitaires#frontiere#circulation

  • Face à l’épidémie de Covid-19 en Chine, l’Inde impose des tests PCR à la plupart des voyageurs venant d’Asie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/27/face-a-l-epidemie-de-covid-19-en-chine-l-inde-impose-des-tests-pcr-a-la-plup

    Face à l’épidémie de Covid-19 en Chine, l’Inde impose des tests PCR à la plupart des voyageurs venant d’Asie
    A un an et demi des élections générales et alors que le pays a pris la présidence du G20, le premier ministre, Narendra Modi, veut à tout prix éviter une nouvelle catastrophe sanitaire.
    Par Sophie Landrin(New Delhi, correspondante)
    Publié aujourd’hui à 10h12, mis à jour à 10h25
    Peur d’une nouvelle catastrophe sanitaire ou excès de zèle ? L’Inde, qui avait lamentablement géré la deuxième vague de Covid-19 au printemps 2021, responsable de plus de 4,7 millions de morts selon l’Organisation mondiale de la santé, a réagi au quart de tour face à la propagation spectaculaire du variant Omicron en Chine. Le gouvernement a imposé, depuis samedi 24 décembre, des tests PCR pour les voyageurs venant de Chine, mais également de Thaïlande, du Japon, de Corée du Sud et de Singapour, où l’épidémie n’a pourtant pas flambé. Ils devront également remplir un formulaire avant de prendre l’avion, une procédure qui n’a jamais prouvé son efficacité durant les épisodes précédents. Pour les autres vols internationaux, des tests aléatoires sont désormais effectués à l’arrivée sur 2 % des passagers. Les cas positifs seront mis en quarantaine. Des caméras thermiques sont censées contrôler la température de tous les passagers. L’Inde enregistre officiellement autour de 300 nouveaux cas par jour, mais ces chiffres ne veulent plus dire grand-chose. La plupart des gens ne se font plus tester ou pratiquent des autotests dont les résultats ne sont pas rapportés. Le ministre de la santé, Mansukh Mandaviya, a demandé aux gouvernements régionaux de renforcer la surveillance des nouveaux variants et d’envoyer les échantillons de tous les cas positifs aux laboratoires de séquençage du génome. Les hôpitaux devaient être soumis, mardi 27 décembre, à des exercices pour évaluer leur préparation et leur équipement en lits et surtout en oxygène, qui avait dramatiquement fait défaut en 2021.
    Plusieurs Etats ont également édicté leurs propres restrictions : les touristes étrangers qui veulent visiter le Taj Mahal, à Agra, dans l’Uttar Pradesh, devront présenter un test négatif. A New Delhi, le chef du gouvernement a décidé de réquisitionner des professeurs des écoles publiques, en vacances, pour les déployer dans l’aéroport du 31 décembre au 15 janvier. Il leur demande de veiller à ce que les passagers arrivant de l’étranger adoptent « un comportement approprié ». Le syndicat des enseignants est vent debout contre cet ordre, qualifié d’« humiliation » et de « harcèlement ». Le Karnataka a pour sa part restreint les festivités de fin d’année, qui devront se terminer avant 1 heure du matin.
    Le premier ministre, Narendra Modi, arbore désormais un masque en public, comme ses ministres, mais son port n’a pas été rendu obligatoire. Il est seulement conseillé, à l’instar de la vaccination. En édictant ces nouvelles règles, le gouvernement espère gêner la progression de Rahul Gandhi, son principal opposant, qui s’est lancé dans une marche à travers tout le pays et qui est passé dans Delhi samedi 24 et dimanche 25 décembre, mobilisant une énorme foule de sympathisants. Dans une lettre adressée au leader du Congrès, le ministre de la santé avait menacé de stopper cette marche en cas de non-respect des directives anti-Covid. Après le désastre de la seconde vague, l’Inde, qui préside pour un an le G20, veut sans doute, également, montrer au reste du monde qu’elle contrôle la situation sanitaire.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#inde#thailande#japon#coreeduSud#sante#PCR#mesuresanitaire#circulation#tourisme#quarantaine

  • Même à partir de Hongkong, les voyages d’affaires en Chine restent des parcours du combattant
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/11/14/meme-a-partir-de-hongkong-les-voyages-d-affaires-en-chine-restent-des-parcou

