city:anjou

  • Les formations de début 2019 dans le Grand-Ouest
    https://www.latelierpaysan.org/Les-formations-de-debut-2019-dans-le-Grand-Ouest

    Voici le programme des sept prochaines formations prévues en ce début d’année pour l’antenne Grand-Ouest. En parallèle avec la soirée d’échanges du 29 janvier, trois de ces formations se dérouleront sur la ferme de Trevero. Les formations dans le Grand-Ouest, de janvier à avril : > Téléchargez cette liste en PDF à ce lien Formations au travail du métal : Formation au travail du métal - Épierreur et brosse à blé Du 4 au 8 février 2019. GAEC Bellis Perrenis, à Chemillé en Anjou (49). Formation organisée en (...)

    Actualités

    « https://www.gabbanjou.com »
    « http://www.gab44.org »
    https://www.latelierpaysan.org/IMG/pdf/formations_go.pdf

  • Maine-et-Loire : 46 personnes intoxiquées, un produit phytosanitaire mis en cause
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/10/09/maine-et-loire-46-personnes-intoxiquees-un-produit-phytosanitaire-mis-en-cau

    La préfecture du Maine-et-Loire a annoncé mardi 9 octobre que quarante-six personnes – trente salariés d’une pépinière ainsi que seize riverains de l’entreprise – avaient été intoxiquées à Brain-sur-l’Authion (Maine-et-Loire) et cinq d’entre elles ont été transportées au centre hospitalier universitaire d’Angers.

    « Sous réserve de confirmation par une enquête approfondie, l’origine de ces intoxications pourrait être l’épandage à proximité d’un produit phytosanitaire, dans le cadre de la production de la pépinière. Le produit visé contiendrait du métham sodium, pouvant provoquer des atteintes ORL et pulmonaires », précise-t-on de même source.

    #phytoxicité #pesticides #empoisonnement

    • Pour en savoir plus sur la cochonnerie en question : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tham_sodium

      Il est au moins provisoirement interdit dans l’Union européenne où 12 États membres l’ont totalement interdit et où (en 2011) 15 États membres l’autorisaient encore (dispenses pour la fumigation du sol, en s’appuyant sur une possibilité dérogatoire offerte par la Décision du Conseil 2009/562/EC). Ainsi en France, le ministère de l’Agriculture permet-il par dérogations des usages sur légumes (mâche, carottes, tomates, fraises, asperges), plantes ornementales et fruitières, arbres et arbustes. Mais même dans ces conditions ce produit est soumis aux principes généraux de la directive Biocide, de la directive sur les pesticides et aux réglementations nationales.

      Et nous sommes juste flatté·es d’appartenir à l’"exception française".
      ( On ne s’étonne plus d’avoir, ma compagne et moi, les yeux qui brûlent, le nez sec et des quintes d’éternuements certains jours. Mais ceci dit, je suspectais depuis un moment les agroproductivistes.)

    • Un petit « thread » sur touitteur : https://twitter.com/E_Rat_Smus6666/status/1049702215038976000
      Dans l’article mis en lien : il est précisé que

      La Préfecture tient à rappeler que l’usage du METAM-SODIUM est strictement encadré. L’arrêté préfectoral du 20 janvier 2017 définit ainsi les conditions d’application et de stockage du METAM-SODIUM dans le département.

      L’exploitant mis en cause aurait donc fait du « hors-cadre » ?

    • https://www.sudouest.fr/2018/10/15/qu-est-ce-que-le-metham-sodium-plus-nocif-que-le-glyphosate-et-responsable-

      Le métham sodium est puissant biocide (qui tue pêle-mêle insectes, mauvaises herbes et champignons). Utilisé par les maraîchers, il est particulièrement prisé par les producteurs de mâche en Anjou, car il nettoie les sols et permet d’enchaîner trois à quatre rotations de culture par saison hivernale.

      Mais plusieurs études l’accusent d’être à la fois cancérigène, perturbateur endocrinien, et reprotoxique.

  • Le jour de la honte – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/04/03/le-jour-de-la-honte

    Le CRIF ou l’obligation pour les députés français d’être solidaires des crimes du gouvernement d’Israël

     De crainte que les médiacrates n’aient pas l’idée de vous en informer ni d’organiser des débats sur le sujet, nous donnons à lire ici un texte écrit sur du vécu. On y découvre comment dix députés, ceints de leur écharpe, menacés par une milice braillarde hurlant des slogans homophobes et des « Israël vaincra ! », ont quitté « la marche blanche » sur ordre de la police et sous le regard indifférent des hautes autorités, dont François de Rugy, président de l’Assemblée nationale.
    LGS

                                                         Quelle étrange semaine que celle-ci. Le jeudi 22, j’avais chaussé mes bottes de militant et je rechargeais ma batterie au contact des cheminots qui descendaient de la gare de l’Est. Le pays était à l’unisson. Le fond de l’air était social et le malaise s’épanchait à gros bouillons sur la place publique.

