#Solidarity action with the strike of the #yellow_vests in France today at the French Embassy in #Bratislava organized by #Priama_Akcia.
▻https://www.facebook.com/154456751882/posts/10155705728851883
#Solidarity action with the strike of the #yellow_vests in France today at the French Embassy in #Bratislava organized by #Priama_Akcia.
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Gilets Jaunes strike on 5th February – solidarity action in Bratislava
5/2/2019
Several sections of the International Workers‘ Association responded to the call for solidarity from French CNT-AIT. So far we have heard about ZSP in Poland, KRAS in Russia, SolFed in UK and NSF in Norway. In Slovakia, Priama akcia organized a visit to the French embassy in Bratislava.
We visited the embassy in the morning. Chief of security opened the door and informed us that we cannot meet the ambassador because he was not there. We told him why we had come to protest and delivered a letter for the ambassador (see text below). He promised to translate the letter to French and give it to the ambassador.
In solidarity with our comrades in France!
Text of the letter to the ambassador:
Dear ambassador Christophe Léonzi,
Hereby we react to the international call of the Confédération Nationale du Travail (CNT-AIT, the French section of the International Workers’ Association) and our expression of solidarity with the movement of so-called Yellow Vests in France.
We express our support to the strike that has been called by yellow vests and is taking place in France today. We demand that the police violence against the participants at assemblies and demonstrations is stopped, and those who have been imprisoned so far are released immediately.
We trust that you will inform relevant authorities in France about our protest. We will closely observe the movement of yellow vests and inform about it in Slovakia.
Workers’ solidarity union PRIAMA AKCIA
Slovak section of the International Workers’ Association
In Bratislava, 5th February 2019
▻https://www.priamaakcia.sk/Gilets-Jaunes-strike-on-5th-February-solidarity-action-in-Bratislava.htm
« Les difficultés des “gilets jaunes” sont la conséquence de cinquante ans de politique d’#urbanisme »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/01/02/les-difficultes-des-gilets-jaunes-sont-la-consequence-de-cinquante-ans-de-po
Dans le mouvement des « gilets jaunes », une raison essentielle a été insuffisamment pointée, qui sous-tend la plupart des autres. Les difficultés des « gilets jaunes » sont pour une grande part la conséquence de la politique d’urbanisme mise en œuvre dans notre pays depuis cinquante ans. Pour la faire courte, celle-ci a consisté à vider les villages, bourgs et villes petites et moyennes d’une grande partie de leurs habitants et activités au profit de périphéries sans âme et sans vie. Cette politique, à laquelle peu de #territoires ont échappé, s’articule autour du triptyque : étalement urbain de l’habitat, centre commercial et voiture individuelle.
L’universitaire Gabriel Dupuy [professeur émérite d’aménagement de l’espace à l’université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne] a montré comment l’ensemble des décisions publiques et privées dans le champ de l’urbanisme de ces dernières décennies avaient concouru à la mise en place d’un véritable système de « dépendance automobile » : les investissements publics conséquents réalisés en faveur des voies rapides, rocades, échangeurs et autres giratoires – au détriment de la rénovation d’un réseau ferré vieillissant et du développement d’aménagements cyclables – ont rendu possible et favorisé l’urbanisation périphérique peu dense sous la forme de lotissements de maisons individuelles. Privés de commerces et de services publics, ces quartiers sont insuffisamment peuplés pour permettre leur desserte efficace par des transports en commun, rendant l’usage de l’automobile indispensable. Cercle vicieux conduisant fréquemment à l’acquisition de plusieurs véhicules par ménage.
D’où le sentiment de relégation ressenti par nombre d’habitants de ces territoires dont les modes de vie sont pleinement urbains et qui aspirent en conséquence à accéder aux emplois, services et aménités de la ville, pour eux et leurs enfants, mais qui y parviennent de plus en plus difficilement. D’où l’hypersensibilité au prix des carburants.
