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  • La bataille de Tourville : Victoire des Gilets Jaunes

    Cet après-midi, à force de persévérance et avec une intelligence redoutable, les gilets jaunes auront fermé l’intégralité d’une des plus grandes zones commerciales de la région.

    Si plusieurs actions ont eu lieu aujourd’hui autour de Rouen, celle des gilets jaunes de Tourville La Rivière a le mérite d’être d’une efficacité redoutable. Pour la 3e fois depuis le début de la mobilisation, le centre commercial Carrefour, sa galerie commerciale et la quasi totalité des grandes enseignes du site : IKEA, Leroy Merlin, Décathlon, Darty, Mac Donald, a été totalement fermée dans la journée.

    Jamais un mouvement n’aura pris autant au sérieux la question du blocage économique et de mémoire de manifestants, jamais ce site n’aura été contraint de fermer ses portes deux samedis de suite, dont celui du tant attendu Black Friday. Comment 200 personnes qui, pour la plupart, n’ont jamais manifesté ou bloqué quoi que ce soit de leur vie, ont malicieusement déjoué un dispositif de 70 gendarmes mobiles et d’une trentaine de flics du coin ?

    https://a-louest.info/La-bataille-de-Tourville-Victoire-des-Gilets-Jaunes-602

    La bataille de Tourville : Victoire des Gilets Jaunes

    Cet après-midi, à force de persévérance et avec une intelligence redoutable, les gilets jaunes auront fermé l’intégralité d’une des plus grandes zones commerciales de la région.

    #actions #Rouen #mobilisation #Carrefour #IKEA #Leroy_Merlin #Décathlon #Darty #Mac_Donald #mouvement #blocage #Black_Friday #Tourville #Victoire #GiletsJaunes

    • Gilets jaunes à Paris : « Ce n’est que le début de la révolte ! »
      "« Je bosse aux 3-8 dans une usine de moteurs électriques et je gagne le Smic, une misère », explique Clémentine. Pour elle, Emmanuel Macron « mène une politique pour les riches, il ne se met pas à la place de ceux qui travaillent dur ». Nicolas abonde : « Quand Macron dit qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot, c’est du mépris total. » Même sentiment de « ne plus respirer » chez Vadim, séparé de la mère de son enfant. « Toutes les six semaines, je fais 1400 kilomètres aller-retour pour aller chercher mon gamin. Avec le prix de l’essence, il ne me reste plus rien à la fin du mois, même si j’ai beau faire des heures sup’ ! » Les dernières vacances du trio ? Une semaine à Berck-sur-Mer, à une centaine de kilomètres de chez eux.

      Installées sur un banc pour souffler quelques instants au milieu d’une atmosphère saturée par les gaz lacrymogènes, Céline, Isabelle et Mélanie dressent le même constat : celui d’une vie passée à travailler pour des « clopinettes ». Ces habitantes des Yvelines et de l’Oise sont respectivement préparatrice de commandes, aide-soignante et équipière-caisse dans un magasin. « On gagne le Smic et après le loyer, les assurances et les taxes, il ne reste plus grand-chose pour manger », soupire Céline, la plus âgée. « A chaque élection, on se dit pourtant que ça peut difficilement être pire… Mais là Macron a battu les records ! » Elle ne supporte plus ce président de la République qu’elle souhaiterait voir « démissionner » : « Il n’y a plus rien à en tirer. Il est imbu de sa personne, il ne sait pas ce qu’est une fin de mois difficile, et pourtant il ose nous rabaisser en nous traitant de fainéants. »"

      Gilets jaunes à Paris : « Ce n’est que le début de la révolte ! »
      Par Sylvain Mouillard et Gurvan Kristanadjaja — 24 novembre 2018 à 16:33

      Ce samedi de mobilisation dans tout le pays a été marqué par divers débordements sur les Champs-Elysées. Entre selfies et cris de colère, des gilets jaunes livrent leurs témoignages et pistes pour l’avenir du mouvement.

