city:bouaké

  • La justice enterre le volet ministériel de l’affaire du bombardement de Bouaké
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240519/la-justice-enterre-le-volet-ministeriel-de-l-affaire-du-bombardement-de-bo

    Les anciens ministres Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie et Michel Barnier ne seront pas jugés par la Cour de justice de la République pour leurs éventuelles responsabilités dans la fuite des auteurs du bombardement de Bouaké, en 2004 (10 morts). Cette décision, en contradiction manifeste avec la saisine de la juge d’instruction, marque la fin de quinze ans d’une enquête entravée par la raison d’État.

    #France #Alliot-Marie,_opération_Licorne,_Chirac,_mercenaires,_Gbagbo,_procès,_raison_d’Etat,_Villepin,_Côte_d’Ivoire,_Bombardement_de_Bouaké,_Barnier

  • Le parquet de Paris demande un procès pour le bombardement de Bouaké, qui fit 9 tués parmi les militaires français en 2004 | Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2018/07/04/parquet-de-paris-demande-proces-bombardement-de-bouake-fit-9-tues-parmi-mil

    Il est à espérer que les zones d’ombres de cette affaire finissent pas se dissiper. Qui a donné l’ordre de bombarder le camp français de Bouaké, sachant qu’une méprise était peu probable ? Qui a permis aux forces ivoiriennes de se procurer des avions Su-25 ? Quel a été le rôle de Robert Montoya, cet ancien gendarme dont le nom revient souvent dans ce dossier ? Qui a recruté les mercenaires ? Pourquoi ces derniers n’ont-il pas été inquiétés ? Autant de questions qui trouveront sans doute leurs réponses à l’occasion de ce procès qui s’annonce…

  • Soupçons sur la Cour pénale internationale, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/BENVENUTO/55185

    Le procès de Laurent Gbagbo révèle les failles de la juridiction

    Soupçons sur la Cour pénale internationale
    Le 21 mars 2016, la Cour pénale internationale a déclaré l’ancien vice-président congolais Jean‑Pierre Bemba coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre en Centrafrique. Mais c’est seulement son quatrième jugement en quatorze ans. Et les péripéties du procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, ouvert au début de l’année, entament son crédit déjà fragile.
    par Francesca Maria Benvenuto  
    Soupçons sur la Cour pénale internationale↑
     

    Jean-Charles Blais. – Sans titre, 1986
    ADAGP - Bridgeman Images - Musée Cantini, Marseille
    En ce 28 janvier 2016, la Cour pénale internationale (CPI) lève le rideau sur une nouvelle pièce de son répertoire : le procès de M. Laurent Gbagbo débute à La Haye. L’ancien président ivoirien est accusé de crimes contre l’humanité commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Il comparaît avec son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé. Trois mille personnes auraient péri durant les événements (1). Pour la CPI, il s’agit d’une « affaire d’envergure (2) » : M. Gbagbo est le premier ex-chef d’Etat à comparaître devant elle.

    Cependant, lors de la troisième journée d’audience, les avocats ne se livrent pas à la traditionnelle défense de leur client. Bien au contraire : ils accusent. Ils reprochent à la CPI de mener une procédure partiale et de vouloir protéger coûte que coûte un secret de Polichinelle : lors de la crise postélectorale, des crimes ont également été commis par les forces de M. Alassane Ouattara, alors adversaire de M. Gbagbo et actuel président de la Côte d’Ivoire. Or la procureure, la Gambienne Fatou Bensouda, n’a rien fait pour éclairer cette partie des événements. Elle s’est exclusivement consacrée à M. Gbagbo, poursuivi pour quatre chefs d’accusation : la répression de la marche pacifique du 16 décembre 2010 devant le bâtiment de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (RTI), l’attaque lancée contre la manifestation des femmes dans le nord d’Abidjan le 3 mars 2011, le bombardement du marché d’Abobo le 17 mars 2011 et les violences commises par ses partisans dans le quartier de Yopougon à Abidjan le 12 avril 2011.

