city:addis abeba

  • Crash du Boeing d’Ethiopian Airlines : les actions des pilotes révélées par la presse US (Sputnik)
    https://www.crashdebug.fr/international/15869-crash-du-boeing-d-ethiopian-airlines-les-actions-des-pilotes-revele

    J’espère qu’ils vont prendre cher Boeing..... Car ils savaient depuis fin 2018 que leur système était défaillant pourtant ils ont laissé voler les avions, du reste leur modification du fameux MCAS a été rejetée par la FAA.

    Selon les dernières informations fournies par The Wall Street Journal, les pilotes du Boeing qui s’est écrasé le mois dernier, ont respecté la procédure d’urgence établie par le constructeur. Les données tirées de la boîte noire de l’avion remettent en cause les affirmations de la société selon lesquelles le crash aurait pu être évité.

    Les pilotes du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines, qui s’est écrasé le 10 mars dernier peu après son décollage d’Addis Abeba, ont suivi les procédures d’urgence établies par Boeing sans parvenir à reprendre le contrôle de (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Métronomique trace le portrait d’Addis Abeba au tournant des années 70, capitale économique et artistique d’une Ethiopie alors emblématique d’une Afrique indépendante et non-alignée. Stars incontestées de ce “Swinging Addis” Mahmoud Ahmed, Alèmayèhu Eshèté ou Girma Bèyènè dont la renommée doit beaucoup à Francis Falceto, fondateur en 1996 de la collection de CDs « Ethiopiques » éditée par Buda Musique.

    https://affairesasuivre.tumblr.com/post/176060916005/1969-1975-les-ann%C3%A9es-folles-daddis-abeba-a


    https://journals.openedition.org/etudesafricaines/163
    #Ethiopie #Swinging_Addis #Derg #musique_éthiopienne

  • Les Émirats chassés de Somalie ?
    http://www.presstv.com/DetailFr/2018/02/28/553877/Corne-de-lAfrique-Les-Emirats-jouent-de-malheur

    Je serais à la place de MBS, je leur dirais de faire une coalition pour attaquer le Somalie et Djibouti.

    Et pourquoi pas l’Ethiopie, si j’en crois l’article arabe dont je mets le lien. @simplicissimus, ça a l’air super compliqué, et je te sens plus motivé que moi sur le sujet ;-)

    http://thenewkhalij.news/%D8%B3%D9%8A%D8%A7%D8%B3%D8%A9/%D8%A7%D9%84%D8%B5%D9%88%D9%85%D8%A7%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%A7%D8%AA%D)

    #fret_maritime #corne_de_l'afrique #émirats

    • Pouf, pouf !

      Deux choses distinctes, si je comprends bien. Mais pas tant que ça…

      • base navale à Berbera
      ça coince entre les EAU et le Somaliland. Pb, de qui s’agit-il Divers Marine Contracting LLC (citée dans l’article) est présente à Dubaï, à Abou Dhabi c’est Diver Marine Contracting LLC, à Sharjah (Head Office), Diver Shipping & Cargo and Ship Maintenance LLC, le tout dans un groupe du nom de Divers Group LLC (dont la (délicieuse) devise est Consider it done
      http://www.divers-marine.com/global-presence.html
      Ce même site mentionne une filiale dans la corne de l’Afrique, mais c’est à Bosasso au Puntland, donc en Somalie…

      Le litige porte sur une liaison routière Berbera-Wajale (à la frontière avec l’Éthiopie, sur la route vers Djidjiga, Harar (ô mânes de Rimbaud…) et (loin…) Addis-Abeba.

      • développement du port de Berbera
      Accord tripartite hier, jeudi, pour un projet de développement conjoint avec DP World aux manettes (filiale du fonds souverain Dubai World) avec 51%, le Somaliland (30%) et l’Éthiopie (19%)

      DP World Signs Agreement with Ethiopia, Somalia to Develop Port of Berbera | Asharq AL-awsat
      https://aawsat.com/english/home/article/1191896/dp-world-signs-agreement-ethiopia-somalia-develop-port-berbera
      https://www.youtube.com/watch?v=V6Q5tbitEXY

      Dubai’s state-owned DP World said on Thursday the Ethiopian government had taken a 19 percent stake in Somaliland’s Port of Berbera. The port operator said it would retain a 51 percent stake in the port and that Somaliland would retain 30 percent.

      DP World Group chairman and CEO Sultan Bin Sulayem lauded the strategic partnership, and stressed the role of partnerships between the public and private sectors in accelerating the pace of economic growth of countries.

      Bin Sulayem, said: “I am so excited about the prospects of working with the Ethiopian government. Ethiopia is home to approximately 110 million people."

      Accord dénoncé dès le lendemain par la Somalie (qui ne reconnait pas l’indépendance du Somaliland, pas plus qu’aucun autre pays d’ailleurs…)

      • MAIS…
      l’accord pour la base navale (février 2017) parlait (déjà…) de DP World (et on ne touche pas un mot de la liaison routière)

      Les Emirats arabes unis s’offrent une nouvelle base navale au Somaliland - RFI (article du 13/02/17, modifié (?) le 13/11/17…)
      http://www.rfi.fr/afrique/20170213-emirats-arabes-unis-base-navale-militaire-somaliland

      Les Émirats arabes unis (EAU) avaient déjà une base navale en Érythrée, ils en auront bientôt une seconde au Somaliland. Le Parlement de cette république auto-proclamée vient de lui donner son feu vert, en tout cas. Cette base doit renforcer la présence des Émirats dans la Corne de l’Afrique.

      Les EAU et le Somaliland sont sur le point de signer un bail de 25 ans. En 2042, donc, la base navale et aérienne deviendra la propriété du gouvernement de cette république auto-proclamée.

      En contrepartie, DP World, basé à Dubaï, troisième opérateur portuaire au monde, s’est engagé à agrandir le port de Berbera à l’horizon 2019 et à le gérer pendant 30 ans. Un contrat d’une valeur de plus de 400 millions d’euros.

      Ce port de commerce, l’un des rares en eau profonde de la Corne de l’Afrique, devrait renforcer le rôle économique de Berbera. L’Éthiopie s’en réjouit déjà, elle qui n’a aucun accès à la mer. Berbera est encore plus près d’Addis-Abeba que ne l’est Djibouti.

      Quant à la future base navale de Berbera, elle pourrait jouer un rôle stratégique dans la région. Il est probable que les EAU s’en servent dans le conflit qui, de l’autre côté de la mer Rouge, oppose le gouvernement du Yémen aux Houthis.

      Les Émirats, qui soutiennent Aden, utilisent déjà Assab, leur base en Erythrée, ou des avions de combat, y compris des Mirages, ont été déployés, selon la presse spécialisée. Pour la base d’Assab aussi, c’était du donnant-donnant. Pour s’y installer, les Émirats se sont engagés à moderniser l’aéroport d’Asmara.