    Un jour plus tard, à Trèbes et Carcassonne, un épisode majeur de la tragédie du terrorisme bousculait de fond en comble le pays. Le même jour encore, un assassinat, déclaré antisémite par la justice, celui d’une vieille dame rescapée des camps nazis, mettait le pays en sidération.

    Pourtant, sitôt close la cérémonie des Invalides à la mémoire du Colonel Beltrame, la marche qui devait exprimer l’unité de la communauté républicaine fut déchirée par un particularisme communautariste arrogant et sans pudeur. Un chef communautaire, nommé Kalifat, ayant fulminé une interdiction de paraître à la marche, contre l’avis même de la famille, le ministre de l’intérieur ayant reproché à la LFI ses « péchés », toute dignité collective du système s’effondra. Dix députés en écharpes furent exfiltrés sur ordre de la police devant une milice braillarde dans l’indifférence des hautes autorités qui passaient devant la scène en détournant les yeux et en se bouchant les oreilles. À trois mètres fusaient pourtant les menaces, la violence et les injures sexistes. Jour de honte. Non pour nous, les élus de « la France insoumise ». Au contraire ! Venus à dix députés sur dix-sept, seuls sous l’outrage communautariste, nous avons honoré notre mandat républicain en répondant à l’appel que nous avions lancé avec tous les autres groupes parlemenatires de l‘Assemblée nationale.

    La honte est pour ceux qui nous ont abandonnés à la vindicte de la milice du CRIF. Les officiels, la police, le cabinet du ministre de l’Intérieur alerté depuis le matin à tous les étages de responsabilité, les hautes autorités morales gorgées de leur importance portant crète haute, bras dessus bras dessous dans la veulerie, laissant le drapeau être foulé aux pieds devant eux. La honte n’est même pas pour « la ligue de défense juive » non plus. Dans cette circonstance, elle défend à sa façon d’extrême droite traditionnelle et violente ce qu’elle défend tous les jours avec l’approbation des « institutions » communautaires juives et la bienveillante complicité des autorités de l’État. Elle avait annoncé son coup de force sur son site. Sur le terrain, elle maîtrisa de bout en bout son action comme si elle était certaine d’obtenir ce qu’elle voulait sans que nul ne s’y oppose : l’expulsion de la LFI et la réintégration dans le cortège des dirigeants du FN. Pourtant, nous étions dix députés en cortège et en écharpe bleu-blanc-rouge. En face, une quarantaine d’énergumènes vociférant des injures sexistes et des menaces sur nous et nos enfants. Mais c’est pourtant à nous qu’a été donné l’ordre de partir.

    Eh, vous autres, les parfumés, les bien notés, les « grandes consciences », les Ponce Pilate drapés dans vos toges de comédie, vous croyez peut-être que c’est là juste un incident de manif qui concerne « les extrêmes » comme vous le cancanez dans vos dîners en ville ? Ce jour-là, vous avez accepté que soient rompues des digues symboliques essentielles. Vous avez accepté que nous soyons mis dans le même sac que l’extrême droite. Vous avez accepté que les écharpes tricolores soient expulsées sur ordre des communautaristes. Vous avez cautionné le raisonnement de Kalifat : pour défendre la France, c’est-à-dire son unité nationale par-delà les confessions, il faut être solidaire de la politique d’un État étranger et des crimes de son gouvernement. Vous avez cautionné qu’une milice obtienne sous les injures, les menaces et les coups l’expulsion d’un groupe de l’Assemblée nationale en écharpe.

    La leçon doit être retenue et comprise au pied de la lettre. La blessure qu’elle a ouverte en moi ne cicatrisera pas de sitôt. Je ne demande pas que les lâches l’admettent. Leur opinion m’indiffère dorénavant davantage encore qu’hier. Je voudrais qu’ils comprennent quels chiens ils ont lâché. Entendez bien : ce flot que vous avez libéré ne fera pas le tri. Pour y échapper, vous serez poussés d’une abjection à l’autre puisque vous avez pris le chemin de la soumission au communautarisme. Bien sûr, j’ai la prudence de ne pas écrire davantage de ce que je pense quant au fond sur le danger qu’est pour la patrie républicaine ce type de communautarisme.

