city:benghazi

  • Deux soldats français des forces spéciales tués en Libye
    19 juillet 2016, 22h50
    http://www.leparisien.fr/international/deux-soldats-francais-des-forces-speciales-tues-en-libye-19-07-2016-59802

    Leur présence dans l’est de la Libye n’était plus vraiment un secret depuis le printemps. Deux soldats des forces spéciales françaises ont été tués dimanche lorsque l’hélicoptère qui les transportait a été abattu par une milice de Benghazi.

    Selon l’agence américaine Associated Press, qui cite des militaires libyens, c’est un missile sol-air et des tirs d’armes lourdes qui ont touché l’appareil.

    Déployés discrètement afin d’appuyer l‘Armée nationale libyenne (ANL) du Général Khalifa Haftar, ces éléments étaient chargés de combattre la branche libyenne de Daech dans l’est du pays. Ils forment également les membres de l’ANL.

    Le ministère de la Défense a refusé de commenter cette information classée en théorie Secret Défense.

    leparisien.fr

    • Libye : Le Foll confirme la présence de forces spéciales françaises en Libye mais pas la mort de deux soldats
      par Alexis Morel mercredi 20 juillet 2016
      http://www.franceinfo.fr/emission/l-interview-politique/2015-2016/libye-le-foll-confirme-la-presence-de-forces-speciales-francaises-en-liby

      Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, n’a pas confirmé mercredi matin sur France Info la mort de deux soldats des forces spéciales françaises dans le crash de leur hélicoptère à Benghazi en Libye. « J’ai vu cette information, je l’ai lue comme tout le monde, je ne confirme rien, Jean-Yves Le Drian [ministre de la Défense-ndlr] est à Washington, il prépare avec les Américains une attaque coordonnée des forces de la coalition contre Mossoul ».

      Interrogé sur le fait que la France mène actuellement des opérations secrètes en Libye, le porte-parole du gouvernement a répondu : « Oui, les forces spéciales sont là. Bien sûr pour aider et puis faire en sorte que la France soit présente partout pour lutter contre les terroristes ».

    • Libye : trois militaires français tués
      Mis à jour : 20-07-2016 11:22
      http://www.metronews.fr/info/libye-trois-militaires-francais-tues/mpgt!u7lkTkj9PC1c

      INTERNATIONAL - Le ministère de la Défense a annoncé mercredi matin la mort de trois militaires français « en service commandé » en Libye.

      Trois soldats français ont été tués en Libye, annoncent les autorités. « Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déplore la perte de trois sous-officiers français décédés en service commandé en Libye », a écrit mercredi matin dans un communiqué le ministère, sans plus de précisions.

      « Il salue le courage et le dévouement de ces militaires engagés au service de la France qui accomplissent, tous les jours, des missions dangereuses contre le terrorisme », ajoute le communiqué. Le ministre adresse ses « condoléances » aux familles et proches des trois militaires et « les assure de la reconnaissance de la Nation ».

      Crash d’hélicoptère

      L’agence Associated Press avait indiqué dès lundi soir que des soldats des forces spéciales françaises avaient été tués dans le crash de leur hélicoptère à Benghazi (Libye). Selon l’agence américaine, citant des militaires libyens, c’est un missile sol-air et des tirs d’armes lourdes qui ont abattu l’appareil.

      La France admettait jusqu’ici que ses avions militaires survolaient ce pays pour collecter de l’information et du renseignement. Elle n’avait en revanche jamais confirmé la présence de forces spéciales françaises en Libye, évoquée notamment par le quotidien Le Monde.

  • 13 Hours : The Secret Soldiers of Benghazi - Michael Bay
    http://www.vanityfair.com/hollywood/2016/01/13-hours-secret-soldiers-of-benghazi-review

    There’s much talk in 13 Hours of how hard it is to distinguish good Libyans from bad ones, but that sense of ambiguity is only nominally applied to the Americans in the picture. Bay never stops to interrogate his film’s context, to ask more probing questions than “Where the hell was the air support?”

    Reconstitution hollywoodienne de l’attaque du poste diplomatique et de l’annexe secrète de la CIA à Benghazi en 2012. À la gloire des private contractors qui ont des grosses balls, pas comme ces lavettes de Yale et de Stanford. Ça explose de partout, les tangos (les ennemis, on ne sait pas trop qui, d’ailleurs l’esprit du scénario est de dire que personne de sensé ne comprend rien à ce qui se passe en #Libye, à part qu’il y a des #armements partout) se font tirer dessus comme des lapins… Il me semble que, comme dans La Chute du faucon noir, au final le #film se retourne contre l’intention de son réalisateur.

  • Jamal Kashoggi, célèbre journaliste saoudien, réputé proche des services, nous livre sa brillante recette pour éviter la défaite saoudienne en Syrie. On peut se demander en quelle mesure tout cela correspond aux pensées en haut lieu. En tout cas, vous allez voir, c’est très simple et sans danger.
    http://www.middleeasteye.net/columns/east-syria-vs-west-syria-914556837
    C’est plutôt la solution B évoquée ici, avec un petit supplément de A mineure : http://seenthis.net/messages/457855#message458439
    D’abord petit rappel de l’objectif, combattre l’Iran :

    Saudi Arabia’s motive is to prevent Iranian hegemony in Syria – an objective which it will not back down on. It wishes to break the stalemate that has gripped Syria after five years of bloodshed.

    Pour cela commencer à convaincre les Américains d’accepter la proposition des « boots on the ground » contre Da’ich à la prochaine réunion de Bruxelles. Le but est bien sûr de les entraîner dans l’aventure. S’il y a des réticences, on s’avance un peu sur le terrain avec les Turcs - surtout les Turcs ! - de manière à ce que la « communauté internationale » se sente menacée du risque d’une plus grande « catastrophe internationale ». En clair on fait monter la tension avec la Russie et on menace d’un affrontement direct qui impliquerait l’OTAN. Oui, d’un truc genre guerre mondiale, quoi.

    Riyadh would also be re-directing the attention of the international community to the Syrian crisis. When officials in Brussels or Washington see that a range of international forces that are hostile to each other gathering in a small spot in earth, they will surely think of beginning to act before it blows into a wider international catastrophe.

    En passant, on en profite pour filer des missiles sol-air à nos gentils rebelles (A mineure : option afghane-Stinger). Grâce à ça les Turcs pourront faire leur « buffer zone » au nord de la Syrie (A option Benghazi). Oui, oui, comme ça.

    Riyadh and Ankara should not miss the opportunity to support their trusted rebels as they advance, providing them with surface to air missiles. Turkey would then implement the buffer zone that it had long called for.

    Du coup, nos rebelles, appuyés par la coalition, pourront attaquer Da’ich - puisque c’est ce dont ils rêvent - et libérer les territoires de l’est (solution B). Et nous revoilà, avec le compère Erdogan, redevenus les facteurs principaux de l’équation syrienne. Car à ce moment-là on tiendra tout l’est. On en profitera alors pour faire la reconquête de l’ouest, ou obtenir aux négociations la chute d’Assad. Ou pas d’ailleurs. Une Syrie divisée et détruite peut aussi bien faire l’affaire !

    The world will have on its hand an “eastern Syria” versus a “western Syria” situation, based on sectarian lines. The Assad regime is advancing in Shia villages but faces fierce resistance in Sunni-majority areas. Even if the regime and its allies advance in Aleppo, they would be ruling it with an iron fist, which explains why there is already a mass of civilians fleeing it, as well as from the Latakia countryside. [...]
    Riyadh never stopped advocating a unified Syria, free from Assad and Iran. The Saudi ground operation would put pressure on Russia, which followed a scorched earth strategy ahead of the Geneva peace talks. The Russians would be forced to negotiate with the Saudis and Turks on forming a transitional government for all of Syria without Assad, or leave the country divided and let time heal its wounds.

    Quatre remarques sur ce pensum stratégique assez délirant :
    – d’abord cette convergence étonnante, et maintes fois relevée, entre les objectifs saoudiens et israéliens : ici une Syrie fragmentée selon des lignes confessionnelles et la confrontation avec l’Iran.
    Les néocons (comme dans le WaPo) sont d’ailleurs en ce moment vent debout contre Obama qu’ils exhortent à partir au sol en Syrie pour contrer les Russes.
    – puis le manque absolu de sérieux, entièrement assumé, dans la proposition d’envoi de troupes au sol contre Da’ich, qui ne sert qu’à faire chanter les pays alliés
    – ensuite le caractère tranquillement apocalyptique de l’ensemble
    – enfin, à aucun moment ce brave Kashoggi ne se demande quelles options il resterait si les USA et l’OTAN ne se laissaient pas entraîner.

    • Le Washington Post se fait l’avocat de l’option « buffer zone » à la Benghazi : https://www.washingtonpost.com/opinions/the-era-of-us-abdication-on-syria-must-end/2016/02/09/55226716-ce96-11e5-88cd-753e80cd29ad_story.html?postshare=6671455061

      Operating under a NATO umbrella, the United States could use its naval and air assets in the region to establish a no-fly zone from Aleppo to the Turkish border and make clear that it would prevent the continued bombardment of civilians and refugees by any party, including the Russians. It could use the no-fly zone to keep open the corridor with Turkey and use its assets to resupply the city and internally displaced people in the region with humanitarian assistance.

      En parcourant la fiche wikipedia des deux auteurs, M. Ignatieff et L. Wiseltier, on découvre que tous d’eux ont été partisans de l’invasion de l’Irak en 2003.

    • @souriyam Et toujours cette question insoluble : comment se fait-il que les médias de notre presse libre se mettent à publier, en même temps et spontanément, des opinions aussi identiques mais émanant de personnalités aussi « différentes » ?

    • Sinon, tout ça revient à nouveau à l’idée présentée chez Brookings l’année dernière : « Déconstruire la Syrie »
      Deconstructing Syria : A new strategy for America’s most hopeless war
      http://www.brookings.edu/blogs/order-from-chaos/posts/2015/06/30-deconstructing-syria-ohanlon

      What to do? Counterintuitively, at this stage, the only realistic path forward may be a plan that in effect deconstructs Syria. A comprehensive, national-level solution is too hard even to specify at this stage, much less effect. Instead, the international community should work to create pockets with more viable security and governance within Syria over time. With initial footholds in place, the strategy could develop further in a type of “ink-spot” campaign that eventually sought to join the various local initiatives into a broader and more integrated effort.