    Après quatorze ans d’existence, la CPI fait figure d’accusée principale dans ce procès. La procédure lancée contre l’ancien président ivoirien agit comme un miroir grossissant des failles d’une juridiction qui, à sa naissance, avait pourtant suscité de grands espoirs. Sera-t-elle le tombeau d’un rêve séculaire : en finir avec l’impunité des autorités politiques et militaires jusqu’au sommet des Etats (3) ?

    Complémentaire des juridictions nationales, la CPI n’est compétente que si les poursuites se révèlent impossibles dans le pays concerné, soit parce que les autorités y mettent de la mauvaise volonté, soit parce que le système judiciaire national n’est pas en mesure de rendre efficacement la justice. Cette complémentarité a souvent été considérée comme une règle discriminatoire : les pays visés par les poursuites internationales sont les Etats les plus pauvres, les plus faiblement administrés, et notamment ceux du continent noir. Jusqu’en 2015, les procédures n’ont concerné que des Africains. C’est dans ce contexte que l’Union africaine a, lors de son sommet du 31 janvier 2016, accepté d’étudier l’idée d’un retrait collectif de ses Etats membres de la CPI.

    « Tribunal de l’Afrique » ?

    De surcroît, le procureur peut décider des enquêtes et des poursuites de façon discrétionnaire et sur la base de critères subjectifs. La sélection qu’il opère apparaît, en pratique, très suspecte : aucun crime international impliquant directement ou indirectement les Etats les plus puissants n’a encore fait l’objet d’investigations. Membre de la CPI depuis le 1er avril 2015, la Palestine a transmis une première série de documents au procureur concernant la colonisation israélienne en Cisjordanie, l’offensive contre Gaza en 2014 et le sort des prisonniers palestiniens. Mais aucune « situation », comme on dit dans le jargon de la CPI pour désigner les affaires traitées, n’a pour l’instant été déférée. Il en est de même pour les crimes commis en Irak en 2003 par les militaires ressortissants des Etats parties à la CPI, notamment le Royaume-Uni. Trois membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats-Unis, la Russie et la Chine, ne reconnaissent toujours pas la CPI ; Israël non plus. Mais il suffit que l’Etat où les crimes ont été commis la reconnaisse, ou que l’accusé soit ressortissant d’un Etat partie, pour qu’elle soit compétente.

    A l’occasion de la procédure concernant la Côte d’Ivoire, les allégations de partialité se font de plus en plus vives. En 2013, Amnesty International évoquait déjà une « loi des vainqueurs (4) ». Plus récemment, Human Rights Watch soulignait l’importance primordiale de voir la CPI « progresser dans ses enquêtes sur les forces pro-Ouattara (5) ». Face aux crimes des partisans de M. Ouattara, « connus de tous », comme le dit l’avocat Emmanuel Altit, pourquoi la procureure reste-t-elle inactive ? Elle a notamment passé sous silence le rôle joué par les forces françaises dans la chute de M. Gbagbo et l’installation au pouvoir d’un homme politique connu pour son amitié avec le président d’alors, M. Nicolas Sarkozy. Aucun militaire ou civil français n’est d’ailleurs cité à la barre des témoins (6). Au printemps 2013, le dossier contre M. Gbagbo était si mince que la chambre préliminaire de la CPI avait demandé à la procureure des « preuves additionnelles », obligeant Mme Bensouda à revoir en toute hâte sa copie afin d’éviter un humiliant abandon des charges. Et Me Altit de lâcher les mots qui fâchent : « procès politique ».

    Le rôle de la France dans la chute de M. Gbagbo suscite de nombreuses interrogations. Le 2 février 2016, la juge d’instruction française Sabine Kheris a demandé le renvoi devant la Cour de justice de la République des anciens ministres Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie et Michel Barnier. Ils auraient permis la fuite de mercenaires biélorusses soupçonnés d’avoir bombardé le camp de Bouaké en 2004. Neuf soldats français de la force d’interposition avaient péri, et Paris avait profité de l’émotion suscitée par cette attaque trouble pour « riposter » en détruisant la flotte aérienne ivoirienne. Pour les partisans du président déchu, la France cherchait en fait un prétexte dans une stratégie visant à éliminer M. Gbagbo (7).

