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  • #Avignon (84) : des nouvelles du squat #Rosmerta
    https://fr.squat.net/2019/05/18/avignon-84-des-nouvelles-du-squat-rosmerta

    À Avignon, un squat est ouvert depuis mi-décembre. Suite à cette réquisition citoyenne occupation, une quarantaine de mineurs isolés et de familles avec enfants y sont logés depuis. Le propriétaire du 7 rue Pasteur est le diocèse d’Avignon. Le diocèse n’est pas notre ami. Ça y est, l’huissier est passé… mais la vie continue au […]

    #procès #sans-papiers

  • #Avignon : communiqué du squat #Rosmerta
    https://fr.squat.net/2019/04/23/avignon-communique-du-squat-rosmerta

    A Avignon, un squat est ouvert depuis mi-décembre. Suite à cette réquisition citoyenne occupation, une quarantaine de mineurs isolés et de familles avec enfants y sont logés depuis. Le propriétaire du 7 rue Pasteur est le diocèse d’Avignon. Le prochain concert de soutien est ce dimanche 28 avril à partir de 14h. Communiqué de Presse […]

    #sans-papiers

  • Des travailleurs agricoles marocains accusent leurs employeurs français d’« esclavage »
    http://www.lefigaro.fr/social/2019/03/11/20011-20190311ARTFIG00007-des-travailleurs-agricoles-marocains-accusent-leu

    Cinq anciens travailleurs détachés marocains passent devant le conseil des prud’hommes d’Arles ce lundi. Dénonçant des conditions de travail proches de « l’esclavage », ils réclament une requalification en CDI. La société d’intérim qui les employait qualifie la situation de « disproportionnée ».

    « Cette société nous a détruit la vie ». Venue des îles Canaries fin 2011 avec sa cousine, Yasmine a été envoyée par une société d’intérim espagnole, Laboral Terra, pour travailler dans des exploitations agricoles dans le sud de la France. Ce lundi, avec quatre anciens collègues, elle se rend devant le Conseil des prud’hommes d’Arles pour dénoncer « l’esclavage » dont ils auraient été victimes. Tous les cinq mettent en cause l’entreprise espagnole, mais aussi huit entreprises du Vaucluse, des Bouches du Rhône et du Gard ayant eu recours à leurs services de 2012 à 2017. Ils y étaient employés sous le statut de travailleurs agricoles détachés.

    Heures supplémentaires, primes de précarité et congés non payés, accident du travail non déclaré, absence de repos hebdomadaire : Me Petit, l’avocat de ces cinq personnes âgées de 36 à 48 ans, demande pour chacune la requalification de leur contrat de travail en contrat à durée indéterminée (CDI), le versement de 13.800 euros de rappels sur salaires, 37.000 euros d’indemnités et 6.500 euros de dommages et intérêts. « Nous mettons en cause Laboral Terra mais aussi les huit autres entreprises qui peuvent être coresponsables et ainsi condamnées solidairement ». Franck Ariès, élu de la CGT Avignon qui a aidé ces travailleurs à constituer un dossier et qui se porte partie civile, explique qu’à leur arrivée en France « ils se sont trouvés dans une situation où ils étaient à la merci de leur employeur [...] En plus de cela, ils avaient des conditions de travail infâmes et une paye minable qui permet de survivre en France, mais pas de vivre ».

    Yasmine fait aussi état de « harcèlement sexuel » et d’attouchements. « Le prud’homme, c’est la première étape, mais on ne s’arrêtera pas là ; pour eux on est des prostituées », s’indigne-t-elle. L’agence d’intérim dément en bloc ces accusations par la voix de son avocate, Me El Bouroumi : « il y avait peut-être des problèmes de salariés-employés, mais on ne peut pas parler d’esclavage ». Elle ajoute : « si ça avait été le cas, nous serions au pénal et non aux prud’hommes ». De leur côté, Franck Ariès et Yasmine assurent qu’un dossier est en cours d’instruction au pénal.

    Pour Me El Bouroumi, il y a maldonne : « c’est la directive des travailleurs détachés qui est attaquée, et non Laboral Terra ». En outre, le contrat ayant été rédigé en espagnol (bien que signé en France), la défense requiert un déboutement de la juridiction française en faveur de son équivalent espagnol. « Ce n’est pas le lieu de signature qui fixe la compétence du tribunal », argue Me El Bouroumi. Une demande en théorie recevable, selon un autre avocat contacté.

    Quant à la décision finale du conseil des prud’hommes, Franck Ariès se dit confiant : « on ne peut pas être débouté, c’est impossible ». De son côté Me El Bouroumi l’assure, si le juge ne donne pas raison à son client, elle interjettera appel, car selon elle « le Conseil des Prud’hommes est incompétent » sur ce dossier.

  • Places gratuites pour les contributeurs dans les formations Linux embarqué de Bootlin
    https://linuxfr.org/news/places-gratuites-pour-les-contributeurs-dans-les-formations-linux-embarque-

    Après plusieurs années, Bootlin offre à nouveau à des contributeurs de la communauté du Logiciel Libre des places gratuites dans ses formations autour de Linux embarqué.

    lien n°1 : Journal à l’origine de la dépêchelien n°2 : Détails pratique de l’offreVoici les premières sessions concernées :

    Formation développement de systèmes Linux embarqué, du 4 au 8 mars 2019 à Avignon. Les candidatures sont à envoyer avant le 17 février, et le ou la gagnante sera sélectionné(e) et prévenu(e) au plus tard le 17 février. Formation noyau Linux et développement de pilotes de périphériques, du 25 au 29 mars 2019 à Avignon. Envoyer les candidatures avant le 10 mars, pour une sélection au plus tard le 12 mars.

    Cette offre comprend 5 jours de formation les repas et les pauses ainsi que la carte électronique que vous (...)

  • Après dix semaines de mobilisation, comment la police analyse le mouvement des « gilets jaunes »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/26/apres-dix-semaines-de-mobilisation-comment-la-police-analyse-le-mouvement-de

    Semaine après semaine, ils ont été au contact des « gilets jaunes », ils ont coordonné le maintien de l’ordre ou ils ont bénéficié des remontées d’information des services de renseignement : alors que l’acte XI de la protestation doit avoir lieu samedi 26 janvier, Le Monde a interrogé des policiers, des gendarmes, des préfets pour comprendre les tendances de fond qui structurent depuis novembre 2018 ce mouvement inédit.

    Au-delà des analyses sociologiques et des chiffres de la mobilisation – imprécis et épars par nature –, nous avons cherché à identifier les grands pôles géographiques du mouvement et les différentes logiques de rassemblement à l’œuvre sur le territoire. Nous avons croisé le regard de gardiens de la paix proches du terrain, d’officiers issus de la hiérarchie intermédiaire, ou de fonctionnaires aux plus hautes responsabilités. Seules les sources syndicales ont toutefois pu être citées nommément, devoir de réserve oblige.

    Deux mouvements parallèles : un la semaine, un le week-end

    De l’avis unanime de nombreuses sources, deux mobilisations parallèles coexistent un peu partout en France, depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », le 17 novembre 2018 : la première, la semaine, sur les ronds-points, avec des revendications très sociales ; la seconde, chaque samedi, lors des manifestations, avec des mots d’ordre beaucoup plus antisystème.

    Néanmoins, la mobilisation en semaine, sur les ronds-points, symbole politique initial du mouvement, a fortement évolué ces dernières semaines. « La bascule a été constatée après les fêtes de Noël », précise un fonctionnaire. Les annonces du chef de l’Etat le 10 décembre sur le pouvoir d’achat ont satisfait une partie du mouvement. Les manifestants ont aussi, en parallèle, été progressivement évacués par les forces de l’ordre en raison du caractère illégal de leur occupation. La mobilisation s’est donc reportée sur les rassemblements du week-end, dans les villes.

    Un certain nombre de « gilets jaunes » ont par ailleurs quitté les ronds-points, mais sont allés occuper des terrains de collectivités locales ou de particuliers ayant décidé de les soutenir. Ces « points de fixation », comme les appellent désormais policiers et gendarmes, sont très éparpillés. Ils réunissent un petit nombre de personnes et demeurent essentiellement le fait d’individus en recherche de lien social, parmi lesquels de nombreux retraités, affirme un haut gradé.

    A Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), par exemple, vingt à trente « gilets jaunes » qui étaient les plus engagés se sont installés sur un terrain privé, à une centaine de mètres d’un rond-point d’accès à l’autoroute A51, qu’ils avaient occupé presque sans discontinuer du 17 novembre au 7 janvier, selon Guillaume Ryckewaert, secrétaire national du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI). Des ronds-points ou des sorties d’autoroute sont encore occupés régulièrement dans le reste du département et il y a parfois des opérations « péage gratuit », à Peyruis et à Sisteron, avec dix ou vingt manifestants.

    Une protestation rurale qui s’est étendue aux villes petites et moyennes

    A l’origine, le mouvement des « gilets jaunes » part du monde rural. Faute de transports publics, la contestation de la hausse des taxes sur les carburants envisagée à l’automne par le gouvernement y a en effet trouvé un écho particulièrement fort. Mais, au fil des semaines, dans de nombreux départements, les forces de l’ordre ont constaté un report progressif de la mobilisation sur les petites et moyennes villes, avec une extension du conflit à des personnes issues du tissu périurbain.

    « De façon générale, la mobilisation parisienne a servi de prise de conscience, puis il y a eu un report sur la province », confirme un haut responsable de la sécurité intérieure.

    Dans l’Est, par exemple, les grandes villes, comme Besançon, Strasbourg, Metz, ou Reims, sont restées plutôt à l’écart de la crise des « gilets jaunes ». Des tensions sont bien progressivement apparues à Mulhouse. Mais elles sont restées très inférieures à ce qu’ont connu de plus petites villes comme Bar-le-Duc, Dole, Forbach et Thionville, dont certaines sont très paupérisées et marquées au fer rouge par la désindustrialisation. Charleville-Mézières en particulier, a été confrontée à plusieurs épisodes de violences urbaines. Cette montée des tensions tiendrait notamment aux effectifs de police et de gendarmerie. A l’exception de la Moselle, les départements de la région sont moins bien dotés pour faire face à des événements impromptus.

    Dans ce paysage, Nancy, qui est un grand pôle urbain, fait figure d’exception. Les violences ont débuté dès le 17 novembre 2018 et ont eu lieu ensuite chaque week-end. Le 22 décembre 2018, quelque 2 000 manifestants se sont rassemblés, et des fusées de clous et de billes ont été jetées sur les forces de l’ordre. Cette exception nancéienne pourrait s’expliquer par la position centrale de l’agglomération : une ville entourée de territoires plus enclavés, comme la Meuse ou les Vosges, d’où sont venus une partie des manifestants. Cette « régionalisation » du mouvement façon vases communicants a surtout été constatée dans l’Est à partir du 5 janvier.

    Beaucoup de régions ont aussi observé un afflux de manifestants qui avaient initialement pris l’habitude de venir à Paris. Des personnes motivées à l’idée d’agir désormais plus localement, ou contraintes financièrement. Ainsi les autorités ont constaté des niveaux de mobilisation baissant par endroits, tandis que d’autres villes ont pris le relais, comme Nantes ou Rennes, entrées dans le mouvement plus tardivement.