      • Quant à Djibouti et Doraleh, on n’est pas sorti de l’auberge… le conflit est déjà ouvert, après un premier échec pour obtenir une renégociation en 2014, l’Assemblée nationale djiboutienne a passé une loi en novembre 2017 demandant la révision des contrats à caractère stratégique…

      Djibouti en conflit avec DP World sur le port de Doraleh - RFI (article du 24/02/18, modifié le 25/02/18)
      http://www.rfi.fr/afrique/20180224-djibouti-conflit-dp-world-port-doraleh-dubai

      Nouvelle escalade dans le conflit qui oppose le gouvernement de Djibouti à l’exploitant portuaire de l’émirat de Dubaï, DP World. Djibouti a repris la gestion du terminal de conteneur de Doraleh au nom des intérêts de la nation. Un conflit lourd de conséquences pour l’approvisionnement des pays de la Corne de l’Afrique.

      Le gouvernement de Djibouti a résilié le contrat de concession attribué à DP World en 2006 et repris la gestion directe du terminal portuaire de Doraleh, au nom de la souveraineté de l’Etat et des intérêts supérieurs de la nation. Et ce, de manière totalement illégale, selon Dubaï Ports World, l’un des plus grands gestionnaires d’installations portuaires au monde.

      DP World entend donc bien ne pas en rester là et a engagé une procédure devant la cour d’arbitrage international de Londres. Une cour qui s’est déjà prononcée en faveur du consortium de Dubaï dans le passé, quand Djibouti en 2014 avait déjà remis en cause le contrat qui les liait. Djibouti accusait l’opérateur portuaire d’avoir versé des pots-de-vin pour obtenir la concession de 50 ans.

      Ce conflit est lourd de conséquences et pas seulement pour les deux protagonistes, car le port en litige approvisionne les pays de la Corne de l’Afrique. Au premier rang desquels l’Ethiopie, dépourvue de façade maritime, qui dépend à 90% de ce port pour ses échanges commerciaux.

      • Cette dernière péripétie n’a en tous cas pas l’air d’avoir entamé l’optimisme de M. Bin Sulayem, comme on peut le voir sur la vidéo et qui doit certainement compter sur un arbitrage international favorable.
      De plus, avec Assab en Érythrée, Doraleh à Djibouti et Berbera au Somaliland, où les EAU disposent (ou vont disposer) de facilités, Djibouti va entrer en concurrence avec ses voisins pour garder son rôle de porte d’accès de et à l’Éthiopie. Pour le moment, il a l’avantage de la liaison ferroviaire toute neuve (et chinoise) reliant Djibouti à Addis Abeba.

      liaison inaugurée le 5 octobre 2016 et qui vient tout juste de commencer ses opérations commerciales, le 1er janvier 2018 (enfin, il paraît…)
      Chinese-built Ethiopia-Djibouti railway begins commercial operations - Xinhua | English.news.cn (article du 1er janvier 2018)
      http://www.xinhuanet.com/english/2018-01/01/c_136865306.htm

      The Chinese-built 756-km electrified rail project connecting landlocked Ethiopia to Djibouti officially started commercial operations on Monday with a ceremony held in Ethiopia’s capital Addis Ababa.

      Contracted by two Chinese companies, the first 320 km of the rail project from Sebeta to Mieso was carried out by the China Rail Engineering Corporation (CREC), while the remaining 436 km from Mieso to Djibouti port section was built by the China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC).

      Bref, grandes manœuvres et compagnie. Ajoutes à cela ce qui se passe de l’autre côté de la Porte des Lamentations

      Enfin, tu remarqueras que tous les pays cités sont hautement démocratiques et connus pour la transparence de leurs décisions d’investissement…

    • A Djibouti, « la Chine commence à déchanter »
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/05/a-djibouti-la-chine-commence-a-dechanter_5252153_3212.html


      Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh (à gauche) et le président chinois Xi Jinping, à Pékin, le 23 novembre 2017.
      Jason Lee / AFP

      Le torchon est-il en train de brûler ? Les entreprises chinoises qui espéraient décrocher des contrats dans la zone commencent à déchanter. Ainsi, les travaux des deux nouveaux aéroports confiés à China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) sont remis en cause. Celui d’Ali Sabieh, la deuxième ville de Djibouti, devait compter deux pistes d’atterrissage, avec la capacité de traiter 600 000 tonnes de fret par an. Le second devait quant à lui desservir le détroit de Bab Al-Mandeb, une zone stratégique pour le commerce international et pour la Chine.

      Mais les deux contrats signés par CCECC en janvier 2015 ont été brutalement remis en cause. La raison de la brouille n’est pas claire, personne ne souhaitant évidemment commenter, ni côté chinois, ni côté djiboutien. Electricité, transport, logistique… Les contrats sont tous plus ou moins remis en cause les uns après les autres, et rien n’est vraiment acquis pour les entreprises chinoises, qui apprennent sur le terrain la dure réalité des négociations dans une zone rongée par la corruption et les conflits politiques.

      Selon Africa Intelligence, l’exaspération des Chinois a atteint son comble lorsque le président Ismaïl Omar Guelleh est revenu sur sa promesse de leur laisser le monopole des zones franches dans le pays, ouvrant ainsi le jeu à des groupes indiens et émiratis. Une concurrence que vit très mal Pékin, qui pensait écraser tout le monde grâce à sa puissance militaire et financière et à ce fameux « partenariat stratégique ». Mais le jeu national est beaucoup plus complexe.

      Remarques :
      • le président Guelleh s’est rendu en Chine après le vote de l’Assemblée demandant le réexamen des contrats. Il a dû s’y faire sonner les cloches. Ce qui n’a, apparemment, pas empêché la remise en cause des contrats…
      • vu les articles qui précèdent, il se pourrait qu’il ait alors (ou un peu avant) découvert que le contrat de concession de DP World (de 2006, pour une durée de 30 ans) lui interdisait de confier d’autres zones portuaires à des tiers. Or, #OBOR, l’initiative stratégique des nouvelles routes de la soie a de grandes chances de comprendre un terminal multimodal à Djibouti.
      • or, c’est la Chine qui finance le développement de Doraleh, terminal multimodal dont la gestion est confiée à DP World, ainsi que Damerjog, spécialisé dans le bétail. J’imagine qu’elle y verrait bien un opérateur… chinois.

      Djibouti Starts Construction of Two Major Ports | World Maritime News
      (article de septembre 2013 où l’on retrouve Bin Sulayem, à l’époque former CEO de DP World)
      https://worldmaritimenews.com/archives/93197/djibouti-starts-construction-of-two-major-ports

      Djibouti President, Ismail Omar Guelleh, officially launched the construction of the Damerjog livestock port in Arta district and the multipurpose Doraleh port on Sunday.

      Also present was Somali Prime Minister, Abdi Farah Shirdon who was on an official visit to Djibouti, the former chief executive officer of Dubai’s DP World, Sultan Ahmed Bin Sulayem, and representatives from Ethiopia and South Sudan.

      Construction of the two ports is being funded by the China Merchants Group.

