city:abu dhabi

  • UK maritime group warns of incident in the Gulf of Oman | News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2019/06/uk-maritime-group-warns-incident-gulf-oman-190613054602630.html

    A United Kingdom maritime safety group is warning that an unspecified incident has taken place in the Gulf of Oman and is urging “extreme caution” amid heightened United States-Iran tensions.

    The UK’s Maritime Trade Operations, which is run by the British navy, put out the alert early on Thursday. It did not elaborate further, but said it was investigating the incident.

    Joshua Frey, a spokesman for the US Navy’s Bahrain-based 5th Fleet, said his command was “aware” of a reported incident in the area.

    “We are working on getting details,” Frey told The Associated Press.

    Iranian media reported, without offering any evidence, that there had been an explosion in the area targeting oil tankers.

  • Emirats Arabes Unis : et un nouveau contrat important à l’export pour Naval Group
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/emirats-arabes-unis-et-un-nouveau-contrat-important-a-l-export-pour-naval-

    Selon des sources concordantes, qui confirment les informations publiées dans la lettre « Intelligence Online », les Emirats arabes unis (EAU) ont finalisé l’acquisition de deux corvettes Gowind de 2.700 tonnes, construites à Lorient par Naval Group. Estimé autour de 750 millions d’euros, le contrat avait été signé très discrètement le 25 mars par Abu Dhabi, selon ces mêmes sources. Dotées du système de gestion de combat (CMS) de Naval Group le SETIS, ces corvettes seront en outre armées par le missile américain anti-aérien à guidage radar (ESSM) de Raytheon et par le missile mer-mer Exocet de MBDA. Ce contrat est susceptible d’être bloqué par l’Allemagne, qui a prolongé fin mars son embargo sur les ventes d’armes vers l’Arabie Saoudite mais aussi les EAU, les corvettes Gowind étant propulsées par des moteurs MTU. Interrogé par La Tribune, Naval Group n’a souhaité faire aucun commentaire.

    Pour rappel, les Emirats participent au blocus maritime du #Yémen...

  • The #Houthis March South - Carnegie Endowment for International Peace
    https://carnegieendowment.org/sada/79228

    However, the Houthi advance in the cities of central and southern Yemen is not only a result of own capability. Their advance has been aided by Riyadh and Abu Dhabi’s conflicting objectives and agendas, and their relationships with some of the groups backing the internationally recognized government. Notably, the coalition did not allow pro-government fighters to open up new fronts, such as in Qaniya (on the border between Bayda and Marib provinces) and in the Nihm district (northeast of Sanaa), which would have alleviated the pressure on forces in Bayda and Dalea. Instead, they only allowed some skirmishes in Saada province near the Saudi border.

    [...]

    Escalating tensions between the Yemeni government and Abu Dhabi also played a significant role in the Houthis’ military victories. The UAE apparently viewed the new parliament (which convened in Hadramout under the protection of Saudi troops), and its announcement of the National Alliance of Yemeni Political Forces, and the creation of the Southern National Coalition as a threat to its proxy forces—and even to the legitimacy of its intervention in #Yemen. In addition, several government ministers have recently been critical of the coalition’s actions. On May 5, Minister of Interior Ahmed al-Maysari (a member of the new SNC) described the Arab coalition as a partner in the war against the Houthi “revolutionaries,” but not a partner in administering liberated areas. Minister of Transportation Saleh al-Gabwani (likewise a top-ranking leader of the SNC) tweeted that the Arab coalition was refusing to grant permission to increase the number of flights from India to Yemen, even though all seats are being reserved by international organizations, saying, “What is left for us, coalition of brothers?”

  • TRIBUNE. Les Émirats, maîtres de la contre-révolution arabe - Le Point
    https://www.lepoint.fr/monde/tribune-les-emirats-maitres-de-la-contre-revolution-arabe-23-05-2019-2314718

    Larges extraits d’une bonne tribune.

    La perception que l’on a des Émirats arabes unis (EAU) comme un îlot libéral au milieu de l’archipel de monarchies conservatrices du Golfe est un mythe. Dans l’ombre des gratte-ciel clinquants et d’une image soigneusement travaillée, les EAU se sont transformés ces dernières années en un État policier – un État autoritaire qui ne cherche pas seulement à renverser les acquis des révolutions arabes, mais encore plus d’imposer son idéologie en réalité plus intransigeante et machiavélique que celle du royaume saoudien sur laquelle on a tendance à se focaliser. Les Émirats ne font pas que préparer le lancement d’une sonde sur Mars : ils s’acharnent également à étendre leur influence dans le monde et à mener une campagne contre-révolutionnaire de plus en plus active et radicale. C’est le plan mis en place par Mohamed Ben Zayed, prince héritier d’Abu Dhabi, pour externaliser et « glocaliser » sa doctrine sécuritaire dans tous les pays qui ont espéré la démocratisation. Cette « doctrine MBZ » a déjà transformé en partie le pays en « petite Sparte » du Golfe, certes puissante sous l’Antiquité, mais bien peu réputée pour son pacifisme.
    Soutien ou ingérence ?

    Abu Dhabi est omniprésente dans la vie politique de l’ensemble des pays en crise de la région, de sorte que chacun des pays du Printemps arabe a quasi réglé la situation de déstabilisation qu’il a pu connaître en 2011. La Tunisie s’est stabilisée et a entamé sa transition démocratique par une nouvelle Constitution, une vie politique active et des élections fin 2019. Mais dans ce pays, Abu Dhabi soutient clairement la présidence actuelle bien mal en point et largement critiquée à l’intérieur, contre le premier parti du pays, la formation islamiste Ennahda. Quant à la Syrie, après des années de guerre, elle est revenue à l’autoritarisme stable avec le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir et la défaite de Daech : l’accord du 15 mars 2019 entre la Russie et les Émirats ouvre les portes de ce pays détruit à Abu Dhabi, qui est désormais son premier partenaire. L’Égypte, elle, après une révolution du 25 janvier 2011 pleine d’espoir a tout perdu avec le putsch contre le président Mohamed Morsi en 2013 et l’installation du nouveau raïs, le maréchal Abdelfattah Sissi, jusqu’à au moins… 2030. Le pays doit son retour à la dictature au soutien des Émirats arabes unis.

    En Algérie, pays qui a enfin entamé son nouveau printemps algérien, après celui de 1988, elle voit son chef d’état-major Gaïd Salah – un général qui effraie les Algériens en quête de démocratie – être en contact permanente avec le puissant Mohammed Ben Zayed. Et le militaire algérien ne cache même plus ses nombreux allers-retours à Abu Dhabi. Quid du Yémen et de la politique « humaniste » qu’Abu Dhabi prétend mener sur place depuis cinq ans avec le concours de Riyad ? Cette guerre a provoqué la pire catastrophe humanitaire du monde avec près de 100 000 enfants morts et des millions de déplacés : tout cela pour venir à bout de la « rébellion » houthiste, soutenue par l’Iran.

    Et nous arrivons enfin à la Libye, pour laquelle les Émirats arabes unis prétendent détenir la solution. Ce pays, dans lequel le renversement de Muammar Khadafi a provoqué un chaos quasi régional, n’est arrivé à rien en huit ans de conflit. À la décharge des Émirats, personne d’autre n’a trouvé de solution à ce jour. La guerre comme la lutte de clans et de gouvernements entre Tripoli et Benghazi n’en finit pas et la communauté internationale gère l’ingérable : l’intrusion de tous dans une histoire politique qui devrait être réglée par les Libyens en premier et en dernier ressort. Les dernières révélations de la BBC sur les crimes de guerre pratiqués par Abu Dhabi en Libye, après celles il y a deux ans des prisons émiriennes au Yémen où seraient pratiquées la torture, n’ont pas fini de faire des remous.

  • Crise dans le #Golfe : les enjeux géostratégiques du #détroit_d’Ormuz
    https://www.france24.com/fr/20190514-crise-golfe-enjeux-geostrategiques-detroit-ormuz-iran-oman-emirat

    Le détroit d’#Ormuz, qui permet aux navires de quitter le Golfe, est un petit bras de mer large de 50 km environ, 40 km dans sa partie la plus étroite. Ses eaux étant peu profondes (pas plus de 60 m de profondeur), les navires en provenance de l’océan Indien doivent emprunter un premier chenal de navigation entre les îles omanaises de Quoin et Ras Dobbah, en face de la péninsule du Musandam, avant de s’engager dans un chenal parsemé de trois îles : la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa. Ces dernières sont contrôlées par l’Iran depuis 1971, et revendiquées depuis par les Émirats arabes unis.

    C’est par ces chenaux de navigation, qui mesurent près de 3 km de largeur chacun, qu’ont transité plus de 18 millions de barils de #pétrole (brut et condensat) par jour pendant le premier semestre de 2018, soit plus de 35 % du pétrole transitant par voie maritime dans le monde, selon l’Agence d’information sur l’énergie du gouvernement américain (AIE). Un chiffre auquel il faut ajouter, selon un rapport du Service de recherches du Congrès américain, 4 millions de barils de produits pétroliers par jour, et plus de 300 millions de mètres cubes de #gaz naturel liquéfié (GNL) par jour.

    En moyenne, plus d’une trentaine de pétroliers et méthaniers quittent le Golfe par le détroit chaque jour, majoritairement en direction des pays asiatiques, notamment la Chine, le Japon, l’Inde et la Corée du Sud. Les pays de l’Union européenne et les #États-Unis figurent également parmi les clients des #pétromonarchies du Golfe. Selon les experts, une fermeture du détroit équivaudrait à retirer une dizaine de millions de barils de pétrole par jour du marché international. Par ailleurs, le détroit est également une porte d’entrée commerciale vitale pour les pays de la région, très dépendants des importations, ce qui en fait un des principaux corridors du #commerce international.

    Si ses eaux sont partagées entre la République islamique d’Iran et le sultanat d’Oman, le détroit d’Ormuz est un couloir international, et en principe tous les navires, quel que soit leur pavillon, bénéficient du droit de passage en transit, conformément à la Convention des #Nations_unies sur le droit de la mer, adoptée en 1982, et au droit international coutumier de la mer. Le Golfe est l’une des régions les plus militarisées au monde, qui concentre une grande partie des importations mondiales d’armement. De leur côté, les États-Unis disposent dans la région d’une forte présence militaire, à travers plusieurs bases hautement stratégiques. Ainsi la Ve Flotte américaine est stationnée à Bahreïn, tandis que le Qatar accueille la plus grande base aérienne américaine au #Moyen-Orient. La France, quant à elle, compte une base militaire à Abu Dhabi, dans les Émirats arabes unis. Ces derniers jours, le #Pentagone a dépêché dans la région un porte-avions, un navire de #guerre, des bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot, évoquant des menaces de l’Iran ou de ses alliés contre des ressortissants ou des intérêts américains au Moyen-Orient.