Besoin de rencontres
Il y a cinquante ans déjà, le philosophe Henri Lefebvre alertait sur le risque de fragmentation des espaces et des groupes sociaux induit par cet éclatement des villes. La solution pour contrer ces tendances centrifuges résidait, selon lui, dans l’affirmation et la mise en œuvre effective d’un « droit à la ville », condition de préservation et d’approfondissement de la civilisation humaine grâce à l’accès aux services et aux lieux d’échanges et de rencontres offerts par la centralité urbaine.
Cette ambition est plus que jamais d’actualité. Le fait que le mouvement des « gilets jaunes » ait très peu concerné les classes moyennes et populaires résidant dans les grandes villes et métropoles confirme que, en dépit des apparences, la vie quotidienne y est probablement plus facile et plus supportable. La proximité et la mixité fonctionnelle (mélange de l’habitat, de l’emploi, des commerces et services) et sociale qui caractérisent le milieu urbain démultiplient les opportunités de rencontres, de travail, de loisirs, d’autonomie des jeunes, le tout pour un faible coût de mobilité.
La fraternité, la convivialité et la solidarité ressenties sur les ronds-points occupés par les « gilets jaunes » révèlent un fort besoin de rencontres, d’échanges, de coups de main, qui font de plus en plus défaut dans la vie quotidienne de nombre de ces personnes et que ni la télévision ni la sortie hebdomadaire au centre commercial ne compensent réellement.
Centres-villes en état de mort clinique
Le développement, sans équivalent en Europe, des centres commerciaux périphériques dans notre pays et la fermeture de nombre de commerces des villages et villes qui en découle – parfaitement décrite par le journaliste [et collaborateur du Monde] Olivier Razemon dans son enquête Comment la France a tué ses villes (Rue de l’Echiquier, 2016) – illustre tristement cette perte de lien social.
Ces temples – privés – de la consommation attisent désirs d’achat et frustrations sans aucune des qualités et potentialités d’un véritable espace public urbain. Alors que notre pays est déjà suréquipé en centres commerciaux, des centaines de milliers de mètres carrés supplémentaires devraient encore voir le jour au cours des prochaines années, dans une fuite en avant qu’aucune des innombrables lois et commissions mises en place depuis quarante ans n’est parvenue à réguler, au détriment de milliers d’hectares de terres agricoles et d’espaces naturels. La vacance commerciale des centres-villes français a atteint le niveau sans précédent de 11 % en 2017 et dépasse 20 % dans nombre de villes petites et moyennes, dont les centres sont en état de mort clinique et renvoient une image désespérante à ceux qui les habitent encore. C’est une partie de l’histoire, de la civilisation et de l’identité françaises qui disparaissent sous nos yeux, victimes de politiques irresponsables.
Le drame est que le modèle calamiteux des centres commerciaux périphériques est à présent imité par des services publics, hôpitaux, centres de santé, équipements sportifs, établissements culturels, etc., qui sont de plus en plus nombreux à quitter les centres-villes pour s’implanter eux aussi à proximité des rocades et échangeurs autoroutiers dans des lieux sans histoire, sans qualité et inaccessibles autrement qu’en automobile. Oubliant que seule une partie de la population est motorisée, les jeunes et les personnes âgées encore moins que les autres.