    • Pour La Tribune, à propos des développements récents à Djibouti (article du 24/02/18) parle des investissements de DP World et d’une durée de 50 ans pour la concession…

      Djibouti : le gouvernement rompt le contrat de l’exploitant portuaire DP World
      https://afrique.latribune.fr/politique/gouvernance/2018-02-24/djibouti-le-gouvernement-rompt-le-contrat-de-l-exploitant-portuair

      Le contentieux entre Djibouti et DP World remonte à 2014, suite à la plainte déposée contre l’opérateur portuaire émirati, dont le capital est détenu majoritairement par le gouvernement de Dubaï. Une action en justice justifiée par des accusations de paiements illégaux pour obtenir une concession portuaire d’une durée de 50 ans pour le Doraleh Container Terminal. Pour le cabinet présidentiel djiboutien, le contrat aurait pris fin après l’échec de la résolution du différend entre les deux parties survenu en 2012.

      Pour l’heure, les autorités djiboutiennes n’ont donné aucun détail sur la nature du différend qui les oppose à DP World, tout en rappelant que la décision de résilier l’accord de gestion vise à protéger la souveraineté nationale et l’indépendance économique du pays. Cette décision du président Guelleh a de fortes chances de mettre terme au contrat de concession signé en 2006. Le terminal a pour rappel connu son démarrage effectif en 2008.

      DP avait investi 400 millions de dollars pour la construction du terminal qui était géré par le Doraleh Container Terminal, détenu à hauteur de 66% par l’autorité portuaire djiboutienne et à 33% par l’opérateur émirati. La collaboration entre les deux partenaires se tend en 2015, lorsque le gouvernement djiboutien accuse DP World d’avoir versé des commissions occultes de plusieurs millions de dollars à Abdourahman Boreh, qui était à la tête de l’Autorité des ports et zones franches entre 2003 et 2008.

      L’entreprise est également accusée de fraude fiscale et de détournement de fonds publics. La procédure de résiliation lancée dans la foulée par Djibouti sera déboutée à Londres en février 2017. En réaction, le gouvernement Guelleh mettra en place une loi votée en octobre dernier, lui permettant de résilier unilatéralement des contrats publics liés à la réalisation de grandes infrastructures au nom de la souveraineté du pays.

      « Il convient de noter que le Doraleh Container Terminal sera désormais sous l’autorité de la Doraleh Container Terminal Manangement Company qui appartient à L’Etat », précise le communiqué du cabinet présidentiel.

      Bref, ça castagne dur et les Chinois ne sont pas réputés être tendres en affaire…

    • @simplicissimus : Heureusement, c’est plus calme dans la corne de la France ! Merci d’avoir débrouillé ce très gros sac de noeuds dont je n’imaginais même pas à quel point il était complexe. Le tout dernier lien sur le missile chinois est réjouissant si on peut dire...

    • Le nouvel exploitant (tout récemment devenu public…) du terminal de Doraleh fait affaire avec les singapouriens.

      Djibouti Signs New Container Terminal Deal – gCaptain
      http://gcaptain.com/djibouti-signs-new-container-terminal-deal

      Djibouti’s Doraleh Container Terminal Management Company has signed a deal with Singapore-based Pacific International Lines (PIL) to raise by a third the amount of cargo handled at the port, the country’s Ports and Zones Authority said on Tuesday.

    • Djibouti says its container port to remain in state hands
      https://www.reuters.com/article/us-djibouti-port/djibouti-says-its-container-port-to-remain-in-state-hands-idUSKCN1GQ1IB

      Djibouti’s container port will remain in state hands as the government seeks investment, a senior official said on Wednesday in comments likely to reassure Washington where lawmakers say they fear it could be ceded to China.

      The Doraleh Container Terminal is a key asset for Djibouti, a tiny state on the Red Sea whose location is of strategic value to countries such as the United States, China, Japan and former colonial power France, all of whom have military bases there.

      Djibouti last month terminated the concession of Dubai’s state-owned DP World to run the port, citing a failure to resolve a six-year contractual dispute.

      The cancellation accelerated diplomatic competition in Djibouti and renewed concerns in a number of capitals that other nations could use it to strengthen their influence.

      The port would remain “in the hands of our nation” as the government seeks new investors, said Djibouti’s Inspector General Hassan Issa Sultan, who oversees infrastructure for President Ismail Omar Guelleh.

      There is no China option and no secret plans for the Doraleh Container Terminal,” he told Reuters in an interview. “The port is now 100 percent managed by the state.

      The top U.S. general for Africa told U.S. lawmakers last week the military could face “significant” consequences should China take control of the terminal. Lawmakers said they had seen reports that Djibouti had seized control of the port to give it to China as a gift.

    • Et encore un nouveau terminal de containers à Doraleh, mais cette fois-ci avec… la France !
      … et Djibouti va (unilatéralement…) racheter les parts de DP World dans le premier terminal de Doraleh.

      Djibouti plans new container terminal to bolster transport hub aspirations
      https://uk.reuters.com/article/uk-djibouti-port/djibouti-plans-new-container-terminal-to-bolster-transport-hub-aspiratio

      The new container terminal project could break ground as early as September with construction expected to take 24 months, Hadi said, speaking on the sidelines of the Africa CEO Forum in Abidjan, Ivory Coast.

      We are going to build DICT, Doraleh International Container Terminal. This is a new plan,” he said. “We are in discussions with #CMA_CGM._

      The port authority was not in talks with any other potential partners, he said. Shipping group CMA CGM declined to comment.
      […]
      Meanwhile, Hadi said the port authority was ready to end a dispute with DP World over its cancellation of a concession contract for another facility, the Doraleh Container Terminal, by buying out DP World’s 33 percent stake.

      Djibouti ended the contract with the Dubai state-owned port operator last month, citing a failure to resolve a dispute that began in 2012.

      DP World has called the move illegal and said it had begun proceedings before the London Court of International Arbitration, which last year cleared the company of all charges of misconduct over the concession.

      “_We are prepared to pay them their 33 percent of shares,” Hadi said. “There is no need for arbitration. We are going to buy their shares.

      Ce qui semble du pur #wishful_thinking.

      Par ailleurs, à force de fricoter avec tout le monde, il va bien finir par arriver un accident dans cette zone hyper stratégique.

      Genre un missile « houthi » (?) qui s’égarerait et franchirait les quelques 120 km de Bab el Mandeb (et baie de Tadjoura) séparant l’île de Perim du palais présidentiel de Djibouti…

      Encore un coup des Persans et de leurs copains Chinois…

  • Ethiopie : des logiciels espions pour la surveillance des dissidents
    http://information.tv5monde.com/en-continu/ethiopie-des-logiciels-espions-pour-la-surveillance-des-dissid

    A peine avait-il lu le courriel que l’activiste éthiopien Henok Gabisa comprit que quelque chose n’allait pas. Le message contenait un logiciel espion destiné à infecter son ordinateur et paralyser son activité d’opposant au gouvernement d’Addis Abeba. La ligne d’en-tête était intitulée « Démocratie en Ethiopie : peut-elle être sauvée ? » Un message apparemment sur mesure pour lui. Mais cet enseignant en droit à l’université américaine de Washington et Lee remarqua aussi que le texte était écrit en des (...)