    Toulouse et Bordeaux : deux exceptions épicentres des violences

    Si, en région, les petites et moyennes villes concentrent désormais la mobilisation et les dérapages, deux métropoles échappent aujourd’hui à cette règle : Toulouse et Bordeaux. Les forces de l’ordre sont certes habituées à la « tradition contestataire » d’extrême gauche de la première. Toulouse attire, qui plus est, tous les manifestants des villes lui étant périphériques ainsi qu’un certain nombre de jeunes issus des quartiers sensibles comme le Mirail. Mais le niveau de violence qui se cristallise inquiète désormais au plus haut niveau. Chaque samedi, la mobilisation toulousaine se scinde généralement en deux, avec d’un côté l’action des « gilets jaunes » « classiques », et en deuxième rideau, un « sur-appel à manifester » de l’extrême gauche, qui se prolonge parfois très tard dans la nuit.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Gilets jaunes » : « Un terreau contestataire » fait de Toulouse une « capitale de la colère jaune »

    A Bordeaux, davantage connue pour son flegme bourgeois que pour ses éruptions de fureur, la récurrence des dégradations a davantage surpris les autorités. Le scénario se répète inlassablement chaque semaine depuis le 1er décembre. Le nombre de « gilets jaunes » ne faiblit pas et « pourrait continuer d’augmenter », anticipe même un haut gradé : ils étaient encore 4 000 pour l’acte X, samedi 19 janvier.

    Parmi les casseurs récurrents identifiés par la police, les plus actifs sont les groupes d’extrême gauche, antifascistes et black blocs. Les interpellations montrent que Bordeaux agit comme un aimant pour tout le Sud-Ouest. La plupart des manifestants ne sont pas bordelais et viennent plutôt des départements alentour : des Landes, de Dordogne, de Charente-Maritime, et même des Pyrénées-Atlantiques, à deux ou trois heures de voiture.

    « Chaque fois, c’est pareil, raconte un policier spécialisé dans le maintien de l’ordre en Gironde. Ils se regroupent, ils défilent, en passant par les quartiers les plus favorisés, et vers 17 heures, à la tombée de la nuit, les plus violents arrivent place Pey-Berland, où se situe la mairie. Ils font face aux forces de l’ordre et se mettent à tout dégrader. Ils s’attaquent à ce que représente la ville : un centre riche, entièrement rénové et un maire, Alain Juppé, qui a soutenu Macron. »

    Bordeaux, symbole parfait d’un affrontement de classes qui sous-tendrait le mouvement des « gilets jaunes » ? « L’exclusion, ces dernières années, des petites et moyennes classes sociales a contribué à un sentiment antibourgeois qui se caractérise de temps à autre par des réflexions faites aux habitants aisés du centre de l’agglomération », note un officier de police, pointant les loyers devenus inaccessibles pour les salaires moyens, notamment sous l’effet de l’arrivée, à l’été 2017, de la ligne à grande vitesse, qui place désormais la ville à seulement deux heures en train de Paris.

    Le Sud plus agité que le Nord

    Même si certains militants « gilets jaunes » s’y essayent, difficile d’établir une cartographie très précise du mouvement, aux yeux de nombreuses sources policières. Seule chose évidente : de façon globale, la mobilisation apparaît nettement plus forte dans le sud de la France qu’au nord. Ainsi serait en train de se former une sorte d’arc méditerranéen très virulent, allant des « contreforts pyrénéens à la vallée du Rhône », en passant par Tarbes, Perpignan, Narbonne, Montpellier, Nîmes et Avignon, résume Christophe Rouget, secrétaire général adjoint du SCSI.

    Une mobilisation parfois violente, qui peut passer inaperçue dans les médias, regrettent certains fonctionnaires. Comme à Nîmes, le 12 janvier, où se sont rassemblés tous les « gilets jaunes » d’Occitanie, soit plus de 1 250 manifestants dont 250 motards. Beaucoup de dégâts matériels ont été à déplorer, notamment sur des banques. C’est dans la région qu’a aussi eu lieu, dans la nuit du 18 au 19 décembre 2018, le spectaculaire incendie de la barrière de péage d’Agde-Bessan (Hérault) sur l’A9. Depuis, plus de 45 personnes ont été interpellées, 18 ont été mises en examen et 12 placées en détention provisoire.

    A l’inverse, le nord de la France, et plus précisément la région des Hauts-de-France, qui cumule sur le papier tous les indicateurs socio-économiques de précarité, apparaît plus en retrait du mouvement. Même si la mobilisation n’y est pas absente – des rassemblements ont lieu régulièrement à Calais (Pas-de-Calais), Laon ou Soissons (Aisne) – « le Nord bouge moins que ce que l’on pouvait imaginer, il y a une forme de “paradoxe” du Nord », confirme David Le Bars, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). « A Amiens, il y a eu deux ou trois manifestations dures, mais depuis, c’est le retour à la normale. »

    Le calme de Roubaix apparaît aussi comme une curiosité à de nombreux observateurs. Ils n’étaient qu’une quinzaine de « gilets jaunes », le 1er décembre, pour leur premier rassemblement… Deux hypothèses pourraient expliquer ce constat, aux yeux d’un cadre des services de renseignement. D’abord le fait que le département du Nord soit globalement assez urbain. Seconde explication possible selon lui : la précarité y est telle que les aides sociales peuvent jouer un rôle d’amortisseur. Le mouvement des « gilets jaunes » demeure majoritairement le fait d’actifs issus de la classe moyenne inférieure.

    Une mobilisation qui demeure très « sporadique »

    S’il donne l’impression d’une grande continuité depuis le début, le mouvement des « gilets jaunes » se traduit localement par un aspect très sporadique et une forte éruptivité. Certaines villes sont ainsi apparues dans les radars des autorités, avec parfois de soudains pics de violences, comme à Saint-Etienne, puis ont disparu, sans véritables explications. A l’ouest, des villes comme Tours, Le Mans, Caen ou Quimper font parler d’elles seulement depuis peu.

    Au Puy-en-Velay, l’attaque de la préfecture le 1er décembre a ainsi laissé de profondes traces. « On ne comprend toujours pas ce qu’il s’est passé, raconte un officier de police local. On s’était préparé pour du maintien de l’ordre, mais on a eu une scène de guérilla urbaine. Et en face de nous, on avait nos voisins ! Il y avait quelques mecs d’extrême gauche et d’extrême droite, mais c’était surtout des quidams, des gens modestes venus de la campagne environnante. Il y a eu un effet de meute, un peu d’alcool aussi sans doute, mais ça ne justifie pas tout. »

    La ville, qui a reçu des renforts en gendarmerie mobile importants par la suite, n’a plus connu de tels épisodes depuis. Les manifestants n’étaient plus que 200 à 300 pour l’acte X, le 19 janvier, alors qu’ils étaient 4 000 le 1er décembre 2018. Les groupuscules des extrêmes se sont eux déplacés dans d’autres villes. « Dans cette région où on a besoin de la voiture pour vivre, la revendication sur les carburants était légitime, mais maintenant il y a une lassitude, sans compter les dégâts économiques pour les commerçants », explique ce policier.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au Puy-en-Velay, des « gilets jaunes » écœurés mais combatifs après l’incendie de la préfecture

    L’ultragauche et l’ultradroite, plus aiguillons que moteurs

    Depuis le début du mouvement, les groupes d’ultragauche et d’ultradroite sont visibles dans la plupart des rassemblements qui dégénèrent. Parfois, ils s’affrontent aussi entre eux. Le matin du 1er décembre, jour de l’apogée des violences à Paris, des militants d’extrême droite ont ainsi été vus en train de monter une barricade dans une avenue voisine de l’Arc de triomphe, tandis que des profils identifiés à l’extrême gauche tenaient le pavé sur le terre-plein central. Au fil des week-ends, ces individus se sont toutefois éparpillés sur le territoire, notamment à Nantes, Toulouse et Dijon – où existe un foyer anarchiste historique.

    A Rennes, ville habituée aux soubresauts avec un fort noyau d’extrême gauche, le mouvement des « gilets jaunes » s’est ainsi déroulé dans le calme, les premiers temps. « Ça ne s’est radicalisé que depuis quinze jours, constate David Leveau, secrétaire régional Unité SGP Police FO, l’un des principaux syndicats de gardien de la paix. On a vu ressortir les nids d’ultragauche et les black blocs, alors qu’ils ne se mêlaient pas aux “gilets jaunes” au début. » Les revendications liées au prix des carburants ne correspondaient pas à leur logiciel idéologique, note une source policière haut placée, qui estime que leur ralliement au mouvement est un effet d’opportunité.

    Une évolution sur le terrain dont témoigne aussi un policier de la brigade anticriminalité (BAC) : « Au départ, pendant les premiers samedis, c’était plutôt calme, on avait des contacts avec les manifestants, il y avait même un dialogue : ça nous a surpris vu le climat habituel à Rennes. Mais, maintenant, il y a une montée en puissance de la violence, avec des groupes d’extrême gauche virulents qui profitent de ça pour foutre le bordel. Ils viennent au contact, caillassent et vont se réfugier dans la foule en mettant des gilets jaunes. »

    Une radicalisation préoccupante d’une partie des manifestants

    La polémique sur les violences policières et l’usage du lanceur de balle de défense 40 mm (LBD 40) a également accentué les heurts sur le terrain, témoigne le même policier de la BAC à Rennes : « La violence augmente contre nous parce qu’il y a eu des blessés graves. Il y a beaucoup de “gilets jaunes” qui ont l’impression de ne pas être entendus ou d’être victimes d’interventions policières qu’ils ont du mal à comprendre. Alors ils s’en prennent à des organismes représentant l’Etat, à l’immobilier qui incarne la richesse ou à l’institution police. »
    Lire aussi Le tribunal administratif de Paris refuse de suspendre l’usage du LBD

    Une contestation de l’action des forces de l’ordre qui touche l’ensemble du pays, même dans les zones n’ayant eu à déplorer aucune violence, ni d’un côté ni de l’autre. En Ardèche, par exemple – « où aucune grenade lacrymogène n’a été tirée depuis le début du mouvement », d’après une source policière –, le mouvement, principalement animé par des retraités, s’est durci, rapporte un gardien de la paix présent sur les ronds-points. « Au début, on discutait avec eux. Je me souviens d’une femme âgée à qui j’ai parlé pendant près de deux heures un samedi. Je la recroise un mois plus tard, elle ne me reconnaît pas, et elle se met à m’insulter de tous les noms… »

    David Le Bars, patron du SCPN, le principal syndicat des commissaires, regrette aussi « cette espèce d’accoutumance à la violence verbale » ainsi que « le développement d’une rancœur nourrie d’une semaine sur l’autre dans l’affrontement avec les policiers ». « Beaucoup de violences physiques sont commises par des gens lambda », note un cadre des services de renseignement, qui estime cependant que ceux qui sont le plus actifs aujourd’hui étaient déjà souvent dans une forme de radicalité avant le début du mouvement, avec, par exemple dans le Sud, des pratiques issues des mouvements agricoles ou viticoles.

    Les autorités craignent par-dessus tout que cette radicalisation n’aboutisse à des dérapages fatals. L’interpellation d’un « gilet jaune » équipé d’un pistolet chargé, mercredi 23 janvier, à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), et la découverte chez lui d’un arsenal d’armes ont réactivé la peur d’un passage à l’acte grave.