    La procureure Bensouda se contente de réclamer la patience, en indiquant que d’autres enquêtes seront diligentées. Elle invoque également le manque de moyens de la CPI : soixante enquêteurs seulement. De fait, des témoignages flous et contradictoires, des dossiers bouclés à partir d’informations de seconde main (des rapports d’associations, par exemple) conduisent régulièrement à l’abandon de procédures. Le Kényan Francis Muthaura et le milicien congolais Mathieu Ngudjolo Chui ont ainsi échappé au glaive de la justice internationale.

    La CPI a été conçue comme une « cour de sécurité (8) », un tribunal qui ne remplit pas seulement une fonction judiciaire. Elle est également dotée d’une finalité pacificatrice : les crimes relevant de sa compétence sont considérés comme menaçant « la paix, la sécurité et le bien-être du monde » (préambule du statut de Rome, qui la fonde). Mais, souligne Human Rights Watch, « comment peut-il y avoir réconciliation si la justice n’est pas impartiale (9) ? ». Que se passera-t-il en Côte d’Ivoire si M. Gbagbo est condamné sur des bases aussi fragiles ou si, après un acquittement spectaculaire, il rentre à Abidjan sous les vivats (10) ? L’attente sera cependant encore longue : le procès devrait durer quatre ans. Pour l’heure se déroule la première étape de la procédure : les interrogatoires des témoins de l’accusation.

    Mais l’odyssée procédurale de la Côte d’Ivoire révèle une autre faille : la dépendance de la Cour vis-à-vis de la coopération des Etats. Mme Simone Gbagbo, épouse de l’ex-président, fait elle aussi l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI, délivré le 29 février 2012, pour crimes contre l’humanité. Cependant, le gouvernement ivoirien refuse de remettre l’accusée à la Cour. En visite à Paris le 4 février 2016, M. Ouattara a même affirmé que la Côte d’Ivoire ne livrerait plus un seul Ivoirien à La Haye, la CPI ayant « joué le rôle qu’il fallait ». Mais comment expliquer que la justice nationale soit considérée comme opérationnelle pour Mme Gbagbo et pas pour son époux ? L’ancienne première dame a en effet été condamnée par un tribunal d’Abidjan, le 10 mars 2015, à vingt ans de réclusion pour « attentat contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public ».

    Aucun procès ne peut débuter sans la présence de l’accusée. Or la Cour ne peut pas compter sur un service international de police. Plusieurs « situations » de la CPI demeurent donc en suspens en raison du manque de coopération des Etats concernés (11). Certaines affaires ont été clôturées faute d’avoir reçu des Etats des documents déterminants. M. Joseph Kony, milicien ougandais accusé de crimes contre l’humanité, reste ainsi « introuvable » depuis 2004. De même, l’abandon, en 2013, des poursuites à l’encontre de M. Uhuru Kenyatta, président du Kenya, est en partie dû à un manque de preuves, le gouvernement kényan ayant toujours refusé de remettre à la CPI certaines pièces du dossier. Le président soudanais Omar Al-Bachir, qui fait l’objet de deux mandats d’arrêt, continue de mener une vie publique sereine et de se déplacer à l’étranger, même si, le 15 mars 2016, la Cour suprême sud-africaine a (tardivement) condamné le gouvernement pour avoir laissé échapper M. Al-Bachir, en visite en Afrique du Sud en juin 2015. Mais, indépendamment de ce manque de moyens, le procès Gbagbo souligne un certain amateurisme de la CPI. Le 5 février 2016, l’identité de témoins protégés a ainsi été révélée sur la chaîne publique du tribunal.

