city:bakou

  • Une histoire intéressante, quoique pas complètement élucidée...

    Il semblerait qu’une conférence sur le Théâtre, la 5ème Baku International Theatre Conference, qui se déroule à Bakou, en Azerbaijan, avait invité Israël. Par conséquent, le 7 octobre dernier, le professeur algérien spécialiste du théâtre post-traumatique en Algérie, Tilani Ahcene, avait prévenu qu’il annulait sa participation à la conférence.

    Une semaine plus tard, les organisateurs de la conférence viennent d’annoncer à Mr. Ahcene qu’Israël ne participera pas. Est-ce qu’ils ont retiré leur invitation ? Y a-t-il eu des pressions diplomatiques ? Est-ce qu’Israël n’avait pas répondu à l’invitation ? Ce n’est pas clair.

    Mais grâce à cela, Tilani Ahcene a annoncé qu’il participerait donc bien à la conférence...

    Israel withdraws from Azerbaijan conference after Algeria writer threatens to boycott
    MEMO, le 16 octobre 2018
    https://www.middleeastmonitor.com/20181016-israel-withdraws-from-azerbaijan-conference-after-algeri

    Les échanges facebook de Mr. Ahcene :
    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2140205976229551&set=a.1637731229810364&type=3

    #Palestine #Algérie #Azerbaijan #BDS #Boycott_culturel #Théâtre

  • Un espoir pas si fou : les loups hors de chez nous
    http://www.dedefensa.org/article/un-espoir-pas-si-fou-les-loups-hors-de-chez-nous

    Un espoir pas si fou : les loups hors de chez nous

    Faire les yeux doux à Bakou

    L’intérêt de Vladimir Poutine pour le sport japonais qu’il pratique avec un grand art ne justifie pas à lui seul sa présence à Bakou pour l’édition 2018 du championnat du monde dejudo. Poutine s’adonne à un inlassable travail de détricotage des fils tissés autour de la Fédération de Russie. Au cours de sa rencontre avec le chef d’Etat de l’Azerbaïdjan qui a eu lieu à cette occasion, il a été question de sécurité régionale, d’armements et d’une éventuelle intégration de l’Azerbaïdjan, pays ‘non aligné’, au sein de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective. Il s’agit de supplanter l’influence de Tel Aviv fournisseur de drones utilisés par Bakou en 2016 contre l’Arménie. Ilham Alyiev avait déclaré récemment que son pays avait acquis pour (...)

  • Le Congrès de Bakou, l’internationale communiste et la question coloniale – Histoire, faits, documents et débats
    https://accrobac.wordpress.com/2017/11/11/le-congres-de-bakou-linternationale-communiste-et-la-question-co

    Bien sur les promesses et les espoirs de cet immense événement n’ont pas été réalisées, John Reed est mort du typhus à son retour à Moscou, Radek, Zinoviev et tant d’autres sont tombés sous les balles des tueurs de Staline.En Allemagne, en Chine, en Espagne..la révolution prolétarienne a été écrasée par la monstrueuse coalition de l’impérialisme et du stalinisme.L’Orient est aujourd’hui sous les bombes et les immenses forces des travailleurs chinois sont encore, pour combien de temps, livrées à la cupidité des multinationales et des bureaucrates reconvertis à l’économie de marché
    Il reste que la perspective ouverte par le congrès de Bakou offre la seule issue positive à la crise effroyable que traverse l’humanité, il reste que nous n’avons rien d’autre à proposer que l’union libre et fraternelle des peuples du monde, libérés de l’oppression, de l’exploitation et de la guerre

    #histoire #URSS

    • reprise d’un billet de l’année dernière
      (avec quelques éléments en moins, ainsi on voit que la photo de la locomotive à vapeur avec drapeaux rouges provient de Reds le film de Warren Beatty de 1981)
      http://rakosky.blogspot.fr/2016/12/le-congres-de-bakou-linternationale.html

      il me semblait avoir vu passer ici des posters de ce Premier congrès des peuples de l’orient, mais je ne retrouve pas.

      Sinon,

      Librairie La Brèche | Le premier congrès des peuples de l’Orient, Bakou 1920 - rééd : La Brèche/Radar
      http://www.la-breche.com/catalog/product_info.php?products_id=3557

      Concentrant les problèmes les plus aigus posés par la Révolution d’Octobre, ce congrès de Bakou en 1920 abordent le cœur même de toute dynamique de révolution permanente : la place des femmes, le rôle du parti, celles des religions et notamment musulmane, la négation de tout rôle progressiste des bourgeoisies nationales.
      Pour les dirigeants bolchéviques, il est clair que l’avenir d’octobre 17 c’était l’extension de la guerre révolutionnaire et cela se jouait à Bakou.

      Edition en fac-simile de celle de François Maspéro en 1971, elle-même faite à partir de l’édition de l’Internationale Communiste 1920.

      Nous avons inclus une introduction de Ian Birchall, marxiste anglais contemporain très bon connaisseur de la période et en guise de conclusion un texte de Lénine préparatoire au congrès mondial de juillet 1920 sur les questions nationale et coloniale intégrant les travaux du congrès de Bakou.

      et une intéressante note de lecture sur le site du NPA

      1920, le Premier congrès des peuples d’Orient | NPA
      https://npa2009.org/idees/culture/1920-le-premier-congres-des-peuples-dorient

      Soulignons par ailleurs que ce congrès a péché par la place accordée aux femmes, puisque l’on n’y a compté que 55 déléguées [sur 1891 délégué·e·s, d’ailleurs acceptées avec réticence puisque la proposition d’en élire trois au bureau du congrès fut contestée
      […]
      Evoquons simplement la question de la place de la religion, où des dimensions contradictoires sont évoquées durant le congrès. A la fois le rappel du respect des croyances religieuses des masses, mais également l’évocation de pratiques antireligieuses par les autorités soviétiques se succèdent à la tribune, manifestations d’attitudes pratiques en sérieux décalage par rapport aux déclarations. Même la question du voile est évoquée au détour d’une intervention d’une déléguée turque, pour avancer d’ailleurs que « les femmes d’Orient ne luttent pas seulement pour le droit de sortir sans voile comme on le croit assez souvent. Pour la femme de l’Orient avec son idéal moral si élevé, la question du voile est au dernier plan » (page 180), en évoquant alors les revendications susceptibles de libérer les femmes de l’antique domination. On le voit avec cet extrait, les thématiques évoquées à Bakou demeurent d’une brûlante actualité sous de nombreux aspects.

  • Hadj-Ali Abdelkader : un musulman communiste dans les années 1920 – CONTRETEMPS

    http://www.contretemps.eu/hadj-ali-abdelkader-communiste-musulman

    Les rapports entre musulmans et socialistes révolutionnaires ont souvent été problématiques. Il y a quelques années, en France, une violente controverse éclata dans le Nouveau Parti Anticapitaliste lorsqu’une femme musulmane, portant un hijab, a été désignée candidate aux élections régionales[1]. Pourtant, au début des années 1920, l’Internationale communiste avait une approche très différente de la question. Le congrès des peuples d’Orient de Bakou, en 1920, attira des centaines de délégués musulmans[2]. En 1922, Willem van Ravesteyn fit un rapport sur la « question orientale », pour le quatrième congrès de l’Internationale Communiste, dans lequel il écrivait :

    Les peuples islamiques sont en position de pouvoir détruire le pont qui alimente l’impérialisme britannique. Si ce pont s’effondre, alors cet impérialisme s’écroulera également. Sa chute aura une résonance si forte dans l’ensemble du monde musulman et oriental que l’Empire français ne pourra survivre à ce souffle. La libération du monde islamique de toute forme de domination politique européenne, tout particulièrement en ce qui concerne les pays du Proche-Orient, est non seulement dans l’intérêt des peuples qui s’y trouvent, les paysans et ouvriers des territoires orientaux, pas encore sous l’emprise du capitalisme. Elle représente également un intérêt fondamental pour le prolétariat d’Europe occidentale et du monde entier[3].