    Même à partir de Hongkong, les voyages d’affaires en Chine restent des parcours du combattant
    La Chine a beau annoncer que ses portes sont « grandes ouvertes », et avoir réduit de 2 jours la quarantaine d’entrée, vendredi 11 novembre, les conditions d’accès au pays restent compliquées voire ubuesques pour ceux, étrangers comme Chinois, qui tentent le voyage.
    « N’oublie pas de prendre draps, oreiller, serviettes de toilette, bouilloire électrique (très important), des réserves (chocolat, thé, snacks…), et du frais pour les premiers jours », avait-on conseillé à Paul H., un homme d’affaires occidental qui n’a pas souhaité être identifié, installé à Hongkong depuis vingt ans. Très familier des voyages en Chine, plutôt dans les meilleurs hôtels internationaux des principales grandes villes, il n’y était pas retourné depuis presque trois ans, et avait été ainsi conseillé par un ami qui en revenait.Car, depuis que « la Chine a rouvert », ceux qui y vont, pleins d’enthousiasme à l’idée de pouvoir « enfin revoir leurs équipes », reviennent un peu sous le choc des parcours d’obstacles que sont devenus les voyages en Chine continentale. L’époque pré-Covid-19 des « sauts de puce », où, à partir de Hongkong, on enchaînait en quarante-huit heures réunions, visites d’usines et soirées avec les clients dans plusieurs villes, est un lointain souvenir. Tout comme les allers-retours Hongkong-Shanghaï, qui pouvaient se faire sur la journée, ou les visites à Shenzhen, qu’un train rapide relie à Hongkong en dix-neuf minutes depuis 2018…
    Dix-neuf minutes de train, c’est rapide, sauf qu’il faut désormais ajouter à ce temps de transport plusieurs semaines d’attente pour gagner à la loterie qui donne le droit de traverser la frontière, et dix jours de quarantaine pour les visiteurs non-résidents… Alec L., qui travaille dans une grande entreprise d’électronique, s’était inscrit sur l’application en ligne prévue pour le tirage au sort des passages à Shenzhen, la ville frontière avec Hongkong. Il a enfin eu son jour de chance fin octobre. Mais, en arrivant à la frontière, il lui manquait le certificat écrit de l’un de ses tests anti-Covid.
    Retour à la case départ. « Je retente ma chance tous les jours. Ma valise est prête depuis deux mois maintenant, car les résultats tombent à 20 heures chaque jour, et l’autorisation peut être donnée pour le lendemain », raconte Alec. Aller en Chine en ce moment requiert donc patience, persévérance et même endurance. Si l’accès par avion, lui, ne requiert pas de loterie, les billets sont très rares. Et, pour Pékin, outre la fourniture des tests « habituels », il fallait aussi, jusqu’aux annonces d’assouplissement de vendredi 11 novembre, se tester dans les sept heures avant le décollage. Ce qui impliquait, pour les vols du matin, de passer la nuit à l’aéroport. Un seul test pré-voyage est désormais requis.
    Mais c’est à l’atterrissage que le périple se corse. Car toute arrivée en Chine – pour les étrangers, les Hongkongais ou les Chinois continentaux – commence par un minimum de sept jours en isolement complet, dans un lieu désigné par les autorités et attribué de manière aléatoire à la descente de l’avion. Au bout de sept jours, les personnes, Chinois ou résidents étrangers, qui ont un logement local attitré peuvent rentrer chez elles pour les trois jours supplémentaires d’isolement, sous réserve d’avoir obtenu l’accord préalable de la copropriété, ce qui est loin d’être automatique. Mais les autres, en voyage d’affaires, voient leur quarantaine prolongée de trois jours. Depuis vendredi, ce modèle 7+3 a été remplacé par « 5+3 », un allègement bienvenu qui ne lève pas pour autant nombre de risques et de désagréments.Après des formalités bien rodées, qui se font essentiellement de manière électronique, et une désinfection scrupuleuse des bagages, tous les passagers sont pris en charge. « On monte dans des bus sans savoir où l’on va, raconte une femme qui travaille dans la finance. On découvre à l’arrivée un immeuble neuf, à peine fini. On vous annonce alors trois tarifs, entre 35 et 60 euros par nuit. Mais les numéros de chambre sont ensuite distribués sans aucune prise en compte du prix payé par chacun. »
    Lors de son récent voyage à Pékin, elle s’est ainsi retrouvée dans un deux-pièces avec vue sur la grande muraille, un surclassement inattendu et bienvenu, deux mois après une première quarantaine à Shanghaï « nettement plus pénible ». Parmi les différents témoignages recueillis par Le Monde, un voyageur à Shanghaï mentionne des réveils répétés à 4 heures du matin par un tambourinage sur sa porte en vue du test quotidien, ainsi qu’une visite soudaine par des personnes en « combinaisons Hazmat intégrales, dont on ne croise même pas le regard », pour des prélèvements sur toutes les parois de la chambre, quelques jours avant la fin du séjour.
    « Maintenant, je conseille à ceux qui partent d’emporter des somnifères, des vitamines et des antidépresseurs », affirme un « revenant » de Chine. Depuis sa chambre de 10 m2, au 18e étage d’un immeuble neuf, également situé dans la grande banlieue de Pékin, Paul H. affirme pour sa part qu’il lui est impossible de faire le moindre exercice, faute d’espace pour bouger. Dans la petite salle d’eau, la douche est au-dessus des toilettes, et la seule serviette mise à disposition est de la taille d’un torchon de cuisine. Il faut débarrasser l’ordinateur de la minuscule table quand arrive le plateau-repas, ou manger sur ses genoux.
    Et cela, pendant dix jours, si tout va bien… Alors que toutes ses valises étaient prêtes, lundi 7 novembre, Paul a eu une mauvaise surprise : un cas potentiel avait été identifié dans une chambre située au-dessus ou en dessous de la sienne, partageant certaines tuyauteries d’eau ou d’air conditionné. Il était donc considéré « cas contact potentiel » et ne pouvait plus sortir. Son séjour n’a finalement été prolongé « que » de deux jours.
    Mais tout le monde n’est pas traité de la même façon, selon son « Guanxi », son réseau de relations. « A l’arrivée de l’avion, une berline est venue me chercher pour m’emmener directement au JW Marriott [un hôtel cinq étoiles] », raconte le patron d’une grande marque, qui reste vague sur la manière dont ce traitement de faveur a pu s’organiser. Les dirigeants dans les secteurs jugés stratégiques (électronique, alimentaire…) font normalement partie des nantis à qui les plus gros désagréments sont épargnés.
    Mais même une fois sur le terrain, le stress continue. « A tout moment, on peut être identifié cas contact, et là, on ne maîtrise plus », raconte un homme d’affaires. Lui-même a reçu un appel pendant une réunion, lui indiquant qu’il avait « sans doute croisé un cas contact dans le lobby de son hôtel ». « Par chance, je filais vers une autre province. Mais en arrivant à l’étape suivante, j’ai été contacté par les autorités locales, qui étaient déjà au courant… Quand on sent que l’étau se resserre, le mieux est de quitter la Chine au plus vite », conclut-il.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#circulation#frontiere#zerocovid#depistage#cascontact#confinement#isolement#stress#santementale