  • Pas d[e nouvelles]’ hypothèses sur l’origine des attaques (dont seule celle de l’attaque du pipeline par drones est revendiquée par les Houthis), mais l’article soulève le point commun qu’il s’agit dans les 2 cas de menaces sur une voie de contournement du détroit d’Hormuz.

    Constat qui donne implicitement une réponse unique à la question cui bono ?… Autrement dit, toujours sans répondre explicitement (!), qui a tout récemment menacé de fermer le détroit et… se porterait bien d’affaiblir les voies alternatives ?…

    Tanker attacks near UAE expose weaknesses in Gulf Arab security - Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-saudi-oil-usa-iran-security-analysis-idUSKCN1SL1BD

    More than three days on, little information has been provided on where the ships were when they were attacked, what sort of weapon was used, and who did it.

    Navigational data indicated at least some of the ships may have been within nine nautical miles of the shore, well within UAE territorial sea. Saudi Arabia’s energy minister has said at least one of them was further out, in the UAE’s exclusive economic zone where international law largely applies.

    Reuters and other journalists taken on a tour off the Fujairah coast saw a hole at the waterline in the hull of a Norwegian ship, with the metal torn inwards. A Saudi tanker they viewed showed no sign of major damage.

    Maritime security sources told Reuters that images suggest the damage was likely caused by limpet mines attached close to the waterline with less than 4 kg of explosives. One source said the level of coordination and use of mines were likely to rule out militant groups such as al Qaeda.

    It’s not those guys seeking publicity, it’s someone who wants to make a point without necessarily pointing in any given direction,” said Jeremy Binnie, Middle East and Africa editor for Jane’s Defence Weekly. “It’s below the threshold (for war).

    Jean-Marc Rickli, head of global risk and resilience at the Geneva Centre for Security Policy, said the attacks could be a message that Iran has means to disrupt traffic.

    Saudi state oil company Aramco said output and exports were not disrupted by the attack on the pumping stations, but it temporarily shut the East-West pipeline to evaluate its condition.

    Both attacks targeted alternative routes for oil to bypass Hormuz. Fujairah port is a terminal of the crude pipeline from Abu Dhabi’s Habshan oilfields. The Saudi East-West line takes crude from eastern fields to Yanbu port, north of Bab al-Mandeb.

  • U.S. envoy urges response “ short of war ” to Gulf tankers attack - Energy & Oil - Reuters
    https://af.reuters.com/article/energyOilNews/idAFL5N22Q22D

    The U.S. ambassador to Saudi Arabia said Washington should take what he called “reasonable responses short of war” after it had determined who was behind attacks on oil tankers off the coast of the United Arab Emirates.

    Iran was a prime suspect in the sabotage on Sunday although Washington had no conclusive proof, a U.S. official familiar with American intelligence said on Monday. Iran has denied involvement.

    We need to do a thorough investigation to understand what happened, why it happened, and then come up with reasonable responses short of war,” Ambassador John Abizaid told reporters in the Saudi capital Riyadh in remarks published on Tuesday.

    It’s not in (Iran’s) interest, it’s not in our interest, it’s not in Saudi Arabia’s interest to have a conflict.
    […]
    COOL HEADS MUST PREVAIL
    Newspapers in the UAE, which are heavily controlled by the government, ran editorials urging caution in responding to the attack, which risks undermining the Gulf Arab state’s image as a regional bastion of stability and security.

    While further details are yet to emerge about this worrying incident, cool heads must prevail, and proper measures should be taken to ensure that this situation does not spin out of control,” wrote the editorial board of Abu Dhabi-based The National.

    Gulf News, a state-linked Dubai daily, said “rogue actors must be brought to book”.

    Saudi Arabia’s energy minister said on Monday that the attack aimed to undermine security of global crude supplies.

  • « Actes de sabotage » contre deux pétroliers saoudiens
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/13/actes-de-sabotage-contre-deux-petroliers-saoudiens_5461284_3210.html

    Quatre navires de commerce ont été visés par des « opérations de sabotage » à proximité des eaux territoriales des Emirats arabes unis, a annoncé dimanche 12 mai le ministère des affaires étrangères émirati, ajoutant qu’il n’y a pas eu de victimes.

    L’incident s’est produit près de l’émirat du Foujeyrah, situé à la sortie du détroit d’Ormuz, voie maritime vitale pour le commerce du pétrole.

    Le ministre de l’énergie saoudien a déploré lundi que deux navires pétroliers saoudiens aient été victimes de « sabotage » et menacé la sécurité des livraisons de pétrole mondiales.

    Dans un communiqué transmis par l’agence de presse officielle saoudienne SPA, Khalid Al-Falih a expliqué que cette attaque n’avait fait aucune victime ni provoqué de déversement de pétrole. Des dommages importants ont été causés à la structure de l’un des deux navires, a-t-il précisé.

    Les Emirats n’ont fourni aucun détail sur la nature de ces actes de sabotage ni sur le pavillon des bâtiments visés. On ne dispose à ce stade d’aucune information sur les auteurs des ces « sabotages ». Aucune précision n’a pu être obtenue auprès du commandement de la 5e flotte américaine, basée au Bahreïn. « Soumettre des navires de commerce à des opérations de sabotage et menacer les vies des équipages est un développement dangereux », déclarait le ministère émirati dans un communiqué repris dimanche par l’agence de presse officielle WAM.

    • la dépêche Reuters initiale (le texte du Monde), 12/05 17h49, MàJ, 13/05 7h18 :

      UAE says four vessels subjected to ’sabotage’ near Fujairah port - Reuters
      https://www.reuters.com/article/us-emirates-fujairah-port-shipping-idUSKCN1SI0EG

      Four commercial vessels were targeted by “sabotage operations” near the territorial waters of the United Arab Emirates without causing casualties, the foreign ministry said on Sunday, without giving details of the nature of the sabotage.

      The incident occurred near the UAE emirate of Fujairah, one of the world’s largest bunkering hubs which lies just outside the Strait of Hormuz, the ministry said in a statement.

      Trading and industry sources said operations at Fujairah port ran smoothly on Sunday.

      The strait, a vital global oil and gas shipping route, separates the Gulf states and Iran, which has been embroiled in an escalating war of words with the United States over U.S. sanctions and the U.S. military’s regional presence.

      Subjecting commercial vessels to sabotage operations and threatening the lives of their crew is considered a dangerous development,” according to the statement that was carried by state news agency WAM.

      The statement, which did not identify the vessels beyond saying they were of various nationalities, said the incident did not result in spills. The UAE did not blame any country or other party for the operation.

      Regional tensions have increased, with Washington saying it was sending a U.S. aircraft carrier and other forces to the Middle East due to what it said were Iranian threats, while Tehran has called the U.S. military presence “a target” rather than a threat.

      The U.S. Navy’s Bahrain-based Fifth Fleet told Reuters it was aware of the UAE report but referred queries to the UAE authorities.

    • Un état antérieur de la dépêche (cf. chronologie relative) disparu depuis indiquait :
      UPDATE 1-UAE emirate of Fujairah denies media reports about blasts at Fujairah port

      cf. l’url du 3ème des liens ci-dessus :
      https://www.reuters.com/article/emirates-fujairah-port-shipping/update-1-uae-emirate-of-fujairah-denies-media-reports-about-blasts-at-fujai

    • État actuel de la dépêche (7h09), complétée par :

      Saudi Arabia says two Saudi oil tankers attacked near UAE waters - Reuters
      https://www.reuters.com/article/us-saudi-oil-tankers-fujairah-idUSKCN1SJ088

      Saudi Energy Minister Khalid al-Falih said in a statement that one of the two Saudi vessels attacked was on its way to be loaded with Saudi crude from Ras Tanura port for delivery to state-owned Saudi Aramco’s customers in the United States.

      The attack did not lead to any casualties or an oil spill but caused significant damage to the structures of the two vessels, said the statement carried on state news agency SPA.

      Trading and shipping sources identified the Saudi vessels as Bahri-owned very large crude carrier (VLCC) tanker Amjad and crude tanker Al Marzoqah. National Shipping Company of Saudi Arabia (Bahri) did not respond to a request for comment.

      Falih said the attack aimed to undermine maritime freedom and “security of oil supplies to consumers all over the world”.

      The international community has a joint responsibility to protect the safety of maritime navigation and the security of oil tankers, to mitigate against the adverse consequences of such incidents on energy markets and the danger they pose to the global economy,” he said.

      The U.S. Maritime Administration said in an advisory on Sunday that the incidents off Fujairah, one of the seven emirates that make up the UAE, have not been confirmed and urged caution when transiting the area. It said “the precise means of attack or sabotage is unknown”.

      On est sûr de rien, mais faites gaffe !

    • Amjad, à l’ancre à lège depuis le 2 mai, après un voyage Tianjin (11/04) - Fujairah (02/05)
      (indiqué par l’infobulle)

      Al Marzoqah, à l’ancre à lège, un peu plus au sud, après un voyage Yanbu (25/04) - Fujairah (07/05)
      (à la latitude de Global Project, à côté du navire bleu faisant route au nord)

      On notera qu’il y a pas mal de monde à l’ancre, en attente de chargement (les navires représentés par des marques rondes, les rouges sont des pétroliers)

      copie d’écran MarineTraffic

    • Explosions dans le port ? qui «  fonctionne normalement  » ?

      What happened in Fujairah ? Were there explosions and fire ? – Maritime Bulletin
      https://maritimebulletin.net/2019/05/12/what-happened-in-fujairah-were-there-explosions-and-fire

      Contradictory and confusing news on a very major accident in Fujairah, UAE, Gulf of Oman, started to circulate since afternoon May 12, claiming that there were several explosions in Fujairah port area, and that as a result, at least seven tankers were set on fire. UAE officials condemned these rumors as “fake news”, insisting that nothing happened, and that the port is working without any accidents of any kind, let alone series of explosions and fires.

      Later though, UAE admits there were accidents, describing them as “acts of sabotage”. In the evening UAE media Emirates News Agency published official press-release:

      ABU DHABI, 12th May, 2019 (WAM) — Four commercial ships were subjected to sabotage operations today, 12th May, near UAE territorial waters in the Gulf of Oman, east of Fujairah, the Ministry of Foreign Affairs and International Cooperation, MOFAIC, has announced.
      The Ministry said that the concerned authorities have taken all necessary measures, and are investigating the incident in cooperation with local and international bodies.
      It said that there had been no injuries or fatalities on board the vessels and that there had been no spillage of harmful chemicals or fuel.

      http://wam.ae/en/details/1395302762084

      Iranian PRESS TV claimed it identified tankers hit by explosions:
      Despite the UAE government’s denial, witnesses have emphasized that the blasts have taken place and some media sources have even went further, identifying a number of oil tankers hit by the explosions by their hull numbers as follows:
      Crude oil tanker AMJAD, IMO 9779800, dwt 300000, built 2017, flag Saudi Arabia.
      Crude oil tanker AL MARZOQAH, IMO 9165762, dwt 105084, built 1999, flag Saudi Arabia.
      Product tanker MIRAJ, IMO 9394741, dwt 7414, built 2007, flag Dominica.
      Product tanker A MICHEL, IMO 9177674, dwt 6711, built 2007, flag UAE..
      Product tanker FNSA 10, IMO 9432074, dwt 6453, built 2007, flag UAE.
      https://www.presstv.com/Detail/2019/05/12/595783/UAE-fujairah-sabotage-vessel

      Among allegedly struck tankers are one VLCC, one Aframax and three small tankers, most probably bunkering tankers.