      Gilets jaunes à Paris : « Ce n’est que le début de la révolte ! »

      La scène se voulait symbolique pour ce deuxième acte de la mobilisation : les Champs-Elysées, la plus belle avenue du monde selon la formule consacrée, prise par les gilets jaunes. Peu après 10 heures, 5000 personnes - équipées pour beaucoup de masques de ski, lunettes de plongée et autres protections -, ont tenté de pénétrer sur l’avenue malgré l’interdiction de la préfecture, provoquant des affrontements avec les forces de l’ordre. « Ils disent qu’on est 5000, mais on est bien plus ! C’est nous le peuple, pas les boutiques de luxe, c’est notre argent et notre avenue ! », clame un manifestant énervé près d’un barrage de fortune.

      Dès lors, jusqu’au milieu de l’après-midi, plusieurs feux ont été allumés aux abords de l’Arc de Triomphe, notamment de scooters électriques et vélos en libre-service, et des barricades ont été dressées. La police a répliqué à plusieurs reprises avec des jets de grenades lacrymogènes et en déclenchant son canon à eau pour disperser la foule, sans succès.

      La mobilisation a rapidement tourné au concours de faits d’armes. Un des manifestants sort en courant d’un affrontement avec les CRS. Il interpelle son copain en mimant un coup de poing : « J’ai pris un flic par le dos mais il faut se barrer vite sinon tu prends de la gardav (garde à vue, ndlr) ». Un autre, aux abords d’un feu de scooter électrique avenue Friedland, s’adresse à sa compagne, drapeau français à la main : « Tu peux me prendre en photo ? ». Puis pose fièrement, l’étendard flottant entre ses bras tendus.

      Au même moment, face à l’arrivée imminente d’un nouveau nuage de gaz lacrymogène, un autre manifestant lance, amusé : « Y’a un Décathlon qui vend des masques de piscine pas loin. » Il y a aussi ces autres manifestants, inspirés par la vidéo virale de Jacline Mouraud, en partie à l’origine de la mobilisation des gilets jaunes. Ils se filment, eux aussi, en selfie et commentent en direct sur les réseaux ce qu’ils voient. « Là, vous voyez, un gros feu et une barricade. On lâche rien, on est là ! », dit l’un d’eux. Il croise une autre manifestante aussi occupée à se filmer en direct en selfie, chapeau, sac et chaussures jaunes. Ils comparent leurs audiences : « T’en es à combien de spectateurs, toi ? 122, 123 ? », interroge-t-il. Et le procédé semble fonctionner : à chaque accalmie, les manifestants se partagent sur leurs téléphones des vidéos d’autres barrages dans d’autres villes, les galvanisant un peu plus encore.

      Au soleil, sous la pluie

      Devant l’une des barricades près de l’Arc de Triomphe, faite de barrières métalliques de travaux, un autre « gilet jaune » fait résonner la chanson Les Champs Elysées de Joe Dassin dans son sac, en partie couverte par les bourdonnements incessants de l’hélicoptère de la préfecture de police. Avec sa compagne, ils sont venus de Normandie jusqu’à Paris, principalement pour protester contre la baisse de leur pouvoir d’achat. « Les taxes on en paye plein, mais on voit pas le prix de ce qu’on donne », dit l’un d’eux. « C’est la province qui monte à Paris », s’exclame une autre manifestante. Au pied de l’Arc de Triomphe, on croise Clémentine, Vadim et Nicolas, la trentaine, venus de Béthune, dans le Pas-de-Calais. Ils ont pris un bus, affrété par l’association « Robin des bus ». 15 euros l’aller-retour, une somme abordable pour ces trois ouvriers décidés à crier leur « ras-le-bol ».

      « Je bosse aux 3-8 dans une usine de moteurs électriques et je gagne le Smic, une misère », explique Clémentine. Pour elle, Emmanuel Macron « mène une politique pour les riches, il ne se met pas à la place de ceux qui travaillent dur ». Nicolas abonde : « Quand Macron dit qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot, c’est du mépris total. » Même sentiment de « ne plus respirer » chez Vadim, séparé de la mère de son enfant. « Toutes les six semaines, je fais 1400 kilomètres aller-retour pour aller chercher mon gamin. Avec le prix de l’essence, il ne me reste plus rien à la fin du mois, même si j’ai beau faire des heures sup’ ! » Les dernières vacances du trio ? Une semaine à Berck-sur-Mer, à une centaine de kilomètres de chez eux.