    Mais pour nous, la leçon doit être retenue. Ni écharpe, ni onction du suffrage universel, ni rien, ni personne ne nous protège de rien dans ce pays désormais. La bonne société adore nos paroles de paix et d’unité nationale mais elle nous hait si profondément qu’elle est prête à nous abandonner au premier groupuscule ethnique venu, se réclamant des intérêts d’un État étranger, écharpe tricolore ou pas. Je le dis sans oublier les personnes, les intellectuels, les journalistes et les amis de toutes sortes, de toute religion et de toutes convictions qui n’ont pas accepté cette honte et qui l’ont dit. Je ne parle pas de ceux qui ont attendu deux jours et des rappels à l’honneur pour le faire. Je parle du NPA, du rabbin Fahri, du journaliste Attal, de Gérard Miller, des militants de l’Union des étudiants juifs de France venus nous protéger de coups et de combien d’autres heureusement. Je parle de ceux du tout de suite, ceux qui étaient là non pour faire des phrases mais pour aller eux aussi au bout de leurs convictions. Je parle de Richard Ferrand, adversaire politique et président du Groupe « La République en Marche » mais qui a préféré quitter la marche plutôt que de cautionner par sa présence l’agression contre ses collègues.

    Ce jour-là, cette heure-là, tenant par le bras Danièle Obono et Clémentine Autain accablées d’injures les plus vulgaires, mes collègues du groupe parlementaire confrontés à une violence dont ils n’avaient jamais eu idée, scrutant du regard l’avis des plus vieux militants parmi nous, avec nos pauvres dix camarades de service d’ordre, je refusais de sortir de l’endroit où nous nous tenions, au rendez-vous donné par l’Assemblée nationale, en face du café « Le philosophe ». Je n’acceptais de partir, pour finir, que sur ordre des policiers inquiets pour eux-mêmes. Nous n’avons donc pas quitté la marche. Nous avons reçu l’ordre de la police de la quitter. Ce n’est pas du tout la même chose. La volonté d’une milice était donc plus forte pour ce groupe de la police nationale, d’ailleurs abandonnés par ses chefs, que le devoir de protéger des députés répondant à l’appel de l’Assemblée nationale.

    Nombreux sont ceux qui ont compris comme moi que le pire n’était pas le traitement qui nous était réservé quoiqu’il soit inacceptable. Mais monsieur Kalifat, le CRIF et son bras armé de la LDJ ont proclamé devant le pays une singularité communautaire radicale dont je doute qu’elle soit beaucoup appréciée par la masse du peuple français. Le peuple français, quelle que soit sa religion, ses « racines », et ainsi de suite comme on le dit dans la novlangue obscurantiste de notre temps, n’aime pas le sectarisme communautariste. Et encore moins l’allégeance de principe à un gouvernement étranger et à sa politique quelle qu’elle soit. Kalifat et la LDJ ont fait plus pour l’antisémitisme à cette occasion que des dizaines de basses besognes des vecteurs antisémites. Notre devoir reste entier : y faire échec. Non pour eux, mais pour nous.

    Ce pays est à nous, les républicains. Aucune secte communautaire ne doit y avoir le dernier mot. Quoiqu’en pense le CRIF et Kalifat, les personnes de religion ou de culture juive en France sont des citoyens de la République commune et sont unis par la loi commune à tous les autres Français. Ils ne doivent en être distingués d’aucune façon, sinon par le soin particulier dont on doit les entourer compte tenu des crimes que la superstition, le fanatisme religieux et le racisme leur ont fait endurer sur ce territoire depuis plus de 1 000 ans. La République n’accepte pas que leur soit attribué une mise à part, même par ses propres chefs communautaires : ils n’ont pas d’autre patrie, d’autres députés, d’autre gouvernement ni d’autre drapeau que celui du peuple français tout entier auquel ils participent. Il est interdit de les distinguer des autres personnes et à plus forte raison de les persécuter et molester à raison de leur religion ou de leurs mythes culturels identitaires.

    De cela, il ne faut démordre d’aucune façon. Ceci est l’essence de notre victoire de 1789. L’universalisme a vaincu en France. La France n’est pas une collection d’indigènes. Non parce que l’histoire n’en aurait pas produit mais parce que nous avons décidé qu’il en irait autrement.

    Dans ce moment où je me sens si mortifié par la face hideuse de mon pays que je viens de voir me cracher à la figure et m’insulter, la France des lâches et des violents, je lis pour me consoler de cette grande douleur les mots du dernier livre de Timothy Tackett sur les fêtes qui précédèrent le 14 juillet 1790. Le pays tout entier s’auto-organisait contre la pagaille résultant de l’effondrement de l’ancien régime et des ligues se formaient pour « fédérer » les actions. « Avec le temps, écrit Tackett, il y eut une évolution des motifs et de l’esprit de ces fédérations. L’accent fut mis non seulement sur le maintien de la loi et de l’ordre, mais aussi sur les expressions de fraternité et de dévotion partagée à la Patrie et à la Révolution en général. Des gardes nationaux se regroupèrent à Besançon en novembre, à Valence en janvier, en Anjou et en Bretagne en février. Dans ce dernier cas, ils déclarèrent “que désormais ils n’étaient ni bretons ni angevins, mais Français” ».