      What happened exactly, how bad were explosions and fire, if there were any, and what definition “act of sabotage” means, how much true is indeed, the whole story, is so far anyone’s guess.

      At least three of abovementioned tankers, including VLCC and Aframax, are on the AIS, live, no interruptions. There are no auxiliary, or rescue, or fire, boats near them.

      Apparently, if there were “acts of sabotage” on or near at least three tankers listed above, first of all VLCC and Aframax, it didn’t happen in port, but on outer anchorage, so news on port being on fire, immersed in dense smoke, can be considered as fake news.

    • Plus tôt, Al Mayadeen, repris par Sputnik, annonçaient des explosions dans le port et la mention de survol d’avions français et états-uniens,…

      Des médias annoncent une série d’explosions dans un port émirati, les autorités démentent - Sputnik France
      https://fr.sputniknews.com/international/201905121041082126-port-emirati-fujairah-explosions-petroliers-feu

      Selon la chaîne de télévision al-Mayadeen, qui se réfère à des médias locaux, une série d’explosions a retenti ce dimanche 12 mai dans un port émirati de Fujaïrah. Le porte-parole des autorités locales a pourtant démenti ces informations, en affirmant que le port fonctionnait normalement.

      Plusieurs explosions puissantes ont retenti ce dimanche matin 12 mai dans le port de Fujairah, aux Émirats Arabes Unis, a annoncé la chaîne de télévision al-Mayadeen en se référant à des médias locaux. De sept à dix pétroliers seraient embrasés.

      Selon l’agence Mehr, des explosions se sont produites dans le port de Fujaïrah entre 4 et 7 heures du matin.

      Selon des témoins cités par le média, des avions de guerre américains et français survolaient le port au moment des explosions.

      Néanmoins, le porte-parole des autorités locales a démenti les informations diffusées par les médias qui faisaient état de plusieurs explosions.

      Puis Sputnik reprenait le communiqué des EAU

      Les Émirats informent que 4 bateaux ont été victimes de sabotage près de leurs côtes - Sputnik France
      https://fr.sputniknews.com/international/201905121041092056-emirats-arabes-unis-sabotage-bateaux

      Quatre navires de commerce ont été visés par des « opérations de sabotage » près des eaux territoriales des Émirats arabes unis, annonce la diplomatie du pays précisant qu’il n’y a pas eu de victimes.
      […]
      Plus tôt dans la journée, la chaîne de télévision al-Mayadeen a fait état de plusieurs explosions puissantes dans le port. Selon l’agence Mehr, des explosions se sont produites entre 4 et 7 heures du matin. Citant des témoins, le média a en outre affirmé que des avions de guerre américains et français survolaient le port au moment des explosions. Par la suite, le service de presse du gouvernement de l’émirat de Fujaïrah a démenti ces informations.

    • https://www.presstv.com/DetailFr/2019/05/13/595812/ptroliers-iran-golfe-persique-brut-bourse-mirats-arabes-unis-explosion

      La diplomatie iranienne a jugé inquiétant et regrettable l’incident survenu au port de Fujaïra aux EAU sur lequel elle demande l’ouverture d’une enquête.

      Le porte-parole de la diplomatie iranienne a demandé qu’on fasse toute la lumière sur les explosions qui se sont produites, dimanche 12 mai, à l’intérieur du port de Fujaïrah des Émirats arabes unis et qui ont détruit sept à dix pétroliers.

    • Actes de « sabotage » contre des navires de commerce au large des Emirats
      Reuters13 mai 2019 (Maher Chmaytelli et Alexander Cornwell, avec Rania El Gamal à Dubaï et Babak Dehghanpisheh à Genève ; Henri-Pierre André et Jean Terzian pour le service français)
      https://fr.news.yahoo.com/actes-sabotage-contre-des-navires-commerce-au-large-044507526.html

      (...) Dans un communiqué transmis par l’agence de presse officielle saoudienne SPA, Khalid al-Falih a indiqué que cette attaque n’avait fait aucune victime ni provoqué de déversement de pétrole. Des dommages importants ont été causés à la structure de l’un des deux navires, a-t-il précisé.

      Les Emirats n’ont fourni aucun détail sur la nature de ces actes de sabotage ni sur le pavillon des bâtiments visés. On ne dispose à ce stade d’aucune information sur les auteurs des ces « sabotages ». Aucune précision n’a pu être obtenue auprès du commandement de la Ve Flotte américaine, basée au Bahreïn.

      « Soumettre des navires de commerce à des opérations de sabotage et menacer les vies des équipages est un développement dangereux », déclarait le ministère émirati dans un communiqué repris dimanche par l’agence officielle de presse WAM.

      L’incident est survenu dans une phase d’escalade des tensions dans cette région du Golfe, où l’armée américaine a déployé des moyens militaires supplémentaires face à ce que Washington qualifie de menace iranienne.

      Sur Twitter, le député iranien Heshmatollah Falahatpisheh, qui préside la commission parlementaire de la Sécurité nationale, a estimé que ces explosions démontraient que la sécurité des Etats du Golfe est aussi fragile que « du verre ».

    • Bon, pas beaucoup de nouvelles précisions, mais quand même deux vidéos tournées sur place aujourd’hui dont il ressort clairement, surtout de la première, qu’il s’est bien produit quelque chose qui ressemble à des attaques. «  Sabotage  » ne semble pas du tout adapté. Ce sont des reportages de RT en arabe (à 18h aujourd’hui) et de Sky News en arabe.

      What happened in Fujairah ? Were there explosions and fire ? May 13 VIDEOS – Maritime Bulletin
      (version mise à jour par rapport à ce matin cf. supra)
      https://maritimebulletin.net/2019/05/12/what-happened-in-fujairah-were-there-explosions-and-fire

      Video showing damaged, listed tanker A MICHELL, and Norwegian tanker ANDREA VICTORY stern hull breach.

      https://www.youtube.com/watch?v=pxPjdMaRJP4

      On y parle de 4 navires (je ne comprends que quelques bribes)
      Le A Michell avec une légère gîte sur tribord et le Andrea Victory avec une nette perforation de son tableau arrière, le choc ayant provoqué le décrochement du O du nom du navire… À 2’00" on entrevoie la poupe d’un navire sous pavillon des ÉAU dont on ne peut distinguer le nom, masqué sous le bandeau et qui arbore à une drisse le pavillon Bravo (drapeau rouge) indiquant qu’il charge ou décharge des matières dangereuses, apparemment sur rade et non à quai à l’aide probablement du navire voisin qu’on entrevoit sur la droite

      Dans la 2ème vidéo, le reporter est filmé devant la proue du Al Marzoqah dont le flanc bâbord porte des traces de choc ou d’éraflure dont l’article suppose qu’elles peuvent résulter de l’attaque. On ne voit malheureusement aucun autre point de vue.
      https://www.youtube.com/watch?v=RHeijlXM3uI

      (note pour @gonzo, l’accent du reporter me paraît nettement plus compréhensible, en tous cas, j’en comprends un tout petit plus que dans la première)

    • Ici CBS News, reprenant les images du Al Marzoqah par Sky News, parle d’une explosion l’ayant endommagé sans traces apparentes et mentionne un autre navire attaqué par un objet flottant, ce qui correspond très exactement à ce que l’on peut voir du A Michell dans la vidéo de RT.

      CBS News parlent aussi de méchants ill wishers, sans autre précision…

      Iran news : « Sabotage attacks » on Saudi Arabia oil tankers near Fujairah port in UAE stoke fear of US-Iran conflict today - Live Updates - CBS News
      https://www.cbsnews.com/news/iran-news-saudi-arabia-sabotage-oil-tankers-fujairah-uae-fears-us-iran-conf

      (pas de lien externe vers la vidéo)

  • Disparition du Salvator Mundi de Léonard de Vinci : « Notre patrimoine est vendu à la découpe »
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/disparition-du-salvator-mundi-de-leonard-de-vinci-notre-patrimoine-est-vend


    TOLGA AKMEN/AFP

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Depuis qu’il a été vendu aux enchères à un investisseur saoudien, le tableau est introuvable, alors que le Louvre est à sa recherche pour son exposition d’octobre prochain à l’occasion des 500 ans de la mort du génie italien. Le décryptage de Laurent Izard.

    Laurent Izard est normalien et agrégé de l’Université en économie et gestion. Diplômé en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, professeur de chaire supérieure, il est l’auteur de nombreux manuels d’enseignement supérieur en économie et gestion. Il vient de publier La France vendue à la découpe (L’Artilleur, janvier 2019), une enquête qui fait le récit d’un long renoncement et passe en revue de nombreux secteurs de l’économie française vendus à des capitaux étrangers.

    FIGAROVOX.- Le « Salvator Mundi » de Léonard de Vinci, adjugé 450 millions de dollars en 2017 à un milliardaire saoudien, a disparu depuis sa vente dans le monde de l’art. Le Louvre souhaite pourtant qu’il figure dans son exposition pour les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci prévue cet automne. Quelle analyse faites-vous de cet incident ? Que des milliardaires d’Arabie Saoudite possèdent nos plus grands tableaux ne pose-t-il pas problème ?
    Laurent IZARD.- La situation du « Salvator Mundi » pose effectivement de nombreuses questions : qui en est aujourd’hui le véritable propriétaire ? Lors de la vente aux enchères à New York en 2017, l’adjudicataire était-il un simple mandataire ? Quelle est la localisation actuelle du tableau ?

    Pourquoi son exposition au Louvre d’Abu Dhabi prévue en septembre 2018 a-t-elle été reportée ? Pourra-t-on le contempler en octobre prochain lors de l’exposition prévue à Paris, au Louvre, en octobre 2019 ? Ces interrogations ravivent de surcroît des querelles artistiques beaucoup plus anciennes : s’agit-il réellement d’une œuvre de Léonard de Vinci ou a-t-il seulement participé à la réalisation de ce tableau ? Les œuvres du Maître font-elles partie du patrimoine artistique français ou italien ?

