city:besson

  • Bordeaux : un « gilet jaune » condamné à deux ans de prison ferme
    https://www.europe1.fr/societe/bordeaux-un-gilet-jaune-condamne-a-deux-ans-de-prison-ferme-3863690

    Un « gilet jaune » de 36 ans, sans domicile fixe, a été condamné la semaine dernière pour avoir lancé des fumigènes, pavés et bouteilles sur les forces de l’ordre lors de l’"acte 13" à Bordeaux.

    Un sans domicile de 36 ans, hébergé par une amie, a été condamné à deux ans de #prison ferme en comparution immédiate à Bordeaux, en Gironde, pour des dégradations et des jets de projectiles sur les forces de l’ordre lors de l’"acte 13" des « #gilets_jaunes », rapporte Sud-Ouest lundi. 

    Des jets de projectiles sur les forces de l’ordre et des dégradations. Le « gilet jaune » a été identifié grâce aux images de vidéosurveillance de la place Pey-Berland de Bordeaux et des rues adjacentes mais aussi par celles diffusées sur les réseaux sociaux. Il faisait partie des manifestants qui ont provoqué les forces de l’ordre. Il a incendié un container de poubelle, lancé des fumigènes, des pavés et des bouteilles sur les CRS et les gendarmes mobiles avant de commettre des dégradations, détaille Sud-Ouest. 

    Déjà connu de la justice. Placé en garde à vue la semaine dernière, il a reconnu l’ensemble des faits. Déjà connu de la justice, il a été condamné à deux ans de prison ferme avec mandat de dépôt, une interdiction de manifester à Bordeaux pendant deux ans et celle de détenir une arme.

    Il ya aune semaine la presse des flics si le pléonasme est autorisé évoquait déjà 300 mises sous écrou depuis novembre...

    #justice #bouchers

    • Le zèle des juges à réprimer les gilets jaunes est à l’image de leur zèle à soulager les agresseurs sexuels.

      Affaire Besson : Le parquet de Paris a annoncé lundi le classement sans suite de l’enquête préliminaire pour viol visant le cinéaste. Il a par ailleurs indiqué avoir ouvert une autre enquête préliminaire, le 21 février, après avoir reçu « un signalement visant des faits d’agression sexuelle ».

      #présomption_d'innocence à deux vitesses
      Et ils osent dire :

      « La commission d’enquête du Sénat et le Sénat ont choisi de se livrer à une appréciation qui est, je crois, très politique, a indiqué Édouard Philippe, depuis le perron de Matignon. Je n’en suis pas surpris, mais comme j’ai un attachement très vif et très grand au principe de séparation des pouvoirs , j’en suis un peu déçu. » Jugeant « incompréhensibles et souvent injustes » les recommandations formulées par la chambre haute à l’égard des proches collaborateurs d’Emmanuel Macron, et en particulier du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, le chef du gouvernement a rappelé que « traditionnellement les chambres ne se mêlent pas de l’organisation interne de la présidence de la République ».

      #séparation_des_pouvoirs à géométrie variable

      #obscénité #injustice

    • Ils auront passé une semaine derrière les barreaux. Alexandre Benalla et Vincent Crase ont été libérés mardi 26 février, à la suite d’une décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Cette formation de la cour d’appel de Paris a infirmé la décision du juge des libertés et de la détention contre l’avis du parquet général.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/26/alexandre-benalla-et-vincent-crase-obtiennent-leur-remise-en-liberte_5428550

  • Oh, il y a un nouvel épisode des Passagers du vent de François Bourgeon ! C’est titré « Le Sang des Cerises » (#jeu_de_mot_maître_cappello), et ça se passe à Paris juste après la Commune.
    https://www.bdgest.com/preview-2540-BD-passagers-du-vent-les-le-sang-des-cerises-livre-1.html

    Je vais pas te dire que c’est l’épisode le plus haletant de la série, vu qu’il n’y a pas de bateaux, et que c’est un peu trop de name-dropping à mon goût. Mais c’est tout de même émouvant et pas déplaisant, et puis le fait que le gars poursuivre son épopée sur bientôt 40 ans, c’est impressionnant.

    Alors sans aucune originalité de ma part : les Passagers du Vent, c’est la grande BD qui a accompagné mon adolescence. L’entrée dans l’âge adulte, parce qu’au fur et à mesure des relectures je comprenais de nouveaux thèmes (je n’ai jamais oublié qu’un jour je me suis rendu compte que, en une ellipse de deux cases, Isa avait été violée et que je ne l’avais pas compris jusque là – d’accord c’est assez évident, mais justement jeune ado je n’avais pas pigé aux premières lectures), au-delà de l’aventure et ses rebondissements, de la violence âcre de la vie sur le bateau, ses personnages féminins forts, et dans les épisodes suivants l’esclavage.

    Je me souviens aussi que, quand j’ai visité le Vasa à Stockholm dans les années 90, évidemment que ce sont les images de Bourgeon qui m’ont servi de support pour comprendre ce que je voyais.

    Bon, tu vas me dire que c’est de la #bd_à_papa, mais ça fait partie des choses qui me laissent des images avec lesquelles je vis 30 ans après.

    • Mon histoire avec cette série. Quand j’étais jeune, ça me faisait suer cette histoire où tout le monde te dit que c’est génial. J’étais snob, je voulais pas lire ce que tout le monde dit que c’est génial.
      Et un jour, 15 ans après, genre 2005, je me décide à lire un des épisodes, au pif. Pour te situer, j’avais déjà plusieurs centaines de BD dans mes bibliothèques. Et je suis tombé dedans. Attends. Je me trompe peut-être. En fait, il se peut que je sois tombé dans la saga des Olsimar (Cyann) auparavant, et que ça ait aiguisé ma curiosité, jusqu’à relire le seul tome des Passagers que je possédais déjà sans jamais l’avoir lu sérieusement.... Bref, je me suis retrouvé obligé de découvrir Bourgeon jusqu’au bout (on oublie souvent de parler des compagnons du Crépuscule). Et comme toi, je relis régulièrement Les Passagers du vent en y découvrant à chaque fois de nouvelles choses... et surtout, cette émotion au fil des pages, des histoires...

      Et donc, tu me dis qu’il y a un nouvel album... C’est ma compagne qui va encore me faire la gueule... Je dois me faire violence pour donner des BD au fur et à mesure que j’en rajoute... mais de plus en plus, le choix devient difficile...

      Note que ça m’a fait le même effet avec Gibrat. Peu d’adhésion par principe... puis le dessin, les histoires... J’ai encore quelques tomes à compléter de ses différentes séries.

