city:assad

  • السعوديّة “تُعيد” رَحَلاتِها البريّة مع سورية.. “علم المُعارضة” بات جُرماً يُهدِّد صاحبه بالترحيل والمُؤيّدون للأسد “أكثر راحة” لكن دون إيران وحزب الله.. الأُمنيات في الإعلام السُّعوديّ لنَصر الجيش السوري في إدلب على العَدوين اللَّدودين قطر وتركيا | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a7%d9%84%d8%b3%d8%b9%d9%88%d8%af%d9%8a%d9%91%d8%a9-%d8%aa%d9%8f%d8%b9

    L’Arabie saoudite reprend ses liaisons terrestres avec la Syrie. [En l’occurrence quelques bus de pèlerins passant par la Jordanie.] Le drapeau des rebelles [syriens] est devenu un délit qui vaut le bannissement [du Royaume] tandis que les fidèles à Assad se sentent "plus tranquilles" (sauf les pro-irianiens et Hezbollah). Les médias saoudiens souhaitent la victoire de l’armée syrienne à Idlib contre les meilleurs ennemis [du Royaume], le Qatar et la Turquie.

    #syrie que ça en serait presque bouffon

  • Syrie : les motifs et les enjeux de la bataille d’Afrin
    http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/02/21/syrie-les-motifs-et-les-enjeux-de-la-bataille-d-afrin_5260346_1618247.html

    Les Turcs veulent bloquer la montée en puissance des Kurdes, pourtant soutenus par la coalition internationale, dans cette région.

    L’entrée des forces syriennes favorables à Assad dans l’enclave d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, pour appuyer les forces kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), aurait de « graves conséquences », a prévenu, mercredi 21 février, le porte-parole du président turc, Recep Tayyip Erdogan. « Toute tentative visant à soutenir (…) l’organisation terroriste YPG signifiera qu’ils se rangent directement au côté d’organisations terroristes et deviendront donc des cibles légitimes à nos yeux », a insisté Ibrahim Kalin lors d’une conférence de presse.
    […]
    La crise d’Afrin concentre sur un territoire réduit l’ensemble des acteurs du conflit syrien et leurs alliés. Enjeux locaux, régionaux et internationaux s’y télescopent. Pour les forces kurdes, la défense d’Afrin est une question vitale. Si elles cèdent et font aveu de faiblesse, c’est tout leur édifice dans l’Est syrien qui se trouve menacé. Il faut donc tenir et, à défaut d’autre soutien extérieur, tenter d’arracher au régime de Damas un accord qui permettrait de ralentir les avancées turques.

    L’envoi de détachements miliciens vers Afrin, mardi 20 février, est un signal allant en ce sens. Le régime syrien voit, en effet, d’un mauvais œil l’émergence d’une présence forte et durable de la Turquie à Afrin. Damas et Ankara partagent un passé lourd de disputes territoriales qui influence la position du régime.

    L’Iran est réputé avoir en la matière une position proche de celle de ses protégés syriens. La position de la Russie, autre alliée du régime, diverge cependant. Sans le feu vert tacite de Moscou, qui contrôle l’espace aérien syrien dans cette partie du pays, l’opération turque sur Afrin n’aurait pas pu voir le jour. En accédant aux velléités anciennes d’Ankara sur Afrin, Vladimir Poutine ménage sa relation avec le président Erdogan et fait d’une pierre deux coups, en prouvant aux Kurdes l’inefficacité de leur alliance avec Washington, tout en semant un peu plus la discorde entre les Etats-Unis et la Turquie, alliés au sein de l’OTAN.

    (fin de l’article)

    Ben, finalement, Afrin, c’est la faute à Poutine.

  • Divisions libanaises sur la bataille des jurds : l’arbre et la forêt
    Nasrallah : Je suis allé à Damas pour demander à Assad d’accepter l’évacuation des jihadistes du Liban
    https://www.lorientlejour.com/article/1070201/nasrallah-je-suis-alle-a-damas-pour-demander-a-assad-daccepter-levacu

    Une partisane chrétienne du chef du Hezbollah brandit le portrait de ce dernier lors du rassemblement à Baalbeck. AFP / STRINGER

    Il est marrant de voir que l’OJ publie des analyses qui développent des points de vue strictement opposés sur l’appréciation de la bataille des jurds, reflet jusqu’au sein de ce journal des divisions complexes de la société libanaise à ce sujet, même si cette photo soignement mise en scène ne doit pas faire prendre l’arbre pour la forêt...
    #culte_de_la_personnalité #propagande #clichés_arabes #Liban #Nasrallah

  • Mélenchon et l’Orient compliqué par Denis Sieffert | Politis

    http://www.politis.fr/articles/2017/04/melenchon-et-lorient-complique-36673

    Bien entendu, je ne crois pas que Jean-Luc Mélenchon ait de la « sympathie » pour Poutine, mais il emprunte son discours, et c’est bien trop. Cela dit, je partage son inquiétude après la réaction de Donald Trump, non pas tant d’ailleurs en raison de l’acte lui-même (la Syrie, hélas, en a vu d’autres depuis six ans) que du caractère impulsif qu’il révèle. On attendra cependant pour en juger. Si l’opération n’est suivie d’aucun effort diplomatique visant à favoriser une transition politique, on pourra crier à l’esbroufe.

    Il est probable que la tragédie syrienne ne déterminera pas le vote des électeurs français. Et puis, dans cet Orient décidément compliqué dont parlait de Gaulle, un autre dossier historique nous réconcilie avec Mélenchon. C’est le conflit israélo-palestinien. En regard des frilosités de Benoît Hamon, qui s’est récemment déclaré hostile au mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS), le candidat de la France insoumise ne mégote pas son engagement. On est d’ailleurs frappé par la symétrie des situations : veto russe d’un côté, pour permettre à Assad de massacrer à loisir ; veto américain de l’autre, encourageant Israël à coloniser jusqu’à obsolescence les Territoires palestiniens. Cette symétrie mortifère devrait nous prémunir contre toutes les formes d’inconditionnalité. « Guérissez de cette manie d’attendre d’un homme une perfection qu’il ne peut pas avoir », a lancé joliment Mélenchon à la foule qui scandait son nom à Marseille. Pour notre part, nous sommes guéris.

    #Syrie #Palestine #electionprésidentielle #Mélenchon

  • #trump, Union européenne, #ONU : #Assad s’en moque
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060417/trump-union-europeenne-onu-assad-s-en-moque

    L’attaque chimique sur #Khan_Cheikhoun a fait au moins 87 morts. Donald Trump roule des gros yeux, son ambassadrice à l’ONU menace d’actions unilatérales, l’Europe veut agir. Mais la désorganisation américaine, l’impuissance onusienne et européenne permettent à Assad d’annoncer qu’il ira « jusqu’au bout ».

    #International #armes_chimiques #attaque_chimique #conseil_de_sécurité #Idlib #Syrie

    • Plus troublantes sont les informations selon lesquelles Washington parrainerait tout cela. Après avoir mis le holà dès l’élection de Trump, la CIA aurait partiellement repris ses livraisons aux coupeurs de tête modérés avant la crise chimique. Peut-être dans la foulée de la visite de Tillerson à Ankara le 30 mars. Ce même T. Rex avertit sans rire que la Russie devrait « repenser son soutien à Assad » tandis que la représentante US à l’ONU déclare qu’en cas de veto russe et chinois, les Etats-Unis pourraient agir seuls. Rappelons que tout ceci intervient quelques jours après que tout ce beau monde ait déclaré qu’Assad ne devait plus partir...