    Des tentatives de récupération politique mais pas de lien direct avec le vote RN ou LFI

    Le mouvement des « gilets jaunes » est, depuis ses débuts, l’objet de diverses tentatives de récupération politique. Qu’elles soient locales ou le fait de responsables nationaux. Un certain nombre de mots d’ordre du mouvement sont en effet en adéquation avec les thèses de La France insoumise (LFI) ou du Rassemblement national (RN). « Certains militants sont clairement là pour encourager la mobilisation, mais les “gilets jaunes” restent majoritairement un mouvement de citoyens, rappelle un haut fonctionnaire. Ce n’est ni l’ultradroite ni l’ultragauche qui structurent le mouvement. »

    Dans le Sud, il a par exemple été constaté à plusieurs reprises sur des ronds-points que des personnes venant de bords politiques très opposés (RN et LFI) discutaient ensemble sans aucune difficulté, le tout en débattant de leur vote lors du scrutin présidentiel. Un constat qui fait dire aux forces de l’ordre ayant pu assister à ces échanges que les raisons les unissant étaient bien supérieures à leurs divisions politiques.

    Dans certaines régions, récemment, les choses sont certes allées plus loin, avec des tentatives ponctuelles de « phagocytage » du mouvement par des représentants syndicaux ou issus de LFI. Mais celles-ci ont surtout contribué à attiser les tensions et à diviser la mobilisation, estime un commissaire de police parisien qui a travaillé à centraliser les nombreuses informations venant de ses collègues sur le terrain.

    De même, la carte de France du vote RN ou LFI ne se superpose pas clairement avec le mouvement des « gilets jaunes », estiment la plupart des observateurs. La seule zone où cet emboîtement apparaît très visible concerne l’arc méditerranéen, ainsi que Bordeaux, où de nombreux manifestants viennent chaque week-end du Médoc voisin : un territoire très marqué par le vote RN.

    Ce constat général n’empêche pas de trouver des concordances à l’échelle locale. Dans le Pas-de-Calais, début décembre, La Voix du Nord a ainsi réussi à rapprocher la carte des votes RN et LFI au premier tour de l’élection présidentielle 2017 avec celle des rassemblements de « gilets jaunes » dans le département. Aucun systématisme ne se dégageait pour autant.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Gilets jaunes » : le Rassemblement national fait le pari de l’infusion des idées

    Un mouvement citoyen qui cherche à se structurer politiquement pour durer

    Le mouvement des « gilets jaunes » a compris, avec l’hiver, les vacances scolaires, et les annonces du chef de l’Etat début décembre, qu’il devait s’organiser s’il comptait durer et obtenir plus. D’où son rapprochement récent, par exemple, avec les milieux syndicaux et l’appel à la grève générale, le 5 février, de la CGT. « On est passé d’une logique de sincérité à un besoin de fédération politique, abonde un cadre de la sécurité intérieure. Il ne faut toutefois pas forcément voir dans la structuration actuelle quelque chose d’organisé politiquement. »

    Il y a surtout un besoin « d’auto-justification » du mouvement, selon ce fonctionnaire. Celle-ci passerait aujourd’hui par le besoin de fédérer les rancœurs autour de « personnalités politiques », telles que le président Emmanuel Macron ou le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner. Cette nécessité de resserrer les rangs passerait aussi par l’utilisation de la « victimisation », avec un vecteur tout trouvé : les violences policières. Cette « deuxième phase » du mouvement s’appuie enfin beaucoup sur le soutien affiché de l’opinion. Un soutien qui risque de s’effriter mais va sans doute durer sur le long terme, estime un haut responsable de la gendarmerie.

    Une mobilisation très dépendante du charisme des leaders locaux

    Si quelques profils ont crevé l’écran au niveau national, comme Eric Drouet, Maxime Nicolle ou Priscillia Ludosky, ou encore Ingrid Levavasseur, notamment par le biais des réseaux sociaux, le mouvement des « gilets jaunes » doit également sa réussite à l’émergence, parfois éphémère, de leaders ultra-locaux.

    « Souvent, un abcès de fixation prend parce qu’il y a une ou deux personnes qui agrègent les autres et prennent de manière implicite la tête du dispositif », témoigne un policier chargé de dégager des ronds-points.

    Quand l’un de ces chefs de file disparaît, le noyau se disloque en général assez rapidement. Ce cas de figure s’est présenté récemment à Béziers (Hérault), autour de la figure d’une femme. « Depuis son interpellation et sa condamnation à une forte peine de prison avec sursis, il y a un gros flottement sur le secteur », décrypte M. Ryckewaert, du SCSI.

    Mais si certains policiers constatent un étiolement de ce type de blocages, d’autres estiment qu’après avoir atteint son étiage, la mobilisation des « gilets jaunes » est partie pour durer. Un enkystement et une détermination que le lancement du grand débat national par M. Macron ne semble pas encore avoir entamés. « C’est une grande séance de thérapie collective ce débat, c’est bien, mais quand les gens vont se rendre compte à la fin qu’ils ne sont toujours pas soignés, il va y avoir de la frustration », prédit une source policière de haut rang. Si le mouvement des « gilets jaunes » passe l’hiver et notamment la période actuelle de grand froid, les autorités craignent qu’il bourgeonne de plus belle au printemps.

    #maintien_de_l'ordre

  • Etienne Chouard, figure du RIC, fait salle comble dans le Vaucluse
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15516-etienne-chouard-figure-du-ric-fait-salle-comble-dans-le-vaucluse

    La salle de l’Autre scène à Vedène (jauge de 400 places) affiche complet, ce dimanche après-midi, pour la conférence d’Etienne Chouard, figure du "Non" au référendum européen en 2005. De nombreuses personnes n’ont pu rentrer...

    Etienne Chouard n’a pour l’instant pas encore pris la parole. Des associations locales présentent actuellement leurs actions : la Roue (monnaie locale), Gem, qui souhaite créer un supermarché coopératif à Avignon, et le Sel, association d’échanges de biens et services où l’unité de paiement est le temps.

    La conférence sera retransmise demain sur internet.

    Source : Ledauphine.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : RIC : 78% des Français plébiscitent le référendum populaire

    Crashdebug.fr : Moment détente (?) : Discours Macron, (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Vaucluse : deux « gilets jaunes » en garde à vue alors qu’ils voulaient porter plainte contre l’ex-ministre #Luc_Ferry
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/vaucluse-deux-gilets-jaunes-en-garde-a-vue-alors-quils-voulaient-porter


    L’ancien ministre de Jacques Chirac avait, dans une interview, lundi 7 janvier demandé aux policiers de faire usage de leurs armes pour se défendre.
    JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

    Deux « gilets jaunes » ont été placés en garde à vue au commissariat d’Avignon (Vaucluse), alors qu’ils venaient mercredi avec d’autres pour déposer plainte contre le ministre de l’Education entre 2002 et 2004, Luc Ferry, indique France Bleu Vaucluse jeudi 17 janvier.

    L’ancien ministre de Jacques Chirac avait, dans une interview, lundi 7 janvier demandé aux policiers de faire usage de leurs armes pour se défendre. « On est tous contre les violences, mais ce que je ne comprends pas, c’est qu’on ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin à ces violences. C’est insupportable », avait-il déclaré sur Radio Classique.

    Les policiers d’Avignon ont proposé aux « gilets jaunes » d’écrire directement au procureur de la République, mais le ton est monté et il y a eu une bousculade. Deux d’entre eux ont été interpellés et pourraient être présentés à la justice ce jeudi ou ce vendredi, précise France Bleu Vaucluse.

  •  ?Gilet Jaune ? Bilan provistoire des blessés et victimes
    https://www.facebook.com/groups/310403819778193/permalink/366279254190649

    Bilan provisoire :
    ZINEB REDOUANE, 80 ans, a été tuée par une grenade lacrymogène reçue en plein visage à Marseille le 1er décembre 2018.
    JEROME H. a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à Paris le 24 novembre 2018.
    PATRICK, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à Paris le 24 novembre 2018.
    ANTONIO, 40 ans, vivant à Pimprez, a été gravement blessé au pied par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
    GABRIEL, 21 ans, apprenti chaudronnier vivant dans la Sarthe, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
    SIEGFRIED, 33 ans, vivant près d’Epernay, a été gravement blessé à la main par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
    MAXIME W., a été brûlé à la main et a perdu définitivement l’audition à cause d’une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
    CEDRIC P., apprenti carreleur vivant à la Possession (Réunion), a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à la Possession le 27 novembre 2018.
    GUY B., ~60 ans, a eu la mâchoire fracturée par un tir de LBD 40 à Bordeaux le 1er décembre 2018.
    AYHAN, ~50 ans, technicien Sanofi vivant à Joué-les-Tours, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Tours le 1er décembre 2018.
    BENOIT, 29 ans, a été gravement blessé à la tempe par un tir de LBD 40 à Toulouse le 1er décembre 2018. Il a été placé dans le coma pour 15 jours, sa vie est en danger.
    MEHDI, 21 ans, a été gravement blessé lors d’un passage à tabac à Paris le 1er décembre 2018.
    MAXIME I., 40 ans, a eu une double fracture de la mâchoire à cause d’un tir de LBD 40 à Avignon le 1er décembre 2018.
    FREDERIC R., 35 ans, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 le 1er décembre 2018 à Bordeaux.
    DORIANA, 16 ans, lycéenne vivant à Grenoble, a eu le menton fracturé et deux dents cassées par un tir de LBD 40 à Grenoble le 3 décembre 2018.
    ISSAM, 17 ans, lycéen vivant à Garges les Gonesse, a eu la mâchoire fracturée par un tir de LBD 40 à Garges-les-Gonesse le 5 décembre 2018.
    OUMAR, 16 ans, lycéen vivant à Saint Jean de Braye, a eu le front fracturé par un tir de LBD 40 à Saint Jean de Braye le 5 décembre 2018.
    JEAN-PHILIPPE L., 16 ans, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 le 6 décembre 2018 à Bézier.
    RAMY, 15 ans vivant à Vénissieux, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 ou une grenade de désencerclement à Lyon le 6 décembre 2018.
    ANTONIN, 15 ans, a eu la mâchoire et la mandibule fracturées par un tir de LBD 40 à Dijon le 8 décembre 2018.
    THOMAS, 20 ans, étudiant vivant à Nîmes, a eu le sinus fracturé par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.
    DAVID, tailleur de pierre vivant en région parisienne, a eu la maxillaire fracturée et la lèvre arrachée par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.
    FIORINA L., 20 ans, étudiante vivant à Amiens, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD à Paris le 8 décembre 2018.
    ANTOINE B., 26 ans, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Bordeaux le 8 décembre 2018.
    JEAN-MARC M., 41 ans, horticulteur vivant à Saint-Georges d’Oléron, a perdu son œil droit à cause d’un tir de LBD 40 à Bordeaux le 8 décembre 2018.
    ANTOINE C., 25 ans, graphiste freelance vivant à Paris, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.
    CONSTANT, 43 ans, technico-commercial au chômage vivant à Bayeux, a eu le nez fracturé par un tir de LBD 40 à Mondeville le 8 décembre 2018.
    CLEMENT F., 17 ans, a été blessé à la joue par un tir de LBD 40 à Bordeaux le 8 décembre 2018.
    NICOLAS C., 38 ans, a eu la main gauche fracturée par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.
    YANN, a eu le tibia fracturé par un tir de LBD 40 à Toulouse le 8 décembre 2018.
    PHILIPPE, a été gravement blessé aux côtes, avec hémorragie interne et fracture de la rate par un tir de LBD à Nantes le 8 décembre 2018
    ALEXANDRE F., 37 ans, a perdu son œil droit à cause d’un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Paris.
    MARIEN, 27 ans, a eu une double fracture de la main droite à cause d’un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Bordeaux.
    FABIEN, a eu la pommette fendue et le nez fracturé par un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Paris.