    Pour la journaliste Stéphanie Maupas, le procès Gbagbo illustre l’instrumentalisation politique de la justice pénale mondiale : « On a l’impression que les puissances locales ou internationales ont fait de la CPI un joker, observe-t-elle. Une carte diplomatique qu’ils peuvent brandir lorsqu’ils en tirent avantage. C’est le cas dans l’affaire Gbagbo et dans d’autres. Au final, ils ne font que fragiliser une institution qu’ils ont voulue et qu’ils financent (12). » Dans les procédures concernant la Côte d’Ivoire, la Cour a perdu beaucoup de son crédit. L’une des fonctions les plus importantes de la justice pénale internationale devrait être non seulement la répression des crimes, mais aussi et surtout la dissuasion et la prévention. Or cet objectif ne pourra être atteint que si l’organe des poursuites internationales est crédible et fiable. C’est par la certitude du châtiment qu’« on prévient le plus sûrement les crimes », écrivait le juriste italien Cesare Beccaria en 1764…

    Alors que cette défaite semble se confirmer, un petit succès se concrétise lui aussi, et l’optimisme vis-à-vis de la Cour pourrait resurgir. Le 26 janvier 2016, le président de la CPI a donné l’autorisation au procureur d’ouvrir une enquête sur les crimes qui auraient été commis « autour de l’Ossétie du Sud, en Géorgie, entre le 1er juillet et le 10 octobre 2008 ». Accusée plusieurs fois par l’Union africaine de mener une « chasse raciale » et de jouer le rôle de « tribunal de l’Afrique », la CPI tente enfin d’élargir son champ d’action. Mais il ne s’agit en l’occurrence que de la phase embryonnaire de la procédure internationale ; aucun suspect n’a encore été identifié.

    Après quatorze ans, la CPI ne saurait se retrancher derrière un manque d’expérience. Mais, depuis 2002, elle n’a rendu que quatre jugements, dont un acquittement. Sur les 18 suspects qui ont comparu, six ont bénéficié d’un non-lieu. Un bilan peu glorieux, alors que chaque année entre 100 et 130 millions d’euros lui sont alloués par les Etats membres.

    Seul l’abandon de toute tergiversation et de l’inertie procédurale pourrait faire regagner à la CPI un peu d’impartialité et de crédit. Si elle continue de faire la sourde oreille et s’obstine à n’entreprendre aucune poursuite à l’encontre des membres des forces pro-Ouattara, son sort sera très probablement celui d’un tribunal international purement symbolique, juge du petit nombre.

    Francesca Maria Benvenuto
    Avocate au barreau de Paris, docteure en procédure pénale comparée et droit international pénal.

  • Bombardement de Bouaké : un témoin tente d’impliquer Bolloré
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090416/bombardement-de-bouake-un-temoin-tente-d-impliquer-bollore

    Tandis que l’instruction sur le bombardement de Bouaké en 2004 touche à sa fin, Jacques Dupuydauby, homme d’affaires français proche de dirigeants européens et africains, accuse sous serment, mais sans éléments matériels, Bolloré d’avoir participé à l’organisation de l’attaque. Bolloré dément et menace de poursuites judiciaires.

    #International #France #Afrique #Alliot-Marie #Bolloré #Bouaké #Côte_d'Ivoire #Le_Drian #Villepin

  • Bombardement de Bouaké : trois anciens ministres français visés par l’enquête de la juge

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/23/bombardement-de-bouake-trois-anciens-ministres-francais-vises-par-l-enquete-

    La juge qui enquête sur le bombardement du camp français de Bouaké, en Côte d’Ivoire, en 2004 a demandé le renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR) de trois anciens ministres de Jacques Chirac, soupçonnés d’entrave à l’enquête. Comme l’ont révélé Le Canard enchaîné et le site d’information Mediapart, les ministres visés par l’ordonnance de la juge sont Michèle Alliot-Marie (défense), Dominique de Villepin (intérieur) et Michel Barnier (affaires étrangères).

    Ils sont mis en cause pour leur rôle dans la libération de huit Biélorusses qui avaient été arrêtés au Togo dix jours après le bombardement. Deux d’entre eux étaient les pilotes des avions Soukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes qui avaient bombardé le camp de la force française « Licorne ». Neuf soldats français et un civil américain avaient été tués.

    « Les hautes autorités françaises du ministère de l’intérieur, de la défense et des affaires étrangères ont été prévenues de l’arrestation des pilotes biélorusses impliqués dans le bombardement de Bouaké », écrit la juge Sabine Kheris, dans l’ordonnance du 2 février, dont l’Agence France-Presse a eu connaissance. « La décision de ne rien faire » concernant ces pilotes « a été prise à l’identique » par les trois ministères, « ce qui permet de penser à l’existence d’une concertation à un haut niveau de l’Etat », poursuit-elle.