    L’année suivante, Trotsky argua en faveur d’une « attitude différenciée envers les Grand-Russes et envers le nationalisme musulman : vis-à-vis du premier, lutte sans merci, strict refus, spécialement dans les cas où celui-ci est représenté dans les sphères administratives et gouvernementales ; vis-à-vis du second — patience, attention, travail d’éducation méticuleux[4] ».

  • Exposition photographique « A la découverte de Bakou. Voyages de Hugues Krafft dans le Caucase » – Société de Géographie
    https://socgeo.com/2017/10/10/exposition-photographique-a-la-decouverte-de-bakou-voyages-de-hugues-krafft-

    Le Musée Hôtel Le Vergeur à Reims dévoilera lors d’une exposition inédite en fin d’année, un pan méconnu de la vie d’explorateur de Hugues Krafft, membre de la Société de Géographie – sa passion et ses voyages dans le Caucase.

    Au XIXe siècle, la région du Caucase qui fait partie de l’Empire russe, fascine l’imaginaire des Européens et attire de nombreux voyageurs.

    #bakou #azerbaidjan #caucase #géographie #photographie

  • Histoire des Anarchies (1/4) : Naissance du mouvement anarchiste | La fabrique de l’histoire
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/histoire-des-anarchies-14-naissance-du-mouvement-anarchiste

    Premier temps d’une semaine dédiée à l’histoire des anarchies. Aujourd’hui, la naissance du mouvement anarchiste, depuis le Congrès de Saint-Imier en compagnie de Marianne Enckell et Mathieu Léonard. Nous cheminerons de Proudhon à Marx et de Marx à Bakounine et nous intéresserons aux organisations internationales de travailleurs et aux conflits théoriques qui les ont traversées. Durée : 52 min. Source : France Culture

    http://rf.proxycast.org/1338138244205780994/10076-28.08.2017-ITEMA_21417855-1.mp3

  • Les Russes achètent un aérodrome iranien pour 2,8 mds EUR – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/475473

    La société russe Regiontransneft a acquis un aérodrome situé dans la ville iranienne de Qom pour une somme coquette de 2,8 milliards d’euros, relate le journal local Free Zones News.

    (...)

    La partie iranienne espère que sa coopération avec Regiontransneft favorisera notamment le développement du tourisme religieux dans la région car la ville est un lieu saint du chiisme, indiquent les médias locaux.

    l’#iran c’est demain

    • Il s’agit d’un site en construction qui appartenait auparavant à un holding iranien. À l’heure actuelle, une piste et des voies de circulation sont mises en place dans l’aérodrome, selon le journal.

      L’entreprise russe envisage également de construire une gare ferroviaire et un terminal d’autobus dans la république islamique. Les investisseurs prévoient en outre de créer des centres de formation au pilotage et d’entretien des avions dans la ville de Qom, qui se trouve à 140 kilomètres au sud de la capitale, Téhéran.

    • Très intéressant article sur Qom et son pélerinage. Un peu ancien (1973) mais avec des statistiques originales : l’auteur a dépouillé le registre d’un hôtel sur un an (1968-69)…


      Fig. 4. - Arrivées à l’hôtel Bahar du 1er Mordad 1347 au 31 Tir 1348, soit 23 juillet 1968 au 22 juillet 1969

      Qom, ville de pèlerinage et centre régional, Marcel Bazin,
      Revue Géographique de l’Est, 1973, vol. 13-1 pp. 77-136
      http://www.persee.fr/doc/rgest_0035-3213_1973_num_13_1_1245

      En tout, le pélerinage de Qom serait fréquenté par environ un million de pélerins chaque année, contre deux millions à Machhad. La Mecque ne reçoit que 400 000 hâdjî, mais tous ensemble, ce qui représente une affluence très supérieure. On peut donc considérer Qom comme le troisième pélerinage du monde musulman (faute de renseignements précis sur la fréquentation de Kerbelâ), et il ne fait pas trop mauvaise figure face aux trois millions et demi de pélerins à Lourdes.

      J’ajouterais un témoignage un poil plus récent : les palissades de Bakou sont recouvertes d’affiches proposant le pélerinage à Qom.

      Enfin, « les Chinois » ont bien acheté 50% de l’aéroport de Toulouse (8 M de passagers annuels) pour 300 M€ en 2015…

  • #Caviar_Diplomacy, le lobbyisme dévoyé de l’#Azerbaïdjan au #Conseil_de_l’Europe

    On l’appelle Caviar Diplomacy, « un mélange de faveurs, de #pots-de-vin, et de #chantage aussi », dont le but est de s’assurer les votes favorables au gouvernement de Bakou. À Strasbourg, les auteurs de ce #lobbying agressif ont franchi la ligne rouge. Une enquête parlementaire vient d’être officiellement demandée par les délégués suisse au Conseil de l’Europe.


    https://www.lacite.info/politiquetxt/caviar-diplomacy-lobbyisme-conseil-europe
    #suisse #lobby #corruption

  • A Bruxelles, la visite tout sourire du président de l’Azerbaïdjan
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060217/bruxelles-la-visite-tout-sourire-du-president-de-l-azerbaidjan

    Ilham Aliyev a rencontré les principaux dirigeants de l’UE lundi, à Bruxelles. La visite du dictateur a irrité activistes et eurodéputés. Mais Bruxelles a besoin de Bakou pour diversifier ses importations de #Gaz, face à Moscou.

    #International #Economie #Azerbaidjan #dictature #Donald_Tusk #Droits_de_l'homme #énergie #europe #Ilham_Aliyev #Jean-Claude_Juncker #Parlement_européen #UE #Ulrike_Lunacek

  • Voyage dans l’Amérique en guerre (3/4) : sur le front intérieur

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/05/voyage-dans-l-amerique-en-guerre-3-4-sur-le-front-interieur_5058295_3222.htm

    Au nom de la lutte contre le djihadisme, le 11-Septembre a précipité les Etats-Unis dans quinze années de combats. Troisième volet de notre reportage sur l’islam et la surveillance.

    A l’autre bout du pays, à Charlottesville (Virginie), un autre admirateur du général Petraeus a emprunté un tout autre chemin. Devenu opposant à la guerre, même s’il reste solidaire de ses camarades militaires, le pilote d’hélicoptère Tim Leroux, qui a servi à Mossoul sous ­Petraeus, se consacre aux Afghans et aux Irakiens qui ont émigré aux Etats-Unis, ainsi qu’aux immigrés récents tels que les Syriens. « De tous les êtres humains que j’ai eu la chance de rencontrer, j’ai deux hommes dans mon panthéon personnel : David Petraeus et M. Khan », assène Tim Leroux.

    Khizr Khan est devenu une gloire de Charlottesville depuis son apparition à la convention démocrate estivale, où il a brandi la Constitution des Etats-Unis en réponse à une promesse de campagne de Donald Trump d’interdire aux musulmans l’entrée du pays, accusant le candidat républicain de ne jamais l’avoir lue, et surtout depuis la réplique de Trump, insultante pour Khizr et Ghazala Khan, une famille intouchable depuis la mort du capitaine Humayun Khan, leur fils, tué en 2004 à Bakouba, en Irak.

    La famille musulmane la plus célèbre de l’année en Amérique a gardé avec l’armée et le régiment du fils défunt une relation exceptionnelle. Les Khan invitent chaque promotion de cadets à une réception dans leur jardin. Khizr Khan, après les avoir amenés dans le salon de réception transformé en ­mémorial à la gloire du disparu, leur offre à chacun cette Constitution américaine dont une pile trône sur la cheminée et dont un exemplaire ne le quitte jamais.