Encourager une densification raisonnée
Alors, que faire pour remédier à cette évolution aux conséquences sociales et environnementales désastreuses ? Quelques mesures simples pourraient être mises en œuvre rapidement par le gouvernement et les élus locaux qui maîtrisent la politique d’urbanisme de leur territoire : planifier l’urbanisme à l’échelle des bassins de vie des populations, la seule pertinente, en confiant la responsabilité des plans locaux d’urbanisme aux intercommunalités, évolution programmée par la loi ALUR [pour l’accès au logement et un urbanisme rénové] de 2014 et qu’il est urgent de parachever ; réinvestir fortement les centres des bourgs et villes moyennes en rénovant les logements vétustes et en encourageant une densification raisonnée de ces territoires aux qualités patrimoniales souvent remarquables afin d’y accueillir de nouveaux habitants, ambition développée en 2018 par le programme gouvernemental « Action cœur de ville », qu’il est nécessaire d’amplifier ; atteindre le plus rapidement possible l’objectif promis par Nicolas Hulot dans son plan biodiversité annoncé en juillet 2018 de « zéro artificialisation nette des sols » ; décréter un moratoire immédiat sur toute nouvelle ouverture de centre commercial et conduire une politique active d’urbanisation des centres commerciaux existants en améliorant leur desserte par les transports publics et les modes actifs (vélo) et en les transformant en véritables quartiers de ville comportant des logements, des équipements publics et des espaces verts accessibles à tous ; aider les commerces de centre-ville à se moderniser et à développer de nouveaux services, grâce à la mise en place d’un fonds alimenté par une taxe sur les livraisons à domicile des sites de vente par Internet ainsi que sur les parkings des centres commerciaux ; enfin, amélioration des lignes de transports en commun et des modes actifs entre les territoires périphériques et ruraux et les centralités urbaines grâce à des liaisons fréquentes et rapides, dans une logique de partenariat entre territoires.
L’adage du Moyen Age selon lequel « l’air de la ville rend libre » demeure pleinement valable. Contre l’assignation à résidence dénoncée par les « gilets jaunes » , il est urgent de mettre en œuvre une politique permettant à chacun de pleinement jouir de ce « droit à la ville » qui ne doit pas être réservé aux seuls habitants des centres-villes mais bien profiter à l’ensemble de la population qui aspire à la vie en société.
Stéphane Lecler, urbaniste, a exercé diverses fonctions dans le secteur des transports et de l’urbanisme au sein de l’Etat et de collectivités locales. Il travaille actuellement à la Mairie de Paris.
En complément, ce chouette commentaire éclairé trouvé sur le réseau majoritaire :
Viviane, Jane Jacobs, « grandeur et déclin des grandes villes américaines » où elle décrit dans le menu le jeu de relations sociales complexe d’une vraie ville, le rôle des rues, des places, la dictature des faux espaces verts. Mon livre de chevet.
Complété par trois autres, « l’art de bâtir les villes » de Camille Sitte justement un autre angle de traitement des places et des rues, qui décrit au XIXe siècle en parcourant de long en large les villes européennes qui aime pourquoi une place ou une rue fonctionne ou pas, le rapport entre la largeur, la profondeur et la hauteur, l’exposition aux vents dominants, la circulation des véhicules, à l’époque des calèches, les débouchés des rues, le positionnement des monuments.
Puis dans un autre genre, « garden cities of tomorrow, a Path to social reform » sur l’art des cités jardins ou dans une ville assez dense tout en ayant l’impression d’être dans un village urbain, le journaliste parlementaire et sociologue a avant l’heure, le socialiste Ebenezer Howard, horrifié par les miasmes de l’époque à Londres (absence d’égouts, incendies, pollutions au charbon de mauvaise qualité, smog, épidémies, misère sociale abondamment décrite par Dickens) imagine un maillage de villes autonomes, notamment sur le plan alimentaire, intégrant emplois, écoles, universités, habitations, dans des espaces paysagés, où l’on peut se déplacer en toute sécurité en vélo, adossés à une ligne de chemin de fer reliée à la capitale britannique. Non seulement il va l’imaginer, mais il va créer des fondations pour la mettre en place. D’abord à Letchworth, à 60 km au nord de Londres, puis à Welwyn garden city a mi chemin entre Londres et Letchworth. Je m’y suis rendu il y a 22 ans en scooter depuis le Pays Basque, et Welwyn m’est apparue comme une ville de la taille de Bayonne, et même population, avec à peu près la même surface construite et beaucoup plus d’espace consacrée à l’agriculture pour la nourrir, sans jamais se rendre compte qu’on est en ville, c’est troublant car toutes les fonctions de la ville sont là, tout en ayant l’impression d’être dans un village anglais avec un soupçon de verticalité en plus au fur et à mesure qu’on se dirige vers le cœur de la ville.