      « Macron, il n’y a plus rien à en tirer »

      Installées sur un banc pour souffler quelques instants au milieu d’une atmosphère saturée par les gaz lacrymogènes, Céline, Isabelle et Mélanie dressent le même constat : celui d’une vie passée à travailler pour des « clopinettes ». Ces habitantes des Yvelines et de l’Oise sont respectivement préparatrice de commandes, aide-soignante et équipière-caisse dans un magasin. « On gagne le Smic et après le loyer, les assurances et les taxes, il ne reste plus grand-chose pour manger », soupire Céline, la plus âgée. « A chaque élection, on se dit pourtant que ça peut difficilement être pire… Mais là Macron a battu les records ! » Elle ne supporte plus ce président de la République qu’elle souhaiterait voir « démissionner » : « Il n’y a plus rien à en tirer. Il est imbu de sa personne, il ne sait pas ce qu’est une fin de mois difficile, et pourtant il ose nous rabaisser en nous traitant de fainéants. » Pour sa fille Mélanie, l’attitude des CRS sur la place de la Concorde « reflète l’état d’esprit de Macron » : « Ils nous gazent et nous traitent comme des chiens. »

      De son côté, Frédéric, 48 ans, n’en veut pas aux forces de l’ordre : « Quand on discute avec eux, on comprend qu’ils nous soutiennent mais bon, ils travaillent pour l’Etat. » L’homme, qui vit à Crépy-en-Valois (Oise), a rejoint la capitale en train : « C’était une obligation de venir car c’est le seul moyen pour nous faire entendre. » Son message ? Un « ras-le-bol des taxes et des conditions de vie et de travail. » Lui bosse à l’aéroport de Roissy, souvent en horaires décalés. « Je me lève parfois à 4 heures du matin, ou alors je rentre à minuit. Les transports en commun, à ces heures-là, il ne faut pas y penser. »

      Pourtant, Frédéric a conscience que « la planète est en danger » et qu’il faudrait faire plus pour l’environnement. « On veut bien payer des impôts, mais il faut qu’ils servent à quelque chose. Ce que fait le gouvernement, c’est bénin et ça touche les plus fragiles. » Il ne se remet pas de la suppression de l’impôt sur la fortune : « Irresponsable », tranche-t-il. « Jusqu’alors, les Français étaient très dociles. Ils se rendent compte des abus. Ils réalisent qu’ils peuvent exprimer leur mécontentement sur les réseaux sociaux, alors que les médias traditionnels, eux, font bloc avec le gouvernement en minimisant la mobilisation alors qu’il y a un réel malaise. »

      Barricades improvisées

      La suite ? Le groupe de Béthune souhaiterait que les « gilets jaunes » passent à la vitesse supérieure. « Bloquer les ronds-points, ça ne sert pas à grand chose, à part à faire chier les Français », tranchent-ils. Leur idée ? « Bloquer les points économiques, les raffineries, sans que les policiers ne soient au courant, même si c’est dur de continuer à mobiliser avec la fatigue et les heures de boulot. » D’autant, selon Nicolas, que la précarité économique risque de s’accentuer prochainement « avec les augmentations en janvier des prix du diesel, du gaz, des timbres ». Il en est persuadé, « ce n’est que le début de la révolte ».

      A 16 heures, malgré l’interpellation de 19 personnes, la mobilisation des gilets jaunes dans la capitale ne semblait pas s’éteindre. Tout autour des Champs Elysées, des barricades improvisées se montent, entassement de barrières métalliques très vite enflammées. En difficulté face à ces groupuscules très nombreux et mobiles, les forces de l’ordre peinent à reprendre le contrôle de la situation.