    #spyware #activisme #surveillance #EFF #CitizenLab

  • Éboulement meurtrier en #Éthiopie : le « modèle français » de gestion des déchets en question
    http://multinationales.org/Eboulement-meurtrier-en-Ethiopie-le-role-du-modele-francais-de-gest

    Un éboulement dans une décharge d’Addis Abeba, la capitale éthiopienne, a fait au moins 65 morts, pour la plupart des femmes et des enfants gagnant leur vie à fouiller les déchets. L’Agence française de développement était pourtant présente sur place depuis 2007, et y a accordé de généraux financements à des firmes tricolores, dont #Vinci. Pour les ONG, c’est illustration de l’impasse du modèle de gestion des déchets promu par la coopération française à l’international, qui bénéficie davantage aux grandes (...)

    Actualités

    / #Environnement_et_déchets, Éthiopie, Vinci, Agence française de développement (AFD), #communautés_locales, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, aides publiques et (...)

    #Agence_française_de_développement_AFD_ #aides_publiques_et_subventions
    "https://www.zerowastefrance.org/fr/articles/344-eboulement-meurtrier-dans-la-decharge-d-addis-abeba"

  • L’Ethiopie inaugure un barrage controversé - Magazine GoodPlanet Info
    https://www.goodplanet.info/actualite/2016/12/19/lethiopie-inaugure-barrage-controverse

    L’#Ethiopie a inauguré samedi le barrage le plus haut d’Afrique, un projet qui doit lui permettre de presque doubler sa capacité énergétique mais qui menace, selon ses détracteurs, le mode de vie des populations locales ainsi qu’un lac kényan classé au patrimoine mondial de l’Humanité.

    « Cette centrale hydroélectrique, au même titre que d’autres projets en cours, répond à notre besoin en électricité et va également fournir des marchés étrangers », s’est réjoui le Premier ministre Hailemariam Desalegn, lors d’un discours sur le site du barrage, à environ 350 kilomètres au sud-ouest de la capitale Addis Abeba.

    Haut de 24 mètres, « #Gibe_III » est le plus important d’une série de barrages hydroélectriques que l’Ethiopie construit le long de l’Omo, qui s’écoule du nord vers le sud.

    ...

    Les autorités démentent par ailleurs que le barrage servira uniquement à irriguer les énormes plantations de canne à sucre et de coton détenues à proximité du site par des capitaux étrangers.

    #énergie #électricité #irrigation #eau #développement #évictions_forcées #peuples_autochtones

  • Une répression (presque) ignorée en #Éthiopie
    http://www.farmlandgrab.org/post/view/26482-une-repression-presque-ignoree-en-ethiopie

    Depuis Novembre 2015, des manifestions en région #Oromo (Centre et Ouest du pays) et #Amhara (Nord du pays) se déroulent en Ethiopie. A l’origine de ces manifestions, une dénonciation de la domination de la minorité au pouvoir, les Tigréens. A ce jour, environ 700 personnes ont été tuées par le gouvernement de Haile Mariam Desalegn.

    Sans le geste héroïque du marathonien Feyisa Lilesa aux Jeux Olympiques de Rio, la sanglante répression des manifestants dans laquelle s’est engagée le gouvernement éthiopien serait passée inaperçue au sein de la communauté internationale. A l’origine de la colère du peuple Oromo, un #accaparement de leurs terres par l’état qui ensuite les revend à des multinationales, mais aussi l’explosion démographique de la capitale Addis Abeba, ce qui par conséquent amène la ville à grossir et donc spolier les terres Oromos entourant la capitale (en 10 ans, plus de 150000 agriculteurs Oromo ont été chassés de leurs #terres par l’état).

    #répression #meurtres

  • Une répression (presque) ignorée en #Éthiopie | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/agnes-druel/blog/010916/une-repression-presque-ignoree-en-ethiopie

    Les habitants des régions de Gondar et Bahar Dar dans le nord de l’Éthiopie ont quant à eux rejoint le mouvement de lutte suite à une demande de la communauté de Welkait-Tegede de voir leur région administrée par les Amhara et non plus par les Tigréens. En effet, il y a 25 ans, lorsque le parti actuellement en place est arrivé au pouvoir ( Le Front Démocratique Révolutionnaire ), une loi fédérale sur le découpement des régions se basant sur le langage s’est vue appliquée. Les Welkait-Tegede, malgré leur évidente appartenance à la tribu #Amhara, se sont alors vus rejoindre l’administration Tigréenne malgré leur vive désapprobation.

    Le mouvement de protestation s’est alors amplifié début Août en Ethiopie. #Addis Abeba qui était alors épargnée par les événements est devenue le théâtre d’une sanglante répression policière le samedi 6 août suite à un rassemblement d’environ 500 manifestants #Oromos sur la place Meskel Square. Il y aura officiellement 6 morts ce jour-là dans la capitale éthiopienne. Suite à cet événement, le gouvernement prend la décision de couper internet pendant près d’une semaine. Le vendredi 12 août, internet est de nouveau disponible dans le pays, et des appels à manifester sont alors lancés .Suite à ces mobilisations sur les réseaux sociaux, des compagnies de bus annulent toutes les correspondances en direction d’Addis Abeba, l’armée est dépêchée dans les rues des différents villes, les bus et autres véhicules seront fouillés plusieurs fois sur un même trajet, ainsi que différents contrôles d’identités et de fouilles corporelles opérées toujours par l’armée éthiopienne.

    A Shashamane, ville située au Sud d’Addis Abeba, la situation est tendue ce week-end du 12 août. Ici, les intimidations du gouvernement ne font plus peur, et chacun est déterminé à faire valoir ses droits et à affirmer son opposition aux pratiques gouvernementales. Des français, habitant en Éthiopie depuis 12 ans, nous font part de leur étonnement. Selon eux, l’Éthiopie était un modèle de stabilité en Afrique, mais les récents événements leurs ont démontrés le contraire. En effet, les répressions de l’armée qui ont touchées Shashamane la semaine du 5 août les ont obligés à se confiner 3jours durant, vivant alors au son des échanges de tirs de kalachnikovs entre manifestants et représentant de l’état.

  • Au Nord comme au Sud, rien de nouveau
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/247-juin-2015/article/au-nord-comme-au-sud-rien-de-4977

    La conférence mondiale sur le financement du développement et l’anniversaire de la première loi française sur le développement sont l’occasion de faire le point sur l’aide au développement. La conférence d’Addis Abeba sur le financement du développement aura lieu un an après l’adoption, en France, de la première Loi d’orientation et de programmation de la politique de développement et de solidarité internationale, sous l’égide de Pascal Canfin, alors ministre délégué chargé du Développement (voir encadré). (...)

    #247_-_juin_2015

    / #Salves, #Aide_Publique_au_Développement

  • Développement : qui finance qui ?
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/247-juin-2015/article/developpement-qui-finance-qui-4975

    À l’approche de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, les négociations mènent tout droit vers une promotion des montages de financement « public-privé », au lieu d’accepter de s’attaquer au sein du cadre onusien au piège de la dette publique et à l’hémorragie fiscale qui frappent désormais tous les pays. Après celles de Monterrey en 2002 et de Doha en 2008, en juillet aura lieu la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, à Addis Abeba. (...)