    Ici, le mot « Français » désigne l’appartenance commune à la seule « communauté commune » : celle de la loi qui s’applique à tous en pleine liberté. Peut-être ergotera-t-on et moquera-t-on une fois de plus sur mon adhésion à la religion républicaine qui anime ma vie et donne son sens à mon engagement. Chacun va sur le chemin commun avec son paquetage. Le mien en vaut d’autres, non ? Le chemin se fait en cheminant, il n’y a pas de République sans républicain, ni de courage sans courageux comme l’enseigne le geste du colonel Beltrame. En voyant de Rugy, président en papier mâché de l’Assemblée nationale, détourner la tête tandis qu’un de mes jeunes collègues lui lançait un appel du regard, j’ai reçu une rude blessure. Elle ne cicatrisera pas davantage que quelques autres des plus fondamentales qui m’ont construit comme homme et comme citoyen engagé. Je fais la part des choses. de Rugy est un tout petit bonhomme voué au parjure et aux coups bas comme le montre sa trajectoire politique. Mais je n’oublierai pas qui a foulé le drapeau, qui a laissé faire et pourquoi ces gens-là agissaient de cette manière.

    Deux jours plus tard, une armée de tueurs tiraient sur une foule sans défense en Palestine. Les injures et les menaces ne m’empêcheront pas de condamner ce crime, ceux qui l’ont ordonné, ceux qui l’ont commis et ceux qui se taisent.

    Jean-Luc MELENCHON
    (Lundi 2 avril 2018).

    Logo : La fête de la fédération, célébrée le 17 juillet 1790 (Crédits photo : Bibliothèque nationale de France).

     » » https://melenchon.fr/2018/04/02/le-jour-de-la-honte
    URL de cet article 33149
    https://www.legrandsoir.info/le-jour-de-la-honte.html

  • Matin brun, la nouvelle de Franck Pavloff - Anjou rouge et coquelicots
    http://anjourougeetcoquelicots.com/matin-brun

    Charlie fait sûrement partie des cinq cents personnes qui ont été arrêtées. Ce n’est pas parce qu’on aurait acheté récemment un animal brun qu’on aurait changé de mentalité, ils ont dit. » Avoir eu un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit. » Le speaker a même ajouté » injure à l’Etat national « . Et j’ai bien noté la suite. Même si on n’a pas eu personnellement un chien ou un chat non conforme, mais que quelqu’un de sa famille, un père, un frère, une cousine par exemple, en a possédé un, ne serait ce qu’une fois dans sa vie, on risque soi-même de graves ennuis.

    • Révolutionnaire n’est pas le mot qu’il convient. On parlait plutôt d’acte de résistance. Maintenant, pour résister à quoi, au juste ? À quelques fanatiques religieux tombés du ciel pour punir notre façon de vivre ? Notre « civilisation » ?
      On ferait bien aussi de résister à l’#état_d'urgence et à sa police gangrénée par le fascisme qui gaze et qui cogne tout-e citoyen-ne portant pancarte.

  • Anjouan-Mayotte : la mer Méditerranée n’est pas le seul cimetière maritime de migrants
    http://blogs.mediapart.fr/blog/fini-de-rire/010515/anjouan-mayotte-la-mer-mediterranee-n-est-pas-le-seul-cimetiere-mari
    Les drames de l’immigration touchent aussi la France. Entre le département de Mayotte et l’île comorienne d’Anjouan, dans le canal du Mozambique, les traversées clandestines sont régulièrement meurtrières.

  • « Au juge, je dirai : “Je ne fraude pas, je fais du vin d’Anjou” » - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/04/sentinelle-vin-traditionnel-vs-gardiens-laoc-proces-anjou-250378

    Olivier Cousin, 54 ans, est vigneron depuis 30 ans à Martigné-Briand (49), en Anjou. Il y fait du vin bio, artisanal, naturel, à partir de quelques hectares de vignes qui appartiennent à sa famille depuis plusieurs générations. Il a réintroduit les chevaux dans les vignes, quitté l’appellation « Anjou » et exporte du vin dans le monde entier.

    Mais pour avoir notamment maintenu le terme « Anjou » sur 2 800 de ses bouteilles de vin de table, il est aujourd’hui inculpé de fraude, et risque près de 40 000 euros d’amende ainsi que deux ans de prison ... / ...

    Derrière la question de l’appellation, des usages encadrés et AOC verrouillées, pointe vite celle des pesticides. Olivier Cousin ironise :

    « Regardez comme c’est beau cette campagne jaune orange... Mais l’herbe c’est vert normalement, et ça, c’est les produits chimiques. Ces produits de rêve qui bousillent les campagnes. Les vins d’Aoc, c’est l’industrialisation d’une pollution.