    « Je crois que les gens qui haïssent le plus la guerre sont les soldats et leurs familles, même si nous étions très fiers de notre fils, qui disait vouloir “vivre dans l’honneur”, raconte Khizr Khan. Quand le temps fut venu de partir en Irak, je lui ai conseillé de tenter d’éviter d’être déployé. Il m’a répondu que jamais il n’abandonnerait les hommes de son unité. Alors que Mme Khan et moi-même étions très engagés contre cette guerre d’Irak, lui, qui pensait aussi que ce conflit était une erreur, veillait sur ses soldats. Et il voulait être “un pont entre Irakiens et Américains”, comme il disait. Le vendredi, à Bakouba, il priait avec les Irakiens, qui l’appelaient “notre capitaine” et qui nous ont écrit après sa mort. »

    Khizr Muazzam Khan et Ghazala Khan, les parents d’Humayun Khan, à Charlottesville (Virginie), le 22 septembre 2016.

    Un jour, une voiture suspectée d’être piégée s’approche du poste où se trouve le capitaine Khan. Pour les protéger, il ordonne à ses hommes de rester en arrière. Il s’avance seul pour contrôler le véhicule, qui explose. Il est la seule victime de l’attentat avec les deux kamikazes. Décoré à titre posthume de la Bronze Star et de la Purple Heart, le capitaine est enterré dans la « section 60 » du cimetière national d’Arlington, là où reposent les soldats tués dans les guerres d’Afghanistan et d’Irak. Quelques jours après la commémoration du 11-Septembre, cette année, sa tombe, ornée de drapeaux américains et parsemée de lettres, était fleurie par des inconnus.

    De manière inattendue, les Khan, plus habitués aux hommages qu’aux insultes, ont été pris dans le tourbillon de la politique, et plus particulièrement dans la vision compliquée que le pays a aujourd’hui de l’islam. L’Amérique entretient un rapport passionnel avec la religion, le président prête serment sur la ­Bible, les télé-évangélistes transportent les foules, les églises sont le ciment de la communauté. Avec la même passion, la campagne de Donald Trump a fait surgir une critique virulente, voire une haine de l’islam.
    Les tueries notamment de Fort Hood, en 2009, et de Boston, en 2013, et, depuis un an, les attaques de San Bernardino et d’Orlando ont mis le pays en émoi

    Ghazala Khan raconte qu’« il est pourtant ­facile d’être musulman dans ce pays » et relate « les invitations des amis et voisins à parler de l’islam dans les églises ». Malgré la perte du fils aimé, parti faire une guerre qu’il n’approuvait pas, malgré les insultes de Donald Trump sur le voile de Ghazala, le couple Khan reste convaincu de vivre en terre promise. « La peur instinctive des musulmans, quand on regarde la télévision et les horribles nouvelles du monde entier, est presque légitime, pense Khizr Khan. Ces terroristes se sont accaparés notre religion et nous ont fait faire un saut de trente ans en arrière. Tous les musulmans du monde doivent se dresser contre eux, s’ériger en rempart ! »

    La peur du « terrorisme intérieur »

    Attentifs à ceux qui, comme eux, ont choisi l’Amérique comme terre d’exil, les Khan ont naturellement croisé le chemin de Tim ­Leroux. Charlottesville et sa région ont déjà accueilli beaucoup d’Afghans et d’Irakiens, venus grâce à des programmes spéciaux destinés aux citoyens de ces deux pays un temps occupés par les Etats-Unis. Leroux, ex-lieutenant-colonel, pilote d’hélicoptère Apache pendant vingt ans, qui s’est engagé « après avoir vu Top Gun, pour la gloire et les jolies femmes » et ayant connu « dix ans de paix suivis de dix ans de guerre », entraîne le visiteur, un pack de Coca à la main, sur le balcon du jardin.

    Medals and a training ceremony dedicated to fallen U.S. captain Humayun Saqib Muazzam Khan, are seen in his parents’ home in Charlottesville, Virginia on Sept. 22, 2016.

    « Lorsque nous avons envahi l’Irak, je travaillais pour le général Petraeus à Mossoul et j’étais convaincu de faire le bien. Nous allions libérer l’Irak et rentrer à la maison. J’ai mis des années à changer d’avis et à devenir très critique sur la politique de sécurité nationale des Etats-Unis. Lorsque quelqu’un, encore aujourd’hui, défend cette invasion, cela me paraît être de la pure folie. » Tim Leroux reprend une gorgée de Coca. Puis il raconte comment il est devenu la personne de référence pour les Afghans et les Irakiens qui atterrissent à Charlottesville. « L’une des raisons est probablement qu’il n’est pas un jour où je ne pense à M. Abbas, qui était mon traducteur en Irak et m’a sauvé la vie dans une embuscade tendue par des insurgés. J’ai perdu sa trace, mais il est dans mon cœur pour toujours. »

    Leroux s’est engagé à aider les familles ayant obtenu le visa spécial auquel ont droit ceux qui ont travaillé au moins un an pour l’armée américaine en Afghanistan ou en Irak, puis a étendu son action aux réfugiés de Syrie et d’ailleurs. Il s’est personnellement occupé de l’accueil de 62 familles. Son meilleur ami issu de ces communautés est Muhammad Wali Tasleem, un soldat qui a combattu treize ans les talibans dans les forces spéciales américaines et afghanes et qui travaille aujourd’hui à la caisse d’une station-service de Charlottesville.

    Muhammad Wali Tasleem et son meilleur ami Tim Leroux, à Charlottesville (Virginie), le 22 septembre.

    Tasleem a servi, prenant la suite de son père et de son oncle, avec les moudjahidin ­d’Ahmad Chah Massoud, l’emblématique chef de guerre afghan assassiné sur ordre de Ben Laden deux jours avant le 11-Septembre. Le chef djihadiste pensait que seul le commandant Massoud pouvait reconquérir l’Afghanistan contrôlé par les talibans : il n’avait pas tort, sauf que les hommes de Massoud sont parvenus à les renverser même une fois leur chef mort, avec l’aide des bombardiers et des forces spéciales américaines.

    « Ma famille a perdu beaucoup de monde dans le combat contre les talibans et Al-Qaida, et en tant que soldat j’ai perdu une vingtaine de mes camarades, raconte Wali Tasleem d’une voix neutre. J’ai passé treize ans à combattre sur les lignes de front les plus dures. Puis, il a fallu que je pense à l’avenir de mes cinq fils, et j’ai émigré aux Etats-Unis. L’arrivée a été difficile. Jusqu’à ce que je rencontre M. Tim. Il nous a beaucoup aidés, j’ai trouvé un travail, et mes enfants vont dans la meilleure école du coin. Maintenant, il faut que ma femme s’intègre aussi, qu’elle apprenne l’anglais et passe le permis de conduire. »
    Tasleem réfléchit. « Aujourd’hui je suis un musulman américain. C’est mon nouveau pays. Comme pour les Khan. Mais je vois bien que beaucoup de gens ici considèrent tous les musulmans comme des terroristes… » Il a dû quitter un premier emploi de garde de sécurité à l’université parce que, sans dire un mot, avec son visage buriné et ses yeux noirs perçants, il avait effrayé une étudiante qui s’en était émue auprès de la direction du campus.

    « La peur instinctive des musulmans, quand on regarde la télévision et les horribles nouvelles du monde entier, est presque légitime », pense Khizr Khan, dont le fils a été tué en Irak
    Car une des menaces qui s’est développée depuis quinze ans, depuis que le monde du djihad est passé de la cellule d’agents clandestins à l’ère du Web et des réseaux sociaux, ce sont ces jeunes inspirés par Al-Qaida ou plus récemment par l’Etat islamique, et qui deviennent ce que les services de renseignement décrivent comme des « loups solitaires ».

    Depuis l’affaire la plus retentissante de ces quinze dernières années, celle d’Anwar Al-Awlaki, un imam américano-yéménite devenu une figure très influente d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique qu’Obama a fait exécuter en 2011 par un drone, malgré sa citoyenneté américaine et les problèmes juridiques que cela pouvait poser, les cas de radicalisation se sont multipliés. Les tueries notamment de Fort Hood, en 2009, et de Boston, en 2013, et, depuis un an, les attaques de San Bernardino et d’Orlando ont mis le pays en émoi.