    #Maintien_de_L'ordre #GiletsJaunes

  • Que deviennent les dents en or ou les prothèses des défunts après crémation ? - 17/12/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/17/2926224-cremation-quand-la-mort-vaut-de-l-or.html

    Vous pensiez que les dents en or et les prothèses articulaires ou mammaires des défunts étaient restituées à la famille après la crémation ? Pas du tout. Seules les cendres sont rendues à la famille, pour être placées dans un caveau spécifique, ou enfouis dans le jardin des souvenirs du crématorium.

    Les résidus métalliques provenant des prothèses mammaires ou de hanche, de dents en or, etc., sont filtrés et confiés à des sociétés spécialisées qui en retirent divers métaux, précieux pour certains, que ces déchets contiennent : titane, cobalt, inox, aluminium, cuivre, zinc, fer, acier, or, platine, argent… Des métaux réutilisés à destination de l’industrie automobile ou aéronautique, voire de l’armement. Les prothèses sont parfois reconditionnées et exportées vers des pays émergents pour y être réutilisées (lire ci-contre).

    Le crématorium de Cornebarrieu a confié le marché du recyclage après crémation à une société hollandaise, OrthoMetals, suite à un appel d’offres en 2015. Une attribution contestée par une autre société spécialisée, française, EMC (Europe Metal Concept), dont le siège est à Avignon. EMC a porté plainte le 7 août 2015 contre Toulouse Métropole (dont le crématorium de Cornebarrieu dépend) devant le tribunal administratif de Toulouse. L’instruction, close depuis le 26 mars 2018, le magistrat rapporteur décidera de la mise au rôle de ce dossier à une prochaine audience dès qu’il le jugera possible.

    Le gérant d’EMC, Louis Piazza, évoque une « concurrence déloyale » d’OrthoMetals, « qui n’a pas demandé les autorisations nécessaires en France et n’acquitte pas les taxes françaises » et « un contrôle fiscal en cours ». Ce que dément Hidde Verberne, d’OrthoMetals BV : « tous les paiements obligatoires ont été faits » (lire ci-contre). La responsable de la société hollandaise explique que sa filiale française, qui a obtenu le marché en 2015 sans personnel en France, a été clôturée car « les appels d’offres sont faits désormais au niveau européen ».

    Louis Piazza accuse : « La Ville de Toulouse stockait ses résidus métalliques depuis 25 ans. Ce stock faisait partie du marché. Il contenait des métaux précieux, et de l’or, peut-être une demi-tonne… D’où vient la recette exceptionnelle d’1,20 million d’€ enregistrée par le crématorium en 2015 ? »

    Ghislaine Delmond, élue métropolitaine en charge des cimetières, affirme : « le stock a été enfoui » et Sacha Briand, en charge des finances explique : « les 1,20 M€ correspondent au reversement des excédents antérieurs du budget annexe portés alors par la ville (…) transférés à Toulouse Métropole » en 2015.
    Le business caché de la crémation

    40 % des défunts sont incinérés, en France (38 % pour Toulouse Métropole). Notre pays est devenu le quatrième d’Europe pour la crémation. Une proportion à la hausse, au rythme de +1 % l’an, selon Ghislaine Delmond, élue métropolitaine en charge des cimetières. La mort est aussi un marché. Et ce marché reste tabou dans notre société, ce qui explique sans doute qu’il reste aussi opaque qu’un tombeau. Savez-vous par exemple que les familles peuvent récupérer les cendres d’un défunt dans une urne métallique qui est gratuite ? Mais les services de pompes funèbres proposent systématiquement aux familles des urnes payantes, plus élaborées. à noter que Toulouse Métropole a sa propre société de pompes funèbres, depuis 1904 (elle relevait alors de la Ville de Toulouse), une régie publique, la plus ancienne de la métropole. Orthometals, la société hollandaise leader mondial du marché de la récupération des résidus métallique après crémation, a, elle, collecté et traité 50 tonnes de métaux provenant de France sur un total de 350 t. au niveau mondial, en 2013. Cette PME de 6 personnes travaille avec 180 crématoriums en France (1 250 dans le monde) mais se montre très discrète sur ses comptes, se réfugiant derrière le secret des affaires.

    #prothèse #or #mort #la_gerbe

  • Une vitre du TGV Paris-Nice traversée par une munition de chasse près d’Avignon
    https://www.ouest-france.fr/economie/transports/train/une-vitre-du-tgv-paris-nice-traversee-par-une-munition-de-chasse-pres-d

    Un tir a touché le train à grande vitesse mercredi 12 décembre en fin d’après-midi, provoquant un trou de 2 cm dans la vitre. Le parquet ouvre une enquête. La munition retrouvée dans le train est le plus souvent utilisée pour la chasse au gros gibier. La SNCF parle d’un acte de malveillance.

    Un TGV reliant Paris à Nice a été touché par une munition de chasse mercredi vers 18 h 30, à la hauteur d’Avignon (Vaucluse), et le projectile s’est fiché dans un appui-tête après avoir traversé la vitre, a-t-on appris jeudi auprès du parquet d’Avignon.

    Le train n’a pas été arrêté au moment du tir et c’est à l’escale à Marseille que les enquêteurs de la Direction de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône ont constaté les dégâts. La munition, de type Brenneke, destinée à la chasse au gros gibier, a percé la vitre pour venir se loger dans un appui-tête, sans faire de blessé, a précisé la vice-procureur d’Avignon, Caroline Armand.

  • Faits divers - Justice | Avignon : une bénévole poursuivie pour avoir scolarisé un jeune migrant | La Provence

    https://www.laprovence.com/article/edition-vaucluse/5191972/une-benevole-poursuivie-pour-avoir-scolarise-un-jeune-migrant.html

    Une pétition de soutien lancée sur www.change.org a déjà réuni plus de 4 500 signatures. Un rassemblement est aussi prévu devant le commissariat de police d’Avignon demain à l’heure où Chantal sera auditionnée pour des faits d’usurpation de fonction après une plainte des services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), dispositif de protection de l’enfance du Conseil départemental.

    Ce que le Département reproche à cette bénévole du Réseau éducation sans frontières (RESF) 84 ? D’avoir scolarisé un jeune migrant. « En octobre 2017, j’ai amené un mineur non accompagné se faire inscrire dans un lycée professionnel. Ben, 17 ans, était arrivé au mois de juin de Côte d’Ivoire et il voulait suivre un CAP ». Le jeune homme a été accueilli et hébergé par l’ASE qui contestait sa minorité et attendait des évaluations, notamment des tests osseux réalisés par la PAF (Police aux Frontières). Dans cet intervalle de temps, les jeunes doivent patienter. « Son inscription au lycée professionnel a entraîné une nuit d’internat qui a dû être payée par l’ASE, en plus de la nuit d’hôtel pour ce jeune garçon... ».

    #délit_d_humanité

  • Le #climat s’affole dans les #villes européennes | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/climat-saffole-villes-europeennes/00086214

    « La maison urbaine brûle. » A Kiruna, une ville minière du nord de la Suède, les températures moyennes annuelles étaient au XXIe siècle (jusqu’au 31 décembre 2017) supérieures de 3 °C à la moyenne annuelle du XXe siècle. A Grenade, à Cordoue et à ­Malaga, trois villes d’Andalousie, les températures moyennes annuelles sont supérieures au XXIe siècle d’au moins 1,5 °C à celles du XXe siècle. A Bucarest, capitale de la Roumanie, cette hausse est de + 1,4 °C. En France, à Avignon, ville qui enregistre la plus forte hausse de l’Hexagone, elle est de + 1,2 °C.

    Dans plusieurs villes d’Europe, hébergeant plusieurs millions d’habitants, le seuil de 1,5 °C est donc d’ores et déjà franchi. C’est pourtant la limite que s’étaient fixés en décembre 2015 les 195 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, lors de l’Accord de Paris. A savoir « limiter l’élévation des températures à 1,5 °C par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle », une période que l’on situe généralement entre 1850 et 1900. Certes, l’objectif de cet accord international est global et non local, ce qui signifie qu’il intègre notamment le niveau de réchauffement des océans et de toutes les régions du monde, dont les pôles Nord et Sud. Mais ces données exclusives permettent d’évaluer précisément les répercussions locales du réchauffement.

    De nombreuses villes en ­Europe ont déjà dépassé l’objectif de l’accord de Paris, signé en décembre 2015, de limiter le réchauffement global à deux degrés Twitter

    Sur le même sujet
    Entretien Jean Jouzel : « Face au changement climatique, la fenêtre de tir est très étroite »
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    Ces chiffres sont issus d’une grande enquête intitulée « Europe, un degré plus chaud » (Europe One Degree Warmer), menée par le consortium de médias European Data Journalism Network (­EDJNet), dont fait partie Alternatives Economiques et qui regroupe une vingtaine de médias européens. Ils ont été obtenus après l’analyse de plus de 100 millions de données fournies par le Centre européen de prévision météorologique à moyen terme (CEPMMT), une organisation intergouvernementale qui procède à la « réanalyse » des données météorologiques issues d’une multitude de sources, comme les stations météo, les ballons-sondes, les bouées et les satellites. C’est la première fois que des données de réanalyse sont rendues accessibles à une telle échelle.

    Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siècle dans différentes villes européennes, en °C

    Les flèches montrent l’intensité de l’augmentation des températures depuis le siècle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensité. Source : EDJnet

    Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siècle dans différentes villes françaises, en °C

    Les flèches montrent l’intensité de l’augmentation des températures depuis le siècle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensité. Source : EDJnet

    Ces informations permettent d’étudier les phénomènes climatiques sur des périodes supérieures à un siècle, en harmonisant les données de milliers de sources différentes, autorisant ainsi des comparaisons dans le temps et l’espace. Si les valeurs absolues diffèrent des données provenant directement des stations météo (essentiellement parce que les villes sont sujettes à l’effet « îlot de chaleur », en raison duquel les températures de l’intérieur des villes peuvent être supérieures de 10 °C à celles des campagnes alentour), les tendances générales restent les mêmes.
    Retrouvez le détail de l’évolution des températures entre le XXe et le XXIe siècle dans 558 villes européennes
    Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et au XXe siècle, en °C

    En cliquant sur le nom des villes listées, vous pouvez accéder à un rapport détaillé propre à chacune de ces communes avec de nombreuses informations complémentaires.
    Source : EDJnet

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    En se penchant sur les données journalières, EDJNet a pu montrer que le nombre de jours chauds et froids avait également évolué au cours des 117 dernières années. A Split par exemple, deuxième ville de Croatie, le nombre de jours où la température moyenne atteint 27 °C a bondi de 6 par an au XXe siècle à 14 par an au XXIe siècle. Inversement, le nombre de jours froids a reculé dans la plupart des villes. A Riga, capitale de la Lettonie, le nombre de jours où la température moyenne était inférieure à -1 °C est ainsi tombé de 75 au siècle dernier à 57 au XXIe siècle.
    Zoom Une enquête data collaborative

    L’enquête « Europe, un degré plus chaud » est basée sur l’analyse de plus de 100 000 données météorologiques recueillies auprès du European Centre for Medium-Range Weather Forecasts (ECMWF). Ce centre international calcule des données météorologiques dites « re-traitées », basées sur une variété de sources telles que des stations et des ballons météorologiques, des bouées et des observations satellites.

    Cette méthode d’harmonisation permet d’observer des données sur de longues périodes et de faire des comparaisons entre différents lieux. Elle permet aussi de dégager une tendance, indépendamment de l’effet d’îlot de chaleur urbaine, qui peut se traduire par un différentiel de températures entre un centre-ville et sa périphérie.