    Il y 800 hectares de vignes dans ma commune. Si dix producteurs font le même traitement le même jour, tu ne peux pas respirer...

    Les gens savent très bien qu’il y a un problème : mourir d’un cancer à 60 ans quand t’es agriculteur, tes enfants stériles ? Mais ils continuent, parce que c’est autorisé, c’est la pollution légale.

    Moi je sais faire des vins sans aucun intrant ni produit chimique, avec des chevaux. Je peux montrer comment faire du vin sans polluer. Des gens comme moi il faut les abattre, ils sont dangereux. »

    • 5 000 € avec sursis requis par le proc. Délibéré rendu le 4 juin prochain.

      Procès Olivier Cousin : Des étiquettes trompeuses ? Délibéré le 4 juin.
      Olivier Cousin, ce mercredi 5 mars, au tribunal correctionnel d’Angers.© Nathalie Hamon
      Le vigneron de vin "nature" a été jugé au tribunal d’Angers, ce mercredi, pour avoir notamment mentionné "Anjou" sur ses étiquettes. 5000€ d’amende avec sursis ont été requis.

      Dans une salle comble, Olivier Cousin, vigneron en biodynamie du Maine-et-Loire, défend autant une tradition familiale qu’un métier ancestral. « Mon produit, complètement artisanal, ne peut pas entrer dans la catégorie des vins industriels. Et ne peut pas les concurrencer. »

      Il doit répondre d’une série d’infractions, notamment liées au fait qu’il a mentionné « Anjou » sur ses étiquettes de vin de table. Il cultive ses 4 ha de vigne dans cette région, y produit son vin « sans sulfites, ni sucre ajoutés ». Mais « Anjou » désigne aussi une Appellation d’origine contrôlée (AOC).

      La Fédération des viticulteurs de l’Anjou et de Saumur réclame 5 000 € de dommages et intérêts et 1 € symbolique pour l’Inao (Institut national des appellations d’origine). Le procureur Valissant a requis 5 000 € d’amende avec sursis pour "pratique commerciale trompeuse ».

      Depuis 2011, le viticulteur s’est "amendé", en changeant ses étiquettes. Son avocat Me Morain, a plaidé la relaxe pour la « tromperie » et une dispense de peine pour des contraventions relatives à des étiquettes non conformes.

      Le délibéré sera rendu le 4 juin.
      Ouest-France

  • Le verso de l’ardoise | Anjou rouge et coquelicots
    http://anjourougeetcoquelicots.com/2014/02/25/le-verso-de-lardoise

    Ils ne font pas dans l’ardoise, eux ils la crée.

    Nous sommes donc face à deux logiques, l’une capitaliste et libérale, qui ne se préoccupe pas de la finalité et des besoins et s’en va cavaler après des profits bien plus juteux, et une autre qui prendrait en compte l’activité d’extraction nécessaire d’ardoise, au vu des besoins, permettant au passage de continuer de façon non délocalisable à nourrir des familles et abonder le tissu local.

    Ma vision est sans aucun doute rétrograde et stupide, et semble à certains sortir d’une théorie économique digne d’un village africain, et surtout pas de la belle économie blanche et occidentale qui fait son beurre au grand casino.

    #Ardoisières_Angers #Trélazé

  • À #Nantes, les clowns ont pris le pouvoir. #NDDL pourrait-il être le détonateur d’une révolution globale ?

    Soyons responsables | Anjou rouge et coquelicots
    http://anjourougeetcoquelicots.com/2014/02/24/soyons-responsables

    On en oublierai presque que près de 50 000 personnes se sont déplacées elles aussi, en car, en voitures et tracteurs, pour venir conspuer ce qui à leurs yeux devient le symbole d’une politique productiviste libérale, destructrice d’un éco-système de surcroît et dévoreuse de terres agricoles supplémentaires.

    Nous voilà donc prévenus, après la semaine des bleus, ce sera celle des pactes à respecter.

    Et le salon de l’agriculture intensive fera oublier les paysans de Notre Dame des Landes.

    Je ne reviens que succinctement sur l’ampleur de ce rassemblement, sur le contexte militaro policier en place, qui ne pouvait que déboucher sur les affrontements que tout le monde connaît.

    Le siège de la Zad, les tracasseries quotidiennes, la présence continuelle de forces de police, les violences exercées contre les « zadistes », constituaient un terreau favorable pour faire croître tous les ingrédients d’une manipulation à l’encontre de la mobilisation.

    Ainsi le ministère de l’Intérieur n’a-t-il pas joué le jeu de la bataille des chiffres, mais celui des images chocs.

    Le bois des mots, le toc des photos.