    « Cette peur du “djihadiste américain” est irrationnelle, c’est un problème mineur ici, pense Peter Bergen, journaliste à CNN entré dans la légende pour avoir recueilli la déclaration de guerre de Ben Laden aux Etats-Unis en 1997, chercheur au think tank New America et auteur de United States of Jihad (non traduit, Crown, 2016). Nous n’avons eu que huit retours d’Américains de Syrie : sept sont en prison et le dernier est mort. Nous avons 360 procédures judiciaires ayant abouti à une condamnation, principalement contre des types qui se sont radicalisés à la maison devant leur ordinateur… Et puis les Etats-Unis sont objectivement l’un des meilleurs pays occidentaux pour un musulman. Le “rêve américain” fonctionne toujours. »

    En septembre, des attentats à la bombe ont été perpétrés à New York et dans le New Jersey. L’auteur des attaques, Ahmad Khan ­Rahimi, arrêté par la police, est afghan. Cela met Tasleem « très en colère ». « C’est justement à cause de ces problèmes qu’il faut ouvrir les bras aux réfugiés, pense Tim Leroux. Les enfants de Wali reçoivent parfois des pierres lorsqu’ils jouent au square, et ils se font traiter de terroristes. Si l’on ne s’occupe pas bien d’eux, qui dit que l’un des cinq ne peut pas un jour mal tourner ? Nous devons non seulement leur montrer du respect, mais être conscients que le premier rempart contre une éventuelle radicalisation d’un de ses fils, c’est Wali lui-même. Nous avons le devoir de l’aider à réussir l’éducation de ses enfants. »
    Bientôt, Tim Leroux va présenter Khizr Khan, le juriste, à Muhammad Wali Tasleem, le guerrier. Ce dernier veut obtenir la citoyenneté américaine et réussir l’intégration de ses enfants. Puis il espère repartir, seul, en Afghanistan, si la guerre y dure encore. Tant qu’il y aura un djihadiste à tuer. « Un jour, je veux retourner combattre pour mon pays », murmure-t-il. « Wali est un pur guerrier, constate Tim Leroux. La vie, c’est comme ça : certains sont nés pour être soldat. » Le pilote d’hélicoptère ne s’inclut pas dans cette catégorie d’hommes. Lui ne songe désormais qu’à s’occuper de ses enfants et de sa communauté et, après dix ans de guerre, il est devenu un opposant virulent aux interventions étrangères.

    L’ère de Big Brother

    Les autres Américains qui critiquent de façon virulente l’ère post-11-Septembre, au-delà des conflits armés, sont ceux qui s’interrogent sur la transformation profonde de la société américaine. Les valeurs ont changé, le pays se referme sur lui-même, l’inquiétude envers le monde et envers l’étranger s’incruste dans les esprits. Et, dans une Amérique qui a toujours brandi le mot « liberté » en étendard, on sent une acceptation résignée d’une société de la peur et de la surveillance. La menace a abouti, depuis le Patriot Act de l’administration Bush, à des restrictions majeures des libertés individuelles.


    Des militants pacifistes, à Wheatland (Californie), le 26 septembre 2016.

    « Si nous avions imaginé il y a quinze ans ce que la NSA fait aujourd’hui, on aurait pris ça pour de la science-fiction ou pour des théories de la conspiration, remarque Tom Keenan, le directeur des programmes sur les droits de l’homme du Bard College, à New York. Et maintenant que la communauté du renseignement dispose de tels outils, personne, aucun président ni aucune opposition, ne les leur fera abandonner. » Les révélations d’Edward Snowden sur le programme de surveillance de la NSA ont certes lancé un débat, mais elles n’ont eu aucun effet politique.

    « Les programmes technologiques et biométriques du Pentagone en Afghanistan, où chaque villageois est enregistré dans une gigantesque base de données avec son ADN, ses empreintes digitales et sa reconnaissance faciale, ont été mis à la disposition du FBI pour la population américaine, raconte Jennifer Lynch, qui travaille sur le rapport entre technologies et libertés à l’Electronic Frontier Foundation, à San Francisco. Et, outre le FBI, des villes comme New York, Chicago et Los ­Angeles sont également très avancées dans leurs programmes de surveillance totale de la population par reconnaissance faciale dans la rue et d’identification des plaques d’immatriculation des voitures. C’est un suivi de chaque individu de manière indiscriminée. »

    « Si nous avions imaginé il y a quinze ans ce que la NSA fait aujourd’hui, on aurait pris ça pour de la science-fiction ou pour des théories de la conspiration », remarque Tom Keenan, le directeur des programmes sur les droits de l’homme du Bard College, à New York
    Les drones aussi ont du succès, et des usages multiples. « Nous pensons que le FBI, qui ne le reconnaît pas encore, fait survoler des manifestations par des drones qui “aspirent” l’ensemble des données des smartphones », accuse Jennifer Lynch. La collecte de renseignements, à la fois massive et très ciblée si nécessaire, devenue une évidence du champ de bataille de l’après-11-Septembre, menace l’Amérique.

    Pour la première fois cette année, un robot armé, testé en Afghanistan et en Irak, a été utilisé sur le sol américain pour tuer, à Dallas, un homme qui venait de tirer sur des policiers. Les forces de l’ordre ont adoré le robot-tueur, et s’équipent. Non seulement « Big ­Brother is watching you », pour reprendre la maxime du roman 1984, de George Orwell, mais « Big Brother is killing you » (« Big Brother te tue »).

    « Par peur d’une menace qui est tout de même exagérée, les
    Américains ont accepté un régime de surveillance qu’ils auraient trouvé totalement inacceptable avant le 11-Septembre, analyse Andrew Bacevich, un ex-colonel devenu historien et professeur à l’université de Boston, l’un des plus brillants penseurs de l’Amérique en guerre, auteur du remarquable Breach of Trust (non traduit, Picador, 2014). Ils trouvent désormais normal de sacrifier la liberté à la sécurité. »

  • Iamal, un océan de gaz, par Philippe Descamps
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/DESCAMPS/55949 #st

    Nulle terre au monde ne semble regorger d’autant de gaz que cette toundra tantôt glacée tantôt marécageuse qui baigne dans la mer de Kara. Dès l’aéroport de Salekhard, la capitale du district autonome de lamalo-Nénetsie, un géologue lance par boutade : « Lorsque nous couperons le robinet, toute l’Europe aura froid ! » Comme Bakou symbolisa l’économie du pétrole au début du XXe siècle, le delta de l’Ob incarne celle du gaz naturel pour le siècle naissant.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/32605 via Le Monde diplomatique

  • Dans le conflit du Haut-Karabakh, le « drone kamikaze » israélien de la discorde - Le Temps
    http://www.letemps.ch/monde/2016/04/20/conflit-haut-karabakh-drone-kamikaze-israelien-discorde

    Dans le conflit du Haut-Karabakh, le « drone kamikaze » israélien de la discorde

    La reprise des hostilités entre Arméniens et Azerbaïdjanais a mis en lumière le soutien militaire croissant de l’Etat hébreu à Bakou. Au grand dam d’Erevan

    C’était un soir, en plein milieu de la « guerre des quatre jours » (2-5 avril) au Haut-Karabakh, cette enclave arménienne en plein territoire azéri théâtre d’un conflit latent depuis bientôt vingt-deux ans. Un car transportant des volontaires venus de l’intérieur de l’Arménie a été frappé de plein fouet par ce qui a été présenté d’abord comme un missile air-sol azerbaïdjanais. Sept personnes sont mortes sur le coup, de nombreuses autres ont été blessées.