      Par quelle mouche l’administration Trump a-t-elle donc été piquée ? Le poisson pourrit par la tête, dit-on, et le Donald ne fait rien pour faire mentir cette maxime. Témoin, son discours pour le moins crétin d’hier dont il restera désormais prisonnier. Il en remet une couche aujourd’hui, confiant à des membres du Congrès qu’il considère maintenant une action militaire en Syrie ! Comment peut-il ne pas voir qu’il s’agit selon toute probabilité d’un false flag ? A-t-il été croqué par le Deep State ? Le débarquement de Bannon du Conseil de la Sécurité Nationale hier entre-t-il dans le cadre ce revirement étourdissant ? Ou bien joue-t-il un périlleux coup de poker pour se distinguer publiquement des Russes au moment où il marque des points contre la clique néo-con autour d’Obama. Pour une fois, votre serviteur est sans réponse et l’avoue humblement...

      Et à l’instant, Erdogan vient d’offrir son soutien en cas d’intervention américaine (cette « trahison » ne passera évidemment pas inaperçue du côté de Moscou). Les rebondissements affluent d’heure en heure, bouleversant la fragile construction internationale qui se mettait en place depuis trois mois. Heures exaltantes, dangereuses aussi...

      Le panier de crabes tente une ultime sortie. L’état d’urgence qui perdure en France, ce n’est pas forcément un hasard.

      Tous, ils ont décidé que la Syrie, ça ne doit pas se terminer par une victoire de Poutine.

      Au risque ultime de la guerre nucléaire.

      Combien chez nous pour résister à ces évènements ?

      C’est à se demander si les élections vont avoir lieu... Imaginez qu’on décide collectivement d’un second tour Mélenchon/Le Pen... Laisseront-ils une telle chose advenir ?

      Ces prochains jours sont... terrifiants.

    • Les seuls boutons auxquels a accès la baudruche de la Maison Blanche sont ceux de son « smart-faune » (prononciation officielle chez les médiacrates), rien à craindre de ce côté-là. Qu’il continue à balancer des conneries sur Twitter pour soulager son côlon irritable. Onc’ Donald est juste un ballon captif. Il faudrait plutôt regarder à quoi est ancré le câble.

    • Les États-Unis frappent une base aérienne en Syrie
      http://www.lefigaro.fr/international/2017/04/07/01003-20170407ARTFIG00025-les-etats-unis-frappent-une-base-aerienne-en-syri

      Signe d’une intensification soudaine de l’action des États-Unis en Syrie, après l’attaque présumée chimique de mardi, 59 missiles ont été tirés sur une base aérienne du gouvernorat d’Homs. Donald Trump affirme avoir agi dans « l’intérêt de la sécurité nationale ».

      Trump est un impulsif manipulable. Tu lui montres quelques images, et il y croit. Le précédent suédois est finalement terriblement éclairant.

    • Oui, et je suis surpris par l’improvisation de cette opération. A moins qu’elle n’ait été dans les cartons depuis un moment.

      Dans l’affaire qui nous préoccupe, il semblerait y avoir (encore) un cran de sureté avant que tout nous pète à la gueule :

      Le porte-parole américain a laissé entendre que la frappe n’avait pas vocation à être répétée.

      « Il s’agissait d’une réponse proportionnée » à l’attaque de Khan Cheikhoun, destinée à « dissuader le régime d’utiliser des armes chimiques à nouveau ».

      « Ce sera le choix du régime s’il y en a d’autres (bombardements), cela se décidera sur la base de leur comportement à venir », a-t-il dit.

      (lu sur http://www.20minutes.fr/monde/syrie/2045483-20170407-attaque-chimique-syrie-sait-riposte-lancee-etats-unis)

    • cran de sûreté ?

      Ce discours me rappelle très exactement des scènes de maternelles quand je surveillais la cours pendant les festivités de fin de trimestre.
      Le petit caïd de 4 ans qui vient de filer une baffe à son fidèle acolyte de 3 ans et demi : c’est lui qui l’a cherché, il sait pourquoi.

      Mais là, on est dans la « punition méritée  » d’un coût tournant autour de 30 M$…

    • Je n’ai pas encore lu de rappel du précédent suédois, où Trump avait mésinterprété ce qu’on lui avait montré à la télé...

      Et toujours aucunes nouvelles de ce qu’il se passe à Mossoul. Finalement, que l’on ait été mis au courant de ce qu’il s’était passé à Falloujah il y a... 10 ans ?... c’était exceptionnel...

    • Je lis les commentaires sur les fils d’actualités. Les pro-ceci vs les pro-cela, dialogue de sourds, propagande contre propagande, et mépris total pour tout argument rationnel. En Ukraine, les Russes ont visiblement, dans l’esprit de beaucoup, bombardé le pays, et au US, dans l’esprit de beaucoup, les russes ont truqué les élections.
      Discuter avec les gens qui s’informent à la télé est un calvaire innommable.

      Je crois comprendre l’atmosphère de « fleur au fusil » de 1914.

    • Trump s’est à cette occasion donné une période de répits : les va-t-en-guerre y ont cru « youpie, Trump fait la guerre aux russes » et les autres sont passés dans l’expectative. Et il a recommencé avec la Corée du Nord. En fait, il mène en bateau tout le monde avec son activisme forcené.

      Par contre, là, il extorque quelques centaines de milliards en armements... aux saoudiens. Pour en faire quoi ? Cette montagne d’armement au Moyen Orient, à part pour que le sous-continent termine vitrifié, à quoi bon ?

  • #trump, #ONU, UE : #Assad s’en moque
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060417/trump-onu-ue-assad-s-en-moque

    L’attaque chimique sur #Khan_Cheikhoun a fait au moins 87 morts. Donald Trump roule des gros yeux, son ambassadrice à l’ONU menace d’actions unilatérales, l’Europe veut agir. Mais la désorganisation américaine, l’impuissance onusienne et européenne permettent à Assad d’annoncer qu’il ira « jusqu’au bout ».

    #International #armes_chimiques #attaque_chimique #conseil_de_sécurité #Idlib #Syrie

  • #trump, #ONU, UE : #Assad s’en moque
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060417/trump-onu-ue-assad-sen-moque

    L’attaque chimique sur #Khan_Cheikhoun a fait au moins 87 morts. Donald Trump roule des gros yeux, son ambassadrice à l’ONU menace d’actions unilatérales, l’Europe veut agir. Mais la désorganisation américaine, l’impuissance onusienne et européenne permettent à Assad d’annoncer qu’il ira « jusqu’au bout ».