  • La cellule Afrique de l’Élysée au centre de l’affaire de Bouaké ?
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/244-mars-2015/article/la-cellule-afrique-de-l-elysee-au-4938

    Retour sur la crise franco-ivoirienne de novembre 2004 (lire notre dossier dans Billets n°240, novembre 2014), dont le bilan tragique des morts fait état d’un Américain, neufs militaires français et environ 60 civils ivoiriens. Les crimes commis contre les civils ivoiriens par l’armée française dans les heures et les jours qui ont suivi le bombardement d’un camp militaire français installé dans un lycée de Bouaké le 6 novembre 2004, imprescriptibles puisqu’il s’agit de crimes contre l’humanité, n’ont (...)

    #244_-_mars_2015

    / #Côte_d'Ivoire, #Laurent_Gbagbo, #Salves, #Armée_française, #Alassane_Ouattara, Guillaume (...)

    #Guillaume_Soro

  • Assassinat d’un fonctionnaire de l’ONU à Bouaké en Côte d’Ivoire
    http://grigrinews.com/assassinat-fonctionnaire-onu-a-bouake-en-cote-ivoire/2940

    Actualités Afrique « 09/03/2015, #Côte_d'Ivoire : Un agent de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a été retrouvé mort dimanche à Bouaké (centre), a indiqué à une source sécuritaire. »(c) 2015 - Grigrinews.com

  • CAN 2015 : 10 personnes victimes d’une crise cardiaque après la victoire des Éléphants
    http://grigrinews.com/can2015-10-personnes-victimes-crise-cardiaque-apres-la-victoire-des-elephants/2686

    « 09/02/2015, Dabakala, #Côte_d'Ivoire : La victoire des Éléphants, dimanche, face aux Blacks Stars du Ghana, par 9 tirs au but à 8, à l’issue de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2015, en Guinée Equatoriale, a entraîné, à Dabakala, une dizaine de crises cardiaques dont le cas le plus grave a été évacué à Bouaké. »

  • Agriculture : la Côte d’Ivoire troisième productrice de coton graine en Afrique subsaharienne
    http://grigrinews.com/agriculture-la-cote-ivoire-troisieme-productrice-de-coton-graine-en-afrique-subsaharienne/2586

    « 28/01/2015, Bouaké, Côte d’Ivoire : Dr Adaman Coulibaly, Directeur général adjoint du Conseil du coton et de l’anacarde, chargé de la filière cotonnière a annoncé, mardi, à Bouaké (379 km au nord d’Abidjan) que la production cotonnière de la Côte d’Ivoire atteindra 450 000 tonnes pour la campagne 2014-2015 qui est déjà dans sa phase de commercialisation. »

    #Côte_d'Ivoire

  • #Côte_d'Ivoire : 10 ans après le bombardement de Bouaké et le massacre de l’hôtel Ivoire, mettre fin au mensonge d’État et à l’impunité
    http://survie.org/francafrique/cote-d-ivoire/article/cote-d-ivoire-10-ans-apres-le-4802

    Dix ans après la mort de neuf soldats français et d’un civil américain, qui entraînèrent des représailles sanglantes de l’armée française sur la population ivoirienne, avec une soixantaine de morts et plus de deux mille blessés, l’association Survie rappelle que l’impunité reste totale dans cette affaire et que le mensonge d’État demeure la règle. Survie, qui publie un dossier spécial rassemblant les faits établis et recensant les nombreuses zones d’ombre qui subsistent, exige que toute la lumière soit enfin (...)

    #Côte_d'Ivoire

    / Côte d’Ivoire, #Communiqués_de_presse, #Armée_française

  • Toujours plus étrange
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/230-decembre-2013/article/toujours-plus-etrange-4587

    La thèse du coup tordu françafricain ne cesse de gagner en crédibilité concernant le bombardement de Bouaké qui avait servi de prétexte à la meurtrière intervention française en #Côte_d'Ivoire en novembre 2004. On apprend ainsi (Jeune Afrique 27/10) que l’ancien chef d’Etat-major des armées, le général Bentegeat, affirme n’avoir participé à aucun conseil restreint, lequel doit se réunir en cas de crise à l’Elysée. « Comment concevoir que, dans une telle situation de crise, aucune cellule dédiée ne se soit (...)