      Critiqué ici :
      http://seenthis.net/messages/397495

    • @nidal : merci pour le rappel de ce texte de la Brookings que j’ai dû lire (vu l’étoile sur le signalement) mais oublier. Ca fait donc un moment que des Américains s’imaginent une partition comme lot de consolation.
      Quelques éléments qui vont dans votre sens à verser dans le dossier Landis. Je viens de visionner cette vidéo du « Geneva Security Debate » de décembre 2015 où Landis professe la partition et la création d’un #Sunnistan.
      De 29’30 à 32’ il la justifie par le fait que, selon lui, l’armée syrienne ne pourra ni reprendre l’est à Da’ich, ni récupérer l’ensemble du territoire des « rebelles ». Il suggère de laisser la « rébellion » construire un Etat sunnite sur son territoire, déjà nettoyé du point de vue religieux, et de l’y aider. Et ensuite d’espérer que la meilleur gouvernance de ce Sunnistan attire à elle les autres sunnites et mène, in fine, à la réunification. Le tout sur le modèle des deux Allemagnes de la guerre froide.
      De 38’à 42’ : utilisation d’un autre argument. Les Russes et les Iraniens n’ont pas besoin de s’épuiser à reprendre tout le territoire syrien, comme le voudrait Assad. La côte et Damas suffiraient à leurs objectifs stratégiques. Les territoires de Da’ich à l’est ne leur sont pas utiles. Les USA peuvent donc s’arranger avec eux pour tracer de nouvelles frontières. On en déduit que ces territoires reviendraient à l’autre camp international et à la rébellion.
      https://www.youtube.com/watch?v=UWlF_HxEq3U

      PS : je ne maîtrise pas l’arabe, que l’on ne parlait pas à la maison (couple mixte). Ma connaissance s’arrête à moins que les rudiments, acquis en allant en vacances dans la famille, et à l’alphabet. Je suis bien incapable de comprendre un tel débat.

    • Merci @souriyam.

      Et comme toujours, tous ces gens font comme si une sorte de « réalité de la guerre » s’imposait finalement à eux, comme si la partition était une conséquence inattendue de la guerre.

      Ils nous ont déjà joué exactement la même partition (et continuent de le faire) pour l’Irak (dont la partition a pourtant été officiellement votée par le Sénat américain en 2007) :
      http://seenthis.net/messages/410133#message410138

      Si l’on fait remarquer que, vu comment ces guerres ont été me menées, on aurait voulu la partition sectaire dès le début (comme but de guerre, donc), on ne s’y serait pas pris autrement, relève de l’hérésie… En revanche, l’idée est omniprésente dans la région et est associée simultanément au rappel de vieux projets sionistes et/ou au principe colonial de « diviser pour mieux régner » (d’où l’intérêt de traiter les arabes de complotistes à tout bout de champ).

  • Saudi Arabia offers to send ground troops to Syria to fight Isis | World news | The Guardian

    http://www.theguardian.com/world/2016/feb/04/saudi-arabia-ground-troops-syria-fight-isis

    Saudi sources told the Guardian that thousands of special forces could be deployed, probably in coordination with Turkey

    Syrian government troops fire at Isis group positions near Mahin, Syria. Photograph: AP

    Ian Black Middle East editor
    @ian_black

    Thursday 4 February 2016 20.06 GMT
    Last modified on Thursday 4 February 2016 20.07 GMT

    Saudi Arabia has offered for the first time to send ground troops to Syria to fight Islamic State, its defence ministry said on Thursday.

    “The kingdom is ready to participate in any ground operations that the coalition (against Isis) may agree to carry out in Syria,” said military spokesman Brigadier General Ahmed al-Asiri during an interview with al-Arabiya TV news.

    #arabie_saoudite #syrie #ei #is #isis

    • Très sceptique sur les capacités militaires des forces, même spéciales, des Saoudiens. J’imagine que l’apport serait surtout financier et en termes de couverture politique.
      Reste que cela relance l’idée qu’il y a dans les cartons d’Erdogan un plan d’invasion du nord de la Syrie.
      Sur le site de l’influent think tank WINEP on trouvait déjà évoqué, il y a peu, un plan américano-turc pour contenir le PYD en prenant du territoire à Da’ich :
      http://seenthis.net/messages/450143
      Patrick Cockburn, il y a quelques jours, se demandait dans The Independent si Erdogan, étant ce qu’il est, ne serait pas tenté par un tel coup de force - avec ou sans l’aval de Washington -, malgré son caractère désormais extrêmement risqué, voire apocalyptique :
      http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/syrian-civil-war-could-turkey-be-gambling-on-an-invasion-a6844171.htm

      Il se pourrait bien que ce soit ce genre d’espérances, parmi d’autres et fondées ou pas, qui a fait que l’opposition de Ryadh s’est fait un devoir de multiplier les conditions à Genève, malgré la dynamique négative sur le terrain militaire pour eux. Question posée ici par : @nidal : http://seenthis.net/messages/455545#message455976

    • Et le point de vue de Pepe Escobar sur la question :
      http://seenthis.net/messages/457872

      Comme si les choses n’étaient pas assez confuses, tous ces think tanks formant le royaume du baratin aux USA nous rabâchent maintenant qu’il y a une entente entre Washington et Ankara pour ce qui sera, à toutes fins utiles, une invasion turque au nord de la Syrie, sous le prétexte d’écraser Daesh au nord d’Alep.
      C’est de la foutaise. Le jeu d’Ankara comprend trois volets : soutenir ses mandataires turkmènes lourdement meurtris ; assurer le maintien des activités dans le corridor menant à Alep (où passe la cruciale autoroute djihadiste liant la Turquie à la Syrie) ; et surtout empêcher par tous les moyens les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) de relier Afrin à Kobané et d’unir ainsi les trois cantons des Kurdes syriens à proximité de la frontière turque.
      Tout cela n’a rien à voir avec la lutte contre Daesh. Le plus dingue, c’est que Washington aide actuellement les Kurdes syriens en leur fournissant un appui aérien. Le Pentagone doit ou bien soutenir les Kurdes syriens, ou bien soutenir Erdogan dans son invasion du nord de la Syrie. La schizophrénie n’a pas sa place ici.
      Un Erdogan au désespoir pourrait être assez cinglé pour affronter l’Armée de l’air russe pendant sa supposée invasion. Poutine a dit officiellement que la réponse à toute provocation sera immédiate et fatale. Pour couronner le tout, les Russes et les Américains coordonnent maintenant leurs sorties aériennes au nord de la Syrie.

    •  :)

      Balanche, lui, semble se faire l’avocat d’un envoi de troupes occidentales au sol, pour éviter une escalade turco-russe :
      http://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/the-struggle-for-azaz-corridor-could-spur-a-turkish-interventio

      TURKISH INTERVENTION?

      The Azaz corridor holds major strategic importance for Turkey, but will that be enough to spur direct intervention? If the corridor falls and Ankara fails to respond, rebel groups would interpret it as a sign of weakness, while the international community would view it as capitulation to Russia. With the Azaz border link closed, Russia could then help the Syrian army and its Shiite allies lock other Turkish crossing points between Bab al-Hawa and Jisr al-Shughour, effectively putting the entire province of Idlib in a net. This would mean a near total defeat for Ankara’s Syria policy. And if the corridor’s fall were accompanied by ethnic cleansing of the area’s large Turkmen population (who are ethnic kinsmen of the Turks) or IS violence against civilians, Turkish public opinion would be further riled up.

      Does Putin underestimate Turkey’s offensive capacity? Thus far, the Turkish army has refused to send ground troops into Syria; the National Intelligence Organization (MIT) is the agency in charge of Turkish operations there. Russia’s presence will remain the main deterrent to large-scale Turkish intervention, though Ankara would likely escalate indirectly to prevent the corridor’s fall. Then again, Putin may well want Turkey to intervene directly against the PYD, since that could force the Kurdish group to join the Russian alliance and deprive the West of its only efficient actor on the ground against IS. To avoid this disaster, Western countries should send ground troops to occupy strategic locations such as Azaz and fight IS directly.
      The Azaz corridor may or may not fall, but the bigger U.S.-Turkish goal remains securing the Marea-Jarabulus corridor from IS, and any future Azaz-Jarabulus corridor if Azaz falls to the group. In other words, if the corridor is overrun, broader US-Turkish policy in this area (backed by allies from Incirlik) would essentially become two steps forward, one step back.

    • @gonzo : ça renvoie à ta remarque sur le nouveau « statut » des chercheurs devenus militants/lobbyistes, qui se mettent à dire où et quand, à leur avis, il serait bon que nous bombardions. Si ces « experts » se mettaient à expliquer qui et quoi bombarder en Israël, où quelle partie de la Galilée il faudrait occuper stratégiquement, je ne doute pas qu’on se hâterait de les rappeler à un peu plus de sérieux dans leur travail académique.

      Mais p’têt que c’est ce qui est demandé quand on rejoint le WINEP (des conseils de trucs à occuper dans le monde arabe).

    • J’espère ne pas couper cette discussion qui s’amorce - ou plutôt reprend -, et m’intéresse, sur la question du statut des chercheurs.
      En incise donc, les déclarations officielles russes sur les suspicions de préparatifs d’invasion, les dénégations turques, et les Américains qui bottent en touche :
      http://edition.cnn.com/2016/02/04/middleeast/turkey-russia-syria-invasion-denial

      Turkish forces aren’t preparing to invade northern Syria — and Russia’s allegation that they are is an attempt to hide Moscow’s crimes in the war-ravaged nation, a source within the Turkish Prime Minister’s office told CNN on Thursday.
      “Simply they are diverting attention from their attacks on civilians as a country already invading Syria,” the source told CNN. “Turkey has all the rights to take any measures to protect its own security.”
      The comments come after Maj. Gen. Igor Konashenkov was quoted by Russian state news agency Ria Novosti as saying Moscow believes some activity on the Turkish side of the border with Syria indicates preparations for an incursion.
      “The signs of hidden preparation of Turkish armed forces for activities in the territory of Syria we notice more and more,” the general said.
      When asked about the Russian claim at a media briefing, John Kirby, a spokesman for the U.S. State Department, said: “I’m not certainly not going to get up here and speak to what the Turks are doing on that border on any given day.”