    Mais au-delà des controverses factuelles ou historiques, le « Salvator Mundi » est au cœur d’un débat beaucoup plus vaste, qui mêle des considérations juridiques, économiques et éthiques : d’un point de vue strictement juridique, l’acquéreur, titulaire d’un droit de propriété sur l’œuvre acquise en a l’entière maîtrise : il n’a aucune obligation d’exposer ou de prêter son bien.

    Certains invoquent le caractère perpétuel et inaliénable du droit moral sur les œuvres d’art, qui s’opposerait aux prérogatives du propriétaire. Mais il est peu probable que le droit saoudien, par exemple, valide cette limitation du droit de propriété… Et d’un point de vue économique, celui qui propose la meilleure offre devient logiquement propriétaire de l’œuvre vendue aux enchères.
    Il est néanmoins choquant qu’un particulier, quel qu’il soit, puisse avoir le bénéfice exclusif d’œuvres d’un intérêt exceptionnel comme le « Salvator Mundi ». Fort heureusement, la plupart de ces œuvres sont aujourd’hui la propriété de musées. Mais pour les autres, on peut légitimement s’interroger sur une évolution possible de leur statut juridique au regard du droit international. L’Unesco qui veille à la protection des sites d’exception du patrimoine mondial ou à la sauvegarde du patrimoine immatériel culturel de l’humanité pourrait avoir un rôle moteur en la matière.
    […]
    N’y a-t-il pas aussi dans cette affaire le reflet d’une idéologie de la privatisation et de la cession de notre patrimoine qui est à l’œuvre plus globalement ? Est-ce abusif de penser qu’Emmanuel Macron en est la figure de proue ?
    Que nous le voulions ou non, nous évoluons dans une économie ouverte et mondialisée. Mais aujourd’hui, le différentiel de potentiel financier entre acteurs économiques aboutit inéluctablement à des situations de domination voire de dépendance. Les États les plus fortunés s’approprient peu à peu le patrimoine économique et culturel d’autres pays, sans que ce phénomène inquiète la plupart de nos dirigeants, plus soucieux de la stabilité du taux de croissance ou de la préservation de l’emploi. Ainsi, en l’espace de quelques décennies, une part non négligeable du patrimoine industriel, immobilier, foncier et même historique de la France a été dispersée, souvent au profit d’investisseurs internationaux. Et même si ce processus n’en est qu’à son début, de nombreuses entreprises d’origine française sont d’ores et déjà contrôlées par des fonds d’investissement, des fonds souverains ou des firmes multinationales, principalement originaires des États-Unis, d’Allemagne, d’Asie ou du Moyen-Orient. Ce phénomène concerne tous les actifs patrimoniaux qui peuvent présenter un intérêt économique direct ou indirect : les œuvres d’art, le patrimoine immobilier, les brevets, les terres agricoles, les clubs sportifs, etc.

    Évidemment, chaque cession présente un intérêt économique, industriel ou financier pour l’acquéreur comme pour le vendeur et l’on pourrait se réjouir de l’attractivité de notre pays ainsi que de la dynamique économique impulsée par les investisseurs internationaux. D’autre part, les investisseurs français rachètent également des entreprises étrangères. Mais si le jeu n’est pas à sens unique, il n’est pas non plus équilibré. Et la dispersion de notre patrimoine nous conduit peu à peu à perdre notre souveraineté économique et politique. Nous abandonnons notre pouvoir de décision et nous devenons chaque jour un peu plus dépendants d’investisseurs internationaux fortunés, publics ou privés. Les cessions de Péchiney, Arcelor ou Alcatel - comme celles de nombreux autres groupes ou de leurs filiales - ont d’autre part contribué à la désindustrialisation de notre pays, à l’aggravation de notre déficit extérieur et à la perte d’influence de la France dans le monde.

    Emmanuel Macron, en tant que ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, puis en tant que président de la République, a joué un rôle actif dans la cession de fleurons de notre patrimoine économique. Il a notamment autorisé la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac - cédé à un investisseur chinois peu fiable - et a approuvé le protocole de cession de la branche « énergie » d’Alstom à General Electric, qui nous prive de notre indépendance énergétique et militaire. Face au risque hégémonique chinois lié aux « Nouvelles routes de la soie », Emmanuel Macron a toutefois appelé à « la défense d’une souveraineté européenne ». Et Bruno Le Maire, quant à lui, n’a pas hésité à parler d’ « investissements de pillage ». Prise de conscience tardive ou double jeu ? Difficile de faire la part des choses.

    En tout cas, il est peu probable que les mesures de protection de nos intérêts stratégiques prévues dans la loi « Pacte » auront une quelconque efficacité : dans un passé récent, les décrets « Villepin » et « Montebourg » ont montré leurs limites. Mais une chose est sûre : par naïveté, par faiblesse ou par couardise, nous avons jusqu’à présent toléré une totale absence de réciprocité dans l’investissement international : les entrepreneurs français qui ont tenté d’acquérir une entreprise chinoise ou américaine ne démentiront pas…

  • Oman’s Boiling Yemeni Border

    The Yemeni province of #Mahra, on the border with Oman, has not been reached by the war so far. However, Saudi Arabia – as Oman used to do to defend its influence – has started to support a large number of Mahari tribes. This has led to large community divisions in local tribal society, for the first time in the history of this eastern province. This support is not limited to the financial domain but also extends to the military. The spread of armed tribal groups has become a new feature in Mahra in light of the indirect Saudi-Emirati-Omani competition for regional leverage.

    In 2015, Yemen’s president, Abdurabo Mansour Hadi, fled to the Yemen-Oman border when the Houthis, along with their former ally Ali Abdullah Saleh, decided to invade Aden to arrest him. The president traveled to the remote provinces of the desert until he arrived in Mahra, through which he crossed the border into Oman. In the meantime, the Saudi-led coalition began its military operations to restore the legitimacy that the Houthis had gained.

    The border strip between Mahra and the Omani province of Dhofar is 288 kilometers long, starting from the coast of Haof district and ending in the heart of the desert at the border triangle between Yemen, Oman and Saudi Arabia: beyond the desert, there are few agricultural zones and the population lives along the border strip. Although the border area is divided between the two countries, the frontier communities in Mahra and Dhofar appear to be an ecosystem: tribes descend from a single tribe and share many historical, social and cultural constituents. In addition, they speak another language beside Arabic, namely “Mahriya” or “Jabali”, which is a Semitic language not spoken by the rest of Yemenis.

    This social cohesion in border areas has led Oman to deal with this ecosystem as a first line of defense to protect its security from any break-in. To this end, Oman has strengthened its relationships with Mahra society and provided Omani citizenship for many personalities in the area, especially after signing the border agreement with Yemen in 1992. It has also made it easier for those who do not have Omani citizenship to move to Oman. Despite Yemen’s upheavals since 2011, Mahra province has not been affected economically because it relied on Omani markets to obtain fuel and food, depending especially on a major shared market, the Al-Mazyounah, which is a few kilometers from Yemen’s Shihen border-crossing. This explains why Mahra province managed to remain economically autonomous from the other provinces. At the same time, this contributed to protecting the Omani border from any security breakthrough by extremist groups: most tribes are also grateful to the Omani state for this status quo. This does not mean that illegal activities are absent from this area: the smuggling of goods and vehiclesis widespread and recently many human trafficking cases in Dhofar were also recorded, but all the people involved in such activities are Mahris.

    However, the consequences of the war have extended to the border of Mahra province since mid-2015. The Houthis reduced the financial allowances of Mahra employees to a quarter of the amount required for the province, causing non-payment of salaries for many civil and military employees: many of them, especially non-Mahris, had to leave and return to their areas. This provoked a severe shortage of employees in security and service institutions: as a result, the then governor of Mahra handed out Mahra crossings to the tribes, surrounding the areas to take over the management of ports at a governorate level and transfer customs fees to the province’s account. Moreover, Oman provided the necessary fuel for the service facilities and distributed regular food aid to the population. In 2017, the tribes of Zabanout and Ra’feet began to quarrel over control of the Shihen crossing, each tribe claiming the port as part of its tribal area.

    The United Arab Emirates (UAE) began to be present in the province of Mahra a few months later at the beginning of the military intervention in Yemen. In 2015 the UAE trained about 2,500 new recruits from among Mahra inhabitants, although they reportedly did not create an elite force due to tribal refusal, while providing a lot of assistance to rebuild the local police and existing security services. It also distributed food baskets and humanitarian aid to the residents of Mahra districts through the UAE Red Crescent Society.

    In the eyes of the sultanate, the UAE presence at its Yemeni border is perceived as unjustified: the two countries have disputes on several issues, most notably the border, especially after Oman accused Abu Dhabi of planning a coup in 2011 to overthrow Sultan Qaboos, which the UAE denied.

    The collapse of Yemeni state institutions and the military intervention of the Saudi-led coalition stunned Muscat, which found itself having to cope with new dynamics and a no more effective border strategy: these concerns have turned into reality. In January 2016 the Omani authorities closed the ports in the Shihen and Surfeet areas, and a few months later al-Qaeda in the Arabian Peninsula (AQAP) seized control of the city of Mukalla, the capital of Mahra’s neighboring region of Hadramout. The stated rationale for Oman’s move was to protect its border security from any breakthrough of extremist groups. It is here worth noting that AQAP has never been close to Mahra or its border areas, due to local society, strongly attached to traditional Sufism, which has never accepted al-Qaeda’s ideology. In late 2017, when a group of Saudi-backed Salafists tried to establish a religious education center in Mahra’s Qashan, protests were held against them because locals reject this type of religious belief.

    However, observers believe that the real reason for the temporary closure of the ports was the result of political choices made by president Hadi and Khaled Bah’hah, the prime minister at the time: leaders of security and military services in Mahra were replaced by new leaders and the sultanate was uncertain regarding the future political direction of these appointments. It should be noted that, over the past few years, tensions have arisen between Saudi Arabia and the UAE on the one hand, and Oman on the other, because the sultanate adopted political attitudes not aligned with the Saudi-UAE politics in the region, especially in relation to Qatar and Iran.

    Oman was also accused by Riyadh and Abu Dhabi of providing access to arms and communications devices to be delivered to the Houthis. In August 2015 Marib province authorities seized a shipment of arms and ammunition for the Houthis at one of its checkpoints. In October 2015, the governor of Marib declared that military forces took possession of Iranian military equipment (including advanced communications equipment) in the province: according to their statement, this shipment was coming by land from the Sultanate of Oman. In November 2015, the Yemeni army dismantled an informal network involved in the smuggling of arms and explosives, as well as of military communications equipment, which entered through Mahra ports, said the army. In October 2016, Western and Iranian officials stated that Iran had stepped up arms transfer to the Houthis, and most of the smuggling crossed Oman and its Yemeni frontier, including by land routes. This was denied by the Sultanate of Oman in a statement from the Ministry of Foreign Affairs, arguing that “the news of arms smuggling through Oman is baseless and no arms are passing through the lands of Sultanate”.