  • Le calvaire des Algériens pour obtenir un visa
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/09/le-calvaire-des-algeriens-pour-obtenir-un-visa_6149234_3212.html

    Le calvaire des Algériens pour obtenir un visa
    Malgré un réchauffement diplomatique entre Paris et Alger, les demandeurs de visas pour la France peinent encore à renouveler ou obtenir un premier titre de séjour.
    Par Célia Zouaoui(Alger, correspondance)
    Publié hier à 18h00, mis à jour à 03h41
    Le couperet est tombé il y a près d’un mois, mais Nadia ne s’en remet toujours pas. Pour la troisième fois en l’espace d’un an, cette retraitée de l’enseignement public de 66 ans est repartie bredouille des bureaux algérois du Centre VFS Global, le prestataire qui sous-traite en Algérie les demandes de visas pour la France. Avec, dans son passeport, un imprimé lui signifiant un refus de délivrance. « Ça frise l’humiliation », lance celle qui n’avait jusque-là rencontré aucune difficulté à obtenir une autorisation de séjour.
    « J’ai beaucoup voyagé, j’ai visité plusieurs pays, aucun ne m’avait refusé le droit d’entrer. De quoi ont-ils peur ? Que je m’installe en France illégalement ? Si j’avais voulu faire ça, je l’aurais fait avant, mais ça ne m’a jamais intéressée », confie l’ancienne professeur de français, confrontée chaque fois au même motif : ses revenus ne seraient pas suffisants pour obtenir le précieux sésame.Pourtant, « j’avais apporté des pièces qui ne sont pas demandées comme l’avis d’imposition de mon fils qui vit en région parisienne pour prouver que sa situation professionnelle est confortable et qu’il peut m’accueillir dans de bonnes conditions, se désole la retraitée. J’ai gagné dignement ma vie, je remplis leur dossier en bonne et due forme, que leur faut-il de plus ? »
    Amir a lui aussi eu la surprise de voir sa demande de renouvellement de visa déboutée. Ce cadre au ministère de la défense, qui avait l’habitude de passer des vacances France, avait prévu de s’y rendre pour acheter un véhicule neuf. Mais, mi-octobre, son dossier a été recalé sans explication pour la seconde fois de l’année. « Je renouvelle mon visa sans problème depuis les années 1990, j’arrivais même à obtenir des visas de longue durée. Mais, là, ils ne prennent même pas la peine de justifier leur refus. C’est du mépris », lâche le quinquagénaire, qui regrette une punition collective. « Le problème est politique. On paie les pots cassés », estime-t-il.
    Fonctionnaires, retraités, hommes d’affaires, parents de binationaux… Depuis plus d’un an, personne n’est épargné par la réduction substantielle du nombre de visas accordés par les autorités françaises. En septembre 2021, Paris avait annoncé diminuer de moitié le nombre de visas délivrés aux citoyens algériens et marocains et une baisse de 30 % pour les Tunisiens, sur la base de l’année précédente. Une mesure de rétorsion visant à contraindre les pays maghrébins à délivrer davantage de laissez-passer consulaires, nécessaires à l’expulsion de leurs ressortissants en situation irrégulière sur le territoire français. Alger avait dénoncé une décision unilatérale « sans consultation préalable ».
    Selon Matignon, 85 000 visas ont été accordés aux ressortissants algériens au cours des huit premiers mois de 2022 – avec une priorité donnée aux étudiants, entrepreneurs, hommes d’affaires, artistes et sportifs – soit un taux de délivrance d’environ 50 %. Plus de 5 000 visas ont été remis à des étudiants algériens, qui représentent le deuxième contingent d’étudiants étrangers en France – avec 29 000 Algériens poursuivant leurs études en Hexagone – derrière les Marocains, selon la même source.« Le nombre de visas d’étudiants délivrés n’a cessé d’augmenter même pendant la période de fermeture des frontières générée par la pandémie, passant de 5 288 en 2019 à 7 717 en 2021, soit une hausse de 45 % », s’était défendue la première ministre française, Elisabeth Borne, dans les colonnes du média électronique algérien TSA.
    Si Paris a annoncé un retour à la normale pour les ressortissants tunisiens fin août, les Algériens et les Marocains doivent encore patienter. Jusqu’à quand ? Dans un effort de rapprochement diplomatique, le président français, Emmanuel Macron, et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune avaient ouvert la voie à un assouplissement du régime de visa accordé à l’Algérie en échange d’une coopération renforcée des autorités algériennes dans la lutte contre l’immigration clandestine, en marge de la visite du chef d’Etat français en Algérie fin août.
    L’épineuse question était également au cœur de la visite à Alger début octobre de la chef du gouvernement français, à la tête d’une délégation de seize ministres. A l’issue de son séjour, Elisabeth Borne s’était montrée optimiste. « Je pense qu’on se comprend bien, qu’on a pu partager nos attentes réciproques, et je n’ai pas de doute que c’est quelque chose qui va pouvoir se régler maintenant rapidement », avait ainsi déclaré la première ministre française au micro de RFI, rajoutant que la levée des restrictions interviendrait « certainement dans les prochaines semaines ».En attendant, renouveler ou obtenir un premier visa pour la France continue de relever du parcours du combattant. Et, ce, dès la prise en ligne de rendez-vous pour déposer sa demande. Le site de VFS Global, saturé, est souvent inaccessible. Djamel Yahiaoui, entrepreneur dans le BTP à Blida, a passé des journées entières depuis un mois sur la plate-forme de sous-traitance à l’affût d’un créneau libre avant de réussir à en décrocher un pour le 6 décembre. « J’étais connecté toutes les trente minutes et jusqu’à tard le soir, confie le chef d’entreprise de 52 ans, qui doit rencontrer un fournisseur de céramique en France d’ici la fin de l’année. Je n’ai jamais eu autant de mal à avoir un rendez-vous. »
    La faute notamment à des officines – agences de voyages non agrémentées, cybercafés etc. – qui trustent les créneaux disponibles et les redistribuent contre rétribution, pouvant aller jusqu’à 10 000 dinars (environ 71 euros). Un marché noir en plein essor sur le continent africain, pointé du doigt dans un rapport parlementaire remis à l’Assemblée nationale française en janvier 2021. Désemparé, Hilal, cadre dans une multinationale française à Béjaïa, s’est résigné à faire appel à un intermédiaire. Il a déboursé 8 000 dinars (environ 57 euros) pour ce « service ». « Je n’avais pas le choix. J’étais connecté non-stop. J’avais installé une extension d’autosaisine sur mon ordinateur pour gagner du temps. Mais, malgré tout ça, c’était impossible d’avoir un rendez-vous », lâche l’homme de 39 ans, animateur d’un groupe Facebook comprenant 9 000 membres qui s’échangent conseils et renseignements sur les demandes de visa pour la France. Comme beaucoup d’Algériens, recalés par les autorités consulaires françaises, Hilal renonce à retenter sa chance tant que la France n’annonce pas un assouplissement de sa politique de visa concernant les ressortissants algériens. D’autant que les frais de traitements engagés, bien que très élevés, sont non remboursables.
    « Il faut compter 5 000 dinars [35 euros] de frais de services à VFS Global pour valider sa réservation, plus 11 000 dinars [soit 78 euros] de traitement du visa par le consulat de France. A cela s’ajoute, une assurance de voyage obligatoire que j’ai payé 3 500 dinars [25 euros] et le voucher à 9 000 dinars [64 euros] par personne, détaille Hilal. Avec ma femme, ça nous a coûté plus de 30 000 dinars [214 euros]. » Soit plus que le salaire minimum en Algérie, établi à 20 000 dinars (142 euros). Encore en colère, Nadia, la professeure à la retraite, a, elle aussi, tiré une croix sur son voyage en France. « Je ne veux plus en entendre parler ! J’ai dit à mon fils qu’on allait se débrouiller pour se retrouver soit en Algérie, soit ailleurs. Je ne vais pas continuer à quémander », souffle-t-elle, avant de s’indigner : « C’est une honte que les gouvernements français et algériens n’arrivent pas à se mettre d’accord et privent des milliers de familles de se rassembler. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#algérie#politiquemigratoire#famille#etudiant#postcovid#economie#circulation#frontiere#visa#entrepreneur#expulsion#migrationirreguliere