      Sylvain Mouillard , Gurvan Kristanadjaja

      https://www.liberation.fr/france/2018/11/24/gilets-jaunes-a-paris-ce-n-est-que-le-debut-de-la-revolte_1694052

  • téguments éparpillés  _

    à quoi remettre ce qui passe effarouchant
    terrifiée enlisée dans la glèbe soue
    la loi gerbe à même le sol sans précaution
    les engeances s’écartent même tout recule
    il n’y a plus de mesure que disloquée
    on en retrouvera les téguments éparpillés
    et la mer à Berck en allée sous les rayons
    les rus du coin tous affairés pouls de la terre
    molle épandue en marais et pantennes
    il n’est aucun lieu où poser le pied
    partout on enfonce au-dessus de la cheville
    par suite pour se dépêtrer c’est l’ennui
    ces recoins recrus illimités ont quand même
    pour vertu qu’en se dépatouillant ça va..


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2017, LAL1.3.

  • Carburants : interdiction de remplir des bidons dans le Nord – Pas-de-Calais, le point sur les stations à sec
    Publié le 20/05/2016 - Mis à jour le 20/05/2016 à 21:17

    Depuis ce jeudi matin, plusieurs dépôts pétroliers du Nord – Pas-de-Calais sont bloqués par des manifestants qui contestent la loi Travail. Les stations-service du nord de la France commencent à manquer de carburant ou se trouvent confrontées à des files d’attente très longues. Dans tout le Nord-Pas-de-Calais, interdiction de remplir des bidons.

    Le point sur les stations impactées ce vendredi soir.


    La préfecture du Pas-de-Calais, puis celle du Nord, ont interdit de vendre, d’acheter, de distribuer ou encore de transporter du carburant dans tout récipient transportable (jerricans, bidons, etc.). Dans le Pas-de-Calais, la préfète a par ailleurs décidé de réquisitionner temporairement un nombre limité de stations-services afin de ravitailler les services prioritaires. Les stations concernées par cette réquisition temporaire sont les suivantes :

    – Station TOTAL Access de Dourges (plateforme DELTA 3).
    – Station TOTAL de Coquelles (Terminal Eurotunnel).
    – Station TOTAL de Souchez (aire de Souchez).
    – Station TOTAL de Calais (relais rocade Est).
    – Station TOTAL d’Arras (rue des Rosati).
    – Station TOTAL SARL Turbeaute à Béthune.
    – Station TOTAL de Boulogne-sur-Mer (relais Daunou).
    – Station TOTAL Access de Fresnes-les-Montauban (relais de Fresnes).
    – Station TOTAL Access de Montreuil-sur-Mer (rue Leclerc).
    – Station TOTAL Access de Saint-Omer (rue des Madeleines).
    – Station TOTAL deSaint-Pol-sur-Ternoise (route de Béthune).

    SUR LE LITTORAL
    – Montreuil et ses environs :
    Vendredi matin, la station Total de Montreuil-sur-Mer était fermée. Idem pour celle de l’hypermarché Leclerc à Attin et du supermarché Carrefour à Étaples. Toujours dans la cité des pêcheurs, la station Esso a restreint la distribution de carburant. Même chose à Campigneulles, où les responsables de la station-service ont décidé de fermer les pompes en fin de matinée.

    À l’hypermarché Carrefour de Berck, il y avait encore de l’essence vendredi après-midi mais une longue queue de voitures.

    – Calais et ses environs :
    La station Carrefour Market de Bois-en-Ardres sert encore un peu d’essence mais plus de gazole. Même chose pour la station Élan Oye-Plage et au Carrefour Market d’Audruicq. A l’inverse, au Simply Market d’Autingues, on trouve encore du gazole mais plus d’essence.
    Quant à celle du Carrefour Market de Guînes, elle ne devrait pas tarder à fermer.

    – Dunkerque et ses environs :
    Les stations Leclerc à Rosendael et Total à Coudekerque-Branche sont à sec de gazole.

    – Boulogne et ses environs :
    Leclerc Boulogne est fermée depuis 17h. Depuis la fin d’après-midi, il n’y a plus une goutte d’essence dans les stations d’Hardelot, de Condette ou encore de La Capelle. À Ambleteuse, les patrons ont décidé, au vu de l’affluence, de ne délivrer que 20 € de carburant par véhicule.