    • Pour avoir été un grand lecteur de Bourgeon, et de (à suivre...), et même si je relis régulièrement les Passagers du vent (c’est une bonne lecture en période d’hiver personnel), Je garde une préférence pour Les compagnons du crépuscule, le rapport à la légende entretenu tout le long de l’histoire, la folie furieuse du héro, la fragilité des situations et des vies... (Ce qui ne m’empêchera pas de me précipiter pour acquérir et lire la dernière mouture des passagers du vent !).

      @biggrizzly Alors par contre, la saga de Cyann... Comment dire... Je me contenterai de te dire comment j’avais sous-titré la série dès la parution de ses premiers tomes (et je ne me suis jamais dédit) : partouze dans l’espace. Franchement pour ce qui est du scénario et de l’épaisseur des personnages on est très loin des Passagers du vent ou des compagnons du crépuscule, non ?

    • Cyann, oui, c’est très « Fleuve noir » comme scénario. Mais c’est tellement beau. Et c’est pas non plus pornographique. Et il y a tout de même un point de vue intéressant.

      Pas possible de faire un film, série pas assez « apolitique » comme ils disent à la télé quand ils veulent faire les rebelles... Peut être une série télévisée à la « Angélique Marquise des Anges »... Quoique Besson a bien réussi à extraire toute dimension politique de Valérian & Laureline... alors... qui sait...

    • @biggrizzly Non non, j’ai pas dit que c’était pornographique. Juste trop centré sur les histoires de cul de la donzelle.

      @arno Je crois aussi que Besson en serait capable. Ce type n’a absolument aucun scrupule, et il est capable de passer à l’eau de javel et rendre transparent absolument n’importe quoi. D’ailleurs s’il nous lit il va s’y mettre, et Bourgeon va nous envoyer un tueur.

    • je viens de relire « Les compagnons... ». Il est vraiment difficile à lire et à appréhender. Mais quelle beauté. Je crois comprendre. Bourgeon n’avait pas encore la totale maîtrise de la narration. Chaque page est d’une densité... L’histoire est vraiment difficile à suivre, sur la fin (et pas que).

      Et j’ai (enfin) lu « Le sang des cerises ». Et Bourgeon aussi décide de parler de la Commune, c’est décidément très à la mode. Et là encore quand tu refermes l’ouvrage, le trop plein d’émotions afflue. Vivement la suite.

      Et vivement que l’on débaptise toutes les avenues Thiers et Mac Mahon de France. Vivement que toutes ces ordures qui n’ont que « l’intérêt supérieur de l’état » pour justification à leurs ignominies soient traités dans les livres d’histoire comme ils le méritent, en criminels de guerre et en traitres à l’Humanité. Pas que pour la Commune d’ailleurs. Pour tout le reste aussi. La IIIème République est née sur les cadavres de la Commune. Et de la colonisation.

  • Valérian, la scène finale : lui et elle sont seuls dans l’espace dans une vieille capsule, ils ont deux heures à remplir avant l’arrivée des secours ; la fille – qui l’a jusque là envoyé péter parce qu’il a été un dragueur lourdingue pendant tout le film – s’offre à lui parce qu’il a été super-héroïque, et ils se roulent des pelles pendant que la caméra s’éloigne.

    Oui : en 2017, le-film-français-le-plus-cher-de-toute-l’histoire-du-cinéma pense que c’est une bonne idée de conclure comme ça. (Merde, Luc, même Roger Moore est mort.)

    • Sincèrement, comme interprétation de la BD, je trouve qu’il ne s’en est pas si mal sorti. Ça aurait pu être moins bien. Le spectacle est présent, la qualité graphique est bien là elle aussi. Même certains côté relou « à la Taxi » présents dans le 5ème élément ou Lucy sont absents de ce film là, ça en est surprenant...

    • Aaaaah !! ne me spoilez pas hein !
      J’ai pas encore lu la BD (honte) mais je me rends compte avec tous les articles sur le film que j’ai raté quelque chose, ce que je vais réparer rapidement.
      Mais du coup, je vais sûrement devoir voir le film (pour en profiter au cinoche) avant d’avoir lu l’œuvre originale.
      Dilemne...

    • Sincèrement, pour une BD écrite dès les années 60, c’est exceptionnel, c’est un monument. Les lire et les relire est à chaque fois un ravissement. Par contre, acheter les 22 à la fois, ça peut être un petit peu lourd au niveau budget... Il vaut sans doute mieux trouver une bonne médiathèque.

      Besson n’a pas la capacité pour rendre compte de la subtilité des intrigues et des rapports entre les gens (en particulier les rapports entre les deux personnages principaux comme déjà indiqué par Arno). Mais... Besson est plutôt en phase avec pas mal de monde. Alors... Regretter l’intrigue ou les entorses à la BD, du fait que c’est moins subtile... Bon... Tant pis. Respecter cette subtilité aurait engendré les remarques inverses... d’autres personnes.

      Quant aux gens qui critiquent, parlent de plagiat de la part de Besson (je ne parle pas de toi nicod_) et qui avouent n’avoir jamais lu la série... Bon... Là aussi, y-a comme un manque de subtilité.

    • Alors franchement, je ne cherche pas à faire une critique du film : c’est du Besson, donc pour le coup je n’en attendais rigoureusement rien.

      J’ai toujours pensé que les films de Besson, ça a toujours été une épouvantable enfilade de clichés. Et même pas dans le style référentiel, qui pourrait satisfaire les geeks ou les amateurs de cinéma de genre, mais juste des clichés façon série TV ricaine, à la TF1, pour un public qui va au cinéma une fois par an.

      Mes remarques ci-dessus, c’est pour signaler que, parmi les clichés de son dernier film (« le plus cher tout ça », « ça fait 30 ans que j’en rêve »…), on termine le film avec une scène de reward sex aussi datée et navrante que la fin des James Bond des années 80, et que lorsqu’on veut évoquer un génocide dans un film de pur divertissement, on ne se gêne pas récupérer les usuelles références au génocide nazi.