    • @Souriyâm @Nidal, c’est vrai qu’on marche encore et toujours sur des oeufs dès qu’il s’agit de Syrie mais l’intensité du barrage médiatique, quoi qu’on pense de ce p. de régime, est tout de même extraordinaire... Cela étant, je me demande vraiment comment les Turcs peuvent envisager d’entrer en Syrie, avec un soutien aussi flanchant que celui des USA et de l’Otan, et avec les Russes qui seraient assez heureux de venger l’affront subi avec leur pilote (et peut-être plus si ce qui se raconte sur l’avion dans le Sinaï est vrai). En même temps, mais je ne suis pas expert militaire, je ne sais pas si leur dispositif est adapté à ce type d’affrontement. En tout cas, si je ne vais pas pleurer pour les milliers de mercenaires, je voudrais bien espérer que le pire ne va pas arriver aux derniers « fidèles de la révolution syrienne » dont les Turcs vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour jouer les dernières cartes qui leur restent, à savoir fermer leur frontière pour justifier une éventuelle action internationale. Le montage médiatique a déjà commencé, il suffit de lire l’Orient-Le Jour pour le comprendre... Et l’expérience de Kobané, et de toute la guerre, aurait dû montrer aux plus lucides des « purs » qu’il ne fallait pas attendre beaucoup de soutiens désintéressés... Et comme on sait que le régime syrien va se faire un plaisir de donner la plus cruelle leçon possible aux « mutins », dans la bonne tradition familiale, l’avenir s’annonce très rose... Une diplomatie intelligente consisterait à soutenir à fond l’opposition interne, Manaa et Cie, seuls capables de minorer, au moins un tout petit peu, la répression qui s’annonce, ce que les Russes (et peut-être aussi les Iraniens) ne verraient pas forcément d’un mauvais oeil. Mais pour cela, il faudrait être intelligent, et surtout pragmatique. Je ne suis pas certain que Fabius soit l’homme de ce défi-là sur la Syrie en tout cas.

    • @gonzo : Pas grand chose à redire à ça, y compris sur le "p. de régime". Grosso modo sur la même ligne. Quelques remarques complémentaires comme hypothèses de prospective.

      Pour les Turcs et les Saoudiens il y a deux problèmes :
      1° - la tentative du régime et de ses alliés de fermer entièrement la frontière turco-syrienne au nord-ouest. Maintenant que la poche d’Azaz, avec son poste de Bab al-Salam, est isolée du reste des provinces d’Alep et de la province d’Idlib, il ne reste plus que le poste-frontière de Bab al-Hawa. Il existe certainement d’autres lieux de passage mais de moins grande ampleur et beaucoup plus incommode. Si cette tentative venait à réussir, non seulement Alep-est est menacée d‘encerclement mais aussi tous les gains obtenus en 2015 (Idlib, Jisr al-Shoughour, ...) par la coalition Jaysh al-Fatah qu’ils ont montée avec le Qatar. La conséquence serait une disparition complète de ces deux pays de l’équation syrienne.

      2° - La question de ce que deviendra le territoire syrien tenu par Da’ich à l’est. Sans que personne ne le remarque formellement, tout le monde parle et agit en ce moment comme s’ils considéraient qu’à terme il est destiné à disparaître de la région, au moins comme proto-Etat. On sait que les Turcs ne veulent pas voir le YPG kurde et leurs alliés au sein des SDF prendre la bande au nord que Da’ich tient et relier l’ensemble de leurs zones de contrôle. L’autre peur est qu’une fois la frontière nord-ouest sécurisée, l’effort du régime et de ses alliés ne se porte beaucoup plus massivement sur Da’ich en choisissant de laisser subsister des poches « rebelles » au nord-ouest - des chaudrons comme on dit à l’est de l’Ukraine - que l’armée syrienne réduirait au fil du temps, par exemple Idlib voire l’est d’Alep (Jisr al-Shoughour me paraissant, par sa position, plus stratégique qu’Idlib). Impossible alors de s’opposer à ces combats et à terme à la victoire complète du régime.
      Comment justifierait-on devant les opinions publiques occidentales les condamnations du régime et des opérations russes contre Da’ich au profit de « rebelles » qui ne le combattent pas, pour éviter cette victoire totale ? Comment éviter que le YPG ne passe entièrement dans l’orbite russe et ne devienne clairement l’allié du régime (Saleh Muslim avait déjà fait une proposition en ce sens évoquée ici) ? Comment à ce moment là la Turquie pourrait-elle envisager de s’ingérer directement pour écarter les options arrangées entre le régime et le YPG, qu’elles refusent à sa frontière, à part en se remettant directement à soutenir à Da’ich, alors que le contexte international s’y prête de moins en moins ?

      Conclusion :
      A - soit la Turquie tente un coup militaire insensé maintenant au nord-ouest - soit dans la poche d’Azaz, soit côté province d’Idlib - pour écarter le risque immédiat n°1 en profitant et organisant la mise en scène médiatique des souffrances des civils pour prétendre y créer une zone refuge (vieille idée du safe haven façon Benghazi). Il n’est pas sûr que les USA suivent et les machins militaires russes Sukhoï 35, S-400, … ont l’air d’être assez dissuasifs pour qui que ce soit de sensé…
      Un coup moins risqué serait peut-être l’envoi de missiles anti-aériens portatifs (façon afghane avec les Stinger) dans le cadre d’une nouvelle intensification de l’aide à Jaysh al-Fatah avec les Saoudiens.
      B – soit la Turquie abandonne l’idée de s’opposer autrement que par la parole au risque n°1 et s’organise avec les Saoudiens et leur « coalition islamique », en essayant d’y entraîner les USA, pour mettre des « boots on the ground » au nord-est, chez Da’ich, afin de rester dans l’équation syrienne et écarter au moins le risque n°2. C’est aussi très risqué mais les Russes auront plus de mal à s’y opposer.
      C - Soit ils reconnaissent leur défaite et soutiennent un vrai processus de négociations. Mais je n’y crois pas trop.

  • Le pétrole, un enjeu de la seconde guerre civile libyenne, par @cecilecarto (avril 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/petrolibye

    Les deux gouvernements rivaux de Libye cherchent à contrôler les richesses pétrolières. La plupart des installations sont situées en Cyrénaïque et contrôlées par le pouvoir basé à Tobrouk et à El-Beida ; le gouvernement de M. Abdallah Al-Thani exige des opérateurs et des clients étrangers de ne traiter qu’avec la nouvelle compagnie pétrolière créée à Benghazi, sous peine de représailles légales. Le siège de la compagnie historique se trouve à Tripoli, ville contrôlée par la coalition de milices opposées au général Khalifa Haftar. Certains puits ou terminaux sont régulièrement attaqués par des groupes armés, et parfois investis par des tribus au nom de revendications sociales. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/9834 via Le Monde diplomatique

  • Palestinian artist booted from Banksy’s Dismaland for anti-Israel protest
    http://www.alaraby.co.uk/english/news/2015/8/25/palestinian-artist-booted-from-banksys-dismaland-for-anti-israel-protest
    http://www.alaraby.co.uk/File/GetImageCustom/feb7b5d1-9b9a-400b-b62e-107c2dbd3eb3/471/265

    “I found out when arrived at the show that three Israeli artists were taking part, one of whom served in the IDF. I got upset that I hadn’t been informed and tried to complain to the organisers. I was told someone would meet with me but after over an hour of waiting no one came to meet with me,” Zaqzouq told al-Araby al-Jadeed.

    “I decided I had to protest in some way so I went and got a bed sheet from my hotel room and wrote ‘R.I.P Gaza: Boycott Israel’ on it in coal and hung it over my artwork and laid down like a corpse in front of my two paintings on display,” the 34-year-old said.

    After half an hour security guards approached Zaqzouq to inquire about what was going on, who then called Holly Cushing - believed to be Banksy’s manager.

    After explaining to Cushing the reason for his protest, she told him it was too “ugly” for the dark show and that an American art collector was going to buy his art - and that America and Israel were one and the same, according to Zaqzouq.

    Cushing then claimed that Banksy wanted the Palestinian artist’s work to be taken down from display.

    Zaqzouq said that two of the show’s organisers were polite and understanding.

    “I didn’t pull out of the show. I just wanted to send the message that I was protesting - but they didn’t like it and said they would take it down,” the artist said.

    “I respect all that Banksy did, especially in Gaza. He was my hero for a long time and gave some hope to us. I just tried to send him a message - in a very Banksy kind of way - that I objected, and then I was told it would be taken down. I am surprised,” he added.

    Two of Zaqzouq’s works are on display in the “bemusement” park, After Washing #3 depicts a young woman wearing a bandana over her face holding up a pair of men’s underwear inscribed with the Arabic word “irhal” (leave) – a popular chant by street protesters during the Arab Spring, demanding the ousting of dictators.

    The other piece, Rock Me All Night Long shows googly-eyed children throwing brightly coloured rocks and shoes with a stencil in the background of former Libyan leader Muammar Gaddafi, wearing the famous make-up of the fictional supervillain, the Joker.

    Zaqzouq was born to Palestinian parents in the Libyan city of Benghazi. He lived in Libya, Gaza and Egypt before settling in France in 2007. It is clear from his art that that revolution and discontent are the primer for each of his canvases.

    Last Friday, Banksy opened his large scale group show lampooning Disneyland in the southern UK seaside resort of Weston-super-Mare. Since Dismaland opened it has been plagued with reports of thousands of people struggling to buy tickets and long queues.