    #247_-_juin_2015

    / #Salves, #Aide_Publique_au_Développement, Une

  • Transports : essais du Tramway à Addis Abeba en #Éthiopie
    http://grigrinews.com/transports-essais-du-tramway-a-addis-abeba-en-ethiopie/2620

    « 02/02/2015, Addis Abeba : Les essais du tramway d’Addis Abeba ont officiellement débuté dimanche lors d’une cérémonie haute en couleurs en présence de hauts responsables gouvernementaux, de diplomates et d’autres dignitaires ainsi que des habitants de la capitale éthiopienne. »

  • Économie : coup de boost de la croissance économique sur le continent africain
    http://grigrinews.com/economie-coup-de-boost-de-la-croissance-economique-sur-le-continent-africain/2554

    « 24/01/2015, Addis Abeba, #Éthiopie : Les économies africaines poursuivront leur croissance en 2015 grâce à l’investissement privé et à la consommation. »

  • Erythrée : l’exode de ceux qui n’ont plus rien à perdre - SWI swissinfo.ch

    http://www.swissinfo.ch/fre/erythr%C3%A9e--l-exode-de-ceux-qui-n-ont-plus-rien-%C3%A0-perdre/40630800

    Fuyant le régime d’Isaias Afewerki, des milliers de jeunes Erythréens défient chaque mois les tireurs d’élite et passent la frontière avec l’Ethiopie. Ici commence le voyage vers l’Europe. Des camps de réfugiés du Nord aux faubourgs d’Addis Abeba, il y a ceux qui se préparent à traverser le désert et la Méditerranée et ceux qui attendent depuis des années un billet pour la Suisse. swissinfo.ch est allé à leur rencontre.

    #migrations #asile #érythrée

  • Soudan du Sud : John Kerry alerte contre les risques d’un génocide - France - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20140501-soudan-sud-john-kerry-alerte-contre-risques-genocide/?amp%3Bns_fee=0&amp%3Bns_linkname=lire-6&amp%3Bns_mchannel=newsletter&amp%3Bns_s

    Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a entamé, ce jeudi 1er mai, une tournée africaine. A Addis Abeba, en Éthiopie, il s’est focalisé sur le conflit au Soudan du Sud - pays voisin - où les violences ethniques se poursuivent. Il a mis en garde contre les risques de « génocide » et de « famine ». Le secrétaire d’Etat américain doit encore se rendre en République démocratique du Congo et en Angola.

    #soudan_du_sud #génocide #massacre

  • Le dilemme des migrants #éthiopiens expulsés d’#Arabie_saoudite

    ADDIS ABEBA, 13 janvier 2014 (IRIN) - Partis pour échapper à la #pauvreté, peu d’entre eux ont réussi, même ceux qui ont trouvé du travail. Beaucoup ont été #maltraités par leurs employeurs. Quelque 144 000 Éthiopiens sont maintenant rentrés chez eux, expulsés par l’Arabie saoudite qui a commencé à prendre des mesures répressives contre les #travailleurs_étrangers sans papiers en novembre 2012.

    http://www.irinnews.org/photo/Download.aspx?Source=Report&Year=2014&ImageID=201401091200540066&Width=490

    http://www.irinnews.org/fr/report/99460/le-dilemme-des-migrants-%C3%A9thiopiens-expuls%C3%A9s-d-arabie-saoudite

    #expulsion #Éthiopie #travail

  • Délimitation des #frontières africaines : la France a remis les archives à l’Union africaine - Frontières africaines - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20131129-archives-frontieres-africaines-Addis-Abeba

    Ce mercredi 28 novembre, à Addis Abeba, la France a remis officiellement à l’Union africaine des copies papiers et numérisées d’archives françaises relatives aux frontières africaines. Les documents remis correspondent à 45 traités, concernant une vingtaine de pays d’Afrique de l’Ouest, du Nord et de l’Est, pour une période allant de 1845 à 1956. Ils pourront être utilisés par tous les Etats membres, engagés dans un processus de délimitation des frontières qui doit s’achever en 2017. L’organisation panafricaine a adopté comme principe depuis sa création que les frontières héritées de la colonisation sont intangibles pour les territoires devenus Etats indépendant

    • L’accès à ces traités historiques leur sera facilité par la numérisation des quelque 500 pages, qui permet d’ailleurs souvent une meilleure lisibilité qu’une simple photocopie.

      Brigitte Collet, l’ambassadrice de France à Addis Abeba, souligne en effet la grande précision de ces archives. « Ces documents sont accompagnés des cartes de l’époque. Et quand vous regardez certains de ces traités, ils contiennent des précisions géographiques extrêmement fines. Donc je pense que c’est vraiment une aide très précieuse à ce travail de délimitation. »

      Un travail pour lequel l’Allemagne a déjà remis ses archives, en juin dernier, alors que les autres anciennes puissances coloniales du continent, comme la Belgique et le Portugal, ont elles aussi été sollicitées.

      Nulle part n’est mention née la possibilité que ces documents soient accessibles au public. Dommage !

      Disclaimer : le 18 juin 1888, à Bamako, mon arrière-grand-père a signé le traité de protectorat et de liberté du commerce entre la France et le Kénédougou…

  • Barrage sur le Nil Bleu : l’Egypte renouvelle ses menaces contre l’Ethiopie - Egypte / Ethiopie - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20130611-barrage-nil-bleu-egypte-menaces-ethiopie-morsi?ns_campaign=nl_AFRIQUE11

    Barrage sur le Nil Bleu : l’Egypte renouvelle ses menaces contre l’Ethiopie

    Le ton monte entre l’Égypte et l’Éthiopie au sujet d’un barrage qu’Addis Abeba a commencé à construire sur le Nil Bleu. Dans un discours tenu au Caire devant ses partisans, Mohamed Morsi n’a exclu « aucune option pour protéger ses intérêts ». Et ajouté : « Nous ne sommes pas les avocats de la guerre, mais nous ne permettrons jamais que soit mise en péril notre sécurité en matière d’approvisionnement en eau ».

    #nil #eau #égypte #soudan #éthiopie

  • Etablir une carte des liaisons aériennes passagers entre la Chine et l’Afrique

    Suite : je remonte ce message que j’ai mis en commentaire du billet
    http://seenthis.net/messages/112847

    Au cas où certains voudraient prendre le train (enfin l’avion quoi...) en route

    premiers résultats bruts de fonderie :

    –---

    Vols directs Afrique-Chine :

    Seuls trois villes subsahariennes proposent les directs : Addis Abeba (Ethiopie) Luanda (Angola, et c’est une surprise) et Johannesburg (Afrique du Sud) et deux Villes nord-Africaines : Alger (Algérie) et Le Caire (Egypte).

    https://dl.dropbox.com/s/j5k5n5u92vvkm0o/vols%20directs.jpg

    Vu l’énorme implication des Chinois en Algérie, il parait normal qu’il y ait des relations aériennes directes. Luanda est une surprise mais l’activité chinoise est intense dans la région (Angola, RDC en particulier)

    Mais les liens directs restent rares : pour essayer de prendre la mesure du trafic, il faut se tourner vers les escales. Il semble qu’il y en ait cinq principales : Turkish Airlines (Istanbul), Egypt Air (Le Caire), Ethiopian Arlines (Addis-Abeba), Qatar Airways (Doha) et Emirates (Abou Dhabi).