  • Valérian et le cycle des 1000 réincarnations – – S.I.Lex –
    https://scinfolex.com/2017/07/30/valerian-et-le-cycle-des-1000-reincarnations

    Comme je l’ai dit en introduction, les critiques sont pour l’instant sévères à propos de Valérian et la cité des 1000 planètes. Si la dimension visuelle et les prouesses techniques du film sont saluées, on reproche à Besson la fadeur du scénario, l’inconsistance des personnages et, encore une fois… des emprunts très appuyés à des oeuvres antérieures. Certaines critiques américaines sont à ce titre intéressantes à lire, car elles relèvent que le Valérian de Besson comporte de nombreuses similitudes avec les films… de la prélogie Star Wars, notamment le premier épisode (La menace fantôme). L’intrigue politique, les passages sous-marins sur la planète Naboo, l’environnement urbain de Coruscant : tout ceci aurait été décalqué dans Valérian avec trop de servilité. Mais on arrive à un étrange paradoxe, car comment savoir à présent si c’est Besson qui s’est un peu trop inspiré de Lucas, ou si ces ressemblances avaient été auparavant importées par Lucas dans la prélogie à partir de la bande dessinée originale ? Les emprunts entre les deux univers se superposent au point de former un conglomérat inextricable où il devient difficile de discerner les inspirations des innovations…

    • @reka Ben oui, je ne comprends pas très bien ta remarque.

      Nina Garcia est géniale. En revanche je ne disqualifierai pas nécessairement le jeu avec les pédales (que Nina Garcia utilise elle-même)(par exemple sur la fin de cet extrait)(mêe si ce n’est pas flagrant) et puis ça dépend quand même pas mal de qui utilise les pédales non ? Quand c’est Fred Frith cela peut être divin. Bruno Chevillon à la contrebasse joue avec une très belle collection de pédales et c’est très beau aussi, non ?

    • euh ! pas d’offense mes amis, je tague pour retrouver les posts quand je me mettrai à écrire sur des sujets que je prépare, et je m’intéresse un peu aux microcosmes et/ou aux attitudes microcosmiques :) là c’était pour retrouver la citation de LL de Mars plus tard, pas plus. Et sinon je suis sur que Nina Garcia est super géniale oui !

    • @reka me sens pas offensé ; vivre dans les trous les moins fréquentés est une fatalité construite, et ce que je peux raconter là pour la bd ( https://www.du9.org/dossier/comment-jai-ecrit-certains-de-mes-livres ouverture du chapitre) est vrai pour la musique. Je trouve quand même le choix de « microcosme », utilisé le plus régulièrement de façon méprisante (dans le même champ rhétorique que « élitiste » pour parler de tout ce qu’on condamne moralement alors que c’est déjà socialement condamné à l’invisibilité), pas très très adroit.

      @philippe_de_jonckheere je suis persuadé qu’on trouve même des chasseurs poètes et des zozos de droite généreux. Mais je ne vais pas en tirer de conclusions générales sur la chasse ou le capitalisme. Quand je dis 20 ans de cassage de burnes, de paresse musicale, de poncifs lancinants, d’inaptitude totale à intégrer le silence au travail, de construction mentale et poétique rock mal planquée sous de l’expérimentation qui n’en est plus depuis longtemps à force de conventions, je suis gentil. C’est plutôt 30 ans. Dès que je vois un type débouler avec sa guitare et ses pédales sur une scène, je n’attends plus de savoir si c’est le petit génie du siècle qui vit perdu dans la meute de ceux qui ont fait de la modernité un simple petit ajustement de lutherie, je change de crèmerie. D’une manière générale, notre champ musical est écrasé par les conventions et c’est devenu assez compliqué d’être surpris, bousculé, par un concert. Je m’emmerde de plus en plus. Faut attendre un peu, traverser un moment de désert sans doute. Pour l’instant, la quasi totalité des prestations vues dans les quatre cinq dernières années est composée par des jeunes musiciens empruntant les voies balisées que leurs aînés ont préparé pour eux et enquillent les murs de bruit en chaussons, le théâtre des hybridations pop qui est aussi calibré que celui de la scène pop elle-même, l’application tranquille des grammaires timbrales inventoriées sur les instruments par papi. Je m’emmerde, donc, un peu. Mais je sais que c’est momentané. Faut juste que je me déplace. Que je trouve où on joue autre chose.

    • Ben c’est dommage mais cet hiver il y a eu une série extraordinaire de concerts aux Instants chavirés :

      https://seenthis.net/messages/560299

      Sans parler de ce concert a printemps, possiblemet l’un des plus beaux jamais écoutés aux Instants :

      http://www.instantschavires.com/barre-phillips-jacques-demierre-urs-leimgrubertoshimaru-nakamura-m

      Mais c’est sûr que les Instants c’est pas la porte à côté pour tout le monde.

      En revanche, de fait, avec le recul, pour ce qui est de la guitare électrique d’utilisation contemporaine et des groupes plus jeunes, tout n’est pas du niveau de Mariachi, loin s’en faut.

    • Voilà qui redouble, en fait, ce que je disais : il faut que je trouve les endroits où je vais rencontrer quelque chose qui me renverse. Qui me surprenne. Et ce ne seront probablement pas les Instants .
      Les Instants , ce sont en quelque sorte mes classiques qui s’y jouent. C’était déjà très largement la salle de référence à l’époque de Tato Royo , une des innombrables expérience de A. Rivière ( http://www.le-terrier.net/albums/tatoroyo/03.htm ) et elle le reste. J’ai acheté mon premier Frith en 82 ou 83, son French Gigs avec Coxhill, et c’était déjà des types importants d’une certaine scène rock, pas vraiment des nouveaux venus.
      Pas grand rapport avec ce qui me manque, là (ni ce qui me fatigue, d’ailleurs)
      Dès que je peux voir un concert de J.L. et de Seiji, oui, j’y vais, évidemment. Et ils me surprennent toujours. Ils n’ont rien perdu, jamais, de leur curiosité ni de leur aptitude à tout refoutre en vrac sur leur table de travail. Dieu les bénisse. Amen.
      Mais là encore, ça n’a rien à voir avec ce que je dis.
      C’est comme si vous me suggeriez d’aller voir ce qui se produit du côté de Metamkine. Ai-je vraiment besoin d’être guidé vers moi ? (et un moi pas tout jeune, ce qui n’est pas très fair play)
      Pour la BD, pas de problème ; en fouillant dans les petits salons, je déniche toujours des trucs ahurissants faits par des jeunes chercheurs de tous horizons, et même s’ils ne représentent qu’un stand sur trente à fournir autre chose que le calibre décoratif de l’École riso-würst strabourgeois ou de l’académie post punk poseuse, hé bien le bruit des autres ne les recouvre pas.
      Pour la musique expé, c’est un peu plus compliqué. Les festivals, c’est l’enfer. Dix heures de merde noise ridiculement ringarde pour enfin entendre, parfois, quelque chose d’inventif écrasé sous le cliquetis des verres de bières et le bavardage des gros cons venus chercher « du son ». C’est un public de glands. Des ambiances de glands.
      Mon manque de temps actuel fait que je dispose d’un peu moins de mobilité pour traquer les lieux. Il me faut des jeunes guide sioux. Je vais trouver.
      Bon.
      En attendant que je revienne vous parler les yeux pleins de larmes de joies de nouvelles découvertes, un peu de Jeune Fille Orrible pour patienter (merci à P. & A., guides sioux pour l’occasion)

      https://www.youtube.com/watch?v=3lykGeJ3Z7M

    • Bah... c’est une question de perception. Pour moi microcosme n’est pas une qualification méprisante mais plutôt l’expression d’un univers « un peu fermé » et parfois _de facto excluant. Sans plus. Juste un constat.