    #haut_karabakh

  • Déconstruire le djihadisme pour mieux l’endiguer ? | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/deconstruire-le-djihadisme-pour-mieux-lendiguer-599750

    Il y a un concept classique du jihad défini au cours des siècles par une majorité des « docteurs de la loi » : c’est une obligation collective (et non pas individuelle) de participer à la défense d’un territoire musulman qui fait l’objet d’une attaque par des non-musulmans. Il ne peut se déclarer contre d’autres musulmans. Le Jihad est donc temporaire et localisé. Cela s’inscrit dans le cadre plus large de l’« effort » (qui est l’étymologie du mot jihad) pour être un bon musulman. Mais le jihad armé ne peut être proclamé que par les « docteurs de la loi », qui vérifient que la situation d’un pays ou d’un territoire musulman répond à la définition canonique du jihad. Bref, personne n’a le droit de s’autoproclamer jihadiste, et il n’y a pas de djihad permanent. Le jihad armé ne fait pas partie des cinq piliers de l’islam, c’est-à-dire des cinq obligations (prière, jeûne, pèlerinage, profession de foi, aumône). Bien sûr, historiquement, le terme a été utilisé par des pouvoirs politiques peu soucieux du pointillisme juridique et dans le seul but de donner une légitimité religieuse à un conflit tout ce qu’il y a de profane (on a même entendu Zinoviev au congrès de Bakou des peuples d’Orient, en 1921, lancer un vibrant appel au jihad contre l’Empire britannique). Mais, même dans ce cas, le jihad était collectif et temporaire.

  • Bon alors aujourd’hui on vote en Azerbaïdjan, donc :
    Opposition Claims Irregularities during Parliamentary Elections (Video-11)
    http://contact.az/docs/2015/Parliamentary+elections%202015/110100134845en.htm

    Ne pas oublier qu’il y a deux semaines le ministre de la sécurité nationale (service lointain héritier du KGB) a été démissionné, possiblement arrêté (mystère...) avec de nombreux officiers et responsables d’autres ministères.
    http://contact.az/docs/2015/Politics/102400134088en.htm
    Ils auraient mis en place un système de mises sur écoute de puissants pour les faire chanter.

    Ah et pour ceux qui voudraient se rendre à Bakou pour faire des sujets :

    MNS to Decide about Accreditation of Foreign Journalists

    http://contact.az/docs/2015/Politics/110100134853en.htm
    le fameux ministère sus-cité remplace les affaires étrangères pour l’obtention de visa pour des étrangers notamment la presse.

    Chaude ambiance.
    #azerbaïdjan

  • Manifestation à Bakou:l’opposition azerbaïdjanaise essaye de profiter de la crise économique
    http://contact.az/docs/2015/Politics/031300109668en.htm

    En résumé, l’entourage de Hasanli, « leader » de l’opposition, espère que la dévaluation de 33% du manat azerbaïdjanais, consécutive de la chute du cours du pétrole, va mobiliser les mécontents plus efficacement que la dénonciation des arrestations politiques de la fin 2014.

    The main slogans of speakers will address the crisis caused by the decision of the state of the 33% devaluation of the manat on February 21 this year, which by a third depreciated deposits and savings in manats, jeopardized the banking system, triggered a rise in prices and created a threat of hyperinflation.

    Les problèmes économiques du gouvernement conjugués à l’obligation de boucler l’organisation des Jeux européens font que ce sont les autres gros projets (extension du métro , nouveaux bâtiments non liés aux JE2915) qui sont neutralisés ou abandonnés. Mais aussi les hypothétiques retombées à destination de la population (qui n’a jamais vu grand’chose des pétrodollars).

    http://en.trend.az/business/energy/2374218.html

    The State Oil Company of Azerbaijan (SOCAR) is not going to reduce the spending on the strategic projects in connection with the decrease in oil prices, SOCAR’s first vice-president Khoshbakht Yusifzadeh told reporters on Mar.11.

    (comprendre, tout ce qui n’est pas vital, ciao ciao)

    Mais même les cigarettes ont augmenté ! (faut dire que le paquet était à un euro). Les opposants vont compter leurs troupes, mais sans Müsavat, le parti le mieux organisé de l’opposition et qui a vu le leader historique Isa Gambar prendre sa retraite il y a quelques semaines.

    #azerbaïdjan #c'est_la_crise #pétrole #manifestations

  • Bakou accentue la répression des voix indépendantes
    http://www.lemonde.fr/international/article/2014/12/27/bakou-accentue-la-repression-des-voix-independantes_4546609_3210.html

    Tôt dans la matinée du vendredi 26 décembre, les bureaux de l’un des derniers médias indépendants d’#Azerbaïdjan ont été la cible d’une perquisition musclée des enquêteurs du bureau du procureur national. Les journalistes de Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL), dont certains ont été retenus plusieurs heures avant d’être convoqués pour des interrogatoires, ont diffusé des images de bureaux et d’armoires saccagés. Des ordinateurs et des documents officiels ont été emportés, et les locaux placés sous scellés, faisant craindre une longue fermeture.

    Les policiers ont expliqué que la perquisition entrait dans le cadre d’une enquête sur les financements étrangers de la station. Ceux-ci ne sont pas un mystère : RFE-RL, fondée à l’époque de la guerre froide, n’a jamais caché être financée par le gouvernement américain. Depuis que Bakou lui a interdit, en 2010, d’émettre sur les ondes nationales, elle se concentre sur ses activités en ligne.

    la suite sous #paywall

    • J’aime pas les #paywall

      Tôt dans la matinée du vendredi 26 décembre, les bureaux de l’un des derniers médias indépendants d’Azerbaïdjan ont été la cible d’une perquisition musclée des enquêteurs du bureau du procureur national. Les journalistes de Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL), dont certains ont été retenus plusieurs heures avant d’être convoqués pour des interrogatoires, ont diffusé des images de bureaux et d’armoires saccagés. Des ordinateurs et des documents officiels ont été emportés, et les locaux placés sous scellés, faisant craindre une longue fermeture.

      Les policiers ont expliqué que la perquisition entrait dans le cadre d’une enquête sur les financements étrangers de la station. Ceux-ci ne sont pas un mystère : RFE-RL, fondée à l’époque de la guerre froide, n’a jamais caché être financée par le gouvernement américain. Depuis que Bakou lui a interdit, en 2010, d’émettre sur les ondes nationales, elle se concentre sur ses activités en ligne.
      « Haute trahison »

      Ces dernières années, le régime autoritaire d’Ilham Aliev, qui a succédé à son père Heydar à la présidence en 2003, a accentué la pression sur toutes les voix d’opposition. L’organisation Human Rights Watch estime que plus de 50 journalistes indépendants, blogueurs et militants politiques ont été emprisonnés ces deux dernières années.

      Parmi eux, deux cas ont particulièrement ému ces derniers mois : le 30 juillet, Leyla Yunus, 59 ans, figure la plus emblématique de l’opposition, était arrêtée à Bakou, et inculpée de « haute trahison » et d’« espionnage » au profit de l’Arménie, l’ennemi juré de l’Azerbaïdjan. Son arrestation montrait le peu de cas que faisait l’Azerbaïdjan des pressions internationales : celle-ci était intervenue quelques semaines après que le président français François Hollande l’eut rencontrée à Bakou et alors qu’elle était pressentie pour recevoir le prix Sakharov des droits de l’homme du Parlement européen.

      Le 5 décembre, c’était au tour de Khadija Ismayilova d’être arrêtée. Depuis cette date, la journaliste, collaboratrice la plus renommée de la station Radio Free Europe-Radio Liberty, est en détention préventive, sous l’accusation farfelue d’avoir tenté de pousser au suicide l’un de ses anciens collègues.