    UPDATE: Al-Araby al-Jadeed has learnt that the organisers of Dismaland have not removed Shadi Alzaqzouq’s artwork as they said would happen and have instead kept his protest art up with a note saying, “The artist has decided to cover his work to protest being exhibited alongside artists from Israel. We are hoping to resolve the situation as soon as possible and apologise for any disappointment."

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    Un artiste expulsé du Dismaland de Banksy après un geste anti-Israël
    http://fr.timesofisrael.com/un-artiste-expulse-du-dismaland-de-banksy-apres-un-geste-anti-isra

    (...)Les organisateurs, après avoir expulsé l’artiste, ont cependant décidé de laisser le drap en place avec une note expliquant que « l’artiste a décidé de couvrir son travail pour protester contre le fait d’être exposé aux côtés d’artistes venant d’Israël. Nous espérons résoudre la situation dès que possible et nous présentons des excuses pour toute déception », a indiqué le site Al-Araby Al-Jadeed mardi. (...)

    L’exposition réunit des œuvres de Banksy et de 58 artistes, tels que les britanniques Damien Hirst et David Shrigley, les espagnols Escif et Paco Pomet ou encore l’américaine Jenny Holzer. Banksy les a lui-même tous choisis, dont trois artistes d’Israël et des Territoires palestiniens, un Egyptien, deux artistes syriens et un Iranien.

    « J’ai découvert quand je suis arrivé à l’exposition que trois artistes israéliens y avaient pris part, dont l’un a servi dans l’armée israélienne », a expliqué Alzaqzouq au le site, basé à Londres. « Cela m’a fâché de ne pas avoir été informé et j’ai essayé de me plaindre auprès des organisateurs ».

    Lorsque personne n’est venu écouter sa plainte, Alzaqzouq a décidé de prendre les choses en main.

    « J’ai décidé que je devais protester par n’importe quelle manière, je suis allé et j’ai pris un drap de lit de ma chambre d’hôtel et j’ai écrit : ‘RIP Gaza : Boycott Israël’ avec du charbon et je l’ai accroché sur mon œuvre et je me suis allongé comme un cadavre devant mes deux tableaux exposés », a déclaré Alzaqzouq, qui est né en Libye de parents palestiniens et qui vit maintenant en France.

    Une demi-heure plus tard, les agents de sécurité sont arrivés sur place et lui ont demandé ce qui se passait avant de contacter Holly Cushing, souvent décrite comme la manager ou la gardienne de Banksy qui reste insaisissable.

    Alzaqzouq dit qu’après avoir écouté son explication, Cushing lui a dit que le travail de protestation était trop « laid » pour le site, puis a affirmé qu’un collectionneur d’art américain allait acheter son art.

    Selon l’article, après avoir passé un appel téléphonique à Banksy, Cushing a ordonné à Alzaqzouq de partir et lui a dit que ses peintures allaient être retirées.

    Et pourtant, les œuvres et le drap placé en protestation sur elles sont restées en place.

    Dismaland et Cushing ne pouvaient pas être immédiatement joints pour commenter cette affaire. Selon le site Web du sombre et déprimant « parc de la perplexité », les seules choses qui sont interdites sont « les bombes de peinture, les marqueurs, les couteaux et les représentants juridiques de la Walt Disney Corporation ».

    • L’artiste palestinien Shadi Alzaqzouq dénonce un piège politique de Banksy à Dismaland
      HuffPost Algérie | Par Nejma Rondeleux | Publication : 27/08/2015
      http://www.huffpostmaghreb.com/2015/08/27/shadi-alzaqzouq-bansky-dismaland_n_8050324.html

      « Pourquoi une stricte égalité sans tenir compte des engagements de chacun », s’interroge, encore ému, Shadi Alzaqzouq.

      En quelques mots avec ces collègues israéliens, l’artiste palestinien comprend qu’ils adhérent à la politique d’Israël. L’un d’eux a même combattu dans les rangs de l’armée israélienne, découvre Shadi Alzaqzouq dans le catalogue de l’exposition.

      « Si je n’ai pas de réponse, je ne sais pas comment je pourrais continuer à respecter le travail de Banksy qui était un espoir de liberté et de justice ! », poursuit l’artiste de 34 ans installé à Paris depuis 2007 après une enfance passée entre la Libye et Gaza.

  • التهديدات والحشود التركية : هدفها إسقاط حلب ! | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/237333

    La conclusion d’un article dans Al-Akhbar intitulé : « Mouvements de troupes et menaces turques : objectif, la chute d’Alep ! »

    كل ذلك وسط المعلومات الصحافية التي تتحدث عن سناريوات متعددة يحرّض عليها الاعلام الموالي للرئيس رجب طيب أردوغان الذي يبدو واضحاً أنه يريد الحرب في سوريا لأسباب عديدة أهمها: الاتفاق المسبق بين أردوغان وكل من الملك السعودي والأمير القطري في هذا الموضوع. كذلك فإن أردوغان يتمنى لمثل هذا العمل العسكري أن يساعده في مساعيه للإعلان عن انتخابات برلمانية مبكرة، خاصة إن تعرضت تركيا لأي عمل إرهابي أو عدواني (مدبّر مسبقاً) من قبل «داعش» أو الاكراد، بل وحتى من الجيش السوري، ومن دون أن يهمل الكثيرون عنصر المغامرة الخطيرة التي يتشجع لها أردوغان لأسباب داخلية وخارجية إضافية حتى يبقى متمسكاً بزمام الامور بعد فشله الذريع في سياساته الشرق أوسطية، خاصة إذا نجح أصدقاؤه في «النصرة» والجماعات الارهابية الاخرى في تحقيق انتصار مفاجئ في سوريا كما تم في إدلب. ويدفع مثل هذه الاحتمالات البعض إلى الحديث عن احتمال تدخّل وحدات الكوماندوس التركية الى جانب قوات «النصرة» والجماعات الاخرى تحت غطاء جوي ومدفعي مفاجئ من قبل الجيش التركي بهدف السيطرة على مدينة حلب خلال فترة قصيرة، ما دامت القوات السورية الموجودة هناك لا تتوقع مثل هذا الهجوم والتدخل التركي المباشر. ويقول المراقبون إنّه يهدف إلى تحقيق الهدف الاستراتيجي للتهديدات والحشود التركية، وهو جعل حلب بنغازي جديدة تجعل من أنقرة عنصراً مهماً في مجمل المعادلات الجديدة، بما في ذلك إعلان الشمال السوري منطقة حظر جوي، وبالتالي إقامة حزام أمني داخل الاراضي السورية بحجة مواجهة موجة النزوح الكبيرة والجديدة. ويتوقع بعض المراقبين لمثل هذه السناريوات أن تحظى بضوء أخضر أميركي إذا نجح الجيش التركي في مهمته التي يستعد اليها مع «النصرة» وحلفائها في إسقاط مدينة حلب، ليكون ذلك الخطوة الأهم على طريق إسقاط النظام الذي فشل التحالف الإقليمي والدولي في إسقاطه طيلة السنوات الماضية.

    Tout cela au milieu d’informations dans la presse à propos de divers scénarios relayés par les médias qui soutiennent le président Erdogan. Manifestement, ce dernier veut une guerre en Syrie pour plusieurs raisons. La plus importante tient à l’accord préalable qu’il a passé à ce sujet avec le roi d’Arabie saoudite et l’émir du Qatar. De même, Erdogan espère qu’une initiative militaire contribuerait à rendre possible la tenue d’élections parlementaires anticipées, surtout si la Turquie était la victime d’attentats terroristes ou d’agressions armées (préparées à l’avance) perpétuées par Daesh, par les Kurdes ou même par l’armée syrienne. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il ne faut pas négliger la possibilité d’une telle aventure militaire de la part d’Erdogan pour des raisons à la fois intérieures et extérieures, pour tenter de conserver l’initiative après l’échec rapide de sa politique proche-orientale. Ce serait encore plus possible si ses amis d’Al-Nosra et d’autres groupes terroristes réalisaient une victoire militaire aussi surprenante que celle d’Idlib. Dans ce contexte, certains évoquent la possibilité de l’entrée en action de commandos turcs aux côtés des forces d’Al-Nosra et des autres groupes, avec l’appui de bombardements aériens et terrestres de la part de l’armée turque de façon à s’emparer dans un délai assez court d’Alep, dans la mesure où les forces syriennes sur place ne s’attendraient pas à un tel engagement direct de l’armée turque. Pour les observateurs, l’objectif stratégique des mouvements de troupes et des menaces turques a pour but de faire d’Alep un nouveau Benghazi, Ankara devenant alors un élément essentiel dans le nouveau rapport de forces. Dans le même temps, le nord de la Syrie serait déclarée zone d’exclusion aérienne, avec pour conséquence la mise en place d’une zone tampon à l’intérieur des frontières syriennes sous le prétexte de juguler le nouvel afflux de réfugiés. Pour certains, un tel scénario pourrait recevoir l’aval des Américains si l’armée turque était capable de cette tâche à laquelle elle se prépare avec Al-Nosra et ses alliés, à savoir faire tomber Alep. Ce serait un pas important vers la chute de ce régime que l’alliance régionale et internationale n’a pas réussi à faire tomber durant toutes ces années passées.

  • Ces courriels d’Hillary Clinton qui accablent l’action de Nicolas Sarkozy en Libye - LeTemps.ch
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f35fbc96-1e9a-11e5-8d1d-5895281d1863/Les_courriels_de_Clinton_qui_accablent_Sarkozy

    La France visait-elle vraiment à extraire les civils de Benghazi des griffes du dictateur Mouammar Kadhafi au printemps 2011 ? C’est le message qu’ont fait passer à l’époque le président français, Nicolas Sarkozy, et son conseiller improvisé, le philosophe Bernard-Henri Lévy, pour justifier une intervention de l’OTAN. Des courriels reçus par Hillary Clinton quand elle était encore secrétaire d’Etat américaine semblent raconter une autre histoire, à en croire le média en ligne de Washington Al-Monitor.