    Despite these allegations, there are smuggling routes towards Yemen that seem easier than passing through the sultanate’s borders. The Yemeni coastal strip on the Arabian Sea extends over 1,000 kilometers: this is a security vacuum area and is closer in terms of distance to the Houthis’ strongholds. In any case, smuggled arms or goods cannot reach the Houthis in northern Yemen without the help of smuggling networks operating in areas controlled by the legitimate government forces.

    In October 2017 the Southern Transitional Council (STC), a UAE-backed faction of the Southern Movement seeking independence for southern Yemen, tried to convince the former governor, Abdullah Kedda, to join the council, but he refused, asserting that he supports the authority of the legitimate government led by president Hadi. This disappointed the Saudi-led coalition, especially the UAE, which intends to promote the STC as the only entity representing the Southern Movement: the STC embraced the UAE’s agenda in the south.

    The Omani influence on the tribes of Mahra was a major motivation for Saudi Arabia’s military reinforcement in the region. In November 2017 Saudi forces entered the province and took over its vital facilities, including al-Ghaidha airport, Nashton port and the ports of Srfeet and Shihen on the border with Oman. The Saudis also deployed their forces in more than 12 locations along the coast of Mahra, and dismissed the airport employees.

    These developments worried Mahra inhabitants,pushing thousands into the streets in April 2018: they staged an open protest in the city of Ghaidha, demanding that Saudi forces to leave the facilities and institutions, handing them over to local authorities. Even famous Mahris such as Shiekh Ali Harizi, Shikh Al Afrar and Ahmed Qahtant, described the Saudis as an "occupation power"seeking to seize the resources of the province.

    Therefore, the war in Yemen has opened a subtle but acute season of popular discontent and regional rivalry in Mahra, stuck in a three-players game among Saudis, Emiratis and Omanis.


    https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/omans-boiling-yemeni-border-22588
    #Yémen #Oman #frontières #conflit #guerre

  • Les EAU se seraient ingérés dans les évènements algériens à la demande de la France – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1283834

    Les Emirats arabes Unis semblent tenter vouloir s’immiscer dans les récents évènements algériens, émaillées par des manifestations qui refusent que le président Abdel Aziz Bouteflika brigue un 5ème mandat. Et ce à la demande de la France.

    Selon un célèbre compte Twitter baptisé « Without Shaddow », dont l’opérateur se présente comme étant un officier des services de sécurité émirati, le prince héritier d’Abu Dhabi a accordé son soutien au chef d’état-major algérien et vice-ministre de la Défense Ahmad Kayed Saleh qui a visité les EAU dernièrement.

    « Cheikh Mohamad ben Zayed voudrait en soutenant le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense Ahmad Kayed Saleh l’utiliser comme une carte de chantage contre le roi du Maroc », a-t-il tweeté le samedi 9 mars.
    Il y indique aussi que ce même soutien devrait lui accorder une carte gagnante en faveur du maréchal libyen Khalifat Haftar en Libye et contre le président turc Recep Tayyip Erdogan.

    Toujours selon le même tweeter, c’est le président français qui aurait donné son feu vert à MBZ pour s’ingérer dans les affaires internes algériennes et de rentrer en contact avec le général Saleh. D’autant que des manifestants français d’origine algérienne ou détenant la double nationalité ont commencé eux aussi à manifester en France.

    Selon une vidéo diffusé par le site en ligne d’informations alKhaleej Online, durant les manifestations du vendredi 8 mars, les manifestants algériens ont arboré des pancartes hostiles à MBZ, au côté de ceux contre la 5ème candidature de M. Bouteflika. On y voit inscrit : « A bas les EAU ».

    Les médias algériens ont évoqué amplement cette ingérence émiratie, relayant des militants et tweeters qui s’expriment au nom des EAU, lesquels ont semblé être particulièrement réjouis par les contestations qui ont éclaté dans ce pays.

    La contestation est même montée d’un cran lorsque l’agence de presse officielle émiratie a diffusé les photographies de l’accueil réservé par cheikh Mohammad ben Zayed, le vice-président des EAU et gouverneur de Dubaï au général algérien et à la délégation qui l’a accompagné.

    Un colonel algérien à la retraite, Hussein Ben Hadid a même accusé ce dernier de prendre ses ordres des EAU, et de contribuer à exacerber la crise en semant la peur parmi les manifestants.

    L’Arabie saoudite aussi se trouve dans le collimateur des manifestants algériens. Le vendredi, ils ont scandé des slogans anti-saoudiens, poussant la chaine de télévision saoudienne al-Arabiyyat à suspendre son direct.

    (Pour ma part, j’ai également remarqué la couverture très favorable aux manifestants d’Al-Jazeera qatarie...)

  • L’Internet mondial visé par une vague d’attaques informatiques inédite
    https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/l-internet-mondial-vise-par-une-vague-d-attaques-informatiques-inedite-808

    L’internet mondial est actuellement visé par une vague d’attaques informatiques d’une ampleur inédite, qui consistent à modifier les adresses des sites internet pour les pirater. L’information a été confirmée ce lundi 25 février par le secrétaire d’État français chargé du numérique, Mounir Mahjoubi.

    Des pirates informatiques ont attaqué l’annuaire central de l’internet, l’#Icann, ce qui leur a donné potentiellement accès à toutes sortes de données, a confirmé ce lundi matin le secrétaire d’État français chargé du numérique, Mounir Mahjoubi. Fondée en 1998, l’Icann coordonne à l’échelle internationale les identifiants uniques qui permettent aux ordinateurs du monde entier de s’identifier entre eux. C’est cette organisation à but non lucratif qui a donné l’alerte le 22 février dernier.

    « Ce que les pirates ont réussi à faire est quelque chose de très rare : ils ont piraté l’annuaire et chaque fois que vous mettez l’adresse (d’un site internet), au lieu d’aller sur la vraie machine, ils nous amenaient sur une autre machine qui leur appartient. Vous avez l’impression d’être sur le site (...) sauf qu’en fait vous êtes sur la machine de ceux qui vous attaquent (...) Ils peuvent récupérer vos données, ils peuvent les utiliser pour se reconnecter, pour prendre de l’argent. »

    Mounir Mahjoubi a déclaré ne pas être en mesure de dire à ce stade qui était derrière ses attaques ni de savoir ce que les pirates avaient fait des connections qu’ils avaient pu établir. Aussi, il n’a pas dit si les attaques contre l’Icann avaient pu être neutralisées ou avaient cessé.

    Selon des experts extérieurs à l’ICANN interrogés par l’AFP, les pirates ciblent aussi bien des gouvernements que des services de renseignements ou de police, des compagnies aériennes ou l’industrie pétrolière et ce, au Moyen-Orient ou en Europe. L’un d’entre eux estime, en outre, que ces attaques ont pour origine l’Iran.

    Ils « s’attaquent à l’infrastructure internet elle-même », a indiqué vendredi à l’AFP David Conrad un des responsables de l’ICANN, qui évoque une campagne « inédite à très grande échelle », qui s’est extraordinairement intensifiée très récemment.

    « Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça », a-t-il ajouté après une réunion d’urgence de l’organisation vendredi.

    • « Confirmé par le ministre » C’est merveilleux, la France. Rien ne s’est produit tant que ça n’a pas été confirmé par le ministre, même si ça ne relève en rien de son action. « Le ministre confirme que ce mois de février est chaud » « Le ministre confirme que les français soutiennent la politique du gouvernement »

    • Une attaque qui vise le cœur d’Internet serait en cours… pas si sûr !

      Sous un titre se voulant rassurant, un contenu qui ne l’est pas forcément…

      https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/une-attaque-qui-vise-le-coeur-d-internet-serait-en-cours-808677.html

      L’attaque, qui fait peur à l’ICANN, a réussi à contourner cette double défense. La liste des sites qui ont pu être victimes de ce piratage subtil interpelle. On y trouve des sites webmail du gouvernement chypriote, du ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, du ministère des Finances du Liban. Des serveurs mails du ministère des Affaires étrangères égyptien, du bureau de l’aviation civile du Koweït, du ministère du Pétrole égyptien et celui d’une compagnie aérienne ont aussi été visés. Des sites web du ministère de la défense égyptien, des services secrets d’Albanie et de Jordanie, l’accès à distance au réseau informatique de la police d’Abu Dhabi terminent cette liste non exhaustive. Le trafic vers tous ces sites a pu être redirigé vers des serveurs contrôlés par les pirates. Les pays de ces sites sont très ciblés : Albanie, Chypre, l’Égypte, l’Iraq, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye , l’Arabie Saoudite, et les Émirats arabes unis. Il n’en a pas fallu plus pour mettre en cause l’Iran.
      […]
      Le piratage a été mis en évidence en vérifiant vers quels serveurs web pointaient les noms de sites web officiels de plusieurs pays du Moyen Orient repris ci-dessus. Alors qu’ils n’avaient pas changé depuis des années, subitement ces dernières semaines ces sites web pointaient désormais temporairement (de quelques heures à quelques jours) vers des serveurs hébergés en Allemagne.

      Deux gestionnaires de serveurs DNS ont été attaqués, l’un en Suède, l’autre en Californie. L’un et l’autre contrôlent un très grand nombre de noms de domaines (des serveurs racines de noms de domaines). Le gestionnaire suédois a d’abord vu la partie de son système sans DNSSEC attaquée, ce qui a permis plus facilement aux pirates de réaliser des modifications dans les tables de relation entre les noms des sites web et les adresses IP des serveurs correspondants. Pour ce faire, ils ont pu utiliser, peut-on penser, un login et un mot de passe volé auprès d’un service d’enregistrement de noms de domaines ; ce sont eux en effet qui annoncent les changements dans les noms de domaines, les nouveaux noms de domaines enregistrés, les modifications et les transferts. Le gestionnaire suédois a expliqué que ses clients, du Moyen Orient en l’occurrence, n’implémentent pas tous DNSSEC même si lui le fait pour sa propre infrastructure.

      Mais les pirates ont aussi réussi à compromettre la partie DNSSEC, et c’est toujours via le service d’enregistrement de noms de domaines qu’ils y sont parvenus... Depuis celui-ci, ils ont réussi à arrêter le protocole DNSSEC pendant un temps pour écouter les communications sur le réseau et de collecter les mots de passe des utilisateurs envoyés pour accéder à leurs emails et pour se connecter à distance au réseau de leurs entreprises. L’idée était sans doute de pouvoir accéder aux mails des officiels des pays imapctés. Là où ils n’ont pas pu (ou oublié d’) interrompre le protocole DNSSEC, les employés ont vu cette sécurité bien fonctionner : le service email fut interrompu sans que cela n’inquiète les utilisateurs). On a aussi pu mettre en évidence que les pirates ont réussi à obtenir de nouveaux certificats pour les sites web qu’il avait redirigés vers leurs serveurs.