    Le traitement des données et les réponses des collectivités ont ensuite été effectués de manière collaborative par les membres du European Data Jouralism Network (EDJNet) sous la coordination de l’agence de data journalisme Journalism++ Stocklholm.

    Cliquez ici pour en savoir plus.
    De lourds impacts

    Même limitée à 2 °C ou moins, l’élévation des températures peut être lourde de conséquences, observe Mojca Dolinar, responsable du département de climatologie à l’Agence slovène de l’environnement, un service de l’État. Une atmosphère plus chaude absorbe davantage d’eau avant de la libérer sous forme de pluie, explique-t-il. Résultat : les épisodes pluvieux sont plus espacés dans le temps et les sécheresses s’aggravent. Dans le même temps, les précipitations, du fait de la plus forte concentration d’eau dans l’atmosphère, ont tendance à être plus intenses, entraînant des inondations plus graves.

    La hausse des températures a des conséquences sur la mortalité, les infrastructures, la concentration des élèves… Twitter

    L’élévation des températures et les vagues de chaleur en particulier ont été responsables de plusieurs milliers de décès depuis 2000. La canicule de 2003 a provoqué plus de 70 000 décès supplémentaires en Europe de l’Ouest. Malgré la mise en œuvre de « plans canicule » dans plusieurs pays, une analyse du lien entre chaleur et mortalité dans 9 villes européennes a montré que, si la surmortalité a reculé à Paris, Rome et Athènes depuis 2003, la hausse des températures n’en continue pas moins d’entraîner une surmortalité, et pas uniquement dans les villes méridionales. Les villes nordiques sont ainsi plus exposées au stress thermique que celles habituées aux chaleurs régulières. A Madrid, par exemple, la mortalité augmente (par rapport aux jours non-chauds) quand la température journalière moyenne dépasse 21 °C, contre 19 °C à Stockholm.

    La surmortalité causée par la canicule de 2017 (baptisée « Lucifer »), qui a vu les températures franchir la barre des 40 °C dans les Balkans, en Italie et en Espagne, et par la canicule de 2018 en Europe du Nord, n’a pas encore été étudiée par les autorités sanitaires nationales et les universitaires.
    Moins bonnes performances scolaires

    Si les canicules sont les plus meurtrières, l’élévation des températures influe également sur la vie des Européens par d’autres biais. Les chercheurs ont ainsi montré que les élèves étaient moins performants, notamment en mathématiques, lorsque la température journalière moyenne dépassait 22 °C. Dans 415 des 539 villes analysées par EDJNet, le nombre annuel de jours d’école affichant une température journalière moyenne supérieure à 22 °C avait augmenté au XXIe siècle par rapport au siècle précédent. A Séville, par exemple, les élèves ont connu au XXe siècle une moyenne annuelle de 12 jours d’école à plus de 22 °C, un nombre qui est passé à 24, soit le double, au XXIe siècle. Les conséquences d’un environnement plus chaud sur les résultats des élèves européens n’ont pas encore été évaluées.

    Depuis les années 1980, les criminologues savent que, aux Etats-Unis au moins, les faits de violence augmentent avec le mercure. En Europe, malgré la hausse des températures, aucune agence de lutte contre la criminalité ni aucun chercheur universitaire n’a étudié la question.

    Les transports ferroviaire et routier sont également concernés par la hausse des températures, le bitume se ramollissant au point que certaines routes doivent être fermées les jours de forte chaleur. Le trafic ferroviaire urbain (les trains de surface et tramways) peut être perturbé par un voilement des rails lorsque le métal se dilate et devient instable. Avec à la clé des risques de retards et, comme cela s’est produit dans le métro de Washington en 2012, des déraillements. La hausse des températures a aussi un impact sur la pollution, et donc sur notre santé : de fortes chaleurs accroissent la formation d’ozone et la concentration de particules fines (PM10).
    Politiques d’adaptation

    Face à ces conséquences, les scientifiques appellent à la mise en place de politiques d’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit de la « deuxième jambe » de la lutte contre les dérèglements climatiques, aux côtés des mesures d’atténuation qui consistent à limiter les émissions de gaz à effet de serre, principales responsables du réchauffement. Dans le cadre de l’enquête menée par EDJNet, un questionnaire a été envoyé à une dizaine de collectivités locales 1 pour pouvoir comparer et évaluer leur politique d’adaptation. Selon les villes, les réponses sont très variables.

    Paris fait figure de précurseur en la matière en France. La ville a adopté une « stratégie d’adaptation » fin 2015, comportant 30 objectifs déclinés en 35 actions. « On a bâti la stratégie d’adaptation sur quatre piliers, explique Célia Blauel, adjointe à la maire de Paris pour l’environnement : la gestion de crise, avec des plans canicule et en cas de crue de la Seine, mais aussi le développement d’un nouvel urbanisme et la mobilisation citoyenne. Le 4e pilier concerne les risques liés au dérèglement climatique tel que l’approvisionnement en eau, en alimentation durable. »
    Des villes inégalement prêtes

    « Concrètement, Paris est particulièrement touché par le phénomène d’îlots de chaleur urbaine, poursuit l’adjointe. La définition et l’identification d’îlots de fraîcheur urbaine (IFU) sont donc une des actions de la politique d’adaptation de la ville. Une application numérique en cartographie environ 800. Parmi les IFU, la mise en place de cours d’école « Oasis » consiste à remplacer le bitume des cours de récréation par des revêtements perméables à l’eau de pluie et des espaces plantés. Hors période scolaire, ces cours d’école sont ouvertes au public pour offrir un espace de fraîcheur. Trois cours Oasis ont été mises en route à la rentrée dernière et l’objectif est d’en compter de 40 à 45 à l’été 2019. »
    Emile LUIDER/REA Brumisateurs sur les quais de Seine à Paris, été 2017.

    « Beaucoup de collectivités ont réalisé des cartographies de leurs îlots de chaleur urbaine afin d’identifier les lieux problématiques, comme à Toulouse et à Lyon », rappelle Elsa ­Richard, chercheuse à Auxilia, un cabinet de conseil aux collectivités. « On observe aussi beaucoup de chantiers sur la végétalisation, les fontaines et les miroirs à eau comme à Nantes, Orléans, ou Angers. Mais d’autres types de réponses doivent être apportés, notamment pour lutter contre l’imperméabilisation des sols. La grande difficulté est de faire vivre le sujet de l’adaptation au niveau local. »

    « La seule chose que nous faisons, dans les écoles, sont des préaux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » – La mairie d’Avignon Twitter

    Certaines villes n’ont d’ailleurs pas pris le temps de répondre au questionnaire, ou se sont contentées de réponses orales, comme Avignon, pourtant la ville française où les températures ont le plus augmenté depuis 2000. « La seule chose que nous faisons, dans les écoles, sont des préaux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » a ainsi indiqué notre interlocutrice au sein de la direction de la communication de la Ville. « Avignon est un cas assez classique, explique Elsa Richard. Les changements de pratiques liés au changement climatique ne sont pas forcément facilités dans les lieux où la chaleur est déjà une habitude. »
    L’adaptation, parent pauvre du climat

    « L’adaptation est le parent pauvre des politiques climatiques » confirme Pascale Bosbœuf, doctorante à l’université Paris-Est, qui travaille sur les politiques locales d’adaptation. « Parce que l’adaptation n’a pas d’objectifs chiffrés, contrairement aux politiques d’atténuation qui visent des objectifs de réduction d’émission de gaz à effets de serre. » Seul élément contraignant : la loi de transition énergétique impose aux intercommunalités de plus de 20 000 habitants de réaliser un diagnostic de vulnérabilité de leur territoire et d’intégrer un volet adaptation dans leur « Plan climat-air-énergie territorial » (PCAET).

    « L’adaptation revient à investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prévisible » – Pascale Bosboeuf, chercheure Twitter

    Cependant, selon le récent rapport « Le défi climatique des villes » publié par le WWF, 77 % des collectivités concernées ne seront pas en mesure de respecter l’échéance du 31 décembre 2018 pour avoir adopté un PCAET. « Tout dépend de la collectivité. C’est une question de volonté et d’affichage, affirme Pascale Bosbœuf. L’adaptation revient à investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prévisible. » D’où l’absence de gain électoral direct pour les élus. Du point de vue des habitants, « face à un enjeu si important, on ne se pense jamais les plus exposés, on se rassure en se disant qu’on est en France », complète ­la doctorante.

    Jusqu’à récemment, le problème de la hausse des températures était peu tangible, hormis sur le littoral et les zones de montage, qui sont d’ailleurs plus avancés en matière d’adaptation. Mais l’été caniculaire 2018 a mieux révélé les problématiques de chaleur en ville. « La question à laquelle cela renvoie est : quelle capacité d’anticipation peut avoir un individu et une collectivité publique ? », souligne Elsa Richard. La marche pour le climat du 8 septembre dernier, qui a mobilisé plus d’une centaine de milliers de personnes en France, est peut-être un début de réponse.

    Article publié en partenariat avec la plateforme européenne de datajournalisme (EDJnet), dont Alternatives Economiques est un des membres fondateurs.

  • « Messire Dieu, premier servi » | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-politix-2014-2-page-59.htm

    « La situation va mal. On va vers des heures plus sombres encore. On ne vous demande pas grand-chose. Pensez que vous n’êtes même pas capables de vous bouger alors que nos parents et grands-parents, et ceux avant eux, ont beaucoup plus encaissé. Le militant, je vous le dis, c’est le martyr des temps modernes ! Parce que vous savez quoi ? Les gauchistes qui tiennent les facs, ils donnent tout : leur temps et leur argent ! »
    (Alain Escada aux militants de Civitas, école Saint-Michel, Niherne, 20 février 2010)

    La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), branche « intégriste  [1]
    de l’Église romaine, schismatique depuis l’excommunication en 1988 de son créateur, Mgr Lefebvre, revendique trente-cinq mille fidèles français Parmi ceux-ci, une minorité ne se contente pas de suivre le rite tridentin à l’abri des regards et ose afficher ses convictions dans l’espace public en rejoignant l’Institut Civitas. Fondé en 1999, ce groupe « contre-révolutionnaire » se présente sur son site internet comme un mouvement politique « inspiré par le droit naturel et la doctrine sociale de l’Église et regroupant des laïcs catholiques engagés dans l’instauration de la Royauté sociale du Christ 
     ». Ses prises de position contre l’« homofolie », le « meurtre des enfants à naître », la « christianophobie » et l’« invasion de l’Occident » le situent résolument à l’extrême droite. Civitas sort de l’anonymat en avril 2011 lorsque ses imprécations contre l’exposition à Avignon du « Piss Christ » d’Andres Serrano sont reprises par l’archevêque de la cité des papes. Les militants de Civitas font surtout parler d’eux six mois plus tard, en perturbant des représentations théâtrales jugées blasphématoires 
    et, plus récemment, pour leur opposition radicale au projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes du même sexe.
    2

    Aussi remarqué qu’il ait été, cet engagement n’a, à notre connaissance, pas fait l’objet de publications en science politique ? 
    . Il n’y a pourtant rien d’évident à ce que les jeunes de Civitas, quand ils ne sont pas occupés à prier, passent leur temps libre à étudier la doctrine du Christ Roy et à s’entraîner au combat dans la forêt, avant d’aller manifester sous les quolibets des passants. En quoi sont-ils attirés par un engagement si total, qui implique un tel contrôle de soi et de son comportement ordinaire ? Comment parviennent-ils à maintenir une image positive d’eux-mêmes lorsque, en tant qu’adeptes d’une foi dissidente et porteurs d’un programme politique désavoué, ils empruntent une voie incertaine qui les prive du soutien attaché à ceux qui font corps avec la majorité ? Nous nous proposons d’analyser les conditions de possibilité de ce militantisme intégriste.