    • @reka « pour moi ». C’est un peu insuffisant, quand même, ce repli idiosyncrasique interprétatif. Tu veux évacuer l’usage ?
      Si je te dis que c’est un terme récurrent injurieux associé de façon systématique par leurs détracteurs aux sphères de la musique, de la poésie contemporaine ou de la bande dessinée expérimentale, je te demande de me croire. Ces sphères me sont familières. La façon dont on les traite également. On peut aussi dire « pour moi, bouboule, c’est pas insultant, c’est un terme affectueux pour parler des gros », ou « les gonzesses, pour moi, c’est pas insultant du tout, c’est cool, j’adore les gonzesses ». Pour moi , c’est la bonne façon de se mettre des paupières aux oreilles.
      D’autre part, ce ne sont pas des univers fermés. Ils sont ouverts. Grands. Vient qui veut. Que quasi personne n’y vienne pose d’autres types de questions, sans aucun rapport avec celle de l’ouverture. Des questions d’usages culturels. La fondation Horne est vide. Elle est à 100 mètres des Uffizi qui sont pleins. Et ? Quelque chose à voir avec la fermeture ? C’est excluant, la fondation Horne ? Quand dans un multiplex tu vois la salle du dernier Besson pleine et celle du dernier Kerrigan vide, t’en conclues que le Multiplex a des salles excluantes ? Pas ouvertes ? Les portes coincent, c’est ça ? Les piles d’Onfray qui se vident et l’exemplaire unique du Meillassoux qui prend la poussière, c’est un problème de collure du livre, on l’ouvre mal le bouquin ? Il est fermé, le livre ? Il faut un code pour l’ouvrir ? Le titre est crypté ? T’es sûr de ça ? Ah non, tiens. Dans tous les cas, le truc populaire, c’est celui qu’on a rendu populaire en chantant son nom partout. Et le truc impopulaire, c’est le truc dont personne ne cause. Dont tout le monde se branle A PRIORI. Pourquoi ? Bin, parce qu’il est excluant, tu penses bien. Magie de l’autovérification.
      Croire excluant les mondes qu’on exclue soi-même en les ayant jugés d’avance inopportuns (pas assez ceci, trop cela - pas assez populaires notamment, oula) est un des tours de cochons les plus communs qu’on joue à ceux que leur goût isole déjà pas mal comme ça. Mais ça ne suffit jamais. Faut payer triplement le prix de ne pas se sentir concerné par les formes statistiques de la création.
      Tu parles d’un problème de perception . J’aimerais bien les donnés de la perception (et pas ceux de l’idée reçue).

    • @l_l_de_mars Je présume que le A. de P.&A. est par ailleurs un très bon éditeur de choses graphiquement très subtiles et auquel cas, nous avons le même guide sioux.

      En revanche dans votre argumentation, il y a un truc que je ne capte pas bien. Parmi les concerts de cet hiver aux Instants , il y avait notamment JLG et Seijiro Murayama (certes avec Olivier Benoît, qui a eu toutes les peines du monde à trouver sa place entre les deux autres lascars) et ce n’était pas le plus beau de la série à vrai dire (JL impérial, Seijiro en deça, et OB pas hyper avec les deux autres). Le duo Agnel/Minton était renversant (moins avec Audrey Chan, nettement moins d’ailleurs). Alors certes Minton n’est pas exactement un perdreau de l’année, il n’empêche sa musique évolue avec lui, elle reste, notamment de par certaines limitations avec l’âge, d’autant plus aventureuses, reposant moins sur la prouesse et davantage sur la capacité de créer dans l’instant. Van Rohe et Turner, bah là effectivement sont plus tout jeunes surtout Van Rohe, mais là aussi, ils ont joué une musique que par définition ils n’avaient jamais joué avant. Donc toutes ces personnes jouant déjà dans les années 80 ou 90 n’ont plus la capacité de vous étonner ?

      Ou c’est un truc de relève attendue ? (et qui ne vient pas) (ce que je peux comprendre, pour ma part quand je m’aventure aux concerts plus amplifiés des Instants, c’est très rare que j’y trouve mon content)

      Ou alors c’est encore un autre truc que je ne comprends pas et auquel vous n’êtes pas sommé de répondre non plus hein ?

    • @philippe_de_jonckheere je fais court, mais on aura l’occasion d’en parler j’imagine.
      Les exemple dont vous me parlez - notamment Sophie Agnel dont l’agitation théatrale au dessus de son pauvre piano me fatigue très également pour ce qu’elle représente d’un mode de jeu daté, vain, surexpressif, où on a une seconde de travail timbral pour une heure de cours de kung fu, forme d’improvisation qui n’a jamais su vraiment se démarquer des tics de contrastes et d’appuis de la musique savante française des années 60 - ou le piano de Van Hove que j’ai bien du mal a extraire du jazz duquel il vient et qui ne connait, lui aussi, devant tant de jeu que si peu le timbre - tout ça appartient à un territoire de l’invention musicale qui, dans le meilleur des cas, rejoue ses parties avec plus ou moins de bonheur, et dans le pire, se fige dans ses habitudes et se fossilise. Je suis pas client de tout ça. Ça m’emmerde. Toute une panoplie d’attitudes devant la musique a abandonné quelque chose de l’inconnu à découvrir et tricote. Notamment devant la musique bruitiste qui se perd dans le mur du son alors qu’il y a encore tant de choses à chercher avec elle, ou la musique instrumentale quand elle poursuit cette espèce d’anecdotisme du jeu, de l’expression etc.
      Oui, j’attends une relève, mais une relève musicale (donc pas exclusivement liée à des questions d’âge, d’embranchements générationnels, puisque de très jeunes gens jouent de la musique de vieux et que des gens comme JL, effectivement, cherchent encore d’autres trucs - bon, c’est pas non plus un dinosaure, faut pas déconner, c’est pas parce que je me sens courbattu qu’il faut abuser de généralités).
      Ce n’est pas parce que ce fil a commencé sur des problèmes de lutherie que c’est le paradigme général, évidemment, ce n’est qu’une entrée (donc, la question de l’amplification ou pas, peu m’importe) : c’est en tant qu’un dispositif instrumental précis - guitare électique et pédales - a fini par composer un habitus sonore que s’est constitué devant nous, pas à pas, une construction académique qui s’ignore. Mais il y en a d’autres, tout aussi mortifères pour la création - la boucle qui joue l’hypnose depuis les années 80 et me pose de sérieux problèmes poitiques, le drone qui prend la relève hypnotique et me pose de très égaux problèmes politiques, a fortiori parce qu’ils réactivent l’increvable momie phénoménologiste etc - auxquelles il faut ajouter un problème général d’entrée en musique de toute une génération de gens prenant le train en marche. Il n’y a aucun sens à enfiler un costume de guerrier quand on n’est en guerre contre rien de précis ou quand plus personne ne se souvient de la guerre pour laquelle ce costume fut taillé. En d’autres termes, on rencontre en musique le même problèmes que dans les arts plastiques où un gros défaut de culture finit par produire des situations de création aux causes médiées ou historiquement inexistantes.
      Merde, je me rends compte qu’il faudrait encore quelques heures pour causer de ça et je suis censé écrire le texte pour Pré Carré 10...