  • Dans les mails d’Hillary Clinton, un autre récit de l’intervention française en Libye - Page 1 | Mediapart | Propos recueillis par Thibault Raisse, avec St.S. | 28 Juin 2015
    http://www.mediapart.fr/journal/international/280615/dans-les-mails-dhillary-clinton-un-autre-recit-de-lintervention-francaise-

    Hillary Clinton, alors secrétaire d’État américaine, a été tenue informée de la situation en Libye en 2011 et 2012. Il en ressort que Nicolas Sarkozy a préparé et voulu cette guerre pour des raisons militaires et économiques, que la DGSE a activement participé sur le terrain à la création du gouvernement de transition et que BHL a joué les VRP de l’Élysée.
    (...)
    Toujours dans le mémo du 5 mai 2011, Blumenthal rapporte le rôle de Bernard-Henri Lévy : « Levy est de nouveau arrivé à Benghazi le 22 avril et il a obtenu la signature des dirigeants du CNT sur un Memorandum établissant le fait que les entreprises françaises recevront un traitement favorable dans les affaires futures. Selon des personnes en mesure de savoir, Levy, parlant en termes polis, a clairement dit aux dirigeants du CNT qu’ils avaient une dette à l’égard de la France en raison de son soutien initial et que Sarkozy avait besoin de quelque chose de tangible en retour à montrer aux dirigeants économiques et politiques français. […] Levy a conclu en disant à un petit groupe de dirigeants rebelles que Sarkozy était critiqué en privé par des leaders de la communauté juive française pour son soutien aux rebelles avant de connaître leur position vis-à-vis d’Israël, et que ce Memorandum l’aiderait à écarter ces plaintes. »

    Blumenthal termine par un commentaire de sa source : « Des sources ayant un excellent accès à la DGSE indiquent que Levy utilise son statut de journaliste comme couverture pour ses activités. En fait, il travaille directement sous les ordres de Sarkozy. La DGSE et les militaires français impliqués dans la rébellion libyenne se plaignent du statut d’“amateur talentueux” de Levy, mais admettent qu’il est très efficace pour négocier avec les rebelles, tout en ayant la confiance complète de Sarkozy. »
    (...)
    Début 2012, Blumenthal continue d’envoyer ses mémos à Hillary Clinton, qui l’a complimenté sur son travail en lui demandant de continuer à l’informer. Dans ce mail du 8 mars, il évoque la potentielle partition de la Libye, dans laquelle il voit la main de la France : « Le gouvernement et les dirigeants économiques français entendent recevoir 35 % des nouveaux développements économiques libyens depuis la chute de Kadhafi. Comme de nombreux businessmen occidentaux, les officiels français ont passé des accords informels avec le premier ministre Mahmoud Djibril et ses conseillers avant de voir ces accords ignorés ou retardés quand le gouvernement a changé en octobre 2011. […] Une source extrêmement sensible indique que la DGSE et le SIS (les services secrets britanniques) entendent organiser le mouvement vers un État semi-autonome dans un système fédéral. »

    Cette information que la France soutiendrait la partition ne convainc pas totalement Hillary Clinton, qui, en transmettant ce message à ses équipes, ajoute un mot : « Cela me paraît difficilement crédible d’après ce que je sais. D’autres infos ? » En ce mois de juin 2015, la Libye est toujours au bord du chaos, et de la partition.

    http://seenthis.net/messages/383843

  • Sept personnes tuées dans un attentat à Benghazi en #Libye
    http://grigrinews.com/sept-personnes-tuees-dans-un-attentat-a-benghazi-en-libye/3035

    Actualités Afrique « 25/03/2015, Benghazi, Libye : Au moins sept personnes ont été tuées et dix autres blessées dans un attentat-suicide qui a eu lieu ce mercredi dans la ville de Benghazi, à l’est de la Libye, ont indiqué des sources militaires. » (c) 2015 - Grigrinews.com

  • Thani’s Parliament Picks Controversial General as Libyan Army Chief
    http://english.al-akhbar.com/content/thani%E2%80%99s-parliament-appoints-controversial-general-libyan-

    A Libyan soldier, loyal to #Libya's internationally-recognized government and General #Khalifa_Haftar, monitors a street from his sniper nest in the eastern coastal city of Benghazi on February 28, 2015. AFP/Abdullah Doma.

    Former Libyan general Khalifa Haftar was appointed as army commander for the country’s internationally-recognized government on Monday, in a decision that may complicate #UN talks to end fighting in Libya. The appointment of Haftar, a former Gaddafi ally who later became his enemy and in 2011 joined the revolt against the Libyan leader, is likely to stoke tensions with the Tripoli government, which sees his rise as a sign that the old guard is gaining strength. read (...)

    #Abdullah_al-Thani #Egypt #Fajr_Libya #ISIS

  • L’armée reprend le contrôle de la ville de Benghazi en #Libye
    http://grigrinews.com/armee-reprend-le-controle-de-la-ville-de-benghazi-en-libye/2662

    « 06/02/2015, Benghazi, Libye : L’armée nationale libyenne a annoncé jeudi avoir pris le contrôle du port de Benghazi après trois mois d’affrontements sanglants avec les combattants islamistes. »

  • خليل حرب : كم كساسبة سوري؟ : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/400191

    Article au vitriol dans le quotidien nationaliste (plutôt modéré) Al-Safir, à propos de l’exécution du pilote jordanien par Daech. En substance. On sent que l’auteur, Khalil Harb, totalement désespéré/exaspéré :

    Ce n’est pas le « croissant chiite » naguère évoqué par le roi de Jordanie qui a exécuté toutes ces victimes, mais « le croissant de la terreur », qui va de Kandahar à Benghazi. Le roi est d’autant plus frappé de stupeur qu’il n’ignore pas qu’une fraction non négligeable de sa population estime que ce châtiment est parfaitement justifié. Il faut dire que cela fait 4 ans que les autorités se taisent vis-à-vis des partisans du jihad en Syrie (alors que Jérusalem est à deux pas). Voilà le prix à payer pour ce double-langage tenu depuis si longtemps : le roi est victime aujourd’hui de ceux qu’il a soutenu depuis bien longtemps. El-Kassassbé est mort victime des manigances du régime jordanien, de ses services secrets et de son allié US avec son poste de commandement saoudien, et des tentatives pour percer un front militaire depuis le sud syrien jusqu’à la capitale Damas. Mais ce n’est pas le pire : combien de El-Kassabseh syriens anonymes sont morts depuis quatre ans, sans qu’on en parle dans les médias, sauf pour vanter les faits d’armes héroïques qui ne faisaient qu’augmenter la destruction de la Syrie.

  • Libye. Nouveau rapport Amnesty international sur des « crimes de guerre à Benghazi »

    Des sanctions ciblées imposées par les Nations unies, et l’établissement des responsabilités de chaque camp, notamment par l’intermédiaire de la Cour pénale internationale (CPI), sont requises de toute urgence afin de mettre un terme aux nombreux enlèvements, actes de torture, exécutions sommaires et autres violations attribués aux forces rivales en Libye et constituant dans certains cas des crimes de guerre, écrit Amnesty International dans une nouvelle synthèse rendue publique mercredi 28 janvier.

    Ce document, intitulé Benghazi’s descent into chaos : abductions, summary killings and other abuses, met en relief une série de graves violations perpétrées depuis mai 2014 par des combattants du Conseil consultatif des révolutionnaires de Benghazi - une coalition de milices islamistes et de groupes armés - et des forces loyales à l’opération Dignité du général Khalifa Haftar.

    « Ces derniers mois, tandis que les attaques en représailles entre forces rivales n’ont cessé de s’intensifier, Benghazi a peu à peu sombré dans le chaos et l’anarchie. La ville a été déchirée par l’explosion des violences perpétrées par les groupes rivaux et leurs partisans en quête de vengeance », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

    « Si la communauté internationale ne se décide pas à enquêter sur les crimes de guerre et à amener les responsables présumés à rendre des comptes, il est probable que les violations et les souffrances des victimes empireront. Il faut mettre fin à ce climat d’impunité, qui est aggravé par le non-respect de la loi. »

    Amnesty International demande au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre des sanctions ciblées, notamment l’interdiction de voyager et le gel d’avoirs, contre les personnes impliquées dans des atteintes aux droits humains ou au droit international humanitaire, conformément à la résolution 2174 adoptée en août 2014.

    L’organisation exhorte par ailleurs la CPI, qui est compétente pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés en Libye, à élargir ses enquêtes afin qu’elles portent sur les crimes de guerre et crimes de droit international commis par l’ensemble des groupes armés et milices depuis février 2011. Pour l’instant, la CPI n’a enquêté que sur des crimes commis pendant le soulèvement et le conflit armé de 2011.

    Ces dernières semaines, des négociations en cours aux Nations unies à Genève ont fait naître l’espoir que les Libyens puissent sauver le pays du précipice.

    « Les efforts déployés afin de parvenir à un accord politique n’auront aucun sens si les problèmes en matière de droits humains ne sont pas abordés. Les violations des droits humains commises par les différentes parties alimentent les doléances et ne peuvent être passées sous silence », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.

    « L’attachement des participants à l’état de droit et leur respect pour les droits humains sont des premières étapes indispensables, mais les paroles seules ne changeront rien sur le terrain. De véritables mesures de responsabilisation doivent être mises en place si l’on souhaite rompre avec le cycle des violations. »

    « Cela fait des mois que les politiciens et les groupes armés libyens s’affrontent à propos de l’identité du représentant légitime du peuple libyen. Mais ce qui se passe à Benghazi nous montre que tous les camps se rendent coupables de graves violations des droits humains, et que des Libyens ordinaires sont pris entre deux feux. Tous les camps ont l’obligation d’y mettre fin. »

    Près de quatre ans après que le peuple libyen s’est soulevé contre le colonel Mouammar Kadhafi, une grande partie de ses espoirs en faveur d’un futur stable se sont envolés en fumée.

    La synthèse d’Amnesty International démêle le réseau complexe des groupes armés derrière la vague de violence qui s’est abattue sur Benghazi ces derniers mois.