    DANS L’ARTOIS
    – Arras et environs :
    Ne tentez plus votre chance aux bornes de Leclerc Dainville : elles sont à sec depuis le milieu de la matinée. Chez Total à Tilloy-lès-Mofflaines, même ruée sur le carburant, et même résultat final. Les cuves de gazole de Carrefour Pas-en-Artois sont à sec. A Fresnes-lès-Montauban, la station Total est à sec. Plus de gazole à Lerclerc Arras et Total Rosati. A Saint-Nicolas, la station Leclerc est fermée depuis 13h.

    – Béthune et environs :
    Selon nos internautes, le carrefour d’Essars, l’Intermarché de Bussy-les-Mines, le Leclerc de Noeux-les-Mines, la station Total de Sains-en-Gohelle, le carrefour de Vendin-lès-Béthune… sont à sec.
    La station Leclerc de Noeux-les-Mines était quant à elle en pénurie de gazoil dans l’après-midi.

    – Bruay et environs :
    A Cora Bruay, plus de gasoil, seul le sans-plomb est disponible. A Marles-les-Mines, après avoir été momentanément fermée en début d’après-midi, la station Intermarché a rouvert pour ne vendre que du sans-plomb. Au Carrefour Auchel, il y avait aussi pénurie de gasoil, mais il restait de l’essence. Les gérants n’attendent pas de livraison avant lundi.
    Au Carrefour de Divion, à 18 heures, les cuves de gasoil et de sans-plomb 95 étaient à sec et il ne restait plus qu’un fond de sans-plomb 98.

    DANS l’AUDOMAROIS
    À Lumbres, les stations Total, Leclerc et Super U sont fermées. À Thérouanne, il n’y a plus d’essence. Idem chez Carrefour Market d’Éperlecques et Arques. À Moulle, à l’Escapade, les pompes étaient vides en fin d’après-midi et la prochaine livraison ne devait pas être effectuée avant mardi 24 mai.

    Au Total Access de Saint-Omer et à l’Intermarché, à Arques, les cuves de gazole étaient vides en fin d’après-midi. De même à Carrefour, à Saint-Martin-lez-Tatinghem, où il n’y avait plus de gazole depuis 13 heures. À Wizernes, à Intermarché, il ne restait plus que du sans-plomb 95 en fin d’après-midi.

    À Aire-sur-la-Lys, Carrefour est hors-service. Le Carrefour de Fauquembergues n’a plus de carburant non plus.
    DANS LE DOUAISIS

    Un temps fermée, Leclerc Douai a cependant rouvert en fin d’après-midi. À Waziers , la station Total est fermée. Tout comme Super U à Orchies , Total à Pecquencourt , Total Access à Bugnicourt . Il n’y aurait plus de gasoil non plus au Carrefour de Lallaing

    DANS LE TERNOIS
    Les Carrefour Market d’Avesnes-le-Comte et de Frévent n’ont plus de carburant.

    A Pernes, Frévent, Avesnes-le-Comte, Tinques… Toutes les stations sont en rupture de gasoil. À la station Total de Saint-Pol, le service est limité à 20 € par véhicule, pour pouvoir contenter tout le monde.

    DANS LE CAMBRÉSIS
    La station Total Access, située sur la route de Fontaine-Notre-Dame à Cambrai, n’a plus de diesel.

    À Caudry, la station de l’hypermarché Leclerc n’est plus en mesure de fournir du diesel non plus. À Avesnes-les-Aubert, le point d’approvisionnement de Carrefour Market est à sec quand celui du magasin Match est sur la réserve.
    La station d’Iwuy devrait, quant à elle, être livrée ce samedi matin. « Mais on ne sait pas si ce sera le cas », a-t-on expliqué à nos journalistes de Cambrai. Même chose pour l’Intermarché de Caudry qui doit être livré lundi soir.

    DANS LE VALENCIENNOIS

    Intermarché, à Douchy-les-Mines, n’a plus de carburant dans ses cuves depuis ce vendredi 10 h. Pénurie de gazole également pour la station Total Access de Douchy-les-Mines.
    Pénurie totale, par contre, à la station-service du Carrefour Market de Trith-Saint-Léger. Un Douchynois témoigne avoir fait sept stations avant de pouvoir se servir à Haspres, mais limité à 20 €.