    • notamment Sophie Agnel dont l’agitation théatrale au dessus de son pauvre piano me fatigue très également pour ce qu’elle représente d’un mode de jeu daté, vain, surexpressif, où on a une seconde de travail timbral pour une heure de cours de kung fu, forme d’improvisation qui n’a jamais su vraiment se démarquer des tics de contrastes et d’appuis de la musique savante française des années 60

      Grosse carricature là, vous qui avez le trait tellement subtil, pas cette fois.

      Pour le reste, oui, on en recause, peut-être cet été.

    • https://www.youtube.com/watch?v=iWr6vJW5IYM

      #caricature

      il n’y a pas une seconde là dedans qui soit autre chose qu’une caricature grossière de l’idée puérile qu’on se fait de l’impro depuis trente ans
      C’est précisément le genre de trucs que je ne veux plus JAMAIS revoir, et peu importe qui joue. Je trouvais ça à chier quand c’était Nush dans les années 90, je vais pas trouver ça bon aujourd’hui.

    • Pink Floyd the Wall, 1982

      Alors autant je trouve que ça a beaucoup vieilli, autant je trouve que c’est toujours très efficace. J’ai un peu honte de le reconnaître, mais bon, j’aime beaucoup la musique…

    • Brainstorm, 1983

      OK, j’avoue : n’importe quelle connerie avec Christopher Walken, je suis client. Encore ce matin j’ai mis le clip de Weapon of Choice de Fat Boy Slim à mes gamins pour leur montrer « le vieux monsieur » en train de danser…

      Et puis il y aussi Natalie Wood dans son dernier rôle, et surtout Louise Fletcher épatante dans ce film.

      M’enfin, Brainstorm c’est avant tout le grand film précurseur en matière de réalité virtuelle. Grosse influence notamment sur Strange Days de Kathryn Bigelow (12 ans plus tard).

      Ça vaut le coup de lire les explications techniques sur le film, d’ailleurs…
      https://en.wikipedia.org/wiki/Brainstorm_(1983_film)

      The film was conceived as an introduction to Trumbull’s Showscan 60 frames-per-second 70mm film process. “In movies people often do flashbacks and point-of-view shots as a gauzy, mysterious, distant kind of image,” Trumbull recalled, “And I wanted to do just the opposite, which was to make the material of the mind even more real and high-impact than ’reality’”.

      However, MGM backed out of plans to release the experimental picture in the new format. Trumbull instead shot the virtual reality sequences in 24 frames-per-second Super Panavision 70 with an aspect ratio of 2.2:1. The rest of the film was shot in conventional 35mm with an aspect ratio of approximately 1.7 to 1.[4]

      En fait, déçu par les deux dernières minutes du film, dans le genre bondieuseries cheesy… Mais le reste est épatant.

    • Vacation, 1983 et European Vacation, 1985

      OK, ça a toujours été excessivement américain comme humour, et ça a pas mal vieilli. Mais bon, Chevy Chase et Bevery d’Angelo, il y a des moments plutôt marrants tout de même (et Chevy Chase, c’est comme l’autre, je suis bon client).


  • Spartan, David Mamet, 2004
    Wouaw c’est fort !!! Il ne manque qu’une seule chose à ce film : Statham. Je ne sais pas, Léa pense qu’il n’était pas disponible. Je crois qu’elle a raison parce que je vous jure ce rôle était parfait pour lui.
    Et pareil, on se demande pourquoi ce n’est pas une production Besson, je veux dire une sorte d’ancêtre à Taken. Avec en plus un film, raciste, sexiste, homophobe et super catho et je crois que c’est tout mais il me reste encore 30min à voir. Et vous savez que je n’utilise pas ces adjectifs à tout bout de champ... D’ailleurs la plupart du temps quand y’a ces quatre là en même temps j’ai plutôt tendance à penser que c’est un intérêt pour le film. Mais là franchement pas du tout, je pourrais, si je n’étais pas fatigué et que je croyais que cette méga mondiale bouse en valait la peine, vous trouver les répliques qui attestent de mes dires.

    https://www.youtube.com/watch?v=4sNedp_27B0


    #spartan #david_mamet #2004 #Jason_Statham #méga_mondiale_bouse #critique_a_2_balles #Taken #Luc_Besson #super_méga_bouse_universelle_c'est_pas_assez_de_le_dire_une_fois

  • Le dossier fiscal de Luc #Besson révèle un conflit d’intérêts de Laurent #Fabius
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120116/le-dossier-fiscal-de-luc-besson-revele-un-conflit-dinterets-de-laurent-fab

    Laurent Fabius, le 10 novembre 2015, à l’Assemblée nationale. © Reuters Un livre, en librairie ce mercredi 13 janvier, affirme que le célèbre cinéaste et producteur français a profité d’une faveur fiscale de la part de l’administration quand Laurent Fabius en était, en 2002, le ministre de tutelle. L’affaire est embarrassante : deux membres de la famille de l’actuel ministre des affaires étrangères travaillaient alors pour Besson.

    #France #conflits_d'intérêts #EuropaCorp #ISF

  • Critique : La vie d’Adèle
    http://bohwaz.net/p/Critique-La-vie-d-Adèle

    Ce documentaire sur les problèmes du cinéma français est passionnant. Non je blague, ce n’est pas une parodie d’adaptation ratée de bande dessinée, par un réalisateur mégalomane. Non c’est bien sérieux, ce film est vraiment au premier degré.