    #230-_décembre_2013

    / Côte d’Ivoire, #Laurent_Gbagbo, #Armée_française, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs, Michèle (...)

    #Michèle_Alliot-Marie

  • #Côte_d'Ivoire : la Cour de #Justice tranquillise Alliot-Marie
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/224-mai-2013/article/cote-d-ivoire-la-cour-de-justice-4466

    Est-ce vraiment une surprise ? Dans l’affaire du bombardement de Bouaké, #Michèle_Alliot-Marie, l’ancienne ministre française de la Défense, ne sera pas poursuivie devant la Cour de justice de la République, seule habilitée à enquêter sur les actions menées par des ministres dans l’exercice de leur fonction. La plainte déposée en novembre 2012 pour complicité d’assassinats par huit des victimes et leurs familles a donc été classée sans suite malgré les mensonges grossiers de MAM. Circulez, il n’y a donc (...)

    #224_-_mai_2013 #Salves

  • Magnifique leçon inaugurale de Dominique Kerouedan au collège de France sur la Géopolitique de la santé mondiale

    http://books.openedition.org/cdf/2291

    http://static.openedition.org/covers/OB/cdf/2288/2288-225x270.png

    Nous voici ensemble en voyage : « Je marche avec ma sœur sur la piste en latérite, la lumière brûle et nous aveugle, il est midi. Nous sortons de l’école maternelle en croquant le jus d’une tige de canne à sucre fraîchement cueillie. C’est mon tout premier souvenir. Nous sommes à Bouaké au début des années 1960. Bouaké est alors un gros village au cœur de la Côte d’Ivoire. Le paludisme est la maladie qui tue le plus alentours, les enfants et les femmes enceintes surtout, petits êtres fragiles où la vie bourgeonne. La mouche tsé-tsé bourdonne autour de la maison, se niche dans les haies sèches, son trypanosome tue le bétail. Quatre ans plus tôt à Dakar, la rougeole nous avait privées de voir notre petit frère à sa naissance. Les États d’Afrique de l’Ouest viennent de gagner leur indépendance. Le très joli nom de Léopold Sédar Senghor berce le Sénégal. Félix Houphouët-Boigny devient le président de la Côte d’Ivoire. Il le restera jusqu’à sa mort en 1993. J’étais alors médecin conseiller au programme national de lutte contre le sida à Abidjan. Le président était sorti major de l’École de médecine de Dakar en 1925, nous étions confrères. »

    #santé #géopolitique #afrique #kerouedan

  • ONU : mains sales et Casques bleus | Jeuneafrique.com - le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique
    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2645p036-037.xml0/onu-canada-maroc-beninonu-mains-sales-et-casques-bleus.html

    Exploitation, abus sexuels et trafics en tout genre… En Côte d’Ivoire, comme avant au Liberia ou en RD Congo, les accusations contre les Casques bleus se suivent et se ressemblent.

    Courant juillet, l’ONG Save the Children a découvert que plusieurs filles de moins de seize ans avaient été victimes d’exploitation et d’abus sexuels. Informée, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a conduit en août une enquête préliminaire qui a conclu que de lourdes présomptions pesaient sur certains soldats de l’ONU. Si les allégations sont avérées, ce serait la troisième fois, en quatre ans, que des Casques bleus sont impliqués dans des scandales de ce genre en Côte d’Ivoire. La première fois, c’était à Bouaké, en juillet 2007. Des éléments du contingent marocain avaient été accusés d’avoir abusé d’adolescentes âgées de 14 à 17 ans, avant d’être renvoyés chez eux. La deuxième, en avril 2010, à Toulépleu, dans l’Ouest : seize #Casques_bleus béninois coupables d’abus sur mineures avaient été rapatriés et exclus de l’armée.

    #violences_sexuelles