      L’extrême sophistication de l’attaque met en émoi la communauté cyber : le protocole DNSSEC a été contourné par une accumulation de faiblesses organisationnelles périphériques : des certificats d’authenticité donnés un peu complaisamment, des services d’enregistrement de noms de domaines trop peu regardants sur la manière d’authentifier leurs agents, peu de précautions prises par ces derniers lors des demandes de modification d’un serveur qui héberge un site web ou un service mail. La leçon est toujours la même : lorsqu’un protocole semble sûr (DNSSEC), les pirates cherchent alors à profiter des faiblesses organisationnelles et des négligences humaines. Pour les 80% du web non encore protégé par DNSSEC, c’est encore plus simple. L’ICANN a raison de sortir de sa réserve.

    • suite à fausse manœuvre de ma part, le commentaire (msg 763227) de @stephane sur le deuxième article de la Tribune apparait en commentaire du commentaire (msg 763156) citant ce deuxième article et n’apparait donc pas ici… je le reprends donc pour garder le fil.

      Stéphane Bortzmeyer - 26/02/2019 14:59:55

      Plein d’erreurs techniques énormes dans cet article : si, DNS peut utiliser TCP, non DNSSEC n’introduit pas d’aléatoire (ils confondent avec SPR), non, DNSSEC ne chiffre pas, et ces attaques n’utilisaient pas de techniques DNS de tout façon.

  • Du mou dans le blocus du Qatar,…

    UAE eases Qatar shipping ban amid continuing dispute | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-gulf-qatar-emirates-idUSKCN1Q91T7


    A ship decks at Hamad port in Doha, Qatar, June 14, 2017. REUTERS/Naseem Zeitoon/File Photo

    DUBAI/DOHA (Reuters) - The United Arab Emirates has eased a ban on the shipping of goods between it and Qatar enforced under a political and economic boycott of Doha, according to port circulars and an industry source.

    The UAE, Saudi Arabia, Egypt and Bahrain severed diplomatic, trade and transport ties with Qatar in June 2017 over allegations it supports terrorism, a charge Doha denies.

    An Abu Dhabi Ports circular dated Feb. 12 canceled previous directives that banned cargoes of Qatar origin from UAE waters and ports and those of UAE origin from Qatar.

    It maintained a ban on vessels flying the Qatar flag, owned by Qatari shipping firms or nationals. UAE-flagged vessels still cannot call at Qatar ports.

    An industry source told Reuters the circular applied to all UAE ports. Government authorities in both Gulf Arab states did not immediately respond to Reuters’ request for comment.

  • Ramzan Kadyrov en vrp de la foire aux armements

    https://www.arte.tv/fr/videos/088048-000-A/abou-dhabi-la-foire-aux-armements

    À Abu Dhabi se tient le plus grand salon de l’armement du monde. Les pays du Golfe, Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis en tête sont parmi les plus gros acheteurs d’armement de la planète.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Kalachnikov_(arme)
    #armement #Abu_Dhabi

  • Toujours intéressant de lire Achile Mbembe :

    « Dans la competition mondiale en cours pour le controle de parts importantes du marche global des talents, l’Afrique n’a pas besoin de la France.

    C’est la France qui a besoin des talents africains. »

    Je crois qu’Achille Mbemebe a plus que raison

    Source : FB

    LA FRANCE NE VEUT PLUS D’ETUDIANT.E.S AFRICAIN.E.S DANS SES UNIVERSITES ? EH BIEN, TANT PIS POUR ELLE !

    Deux collegues (Crubezy et Allemand) se penchent une fois de plus sur la question de l’augmentation des frais d’inscription des etudiants africains dans les universites francaises.

    Evidemment, ils perdent leur temps. Ils ne seront guere ecoutes.

    Pas du tout parce que leurs propositions seraient revolutionnaires. Elles ne le sont pas, loin de la.

    Ces collegues sont prisonniers du raisonnement anti-etrangers qui est a l’origine de la decision d’augmenter les frais d’inscription pour commencer.

    Ils proposent un schema du genre : « On vous laisse etudier gratuitement chez nous, mais a condition que vous rentriez chez vous une fois votre cursus termine ».

    Pour cette seule raison, nous ne les ecouterons pas.

    Pas parce que les etudiant.e.s africain.e.s doivent a tout prix rester en France apres leurs etudes. Mais parce qu’apres leurs etudes, ils sont libres de vivre la ou la vie les menera. Ailleurs ou chez eux, peu importe ! C’est ainsi pour tous les autres etudiants au monde. Ce doit etre ainsi pour les etudiant.e.s africain.e.s aussi.

    Les deux collegues ne seront pas non plus ecoutes par leurs propres autorites.

    Tout simplement parce que, pour ce qui concerne l’Afrique, la France (ou ceux et celles qui la dirigent) ne savent pas ce qu’ils veulent.

    Ils ont beau faire illusion, voire gesticuler, il est tres difficile de les prendre au serieux.

    Emmanuel Macron (qui proclame par ailleurs que ’la France n’a pas de politique africaine’) a mis en place une structure (dans laquelle ne figure aucun intellectuel !) supposee lui donner des conseils en ce qui touche aux affaires de notre continent.

    Voici justement le genre de probleme au sujet duquel cette structure aurait du se mettre en pointe longtemps avant que la decision ne soit prise. Mais tout le monde l’a note, il est aux abonnes absents !

    La France ne veut plus d’etudiant.e.s africain.e.s dans ses universites ?

    Sur le plan humanitaire, evidemment j’ai de la sympathie pour les milliers de jeunes (et leurs familles) qui devront desormais s’acquitter de sommes d’argent non negligeables.

    Sur le plan geopolitique ? Il faudrait simplement dire « Tant pis ! ».

    Car dans la competition mondiale en cours pour le controle de parts importantes du marche global des talents, l’Afrique n’a pas besoin de la France.

    C’est la France qui a besoin des talents africains.

    Si elle n’en a pas conscience, alors il faut la laisser a elle-meme et regarder ailleurs.

    Pour avoir travaille dans le secteur universitaire sur trois continents, je suis relativement bien place pour dire un mot sur ce qui est en train de se passer.

    Et d’abord toutes les grandes universites mondiales (lesquelles sont, pour la plupart, privees et basees aux Etats-Unis) sont en train de delocaliser.

    Le semestre prochain, deux amis, grands anthropologues de Harvard, iront enseigner pendant un semestre sur le campus de l’Universite de Yale a Singapour. Deux autres, des critiques litteraires de renommee mondiale, enseignent six mois l’an sur le camps de New York University a Abu Dhabi. Et je ne parle meme pas de ce qui se passe dans les sciences et autres disciplines.

    On peut penser ce que l’on veut de ces delocalisations, c’est la direction que prend le marche educatif global.

    Davantage encore, la plupart des grandes compagnies multinationales, celles dont l’ambition est veritablement planetaire, viennent chaque annee « recolter » les talents en Afrique - les meilleurs dans toutes sortes d’institutions, auxquels ils accordent des bourses afin qu’ils aillent etudier aux Etats-Unis.

    La carte de credit Mastercard, par exemple, finance ainsi depuis plus d’une dizaine d’annees un vaste programme d’excellence qui a vu des milliers d’etudiants africains s’inscrire, tous frais payes, dans de grandes universites americaines. A l’universite de Duke en Caroline du Nord ou j’enseigne partiellement, j’en ai rencontre plusieurs et ils sont parmi les plus performants de leurs cohortes.

    Les exemples sont nomnbreux. Ici en Afrique du Sud ou j’enseigne egalement, il n’y a pas une seule universite qui ne comporte son lot d’etudiants venus du reste du continent. Des programmes tels que PANGEA a l’universite de Stellenbosch financent les meilleurs dans le cadre de programmes de doctorat ou de bourses postdoctorales.

    La Chine a elle seule recoit chaque annee des dizaines de milliers d’etudiant.e.s africain.e.s dans toutes les branches du savoir. Ceux-ci peuvent, en outre, travailler pendant la duree de leurs etudes.

    Dans mon seul domaine de recherche (les sciences humaines), les fondations privees americaines depensent quelques millions de dollars chaque annee au profit de chercheur.e.s et etudiant.e.s africain.e.s d’expression anglaise.

    Les Allemands viennent d’ouvrir a Accra un Institut d’etudes avancees qui sera finance sur fonds du gouvernement allemand pendant les douze annees qui viennent. La fondation Volkswagen finance de nombreuses bourses depuis de nombreuses annees. L’Universite de Bayreuth a elle seule vient de decrocher d’importants financements qui lui permettront d’intervenir dans l’etude de l’Afrique de maniere forte dans les annees qui viennent, en collaboration etroite avec quatre institutions africaines. Les Suedois financent, depuis plus d’une trentaine d’annees, a hauteur de plusieurs millions de dollars via le CODESRIA et d’autres institutions continentales, de nombreux programmes de recherche ainsi que des bourses d’etudes.

    A Nairobi, un consortium d’institutions pour l’essentiel anglo-saxonnes finance, depuis des annees, le Consortium pour la recherche economique en Afrique a hauteur de plusieurs millions de dollars par an.

    Si la France cherche a s’auto-marginaliser, pourquoi devrions-nous la sauver de sa propre betise et de sa petitesse d’esprit ?

    Dans cette affaire, il n’y a que ceux des Africains qui sont prisonniers de la langue francaise qui sont les perdants. Les veritables flux financiers dans le marche global de l’education superieure, c’est dans les filieres anglo-saxonnes qu’il faut aller les chercher.

    Je fais partie de maintes institutions ou certaines de ces allocations se font et je vois comment de jeunes Africain.e.s qui ont etudie en francais en France eprouvent d’enormes difficultes a rentrer dans ces circuits.

    On l’a dit a plusieurs reprises, le drame de l’Afrique est son incapacite a retenir chez elle et pour elle les meilleurs de ses gens, le meilleur de sa creation. Ceci est vrai de ses cerveaux. Elle ne pourra les retenir que si elle devient un vaste espace de circulation, si elle debalkanise et de-frontierise.

    Au moment des independances, nous disposions de quelques grands campus regionaux. Ibadan, Makerere, Dar-es-Salam et ainsi de suite - il s’agissait d’universites regionales. Il nous faut donc pousser vers la creation de quelques grands ensembles educatifs regionaux capables de soutenir la competition internationale.

    Le marche de l’education superieure en Afrique ira croissant dans les annees qui viennent. La demande ne fera qu’augmenter.

    Entre 2050 et 2100, le gros des etudiant.e.s dans le monde viendra d’Afrique.

    Mettons en place de grandes institutions regionales, enormes viviers de talents. Mutualisons nos ressources. Elles sont immenses. Sachons nous connecter sur l’international. La France n’est pas a elle seule l’international. Recouvrons le pouvoir de description, d’interpretation et de theorisation de nos realites.