  • La Société protectrice des #piétons
    http://carfree.fr/index.php/2022/10/05/la-societe-protectrice-des-pietons

    Un des actes les plus courageux auxquels puisse se livrer un homme solidement trempé, c’est d’aller à pied dans #paris – dans le Paris du centre. On frémit en songeant Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Insécurité_routière #Marche_à_pied #circulation #histoire #humour #marche #sécurité_routière

  • Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/covid-19-levee-de-la-quarantaine-obligatoire-pour-les-arrivees-a-hongkong_61

    Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 23 septembre 2022
    C’est la fin de plus de deux années et demi d’isolement international pour le centre financier. Hongkong va lever la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour toute personne arrivant de l’étranger, a annoncé le chef de l’exécutif vendredi 23 septembre. « Le système des hôtels de quarantaine va être supprimé », a déclaré John Lee aux journalistes.Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premier jours. La décision, très attendue, va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises, qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes.Hongkong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise « zéro Covid », laquelle impose notamment de multiples confinements dès l’apparition de cas positifs et des tests PCR toutes les soixante-douze ou quarante-huit heures. Des mesures telles que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant de l’étranger – allant jusqu’à vingt et un jours –, ont été appliquées dans cette région administrative spéciale de Chine pendant toute la période de la pandémie. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#circulation#frontiere#quarantaine#zerocovid#test

  • Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/covid-19-levee-de-la-quarantaine-obligatoire-pour-les-arrivees-a-hongkong_61

    Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 23 septembre 2022
    C’est la fin de plus de deux années et demi d’isolement international pour le centre financier. Hongkong va lever la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour toute personne arrivant de l’étranger, a annoncé le chef de l’exécutif vendredi 23 septembre. « Le système des hôtels de quarantaine va être supprimé », a déclaré John Lee aux journalistes.Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premier jours. La décision, très attendue, va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises, qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes.Hongkong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise « zéro Covid », laquelle impose notamment de multiples confinements dès l’apparition de cas positifs et des tests PCR toutes les soixante-douze ou quarante-huit heures. Des mesures telles que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant de l’étranger – allant jusqu’à vingt et un jours –, ont été appliquées dans cette région administrative spéciale de Chine pendant toute la période de la pandémie. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#circulation#frontiere#quarantaine#zerocovid#test

  • Chine. Le retour des #vendeurs_de_rue à Shanghai

    Pendant des années, ils ont été considérés comme une #tumeur_urbaine par les autorités chinoises. Mais les commerçants ambulants font aujourd’hui leur grand retour à Shanghai, locomotive économique de l’empire du Milieu.

    « L’#économie_de_rue serait-elle de retour ? » s’enthousiasme le média shanghaïen en ligne Pengpai (The Paper). Le 22 septembre, le Comité permanent de l’Assemblée municipale du peuple de Shanghai a approuvé une révision du « Règlement sur la gestion de l’hygiène environnementale de Shanghai ».