    • J’ai tagué #vidéo, au cas où il y aurait un traitement spécifique pour les sources vidéos.

      Sinon, on a le discours en version intégrale :

      Voici le texte écrit et lu par Carole Thibault à Avignon :

      "Je vous remercie pour ce Molière.
      Probablement le seul Molière que je recevrai jamais.
      Ce n’est pas une question de talent, il n’est pas question ici de talent.

      Je suis désolée. J’avais commencé à écrire un truc rigolo.
      Un de ces trucs pour lesquels on fait appel à moi de temps en temps.
      Oh tiens si on invitait Thibaut. Elle est rigolote Thibaut. C’est une excitée rigolote. Elle nous casse bien un peu les coucougnettes avec ses histoires d’égalité femmes-hommes, mais elle est rigolote. Elle pique des gueulantes rigolotes, bien brossées. Et puis elle met des jolies robes. Elle porte bien. Elle fait désordre policé.
      On devient vite le clown de service. Le bouffon du roi.
      Et ici le roi, comme ailleurs, c’est la domination masculine.
      Il a beau faire GENRE, le roi, il est et reste la domination masculine.
      Et moi j’en ai ma claque d’être la bouffonne de service de la domination masculine.

      Il y a deux ans, ici même, Thomas m’avait invitée à écrire et dire un texte sur l’absence des autrices, des auteurs femmes, donc, dans le festival d’Avignon depuis sa création. Plus précisément dans la Cour. La grande cour du théâtre. La cour d’honneur.
      La Cour d’honneur c’est comme les Molière.
      Quand tu es une femme artiste, une de ces femmes qui a la prétention d’être de ce côté-là de la création, je veux dire autrice, metteuse en scène, conceptrice d’œuvres, quand tu es une de ces bonnes femmes qui a cette prétention-là, tu sais que tout ça n’est pas pour toi.
      Mets-toi bien ça dans le crâne, petite bonne femme créatrice : la Cour d’honneur et les Molière ne sont pas pour toi.
      Ou alors tente le jeune public. Le jeune public ici c’est un endroit réservé aux bonnes femmes créatrices.

      Il y a deux ans, donc, j’étais ici même en train de déblatérer un texte sur la quasi absence des autrices dans le festival In, à l’invitation de Thomas.
      Cette année, deux ans après, Thomas joue dans la cour d’honneur, et moi je suis de nouveau ici, invitée cette fois par David, en train de déblatérer devant vous un autre texte censé être rigolo et bien enlevé sur la situation des femmes artistes-créatrices.

      Il y a deux ans, j’avais encore l’espoir que ça change, puisqu’on en parlait, ici, dans le cadre du festival In justement, de la non représentation scandaleuse des femmes dans ce festival depuis sa création.
      Il y a deux ans j’avais mis une belle robe et j’avais donc pondu un truc bien brossé, enlevé, rigolo, à la façon Thibaut rigolote. Et tout le monde avait bien ri. Et puis chacune et chacun était reparti à ses petites affaires après notre grande fête estivale du théâtre.

      Cette année, deux ans après donc, la programmation du festival IN, hors jeune public, présente 9% d’autrices femmes pour 91% d’auteurs hommes. (Pour les deux spectacles jeune public elles représentent 75%.)

      Cette année, deux ans après, la programmation "théâtre" représente 89,4% d’artistes créateurs hommes (auteurs et metteurs en scène) pour 10,6% d’artistes créatrices femmes.

      Cette année, deux ans après, sur la totalité des spectacles et expo programmées dans le festival IN, on recense 25,4 % d’artistes créatrices femmes. Et encore on peut remercier la SACD qui exige dans les Sujet à vif la parité. Sans ces petites formes performatives de 30mn chaque, il ne faut rien exagérer non plus, on ne serait même pas à 20% d’artistes créatrices femmes programmées.

      Je parle des spectacles, pas des lectures. Il suffit d’ouvrir le programme et de compter.

      C’est ce que j’ai fait l’autre matin. 1 fois. 2 fois. 3 fois. Pour être bien sûre. Parce que je n’arrivais pas à y croire. Et puis après je me suis mise à pleurer. Moi la grande gueule rigolote je me suis mise à pleurer comme une conne.

      On a beau être habituée, on a beau connaître tous les pièges, tous les cynismes, tous les détours de l’humiliation, être blindée, après tant et tant d’années de ça, il y a des fois où ça craque malgré tout. Mais franchement pleurer devant un programme du IN, c’est la honte. C’est minable même, à l’heure où peut-être un nouveau bateau rempli à ras bo

      rd de femmes, d’enfants, d’hommes, de vieillards, sombrait en méditerranée, et avec lui tous ces êtres qui s’en allaient ainsi par le fond nourrir les poissons, nous épargnant d’avoir à partager avec eux nos richesses dégoulinantes de paradis de la consommation.
      Bref.
      C’est pas le sujet.
      Ici nous sommes dans la grande fête du théâtre. Et je viens de recevoir un gros pavé.
      Il faut sourire, mettre des belles robes, être joyeux, légers et quelque peu potaches.

      Mais cette année, je suis désolée David, je n’ai pas envie de faire la bouffonne de service, en polissant ma colère brossée rigolote dans une joyeuse fête sur le genre, dans un festival, que certains journalistes, qui auraient mieux fait de faire leur travail de journalistes, ont qualifié de festival féministe.

      Cette année, j’en ai ma claque d’être la copine sympa de tous les copains sympas, les copains qui ont plein de copines femmes, les copains qui interrogent le genre, qui interrogent tout ce qu’on voudra, pendant que rien ne change.

      J’en ai ma claque de voir une majorité de femmes muettes, privées de paroles, venir s’assoir dans l’obscurité des salles pour recevoir là bien sagement la parole des hommes, la vision du monde portée par des hommes, dessinée par des hommes, en majorité blanc, en plus.

      D’accord pour l’intersectionnalité des luttes. D’accord pour lutter contre toutes les injustices, contre toutes les discriminations, contre la binarité si stupide et pathétique qui gouverne notre monde contemporain si moderne, comme il gouvernait l’ancien. Mais comment se fait-il que toute lutte semble écraser et annihiler la lutte pour l’égalité des hommes et des femmes ? Comment se fait-il que cette lutte-là soit systématiquement écartée, remplacée par une autre lutte ? Les femmes se sont fait niquer à la révolution française. Elles se sont fait niquer durant la Commune. Elles se sont fait niquer durant le Front Populaire. Elles se sont fait niquer en 68. Et elles se font encore niquer au festival d’Avignon 2018, ce grand festival dont le thème revendiqué cette année est … le genre, et dont une des seules rencontres thématiques programmées qui aborde le sujet s’intitule « les femmes dans le spectacle vivant, doit-on craindre le grand remplacement ? » Je n’épiloguerai pas sur le concept de grand remplacement, concept xénophobe développé actuellement par l’extrême droite. C’est p. 27 du programme si vous voulez vérifier. Et si vous voulez y aller pour protester ça tombe bien c’est aujourd’hui même à 14h30 aux ateliers de la pensée.

      Et c’est comme ça qu’on se fait niquer, depuis de siècles, des décennies, des années, des mois.
      Ce n’est pas seulement sociétal, politique. Ça s’inscrit dans nos chairs, dans les recoins les plus obscurs de nos cerveaux, dans nos inconscients, nos subconscients. Cela gangrène toutes nos vies. Ce ne sont pas que des chiffres et des statistiques. Et pourtant ceux-là il faut les faire, les analyser, pour regarder bien en face notre humiliation, pour regarder bien en face le système qui nous exclue, au grand jour, aux yeux de tous, sans que personne n’y trouve à redire. Il faut les analyser, ces chiffres, pour avoir une grille de lecture précise du réel, pour comprendre ce qui se passe réellement. Quitte à se mettre à pleurer alors comme une conne, comme une pauvre fille qui y a cru cette fois, au grand amour, à la rencontre possible, et qui se retrouve au matin toute seule, après s’être fait niquer encore une fois.

      Bon, on ne va pas jeter la pierre, ou plutôt le pavé, à Olivier. Où qu’il soit aujourd’hui, il doit déjà bouillir sur sa chaise. Et vue la chaleur qu’il fait... Il y a eu bien assez des curés qui ont fait cramer des femmes à cause de leurs vagins, on ne va pas se mettre à faire bouillir des artistes directeurs de festival à cause de leur programmation, simplement parce qu’ils sont un peu en dessous de la moyenne nationale.

      Parce que dans la totalité du spectacle vivant aujourd’hui en France, 23% seulement des subventions publiques d’état vont à des projets portés par des artistes femmes, parce que qu’elles ne représentent que 11% des spectacles programmés sur toutes les scènes et parce qu’elles ne reçoivent que 4 à 12% des pavés, pardon des récompenses. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’état lui-même, le haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes.

      Mais, après tout, sur les « scènes de l’institution » comme on dit, la part des autrices représente environ 22% et celle des metteuses en scène 35%. C’est loin d’être l’égalité, c’est sûr, mais bon on y travaille.
      Mais pas ici. Du moins pas encore, apparemment.

      Oui, cette année le IN fait Genre.

      Parce qu’on peut revendiquer haut et fort la liberté d’être à loisir homme, femme, ou les deux mélangés, il n’en demeure pas moins que quand tu nais avec un sexe de femme, ou quand tu deviens femme, que ce soit par le grand tirage au sort de la nature – ah zut pas de chance t’es née avec un vagin - ou par choix, tu fais partie de la caste de celles qui se font baiser, niquer, nier toute leur vie. Parce qu’avant d’être un genre, la sexuation est un déterminisme physiologique, totalement arbitraire, qui, selon que tu reçois un vagin ou une bite à ta naissance, te prédétermine comme sujet dominant ou dominé. Parce que le phallocentrisme et le patriarcat sont les petits rois qui continuent à gouverner ce pays, et particulièrement ce petit milieu cultivé, si fier de son ouverture d’esprit, si fier de sa soit-disant liberté de création, d’expression, de choix, si fier de ses prérogatives, si donneur de leçon au monde entier.

      Le phallocentrisme et la domination masculine sont la honte de tout le milieu intellectuel, artistique et culturel de ce pays. Ils sont la honte de chaque artiste de ce pays et d’ailleurs. De chaque institution qui ne respecte pas une juste redistribution de l’argent public. De chaque directeur de lieu, de galerie, de festival, qui ne fait que représenter et reproduire à l’infini la pensée dominante.

      L’écrasement des femmes par les hommes est le premier crime contre la pensée humaine. Il produit des millions de meurtres chaque année. C’est un crime qui se perpétue depuis des millénaires, qui se poursuit partout et trouve ses racines malheureusement ici aussi, sur ces espaces sacrés du théâtre qui devraient être au contraire les lieux sacrés de la parole libre et émancipatrice.

      Je ne veux pas de ta récompense, David. C’est comme un gros pavé reçu en pleine gueule.