    Ce film est donc l’exemple même de pourquoi le cinéma français est une honte, même quand il semble avoir tant de succès, couronné à Cannes et tout le tralala. En commençant par le tournage, qui a fait scandale pour les conditions de travail des techniciens et intermittents, invités à bosser gratos, sous prétexte que bon travailler sur un film de Kechiche ça fait bien sur le CV. Une rengaine que les graphistes et autres illustrateurs connaissent bien : « faites-moi mon logo et en échange ça vous fera de la pub ». Ben voyons. Il ne faut pas (...)

    • Mais non, c’est pas « Le cinéma français », qui a fait ce film, c’est Kéchiche. « Le cinéma français », pour ce que ça veut dire (rien du tout en vérité, pas plus ni moins que « LE cinéma américain » — hé oui, c’est peut-être Cameron, mais c’est aussi Lodge Kerrigan, « Le cinéma américain » — ou tout autre raccourci paresseux de ce genre), ce sont aussi les films de Ameur-Zaïmeche, Dante Desarthe, Zaïda Ghorab-Volta, Sophie Letourneur, et tant d’autres qui rament pour faire leurs (beaux) films. Et c’est aussi des cochonneries comme Besson ou Zidi. Lesquels méritent ou déméritent du label, alors ?
      On n’en finirait pas de déployer sa diversité, comme celle, j’imagine, de n’importe quel pays où se tournent des films.

      Il faut en finir avec cette antienne absurde sur un truc uniforme qui s’appellerait « Le cinéma français ».
      En dehors de ces réalisateurs nommés ci-dessus, je vois aussi des films fait par des amis, docus ou fictions, qui ne se reconnaîtraient jamais dans ces caricatures sur le cinéma français. Pourtant ils sont français, filment, en France, le plus souvent en français. Ils constituent, eux-aussi, cette chimère « Cinéma français », ils en sont des organes importants.
      Sabre Kechiche si tu veux, évidemment, ce film en particulier si tu le désires, bien sûr (que j’ai pas vu, je n’ai vu que « L’esquive ») mais laisse tomber le couplet inutile et disqualifiant (pour toi) sur « Cinéma français ».

    • Oui évidemment il y a du bon dans le cinéma français, comme ailleurs, mais je désigne en général « cinéma français » toute cette frange de films sans intérêt qui abreuvent les écrans à longueur d’année, avec une certaine mollesse et paresse, pas mal d’égo, et aucun talent et qui pour moi sont la caricature même du cinéma français d’auteur, avec ce style soporifique si marqué et qu’on ne retrouve nul part ailleurs. Donc oui c’est un label choisi, mais évidemment pas l’ensemble du cinéma produit en france.

  • Je viens encore de vérifier que j’étais trop vieux. Trop vieux pour avoir de l’intérêt pour cette histoire de « Back to the Future Day » : les histoires de hoverboard et de chaussures qui se ferment toutes seules, c’est dans l’épisode 2, qui est sorti en 1989. J’avais 19 ans, et sans trop vouloir faire mon péteux (mais un peu quand même), ça faisait déjà un moment que je n’avais plus trop d’intérêt pour les gros blockbusters pour ados américains.

    Par exemple, à cette époque, il y avait le Décalogue de Kieślowski.

    En revanche, j’étais assez clairement dans le cœur de cible du premier épisode de Back to the Future, sorti en 1985. Là j’avais 15 ans. Mais ça ne m’a déjà pas trop marqué (ah si : je viens de me souvenir que c’était vendu avec Huey Lewis et The Power of Love, dont la meilleure référence est dans American Psycho). Ce dont je me souviens clairement de cette période, c’est que je commençais à ne plus supporter les films de Spielberg et ses copains. Peut-être parce que, bon, à 15 ans on commence à avoir des opinions (pour ou contre Mitterand, déjà, ça t’occupe…) ; mais bien plus parce que j’avais lu un article expliquant les méthodes « scientifiques » mises au point par Spielberg pour tester les scénarios et le montage, notamment, avec un système élaboré de projections privées avec capteurs et enregistrements des réactions des spectateurs. Et qu’à ce moment, le cinéma commercial devient de plus en plus formaté, avec toujours les mêmes trucs et astuces, et que ça commence à beaucoup se voir.

    Par exemple, le petit garçon (Jonathan Ke Quan) dans Indiana Jones 2 sorti en 1984, ça m’avait sérieusement hérissé. Pareil avec les petits Ewoks dans le troisième StarWar (1983), qui deviennent la figure principale des produits dérivés dans les années suivantes (L’aventure des Ewoks, 85, La Bataille d’Endor, 1985, puis la série animée jusqu’en 87). Y’en a des caisses à l’époque (Stallone, Cameron…). En France, ça met un peu de temps à arriver, mais le montage frénétique, les gags et les situations écrites selon le dictionnaire officiel des costards-cravates, c’est ultra-visible avec Les visiteurs (1993) et, disons, tout Besson dans les années 90.

    C’est l’époque où, progressivement donc, mon goût va de plus en plus vers le cinéma commercial des années 70 (puis vers le cinéma d’exploitation et de genre quelques années encore plus tard).

    En fait, je n’ai jamais réussi à retrouver d’article décrivant cette systématisation des projections-test et les méthodes de Spielberg. Dis-moi Seenthis, toi tu arriverais à retrouver des choses là-dessus ?

  • Centres de rétention : la situation empire pour les étrangers

    L’état des lieux est assez effrayant. Après avoir vivement combattu en 2011 la loi Besson sur l’immigration, la majorité l’a finalement jugé suffisamment à sa main pour en conserver l’essentiel dans le projet de loi adopté le 23 juillet en conseil des ministres.


    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/18/centres-de-retention-la-situation-empire-pour-les-etrangers_4525358_3224.htm

    #détention_administrative #rétention #France #asile #migration #réfugiés #CRA

  • Le business des #aires_d’accueil de #gens_du_voyage - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/07/26/le-business-des-aires-d-accueil-de-gens-du-voyage_920807

    Si la majorité des aires allouées aux gens du voyage sont administrées directement par les municipalités et quelques associations, le fonctionnement de 40% d’entre elles a été délégué à des sociétés privées. Depuis la publication de la loi Besson en 2000, qui oblige les communes de plus de 5 000 habitants à se doter de ces équipements, une poignée d’entrepreneurs se sont engouffrés dans la brèche et ont créé des PME qui brassent aujourd’hui des dizaines de millions d’euros d’argent public. Le coût de gestion d’une aire est très variable, mais peut facilement dépasser une centaine de milliers d’euros par an pour les plus grosses d’entre elles.