    Je pensais que Kenya Airways était éligible vu son réseau africain mais la compagnie n’a pas (encore) de vol direct pour la Chine. Peut-être bientôt.

    Vu ces réseaux, les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas, éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine.

    Premières observations : le potentiel est énorme, et les réseaux en Afrique déjà bien développés. D’une certaine manière, certains sont très complémentaires vu qu’ils ne desservent pas les mêmes villes africaines. Mais toutes ces compagnies desservent presque les mêmes villes en Chine (Pékin, Guangzhou et Hongkong), dans une moindre mesure Shanghai (c’est une surprise), avec une mention particulière pour Qatar Airways qui dessert déjà six villes chinoises et s’apprête à en desservir plus.

    https://dl.dropbox.com/s/ami9rku7fhoi56z/egyptair.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/puiuy0irwx3to6v/emirates%20airways.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/tgqndlajmn519fh/ethiopian%20airlines.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/52otqdyqj0rd03t/qatar%20airways.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/ynjv3806y7s5gu0/turkish%20airways.jpg

    J’ai oublié de mentionner une 5e destination chinoise directe (Istanbul-Urumqi) assurée par China Eastern Airline

    –----

    https://dl.dropbox.com/s/cgsrsa5yj3pxhem/kenya%20airways.jpg

    • ..les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas) éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine..

      Ça leur évitera les frais du visa de transit sans compter les tracasseries (sinon les vexations) au guichet des ambassades.

    • @kassem ...Et les tracasseries et humiliations toujours possible à leur arrivée en transit en Europe. Je l’ai pensé très fort mais je ne l’ai pas écrit, parce que je ne suis pas certains qu’à Istanbul, Au Caire, à Doha ou à Abu Dhabi, on leur réserve un sort plus enviable. Mais il faut voir, je ne sais pas.

    • Deux observations :

      les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas) éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine

      1° Ce n’est qu’une hypothèse, mais vu la logique économique qui se développe entre Chine et Afrique, n’y a-t-il pas de fortes chances que les passagers de ces vols soient, dans une écrasante majorité, des ressortissants chinois (entrepreneurs, cadres) plutôt qu’africains ? Et dans les deux cas, ce sont les élites qui font ce genre de voyage, pas sûr qu’ils aient tant de mal à obtenir des visas de transit Schengen…

      2° Sur les vols avec escale, c’est difficile d’avoir une photographie claire : le réseau d’une compagnie X n’est pas nécessairement construit pour permettre une interconnexion avec les vols vers la Chine ; et le système compliqué des partages de code brouille la donne. Un pax peut très bien acheter un billet China Eastern à Pékin, mais faire un vol sur la Thaï jusqu’à Bangkok et arriver à Nairobi via Abu Dhabi sur Etihad en code share avec Kenya Airways…

      Il faudrait avoir les données des pax voyageant d’un pays A à un pays B toutes compagnies confondues, mais ce sont des données commerciales qui sont assez difficiles à trouver en accès libre j’imagine…

    • @abillette oui, il faut prendre le problème dans sa complexité et récupérer le maximum de données, de stats, pour voir si on peut détecter des tendances. Donc un travail de longue haleine.

      Sinon, indirectement en lien avec le sujet, il semble que les ressortissants d’Afrique de l’Ouest on vu arriver avec plaisir les liaisons de la Turkish, d’abord parce que c’est moins cher que les vols directs Air France, Lufthansa ou KLM, et par ailleurs, la police des frontières ne « souhaite pas la bienvenue » de la même manière pour un vol Turkish arrivant d’Istanbul que pour un vol Air France arrivant de Bamako : genre, contrôle à la descente de l’avion, humiliations, impolitesses ("Mets toi là, toi et attends !" ou « t’es bien sur que tu vas en Thaïlande ? que Paris n’est qu’un transit ? c’est vrai ce gros mensonge ? »).

      Perso, j’ai eu tellement honte à chaque fois que je suis rentré d’Afrique par les vols de nuits, contrôlé à 6 h du mat à la descente de l’avion par une police des frontières arrogante et humiliante. Et si collectivement nous pouvions faire quelque chose pour que ça change (déjà dénoncer), ça serait top.

      Par ailleurs, on verra dans les statistiques si les passagers sont en écrasante majorités chinois, et/ou si il y a de plus en plus d’Africains. Un article du diplo que nous republions dans le prochain « Manière de Voir » sur les frontières montrent qu’il y a en Chine des travailleurs africains aussi bien que des hommes d’affaires, et que leur nombre semble augmenter.

      C’est tout cela que nous essayons d’observer, de détecter à travers cette recherche. Mais aura-t-on les données ?

    • @abillette Et pour ce qui concerne la complexité des connexions, je suis d’accord sur les réserves que tu émets, mais je vois aussi que dans ce monde fort mouvant, il y a déjà un potentiel existant intéressant et je me dis que beaucoup de nouvelles liaisons vont ouvrir dans un futur proche et que ça rendra de plus en plus facile les liaisons sud-sud sans passer par l’Europe. Et dans ce cas, Quid des gros hub européens comme Paris, Londres, Frankcfort Amsterdam... :)

  • Etablir une carte des liaisons aériennes passagers entre la Chine et l’Afrique

    petite expérimentation crowdsourcing

    Je n’ai aucune idée préconçue, je ne sais pas si c’est pertinent, mais je voudrai quand même mettre en oeuvre une idée de carte (liaisons aériennes directes ou indirectes Chine-Afrique) juste pour voir si on peut en dire quelque chose du point de vue de l’intensité des échanges Afrique-Chine aussi bien que Chine-Afrique - dans les deux sens donc).

    Je mets l’idée au pot pour faire une petite et timide tentative de « crowdsourcing », et demander à tous ceux que ça intéresse d’envoyer en commentaires idées et liens, voir données sur cette question. Tous les contributeurs seront cités :)

    Mon esquisse 0 ressemble à ça :

    C’est totalement ésotérique mais c’est une hypothèse de départ, ce que j’appelle « l’intention cartographique ». Je vais collecter si possible les éléments suivants (mais je me contenterai de ce que j’aurai) :

    Liaisons directes et indirectes (ville départ et arrivée et escale)
    Fréquence
    Eventuellement type d’appareil (donne une indication approchée sur le volume de passagers transporté)

    ce serait donc une carte collective. J’essaye donc juste modestement, on verra bien ou cela nous mène...

    contact : reka@rezo.net

    #cartographie #cartographie-participative #chine #afrique #transport-aérien

    • SAA makes first non-stop flight to China - SouthAfrica.info
      http://www.southafrica.info/travel/saa-china.htm

      1 February 2012

      South African Airways has made its first non-stop flight to China. An SAA Airbus A340-600, specially branded in honour of the Chinese Year of the Dragon, left Johannesburg’s OR Tambo International Airport on Tuesday, arriving in Beijing on Wednesday morning.

    • La représentation des relations Chine-Afrique doit-elle inclure les points de rencontre intermédiaires tels que Dubaï ? Une proportion non-négligeable du négoce emprunte ce type de circuit.