En complément de des trois là, je recommanderais Friedrich Hundertwasser, peintre autrichien qui a imaginé des villes ou des quartiers qui ont été bâtis par des architectes après sa mort, avec des formes magnifiques et inédites, des toitures vegetalisées, ressemblant à des collines, des « arbres locataires » jaillissant des toits ou des fenêtres, des portes, des milliers, et des encadrements de fenêtres insolents de couleurs, des cours intérieures enveloppant des écoles ou des crèches et qu’on peut visiter dans des douzaines de villes autrichiennes, suisses, ou allemandes.
Encore Franck Lloyd Wright, architecte de génie du bioclimatisme pendant pratiquement huit décennies, notamment, mais l’un des pires théoriciens de l’urbanisme et de l’étalement urbain, qu’il faut lire pour savoir ce qu’il ne faut pas faire ? mais dont l’œuvre architecturale doit nous inspirer pour nos villages urbains qui doivent être conçues comme des œuvres d’art que l’on vient visiter et non comme des quartiers monotones et déclinés à l’infini selon la pensée de « l’architecture moderne » de le Corbusier, d’abord dans tous les régimes productivistes autoritaires ou totalitaires de la planète des années 30 à 60, puis dans le reste du monde, sans savoir si vous vous trouvez dans une cité industrielle à Birmingham ou Pittsburgh, Buenos Aires ou Varsovie, en banlieue de Madrid ou de Bratislava, de Sarcelles ou de Turin, de Détroit ou de Toyota, de la banlieue ouvrière de Bilbao, ou soixante ans plus tard celle de Shenzen.
L’art de bâtir des villes c’est aujourd’hui imaginer des « car free cities » comme celles imaginées par J.H. Crawford, ou encore comprendre les mécanismes décrits par Andres Duany, et Elizabeth Plater Zyberk, dans « suburban nation » ou James Howard Kunstler « geography of nowhere » ou encore ceux qui décrivent dans « fortress America » ou dénoncent des « gated communities » les communautés fermés, l’Amérique suburbaines et la géographie de nulle part que les français reproduisaient plus ou moins en les adaptant à la geographie plus réduite d’un urbanisme commercial délirant, une artificialisation et imperméabilisation des sols notamment dans des friches industrielles ou des zones humides en s’étalant à perte de vue.
Jane Jacobs, journaliste et sociologue résident à Greenwich village à Manhattan, avait en 1961 un désaccord avec Ebenezer Howard (1895), sur le modèle des garden cities. Mais poussée à l’exil à Toronto au Canada pour que ses enfants ne soient pas envoyés au massacre dans la guerre du Vietnam, elle a commencé à nuancer sa position sur les cités jardins surtout depuis les progrès des matériaux, des formes constructives, des techniques bioclimatiques, et en rajoutant un minimum de compacité et de densité raisonnée aux théories d’Ebenezer Howard. Si on y rajoute l’art des places, des marchés, des halles, des rues, et les toitures végétalisées d’hundertwasser, de la ré-irruption de l’art, depuis le mobilier urbain, l’éclairage, les bancs, les jardins, les terrasses, les balcons, patios, rue intérieures, on aboutit à la pensée d’Herrikopolis d’Iker Zabalzagarai, mais ça, il vous faudra attendre encore un an ou deux pour la voir se décliner, avec d’autres dimensions que sont l’art de bâtir des villes qualitatives accessibles à tous, à faible empreinte écologique. ?