    La France veut s’immiscer dans nos affaires. Mais elle veut que l’Afrique et les Africains restent chez eux et la laissent tranquille. Negocions avec la France un pacte.

    Qu’elle reste chez elle et nous laisse tranquille. Nous resterons chez nous et la laisserons tranquille. Nous verrons, dans 50 ans, qui sera le gagnant.

  • Le silence gênant de la France face aux crimes de guerre et tortures perpétrés par les Emirats arabes unis
    https://www.bastamag.net/Le-silence-genant-de-la-France-face-aux-crimes-de-guerre-et-tortures-perpe

    Tabassés, électrocutés, pendus par les pieds, violés : ils sont des centaines à avoir disparu dans des centres de détention du sud-Yémen. Ces « prisons secrètes », dénoncées depuis 2016 par des ONG, sont contrôlées par les Émirats arabes unis (EAU), un allié militaire de la France. Le 21 novembre dernier, le président Macron recevait le Prince héritier d’Abu Dhabi à Paris pour témoigner de « la force du partenariat et de liens historiques unissant la France et les EAU ». Un partenariat basé sur des liens (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Guerres_et_résolution_des_conflits, #Droits_fondamentaux, #Enquêtes

  • ‘Saudi, UAE assisted Assad in detecting, killing Syrian opposition leaders’
    https://www.yenisafak.com/en/world/saudi-uae-assisted-assad-in-detecting-killing-syrian-opposition-leaders-3

    Saudi Arabia and the United Arab Emirates (UAE), which has recently reopened its embassy in Damascus, cooperated with Syrian President Bashar al-Assad, leading to the detection and killing of close to 80 leaders of the Syrian opposition.

    The locations of Jaysh al-Islam’s leader Zahran Alloush, Ahrar al-Sham leaders Hassan Aboud and Khalid al-Suri, leader of Liwa al-Tawhid Abdulkadir Salih, who all fell martyrs to the bombings of the Syrian regime, were shared by Saudi Arabia and the UAE with Assad, according to a Syrian opposition commander.

    In an exclusive interview with Yeni Şafak daily, Mahmoud Sulayman, a commander of the Mohammad Al-Fateh brigade, revealed that between the years 2012 and 2014, the Abu Dhabi and Riyadh brought hundreds of satellite phones to the front.

    “The passwords of the UAE-made ‘Thuraya’ and the British-made ‘Inmarsat’ satellite phones, which were given to group commanders by the UAE and Saudi Arabia, were shared with Damascus, thus this information led to the killings of dozens of opposition commanders,” he said.

    La source est... turque.

    Toujours se méfier des cadeaux qu’on vous fait (message valable pour les Kurdes aussi !)

    #syrie #grand_jeu #tic_arabes

  • Affaire Khashoggi : le mentor de MBS en visite à Paris - Challenges
    https://www.challenges.fr/monde/moyen-orient/affaire-khashoggi-le-mentor-de-mbs-en-visite-a-paris_627261

    Le mentor de Mohammed ben Salmane (MBS) débarque à Paris. Le prince héritier d’Abu Dhabi, Mohammed ben Zayed (MBZ), très influent auprès du sulfureux dauphin saoudien empêtré dans la sordide affaire Khashoggi, participera mercredi 21 novembre au Louvre à une cérémonie célébrant les 100 ans de son père. Selon nos informations, il déjeunera dans la foulée avec Emmanuel Macron et dînera le soir avec Édouard Philippe.

    La venue en France de l’homme fort du richissime émirat d’Abu Dhabi intervient alors que Paris va ordonner dans les heures qui viennent une interdiction de territoire visant plusieurs ressortissants saoudiens impliqués dans le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. La France va ainsi imiter l’Allemagne qui a décidé lundi de bannir de son territoire 18 saoudiens liés à cet assassinat tragique. « La décision politique est prise, nous travaillons en ce moment avec les services de renseignement pour identifier le nombre de personnes qui seront visées par cette interdiction de territoire. Cela va être annoncé très vite » précise une source gouvernementale.

    #Abu_Dhabi #MBZ

  • UAE. The Other Murderous Gulf - Carnegie Endowment for International Peace

    https://carnegieendowment.org/2018/10/30/other-murderous-gulf-pub-77606

    Since the murder of Jamal Khashoggi by a Saudi hit squad in early October, Mohammed bin Zayed, the crown prince of Abu Dhabi and patron of Saudi Arabia’s own crown prince Mohammed bin Salman (MbS), has resembled the cat that swallowed the canary. The disastrous regional adventurism and ruthless despotism of his protégé has averted Washington’s gaze from the UAE’s own responsibility for the carnage that is roiling the region. But the UAE should not be given a get out jail free card. If the White House refuses to hold the Emirates accountable for undermining U.S. interests, Congress should use its constitutional power to step into the leadership void.

    Richard Sokolsky

    Richard Sokolsky is a nonresident senior fellow in Carnegie’s Russia and Eurasia Program. His work focuses on U.S. policy toward Russia in the wake of the Ukraine crisis.
    Throughout Yemen’s three-and-a-half-year civil war, the Emiratis have been as brutal and reckless as the Saudis. While Saudi aircraft slaughter innocent civilians at wedding halls, funerals, homes, markets, schools, and ports, UAE boots on the ground have also contributed to the humanitarian disaster. The UAE-led military offensive in and around the port city of Hodeidah has been a catastrophe: over 400,000 Yemenis have been displaced since June and the fighting has considerably worsened the country’s already alarming food crisis and famine. Human rights organizations have reported on secret UAE-administered detention facilities where torture, beatings, electric shocks, and killings have occurred. The UAE royal family has paid retired U.S. Special Forces soldiers to track down and assassinate Yemeni political figures that it believes are in league with the wider Muslim Brotherhood movement. In Aden, the UAE has organized, supplied, and paid militias to foment fractious proxy violence. Yemenis who once saw the Emirati intervention as an heroic act to defend their nation’s sovereignty from a ruthless Iran-supported militia are now depicting it as an occupation, if not colonization.

    The UAE is part of the coalition of “Saudi-led” Arab countries (along with Bahrain and Egypt) that imposed a blockade against Qatar in May 2017. These nations were attempting to, among other things, end Qatar’s “terrorism,” cut its ties to Iran, get it to stop meddling in the internal affairs of other countries, and force it to pursue a less independent foreign policy. The UAE has taken an even more hardline stance against the Qataris than the Saudis, in part because it is more fanatical than Riyadh about eradicating any trace of Muslim Brotherhood influence in Qatar and the region more broadly. The boycott, which has divided America’s partners in the Gulf Cooperation Council, has been a disaster for both the UAE and Saudi Arabia, affording both Iran and Turkey opportunities to expand their influence in Doha. Nor has it worked out well for Washington, which hoped to forge a united Gulf front to contain Iranian influence. But for the UAE, the Saudis have been a useful surrogate for outsized regional ambitions; the Emiratis’ relationship with the Kingdom has allowed them to punch well above their weight. That’s not a good thing.

  • Netanyahou à Oman. Opération normalisation d’Israël dans le Golfe | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/article/netanyahou-oman-operation-normalisation-disrael-dans-le-golfe

    Le sultan d’Oman, Qabous ben Saïd, sert la main du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, en visite surprise dans le sultanat, le 26 octobre 2018. Photo : Omani Royal Palace / AFP

    La présence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Mascate a pris de court de nombreux observateurs. Pourtant, les pas vers une normalisation des relations se multiplient dans tous les pays du Golfe.

    #IsraelOman #catastrophe_arabe

    • Le ministre israélien des sports aux Émirats arabes unis se joindra à l’équipe d’Abu Dhabi pour un tournoi de judo
      26 octobre 2018
      http://www.fr.awdnews.com/index/le-ministre-israelien-des-sports-aux-emirats-arabes-unis-se-joindra-a-le

      Le ministre israélien de la Culture et des Sports Miri Regev s’est rendu aux Emirats Arabes Unis (EAU) pour accompagner l’équipe de judo israélienne au Grand Chelem d’Abu Dhabi 2018 alors que les pays arabes de la région réchauffent considérablement leurs relations avec le régime de Tel Aviv après des rapports de contacts secrets.

      Mme Regev est arrivée à Abu Dhabi vendredi matin, et elle doit participer à la cérémonie d’ouverture de l’événement international qui se tiendra demain à Zayed Sports City, la capitale émiratie, a rapporté une agence de presse palestinienne de langue arabe, Ma’an.

      #IsraelEAU
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      Palestine Alqadi
      ‏ @ALQadiPAL - 07:43 - 28 oct. 2018
      https://twitter.com/ALQadiPAL/status/1056496579992059905

      ويستمر مسلسل التطبيع بعد قطر وعمان

      وزيرة الثقافة والرياضة الصهيونية ميري ريجيف في لحظة امتنان مع رئيس الجودو الإماراتي،

      الوزيرة عملت كمتحدثة باسم جيش الاحتلال، تكره العرب ، لإحظوا ، اين يركز نظره خجلا

      ليش يا عرب ليش تطعنو القدس بظهرها ؟

    • La visite d’une ministre israélienne aux Émirats interroge sur les relations d’Israël avec le Golfe
      Nadda Osman - 30 octobre 2018
      https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-visite-d-une-ministre-isra-lienne-aux-mirats-interroge-sur-les-rel

      En moins d’une semaine, trois hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, se sont rendus en visite officielle dans le Golfe

      La visite officielle de la ministre israélienne Miri Regev aux Émirats arabes unis ce week-end a suscité des réactions mitigées sur les réseaux sociaux. Les internautes se demandaient si cela marquait le début du réchauffement des relations entre Israël et les EAU.

      Regev, la ministre israélienne de la Culture et des Sports, a assisté dimanche au grand tournoi de judo à Abou Dabi, où l’un des athlètes israéliens a remporté l’or. Cet événement a particulièrement attiré l’attention car c’était la première fois que l’hymne national israélien, Hatikvah, était joué aux Émirats.

      Regev a ensuite tweeté : « Nous avons fait l’histoire. Le peuple d’Israël vit ! »

      Bien que les Israéliens aient déjà assisté à des événements sportifs dans le Golfe auparavant, leur participation était souvent subordonnée à l’absence de symboles nationaux.

      L’année dernière, la Fédération internationale de judo a toutefois menacé d’annuler le grand chelem d’Abou Dabi si les athlètes israéliens ne bénéficiaient pas des mêmes droits que les autres concurrents.
      (...)
      La visite de la ministre est survenue quelques jours seulement après le voyage surprise du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Oman pour rencontrer le sultan Qaboos, marquant la première visite d’un dirigeant israélien dans ce pays du Golfe depuis 1996.
      (...)
      La rencontre de Mascate portait plus sur le désir d’Oman de jouer un rôle dans la région que sur la conclusion d’un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré à MEE une source diplomatique occidentale.