      Ceci dit, d’un point de vue social, le trafic de passagers allant touchant Chine et Afrique proprement dits est plus intéressant.

    • Si on inclut dans la représentation l’ensemble des trajets avec escale, le résultat sera illisible même avec deux couleurs - ou alors la couleur des vols avec escale doit être très claire. Ne représenter sous forme de liens que les vols direct peut être intéressant pour souligner l’apparition de liens renforcés entre certaines paires de villes. Pour compléter le tableau, on peut alors ajouter sous forme de points les escales typiques (généralement les hubs de compagnies actives en Afrique).

    • Je suis surpris de ne pas à trouver un Lagos - Shanghai. Il y a par contre un paquet de vols directs depuis Addis - mais c’est un cas particulier vu que c’est le hub d’Ethiopian Airlines. L’existence d’un Luanda-Beijing est un fait nettement plus intéressant.

    • Oui, le Nigeria n’a pas de grosse compagnie aérienne... A la louche, vers-depuis l’Afrique il y a Ethiopian, SAA, TAAG Angola, Egyptair, Kenya Airways... sans compter les compagnies chinoises...

    • Impressionnant, le réseau chinois d’Ethiopian : quatre destinations quotidiennes : PEK et CAN en 777, et HGH et HKG en 767. Avec un taux de remplissage théorique de 100%, ça ferait plus de 2000 passagers aller-retour par jour !

    • Dans le même registre, il faut signaler une étude de Jean-François Pérouse sur les liaisons aériennes Turquie-Afrique. D’ailleurs, le hub stanbouliote en développement correspond aussi à du passage Chine-Afrique et vice-versa : Les nouveaux horizons d’influence de la Turquie à travers l’indicateur des liaisons aériennes
      http://dipnot.hypotheses.org/45

    • Hello tout le monde

      Pardonnez mon silence, j’étais à l’extérieur toute la journée. Je viens de lire et exploiter commentaires et liens, je trouve cette première série de réactions déjà très riche, et toutes vos remarques me donnent déjà beaucoup d’idées à expérimenter, d’idées de visualisation, ce que je ferai demain vu l’heure tardive et vu que je suis complètement carbonisé (et c’est dommage parce que j’ai vraiment envie de m’y coller maintenant).

      je vois déjà plusieurs tendances :

      1. Une vision historique à 10 ou 15 montrerait qu’il n’y a pas si longtemps, il n’y avait aucune liaison directe, et que pour rejoindre la Chine à partir de l’Afrique, le passage par les grands hubs européens étaient quasi obligatoire. quelques liaisons étaient possibles via le Golfe, ou l’Inde mais pas pratique et pas fréquente. En tout cas, jusqu’à ce que les Chinois s’intéressent à l’Afrique et qu’une classe d’hommes d’affaires africains s’intéressent à l’Afrique, le lien de l’Afrique avec le reste du Monde passait essentiellement par les anciennes puissances coloniales.

      2. Point de vue carto, peut-être faut il prévoir deux images, une avec les vols directs et leur « intensité », l’autre avec les nouvelles routes indirectes, donc avec escales : Istanbul, Golfe (Qatar et Emirate Airways), Inde essentiellement. Et comme ces liaisons, d’après ce que je peux voir, se sont considérablement développées, je ne suis pas sur que la Chine ou l’Afrique utilisent toujours autant les hub européens comme escale (en plus ces liaisons sont certainement beaucoup plus chères). Sans compter qu’une escale au Duty Free Shop à Abou Dhabi, Dubaï ou Doha est l’expérience d’une vie...

      3. Les marges centrifuges, Afrique du Sud et Algérie essentiellement sont à étudier attentivement (vu l’implication de la Chine en Algérie, je n’ai pas encore regardé mais il y a peut-être des directs quotidiens), de même que Addis Abeba comme le signale @abillette (constructions de grandes infrastructures, route, rail, et énorme port de lamu, Corridor Lapsset soudan du sud-Ethiopie-Kenya) et Luanda comme le dit @liotier et où Michel Beuret (livre sur la Chine Afrique) disait que la Chine était très active.

      4. Vu aussi les investissements chinois en RDC (15 milliards de dollars alors que la Banque mondiale annonçait fièrement 900 millions SI les élections se passaient bien - et les élections se sont bien passées mais l’argent n’est pas venu... par contre les chinois eux, sont lancés dans la réalisation d’infrastructures). J’attends le jour où on annoncera un vol quotidien Kinshasa-Shanghaï ou Pékin en 747 ou équivalent...

      5. comme @rumor le signale, à regarder attentivement ce qui se passe à istanbul, pour y être passé plusieurs fois depuis ces deux dernières années, j’ai vu les changements : c’est maintenant un immense hub par lequel passent de plus en plus la liaison chine-Afrique

      je vais exploiter ces premières pistes et je posterai demain une série d’esquisses 1 pour que vous puissiez suivre l’évolution de cette petite recherche, je partagerai l’évolution et je mettrai à votre disposition les éléments finalisés (quand on y sera...). En attendant, reste des questions à explorer et des choix de représentation à faire !

      Mille mercis à tous, et très bonne nuit,

      Phil

    • Salut Philippe,

      En fait, les hubs européens sont encore importants pour le trafic Afrique-Chine en Afrique de l’Ouest qui est encore mal desservie par les compagnies du Golfe et la Turkish. Ca se voit clairement en simulant un achat sur les sites de comparateurs de vols : pour tout ce qui est à l’ouest d’une ligne virtuelle qui ferait en gros Tunis-N’Djamena-Kinshasa, la plupart des vols – et les moins chers – passent par Paris, Amsterdam, Rome, etc.

      Au sud de la RDC et Tanzanie, c’est surtout la South African et un peu Ethiopian. Et pour le grand quart nord-est du continent, Ethiopian et les gros transporteurs du Golfe...

    • @abillette c’est très intéressant ce que tu dis, et je crois qu’on peut imaginer une visualisation qui tient compte de cette réalité historico-politique (si je puis dire). Toutes ces infos aident beaucoup à sélectionner le mode de représentation. L’étape suivante sera d’évaluer l’intensité du trafic, le nombre de personnes transportées. Il y a des bases de données qui donnent potentiellement ces chiffres, mais elles sont hors de prix... (accessibilité même pas en rêve tellement c’est cher).

      Les esquisses arrivent

    • Pour l’Afrique de l’Ouest, il me semble que la plus grosse correspondance hors d’Europe est le hub de la RAM à Casa. Avant la guerre civile Libyenne il y avait aussi Afriqiyah Airways et son hub de Tripoli - garantie d’être l’option la moins chère et garantie de perdre les bagages en cours de route.

    • Avant de fournir les premières esquisses, par hasard, je reçois un message de mon pote Sani Magori, celui que j’appelle le « Jean Rouch Nigérien » parce qu’il fait des films bien comme ceux de Jean Rouch. Il me raconte que depuis que Turkish AIrline a ouvert une liaison avec Niamey, les avions sont pleins à craquer. Pour la Chine et l’Asie, mais aussi pour l’Europe. C’est beaucoup moins cher, les prestations sont les mêmes et ça détourne grandement le trafic du quasi monopole Air France.