    Démêler ce qui a été du scénario policier, de la présence de groupes à courte vue, de vrais activistes rouge bruns diffusant ensuite rapidement des vidéos d’affrontement, comme le réseau soralien « info libre » relève de l’impossible. D’autant que des manifestants excédés de voir à quel point on pouvait ignorer leur parole, se sont joints au bouquet final.

  • Effacés de l’ardoise | Anjou rouge et coquelicots
    http://anjourougeetcoquelicots.com/2014/02/14/effaces-de-lardoise

    Les vieux radotent, c’est bien connu.

    Ils parlent patrimoine, souvenir d’enfance, c’était mieux avant…

    Là, ces souvenirs d’enfance, ils ont deux ancrages précis.

    Un grand père, que je n’ai connu qu’en photo, parce que décédé prématurément d’une trop grande amitié avec l’absinthe, et une école communale où casser son ardoise vous menait au coin durant des heures.

    Quel rapport entre les deux me direz-vous ?

    Et bien c’est Arnaud Montebourg, ministre d’un gouvernement devenu fort libéral qui par des annonces et attitudes récentes, vient à me faire radoter.

    Ce grand père avait forgé cette accoutumance au vin de noah en semaine et à l’absinthe le dimanche du fait de son activité de « mineur », dans un lieu dit de la Bellière, du côté des Mauges, en Maine et Loire.

    Et voilà que notre ministre du redressement productif vient de donner à une société un permis de recherche minière sur ce lieu même, il y a peu.

    Le permis attribué à la société Variscan Mines lui permettra d’entreprendre des recherches pendant cinq ans, afin d’évaluer les ressources en or et en argent susceptibles d’être présentes. La société envisage un investissement de 12 millions d’euros pour mener à bien ses investigations.

    #ardoisières_Angers #Trélazé

  • Entre lucidité et déni, les souvenirs d’un ancien combattant :

    Effets de miroir - Anjou rouge et coquelicots
    http://danielfleury.overblog.com/2013/12/effets-de-miroir.html

    Que nous ayons fait l’analyse de ce que la sociale démocratie ne peut plus réaliser dans le système capitaliste financiarisé de 2013, que nous soyons conscients qu’elle a cédé aux oligarchies et passé le rubicon est une chose.

    Mettre en œuvre une alternative politique en est une autre.

  • la blanche hermine - Anjou rouge et coquelicots
    http://danielfleury.overblog.com/2013/11/la-blanche-hermine.html

    Mes landes ne furent pas bretonnes, mais étaient déjà l’esquisse de cette agriculture productiviste qui sonnait le glas des paysans.

    Brutalement de « la terre » de Zola à la pollution massive des nappes phréatiques à grands coups de nitrates ! J’ai même joué dans des tas d’engrais, en guise de bac à sable. Si..si.

    La Beauce, ancien grenier à blé, entrait alors en tracteur dans l’ère du « faut nourrir tout l’monde », prétexte à la disparition du monde paysan.

    J’avais hérité du haut de mes 6 ans d’un caractère de pilleur de vergers, à la fraîche, par les soirs d’été. J’ai même souvenir de m’être endormi sur le cadre du vélo de mon père, la panse pleine de prunes qu’il a bien fallu vomir en rentrant.

    Mais je m’égare, tant cette campagne beauceronne pourtant hostile pour le gamin d’ouvrier que j’étais m’a laissé d’enfrance profonde.

    Mon père n’était qu’un « bourris ». C’est en tous cas comme ça que l’appelait le maître d’école.

    Bourris, c’est bourricot pour celles et ceux qui parlent urbain. Une sorte de nigaud de l’époque.

    Il avait pour punition régulière le bêchage du jardin qui a tenait à l’école. Drôle de façon d’apprendre à lire dans les nuages.

    A 19 ans, il reçut un ordre de mobilisation. Il n’a donc pas su le lire, et un an plus tard, il était dans un maquis, à 300 kilomètres de chez lui, près des bords de Loire, non loin de cette bâtisse que j’habite aujourd’hui.

    La double peine : déserteur et réfractaire au STO. Pour un nigaud sorti de sa campagne, si jeune, c’était l’aventure.

    Il a appris là le refus des bras tendus à l’horizontale.

  • Les nigauds - Anjou rouge et coquelicots
    http://danielfleury.overblog.com/2013/11/les-nigauds.html

    Me voilà donc, bonnet vert enfilé, en quête de cohérence entre mes positions politiques antilibérales et anticapitalistes et la prise de conscience de l’urgence qu’il y a a stopper la prédation organisée et le pillage des richesses par le dit système.

    Il me faut immédiatement me questionner sur la pertinence de tout projet économique qui parlerait de croissance, d’emploi et de développement, à l’aune de ce paradigme politique que je m’impose.