    « Les responsables des groupes armés de tous les camps doivent clairement faire passer le message que de tels actes ne seront pas tolérés, ou ils seront eux-mêmes poursuivis », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.

    Des détails macabres ont émergé, indiquant que les forces des deux camps ont enlevé et sommairement exécuté des dizaines de personnes ; des photos et des vidéos montrant des corps abandonnés, portant souvent des traces de torture, sont plus tard apparues dans les médias sociaux.

    Dans d’autres cas, des militants, des responsables religieux et des journalistes ont été assassinés dans le cadre d’attaques motivées par des considérations politiques. Les auteurs de ces homicides restent inconnus mais beaucoup à Benghazi accusent des groupes affiliés au Conseil consultatif des révolutionnaires de Benghazi, en particulier Ansar al Charia.

    Affichant l’objectif de lutter contre le terrorisme et de rétablir l’état de droit, les forces chargées de mener l’opération Dignité ont lancé une offensive visant à reprendre Benghazi au Conseil consultatif le 15 octobre 2014.

    Trois mois de combats intenses et de pilonnages aveugles dans des zones résidentielles, auxquels se sont ajoutées des frappes aériennes lancées par les forces de l’opération Dignité, ont causé des dégâts importants dans certaines zones, en particulier aux alentours du port commercial et du centre-ville, comme à al Sabri. Des dizaines de logements de personnes soupçonnées d’être affiliées à des groupes islamistes ont été pillés, vandalisés, incendiés et dans certains cas rasés au bulldozer.

    Les conséquences ont été terribles sur le plan humanitaire. Au moins 90 000 personnes ont été déplacées par les affrontements. Les civils ont du mal à faire face au manque d’eau, à la hausse du prix de la nourriture, aux importantes coupures d’électricité et à la pénurie d’essence et de gaz de cuisine. Les combats ont également conduit à une pénurie de fournitures médicales et de personnel dans les hôpitaux publics. Certains hôpitaux ont été évacués après avoir été pilonnés. Toutes les écoles restent fermées.

    Enlèvements et exécutions sommaires
    Plus de 260 personnes - civils et combattants - ont été portées disparues à Benghazi entre juin et novembre 2014, selon le Croissant-Rouge libyen.

    De nombreux enlèvements sont attribués à des groupes affiliés au Conseil consultatif des révolutionnaires de Benghazi. Dans la plupart des cas, les victimes ont été saisies chez elles ou dans la rue par des hommes armés et masqués. Des professionnels de la santé ont également été visés ; on leur a alors souvent demandé de soigner les blessés des forces du Conseil consultatif des révolutionnaires de Benghazi dans des hôpitaux de campagne.

    Les forces chargées de l’opération Dignité ont également capturé, torturé et sommairement exécuté des combattants et des civils. Certains d’entre eux ont été arrêtés après avoir été accusés par des sites de médias sociaux d’appartenir à des groupes armés islamistes.

    De nombreuses familles n’ont appris qu’un des leurs avait été tué qu’en identifiant son corps sans vie sur des photos et des vidéos publiées sur Facebook.

    Au moins 17 photos de corps non identifiés abandonnés à al Marj, une ville située à environ 90 kilomètres à l’est de Benghazi, ont été publiées sur des sites de réseaux sociaux. Amnesty International a recueilli des éléments attestant qu’au moins quatre de ces hommes ont été sommairement tués après avoir été arrêtés par les forces de l’opération Dignité, à al Bayda.

    La sœur de l’une des victimes, Anas al Khitab, a expliqué à Amnesty International qu’un autre de ses frères avait vu des photos d’Anas sur Facebook à côté de quatre autres corps.

    « Un rapport médicolégal indique qu’Anas a été tué d’une balle dans la tête, mais ne mentionne aucune trace de torture. Notre frère, qui est médecin, a vu sur son corps des hématomes donnant à penser qu’il avait été frappé », a-t-elle dit.

  • Guerre en Libye : les vérités qui dérangent d’un homme de l’ombre - Page 3 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/291014/guerre-en-libye-les-verites-qui-derangent-d-un-homme-de-l-ombre?page_artic

    Est-ce que vous pensez que cette fouille a pu être motivée par la crainte que vous reveniez avec des documents susceptibles d’inquiéter le pouvoir en place à l’époque ?
    Je réponds “oui”, catégoriquement. Je suis systématiquement contrôlé à mon entrée en France, aux aéroports, lors de mes déplacements, mais cela ne va jamais au-delà. Je n’ai jamais eu droit à une fouille comme cela. Cette fois, cela a été une fouille et une saisie.

    Malgré cette fouille, à votre retour en France, vous aviez ce message à faire passer. Qu’est-ce que vous faites ?
    Effectivement, on a transmis le message des Libyens à notre contact, Marc German, qui nous servait de passerelle avec la DCRI et faisait suivre toutes nos informations en haut lieu. Il était, nous disait-il, en relations avec “le Squale” [surnom de Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI – ndlr] et avec Claude Guéant, puisqu’un jour, il nous a clairement indiqué qu’il avait rendez-vous avec lui pour lui amener un message. C’était patriotique, pour nous, d’informer de la sorte les plus hautes autorités de l’État. Et c’est le jeu quand on travaille dans la sécurité militaire privée. Par ailleurs, on pensait vraiment que ce qui était proposé par les Libyens était la bonne solution : Kadhafi n’était plus le guerrier qu’il avait été et le fait qu’il accepte de se mettre à l’écart pouvait permettre de régler la situation.

    Et votre contact transmet les informations ?
    Oui.

    Que se passe-t-il ensuite ?
    Pierre Marziali repart à Benghazi. Et à son retour, nous rédigeons ensemble en France une note de synthèse destinée à la présidence de la République. Dans cette note, nous indiquons plusieurs choses. On expose que la « route du sel » qui va du centre de l’Afrique jusqu’en Italie en passant par Benghazi va se rouvrir si on “explose” la Libye. Kadhafi a fermé cette route, qui a été celle des cigarettes, des armes, de la drogue puis celle des migrants. On signale aussi la création à 45 kilomètres de Benghazi d’un centre de formation obligatoire pour les migrants dans une ville où la charia est déjà appliquée et où, en réalité, les migrants sont formés à l’islam radical et pour certains, préparés au maniement d’explosifs.

    Dans cette note, nous expliquions la dangerosité de la situation, en soulignant que le Conseil national de transition (CNT) est composé à 40 % d’intégristes proches d’Al-Qaïda, à 40 % d’anciens kadhafistes, pour certains impliqués dans des exactions, et 20 % de démocrates dont on tire les ficelles et qu’on met en avant à la télé. Enfin, nous signalons la disparition de 1 200 ogives de gaz sarin dans une caserne de la ville de Ghat, dans le Fezzan, le lieu où elles ont transité, et le fait qu’elles étaient destinées au Hezbollah, au Liban.

    Vous faites donc savoir à l’Élysée, d’une part, qu’une solution diplomatique est possible et, d’autre part, que le CNT n’est pas un bloc homogène et animé des meilleures intentions…
    Transmettre cette note était peut-être naïf. L’idée était de dire : “Attention, vous vous laissez entraîner sur un terrain dangereux par des gens qui ne connaissaient pas la réalité du terrain.” Il était peut-être encore temps de s’arrêter. La note est tellement importante pour nous que l’on sollicite nos réseaux pour qu’elle soit transmise en mains propres à l’Élysée. Un ami franc-maçon nous met en relation avec un commissaire divisionnaire en poste à l’Élysée. Il assure la permanence du ministère de l’intérieur à la présidence de la République. C’est un service qui est chargé, 24 heures sur 24, d’aviser le secrétaire général ou le président en cas d’événement majeur.

    Donc nous sommes allés à l’Élysée. Ce commissaire a lu la note devant nous, puis il a nous dit : “Je vais transmettre, c’est trop important.” Le soir même, je reçois un mail de ce commissaire me disant que la note a été remise aux deux personnes qui avaient à en connaître, à savoir MM. Sarkozy et Guéant. J’ai gardé le mail.

    Vous avez un retour ?
    Le retour, c’est que notre relation avec le gouvernement ne semble pas mauvaise. Et que notre intermédiaire avec l’État, Marc German, nous recommande d’aller à Benghazi, dans la perspective de l’arrivée du président Sarkozy sur place, pour rendre visible l’antenne de notre société de sécurité sur place. On a fait un geste et il y a un retour positif. Nous croyons que c’est un adoubement. Par ailleurs, nos deux contacts officieux nous assurent qu’ils ont un feu vert pour venir eux aussi, et nous accompagner.

    Vous voulez vous implanter dans une zone que vous décrivez vous-mêmes dans votre note à l’Élysée comme très dangereuse. Vous prenez donc un risque important. Vous pouviez être perçus par l’insurrection comme des espions de Kadhafi, non ?
    Je ne crois pas. L’objectif de Pierre Marziali, qui était un technicien en matière militaire, était de créer une société militaire privée sur le modèle américain de Blackwater, qui avait si bien réussi en Irak. Il souhaitait s’implanter à Benghazi et ouvrir un couloir jusqu’à l’Égypte, pour sécuriser les déplacements de diplomates et d’hommes d’affaires.

    Au sein du CNT, les anciens du régime Kadhafi nous connaissaient. Ils savaient que nous étions des amis de la Libye et que nous étions là pour faire des affaires. Les autorités de Tripoli étaient elles aussi informées de nos projets. Mais il est possible qu’une information différente ait été diffusée pour nous nuire. Je ne l’exclus pas. La veille de la remise de notre note à l’Élysée, des membres du CNT étaient reçus par la présidence. Notre note a peut-être foutu le bordel sans que nous le sachions.

    Pour vous, la version officielle concernant la mort de Pierre Marziali n’est donc pas bonne. Quelle est votre hypothèse ?
    Son assassinat a été, on va dire, orienté…

    Par la France ?
    Je vois mal par qui d’autre.