    • Je suis en train de travailler sur cette (ces cartes), je passe en revue les Hubs. Sur la carte de Jean-François (pour @rumor) :

      1. je ne trouve aucune trace de liaison entre Mogadiscio et Istanbul bien que ce soit indiqué sur sa carte

      2. Je trouve un Kigali-Istanbul qui n’est pas indiqué sur sa carte

      3. Au Kenya je trouve Mombassa et Nairobi, sa carte n’indique que Monbassa

      4. Au Nigéria je ne trouve que Lagos et sa carte indique Lagos (et vraisemblablement Abuja)

      2. Je suppose que Le Caire, Alger, Casablanca, Johannesbourg, Tunis, Sfax ou Addis-Abeba sont des destinations anciennes et ne font pas partie de sa carte pour cette raison.

      Ces petites différences sont peut-être dues au fait que la situation évolue vite mais on peut alerter JF et lui demander ce qu’il en pense.

      En passant, je n’avais pas perçu à quel point Turkish Airline est maintenant « bien » implanté en Afrique. C’est nouveau et ça aura sans doute des incidences importante sur les circulations

    • Voici (enfin) les premiers résultats

      Vols directs Afrique-Chine :

      Seuls trois villes subsahariennes proposent les directs : Addis Abeba (Ethiopie) Luanda (Angola, et c’est une surprise) et Johannesburg (Afrique du Sud) et deux Villes nord-Africaines : Alger (Algérie) et Le Caire (Egypte).

      https://dl.dropbox.com/s/j5k5n5u92vvkm0o/vols%20directs.jpg

      Vu l’énorme implication des Chinois en Algérie, il parait normal qu’il y ait des relations aériennes directes. Luanda est une surprise mais l’activité chinoise dans la région (Angola, RDC en particulier)

      Mais les miens direct restant rares, pour essayer de mesurer le trafic, il faut se tourner vers les escales. Il semble qu’il y en ait cinq principales : Turkish airlines (Istanbul), Egypt Air (Le Caire), Ethiopian Arlines (Addis-Abeba), Qatar Airways (Doha) et Emirates (Abou Dhabi).

      Je pensais que Kenya airways était éligible vu son réseau africain mais la compagnie n’a pas (encore) de vol direct pour la Chine. Peutêtre bientôt.

      Vu ces réseaux, les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas) éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine.

      Premières observations : le potentiel est énormes et les réseaux en Afrique déjà bien développés. D’une certaine manière, certains sont très complémentaires vu qu’ils ne desservent pas les mêmes villes africaines. Toutes ces compagnies desservent les mêmes villes en Chine (Pékin, Guangzhou et Hongkong), dans une moindre mesure Shanghai (c’est une surprise), avec une mention particulière pour Qatar Airways qui dessert déjà six villes chinoises et s’apprête à en desservir plus.

      https://dl.dropbox.com/s/ami9rku7fhoi56z/egyptair.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/puiuy0irwx3to6v/emirates%20airways.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/tgqndlajmn519fh/ethiopian%20airlines.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/52otqdyqj0rd03t/qatar%20airways.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/ynjv3806y7s5gu0/turkish%20airways.jpg

      –----

      https://dl.dropbox.com/s/cgsrsa5yj3pxhem/kenya%20airways.jpg

    • La difficulté sera de synthétiser en une représentation unique les plans des réseaux de ces six compagnies. Pour y parvenir, il me semble qu’il faudra se débarrasser des lignes, ou au moins les représenter en gris très léger. Restent alors les villes reliées directement, les villes reliées indirectement, les hubs... Seulement trois catégories de points - ça devrait être suffisamment lisible.

  • Reprise des négociations entre le Soudan et le Soudan du Sud - Soudan / Soudan du Sud - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20130104-soudan-sud-addis-abeba-negociations-hailemariam-desalegn-abyei?ns_campa

    Les présidents du Soudan et du Soudan du Sud doivent se rencontrer ce vendredi 4 janvier à Addis Abeba. Omar el-Béchir et Salva Kiir ne se sont plus parlé directement depuis la signature de l’accord signé en septembre entre les deux pays, et dont la mise en œuvre bute sur d’importantes questions, principalement concernant les frontières et la sécurité. Alors que les deux hommes assurent être prêts à dialoguer pour mettre fin à la tension qui avait déjà failli conduire à une guerre en mars-avril dernier, les provocations continuent pourtant dans les deux camps.

    Le nouveau Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a repris le flambeau de son prédécesseur Meles Zenawi et s’investit personnellement pour pacifier la situation entre le Soudan et le Soudan du Sud. La semaine dernière il est allé voir les deux présidents et a donc obtenu qu’ils se rencontrent ce vendredi à Addis Abeba au palais présidentiel même.

    #soudan #soudan-sud #corne #afrique-de-l-est

  • #Ethiopie, questions sur la disparition du premier ministre | L’Afrique en chemin
    http://afrique.blog.lemonde.fr/2012/07/18/ethiopie-questions

    Le premier ministre éthiopien est-il toujours en vie, est-il en train de se rétablir ou la situation est-elle plus grave ? Depuis la fin de semaine dernière, les questions sur l’état de santé exact de Meles Zenawi se sont faites plus lourdes. Le véritable maître de l’Ethiopie (la fonction de président y est honorifique) a été obligé de quitter le territoire national avant l’ouverture d’un Sommet particulièrement important de l’Union africaine dans sa capitale, Addis Abeba. Dans un premier temps, une certaine forme de discrétion était supposée être respectée à ce sujet, notamment parmi les chefs d’état présents.

  • Somalie : le monde doit sauver toute une génération de la famine, selon l’ONU
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=26146&Cr=Corne&Cr1=

    Des dirigeants africains se sont réunis jeudi à Addis Abeba, en Ethiopie, pour une conférence de collecte de fonds en faveur de la Somalie, où des milliers de personnes sont déjà mortes de faim et 3,2 millions sont menacées par la famine. L’ONU a averti que la crise va au-delà de la faim et affecte les questions de santé, de protection et de subsistance.

    #famine

  • Alimentation : les spéculateurs font la guerre aux pauvres | YOUPHIL
    http://www.youphil.com/fr/article/03653-alimentation-les-speculateurs-font-la-guerre-aux-pauvres

    « Jamais on avait atteint des seuils pareils », d’après Liv Thomson. Cet humanitaire américain basé à Addis Abeba (Ethiopie) observe les famines depuis plus de 25 ans sur le continent, et selon lui, « ce qui se passe aujourd’hui, c’est autre chose, c’est nouveau, ça fait peur (...) Ce n’est pas seulement un problème dû à des sécheresses conjoncturelles et à quelques magouilles des régimes corrompus. Tout va dans le sens de l’asphyxie des populations par la faim : le marché mondial et ses spéculateurs, la terre et le climat qui n’en peuvent plus, sans oublier le rythme démographique qui reste incontrôlable dans beaucoup de pays pauvres ».

    #faim #spéculation #spoliation #finance #capitalisme #for:rezo.net #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:l.serisgers.cci.fr #for:twitter