    Contrairement aux idées reçues, l’utilisation d’une aire d’accueil n’est pas gratuite. Les familles louent les emplacements à la journée (à Sannois c’est 3 euros par jour) et payent l’eau et l’électricité, à des tarifs souvent bien supérieurs à la normale. Comme le remarque la Cour des comptes, les niveaux de tarification « sont disparates, parfois difficiles à expliquer et à l’origine d’inégalités de traitement entre usagers ». Ils vont de la gratuité dans certains départements (comme les Côtes-d’Armor) jusqu’à une dizaine d’euros par jour, accompagnés de cautions volontairement prohibitives dans certains cas.

    #roms

  • Gens du voyage : où manquent les places en aire d’accueil ?
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/24/gens-du-voyage-la-moitie-des-places-en-aire-d-accueil-manquent_3452584_3224.

    L’obligation d’accueil des gens du voyage – spécificité française avec l’Irlande – est instaurée dès 1990, mais face à l’échec de sa réalisation, la loi Besson du 5 juillet 2000 tente de rééquilibrer les droits et devoirs entre populations nomades et collectivités territoriales. L’obligation de créer des structures d’accueil est maintenue, et les terrains doivent également se situer près des zones urbaines et disposer d’infrastructures sanitaires pour permettre un accompagnement social. En contrepartie, l’Etat subventionne le coût pour les mairies à hauteur de 70 % (dans la limite d’un certain plafond) et les maires disposent désormais de moyens renforcés pour empêcher les stationnements illicites des gens du voyage sur leur territoire.

  • Les sénateurs veulent revoir le statut et le mode de vie des gens du voyage | et ça pue !
    http://www.lagazettedescommunes.com/125577/les-senateurs-veulent-revoir-le-statut-et-le-mode-de-vie-des-g

    Pierre Hérisson accompagne cette mesure d’un assouplissement de la loi SRU. Il préconise en effet de comptabiliser les emplacements d’aires d’accueil, de terrains de grands passages et de terrains familiaux réalisés par les collectivités en tant que logements sociaux à part entière.

    La loi Besson redynamisée - Touchant à peine au contenu de la loi Besson du 5 juillet 2000, à laquelle il avait contribué à l’époque en tant que vice-président de l’Association des maires de France et rapporteur au Sénat, Pierre Hérisson tente de la redynamiser.
    En confiant la compétence obligatoire de l’accueil et de l’habitat des gens du voyage aux EPCI, il compte faciliter le travail des maires qui pourront adresser à une instance supérieure les administrés mécontents du choix des localisations des équipements.

    Création d’un Code des gens du voyage - « En fusionnant la loi de 2000 sur l’aménagement du territoire, en maintenant les dispositions les plus répressives, avec celle de 69 sur le statut juste toiletté de ces aspects les plus spectaculaires, il crée un véritable Code des gens du voyage avec un statut spécial et des espaces de relégation obligatoires. Les inventeurs du statut des nomades n’avaient pas osé aller aussi loin en 1912 », remarque Jérôme Weinartd, responsable du pôle juridique de la Fnasat.

  • 2012, l’espoir
    http://www.cqfd-journal.org/2012-l-espoir

    Enfin, une certitude est acquise. Finies les oscillations cyclothymiques entre le vengeur « ça va péter » et le fatalisme éreintant de ces temps moisis. On se demandait quand estce que ça allait cesser, on pariait, on pronostiquait. Ter-mi-né. Maintenant, on sait. L’éclatante et grandissime victoire de la gauche aux élections régionales aura eu l’effet d’un écouvillon débouchant, d’un coup, l’obscurité dans laquelle crapotaient les esprits. C’est en 2012 que tout va se jouer. D’ici là, y a qu’à attendre. Mais cette fois, la patience requise n’exige pas la seule passivité. Elle se veut tension, prête à verser dans l’enthousiasme des temps nouveaux. Déjà s’excitent en tout sens les Strauss-Bry, Sarkospin, Copkahn, Roysky, Raffarbendit, Juppen, Bayrius. Qui de l’un et de l’autre va prendre le dessus dans la fosse boueuse de la politique pour empoigner les manettes du pouvoir ? L’acquitté de Clearstream nous mitonne un nouveau parti « libre et indépendant », manière de dire qu’il aurait pu faire le contraire. Dame Martine s’engage, sympa, pour une « société du bien-être ». On a eu chaud ! Le bordelais frelaté se débouchonne. L’écologiste néo-libéral trépigne. Les députés grommellent. Les sénateurs s’éveillent. Un véritable tsunami dans la bassine de ce mondillo politique dont la grande majorité se fout, même les jours d’élections.

    Pourtant, les coups de pilon des médias devraient quand même arriver à mater l’indifférence. En 2012, ça va changer. On va passer à gauche. Non, à droite ! Non, à gauche. Passionnant, hein ? Tout semble converger, astres compris, pour que cette douzième année du deuxième millénaire rassemble, enfin, extase mystique et liesse populaire. Élection d’un président de gauche, redémarrage des ventes de Boeing, jeux Olympiques à Londres, accès pour tous à l’ADSL, éjection du Sarkonain, agriculture biologique sur 6% des surfaces cultivables, achèvement du nouveau collège de Vitry-le-François, équipement d’un nouveau système de freinage sur les voitures de Général Motors, l’OM champion d’Europe… Et dire qu’en d’autres siècles l’arrivée de temps nouveaux relevait du domaine des controverses théologiques et scolastiques. Si ce n’est pas un vrai progrès, ça !

    D’ici là, il va falloir se passionner mais rester sage comme les images dont on nous abreuve. Les prolos, vous allez vous calmer avec vos histoires de grèves n’importe quoi et cette envie qui vous prend parfois de faire exploser votre usine – le cas échéant, vos syndicats n’hésiteront pas à appeler à une « journée d’action » toute en détermination. Chômeurs, radiés et miséreux, patience ! Dans deux ans, votre bulletin de vote vous permettra de dire ouvertement et sans mâcher vos mots ce que vous pensez du sort qu’on vous fait subir. Licenciés de tous bords, honneur à vous qui serez les derniers à supporter les plans sociaux imposés par une droite dure et décomplexée. Vous en aurez des choses à raconter à vos petitsenfants ! Jeunes des quartiers, subissez avec tendresse ces derniers contrôles auxquels vous soumet cette police de droite. Bientôt, elle sera de gauche. Sans-papiers expulsés, refaitesvous une santé au bled avant de revenir, d’ici deux ans, dans un pays libéré de ses Besson et Hortefeuer, et qui aura renoué avec sa légendaire tradition d’accueil.