    #International #armes_chimiques #attaque_chimique #conseil_de_sécurité #Idlib #Syrie

  • SYRIE – L’OTAN humiliée : la Russie remet Manbij à Assad au milieu des affrontements américano-turcs
    http://vilistia.org/archives/13810

    samedi 4 mars 2017 Une intrigue extrêmement embarrassante, dans le nord de la Syrie, pour l’OTAN ne la cherchait pas …On dirait que Moscou a battu sur le fil Washington et Ankara. Encore une fois. Tandis que les deux « alliés » … Lire la suite →

    #SYRIE_ARMEMENT

  • Il faudrait peut-être que Fillon prenne langue auprès des spécialistes de la région et des services concernés s’il ne veut pas perpétuer les errements et improvisations de l’époque des affairistes Sarkozistes

    L’insoutenable légèreté de Fillon face à Assad | Un si Proche Orient
    http://filiu.blog.lemonde.fr/2017/01/12/linsoutenable-legerete-de-fillon-face-a-assad

    Deux jours de polémiques franco-françaises plus tard, le candidat des Républicains affirme enfin que Bachar al-Assad est un « dictateur au passé sanglant, un manipulateur ». « Passé », vous avez bien lu « passé », pas un mot pour qualifier le présent de la tyrannie. Et, à force de tendre la main à un despote, on risque en effet de se faire « manipuler ». J’avais dès janvier 2015 brocardé « Tintin Fillon au pays de l’or noir ». On avait alors pu juger le trait un peu forcé. Il est au contraire possible qu’il ait été indulgent, au vu des errements récents de l’ancien Premier ministre.

    #Fillon #Assad #Syrie

  • Antifa un jour, cocu toujours. Les masques tombent les uns après les autres. On ne peut pas reprocher à #Guigue le manque de courage de ses opinions, peu sont allés mettre en jeu (surtout pas nos bons antifas) ce que lui a sacrifié...

    Analyse pertinente qui pointe les acteurs « passifs » de ce drame.

    Je partage peut-être un peu moins la chute car plus de 30 ans de socialisme français ne peut laisser indemne...

    À lire et à diffuser à tous nos bobos gauchistes afin qu’ils aient un autre son de cloche que celui de la meute (ça me rappelle un gars chez @monolecte, plutôt de gôche, qui était persuadé de l’antisémitisme de Trump car la meute l’avait préparé à ça, pauvre garçon).

    Poussant le déni de réalité jusqu’aux frontières de l’absurde, le NPA, au lendemain de la libération d’Alep, se déclare encore solidaire de la « révolution syrienne ».

    https://www.facebook.com/bruno.guigue.10/posts/1015934615218660
    #Syrie #bas_les_masques

    • Une fois de plus, écoutons Ammar Bagdash : « Ils ont commencé par des manifestations populaires dans les régions rurales de Daraa et d’Idleb. Mais dans les villes, il y eut immédiatement de grandes manifestations populaires de soutien à Assad. Par ailleurs, au début, la police ne tirait pas, ce sont certains éléments parmi les manifestants qui ont commencé les actions violentes. Dans les sept premiers mois, il y eut plus de morts du côté de la police et de l’armée que dans l’autre camp. Quand la méthode des manifestations ne marchait plus, ils sont passés au terrorisme avec des assassinats ciblés de personnes en vue (dirigeants, hauts fonctionnaires, journalistes), attentats et sabotages d’infrastructures civiles. Le gouvernement a réagi en adoptant certaines réformes comme celle sur le multi-partisme et sur la liberté de la presse, réformes que nous avons soutenues. Mais les forces réactionnaires ont rejeté ces réformes. »

      Cette insurrection armée conduite par des groupes extrémistes, les communistes syriens l’ont parfaitement analysée, mais la gauche française l’a ignorée. Elle a fait comme si elle n’existait pas, comme si elle était une invention de la propagande baassiste. Comment l’admettre, en effet ? Que les gentils révolutionnaires soient passés à l’action violente dès le printemps 2011 contredisait la narration dominante ! Il fallait, pour les besoins de la cause, préserver le mythe d’une opposition démocratique et non-violente. Le récit des événements fut purgé, en conséquence, de ce qui pouvait en altérer la pureté imaginaire. La violence des allumés du wahhabisme fut masquée par un déluge de propagande. Preuve factuelle d’un terrorisme qui était le vrai visage de cette révolution-bidon, ce déchaînement de haine fut effacé des écrans-radar.

      De même, cette « gauche » bien-pensante a hypocritement détourné le regard lorsque les feux de la guerre civile furent attisés par une avalanche de dollars en provenance des pétromonarchies. Pire encore, elle a fermé les yeux sur la perversité de puissances occidentales qui ont misé sur l’aggravation du conflit en encourageant la militarisation de l’opposition, tandis qu’une presse aux ordres prophétisait avec délices la chute imminente du « régime syrien ». Sans vergogne, cette gauche qui se dit progressiste s’est laissé enrôler par les gouvernements impérialistes occidentaux. Elle a calqué sa lecture partiale du conflit sur l’agenda otanien du « changement de régime » exigé par les néo-cons depuis 2005. Comme l’a écrit Hillary Clinton, Washington voulait renverser Assad pour aider Israël dans son affrontement avec l’Iran ! Mais cette circonstance ne semble pas troubler les pro-Palestiniens du NPA.

      L’histoire ne fait pas de cadeaux. Elle retiendra que la gauche française a servi de supplétif à l’OTAN dans cette entreprise avortée de destruction d’un Etat souverain sous le prétexte fallacieux des droits de l’homme. Cette imposture de gauche, bien sûr, n’exonère pas la droite française de ses propres responsabilités, tout aussi écrasantes et criminelles sous Nicolas Sarkozy, dans l’aveuglement volontaire au drame syrien. Mais le moins qu’on puisse dire est qu’il y a une imposture de gauche, sur la Syrie, qui aura fait des dégâts considérables. Courage, M. Mélenchon, vous avez du pain sur la planche !

      Bruno Guigue (27/12/2016)

  • Que penser de cet article de Julien Salingue : serait-ce une nouvelle leçon d’humanisme ou un appel face au silence ?

    Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable
    http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2016/12/massacres-alep-lettre-un-camarade-qui.html#comment-for

    Il y a bien d’autres problèmes avec ton analyse, « camarade », mais je ne veux pas abuser de ton temps. D’ailleurs, pour avoir eu souvent l’occasion de discuter de vive voix avec toi de ces « problèmes d’analyse » en confrontant, à ta « géopolitique » et à ton « anti-impérialisme », les faits et la chronologie réelle des événements, je sais que tu n’aimes pas trop ça, les faits. Ils sont vraiment trop têtus.

    Car c’est beaucoup plus simple de venir provoquer ou semer le trouble via des posts/commentaires Facebook ou dans des forums de discussion que de prendre le temps d’avoir un échange un peu précis et argumenté.