    La station BP, à Valenciennes, n’a presque plus de carburant et ne sera pas ravitaillée ce week-end. Si plusieurs stations sont prises d’assaut, pas d’affolement, à proximité de la frontière, non loin de Mortagne-du-Nord, où les conducteurs savent qu’ils pourront toujours faire leur plein en Belgique.

    EN SAMBRES-AVESNOIS
    Le Carrefour Market à Avesnelles est en rupture de stock.

    DANS LA MÉTROPOLE LILLOISE
    – Lille et environs :
    A Lille-Fives, la station du Carrefour Market est en pénurie de gasoil, tandis que la Total Access du boulevard de Tournai à Lezennes est en pénurie de SP95. A Wasquehal, la station de Carrefour n’avait plus de gasoil en fin d’après-midi et a fermé à 19h. Elle le restera jusqu’à ce samedi 8h.

    A Lille, la station Total Access de la rue de Turenne et celle du Relais de l’Epinette au Faubourg de Béthune étaient proches de la pénurie.

    – Autour de Seclin :
    L’hypermarché Leclerc de Seclin est en pénurie de diesel. Idem pour les deux stations Total Access du secteur d’Unexpo.
    À Wattignies , le diesel est, lui aussi, en rupture.
    – Dans les Weppes :
    A La Bassée, la station-service Total , à l’entrée de la ville, est en rupture de gasoil.

    DANS LES FLANDRES
    Ce n’est pas encore la pénurie de carburant à Hazebrouck, mais on s’en rapproche.

    La station Total, dans le centre-ville, n’a plus de gasoil. Il lui reste un peu d’essence sans plomb pour pouvoir peut-être tenir jusqu’à ce vendredi soir.
    La station de l’hypermarché Leclerc est aussi en rupture de gasoil depuis la fin de matinée mais les responsables espèrent tenir jusqu’à samedi soir pour les autres carburants.

    DANS LE LENSOIS
    – Lens et ses environs :
    Les deux stations Total de Lens, rue Lannoy et route d’Arras, sont en rupture de gasoil. Les stations Esso de Lens et Grenay, prises d’assaut par les automobilistes, ne devraient plus tenir longtemps. Même chose pour la station Cora Lens2. Sur les réseaux sociaux, certains internautes signalent que les stations de Loison-sous-Lens sont également à sec.

    – Secteur d’Hénin-Carvin :
    Il n’y at plus de gasoil à la station Total Access de Libercourt. Au Carrefour Market de Rouvroy, même topo, depuis midi environ. La station de centre-ville a été l’une des premières à sortir le panneau « fermé ».

    À Carvin, chez Leclercq, en milieu d’après-midi, le gasoil était à sec, et il ne restait plus beaucoup de SP 95 et de SP98.
    Chez Total dans le centre d’Hénin, le réapprovisionnement était prévu pour ce vendredi matin, mais le camion-citerne n’est jamais arrivé. Conséquence : des cuves de gasoil vides et des stocks de « sans-plomb » sur la corde raide.

    Source : http://www.lavoixdunord.fr/region/carburants-interdiction-de-remplir-des-bidons-dans-le-ia0b0n3517709

  • Berck : il se pend au travail, sa veuve reçoit la corde dans un colis
    http://www.lavoixdunord.fr/region/berck-il-se-pend-au-travail-sa-veuve-recoit-la-corde-ia36b49106n2377340

    Depuis, pour Lysiane, c’est une nouvelle épreuve qui a commencé. D’abord pour faire reconnaître les faits de harcèlement : elle a déposé une autre plainte au commissariat, toujours en cours d’instruction. Elle se bat aussi pour obtenir la reconnaissance de ce suicide comme un « accident du travail », condition qui lui permettrait de percevoir 60 % du salaire de son mari et une rente pour son fils mineur. Mais dans son rapport, l’enquêtrice en charge du dossier pour la sécurité sociale n’a pas retenu cette qualification : le suicide serait, selon elle, lié à des facteurs extérieurs. « Et comme mon mari ne portait pas ses chaussures de sécurité, elle estime que ce n’était pas dans le cadre de son travail. C’est insensé », souffle-t-elle.

    #gorafi_encore_plagié #travail #exploitation #suicide #cynisme