    De ce fait, à partir du mois de décembre, les vendeurs de rue pourront légalement installer des étals dans les #marchés_de_nuit. Une nouvelle qui réjouit Pengpai :

    « L’économie de rue n’est pas seulement un reflet de la tolérance de la ville, c’est aussi un élément important de l’#écosystème_économique. »

    « Par le passé, il était interdit à Shanghai d’installer des stands ambulants et des commerces dans l’#espace_public, comme les #trottoirs », rappelle le quotidien de la jeunesse chinoise Zhongguo Qingnian Bao, qui ne cache pas sa joie face aux « changements dans le concept de #gouvernance_urbaine ».

    Jadis, dans le développement urbain chinois, le commerce de rue a été constamment qualifié d’obstruction au #paysage_urbain, d’entrave à la #circulation_routière, etc. « Il a été presque considéré comme synonyme de ’#sale, #désordonné' », déplore le journal, ajoutant :

    « L’absence d’échoppes en bord de route était vue comme un #symbole de l’indice d’une #ville_civilisée. »

    Le Zhongguo Qingnian Bao mentionne les avantages des « #échoppes_de_rue ». « Cette activité économique urbaine marginale » a évidemment ses atouts, surtout dans le contexte économique actuel.

    Création d’#emplois

    « Il s’agit d’un moyen pragmatique de stimuler la #consommation et de préserver l’#animation d’une ville », argumente le quotidien, en ajoutant que, « nécessitant un faible investissement, il contribue à créer des d’emplois ».

    La création d’emplois est devenue urgente dans la deuxième puissance mondiale. En août dernier, le Bureau national chinois des statistiques a annoncé un taux de chômage record de 19,9 % chez les jeunes de 16 à 24 ans.

    Le média hongkongais en ligne HK01 parle également d’une « bonne décision » prise à Shanghai, montrant que les autorités de cette métropole « ont compris que la #gestion_urbaine et l’économie des #colporteurs peuvent coexister, et que les deux ne s’excluent pas mutuellement ».

    HK01 regrette qu’autrefois de nombreuses villes chinoises aient à tout prix voulu donner un aspect propre et ordonné à leur cité. Cela provoquait de fréquentes confrontations entre les chengguan (sorte de police municipale) et les #marchands_ambulants, causant « de nombreux incidents regrettables et affligeants ».

    Ainsi, en mai 2009, Xia Junfeng, jeune vendeur d’aliments de rue à Shenyang, dans le Liaoning, a tué deux chengguan dans une bagarre. Xia a été exécuté quatre ans plus tard.

    Interrogé par le média américain Radio Free Asia, l’économiste Si Ling estime que ce changement de politique de la ville de Shanghai est dû à la vague de faillites d’entreprises à la suite de l’épidémie. D’après lui, « le gouvernement de Shanghai a dû faire face au grand nombre de commerçants et d’ouvriers ayant besoin de travail en autorisant l’#économie_de_rue ».

    Le chroniqueur Fang Yuan impute également cette souplesse du pouvoir vis-à-vis du commerce de rue à « la morosité des conditions macroéconomiques ». Il estime que « cette forme d’économie est la forme la plus basse de l’économie », qui ne peut toutefois pas être une solution de long terme face à la situation économique actuelle.

    https://www.courrierinternational.com/article/chine-le-retour-des-vendeurs-de-rue-a-shanghai

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  • Le Sénégal cherche à garder ses meilleurs bacheliers sur ses terres
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/19/le-senegal-cherche-a-garder-ses-meilleurs-bacheliers-sur-ses-terres_6142303_