    Alors au cas où tu serais quand même tenté de céder à la facilité et de vouloir jouer à ce petit jeu, je te soumets quelques remarques « préventives » :

    – Avant de me dire que je défends les mêmes positions que les États-Unis, la France, l’Arabie saoudite, le Qatar, BHL ou quelques autres « compagnons encombrants », souviens-toi que, si on raisonne de la sorte, tu défends de ton côté les mêmes positions que la Russie, l’Iran, le maréchal Sissi, François Fillon ou Marine Le Pen, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire qu’Israël a bombardé, depuis 2011, à une quinzaine de reprises, des positions du régime Assad, et que ceux qui sont contre Assad sont donc avec Israël, souviens-toi qu’en juin dernier Poutine déclarait, au terme d’une rencontre avec Netanyahu avec lequel il venait de signer plusieurs accords commerciaux, ce qui suit : « Nous avons évoqué la nécessité d’efforts conjoints dans la lutte contre le terrorisme international. Sur ce plan, nous sommes des alliés. Nos deux pays ont une expérience importante en matière de lutte contre l’extrémisme. Nous allons donc renforcer nos contacts avec nos partenaires israéliens dans ce domaine ». Et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que la rébellion syrienne en a appelé aux pays occidentaux pour recevoir des armes et bénéficier d’un appui militaire conséquent, notamment aérien, et que ça cache forcément quelque chose, souviens-toi que les forces kurdes que tu admires tant – à juste titre – depuis qu’elles ont repoussé Daech à Kobané ont fait exactement la même chose, et qu’elles ont, elles, obtenu cet appui, au point qu’elles ont remercié publiquement les États-Unis de leur soutien, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que la rébellion syrienne, quand bien même on aurait pu avoir au départ de la sympathie pour elle, est aujourd’hui confisquée par des forces réactionnaires issues de l’islam politique, et que certaines de ces forces n’hésitent pas à s’en prendre violemment à des civils ou, variation sur le même thème, que c’est vraiment tragique de bombarder des civils mais que c’est parce que les terroristes se cachent parmi eux, quand ils ne les utilisent pas comme boucliers humains, souviens-toi que c’est le discours de ceux qui veulent justifier les campagnes de bombardements meurtriers sur Gaza, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que les insurgés syriens sont des « alliés objectifs » de Daech, souviens-toi que Daech a été chassé d’Alep au début de l’année 2014 par ceux qui sont en train de se faire aujourd’hui massacrer par Assad, réfléchis ensuite au concept d’« allié objectif », et demande-toi si c’est un argument. Tu peux aussi repenser, si tu n’es pas convaincu, à ce qui a été rappelé plus haut à propos des véritables cibles des bombardements de la coalition, et te demander une deuxième fois si le coup de l’« allié objectif » est un argument.

    – Avant de me dire, enfin, que ceux qui dénoncent Assad et Poutine « oublient » de dénoncer les massacres commis par les grandes puissances occidentales et par leurs alliés, sache que parmi ceux qui se mobilisent pour Alep, nous sommes nombreux à nous être mobilisés pour Gaza, contre les interventions militaires en Afghanistan, en Iraq, en Libye ou ailleurs, et que nous ne renonçons pas, contrairement à toi qui as choisi de ne pas être dans la rue hier soir pour dénoncer la boucherie en cours, à notre cohérence politique, à nos idéaux et à l’anti-impérialisme. Et demande-toi si c’est un argument.

    • heuu il me semble avoir mis en ligne des archives américaines prouvant que les tchétchènes avaient été lancés par la CIA contre les russes et on m’accuse de « pro-poutinisme » parce qu’on peux trouver sur le net cia.gouv ou fbi.gouv des preuves de l’implication des Usa, CIA dans l’entrainement, financement des terroristes, djihadistes partout dans le monde et bien sur en Lybie, Syrie comme si nous étions des imbéciles ne sachant pas trouver les archives preuves qui l’expliquent très bien ? Dites les militants autorisés de ci ou de là, des vrais communistes ça existe et ceux là ne vont pas trainer avec des Martine Billard qui elle reçoit ces ordres du Crif d’abord jusqu’en 2009 puis en 2013 le 20 décembre (cela fera donc 3 ans le 20 ) de la part de Rudy Reichstadt lui enjoignant d’écrire un billet officiel aux militants de son parti ne plus fréquenter "Dieudonné, L’élu René Balme, finanlement lynché et rejeté du parti ou de lire le réseau voltaire, car « antisémite, négationniste, complotiste, anti-américainiste ou antisioniste » ?

      Fait pas ci fait pas ça ou sinon dégage voilà la méthode des dissidents de France et de Navarre ! Dites ceux qui ont la vérité infuse et menace les autres qui paie ces Martine Billard ? Clémentine Autain (je ne soutiens pas Valls le faux jeton hein) Ensemble, PdG ou autre NPA ?? Le savez vous au moins ?
      Qui paie l’orchestre paie la partition...!." Qui paie ces gens qui déroute de vrais citoyens responsables en s’alignant sur le plus fort et le pouvoir en place, l’otan et autres leaders d’opinion ? Etonnant mais utile dans ces moments de « crises » c’est là que l’on voit les vrais dissidents et « l’opposition controlée » comme Chomsky l’appelle. L’opposition fabriquée par le pouvoir avec l’aval des opposants hélas.

    • Silence ? Quel silence ? Celui de la tonitruante campagne qui nous somme d’être sensibles aux conséquences de la chute d’Alep ?

      Humanisme ? Quel humanisme ? Celui de ceux qui n’ont pas cessé d’appeler à bombarder les forces de Bachar El Assad ?

      La situation est dramatique, c’est évident. Au point d’éliminer toute réserve devant le très petit nombre de sources fiables, devant le poids et le crédit accordé à des témoignages dramatiques dont certains devraient légitimement appeler quelques précautions (twitter depuis un quartier où l’armée opère un nettoyage après la chute de la ville) ?

      On peut légitimement se demander si on n’est pas dangereusement proche de l’affaire des couveuses koweitiennes (pour ne citer que celle-là).

      Pointer ces questions entraîne l’utilisation obligatoire de guillemets au mot camarade, implique de se voir ranger, comme Eva Bartlett, dans le camp des pro-Poutine puisque « ses » médias reprennent aussi ces éléments de doute.

    • On a le droit de demander l’humanité pour les personnes coincées sous les bombes à Alep Est. Cela n’implique pas qu’on ignore que les Etats-Unis manipulent et tuent en masse.

      Julien Salingue a raison, on n’a pas à choisir entre les puissances vendeuses d’armes et fauteuses de guerre, Etats-Unis ou Russie. (ajouter France, Allemagne, Grande-Bretagne, même si plus petit faiseurs).

      Il faut dénoncer tous ceux qui massacrent en masse.
      Et il faut se méfier de la propagande. Tout lire, mais en sachant qui écrit. Russia Today ne peut pas à mon avis publier sans l’aval de Poutine. Pour moi c’est un média de propagande (ce qui ne signifie pas que tout ce qui est dit est faux, c’est une question de présentation, de biais, de mise en valeur de certains faits et d’omerta sur d’autres faits ; parfois il peut y avoir des mensonges aussi).
      La télé occidentale ne dérange qu’exceptionnellement les intérêts américains. Omerta sur la situation en Palestine et à Gaza. Ne jamais dire qu’il y a beaucoup d’américains parmis les colons. Ne jamais poser le problème des débouchés pour l’industrie des armes américaine que créent ces multiples guerre (cela vaut aussi pour la France, pour l’Allemagne et pour la Russie, qui tous on une importante industrie des armes).

      Il a certains journalistes occidentaux en qui on peut avoir avoir confiance, c’est difficile d’accorder sa confiance globalement à un média.

    • C’est vrai qu’on aimerait que la couverture médiatique occidentale soit la même que celle pour Alep, pour le Yémen, pour Gaza, etc...
      Mais cela ne veut pas dire qu’on trouve qu’il faille abandonner les habitants d’Alep-est à Assad et à Poutine.