    Parce que vous en saviez trop ?
    Certainement parce que nous étions des empêcheurs de tourner en rond. On venait mettre de la complexité et indiquer que tout ça n’était pas blanc, mais plutôt gris, presque noir, alors que BHL chantait sur les toits que les gars du CNT étaient des anges, alors qu’il ne les connaissait que depuis deux jours. Et la suite nous a donné raison, je crois.
    Mouammar Kadhafi, le jour de son exécution, le 20 octobre 2011Mouammar Kadhafi, le jour de son exécution, le 20 octobre 2011 © Reuters

    Comment interprétez-vous l’entêtement français à ne pas privilégier la solution pacifique, également défendue par l’Union africaine ?
    D’après moi, Kadhafi était condamné à mort depuis le départ. C’est certain. Nous n’avons pas été les seuls à faire remonter les mêmes informations. Il y avait des diplomates, des agents. Pourquoi ces informations n’ont-elles pas été étudiées sérieusement ? Parce qu’il fallait à tout prix supprimer Kadhafi. La mise à mort était programmée. Le CNT ne pouvait pas mettre en place une opération pareille. Pour intercepter son convoi à Syrte, il fallait d’abord le géolocaliser. Le CNT n’en avait absolument pas les moyens. Kadhafi a ensuite été abattu et rien n’a été fait pour le garder vivant et le juger. Surtout pas. Trois ans après, j’espère que les langues vont se enfin délier dans les services. Je peux vous assurer qu’on leur a fait faire des choses qu’ils ne voulaient pas.

    Vous pensez que nous sommes dans un grand mensonge d’État ?
    J’en suis persuadé, oui. C’est la raison d’État

  • #UN: #Libya fighting has killed hundreds of civilians
    http://english.al-akhbar.com/content/un-libya-fighting-has-killed-hundreds-civilians

    Troops loyal to Khalifa Haftar, a retired general and former chief of staff for Muammar Gaddafi, pose for picture as they fight alongside the Libyan army in clashes with Islamist gunmen in the eastern Libyan city of #Benghazi on December 16, 2014. AFP / Abdullah Doma Troops loyal to Khalifa Haftar, a retired general and former chief of staff for Muammar Gaddafi, pose for picture as they fight alongside the Libyan army in clashes with Islamist gunmen in the eastern Libyan city of Benghazi on December 16, 2014. AFP / Abdullah Doma

    Hundreds of civilians in Libya have been killed in fighting since late August, the United Nations said on Tuesday, warning commanders of armed groups that they could face prosecution for (...)

    #Tripoli

  • Libye : assaut d’islamistes repoussé sur une importante région pétrolière
    http://www.romandie.com/news/545816.rom

    Benghazi (Libye) - Les forces gouvernementales ont repoussé samedi un assaut de milices islamistes sur l’une des plus importantes régions pétrolières de la Libye, un pays plongé dans le chaos, selon des responsables militaires.

    Des combattants de Fajr Libya, une coalition de milices islamistes qui se sont emparés en août de la capitale Tripoli, ont tenté d’avancer à partir de trois axes en direction de cette zone située dans l’est du pays et connue sous le nom de la région pétrolière d’Al-Hilal (croissant de lune en arabe) qui comprend les terminaux de Ras Lanouf, de Breïqa et d’al-Sedra.

    Mais ils ont été stoppés par des raids de l’aviation, a indiqué le général Saqr Jarushi. Des avions de l’armée et des hélicoptères ont frappé les combattants qui avançaient vers le terminal d’Al-Sedra, le plus grand du pays, a-t-il dit.

    Fajr Libya a confirmé l’assaut lancé pour libérer les champs et terminaux pétroliers dans la région d’Al-Hilal, située entre les villes de Benghazi et Syrte. La coalition a fait état de deux morts et plusieurs blessés dans ses rangs.

    Les forces gouvernementales, qui incluent les forces de sécurité loyales à Abdallah al-Theni, le Premier ministre reconnu par la communauté internationale, et celles du général à la retraite Khalifa Haftar, ont fait état de cinq blessés.

    Après avoir repoussé l’assaut contre la région pétrolière, des combats ont ensuite éclaté entre forces gouvernementales et forces islamistes qui sont parvenues à entrer dans la région de Ben Jawad, où se trouve le terminal de Sedra, selon le général Jarushi.

    Selon Ali Al-Hassi, le porte-parole des gardes de sécurité protégeant les sites pétroliers, l’aviation est entrée en action contre les assaillants à Ben Jawad.

    Les combats ont cessé en soirée.

    La production de pétrole libyen, dont la vente représente 96% des revenus du pays, a été entravée cette année par plusieurs crises dans les terminaux pétroliers, avant de repartir progressivement l’été dernier. Al-Sedra et Ras Lanouf ont été bloqués durant un an par des gardes des installations pétrolières, partisans de l’autonomie, empêchant toute exportation.

    Le blocage des principaux sites pétroliers avait fait chuter la production d’hydrocarbures et les revenus de l’Etat de plus de 80%. (...)
    (©AFP / 13 décembre 2014 20h29)

  • Le CICR en Libye : la dernière guerre tribale...
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2374

    Le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) vient rendre public, ce mercredi 11 décembre à Genève le bilan de son action en Libye, et ce concernant uniquement les derniers combats, de 2014, dans la ville orientale de Benghazi. Comme la Libye est un pays qui n’est pas toujours cité dans les secours humanitaires internationaux, alors que la mobilisation militaire était grande pour destituer le despote Kadhafi, voici un bilan à méditer. Ce bilan concerne exactement la période récente depuis la (...)

    #associations,_mouvement,_vie_associative,_initiatives_citoyennes,_intérêt_commun,_communauté,_Etat,_institution

    / #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Afrique, Monde Arabe, (...)

    #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Libye : Des crimes de guerre probablement commis, mais la CPI ne peut enquêter « à cause du chaos » - La presse

    La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a estimé mardi que des crimes de guerre étaient probablement commis en Libye, mais déploré que la Cour n’ait pas les moyens d’enquêter en raison du chaos qui règne dans le pays.

    « Il y a des indications selon lesquelles des crimes qui tombent sous la juridiction de la CPI sont commis » en Libye, un pays qui « est sur la mauvaise pente dans sa transition », a déclaré Fatou Bensouda devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

    Elle a cité notamment « la série actuelle d’assassinats à Benghazi et les menaces brandies contre les médias, les défenseurs des droits de l’homme et les femmes en particulier ainsi que les procureurs, les juges et les avocats ».

    La procureure a aussi dénoncé une nouvelle fois les nombreux cas de détention arbitraire d’individus qui « risquent d’être torturés et tués en détention ».

    Malheureusement, a-t-elle déploré, l’insécurité « a fortement affaibli notre capacité à enquêter de manière efficace dans le pays », de sorte que la CPI « a été forcée de réduire les moyens consacrés aux enquêtes, en particulier sur de nouveaux cas de crimes de masse commis par les forces rebelles ».

    Mme Bensouda a « instamment demandé aux autorités libyennes de redoubler d’efforts (...) afin de garantir que les conditions nécessaires soient réunies dès que possible pour faciliter nos enquêtes en Libye ».

    Elle a aussi suggéré la mise en place d’un « groupe de contact international sur les questions de justice » afin de fournir un soutien matériel et juridique à la Libye.

    Mme Bensouda a par ailleurs réitéré la volonté de la CPI de transférer à La Haye Seif al-Islam, fils du défunt dictateur Mouammar Kadhafi, que la Libye veut juger sur son territoire.

    Elle a aussi indiqué qu’elle allait examiner la possibilité de faire appel d’une décision de justice soutenant la demande de la Libye de juger sur place Abdallah al-Senoussi, ancien chef du renseignement.

    Mme Bensouda estime en effet que la violence persistante en Libye et les tentatives d’intimidation des juges, procureurs et avocats « augurent mal d’un procès équitable qui respecte les droits de l’accusé ».

    La Libye est plongée dans le chaos à la suite d’une lutte de pouvoir entre une autorité centrale et des milices islamistes qui contrôlent la capitale Tripoli.

    Dans un communiqué, Human Rights Watch a exhorté le Conseil de sécurité à « exiger que l’impunité cesse en Libye » et à encourager fermement les autorités libyennes à coopérer avec la CPI. Faisant état « d’assassinats politiques qui pourraient constituer des crimes contre l’humanité », l’ONG demande au Conseil des droits de l’homme de l’ONU de créer une commission d’enquête.

  • BHL n’a pas pu poursuivre « le dialogue de réconciliation nationale » libyen à Tunis

    Après le camouflet tunisien, BHL tente d’en minimiser la portée

     ://www.tunisienumerique.com//238256 2 NOVEMBRE, 2014 À 18:31
     

     
    Au vu de l’accueil mémorable qui lui a été réservé en Tunisie et les soubresauts que cette visite éclair aura marqué, le philosophe et écrivain s’est vite empressé d’en minimiser la portée dans le journal « Le Point » où il signe une chronique hebdomadaire.
    En donneur de leçon, en défenseur zélé de la démocratie, en chantre de la liberté et en un écrivain d’une qualité rare comme nos contemporains n’en ont jamais connu, BHL remet l’hostilité qu’a suscitée sa visite sur le compte de « quelques dizaines d’islamistes ou peut-être d’exilés khadafistes qui m’attendaient à l’aéroport et s’indignaient de voir un « sioniste » poser son sale pied à l’aéroport ».

    De cette ire, BHL ne s’en est guère offensé et offusqué étant l’apanage « d’un groupe de crétins » L’objet de son grief réside dans le « délire conspirationniste et complotiste » auquel s’est apparenté sa visite alors qu’il était venu « rencontrer dans un hôtel au vu et au su de tout le monde des amis libyens », si chers à son cœur et sa vocation, « des amis libyens sortis exprès de Tripoli, Benghazi, les villes du Djebel Nefousa, Misrata, Zaouia, afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale. » Rien que ça.