    Le Sénégal cherche à garder ses meilleurs bacheliers sur ses terres
    Avec l’ouverture de deux classes préparatoires, le pays souhaite désormais conserver ses élèves les plus brillants et tenter de casser la dynamique de la fuite des cerveaux.
    Par Mustapha Kessous
    Publié le 19 septembre 2022 à 19h00
    Ils ne verront pas Paris, Lyon ou Valenciennes. Pas cette année. Le Sénégal a décidé de ne pas envoyer ses meilleurs bacheliers dans une classe préparatoire française lors de la prochaine rentrée étudiante. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a fait le choix d’ouvrir pour la première fois, le 3 octobre, deux classes préparatoires scientifiques au sein de l’école polytechnique de Thiès, ville située à 70 kilomètres à l’est de Dakar, afin de former 50 élèves directement aux concours d’entrée des grandes écoles.
    « Ce n’est pas une spécificité de notre pays que d’avoir des prépas, c’est donc un véritable changement culturel, note Emile Bakhoum, chef du service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger, rattaché à l’ambassade du Sénégal à Paris. Notre pays gagnera à garder son élite sur ses terres. »
    C’est en 2016 que le Sénégal a signés des conventions avec six lycées français comme Louis-le-Grand et le réseau INSA (Institut national des sciences appliquées). Ces accords prévoient qu’une cinquantaine de jeunes élèves puissent intégrer, chaque année, ces prestigieux établissements – sans passer par Parcoursup – pour les préparer aux grandes écoles. Une fois les meilleurs éléments du pays sélectionnés par l’Etat sénégalais (sur des centaines de demandes), les élus bénéficient d’une aide enviée par tant d’étudiants : ils obtiennent la bourse d’excellence, dont la dotation mensuelle est de 650 euros afin qu’ils puissent se concentrer uniquement sur leurs études.
    C’est le double de la somme allouée à un boursier classique (373 euros à Paris, 297 euros en province), sept fois plus que le salaire minimum au Sénégal. Pour décrocher la « bourse des bourses », il faut une mention bien voire très bien au bac ou un prix au concours général, qui récompense chaque année les meilleurs élèves de première et de terminale. La décision de ne plus envoyer, dès la rentrée prochaine, de boursiers d’excellence en France met en sommeil les conventions « pour au moins un an et on verra pour la suite, explique Emile Bakhoum. Un étudiant, s’il le souhaite, peut toujours tenter d’intégrer une prépa en France, mais ça sera hors convention : il ne bénéficiera donc pas de la bourse d’excellence ».
    Pourquoi le Sénégal cherche-t-il désormais à conserver ses élèves les plus brillants ? « Si l’Etat a décidé de ne plus envoyer de boursiers d’excellence, c’est parce que les bacheliers sont jeunes, très jeunes, entre 17 et 19 ans. Et quand ils arrivent en France, il peut y avoir un problème d’adaptation, souligne le diplomate. Il y a une rupture trop brutale : ils passent de la chaleur familiale à un froid à tous les niveaux avec un risque d’isolement total. »
    Les découvertes d’une autre culture ou d’un nouveau système d’enseignement réputé intraitable et ultra-compétitif s’avèrent, pour certains, difficiles à gérer. « Parmi ces meilleurs élèves, il y en a qui échoue lamentablement à cause du dépaysement et de l’exigence que requièrent ces prépas », assure M. Bakhoum. Etudier dans de prestigieuses écoles françaises peut se faire ainsi au prix de dépression, de sacrifices et de burn-out. « On a eu énormément de remontées faisant état de ces difficultés », ajoute-t-il. Surtout depuis l’affaire Diary Sow, une étudiante, alors en deuxième année de classe préparatoire scientifique au lycée Louis-le-Grand, dans le Ve arrondissement de Paris, qui avait disparu le 4 janvier 2021 avant de réapparaître dix-sept jours plus tard à Dakar. Son absence avait fait couler des litres de larmes et d’encre entre les deux continents, mais cette fuite avait largement contribué à libérer la parole des boursiers d’excellence.Au Sénégal, cette affaire reste un traumatisme. « On ne peut pas nier que l’histoire de Diary Sow a joué dans la prise de décision, ajoute M. Bakhoum. Il est normal que le Sénégal, qui aujourd’hui se veut émergeant, puisse se doter d’outils pour former sa future élite. A Thiès, les élèves pourront bénéficier de la même qualité d’enseignement au Sénégal qu’en France. D’ailleurs, nous avons recruté deux néo-retraités de classes préparatoires françaises qui superviseront l’enseignement. Et en plus, les étudiants resteront non loin de leurs parents. »
    Ouvrir ces deux classes préparatoires a, également, un autre but : tenter de casser la dynamique de la fuite des cerveaux. « Chez nous, on pense que la réussite passe par l’étranger et qu’il faut impérativement partir après le bac », regrette Emile Bakhoum. « Nous prenons la crème de nos bacheliers, nous payons leur scolarité en France dans les meilleures écoles et, à la fin, la plupart des enfants ne reviennent pas au Sénégal. Ce flux migratoire est en défaveur de notre pays et de l’Afrique », constate le professeur Serigne Magueye Gueye. Ainsi, pour le directeur général du campus franco-sénégalais de Dakar, retenir au pays « la crème des bacheliers » permettra à ces jeunes de les protéger de situations de vulnérabilité, de gagner en maturité et de leur donner plus de temps pour forger leur projet de vie. « S’ils partent à l’étranger un peu plus âgé, ils seront plus enclins à revenir au pays, estime M. Gueye. Les plus belles réussites se construisent ici au Sénégal. »

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#etudiant#elite#circulation#braindrain#etranger#retour#vulnerabilite#santementale

  • Covid-19 : en Chine, des dizaines de millions de personnes restent confinées
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/13/covid-19-des-dizaines-de-millions-de-personnes-restent-confinees-en-chine_61