    • J’entends bien votre point de vue et je le respecte. Personnellement je ne soutiens ni Assad, ni Poutine, ni Daesh ni les USA, ni Hollande Valls et tutti quanti, je partage en grande partie l’article de Philippe Marlière : l’internationalisme de gauche est un humanisme intégral, il est bien entendu anti-belliciste, anti-impérialiste et se range aux côtés des opprimés, fussent-ils citoyen-nes cubain-nes ou vénézuélien-nes... L’internationaliste de gauche ne choisit pas ses guerres, il les condamne toutes. À Alep, ce sont des hommes, des femmes et des enfants que l’on massacre devant nos yeux. Il faut se mobiliser pour les sauver et les protéger de toute urgence. Toute autre considération est sans intérêt en cette heure tragique.
      Non Poutine n’est pas mon idole, vous vous trompez je ne fais que m’interroger (serait ce désormais le sens de ratiociner ?). Et en refusant tout commentaire même des plus modérés vous exercez vous même malheureusement une forme de censure tout comme Poutine.
      Cordialement @le_bougnoulosophe

    • Que le Hezbollah essaie d’obtenir, dans la négociation sur Alep, que des gens assiégés ailleurs (près d’Idlib apparemment) par des rebelles, soient en échange libérés aussi, et qu’ils empêchent les autobus de passer pour l’obtenir, cela peut se comprendre et même se justifier.
      Mais quand Poutine refuse les observateurs de l’ONU à Alep, on ne peut que craindre qu’il ait des actes très graves à cacher.

    • Syrie : Mediapart dépublie puis republie un post de blog critique
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-12-31/Syrie-Mediapart-depublie-puis-republie-un-post-de-blog-critique-id20

      " Lettre ouverte aux journalistes de Mediapart (et à quelques autres) ". Le 19 décembre, Swank, abonné à Mediapart, publie un billet de blog dans "L’espace Club" du site. "Une lettre énervée d’un abonné dégoûté", précise-t-il dès introduction de son billet, son dixième sur le site. Avant d’expliquer la raison de sa colère : "Ce à quoi nous assistons depuis quelques jours, c’est une atlantisation du débat public à marche forcée (...) Mediapart, journal indépendant qui n’a même pas l’excuse d’être détenu par Patrick Drahi, verse tristement dans le même matraquage éditorial". Selon le blogueur, qui ne donne aucun exemple pour justifier ses propos,"depuis la reprise d’Alep par les forces armées syriennes, les articles du site nous imposent le récit manichéen conforme à la ligne politique de Washington et du Quai d’Orsay".Dans un article publié le 14 décembre 2016, Mediapart, sous la plume de son journaliste René Backmann, critiquait pourtant "la passivité de Barack Obama et des diplomaties occidentales" depuis le début du conflit en Syrie.

      Egalement dans le viseur du blogueur : le débat vidéo organisé par Mediapart le 14 décembre, intitulé "Le martyre du peuple syrien". "Pendant plus d’une heure donc, nos invités – dont certains n’avaient plus mis les pieds en Syrie depuis des décennies - déroulèrent en toute tranquillité et sans qu’aucune contradiction ne leur soit opposée, le récit romantique de la révolution syrienne de 2011", critique Swank, pour qui "s’allier avec des groupes terroristes – au premier rang duquel Al-Qaïda - pour renverser le régime, fut un jeu dangereux et inconscient auquel Poutine a définitivement mis fin il y a quelques jours".

      "Atlantiste", Mediapart ? Le 21 décembre, sur le plateau de Mediapart Live, le directeur éditorial du site, François Bonnet, répondait aux critiques, en égrenant la liste de tous les articles anti-Otan que le site avait publié depuis sa création.

      Un post supprimé puis republié

      Le débat aurait pu s’arrêter là. Mais le post du blogueur a ensuite été supprimé par les équipes de Mediapart, le week-end du 23-24 décembre. Une censure dénoncée par Swank dans un nouveau post le 25 décembre, intitulé "Juste une mise au point". Dans celui-ci, il s’interroge : "Quelques heures avant d’être effacé, mon article était relayé sur la page Facebook de Jean-Luc Mélenchon. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ? Je l’ignore". "J’avais encore une croyance naïve dans la possibilité d’une presse libre, indépendante, critique, ouverte au dialogue et au débat. Cette illusion a disparu", ajoute-t-il, avant d’annoncer sa volonté de se désabonner de Mediapart. "Je ne peux décemment pas continuer à payer l’abonnement d’un organe de presse qui censure mes billets de blog".

      Ultime coup de théâtre : le 26 décembre, le billet est remis en ligne. Dans les commentaires de la mise au point de Swank, Edwy Plenel, président du site, explique : "Nous avons republié votre « lettre énervée d’un abonné dégouté ». Elle avait été dépubliée par l’équipe restreinte chargée de la permanence du week-end qui a parfois bien le droit d’être à son tour « énervée et dégoutée »". Pour le fondateur de Mediapart, ce billet est un "pur délire", "sans aucune source, ni preuve". "Diaboliser ainsi ceux avec qui on est en désaccord, ce n’est pas débattre ni argumenter (…) C’est surtout verser dans une vision complotiste du monde, propre aux idéologies les plus régressives et les plus obscures", ajoute le journaliste.

      Pourquoi, dès lors, l’avoir republié ? Plenel s’appuie sur la déclaration des droits de l’homme, dans laquelle il est question de la liberté comme "pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui". "Cette dépublication éphémère de votre billet est un rappel à ce principe de base d’une discussion argumentée et raisonnée, dans le respect de toutes celles et de tous ceux qui en sont témoins", estime-t-il.

    • "Lettre à un faux-frère"
      http://www.levilainpetitcanard.be/articles/blog/lettre-a-un-faux-frere_230825153
      En réponse à la lettre de Julien Salingue à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable.

      Cher Julien,
      Tu ne me connais pas, et moi, avant d’avoir lu ta missive, je ne savais pas grand-chose à ton sujet, sinon que tu étais membre d’Acrimed, qui est un organisme d’utilité publique que je respecte beaucoup.
      Si je prends la liberté de te répondre directement, c’est tout d’abord parce que selon tes propres termes, tu as choisi de t’adresser à un camarade imaginaire, un archétype. Et que je m’y reconnais quelque part, sinon sur les idées parfois tordues que tu lui prêtes, au moins sur un certain nombre de ses opinions politiques.
      C’est aussi parce que la lettre, le ton et le fond m’ont mis dans une rage noire, et qu’il m’a fallu plusieurs jours pour en trouver la cause exacte, en l’analysant à froid.
      Et c’est donc froidement, mais sur le même ton familier que je te répondrai publiquement.
      La cible : contrairement à ce que ton intitulé laisse penser, ton texte est une attaque sournoise et politique contre un candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon...
      Les sources : et puisque tu offres le bâton, allons-y gaiement. Quelles sont les sources de tes affirmations péremptoires quand elles ne sont pas notoirement fantaisistes ? La presse, ou plus exactement, la presse dominante, aussi appelée presse mainstream. Cette presse dont la quasi-totalité se trouve aux mains de quelques milliardaires et capitaines d’industrie totalement acquis à la cause atlantiste, quand leurs intérêts se confondent.
      Cette presse dont tu t’es fait profession de la décortiquer, et de la critiquer vertement à longueur de pages dans les colonnes d’Acrimed.
      Mais d’où viendrait, Cher Julien, que la presse serait presque invariablement critiquable s’agissant de certains sujets économiques, d’actualité sociale ou de politique intérieure ; et qu’elle deviendrait subitement irréprochable s’agissant du traitement de la crise en Syrie ? ...