Et toujours un commentaire intelligent (je vais inviter l’autrice !) :
il est frappant de voir que Jane Jacobs [qui avant de s’illustrer par la publication de son livre, était une militante écologiste qui avait livré un combat titanesque pour empêcher, avec succès, la création d’une autoroute urbaine à travers Manhattan, devant littéralement couper la ville en deux] n’a consacré que de manière plus qu’anecdotique, une seule référence au tramway (et encore elle parlait d’un tramway à cheval datant du début du siècle) et deux passages au métro, sans référence aucune à celui ci en terme de mobilité mais en terme de stations dans le paysage.
J’adore le livre de jane jacobs au point de l’avoir numérisé et de l’avoir toujours sur moi, afin d’y faire référence dans les débats ou les conversations… et d’y faire des recherches en texte intégral.
J’avais un doute sur le transport, mais non effectivement elle parle du bâti et de la ville, et quasiment pas des mobilités en dehors des voitures.
Il faut préciser qu’à cette époque là, la question du métro ne se pose plus, l’essentiel du réseau new yorkais est déjà bâti, et les aménagements ne s’y font plus qu’à la marge.
Le problème se pose en de tout autre termes dans les villes existantes dont le réseau existant est saturé, ou considéré comme obsolète, et que les autorités envisagent d’en construire un nouveau.
Dans ma ville, et l’agglomération bayonnaise, on est en train de construire pour cette année un réseau innovant de trambus électrique (indépendant des caténairs et des voies sur rails dédiés des tramway) dont la recharge par induction se fera à chacune des stations. C’est une première mondiale, et de plus le trambus est construit en Pays Basque sud, à cinquante kilomètres à vol d’oiseau de chez nous… par une société coopérative ouvrière de production.
Mais chaque construction d’un système de transport offre un certain nombre de désagréments, on défait des aménagements paysagers et urbains pour en reconstruire d’autres. Et le temps de la transition est douloureux. Et les travaux éprouvant, ce qui est le cas chez nous actuellement, où ça culmine en terme d’exaspération.
L’urbanisme sous-terrain n’est quasiment évoqué par aucun des auteurs que je t’ai cité en amont.
C’est pourtant une des pistes les plus intéressantes pour certains types d’activités, quoi qu’à mon tour je préfère plutôt les mobilités de surface, ou plus encore, les mobilités suspendues, qui peuvent s’affranchir des routes, des ponts, des rivières ou marécages, des baies et des collines…
Ainsi un métro coûte environ 50 millions d’euros le kilomètre, contre 25 millions pour un tramway, 10 millions pour un trambus ou un système d’autobus en site propre, mais « à peine » 5 millions pour un sytème de téléphérique urbain.
Avec un téléphérique urbain, pour le même prix qu’un métro, on peut irriguer dix fois plus un système de mobilité et toucher les périphéries, où les quartiers difficiles à desservir par un système conventionnel du fait d’une densité de population insuffisante.
Mais chaque système a ses avantages et ses inconvénients.
Il est étonnant de voir que le trambus bayonnais entre Bayonne-Anglet-Biarritz (et quelques communes de proximité) reprend le tracé du tramway ancien, d’abord à cheveaux, ensuite électrifié, qui prévalait avant ma naissance, remplacé par un système de bus jugé alors plus performant.
On ne cesse de faire et de défaire puis de refaire des choses, même si les technologies ont considérablement évoluées entre temps.
Pour retrouver la discussion et les références (abonnés seulement) ▻https://www.facebook.com/valerie.desaintdo/posts/10218090523789766?comment_id=10218090598831642&reply_comment_id=1021809142
L’Espagne appelle l’UE à aider le Maroc sur la gestion des frontières
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a demandé à la Commission de mettre en place des aides pour aider le Maroc ainsi que l’Espagne à gérer la frontière Méditerranéenne.