    Covid-19 : en Chine, des dizaines de millions de personnes restent confinées Même si le pays ne recense qu’un millier de nouveaux cas par jour, 33 villes comptant 65 millions d’habitants ont mis en place un confinement partiel ou total.
    Vendredi 9 septembre, à l’aéroport de Yinchuan, la principale ville du Ningxia, une femme s’est soudainement mise à pleurer juste avant d’embarquer pour Pékin. Comme tous les parents pékinois, elle avait dû, au préalable, informer l’école primaire de son fils de son voyage dans cette province au nord-ouest du pays, et, maintenant, elle craint qu’une fois rentrée dans la capitale, la direction de l’école ne l’autorise pas à retrouver les siens. Une peur a priori doublement infondée. Non seulement il n’y a pas un seul cas de Covid à Yinchuan, mais, en cinq jours, cette trentenaire a effectué pas moins de cinq tests PCR : un premier le lundi 5, vingt-quatre heures avant de quitter Pékin, deux tests à l’arrivée à l’aéroport de Yinchuan le mardi 6 et un dernier le mercredi 7 pour pouvoir repartir deux jours plus tard. Pourtant, une heure après avoir atterri à Pékin, l’école de son fils lui a envoyé sur son portable le message suivant : « Pour le bien des enfants », soit vous évitez de voir votre fils durant sept jours, soit celui-ci ne sera pas admis en classe durant une semaine. Samedi, à 6 heures du matin, nouveau message : « Quelle a été votre décision ? »
    Cette femme se souvient-elle que, deux ans plus tôt, le 8 septembre 2020, alors que le monde entier se battait contre le virus, le président Xi Jinping avait célébré « la victoire de Wuhan, la victoire de la Chine » contre le Covid-19, au cours d’une imposante cérémonie organisée au Grand Palais du peuple et retransmise en direct à la télévision ? Ce grand moment de propagande paraît aujourd’hui largement prématuré. Alors que la plupart des autres pays, grâce aux vaccins, vivent avec le Covid, la Chine s’enferme dans une politique zéro Covid qui la coupe du reste du monde et fait peser une épée de Damoclès permanente sur la vie de 1,4 milliard de personnes.
    Che Zhu-Mei peut en témoigner. Cette étudiante coréenne de 25 ans vit en Chine depuis quinze ans. Le 23 juillet, elle décide, avec quelques copines, de partir passer deux semaines à Sanya, une station balnéaire située au sud de l’île tropicale de Hainan, elle-même située au sud de la Chine. Retour prévu le 5 août. Fin juillet, elle entend dire qu’il y a quelques cas de Covid à Hainan. Le 5 août, son train est annulé au dernier moment. Comme des dizaines de milliers d’autres touristes, Che Zhu-Mei doit effectuer cinq tests en une semaine avant de pouvoir quitter Hainan, désormais quasi coupée du monde. Le 16 août, les vols reprennent enfin, mais il n’y en a qu’un seul pour Pékin, et il est pris d’assaut.
    Faute de mieux, le groupe de copines décide de partir le 18 août pour Chengdu. La capitale du Sichuan est l’une des rares destinations qui acceptent les touristes venant de Hainan, à condition qu’ils restent cinq jours en quarantaine. Le 23, Che Zhu-Mei et ses copines ne peuvent toujours pas rentrer à Pékin mais peuvent théoriquement se balader dans le Sichuan. Pas pour longtemps : le 29 août, des premiers cas de Covid font leur apparition à Chengdu. Depuis le 1er septembre, les 21 millions d’habitants sont confinés à domicile. Comme à Shanghai cinq mois plus tôt.
    Dans les quartiers de Chengdu considérés comme à haut ou moyen risque sanitaire, les habitants n’ont même pas été autorisés à descendre dans la rue lorsque, le 5 septembre, un fort tremblement de terre a secoué la région. Dans ces quartiers, les gardiens n’ont tout simplement pas ouvert les cadenas installés aux portes des résidences. « J’habite un 25e étage, et nous avons clairement ressenti le tremblement de terre mais seule une personne de notre appartement est autorisée à sortir deux heures tous les deux jours pour aller chercher des provisions, car il n’y a aucune livraison », témoigne Che Zhu-Mei. Mais, pour celle-ci, le principal problème est ailleurs : son titre de séjour en Chine expire le 14 septembre et, à Chengdu, les services de l’immigration sont aux abonnés absents. « J’espère que mon université à Pékin s’en occupe », témoigne-t-elle au téléphone.
    Chengdu est loin d’être une exception. Le 5 septembre, le magazine Caixin estimait que 33 villes comptant 65 millions d’habitants avaient mis en place un confinement partiel ou total. Même si la Chine ne recense qu’environ un millier de nouveaux cas de Covid par jour, le pays compte actuellement 3 500 zones à risque « élevé ou intermédiaire » : un record depuis février 2020. Parmi celles-ci, Shenzhen, la vitrine high-tech du pays qui vit depuis des semaines au rythme de confinements partiels. Deux ans et demi après le confinement de Wuhan, l’intendance a parfois du mal à suivre ou les petits chefs abusent de leur pouvoir.
    Les témoignages de personnes confinées non ravitaillées ou de malades que les hôpitaux refusent d’accueillir se multiplient sur les réseaux sociaux malgré la censure. Pour tenter de calmer les esprits, les autorités de deux villes viennent de présenter des excuses publiques. A Guiyang (province du Guizhou) où 74 cas de Covid ont été détectés, les 500 000 habitants confinés du quartier de Huaguoyuan n’avaient non seulement rien à manger mais, en raison de l’inorganisation de l’administration, étaient parfois réveillés en pleine nuit afin de faire le sacro-saint test quotidien.
    Dans le Xinjiang, la situation semble pire. Signe du verrouillage de l’information dans cette région sensible, nulle annonce n’avait été encore faite, début septembre, du confinement, depuis début août, des 4,5 millions d’habitants de la préfecture d’Ili, essentiellement peuplée de Kazakhs. Mais, début septembre, plusieurs témoignages ont fait état de familles avec enfants confinées sans nourriture, de vieillards non soignés ou d’une mère sortant de la maternité interdite de rejoindre son domicile. Bien que difficilement accessibles sur les réseaux sociaux chinois, les vidéos sur Ili ont été vues par des dizaines de millions d’internautes chinois. Un commentaire est révélateur : « Il y a dix ou onze ans, des journalistes seraient allés sur le terrain et auraient fait des rapports. Aujourd’hui, les journalistes doivent se contenter de faire des copier-coller des communiqués officiels. » « Il y a dix ou onze ans » , c’est-à-dire avant l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir.
    Jusqu’au confinement de Shanghaï et l’arrivée du virus Omicron en Chine, la population semblait majoritairement soutenir la politique zéro Covid. Grâce à elle, le nombre de décès était quasi inexistant, ce qui explique en partie la réticence des Chinois à se faire vacciner. Mais cette politique atteint clairement ses limites, et la lassitude est générale. Chose impensable il y a quelques mois, même des petites mains de la propagande ne se gênent plus pour faire part de leurs états d’âme devant des Occidentaux. « Bien sûr que j’en ai assez de ne pas pouvoir quitter Pékin depuis 2020. Avec ma femme, nous passons notre temps à regarder avec nostalgie les photos de nos voyages à l’étranger », témoigne l’un d’eux. « Trop, c’est trop. Ça n’a plus rien à voir avec un problème de santé publique. C’est purement politique », juge un autre. On lui tend une perche : « Si c’est politique, ça va s’arrêter après le Congrès du Parti communiste le mois prochain, non ? » Réponse : « Je n’y crois pas un instant. C’est une question de légitimité ». Sous-entendu : Xi Jinping ne peut pas perdre la face. De fait, même si le président chinois se rend au Kazakhstan et en Ouzbékistan les 14 et 15 septembre, effectuant son premier voyage à l’étranger depuis janvier 2020, la réouverture générale des frontières ne semble pas pour demain. La Chine, qui, après quatre reports, a renoncé au printemps 2022 à organiser la COP15 sur la biodiversité puis a annulé la coupe d’Asie de football prévue pour l’été 2023, vient de reporter à 2025 les championnats du monde d’athlétisme en salle qui, initialement, auraient dû se dérouler en 2020. Même si le pays recommence, depuis le 1er septembre, à rouvrir ses frontières aux étudiants étrangers, l’abandon de sa politique zéro Covid ne semble pas à l’ordre du jour.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#circulation#frontiere#circulation#santepublique#politique