      Mme Ismayilova, connue en Azerbaïdjan et à l’étranger pour le sérieux et la rigueur de ses articles, s’est surtout fait une spécialité, depuis plusieurs années, d’enquêter sur le tabou suprême de la riche République d’Azerbaïdjan : la richesse et la corruption du clan Aliev, qu’un câble diplomatique américain, révélé par WikiLeaks en 2010, comparait au clan Corleone du film Le Parrain.
      « Forces jalouses »

      La veille de son arrestation, le chef de l’administration présidentielle prenait moins de précautions en accusant publiquement la journaliste de trahison, et désignait les employés de RFE-RL comme espions. Depuis, le pouvoir a balayé les critiques venues du monde entier en dénonçant une « campagne anti-azerbaïdjanaise menée par des forces jalouses de notre pays ». Il s’est plaint que « les Etats-Unis grossissent chaque petit incident lié aux droits de l’homme en Azerbaïdjan ».

      Récemment, Mme Ismayilova, 38 ans, avait pu converser avec ses collègues de RFE-RL. « Le travail doit continuer », leur avait-elle glissé. La journaliste, connue pour sa force de caractère, a pourtant été particulièrement harcelée par les autorités de son pays, qui ont usé des procédés les plus glauques. En 2012, des vidéos filmées en secret et la montrant en train d’avoir des rapports sexuels avaient été diffusées sur Internet. La journaliste avait alors expliqué être victime d’un chantage afin de cesser ses enquêtes.

  • Haut-Karabakh -Arménie -Azerbaïdjan

    « Le Murmure des ruines », un film de Liliane de Kermadec [critikat.com]

    http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/le-murmure-des-ruines.html

    http://www.dailymotion.com/video/x254i92_bande-annonce-le-murmure-des-ruines-vost_shortfilms

    Liliane de Kermadec, actrice chez Demy (Les Demoiselles de Rochefort), photographe de plateau chez Resnais (Muriel) ou Varda (Cléo de 5 à 7), et réalisatrice (Home Sweet Home, Aloïse, La Piste du télégraphe) réalise en 2005 La Très Chère Indépendance du Haut-Karabakh. Elle retourne ensuite dans cette région marquée par la guerre avec l’Azerbaïdjan, pour voir si on enseigne aux enfants l’oubli de la guerre ou la vengeance, et filme des entretiens avec des enfants et professeurs des écoles. Ne parvenant pas à financer la traduction et le montage d’un film, elle écrit une fiction, Le Murmure des ruines, tournée à Shushi.

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/25/le-murmure-des-ruines-une-fiction-tenue-dans-un-village-du-haut-karabagh_343

    https://www.dropbox.com/s/2pa9oao3az0u9je/transcaucase-2.pdf?dl=0

    https://www.dropbox.com/s/wfzy84yg8mdsh84/Expofchaubin3-28-11-14-2.pdf?dl=0

    #haut-karabakh #arménie #azerbaïdjan

  • Femmes compositrices

    Je voulais rebondir sur un billet de @reka http://seenthis.net/messages/300581 en présentant les femmes compositrices méconnues. Je connaissais Germaine Tailleferre et une petite dizaine d’autres compositrices, je souhaitais les présenter ici, et en découvrir d’autres.

    J’ai commencé par l’époque contemporaine, un site m’en a proposé 3 que je ne connaissais pas :

    Yvonne DESPORTES 
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Yvonne_Desportes


    Yvonne Desportes : Symphonie n°3 "l’Eternel féminin »
    http://www.ina.fr/audio/PHF07009625

    Adrienne CLOSTRE


    http://www.editions-rubin.com/clostre.html

    Toute sa vie, elle restera fidèle à cette vocation précoce : elle composera jusqu’à sa dernière semaine où elle termine son opéra Lénine ou la Récréation.
    Passionnée de théâtre, elle imagine de nouvelles formes d’action musicale et puise son inspiration et les livrets de ses œuvres lyriques dans des domaines très variés : littérature nordique (Le chant du Cygne d’après la nouvelle de Tchekov, Julien l’Apostat d’après Empereur et Galiléens d’Ibsen) ou médiévale (Le triomphe de la vertu d’après l’œuvre de la nonneRosvita), faits divers (Cinq scènes de la vie italienne), philosophes (Nietzsche sur un montage de textes de F. Nietzsche, Le Secret, lecture musicale dujournal de S. Kierkegaard), exploits sportifs (Annapurnad’après le roman de MauriceHerzog), poètes (L’Albatros sur un montage de textes de C. Baudelaire, El tigre de oro y sombra, d’après neuf poèmes de Borges), femmes mystérieuses ou passionnées (Garbo la solitaire, suite pour violoncelle seul et voix off inspirée par Greta Garbo, Camille Claudel Sculpteur, action chorégraphique en trois épisodes)…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Adrienne_Clostre

    Thérèse Brenet
    http://www.musimem.com/brenet.htm

    Sa formation, sa nature, sa recherche constante de la beauté et sa quête de l’absolu font d’elle une musicienne un peu à part, dont l’œuvre, riche et variée, écrite dans un style clair, atteste une parfaite maîtrise du langage. Humble dans son œuvre, elle déclare elle-même : " Le compositeur est un ouvrier, oui, mais non pas un tâcheron : il travaille ordinairement dans la solitude et le secret, sans fard et sans journaliste. Ce qu’il doit, par dessus tout, éviter, ce sont les discours inutiles, abscons et prétentieux sur son oeuvre.

    http://www.youtube.com/watch?v=SzxBJqwy6P8

    A partir de celles que je connaissais, j’ai établi une première liste qui s’est considérablement enrichi au fil de mes recherches :

    Lili Boulanger

    Elsa Barraine

    Germaine Tailleferre

    Marguerite Canal

    Claude Arrieu
    de son vrai nom Louise-Marie Simon

    Louise Héritte-Viardot

    Alma Mahler

    Sophie Gail

    Louise Bertin

    Marie Jaëll

    Clara Schumann

    Maude Valerie White

    Louise Farrenc

    Giselle Galos.

    Fanny Mendelssohn

    Pauline Duchambge

    Augusta Holmès

    Cécile Chaminade

    Armande de Polignac

    Amy Beach

    Elisabetta de Gambarini,

    Genovieffa Ravissa et

    Anna Bon di Venezia.

    Wilhelmine de Bayreuth

    Sophie Elisabeth von Braunschweig-Wolfenbüttel

    Francesca Caccini

    Leonora Duarte

    Elisabeth Jacquet de la Guerre

    Isabella Leonarda

    Barbara Strozzi

    Maddalena Casulana

    Beatritz de Dia

    Beatritz de Romans

    Azalaïs de Porcairagues

    Castelloza

    Hildegarde de Bingen

    Kassia

    Sappho

    Et puis j’ai découvert ce site qui propose une looooongue liste de compositrices dont certains noms sont déjà cités
    http://www.lamediatheque.be/travers_sons/fc_04.htm

    Allemagne

    XIe siècle
    Hildegard von BINGEN (1098 - 1179)

    XVIIIe siècle
    Wilhelmine Friederike Sophie von Bayreuth (1709 - 1758)
    Amalia, princesse de Prusse (1723 - 1787)
    Anna Amalia, duchesse de Saxe-Weimar (1739 - 1807)

    XIXe siècle
    Fanny MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1805 - 1847)
    Johanna KINKEL (1810 - 1858)
    Josephine LANG (1815 - 1880)
    Clara SCHUMANN (1819 - 1896)
    Emilie MAYER (1821 - 1883)

    XIXe / XXe siècle
    Ingeborg von BRONSART (1840 - 1913)
    Sophie MENTER (1846 - 1918)
    Luise Adolpha LE BEAU (1850 - 1927)
    Clara M. FAISST (1872 - 1948)
    Johanna SENFTER (1879 - 1961)
    Ilse FROMM-MICHAELS (1888 - 1986)

    XXe siècle
    Felicitas KUKUCK (1914 - 2001)
    Gertrud FIRNKEES (1925)
    Ruth ZECHLIN (1926)
    Ursula GÖRSCH (1932)
    Barbara HELLER (1936)
    Dorothée EBERHARDT(1952)
    Ursula EUTENEUER-ROHRER (1953)
    Babette KOBLENZ (1956)