La mise en place d’un fonds de 55 millions d’euros dans le cadre du programme de gestion des frontières du Maroc a déjà été approuvée par l’Europe. Ces financements devraient surtout servir à équiper les #gardes-frontières_marocains.
Le gouvernement marocain demande cependant plusieurs autres actions, des demandes reprises en annexe dans la lettre adressée à Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, par le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez. Selon les sources d’Euractiv, l’exécutif analyseront cette lettre « rapidement ».
La route de la Méditerranée occidentale, qui passe par le Maroc et l’Espagne, est devenu le principal point d’entrée des migrants illégaux à l’UE. À la date du 30 juillet, 23 993 personnes sont arrivées en Europe par cette voie, alors qu’ils étaient 18 298 à arriver en Italie. La coopération hispano-marocaine est essentielle pour limiter le nombre d’arrivées.
La lettre de Pedro Sánchez suit un engagement du Conseil européen, selon lequel le soutien aux pays d’arrivée, « surtout l’Espagne », et les pays d’origine et de transit, « en particulier le Maroc », afin d’empêcher l’immigration illégale.
Plus tôt dans le mois, la Commission européenne a octroyé 24,8 millions d’euros à l’Espagne pour qu’elle puisse améliorer ses capacités d’accueil, notamment en ce qui concerne les soins, la nourriture et le logement des migrants qui arrivent notamment sur l’enclave de Ceuta et Melilla.
720 000 euros supplémentaires ont été mis à disposition du ministère de l’Intérieur pour renforcer le système de retours.
« Durant l’année écoulée, l’Espagne a vu le nombre d’arrivants augmenter et nous devons renforcer notre soutien pour renforcer la gestion de ces arrivées et le retour de ceux qui n’ont pas le droit de rester », avait alors déclaré le commissaire aux migrations, Dimitris Avramopoulos.
Dans le cadre des programmes sur l’immigration, les frontières et la sécurité, l’Espagne doit toucher 692 millions d’euros pour la période budgétaire 2014-2020.
L’agence Frontex a également renforcé sa présence en Espagne. Quelque 195 agents, deux bateaux, un avion et un hélicoptère ont été déployé pour contribuer à la surveillance des frontières, aux opérations de sauvetage et à la répression de la criminalité organisée.
Les opérations Frontex en Espagne étaient jusqu’ici organisées de manière saisonnière, mais l’augmentation des arrivées a forcé l’agence à s’y établir de manière permanente.
Plateformes de débarquement
Des représentants de l’UE, de l’Organisation internationale pour les migrations, de l’UNHCR, des pays d’Afrique du Nord (à l’exception de la Lybie et de l’Algérie) et de l’Union africaine se sont réunis à Genève le 30 juillet.
Le principal objectif de cette rencontre était d’assurer une meilleure coopération sur les opérations de sauvetage en Méditerranée, de favoriser la mise en place de partenariats et de partager les points de vue des participants sur la création de plateformes de débarquement dans des pays tiers.
L’UE avait annoncé ne pas s’attendre à un résultat particulier, mais espérer des discussions ouvertes avec ses voisins, afin de préparer un accord plus formel qui pourrait être négocié à l’automne.
▻https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/tues-morning-sanchez-backs-moroccos-call-for-support-to-stem-migrat-flows
#Maroc #Espagne #externalisation #contrôles_frontaliers #asile #migrations #réfugiés #Méditerranée
Le Maroc et l’Espagne pour un renforcement de la coopération sur l’immigration
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez effectue lundi sa première visite officielle au Maroc, au moment où la question migratoire est devenue centrale dans les relations entre Rabat et Madrid.
« La migration est une responsabilité commune et nous devons renforcer notre coopération sur cette question », a dit M. Sanchez, à l’issue d’entretiens avec son homologue marocain Saad-Eddine el Othmani.
« Le partenariat économique est également important, c’est pourquoi nous avons convenu de l’organisation l’an prochain d’un forum économique maroco-espagnol », a poursuivi le dirigeant espagnol, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement pour sa première visite officielle dans le royaume qui s’achève plus tard dans la journée.