      https://seenthis.net/messages/555960

  • Syrie : les Kurdes tombent par dizaines sous les bombes turques | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/syrie-les-kurdes-tombent-par-dizaines-sous-les-bombes-turques-618670

    Les frappes turques ont visé des cibles au moins trois villages dans le nord d’Alep. ils ont eu lieu à Al Hassiya, Oum al Qoura et Oum Hoch, des localités administrées tenus par les Forces démocratique syriennes (FDS), une coalition dirigée par les YPG kurdes. Entre 160 et 200 membres des Unités de protection du peuple kurde (YPG), branche armée du parti kurde syrien PYD, ont été tués dans ces raids, selon le communiqué de l’armée.

    En toute impunité, Ankara massacre les combattants les plus efficaces et qui sont en première ligne contre Daech. Erdogan se veut pourtant partie-prenante dans la coalition contre les djihadistes et fait son fier à bras en Irak, où ce sont à nouveaux les combattants kurdes qui sont, aux côtés de l’armée irakienne, les principaux acteurs de la progression vers Mossoul.
    Ces bombardements contre les Kurdes de Syrie sont d’autant plus graves qu’ils sont lancés pendant la trêve. Moscou et Assad ont freiné les frappes et aménagés depuis deux jours des couloirs humanitaires pour permettre aux civils de quitter les quartiers Est d’Alep, où sont retranchés les djihadistes de l’ancien Front al Nosra et les combattants de l’ASL. Et Erdogan en profite pour attaquer les Kurdes au Nord de la ville...

    #syrie #turquie #kurdes et je me demande aussi vu l’aggravation de la situation si #it_has_begun aussi

  • La question de la possibilité d’un face-à-face
    http://www.dedefensa.org/article/la-question-de-la-possibilite-dun-face-a-face

    La question de la possibilité d’un face-à-face

    09 octobre 2016 – On parle assez librement et sans barguigner guerre nucléaire et Troisième Guerre Mondiale en ce moment ; on en parle assez couramment comme on parlerait du prix des pommes de terre, y compris sur dedefensa.org d’ailleurs, sans aucun doute depuis l’Ukraine (février 2014), peut-être même implicitement depuis la Syrie-II (celle qui a commencé avec la crise d’août-septembre 2013 de l’attaque chimique attribuée à Assad, faussement cela est assuré, mes bien chers frères, quasiment comme un label de qualité). Cette possibilité de conversation qui devrait être oppressée et angoissée, est essentiellement développée sans hésiter une seconde comme si la chose allait de soi et chez certains avec un air assez entraînant de business as usual, et cela allant (...)

  • La question de la possibilité d’un affrontement
    http://www.dedefensa.org/article/la-question-de-la-possibilite-dun-affrontement

    La question de la possibilité d’un affrontement

    09 octobre 2016 – On parle assez librement et sans barguigner guerre nucléaire et Troisième Guerre Mondiale en ce moment ; on en parle assez couramment comme on parlerait du prix des pommes de terre, y compris sur dedefensa.org d’ailleurs, sans aucun doute depuis l’Ukraine (février 2014), peut-être même implicitement depuis la Syrie-II (celle qui a commencé avec la crise d’août-septembre 2013 de l’attaque chimique attribuée à Assad, faussement cela est assuré, mes bien chers frères, quasiment comme un label de qualité). Cette possibilité de conversation qui devrait être oppressée et angoissée, est essentiellement développée sans hésiter une seconde comme si la chose allait de soi et chez certains avec un air assez entraînant de business as usual, et cela allant (...)

  • ALEP : La rébellion « modérée » piégée et hors course
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5233883
    par Kharroubi Habib | Lundi 26 septembre 2016

    L’escalade dans les affrontements qui à Alep opposent les forces du régime à celles du conglomérat de groupes armés djihado-terroristes est assurément consternante et fait obligation morale à la communauté internationale de ne pas s’en tenir à sa simple condamnation, mais d’agir pour que cesse cette bataille d’Alep et la guerre qui ravage la Syrie tout entière depuis cinq ans. Néanmoins, une initiative dans ce sens de sa part ne doit pas lui être dictée par les pompiers pyromanes qui ont allumé et entretenu le brasier mais qui, découvrant qu’ils y ont désormais tout à perdre, réclament l’arrêt des affrontements. Il y a escalade de ces affrontements à Alep dont la condamnation par ces milieux aurait été partagée si elle avait été élevée quand, refusant d’appliquer l’accord de trêve russo-américain, les groupes armés dont ils sont les parrains ont lancé leur offensive pour tenter de reprendre aux forces du régime la partie de la ville sous leur contrôle. Or ce n’est qu’en constatant l’échec de cette entreprise et par peur que la contre-offensive de l’armée syrienne se conclue par la déconfiture militaire de leurs protégés que les coalisés internationaux contre le régime syrien s’agitent en faveur d’une cessation des affrontements. S’il y a nécessité et urgence de mettre un terme à la bataille d’Alep pour que cesse la tragédie humaine qui en découle, cela ne doit pas être exploité pour donner gain de cause à la partie dont les violations de l’accord de trêve sont cause que les combats à Alep n’ont pas connu de pause et qu’il y a escalade dans leur déroulement. Une trêve véritable et durable en Syrie ne peut s’envisager que si la prétendue rébellion « modérée » se conforme à l’exigence la concernant formulée conjointement par les signataires de l’accord de trêve qui lui enjoint de se dissocier politiquement et militairement des organisations djihado-terroristes exclues du champ d’application de l’accord. Dans son refus de se plier à cette exigence, d’aucuns peuvent y voir la manifestation de son indépendance à l’égard de son parrain américain signataire de l’accord. La vérité est toutefois qu’il procède d’une répartition des rôles entre elle et son parrain. Répartition donnant à ce parrain d’entretenir la mystification qu’elle est pour le principe d’un cessez-le-feu et à elle de renchérir sur les conditions et préalables qui permettraient sa mise en œuvre pour que ces conditions et préalables apparaissent comme dictés par un rapport de force militaire sur le terrain qui permet à cette prétendue rébellion « modérée » de les formuler et de faire de leur satisfaction l’alpha et l’oméga de son acceptation d’une trêve. Il lui fallait elle et à son parrain américain que sur le terrain leur propagande ait matière à monter des faits s’y produisant au détriment des forces du régime et à les mettre au compte des combattants dont elle prétend disposer face à ceux du régime.

    A Alep et partout où des affrontements ont lieu, il est désormais reconnu qu’en fait de rébellion armée il n’y a que des groupes djihado-terroristes qui font le coup de feu contre les forces du régime. La prétendue rébellion « modérée » sait parfaitement qu’en se démarquant de ces groupes cela n’entraînera pas la fin des combats et que cela serait la démonstration qu’elle n’est pas comme elle le prétend : la force dominante dans le camp des antirégime. C’est pour lui éviter d’apparaître pour ce qu’elle est, un montage qui n’a de consistance que par le tapage médiatique opéré en sa faveur, que son parrain américain accepte d’être humilié par elle et dans l’impuissance de la contraindre à réviser son comportement et ses revendications.