    Fastoche, page « planification écologique » de notre programme l’Humain d’abord, je trouve.....

    « RELOCALISER L’ÉCONOMIE, COOPÉRER, LUTTER CONTRE LES GAZ A EFFET DE SERRE. UNE NOUVELLE POLITIQUE DE TRANSPORT

  • Quel bordel - Anjou rouge et coquelicots
    http://danielfleury.overblog.com/2013/10/quel-bordel.html

    La lutte des classes ne sera pas en congés pour cause de périodes électorales. C’est donc bien la boussole qui devra guider notre implication dans ces péripéties constitutionnelles, et non je ne sais quelle construction patiente d’un rapport de forces au sein d’institutions de la Ve république que nous voulons voir disparaître.
    J’entends déjà l’accusation de « gauchisme » qui va surgir devant mes propos.
    Mais nous ne pouvons à la fois décrire l’urgence d’une alternative face à la décomposition politique qui profite aux tenants du repli identitaire, l’urgence de solutions économiques anti libérales, et continuer à miser sur le fait de se « rendre utile et conquérir des positions » au sein de cette même Ve république.

  • l’Europe n’est pas née dans les choux de Bruxelles - Anjou rouge et coquelicots
    http://danielfleury.overblog.com/l-europe-n-est-pas-n%C3%A9e-dans-les-choux-de-bruxelles

    Le veau d’or de la « compétitivité », l’idéologie meurtrière de la concurrence libérale, la main mise de la finance sur toutes les décisions économiques finiront par avoir raison de cet élan l’un vers l’autre, pour exister ensemble, qui fit la trame du rêve européen défendu à Gauche.

    Lorsque ce rêve fut véhiculé par la sociale démocratie, lorsqu’il trouva preneur dans les rangs conservateurs désireux de rebâtir leurs outils de production sur fond d’économie de marché, le mythe d’une Europe unie fit florès. Le dégoût des massacres passés fit le reste.

    Nous étions dans une période où le capitalisme à l’échelle européenne avait besoin des Peuples et de sa force de travail pour reconstruire.

    C’est à ce moment que la Gauche parla peu à peu d’Europe sociale, ébaucha l’idée d’un fédéralisme politique, et voulu pour le continent propager les conquêtes sociales issues des rapports de forces établis entre 1934 et 1947, via le rôle que joua le Conseil National de la Résistance ici. Le capital, désireux de reconstituer son taux de profit, ne pouvait qu’accepter momentanément et encourager l’alliance, sachant qu’il reprendrait la main si nécessaire.

  • Quand Daniel Fleury, le pamphlétaire d’Anjou Rouge (et Coquelicots) met les mains dans (la m...) le cambouis, c’est juste pour que le FDG puisse montrer ses muscles à travers Paris le 5 mai prochain, histoire de « se compter ».

    Le temps des vidanges - Anjou rouge et coquelicots
    http://danielfleury.overblog.com/le-temps-des-vidanges

    Les réponses à mes questions dépendent bien évidemment de l’évaluation que l’on fait de nos forces dans un tel contexte. Et pour cette évaluation, quoi de mieux que de se compter, sachant que la vision qu’on peut en avoir à ce moment là peut nous renforcer davantage. L’inaction serait suicidaire, tout comme le fait de ne pas donner de réponse cohérente, certes un pas en avant des réelles prises de consciences, mais à même de les susciter.
    La pédagogie de la 6e République est à ce titre totalement opérante, celle autour de la Constituante et des droits aussi. La défense de la République va de pair avec celle d’une alternative économique et politique aux crises.
    Contre l’austérité et la finance, pour une 6e République.
    Que la Gauche propose une sortie par le haut, qu’il faille manier le balai plus que le plumeau devient à ce titre éloquent.
    Alors camarades, ce qui est important dans le balai, c’est QUI tient le manche.

    Ce qu’on est en droit d’attendre des Camarades-du Front-de-Gauche, c’est qu’ils nous disent comment ils comptent s’y prendre pour faire fonctionner une assemblée constituante. La question est pressante et d’autres s’y intéressent :
    http://calebirri.unblog.fr/2013/04/13/une-assemblee-constituante-oui-mais-laquelle

    En tout cas, pas de cette manière-là, M Mélenchon.
    http://www.atlantico.fr/pepites/jean-luc-melenchon-hollande-peut-me-nommer-premier-ministre-ai-pas-peur-70

    Jean-Luc Mélenchon le répète à l’envi. Il constitue la principale opposition. Même si Marine Le Pen lui dispute cette place, le leader du Front de Gauche espère jouer un premier rôle dans le futur paysage politique français. Et il ne s’en cache pas. Lundi matin, il a indiqué que son objectif était de devenir le Premier ministre. « Bien sûr, c’est le but », a déclaré le co-président du Parti de gauche sur Europe 1.