    A ces voix médisantes affirmant catégoriquement que l’illustre BHL a été expulsé ou, plus sobrement, prié de quitter le territoire tunisien pour trouble à l’ordre public, l’intéressé s’indigne et pense élever un argument d’autorité et son statut de « citoyen français ». Un ressortissant d’un pays ami ne saurait être expulsé par un pays qui vient brillamment de dispenser une magistrale leçon de démocratie à toute la région, un pays qui vit pour la deuxième fois en trois ans une alternance pacifique au pouvoir, avance-t-il en déplorant le relent antisémite dont les manifestants étaient animés.
    Depuis hier, l’on ne cesse de ressasser la visite de BHL et les tunisiens avertis se sont bien chargés de lui rendre la monnaie de sa pièce à cet arrogant personnage qui croit savoir « que la démocratie n’est pas seulement une élection. »
    La démocratie serait aussi de se rappeler que la Tunisie est un pays souverain et tout pays souverain se doit d’être averti d’une visite qui ne revêt en rien le caractère d’une flânerie d’un promeneur solitaire sur les terres d’une jeune démocratie mais celui d’une visite diplomatique de concertation sur le conflit libyen. Et n’en déplaise à Sieur BHL, la Tunisie est concernée au premier chef par la crise libyenne ne serait-ce que par les inextricables frontières qui tiennent ces deux pays sont tenus et qui recèlent de bien épineux enjeux. En observateur et acteur aguerri de conflits, cette implacable vérité n’a pas dû échapper à BHL. Et puis aurait-il pu s’épargner cette kermesse s’il n’était pas échiné à alimenter toutes les suspicions de part les sournoiseries qu’il a cultivées hors de la vue et su de tout le monde.
    Aujourd’hui, ce que les tunisiens retiennent de la Libye, c’est ce pays en proie au chaos et par le quel un pernicieux trafic d’armes s’opère à des desseins de déstabilisation. Comment ne pas se mêler de ce conflit qui se joue sur nos frontières ? Comment ne pas avoir à l’esprit le souvenir de Bernard Henry Lévy , s’insurgeant , depuis le perron de l’Élysée, contre la passivité de la communauté internationale face au bain de sang qui s’apprêtait à raser Misrata et Benghazi et militant auprès du président de l’époque, Nicolas Sarkozy, en faveur d’une intervention de l’OTAN et de l’armement des rebelles en Libye, une Libye réduite à un champ de ruines, désormais.
    Le pays de la troisième voie où « les laïcs » et les déchus de l’ancien régime, comme certains se complaisent à les nommer, sont parvenues à se démarquer sans recours à la répression et aux armes était jusque là passé sous l’indifférence de BHL et ça lui a plutôt bien réussi.

  • La Libye proche du point de non-retour, dit l’émissaire de l’Onu - Challenges

    http://www.challenges.fr/monde/20141028.REU0051/la-libye-proche-du-point-de-non-retour-dit-l-emissaire-de-l-onu.html?xtor

    Le pays a deux gouvernements et deux parlements rivaux depuis que Tripoli est tombée en août aux mains des miliciens venus de Misrata, dans l’Ouest. L’exécutif reconnu par la communauté internationale et la Chambre des représentants se sont repliés à Tobrouk, dans l’Est.

    Des discussions ont débuté il y a deux semaines à Ghadamès, dans le Sud, à l’initiative du représentant spécial de l’Onu mais les combats ont encore gagné en intensité ces deux dernières semaines dans l’Ouest et à Benghazi, où des raids aériens ont encore été menés mardi.
    (…)
    L’armée, appuyée par les combattants de l’ancien général Khalifa Haftar, a lancé récemment une offensive contre les islamistes, notamment ceux du groupe Ansar al Charia, qui avaient pris le contrôle du camp de la « milice 17 février » et d’autres parties de Benghazi, la grande ville de la Cyrénaïque. Plus de 130 personnes ont péri depuis le début de cette offensive.

    Dans l’Ouest, les Zentanis chassés en août de Tripoli combattent toujours les miliciens de Misrata. Les deux camps boycottent tour à tour les discussions menées sous l’égide de l’Onu. Bernadino Leon a refusé d’avancer le moindre calendrier.

  • Libye/Benghazi : Plus de 130 personnes tuées en 10 jours dans des combats | Reuters

    http://www.reuters.com/article/2014/10/26/us-libya-security-idUSKBN0IF0XD20141026

    Heavy fighting flared on Sunday between Libya’s army and Islamist militias apparently trying retake one of their largest camps in the eastern city of Benghazi, military officials said.

    At least 130 people have been killed in the past 10 days during street fighting in Libya’s second-largest city — part of a wider picture of chaos gripping the major oil producer three years after the downfall and death of Muammar Gaddafi.

    The nascent army, backed by forces of a former general and armed youths, launched earlier this month an offensive against Islamists in Benghazi, expelling them from the airport area and the February 17 camp, one of their strongholds in the port city.

    But fresh fighting between the army and Ansar al-Sharia — blamed by Washington on a 2012 attack on the U.S. consulate that killed the American ambassador — erupted at the university campus and other areas next to the camp. A fire broke out in the university’s main building, a security source said.

    Army units also battled Islamists in other parts of the city, residents said. Families were seen packing up and fleeing, a familiar sight in Benghazi which has been a battlefield since former general Khalifa Haftar declared war on Islamists in May. He has allied himself with the army.

    The struggle is part of a wider conflict in the north African state where former rebels use their guns to fight for power and a share of the country’s oil revenues.

    Libya is divided between rival tribes and political factions with two governments vying for legitimacy since an armed group from the western city of Misrata seized Tripoli in August, forcing the internationally-recognised Prime Minister Abdullah al-Thinni to move to the east.

    Western powers and Libya’s neighbours fear the conflict is dragging the major oil producer towards civil war.

    The situation in Benghazi and other parts of Libya has been fluid as the army is unable to control militias which often have better arms. Haftar’s forces have planes from Libya’s outdated air force though his opponents say he is backed by Egypt, which is worried about the spread of militants. Haftar denies this.

    Most foreign embassies withdrew their staff in the summer when the Misrata-led forces expelled a rival group from Tripoli.

  • Egypt warplanes bombing Libyan militias (officials) - AP

    http://bigstory.ap.org/article/7fe66b72c56a49479c46d19ef2e3bf66/clashes-libyas-benghazi-kill-least-3

    CAIRO (AP) — Two Egyptian government officials say their country’s warplanes are bombing positions of Islamist militias in the eastern Libyan city of Benghazi.

    The officials, who have first-hand knowledge of the operation, say the use of the aircraft is part of an Egyptian-led operation against the militiamen that involves Libyan ground troops.

    The officials spoke to The Associated Press on condition of anonymity because they were not authorized to speak to the media.

    Libyan lawmaker Tareq al-Jorushi confirmed to the AP that Egyptian warplanes were taking part in the ongoing operation in Benghazi, but added that they were being flown by Libyan pilots.

  • Libye : un nouveau mouvement djihadiste attiré par l’EI ? - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20141006-libye-ei-mouvement-jihadiste-derna-soutiendrait-groupe-majlis-shura-sha

    A l’Est, plusieurs brigades jihadistes sont actives, à Benghazi où Ansar al-Charia affronte les forces du général Haftar depuis la mi-mai. Mais c’est surtout dans la ville de Derna, située entre Benghazi et Tobrouk, qu’un autre mouvement jihadiste donne des signes de rapprochement avec le groupe Etat islamique. Ce mouvement s’appelle Majlis Shura Shabab al-Islam (Conseil consultatif de la jeunesse islamique). Il n’y a pas encore d’allégeance formelle au groupe EI, seulement un communiqué de soutien en juin dernier.

    Dimanche 5 octobre, à Derna, fief jihadiste historique du pays, ce Conseil consultatif de la jeunesse islamique tenait une grande réunion publique pour débattre du califat.

    Sur internet, une vidéo montrant une parade de plusieurs dizaines de pick-up armés chantant le slogan officiel du groupe EI circule par ailleurs. Ce groupe de Derna existe depuis à peine un an et applique une charia sans compromis.

    En août, il diffusait une vidéo d’une exécution publique d’un Egyptien accusé de meurtre dans le stade de la ville. Une première en Libye depuis la révolution. Une exécution qui « concrétise les plus grandes peurs des Libyens ordinaires qui se retrouvent entre des groupes armés impitoyables et un Etat défaillant », avait alors écrit Amnesty international dans un communiqué. Depuis, ce Conseil de la choura de la jeunesse islamique a diffusé d’autres images de châtiments corporels infligés à Derna où les assassinats ciblés comme à Benghazi sont réguliers.

    Sur @OrientXXI http://orientxxi.info/libye

  • Prises d’otages et tractations en Libye, entre jihadisme et banditisme - Afrique - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20141005-prises-otages-tractations-libye-bolam-services-secrets-royaume-uni-begg-entre-jihad/?ns_campaign=nl_MONDE061014&ns_mchannel=newsletter&ns_source=emailvision&ns_link

    En Libye, les enlèvements sont aujourd’hui pléthoriques. Le pays ne compte plus le nombre de rapts de civils ou diplomates étrangers, et même d’hommes politiques libyens. Il y a encore quelques jours, un couple ukrainien a été pris à Benghazi. Au printemps, l’ambassadeur de Jordanie à Tripoli a été retenu un mois. Des employés des ambassades américaine et tunisienne, ou encore un représentant sud-coréen ont subi le même sort. Il y a un an, le 10 octobre 2013, des ravisseurs étaient allés jusqu’à enlever le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, pendant quelques heures. Le mois suivant, le numéro 2 des services de renseignements, Moustafa Nouh, avait subi le même sort, en novembre

    Le pays compte désormais une myriade de groupes armés aux motivations diverses. Les rapts peuvent servir à exercer une pression politique, comme avec le chef du gouvernement. Des mouvements s’adonnent aussi au banditisme et sont surtout intéressés par des rançons. D’autres par ailleurs, principalement jihadistes, réclament un échange avec des prisonniers. L’ambassadeur de Jordanie avait été échangé avec le Libyen Mohamed Dersi. Emprisonné à Amman, il avait été condamné à perpétuité pour un projet d’attentat contre l’aéroport de la capitale jordanienne.

    #libye #jihadisme #banditisme