    • @Loutre,
      Moi je ne sais pas comment on peut afficher des jugements sans appel sur les parties en présence en Syrie sans garantir des séjours longs sur place et citer des contacts crédibles. Kharroubi Habib (journaliste au Quotidien d’Oran) est Algérien. Il a été combien de temps sur place ?

      Je n’ai aucun doute que les américains peuvent financer n’importe qui en fonction de leur intérêt à très court terme, mais cela n’indique pas que tous les opposants armés à Assad méritent le mépris et l’insulte.

      Dans une telle guerre si longue, de bombardements massifs, je pense qu’il n’y a plus la place pour la mansuétude, de quelque côté qu’on se place. Mais a-t-on le droit de juger que ceux qui s’opposent à Assad sont tous à dénigrer ?

      Je crains que ce genre de jugement ne soit autant généré par la propagande russe, que la désignation des « rebelles » au Yémen l’est par la propagande américaine.

  • Restructuration et réactivation de la coalition Jaych al-Fatah.
    En gros Jund al-Aqsa, jugé trop complaisant avec Da’ich en est exclu, ce qui permet de réintégrer le groupe de la légion de Sham (Faylaq al-Sham) proche des FM. Avec bien sûr des brigades mineures affiliées à l’ASL mais dont l’article ne donne pas le nom.
    Les deux principaux groupes de cette coalition restant al-Nousra (branche syrienne de la Qaïda) et Ahrar al-Cham. Est intégré aussi le Parti islamique du Turkestan oriental, désigné comme organisation terroriste par le CS de l’ONU, comme al-Nousra, et donc exclus de la cessation des hostilités.
    http://syriadirect.org/news/victory-army-commander-on-restructuring-infighting-led-to-%E2%80%98brea

    Seven Islamist fighting groups, including the Salafist Ahrar a-Sham and Al-Qaeda affiliate Jabhat a-Nusra, formed the Victory Army in March 2015 with the stated goal of “liberating the good city and the good people of Idilb,” the former referring to the capital of the eponymous northwestern province. After accomplishing its inaugural goal in four days, the new coalition proceeded, over the following seven months, to capture the rest of Idlib province from pro-regime forces.
    The exclusion of Jund al-Aqsa paved the way for Feilaq to return, the source said. “The main reason for our return to the Victory Army is the absence of Jund al-Aqsa,” said an official from Feilaq a-Sham’s high command who requested anonymity, adding that the coalition will now focus its efforts on the Aleppo front. […]
    The Victory Army says it does not want to make an enemy out of their former ally, Jund al-Aqsa, and that the inclusion of the Turkistan Islamic Party may be a nod at keeping a line open.

    • On attend avec impatience les commentaires des « analystes » des think tanks américains, à la Charles Lister, sur le nécessaire soutien que l’on doit apporter au salafistes « modérés » d’Ahrar, seule alternative selon eux à Assad et aux terroristes (al-Nousra/Da’ich), alors que le groupe avait depuis quelques temps laissé l’ambiguïté planer sur la question de sa participation à des coalitions avec al-Nousra ou bien de son adhésion à la Cessation des Hostilités.
      On peut aussi noter le joli coup réalisé par al-Nousra, qui a réussi– avec l’assentiment et l’appui probable de puissances étrangères (Turquie/AS) :
      1 - par son offensive de Tall al ’Eiss au sud d’Alep à contribuer à flinguer la cessation des hostilités au moment où le régime, après la reprise de Palmyre, se lançait sur la route de Deïr az-Zour assiégée
      2 - à se couvrir à Alep, dont on prétend maintenant qu’elle fait partie de la CdH, et où, de l’aveu d’ officiels américains, al-Nousra est devenue la force dominante
      3 - à renouveler sa couverture politique par le biais de ses alliés « modérés »/non classés comme terroristes, dans toute la province d’Idlib, au moment où les Russes tentent de convaincre les Américains que la CdH ne peut tenir que si les autres groupes prennent leurs distances avec al-Nousra.

  • #Obama_doctrine / partie 1
    Allez, je me lance dans le commentaire, en espérant faire des émules...
    L’article, déjà signalé par @kassem, dont la matière première sont des interviews d’Obama, est consultable ici : http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2016/04/the-obama-doctrine/471525
    Au tout début de l’article Goldberg nous dépeint une administration américaine en août 2013 persuadée, notamment Kerry, de la nécessité de faire payer amèrement à Assad les 1400 morts de l’attaque chimique de la Ghouta orientale censé avoir tout juste eu lieu. Le tout, bilan humain et responsabilité, considéré comme des faits indiscutables par le journaliste.

    In the Damascus suburb of Ghouta nine days earlier, Assad’s army had murdered more than 1,400 civilians with sarin gas. The strong sentiment inside the Obama administration was that Assad had earned dire punishment. In Situation Room meetings that followed the attack on Ghouta, only the White House chief of staff, Denis McDonough, cautioned explicitly about the perils of intervention. John Kerry argued vociferously for action.

    Puis retour en arrière sur le désaccords au sein de l’administration US quant au degré d’investissement dans la guerre en Syrie. Parmi les plus chauds partisans d’un investissement militaire plus fort en Syrie, bien sûr Samantha Power et son devoir d’ingérence humanitaire ("responsability to protect") mais aussi Hillary Clinton, selon Goldberg. A ceux-là Obama aurait opposé son principe du « don’t do stupid shit », en clair pas un soldat américain au sol pour réitérer les « conneries » de Walker Bush.
    Ce principe du « don’t do stupid shit » n’admettant selon les confidences d’Obama que deux exceptions : les intérêts vitaux américains et, bien sûr, la sacro-sainte sécurité d’Israël :

    only a handful of threats in the Middle East conceivably warranted direct U.S. military intervention. These included the threat posed by al‑Qaeda; threats to the continued existence of Israel (“It would be a moral failing for me as president of the United States” not to defend Israel, he once told me); and, not unrelated to Israel’s security, the threat posed by a nuclear-armed Iran.

    [Donc ça n’empêchait pas de droner autant qu’on veut au Yémen notamment conte la fameuse menace d’al-Qaïda (AQPA), exception au principe dûment revendiquée, mais aussi de financer des groupes proxies en Syrie, au risque de renforcer la cousine d’AQPA en Syrie : al-Nousra...]
    Ensuite Goldberg revient sur la fameuse ligne rouge d’Obama, censée avoir été franchie en août 2013. Adel al-Jubeïr persuadé que cette fois-ci Barack va y aller et puis Merkel qui fait savoir qu’elle n’en sera pas, le vote négatif au Parlement britannique et enfin la visite surprise de James Clapper à Obama pour lui rendre bien clair que si des éléments « robustes » soutenait la thèse de la responsabilité de l’attaque à Assad, ce n’est tout de même pas un « slam dunk ». Bref, plutôt sûr, mais pas vraiment quand même... Genre, s’il avère que c’était faux, je refuse d’endosser, Mister president !