    Argentine
    XXe siècle
    Maria Luisa ANIDO (1907-1996)
    Hilda DIANDA (1925)

    Australie

    XIXe / XXe siècle
    May BRAHE (1885-1956)

    XXe siècle
    Mary MAGEAU (1934) [originaire des États-Unis]

    Autriche

    XVIIIe siècle
    Marianne d’AUENBRUGG ( ? -1786)

    XVIIIe / XIXe siècle
    Maria Anna MARTINEZ (1744-1812)
    Maria Theresia von PARADIS (1759-1824)
    Katharina CIBBINI (1790-1858)

    XIXe / XXe siècle
    Alma MAHLER-WERFEL (1879-1964)
    Grete von ZIERITZ (1899- 2001)
    XXe siècle
    Silvia SOMMER (1944)

    Azerbaïdjan
    XXe siècle
    Franguiz ALI-ZADE (1947)

    Belgique

    XVe/XVIe siècle
    Marguerite d’Autriche (1480-1530)

    XIXe / XXe siècle
    Eva dell ACQUA (1860-1930)
    Lucie VELLERE (1896-1966)

    XXe siècle
    Rose THISSE-DEROUETTE (1902)
    Claire LEPLAE (1912)
    Berthe DI VITO-DELVAUX (1915)
    Nini BULTERIJS (1929)
    Jacqueline FONTYN (1930)
    Jacqueline NOVA (1937 - 1975)
    Joanna BRUZDOWICZ (1943) [originaire de Pologne]

    Bolivie
    XXe siècle
    Teresa LAREDO ( ? )

    Brésil
    XXe siècle
    Vania Dantas LEITE (1945)

    Canada

    XIXe / XXe siècle
    Sophie-Carmen ECKHARDT-GRAMATTE (1899-1974)

    XXe siècle
    Barbara PENTLAND (1912-2000)
    Elma MILLER (1954)
    Linda BOUCHARD (1957)

    Corée

    XXe siècle
    Younghi PAGH-PAAN (1945)

    Danemark

    XXe siècle
    Gudrun LUND (1930)
    Birgitte ALSTED (1942- )
    Irène BECKER (1954- )

    Espagne

    XIXe / XXe siècle
    Maria GREVER (1884-1951)

    XXe siècle
    Maria de ALVEAR (1960- )

    Estonie

    XXe siècle
    Ester MÄGI (1922- )

    Etats-Unis

    XIXe / XXe siècle
    Amy BEACH (1867-1944)
    Maria GREVER (1884-1951) [originaire d’Espagne]
    Rebecca CLARKE (1886-1979) [originaire d’Angleterre]

    XXe siècle
    Ruth CRAWFORD-SEEGER (1901-1953)
    Lilian FUCHS (1903- 1991)
    Myriam GIDEON (1906- )
    Louise TALMA (1906- )
    Ann MACMILLAN (1923- )
    Cathy BERBERIAN (1925-1983)
    Marga RICHTER (1926- )
    Mary Jeanne VAN APPLEDORN (1927- )
    Arline DIAMOND (1928- )
    Betty JACKSON KING (1928- )
    Ursula MAMLOCK (1928- )
    Ann Loomis SILSBEE (1930- )
    Nancy VAN DE VATE (1930- )
    Lucia DLUGOSZEWSKI (1931- )
    Joyce MEKEEL (1931- )
    Pauline OLIVEROS (1932- )
    Gitta STEINER (1932-1990)
    Mary MAGEAU (1934- )
    Vivian RUDOW ADELBERG (1936- )
    Katherine HOOVER (1937- )
    Gloria COATES (1938- )
    Joan Peabody TOWER (1938- )
    Barbara KOLB (1939- )
    Ellen Taaffe ZWILLICH (1939- )
    Kay GARDNER (1941- )
    Maryanne AMACHER (1942- )
    Meredith MONK (1942- )
    Alice SHIELDS (1943- )
    Pril SMILEY (1943- )
    Dianda GALAS ( ? )
    Barbara HELD ( ? )
    Janice GITECK (1946- )
    Daria SEMEGEN (1946- )
    Sheila SILVER (1946- )
    Joan LA BARBARA (1947- )
    Faye-Ellen SILVERMAN (1947- )
    Bernadette SPEACH (1948- )
    Jane BROCKMAN (1949- )
    Libby LARSEN (1950- )
    Anne LEBARON (1953- )
    Kate WARING (1953- )
    Kim SHERMAN (1954- )
    Alicyn WARREN (1955- )
    Laura KAMINSKY (1956- )
    Frances WHITE (1960- )
    Augusta Read THOMAS (1964- )
    Vanessa LANN (1968- )

    Finlande

    XXe siècle
    Kaija SAARIAHO (1952- )

    France

    XIIe / XIIIe siècle
    Béatrice de Die (v.1160-1212)
    Blanche de Castille (1188-1252)

    XVIIe / XVIIIe siècle
    Élisabeth JACQUET de LA GUERRE (1666/7-1729)

    XVIIIe siècle
    Marie-Antoinette (1755-1793)

    XVIIIe siècle
    Thérésia DEMAR (1801- ? )
    Louise FARRENC (1804-1875)
    Louise Angélique BERTIN (1805-1877)

    XIXe / XXe siècle
    Pauline VIARDOT-GARCIA (1821-1910)
    Cécile CHAMINADE (1837-1944)
    Augusta HOLMES (1847-1903)
    Guy d’HARDELOT (1858-1936)
    Henriette RENIE (1875-1956)
    Lili BOULANGER (1893-1918)
    Nadia BOULANGER (1887-1979)
    Germaine TAILLEFERRE (1892-1983)
    Marcelle de MANZIARLY (1899-1989)

    XXe siècle
    Marguerite MONNOT ( ? -1961)
    Claude ARRIEU (1903- )
    Madeleine PERISSAS (1906-1971)
    Yvonne DESPORTES (1907-1993)
    Paule MAURICE (1910-1967)
    Yvonne DALY (1918- )
    Adrienne CLOSTRE (1921- )
    Jeanne DEMESSIEUX (1921-1968)
    Janine RUEFF (1922- )
    Monique GABUS (1924- )
    Ida PRESTI (1924-1964)
    Eliane RADIGUE (1924- )
    Jeannine RICHER (1924- )
    Denise ROGER (1924- )
    Ginette KELLER (1925- )
    Betsy JOLAS (1926- )
    Ida GOTKOVSKI (1933- )
    Lucie ROBERT (1936- )
    Isabelle ABOULKER (1938- )
    Michèle BOKANOVSKI (1943- )
    Michèle REVERDY (1943- )
    Françoise BARRIERE (1944- )
    Christine MENNESSON ( ? )
    Joëlle LEANDRE (1951- )
    Karen TANAKA (1961- ) [originaire du Japon]

    Hongrie

    XXe siècle
    Erzsébet SZÖNY (1924- )
    Katalin POCS (1963- )

    Israël

    XXe siècle
    Verdina SHLONSKY (1909/13-1990)
    Zippi FLEISCHER (1946- )
    Shulamit RAN (1949- )

    Islande

    XXe siècle
    Karolina EIRIKSDOTTIR (1951- )

    Italie

    XVIe siècle
    Maddalena CASULANA DE MEZARII (v.1540-v.1583)

    XVIe / XVIIe siècle
    Francesca CACCINI (v.1581-v.1640)
    Gracia BAPTISTA (16e - 17e s.)