      Et hors les chiffres, désormais, sachez-le, nous ne croirons plus rien. Pour ne plus subir la honte de pleurer encore. "

      Carole Thibaut - 13 juillet 2018

      #sexisme #patriarcat #domination_masculine #arts #spectacle #discours #femmes #féminisme

  • A Avignon, le message de soutien d’un chorégraphe israélien à Gaza AFP - 20 juillet 2018
    http://www.aurdip.fr/a-avignon-le-message-de-soutien-d.html

    Le chorégraphe israélien Emanuel Gat a créé la surprise jeudi soir en projetant des messages sur la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, dans le cadre de son nouveau spectacle au Festival d’Avignon.

    Peu avant la fin de « Story Water », de terribles statistiques ont été projetées l’une après l’autre sur les murs de la cour d’honneur du palais des Papes où se tenait le spectacle de danse.

    « Gaza est l’une des zones les plus denses au monde avec plus de 5.000 habitants par km2 » ; « 98% de l’eau à Gaza est contaminée et non potable » ; « 69% des jeunes sont au chômage » ; « 60% des enfants sont anémiques » ; « 84% comptent sur l’aide humanitaire pour leurs besoins de base », indiquaient ces statistiques.

    Après ces messages, les 10 danseurs se sont allongés sur la scène, une jambe recroquevillée comme pour imiter les morts, accompagnés d’une musique jouée par Ensemble modern, un orchestre contemporain.

    #GAZA

  • Une lignée de médecins juifs à #Montpellier : Antoine de Saporta (médecin)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_de_Saporta_(m%C3%A9decin)

    Son grand-père était Louis Ier Saporta, médecin juif de Lérida en Catalogne au xve siècle. Fuyant l’Espagne, il vient en France, refaisant des études de médecine, une deuxième fois à Avignon, et une troisième fois à Montpellier. Il s’établit ensuite à Marseille, vers 1490, pour être médecin de la ville (médecin stipendié, de stipendium, c’est-à-dire fonctionnaire payé par les impôts). Sa réputation parvient jusqu’au roi Charles VIII, qui en fait l’un de ses médecins ordinaires. Il meurt à Arles, à l’âge de 106 ans1.

    Son père Louis II Saporta, né à Lérida (jeune enfant lors de l’exil) est reçu médecin à Montpellier en 1503, il y donne des cours jusqu’en 1529. Il s’établit à Toulouse où il devient professeur à la faculté de médecine en 1534, au moins jusqu’en 1544. Il se retire ensuite à Montpellier. En 1553, il est naturalisé français par Henri II. Il meurt en 1555, à Montpellier, à l’âge de 90 ans, et dit-on, dans la religion catholique2.

    Son fils Jean Saporta, est reçu médecin à Montpellier en 1572. Il obtient une Chaire dans la même université en 1577, pour être nommé vice-chancelier en 1603. De caractère emporté, il allait jusqu’à se battre avec des étudiants ou des collègues, mais sa valeur médicale fut toujours respectée. Il a donné des soins aux malades de l’hôpital Saint-Eloi de Montpellier. Il meurt en 1605, en laissant un petit traité sur l’utilisation du mercure dans le traitement de la syphilis, publié après sa mort : Tractatus de lue venerea curant (Lyon, 1624)3.

    Je vais essayer de trouver des références au sujet de l’influence de médecins juifs et arabes sur l’université médiévale de Montpellier.

    #juifs_et_arabes_à_montpellier #médecine_montpellier

  • le constat du cancérologue Daniel Serin sur les coupeurs de feu

    http://www.midilibre.fr/2018/04/03/avignon-le-constat-du-cancerologue-daniel-serin-sur-les-coupeurs-de-feu,16

    Daniel Serin est cancérologue, vice-président de l’Institut Sainte-Catherine à Avignon, rédacteur en chef de la revue Psycho-oncologie. Des dizaines de patientes lui ont confié faire appel à des coupeurs de feu. “C’est étonnant, des êtres se disent investis de pouvoirs faisant disparaître les douleurs liées aux brûlures. On n’a aucune explication scientifique.”

    http://images.midilibre.fr/images/2018/04/03/1650049_759_data-art-107903286_667x333.JPG?v=2

    Que pensez-vous des coupeurs de feu ?

    Il y a bien longtemps que les femmes me parlent d’acupuncture, d’homéopathie, de psychologues, de coupeurs de feu. Aujourd’hui, les statistiques mondiales établissent que 60 à 80 % des gens atteints de cancer font appel aux médecines complémentaires. Les coupeurs de feu, ça marche dans 80 % des cas. J’ai des tas de patientes qui y ont recours. Soit elles sont toutes folles, soit il se passe quelque chose que je ne suis pas capable d’expliquer. Il ne faut pas être bête : “Si cela peut vous faire du bien, faites-le !” Faites-le parce que votre qualité de vie dépend de multiples facteurs. Je ne comprends pas comment ça marche, mais ça marche !

    Vous avez pourtant organisé un congrès intitulé “Cancers et pensées magiques”.

    La pensée magique en tant que pensée philosophique que nous avons tous en nous. On peut avoir un rapport aux événements qui sont irrationnels, cette irrationalité fait partie de notre humanité. Les coupeurs de feu font partie de notre humanité dans ce qui n’est pas accessible à la raison. Et sans l’irrationalité, on mourrait, elle permet de nous échapper de la vie dans ce qu’elle a de plus rude. Les coupeurs de feu interviennent à un moment de ma vie, et ça marche ! Même par téléphone. Il est donc dans la pensée magique. Nous sommes un corps et un esprit, il y a une interaction manifeste. C’est génial et ça ne coûte rien à la Sécu !

  • Inégalités entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture
    La proportion des femmes artistes représente

    • 6/10ème des étudiant.e.s
    • 4/10ème des artistes effectivement actif.ve.s
    • 2/10ème des artistes aidé.e.s par des fonds publics
    • 2/10ème des artistes programmé.e.s
    • 2/10ème des dirigeant.e.s
    • 1/10ème des artistes récompensées

    Voir le graphique page 3, assez parlant...
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/184000096.pdf

    #inégalité #féminisme #art #sexisme #patriarcat

    • Merci @soseen à la page 42 :

      Inégalités entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture

      FOCUS – Une étude du HCE sur la programmation des principaux musées et lieux d’exposition français
      Dans son étude sur la programmation des musées (cf. p 73 de ce rapport),
      le HCE dénombre que le Centre Pompidou a consacré 12 expositions sur 108 à une artiste femme sur la période 2012-2016, soit 11 % du total des expositions. Et pourtant, il est le premier à avoir organisé en 2009, une exposition composée à 100 % d’artistes femmes : « Elles@centrepompidou »
      sur « elles, et seulement elles ». Depuis, l’exposition « Les papesses » à Avignon en septembre 2013 a également été consacrée uniquement à des artistes femmes contemporaines.
      La faible programmation de plasticiennes contemporaines tord le cou à l’idée d’une marche à l’œuvre naturelle vers l’égalité, au fil des générations. Elles demeurent moins aidées, moins programmées, moins récompensées.

      Ce phénomène était déjà dénoncé notamment par le groupe d’artistes féministes Guerrilla Girls en 1985, à New-York, pointant la quasi inexistence des femmes artistes dans le monde contemporain, avec le slogan : « Faut-il que les femmes soient nues pour entrer au Metropolitan Museum ? ». Elle notait alors que 5 % des artistes exposé.e.s dans les sections d’art moderne étaient des femmes, alors qu’elles faisaient l’objet de 85 % des nus

      Sur un total de 108 exposition au centre Pompidou de 2012 à 2016, 12 sont consacrées à des artistes femmes soit 11%.

  • « Game of Thrones » illustre les vraies mœurs cannibales du Moyen Âge | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/158902/histoire-culture-game-of-thrones-cannibalisme-moyen-age

    Attention TW de cannibalisme

    Si vous pensiez que le cannibalisme était une pratique lointaine, inconnue à la civilisation occidentale ou que les scénaristes de Game of Thrones avaient juste un penchant pour les exagérations macabres, détrompez-vous. La série fait référence à des mœurs ou des épisodes historiques précis, souvent bien pires que ses scènes les plus gores.

    Les mythes et histoires sanglantes qui peuplent nos productions culturelles, des contes d’antan aux films hollywoodiens, sont en partie fondées sur des récits du Moyen Âge. C’est ce que montre la professeure d’histoire Angelica Montanari dans son ouvrage Cannibales (éd. Arkhê).

    Témoignages crédibles et fiction se mêlent inextricablement dans les narrations d’une époque où l’imaginaire était gouverné par toutes sortes d’interdits religieux et de croyances païennes. La morale chrétienne et les pratiques relatées s’accommodent pourtant plutôt bien entre elles. Au-delà d’épisodes réels de cannibalisme « de survie » survenus lors de moments de disette ou d’épisodes guerriers, des pratiques de cannibalisme plus ordinaire ont bel et bien existé.

    En Terre Sainte, Bohémond de Hauteville, prince d’Antioche, tient en 1098 le siège de la ville de Ma’ârrat al-Nu’mân. Quand celle-ci cède, le massacre est sans pitié pour les infidèles. Dans la ville devenue charnier, les conquérants se nourrissent des cadavres humains. Cet épisode est raconté dans quatre sources différentes, ce qui conforte la véracité du récit. On a également rapporté l’existence d’une fraction des phalanges chrétiennes, nommée Tafurs, qui se seraient prêtées à des actes de cannibalisme par faim, mais aussi par tactique.

    La mise en scène de la dévoration a effectivement une fonction tactico-militaire que relatent bien des chroniqueurs. Adémar de Chabannes raconte comment le Normand Roger de Tosny s’est forgé une féroce réputation lors de son expédition en Espagne, pendant la première moitié du XIe siècle : il terrorisait ses prisonniers en découpant certains d’entre eux en deux devant les autres, en les faisant cuire puis en les donnant à manger aux survivants. Il laissait ensuite quelques malheureux s’enfuir, pour que la sinistre information se diffuse parmi les musulmans.

    Pérouse, 14 juillet 1500. La ville est gouvernée par la famille Baglioni, mais le petit-neveu, Charles, décide de monter un complot pour prendre le pouvoir et se débarrasser de ses grands oncles régnants, Guy et Rodolphe, ainsi que de leurs enfants. Il choisit l’occasion du mariage d’Astorre, l’un des fils de Guy, pour agir. Ses hommes de main et alliés envahissent la ville après les réjouissances, et ils tuent le marié dans son lit nuptial. On lui arrache le cœur et Filippo di Braccio, un allié de Charles, mord férocement dedans avant d’abandonner le reste du corps. L’un des fils de Rodolphe Baglioni parvint à s’échapper et reprit plus tard la ville.

    L’histoire du cannibalisme en Occident ne s’arrête toutefois pas à ces épisodes de massacres spectaculaires. Certaines mœurs sont bien plus ancrées dans le quotidien de l’époque, où le corps humain était présenté comme ayant certaines vertus justifiant des pratiques anthropophages curatives ou gustatives.

    Dans la nouvelle De prava amicitia vel societate, un certain Sercambi raconte qu’à la cour du pape Urbain V à Avignon, au XIVe siècle, les « pastelli » du chef Troiante sont fameux, grâce à un ingrédient secret.

    Le cuisinier, un « homme méchant », a pris goût à la chair humaine et aurait décidé de s’en servir dans ses préparations. Il prélève sa viande sur des cadavres, « les cuisses et des parties bien en chair, des mollets, des fesses et toutes les parties sans os ».

    Le gourmand pape finit par découvrir la supercherie quand l’une des tourtes qu’il a conservées finit par grouiller de vers. Le cuisinier cannibale est alors condamné à la pendaison.