    Tu devrais plutôt relire Marx Camarade Jean-Luc plutôt que de faire la nouille à la télé en essayant de captiver les audi-mateurs.
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/nathalie-rheims/melenchon-ah-ca-ira-21-04-2013-1657585_1452.php

    Si il fait beau le 5 mai, on ira peut-être battre le pavé parisien en chantant : « Ah ! Ça ira ! Ça ira ! Ça ira ! » mais juste pour le fun, hein ! Pas pour te signer un chèque en blanc, camarade.

  • Lectures décalées du Pinocchio - Anjou rouge et coquelicots
    http://danielfleury.overblog.com/lectures-d%C3%A9cal%C3%A9es-du-pinocchio

    Comme la racine de son nom l’indique, Pinocchio est du même bois que le Sapin.

    C’est aussi une créature fabriquée, en l’occurrence ici par un système, une machinerie politique imbriquée localement dans des réseaux clientélistes, ailleurs s’appuyant sur des réseaux électifs, de Mairie en Conseil Général, ici sur des allégeances internes au Parti de Solférino, de Rocard à DSK, en passant par le vieux fond du radicalisme déclinant.

    Il représente bien ce que fut l’évolution du Parti Socialiste, des années Mitterrand au zénith de DSK.

  • Bébé mort en rétention : la mère accuse l’Etat d’avoir voulu étouffer le drame - Journal de l’île de la Réunion
    http://www.clicanoo.re/336354-bebe-mort-en-retention-la-mere-accuse-l-etat-d-avoir-voulu-etouffer-

    Selon la Cimade, les passagers de ce kwassa, après une traversée qui a duré neuf heures, « n’ont pas bénéficié d’un premier examen médical par le SMUR, contrairement à ce qui est censé constituer la garantie d’un accueil décent de ces personnes ». Hichimati Attoumani était partie le 15 août de la plage de Sima, dans l’île d’Anjouan. Cette jeune femme née à Mayotte, et expulsée il y a onze ans parce qu’elle était en situation irrégulière avec sa mère, voulait rejoindre le département français pour y faire soigner son bébé malade. « Il pesait 1,5 kilo. On a essayé de le soigner à Anjouan mais ça n’a pas marché. C’est pour cette raison que j’ai décidé de venir à Mayotte », a-t-elle déclaré à FMM. « Une fois à l’hôpital, on m’a dit qu’un enfant malade ne devait pas aller au CRA mais à l’hôpital. Là, j’ai compris qu’ils avaient considéré mon enfant comme un rat ».

  • Clandestins, sang contaminé, dictatures africaines, « légitime défense » : combien de temps encore nous laisserons nous gouverner par ceux qui ont du sang sur les mains et de l’argent dans les poches ?

    Naufrage meurtrier pour des réfugiés comoriens près de Mayotte - Flash actualité - Monde - 20/05/2012 - leParisien.fr
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/naufrage-meurtrier-pour-des-refugies-comoriens-pres-de-mayotte-20-05-2012

    Un naufrage meurtrier de « kwassa-kwassa », pirogue chargée de réfugiés comoriens qui tentaient d’accoster à Mayotte, a eu lieu au large de cette île française, une vingtaine de rescapés vivant une nuit d’enfer, agrippés à l’épave, avant d’être secourus.
    Cinq personnes ont péri et 15 sont portées disparues dans cet accident survenu samedi au sud-ouest de Mayotte, a annoncé dimanche le ministère des Outre-mer.
    Parmi les cadavres repêchés, trois enfants, dont un nourrisson.
    Combien étaient-ils sur cette embarcation de pêche, venue d’Anjouan, aux Comores, à cent kilomètres de là ? Interrogée par l’AFP, la préfecture de l’île a souligné n’avoir aucune certitude, mais « selon les premiers témoignages », leur nombre s’élevait à 43, dont 4 enfants.
    Poussés par la misère, les réfugiés embarquent en nombre à Anjouan pour tenter d’accoster dans l’île de l’archipel français où le niveau de vie - et notamment de soins - est très supérieur à celui des Comores.

    #clandestins #politiquemigratoire #assassins

  • Lettre ouverte des habitants du Refuge à Angers.
    Lieux de vie et d’accueil menacé d’expulsion à partir du 6 février...
    http://refuge49.wordpress.com/2012/01/06/perennisation-du-refuge-lettre-ouverte

    Le lieu nommé « le Refuge », utilisé par et pour les sans-abris d’Angers, est une grande maison bourgeoise d’environ 300m² habitables, inoccupée depuis 2009 et propriété de la Mutualité Française Anjou Mayenne. Cette maison, vielle de près d’un siècle mais en excellent état, achetée 330 000 euros… est vouée à la destruction !

    #politique, #squat