    XVIIe siècle
    Barbara STROZZI (1619-v. 1664)

    XVIIe / XVIIIe siècle
    Camilla DE ROSSI (fin XVIIe / XVIIIe siècle)

    XVIIIe siècle
    Maddalena SIRMEN LOMBARDINI (v.1735-v.1800)
    Anna BON DI VENEZIA (1738/40-1767)

    XIXe / XXe siècle
    Adelina PATTI (1843-1919)

    XXe siècle
    Ada GENTILE (1947- )
    Serena TAMBURINI (1948- )

    Japon

    XXe siècle
    Keiko ABE (1937- )
    Toyoko YAMASHITA (1942- )
    Izumi NAKAGAWA ( > 1945)
    Mayako KUBO (1947- )
    Karen TANAKA (1961- )

    Norvège

    XIXe / XXe siècle
    Agathe BACKER-GRONDHAL (1847-1907)

    XXe siècle
    Maj SONSTEVOLD (1917- )
    Ruth BAKKE (1947- )
    Cecilie ORE (1954- )

    Nouvelle-Zélande

    XXe siècle

    Annea LOCKWOOD (1939- )

    Pays-Bas

    XIXe / XXe siècle

    Catharina VAN RENNES (1858-1940)
    Elisabeth KUYPER (1877-1953)
    Rosy WERTHEIM (1888-1949)
    Henriette BOSMANS (1895-1952)

    XXe siècle

    Iet STANTS (1903-1968)
    Tera de MAREZ OYENS (1932- )
    Margriet HOENDERDOS (1952- )

    Pologne

    XVIIIe / XIXe siècle
    Maria SZYMANOWSKA (1789-1831)

    XVIIIe siècle
    Tekla BADARZEWSKA-BARANOWSKA (1834-1861)

    XXe siècle
    Grazyna BACEWICZ (1913-1969)
    Janina GARSCIA (1920- )
    Krystyna MOSZUMANSKA-NAZAR (1924- )
    Barbara NIEWIADOWSKA (1938- )
    Joanna BRUZDOWICZ (1943- )
    Marta PTASZYNSKA (1943- )

    Tchèquie

    XXe siècle
    Jana OBROVSKA (1930- )
    Ivana LOUDOVA (1941- )

    Roumanie

    XXe siècle
    Carmen PETRA-BASACOPOL (1926- )
    Myriam MARBE (1931- )
    Adrianna HÖLSZKY (1943- )

    Royaume-Uni

    XVIe siècle
    Ann BOLEYN (v.1507-1536)

    XVIIIe siècle
    Elisabetta de GAMBARINI (1731-1765)
    Cecilia Maria BARTHELEMON (v.1770- ? )

    XVIIIe / XIXe siècle
    Mary Hester PARK (1775-1822)

    XVIIIe siècle
    Mary PLUMSTEAD (1805-1890)
    Jane SCOTT-SPOTTISWOODE (1810-1900)

    XIXe / XXe siècle
    Annie FORTESCUE HARRISON (1851-1944)
    Maude Valérie WHITE (1855-1937)
    Ethel Mary SMYTH (1858-1944)
    Amy WOODFORDE-FINDEN (1860-1919)
    Liza LEHMANN (1862-1918)
    Teresa DEL RIEGO (1876-1968)
    Myra HESS (1890-1965)

    XXe siècle
    Priaulx RAINIER (1903-1986)
    Elisabeth POSTON (1905-1987)
    Elisabeth LUTYENS (1906-1983)
    Grace WILLIAMS (Ecosse) (1906-1977)
    Imogen HOLST (1907- )
    Elisabeth MACONCHY (1907-1994)
    Dilys ELWYN-EDWARDS (Ecosse) (1920- )
    Madeleine DRING (1923-1977)
    Thea MUSGRAVE (Ecosse) (1928- )
    Nicola LEFANU (1947- )
    Sylvia HALLET (1953- )
    Judith WEIR (Ecosse) (1954- )
    Evelyn GLENNIE (Ecosse) (1965- )

    Russie

    XXe siècle

    Galina USTVOLSKAYA (1919- )
    Sofia GUBAÏDULINA (1931- )
    Elena FIRSOVA (1950- )
    Tatiana KOMAROVA (1968- )

    Slovaquie

    XXe siècle
    Viera JANARCEKOVA (1941- )

    Suède

    XIXe / XXe siècle
    Amanda MAIER (1853-1894)
    Laura NETZEL (1839-1927)
    Elfrida ANDREE (1841-1929)
    Laura Valborg AULIN (1860-1928)
    Alice TEGNER (1864-1943)

    XXe siècle
    Kerstin JEPPSON (1948- )
    Ase HEDSTROM (1950- )

    Suisse

    XXe siècle
    Marianne SCHROEDER ( ? - )
    Tona SCHERCHEN-HSIAO (1938- )

    Uruguay

    XXe siècle
    Graciela PARASKEVAIDIS (1940- )

    #on_ne_les_entend_jamais #musique #femmes

  • Le tracé de Bakou révélé pour un Grand Prix d’Europe en Azerbaïdjan | Calendriers, règlements, FIA, politique | News F1 | ESPN F1
    http://fr.espnf1.com/fia/motorsport/story/178559.html


    circuit de 6 kilomètres
    vitesse moyenne 208 km/h
    vitesse maxi 340 km/h sur la longue ligne droite de 2,2 km

    La tracé du circuit urbain de Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, a été dévoilé par Bernie Ecclestone, le président de la FOM (Formula One Management) et le ministre de la Jeunesse azerbaïdjanais Azad Rahimov.

    Cette course devrait figurer au calendrier 2016 sous le nom de Grand Prix d’Europe. Ce tracé anti-horaire a toutes les caractéristiques d’un circuit en ville mais aussi une très longue ligne droite.

    « Le prochain ajout au calendrier de la Formule 1 sera l’Azerbaïdjan et je suis heureux de voir que ce pays a mis en place un tracé innovant qui va participer à créer un événement de classe mondiale en 2016 », a déclaré Ecclestone.

    Le tracé visite différents monuments de la ville, il a été conçu par le bureau de l’architecte des circuits Hermann Tilke. « Je suis absolument ravi de ce Grand Prix d’Europe à Bakou et je suis ravi de pouvoir aujourd’hui le dévoiler », a déclaré Tilke. « Nous avons créé un circuit en ville qui va receler plusieurs défis en matière d’ingénierie et qui va révéler Bakou comme une ville très attractive à l’ambiance urbaine. C’est un mélange de tradition et de XXIe siècle. Le centre historique de Bakou, le bord de mer magnifique et l’impressionnant palais du gouvernement seront des toiles de fond spectaculaires pour cette nouvelle piste. »

    La vitesse moyenne est « faible » du fait des très nombreux virages à angle droit.

    Sinon, pour les amateurs, une vue d’artiste (le circuit fait tout le tour de la veille ville)

  • Droits de l’homme : Azerbaïdjan, Burundi et Bangladesh
    http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/content/20140912IPR61951/html/Droits-de-l'homme-Azerba%C3%AFdjan-Burundi-et-Bangladesh

    Le Parlement européen a appelé l’Azerbaïdjan à poursuivre les réformes des droits de l’homme, a demandé au Burundi de libérer Pierre Claver Mbonimpa, défenseur des droits de l’homme, et a invité le Bangladesh à appliquer les normes du travail internationales, dans trois résolutions adoptées ce jeudi.

    Azerbaïdjan
    Les députés demandent aux autorités azerbaïdjanaises d’entreprendre sans plus tarder les réformes en matière de droits de l’homme qui se font attendre depuis trop longtemps, de cesser de harceler les organisations de la société civile, les hommes et femmes politiques de l’opposition et les journalistes indépendants, et de lever l’interdiction de tout rassemblement public à Bakou. Ils condamnent l’arrestation et la détention de Leyla Yunus, d’Arif Yunus, de Rasul Jafarov, d’Intigam Aliyev et d’Hasan Huseyni, et appellent à leur libération immédiate et sans condition.

    Le soutien de l’Union européenne à la République d’Azerbaïdjan et sa coopération avec le pays - qui inclut les négociations en cours pour l’instauration d’un partenariat stratégique de modernisation - doivent comprendre des clauses relatives à la protection et à la promotion des droits de l’homme, précise le texte.