    Obama was also unsettled by a surprise visit early in the week from James Clapper, his director of national intelligence, who interrupted the President’s Daily Brief, the threat report Obama receives each morning from Clapper’s analysts, to make clear that the intelligence on Syria’s use of sarin gas, while robust, was not a “slam dunk.” He chose the term carefully. Clapper, the chief of an intelligence community traumatized by its failures in the run-up to the Iraq War, was not going to overpromise, in the manner of the onetime CIA director George Tenet, who famously guaranteed George W. Bush a “slam dunk” in Iraq.

    Goldberg nous rapporte ensuite la déception de Valls, Abdallah II de Jordanie, l’émir d’Abou Dabi, et des Saoudiens en la personne d’al-Jubeïr, quand ils apprennent qu’Obama va demander l’autorisation préalable du Congrès.
    Tiens, et les Israéliens, qui avaient pourtant fourni obligeamment de supposés enregistrements audio d’Assad au moment de cette attaque, ils en pensaient quoi ?
    Epilogue de ce 1er épisode, Godberg nous évoque Obama à l’initiative du deal avec Poutine lors d’un sommet du G20 : abandon des armes chimiques contre abandon des frappes - ce n’est pas cette version là que l’on connaissait !

    Amid the confusion, a deus ex machina appeared in the form of the Russian president, Vladimir Putin. At the G20 summit in St. Petersburg, which was held the week after the Syria reversal, Obama pulled Putin aside, he recalled to me, and told the Russian president “that if he forced Assad to get rid of the chemical weapons, that that would eliminate the need for us taking a military strike.”

    Et finalement qui a quand même gagné dans ce deal ?

    The removal of Syria’s chemical-weapons stockpiles represented “the one ray of light in a very dark region,” Netanyahu told me not long after the deal was announced.

    En passant rien sur la neutralisation probable par les Russes de deux missiles tirés - on ne sait trop par qui - vers la Syrie, et qui pourrait bien avoir été une invitation claire de Vladimir à Barack à se cantonner à la diplomatie plutôt qu’au hard power...

  • SYRIE : un peuple face à Assad, face à Daesh et face aux interventions étrangères
    http://paris-luttes.info/syrie-un-peuple-face-a-assad-face-4808

    Réunion publique : avec Rana Aljundi, militante, Abdullah Haid, militant révolutionnaire syrien, formateur au règlement civil des conflits, Ziad Majed, politologue, professeur des études du Moyen-Orient à l’Université américaine de (...) — www.aveclarevolutionsyrienne.blogspot.com

  • Poutine renforce le pouvoir d’Assad avant les pourparlers de paix sur la Syrie
    Par M.K. Bhadrakumar. Article publié le 22 octobre dans AsiaTimesOnline : Putin strengthens Assad’s hands ahead of Syria peace talks |
    traduit le 22 octobre 2015 | Par Jean-François Goulon
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-goulon/221015/poutine-renforce-le-pouvoir-d-assad-avant-les-pourparlers-de-paix-su

    (...) D’un autre côté, les conversations entre Poutine et les dirigeants turc et arabes, visant à les informer en détail de sa discussion avec Assad, transmettent un puissant message que, selon les estimations russes, Assad reste un chef d’Etat à part entière et en fonction, qu’il figure comme un protagoniste clé de tout processus politique et que ses intérêts ne peuvent pas être ignorés dans quelque processus politique que ce soit. Il ne fait aucun doute que la réalité de fond est également que les frappes aériennes russes ont renforcé le gouvernement syrien.

    En attendant, la Turquie regardera avec un malaise croissant les derniers rapports qui suggèrent que les Kurdes syriens pourraient ouvrir un « bureau » à Moscou. Un expert de très haut niveau sur le Moyen-Orient, Vitaly Naumkin, le directeur de l’Institut des Etudes Orientales à l’Académie des Sciences russe, a dit mercredi que les Kurdes syriens espèrent avoir une entité à eux sur leurs terres natales dans la partie septentrionale du pays, mais que le véritable problème est que les parties syriennes arabes préserveront à tout prix l’unité du pays et que, par conséquent, le rôle de la Russie sera celui de « médiateur ».

    Toutefois, on ne peut échapper à l’impression que Moscou se sent exaspéré par la duplicité de la position de la Turquie sur la question syrienne. Il se pourrait que la Turquie finisse aussi par recevoir le message et qu’elle réajuste prudemment sa position concernant Assad.

    Un haut responsable turc a déclaré à Ankara, lundi, que la Turquie veut bien accepter une transition politique dans laquelle Assad reste au pouvoir pendant six mois avant de se retirer. Manifestement, la Turquie s’est mise dans une impasse, étant donné qu’elle a parfaitement conscience qu’une confrontation directe avec la Russie est bien trop risquée.

    Quant à l’Arabie Saoudite, elle est déjà suffisamment dispersée au Yémen et il est peu probable qu’elle ennuie Moscou en changeant de vitesse pour étoffer les groupes rebelles opposés à Assad. Elle pourrait tout au plus leur accorder de généreuses liquidités. En tout cas, spéculer que l’Arabie Saoudite passerait à la vitesse supérieure pour rejouer en Syrie, dans les mois à venir, le « Djihad afghan » des années 80, va bien au-delà du domaine du possible.(...)

  • De la Chine à Assad, l’aventure c’est l’aventure
    http://www.dedefensa.org/article-de_la_chine_assad_l_aventure_c_est_l_aventure_17_06_2015.html

    • Un scénario sur une situation peu ordinaire ... • L’Eurasie (Chine, Russie, Inde, etc., l’OCS restructurée) se constituant en “bloc militaire” pour intervenir dans la zone de trouble syrienne... • But de la manœuvrer : protéger l’État syrien et empêcher l’extension du ou des “État(s) Islamique(s)” (Daesh ou/et d’autres) à l’Eurasie et jusqu’aux confins chinois. • Voilà ce que des gens (très) sérieux envisagent. • Nul ne sait ce que l’avenir nous réserve, mais la communication n’a plus peur de rien. •La perception du possible crisique se moque de la géographie (de la géopolitique).

  • Breaking news : L’organisation De l’ Etat Islamique (dit) un de ses groupes, annonce qu’il a attaqué le Hamas ( "il revendique des tirs de mortiers dans la nuit du 7 au 8 mai) et demande aux gazaouis d’évacuer les lieux (cad bâtiments près de la défense du Hamas) Daech veut punir le Hamas d’avoir emprisonné des membres de l’EI.
    Terrible, les chaytans ont décidé d’offrir un cadeau à Netanyahu. Eliminer le Hamas.
    Que va dire La grande famille de la gauche arabe sachant que l’EI vend le pétrole à Assad et grâce à l’EI la devise syrienne a monté. Va t elle arriver à contrer la devise américaine ? Que de projets économiques entre ces deux soit disant « ennemis »
    Danger : La population palestinienne va encore faire les frais de la barbarie, celle de l’OEI cette fois-ci. Et je crains les pis retombées qu’il soit.
    Que les pro palestiniens pro Hezbollah sachent que le parti du diable ne fera rien pour sauver le Hamas.
    Une marche, et je ne cesse de le répéter, solidaire est nécessaire à présent.
    Pensées fraternelles à toutes les victimes d’Assad et de l’OEI.