    Seul problème, l’avènement des temps nouveaux risque d’être de courte durée : juste quelques mois de bacchanales extatiques avant la fin du monde annoncée par les compañeros mayas pour le 21 décembre 2012. Ça aura été bref, mais intense.

  • Quand Areva parle de ses marchés en cours de discussion, il ne mentionne pas la Jordanie. Pourtant, la forme est en course sur un appel d’offre, théoriquement pour 2012.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/11/eric-besson-annonce-des-pertes-importantes-pour-areva_1617184_3244.html

    Pour vendre des réacteurs EPR, « il y a des discussion avec beaucoup de pays qui continuent à investir dans le nucléaire », souligne M. Besson, citant la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud ou le Royaume-Uni.

    #nucléaire
    #Jordanie

  • Conseils gratuits à l’attention de l’Hadopi et de l’Agence H | kitetoa
    http://reflets.info/conseils-gratuits-a-lattention-de-lhadopi-et-de-lagence-h

    Combien coûte l’heure de conseil d’un expert en cyber-réputation de l’Agence H ? Mystère. Pour autant, Reflets annonce la couleur : pour l’Hadopi et l’Agence H, nous mettons nos plus grands experts à leur disposition pour la modique somme de zéro euro. Principe de précaution... Dans le monde de l’internet, il y a une sale manie. Pour faire branché, on rajoute des « e » partout. A tel point que M. Besson, en charge de l’économie numérique le sait, il y a un « e » d’Internet. A la question "Que signifie le « e » dans e-mail ou eBay ?", il avait répondu sans délai : "C’est le « e » d’Internet" ! Alors voilà... S’il venait à l’idée de l’Hadopi ou de l’Agence H d’ajouter un « e » au label PUR, nous recommandons qu’ils oublient l’idée à l’instant même où elle leur viendrait. Parce que sinon, les détournements seront terribles. Ne parlons même pas des droits d’auteurs qui seraient réclamés : 

  • Conseils gratuits à l’attention de l’Hadopi et de l’Agence H | kitetoa
    http://reflets.info/conseils-fratuits-a-lattention-de-lhadopi-et-de-lagence-h

    Combien coûte l’heure de conseil d’un expert en cyber-réputation de l’Agence H ? Mystère. Pour autant, Reflets annonce la couleur : pour l’Hadopi et l’Agence H, nous mettons nos plus grands experts à leur disposition pour la modique somme de zéro euro. Principe de précaution... Dans le monde de l’internet, il y a une sale manie. Pour faire branché, on rajoute des « e » partout. A tel point que M. Besson, en charge de l’économie numérique le sait, il y a un « e » d’Internet. A la question "Que signifie le « e » dans e-mail ou eBay ?", il avait répondu sans délai : "C’est le « e » d’Internet" ! Alors voilà... S’il venait à l’idée de l’Hadopi ou de l’Agence H d’ajouter un « e » au label PUR, nous recommandons qu’ils oublient l’idée à l’instant même où elle leur viendrait. Parce que sinon, les détournements seront terribles. Ne parlons même pas des droits d’auteurs qui seraient réclamés : 

  • Matin Première : Accident de Fukushima, la fin du nucléaire ? - RTBF Matin premiere
    http://www.rtbf.be/info/emissions/article_matin-premiere-accident-de-fukushima-la-fin-du-nucleaire?id=5773813

    Pierre Klees, président du groupe Vinçotte et vice-président de la Commission Energie 2030.

    « Alors je crois d’abord qu’il faut rendre hommage aux Japonais. D’abord, ils ont montré beaucoup de courage en construisant leurs centrales dans une zone que l’on sait sismique, d’une part et d’autre part, la manière dont ils réagissent aujourd’hui, avec un souci constant et permanent de la santé des gens.
    (...)
    je crois que la situation est sous contrôle et qu’elle évolue et donc je dis, tout accident doit être une source de progrès et de sécurité accrue.
    (...)
    je ne suis pas inquiet pour la santé des personnes. Il est clair que les réacteurs en question, sont définitivement détériorés. Ca, ça ne fait pas l’ombre d’un pli, à mon avis. Mais de là à dire qu’il y a un danger certain pour les personnes, je pense qu’il y a de la part des autorités japonaises et des ingénieurs japonais, des mesures qui sont prises pour l’éviter.
    (...) »

    Hier matin à la radio...

    Je crois qu’on a trouvé le conseiller en com. de Besson, là...

    #japon #nucléaire #vivent-ils-dans_le_même_monde_que_nous

    • tu es sûr de la citation ? « ils ont montré beaucoup de courage en construisant leurs centrales dans une zone que l’on sait sismique » #énorme !

    • Le podcast est sur la page référencée, onglet « Audios », sous le lien « Invite Matin Premiere 15/3/2011 : Olivier Deleuze et Diana Nikolic ». La dame n’est finalement pas venue (lobby des industries nucléaires) et a donc été si avantageusement remplacée.

      Voir à 1min24 sec.

      #sisisisisi

      Màj : Ah voilà le lien vers le « player de podcasts... » http://www.rtbf.be/radio/player/lapremiere?id=866433&e=

      Commencer vers les 50 secondes pour bien en profiter...

  • Tout est sous contrôle - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2011-03-15-Tout-est-sous-controle

    « Lorsqu’ils se sont aperçus que sur le réacteur numéro 1 la pression était trop grande, ils ont fait volontairement exploser le bâtiment pour libérer de la vapeur faiblement radioactive ; donc, ils ont fait ce qu’ils devaient faire sur le bâtiment numéro 1. »

    Je sais : ça date de dimanche, vous êtes tous abonnés au Diplo, Besson est bien connu,... N’empêche, je reste... euh... Pfffff.

    Alors, disons #lol #Besson ?

  • Le blog de Gérard Filoche » à propos de la prétendue fermeture administrative par les préfets (sic) des entreprises qui utilisent du travail dissimulé
    http://www.filoche.net/2009/11/23/a-propos-de-la-pretendue-fermeture-administrative-par-les-prefets-sic-des-e

    Besson, Darcos prétendent lutter contre le “travail dissimulé” des “sans-papiers” ? S’ils en avaient vraiment l’intention, ils doubleraient immédiatement les effectifs de l’inspection du travail chargée de cela et ils pousseraient au suivi judiciaire de nos procès-verbaux. Avec 450 inspecteurs du travail pour …17 millions de salariés et 1,2 million d’entreprises nous sommes moins nombreux qu’il y a un siècle.

    #travail #droit #arnaque #propagande #entreprise #loi #for:twitter