      « Oman tente de jouer un rôle régional entre les divers parties et axes de la région et considère Israël comme un acteur important concernant diverses questions régionales », a déclaré le diplomate.

      Ce mardi, un troisième haut responsable israélien s’est rendu dans un pays du Golfe. Le ministre israélien des Communications, Ayoub Kara, participe en ce moment à la Conférence de plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications à Dubaï, où il a appelé à la « paix et la stabilité » dans la région.

      #Golfe

  • It’s even allowed to hate Israel

    If cabinet Minister Erdan, scourge of left-wing dissidents, visited Sweden, he certainly did not love the liberalism and equality there, yet Swedish airport officials wouldn’t have asked him about it

    Gideon Levy
    Oct 07, 2018

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-it-s-even-allowed-to-hate-israel-1.6532475

    News flash for the minister in charge of combating hatred, Gilad Erdan: One is allowed to hate Israel. Sometimes one must even hate its policies. A democratic country doesn’t ask new arrivals whether they love it. It’s none of their business. The gates of democracy are open to everyone, as long as they don’t endanger its security. That is the test.
    Erdan may also have visited a country whose policies he despised; he certainly did not love the liberalism and equality in Sweden, or Germany’s willingness to take in asylum-seekers – and nobody asked him what he thought. His colleague, Culture Minister Miri Regev, a sworn Arab-hater, intends to fly to Abu Dhabi soon. Will they deport her because of her hatred? If only. Maybe that way Erdan would learn.
    >>Ex-Shin Bet chief on questioning of foreigners at Israel’s borders: Shin Bet becoming a problem
    The world that Gilad McCarthy is building for us now, together with the Shin Bet security service that has long been in charge of this, is motivated by the darkness of a different worldview. Erdan described it well on Friday.
    “Everyone understands,” he wrote, “that these are hypocritical organizations uninterested in human rights. They will never act to help the citizens of Syria or Iran. It’s not human rights that motivate them, but hatred of Israel.” Erdan tried to excuse banning the entry to Israel of the student Lara Alqasem and in so doing revealed his worldview once again.
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    “Everyone understands,” Erdan? Well, almost everyone. Even the minister of strategic affairs can’t yet speak for everyone in Israel. Maybe he will be able to do so soon.
    Meanwhile, there are also some people who don’t understand. Not everyone here has been brainwashed by the propagandistic lies. The “hypocritical organizations” are more interested in human rights than anything else. They are people of conscience. Some are veterans of long-standing work against the Vietnam War and apartheid in South Africa, some are young people who should be a source of pride. At a time when most Israelis their age are not interested in anything that doesn’t involve them directly, they are fighting for something. They are certainly immeasurably more moral than any settler in the territories.

  • Oman’s Port Strategy – LobeLog
    https://lobelog.com/omans-port-strategy

    Within the Arabian Peninsula, Duqm and Salalah have much potential to further shape geopolitical relations amid strategic shifts in the regional balance of power. Any major investments by Saudi Arabia and the United Arab Emirates (UAE) in Duqm (and other Omani projects) should be watched closely for their effect on intra-Gulf politics. Some analysts contend that both countries are attempting to restrict the Sultanate’s geopolitical maneuverability as Muscat and Tehran try to maintain cooperative relations. As Riyadh and Abu Dhabi may use their petro-dollars to influence Oman’s future position in an increasingly polarized Gulf, they could use investments in Omani infrastructure projects as another way to gain leverage. Likewise, Oman’s trade infrastructure proved highly useful to Qatar last year when Doha needed alternatives to Jebel Ali as a logistics hub linking the emirate to the global economy.

    It goes without saying that Iran itself is a key factor in this equation. If tensions in the Strait of Hormuz escalate, Duqm and Salalah would need to prepare for any trade-related ramifications. The Omani government must stay vigilant and aware of any escalations of friction amid increasingly harsh rhetoric from Washington and Tehran that threaten to unleash an armed conflict in or near the strait. Yet the ports’ advantageous geographic locations could help Gulf states continue to sell their oil and gas in the event of such a crisis, as shipments via Duqm and Salalah will not need to travel through the strait. Whereas Saudi Arabia has its Red Sea coast and the UAE has one Emirate (Fujairah) outside the strait, which would enable these two states to continue exporting oil in the event of the strait’s closure, Bahrain, Kuwait, and Qatar are fully dependent on that artery for their hydrocarbon exports. As Amer No’man Ashour, chief analyst and economist at CNBC Arabia, explains:

    We all know that more than 30 per cent of oil shipments pass through the Strait of Hormuz and with this shift via the Port of Fujairah and the Duqm port, the GCC countries will ensure that their oil shipments are safe, and this will decrease the risk and the cost of insurance on ships… Al-Duqm Port is one of the best ever solutions to the oil issue… It is 800 kilometres away from UAE borders. We know that the UAE has had a partial solution via Fujairah with a capacity of 1.1 million barrels per day, but the production of the UAE is almost 3 million barrels per day. Most of Kuwait, Qatari and Saudi oil is produced in the eastern parts of the Gulf area and this new Omani port will be very suitable for exporting oil to the world.

    #oman #grand_jeu

  • The Exclusionary Turn in GCC Politics | ACW
    Kristian Coates Ulrichsen

    http://arabcenterdc.org/policy_analyses/the-exclusionary-turn-in-gcc-politics

    The sudden rupture in diplomatic relations between Saudi Arabia and Canada has thrown a spotlight on the regional political dynamics that have placed unprecedented and potentially irreversible strains on the Gulf Cooperation Council (GCC). Over the past three years the inclusionary vision that had originally created and sustained the GCC as a grouping of six relatively like-minded states has given way to an exclusionary security-centered approach to regional affairs. The GCC always functioned best as a loose collective of monarchies whose ruling families guarded their autonomy and resisted attempts to draw closer on “big ticket” issues that encroached on national sovereignty. This combination of flexibility and consensus saw the GCC states through three major interstate wars in the Gulf––the Iran-Iraq war, 1980-1988; the war to expel Iraq from Kuwait, 1990-1991; and the invasion of Iraq, 2003––and helped them maintain relative stability in an otherwise conflict-wracked region. However, the emergence of a hyper-hawkish geopolitical axis running from Riyadh to Abu Dhabi has widened existing fractures, created new fault lines, and inflicted potentially long-term damage on what had been the most durable regional organization in the Arab world.

  • Industrie. Manurhin, fleuron français sous pavillon émirati | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/industrie-manurhin-fleuron-francais-sous-pavillon-emirati-658874
    Changement de mains

    Le tribunal de commerce de Mulhouse a validé mercredi la reprise de l’entreprise historique d’armement par une société nationale de défense d’Abu Dhabi.


    #Manurhin MR73 G Gendarmerie 3"
    https://encyclopedie-des-armes.com/index.php/armes/pistolets-modernes/483-manurhin-mr73-g-gendarmerie-3q

  • Saudi Arabia Planned to Invade Qatar Last Summer. Rex Tillerson’s Efforts to Stop It May Have Cost Him His Job.
    https://theintercept.com/2018/08/01/rex-tillerson-qatar-saudi-uae

    THIRTEEN HOURS BEFORE Secretary of State Rex Tillerson learned from the presidential Twitter feed that he was being fired, he did something that President Donald Trump had been unwilling to do. Following a phone call with his British counterpart, Tillerson condemned a deadly nerve agent attack in the U.K., saying that he had “full confidence in the U.K.’s investigation and its assessment that Russia was likely responsible.

    White House Press Secretary Sarah Sanders had called the attack “reckless, indiscriminate, and irresponsible,” but stopped short of blaming Russia, leading numerous media outlets to speculate that Tillerson was fired for criticizing Russia.

    But in the months that followed his departure, press reports strongly suggested that the countries lobbying hardest for Tillerson’s removal were Saudi Arabia and the United Arab Emirates, both of which were frustrated by Tillerson’s attempts to mediate and end their blockade of Qatar. One report in the New York Times even suggested that the UAE ambassador to Washington knew that Tillerson would be forced out three months before he was fired in March.

    The Intercept has learned of a previously unreported episode that stoked the UAE and Saudi Arabia’s anger at Tillerson and that may have played a key role in his removal. In the summer of 2017, several months before the Gulf allies started pushing for his ouster, Tillerson intervened to stop a secret Saudi-led, UAE-backed plan to invade and essentially conquer Qatar, according to one current member of the U.S. intelligence community and two former State Department officials, all of whom declined to be named, citing the sensitivity of the matter.

    In the days and weeks after Saudi Arabia, the UAE, Egypt, and Bahrain cut diplomatic ties with Qatar and closed down their land, sea, and air borders with the country, Tillerson made a series of phone calls urging Saudi officials not to take military action against the country. The flurry of calls in June 2017 has been reported, but State Department and press accounts at the time described them as part of a broad-strokes effort to resolve tensions in the Gulf, not as an attempt by Tillerson to avert a Saudi-led military operation.

    In the calls, Tillerson, who dealt extensively with the Qatari government as the CEO of Exxon Mobil, urged Saudi King Salman, then-Deputy Crown Prince Mohammed bin Salman, and Foreign Minister Adel al-Jubeir not to attack Qatar or otherwise escalate hostilities, the sources told The Intercept. Tillerson also encouraged Defense Secretary Jim Mattis to call his counterparts in Saudi Arabia to explain the dangers of such an invasion. Al Udeid Air Base near Doha, Qatar’s capital city, is the forward headquarters of U.S. Central Command and home to some 10,000 American troops.

    Pressure from Tillerson caused Mohammed bin Salman, the de facto ruler of the country, to back down, concerned that the invasion would damage Saudi Arabia’s long-term relationship with the U.S. But Tillerson’s intervention enraged Mohammed bin Zayed, the crown prince of Abu Dhabi and effective ruler of that country, according to the U.S. intelligence official and a source close to the Emirati royal family, who declined to be identified, citing concerns about his safety.

    Later that June, Mohammed bin Salman would be named crown prince, leapfrogging over his cousin to become next in line for the throne after his elderly father. His ascension signaled his growing influence over the kingdom’s affairs.

    Qatari intelligence agents working inside Saudi Arabia discovered the plan in the early summer of 2017, according to the U.S. intelligence official. Tillerson acted after the Qatari government notified him and the U.S. embassy in Doha. Several months later, intelligence reporting by the U.S. and U.K. confirmed the existence of the plan.

    The plan, which was largely devised by the Saudi and UAE crown princes and was likely some weeks away from being implemented, involved Saudi ground troops crossing the land border into Qatar, and, with military support from the UAE, advancing roughly 70 miles toward Doha. Circumventing the U.S. air base, Saudi forces would then seize the capital.