  • Hong Kong can only fully reopen borders if Covid-19 vaccination rate improves, finance chief says | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/hong-kong-economy/article/3192122/hong-kong-can-only-fully-reopen-borders-if-citys

    Hong Kong can only fully reopen borders if Covid-19 vaccination rate improves, finance chief says. ‘It has been extremely challenging to strike a balance between curbing the pandemic and facilitating travel, while preserving the economy’, Paul Chan says Pandemic adviser to government predicts infections spread by more transmissible variants will peak in coming week
    Updated: 11:19pm, 11 Sep, 2022
    Why you can trust SCMP
    Hong Kong can fully reopen to the world only if its Covid-19 vaccination rate improves further, the city’s finance chief has said, crediting effective pandemic control as the “fundamental stabilising force” of the local economy.Financial Secretary Paul Chan Mo-po struck a cautious note on Sunday even as health officials reported the possible start of a downward trend in daily cases, and a pandemic adviser to the government predicted infections spread by more transmissible variants would peak in the coming week.“It has been extremely challenging to strike a balance between curbing the pandemic and facilitating travel, while preserving the economy,” Chan wrote on his official blog. “Only with concerted efforts to further expand the vaccination scheme will we have more leeway to resume international travel, stabilising the economy and restarting the impetus for growth to the greatest extent possible.”
    According to the government, 93 per cent of residents have taken a first vaccine shot, and 91 per cent have received a second, while 74 per cent have completed all three. But the rate for residents aged 80 or above remains just 67 per cent for two shots and a mere 51 per cent for three.
    Authorities have struggled to get those numbers up as infections have rebounded in recent weeks. Health officials on Sunday confirmed 9,033 new cases, of which 129 were imported, and 11 more deaths related to the virus. The city’s Covid-19 tally stood at 1,651,974, with 9,799 fatalities.
    Professor Lau Yu-lung, chair professor of paediatrics at the University of Hong Kong and who advises the government on the pandemic, forecast new infections would crest in the next three to seven days after plateauing at about 10,000 in the past week.The viral load in sewage had also shown signs of flattening, while the number of infected patients being treated in hospital between Thursday and Saturday had declined, he noted.
    “There might be a small rebound after the three-day holiday,” Lau said, adding that as long as residents adhered to social-distancing measures, the public had no cause for concern.
    If the vaccination rate among the elderly and those under five years of age both reached at least 80 per cent, the government might consider laying out a timeline for easing pandemic curbs, he suggested, predicting that could happen in November.The government last week announced the vaccine pass scheme restricting access to most public places would be expanded to require children as young as five be inoculated with at least one jab by September 30 and two shots by the end of November.
    Vaccine pass for kids from 5: what Hong Kong parents should know
    11 Sep 2022. As of Sunday, 2,711 Covid-19 patients were in hospital, including 54 in critical condition and 57 in a serious one. Hospital Authority Chief Manager Dr Larry Lee Lap-yip described the patient numbers as having “stabilised”.But the number of elderly sent to the makeshift treatment facility at AsiaWorld-Expo continued to rise, Lee noted, adding a plan to increase bed capacity from 240 to 280 after the holiday remained.
    “We dare not to let our guard down because based on our experience, changes, growth or declines in the pandemic can happen rapidly,” he said.
    Reacting to Chan’s blog entry, Travel Industry Council chairwoman Gianna Hsu Wong Mei-lun expressed hope that the government would provide a road map to further relax the “3+4” policy that requires arrivals to spend three days in hotel quarantine and four more monitoring their health at home.“Any quarantine measure is an obstacle to revitalise local tourism”, Hsu said, adding the current administration had always maintained that any easing of the rule would be based on scientific data on infection numbers but stopped short of stating what numbers would be acceptable or how a lower figure could be achieved.“When people travel, they need to tour around and enjoy the food. That’s how travelling should be. But if they have an amber code, even if the quarantine is cut to ‘0+7’ or even ‘0+3’, there is no way you could attract inbound travellers with such restrictions,” she said, referring to the vaccine pass QR code given to travellers upon arrival.
    Ray Chui Man-wai, chairman of the food and beverage industry group Institute of Dining Art, said the strategies the government had adopted to tackle the pandemic were “problematic”, noting the government had failed to set a target vaccination rate.“.
    Separately, authorities also made a change to the English-language version of information for people who tested positive posted on the website of the Centre for Health Protection. It now stated that anyone who tested positive using a rapid antigen test (RAT) “have to” report the results instead of only “can” report them.But Chuang clarified that reporting positive RAT cases was “not yet compulsory by law at the moment”.“[But] we would like the people to report so we don’t want them to feel like it’s optional,” she said.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#honkong#pandemie#vaccination#frontiere#circulation#economie#quarantaine#test