    Une variante du récit se retrouve dans un roman en espagnol du XVe siècle : au cours des fêtes du Nouvel An, les convives de la meilleure pâtissière de Paris découvrirent des morceaux de corps humain dans leurs plats. Celle-ci trucidait des clients, avec l’aide de ses filles, pour en faire de bons petits plats.

    Le médecin du XVIe siècle Paracelse en fait une « liqueur de momie », un élixir de longue vie auquel pouvait être ajouté du sperme, de la mœlle et des testicules. À partir du XVe et XVIe siècle, on note même une augmentation des remèdes à base de composants humains, notamment de graisse.

    En Occident, c’est à l’époque où les apothicaires et médecins commencent à disséquer des cadavres que la médecine fait des progrès. À cette même époque, les cadavres ont aussi un usage bien précis : la mumia est un remède réputé issu… du suc de cadavres. Le mot persan mûmyia désigne initialement le mélange de poix et de bitume dont se servaient les embaumeurs égyptiens. Ce sont les Arabes qui, en envahissant l’Égypte, remarquent une similitude entre la substance de l’asphalte et le liquide issu des corps embaumés.

    Le terme voyage jusqu’en Europe, via l’école de médecine de Salerne. Entre le Xe et XIIe siècle, ce remède venu d’Orient, appelé « liquide des morts », est très populaire. Se monte alors un business morbide : plutôt que d’acheminer d’antiques momies, la circulation et l’exploitation des cadavres s’intensifie.

    En 1544, le médecin italien Pierandrea Mattioli s’alarme de la contrefaçon. Le remède compte des opposants, parmi lesquels le célèbre chirurgien Ambroise Paré, qui juge répugnante l’idée de manger des décompositions humaines pour se soigner.

    Et si, finalement, on pouvait prédire la mort de Cersei Lannister grâce à l’histoire ? Bon nombre d’épisodes de cannibalisme relatés évoquent des vengeances du peuple contre les nobles, voire contre un roi. En 1185, l’empereur bizantin Andronic Comnène fut torturé, tué puis dévoré par des femmes de Constantinople. Le monarque était haï et dans les écrits, sa dévoration est présentée comme un châtiment céleste.

    #cannibalisme #histoire
    Ca se limite au moyen-age et à la renaissance mais pendant la Terreur j’ai souvenir de beaucoup de récits de cannibalisme en France. Le seigneur d’un village près d’ou j’ai grandit aurais eu le coeur dévoré par les révolutionnaires. Il s’appelait Guillin du Montet et je croyais avoir fait un poste là dessus sur seenthis mais je le retrouve pas

  • A Avignon, le « calvaire judiciaire » d’un ancien de l’Urssaf - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/13/a-avignon-le-calvaire-judiciaire-d-un-ancien-de-l-urssaf_1609823

    Philippe Pascal, retraité de l’organisme de recouvrement, est attaqué par François Mariani, influent notable du Vaucluse et cousin de Thierry Mariani. En 2010, ce dernier avait été visé par un contrôle antifraude mené par l’ex-employé de l’Urssaf .

    Philippe Pascal n’était pas seul, c’est déjà ça. Environ 150 personnes se sont réunies ce lundi devant le tribunal de grande instance d’Avignon en soutien à cet ancien inspecteur de l’Urssaf, appelé à comparaître pour la troisième fois en sept ans. Depuis 2010, ce désormais retraité se retrouve pris dans une spirale judiciaire commencée à l’occasion d’un simple contrôle fiscal, initié à la demande de sa direction. Un simple contrôle, mais qui ne visait pas n’importe qui : François Mariani, qui assigne aujourd’hui Philippe Pascal en justice, est un homme d’affaires influent dans le Vaucluse – il fut président de la chambre de commerce et dirige plusieurs sociétés – et est également cousin de Thierry Mariani, ancien ministre Les Républicains.

    En 2010, il est notamment propriétaire d’un hôtel-restaurant dont la gestion questionne la direction vauclusienne de l’Urssaf. Philippe Pascal, alors en charge de la lutte antifraude dans le département, est mandaté pour effectuer le contrôle. Le dossier qu’il constitue entraîne la mise en examen, en février 2011, de François Mariani et de son fils pour « abus de biens sociaux, recel d’abus de biens sociaux, faux bilan, travail dissimulé et harcèlement moral » avec en prime un redressement annoncé de près de 800 000 euros. Parmi les éléments accumulés par l’inspecteur, un enregistrement fourni par un des employés de l’établissement, sur lequel on entendrait Mariani tenir des propos alimentant les soupçons d’infraction à la législation du travail. C’est cette bande sonore, remise à la justice par Philippe Pascal, qui le mène aujourd’hui devant le tribunal, François Mariani l’attaquant pour « atteinte à la vie privée ».

    « La carte du pourrissement »
    Lundi, l’audience, déjà reportée par trois fois, a une nouvelle fois été repoussée, l’avocat de François Mariani, Olivier Morice, ayant déclaré forfait pour cause de dos douloureux. Une vraie déception pour les soutiens de Philippe Pascal, venus de toute la France pour l’accompagner. « On a l’impression qu’en face, ils jouent la carte du pourrissement, soutient Lionel Zaouati, responsable régional pour la fédération CGT des organismes sociaux. On aurait aimé qu’il soit jugé pour que l’on en finisse, car Philippe reste sur le gril à ressasser cette affaire depuis sept ans déjà. » Car ce n’est pas la première contre-attaque menée par l’entrepreneur sur son inspecteur : depuis 2015, deux autres plaintes ont été déposées, la première, classée sans suite, pour des soupçons de corruption, la deuxième pour atteinte à la présomption d’innocence – procès perdu en première instance par François Mariani, qui a fait appel de la décision.

    De procédures en procédures, c’est un véritable « calvaire judiciaire » selon la CGT, qu’aurait subi l’inspecteur depuis le début de cette affaire. Pire : « Il a aussi été menacé, on a cassé sa voiture, on a recensé tout un tas de faits en vue de l’intimider », assure encore Lionel Zaouati. Une plainte a été déposée en ce sens, mais la justice l’a classée sans suite. De quoi déstabiliser durablement Pascal Philippe : dessaisi du dossier Mariani en 2014 par son administration, il est finalement licencié en juillet 2016 pour inaptitude suite à un burn-out. Une « injustice » pour ses soutiens, alors que François Mariani, toujours mis en examen, n’a lui toujours pas été jugé.

    « Au-delà du cas de Philippe, cette affaire symbolise aujourd’hui la façon dont certaines personnes influentes peuvent avoir un sentiment d’impunité leur permettant de passer entre les mailles du filet, relève Lionel Zaouati. On espère que la justice triomphera parce que son combat est juste. Il n’a fait que son travail. » Pour mobiliser l’opinion en attendant la nouvelle audience, prévue le 26 février 2018, ses défenseurs ont lancé un site internet, « payetescotiz.fr », avec rappel des faits et mention du comité de soutien de l’inspecteur, qui compte quelques personnalités comme Eva Joly, Gérard Filoche ou François Ruffin. L’avocat de François Mariani, lui, n’était pas joignable.

    L’impunité dont jouissent les dominants dans notre pays soit disant démocratique est hallucinante. Non seulement nous vivons dans un état policier, mais qui est par ailleurs contrôlé par une oligarchie politico-industrielle mafieuse.

    #urssaf #contrôle_fiscal #fraude #corruption #harcèlement #impunité

  • https://vimeo.com/168331150

    Le 27 février dernier, Georges Courtois était de passage à Avignon pour participer à une rencontre organisée par le Collectif anti-carcéral du Vaucluse. C’est que le bonhomme en connaît un bout sur le sujet : il a passé plus de 30 ans en cabane. Né en 1947 dans une famille pauvre, il commence tôt à se débrouiller pour améliorer le quotidien. Ses petites rapines le font atterrir en maison de redressement et c’est là que l’escalade commence vraiment. Refusant la formation de plombier que l’administration veut lui imposer, il choisit la carrière de bandit. Plus souvent dedans que dehors, #Georges_Courtois se découvre alors un talent d’écrivain lorsqu’il adresse depuis sa cellule des lettres d’insultes aux magistrats qui s’occupent de son cas ou de celui de ses amis.

    https://spasme.noblogs.org/2017/03/08/georges-courtois-revolver-au-poing-et-bagou-denfer
    source : @indymedianantes

  • Nouvelles tournées de recensement prévues pour cet automne : dénoncez-nous les fermes à visiter !
    http://www.latelierpaysan.org/Nouvelles-tournees-de-recensement-prevues-pour-cet-automne-denoncez-

    Dans les mois à venir, l’Atelier Paysan prévoit une nouvelle série de TRIP, particulièrement orientées sur la question du bâti autoconstruit. N’hésitez pas à participer directement à leur organisation en nous « caftant » des fermes à visiter et des paysan-ne-s à rencontrer ! A la suite des dernières Tournées de Recensement d’Innovations Paysannes (TRIP) en PACA et en Avignon cet été, dont vous trouverez une première phase de restitutions sur le forum, cette fin d’été est l’occasion de mettre en place une (...)

    Actualités

    « http://forum.latelierpaysan.org »
    « http://forum.latelierpaysan.org/post4864.html#p4864 »
    « http://forum.latelierpaysan.org/post4853.html#p4853 »
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    « http://www.interafocg.org »
    « http://www.agroparistech.fr »
    « http://www.cirad.fr »

  • Toi aussi, viens tenter de manager la génération qui a grandi avec 4chan en te la racontant « high-tech-je-dîne-avec-google ».
    Bon, c’était pas méchant, mais entendre que « faut réformer le code du travail » ça commence à devenir relou.
    https://www.youtube.com/watch?v=PghgJi9tvxE

    Lors d’un festival réunissant des youtubeurs de tous les horizons, un député affilié à LREM a voulu prendre la parole, notamment sur le sujet du code du travail. Mal lui en a pris, les intéressés préférant évoquer leurs revenus.

    L’idée était pourtant louable. Le Frames video festival réunissait à Avignon les 2 et 3 septembre un panel d’éminents youtubeurs, notamment pour évoquer les différentes problématiques liées à leurs revenus.

    Il leur a été proposé de rencontrer le député local, affilié à la République en marche (LREM), Jean-François Cesarini.

    Une opération séduction qui fait flop
    L’élu du Vaucluse a tout d’abord tenu à rassurer son auditoire sur sa crédibilité internet : il a expliqué avoir lui-même créé le label French Tech culture avec des amis, quelques années plus tôt. Il a également précisé avoir eu la dent dure, occasionnellement, à l’égard de Google à qui il aurait reproché un manque de transparence fiscale. Puis il a embrayé sur la réforme du code du travail engagée par le gouvernement.

    On s’en fout ! Des députés, on peut en voir à la télé !

    Mais bien loin de s’attirer les faveurs du public, Jean-François Cesarini a bientôt dû faire face à des invectives de la part des vidéastes qui commençaient à s’impatienter. Ils préféraient en effet entendre parler de leur statut professionnel, et pas échanger sur les bienfaits supposés des nouvelles ordonnances de la réforme du code du travail, entre autres sujets proposés par le parlementaire.
    . . . . .

    • C’est vrai quoi, pourquoi je ne peux pas devenir riche en faisant des vidéos sur youtoube ?

      Après avoir assisté à une séance de coaching fitness par une dame canadienne (dite séance imposée par mini-grommeleuse), je me suis pris à rêver d’une chaîne de siesting que j’aurais animée paisiblement en me selfisant en train de m’endormir après le déjeuner.