« Le Maroc fait tout ce qui est en son pouvoir en matière de lutte contre l’immigration clandestine », a souligné de son côté le chef du gouvernement marocain, issu du Parti justice et développement (PJD, islamiste).
« La question migratoire est complexe et ne peut être réglée uniquement par une approche sécuritaire malgré son importance, il faut privilégier le développement des pays de départ en Afrique », a ajouté M. Othmani.
Le socialiste Pedro Sanchez avait annoncé vendredi avoir demandé une audience avec le roi Mohammed VI, mais sa tenue n’était toujours pas confirmée lundi en fin de matinée.
L’Espagne est l’un des principaux alliés du Maroc en Europe et son premier partenaire commercial.
Tout au long de l’année, plusieurs ministres et responsables espagnols se sont rendus à Rabat pour parler lutte antiterroriste et surtout migration, louant « l’excellence » des relations entre les deux voisins.
Devenue cette année la première porte d’entrée des migrants en Europe, l’Espagne plaide depuis des mois pour que l’Union européenne débloque des aides à destination du Maroc afin de mieux gérer les flux clandestins sur la route occidentale de la Méditerranée.
Près de 47.500 migrants sont arrivés en Espagne par voie maritime depuis le début de l’année, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), et 564 sont morts ou portés disparus.
Si certains tentent la traversée à bord de bateaux pneumatiques au départ des côtes marocaines, d’autres escaladent les barrières hérissées de barbelés des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres entre l’Afrique et l’Europe.
Outre les migrants subsahariens, ces derniers mois ont vu se multiplier les tentatives de départ de migrants marocains, prêts à tout pour gagner le continent européen.
Entre janvier et fin septembre, le Maroc a stoppé 68.000 tentatives d’immigration clandestine et démantelé 122 « réseaux criminels actifs », selon un bilan officiel.
▻https://www.h24info.ma/actu/le-maroc-et-lespagne-pour-un-renforcement-de-la-cooperation-sur-limmigration
Migration : Où iront les 140 millions d’euros ?
Le partenariat Maroc-UE en matière de migration connait un coup d’accélérateur. De nouveaux fonds ont été débloqués par la Commission européenne. « Les Inspirations ÉCO » retrace le circuit de ces fonds et leur affectation.
C’est l’aboutissement de six mois de négociations entre le Maroc et la Commission européenne (CE) pour renforcer le soutien destiné au royaume pour « développer davantage son système de gestion des frontières, et de lutter de manière plus efficace contre le trafic d’êtres humains ». Les nouvelles annonces prises dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique contribueront à améliorer la capacité du Maroc et de la Libye à gérer leurs frontières.
Une aide en trois volets
Un montant de 40 millions d’euros a été libéré par la CE sur les 140 millions d’euros adopté à l’issue de négociations. Dans ces pourparlers, le Maroc pouvait compter sur un avocat de taille : l’Espagne. Le royaume aussi a fait prévaloir les chiffres de la lutte contre les flux de la migration irrégulière stoppés en 2018 sur les côtes marocaines. « Nous évoluons dans un contexte régional marqué par une reprise de la pression migratoire sur le Maroc », rappelle Khalid Zerouali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières, au ministère de l’Intérieur. Et d’ajouter : « En 2018, nous sommes à 78.000 interceptions contre 32.000 en 2016 sur la route de la méditerranée occidentale ». Même son de cloche de Dimitris Avramopoulos, commissaire chargé de la migration, des affaires intérieures et de la citoyenneté : « Le Maroc est soumis à une pression migratoire particulièrement forte, du fait de l’augmentation des flux. C’est pourquoi, nous nous employons à intensifier et approfondir notre partenariat avec ce pays, en augmentant notre soutien financier ». Ces 140 millions d’euros seront destinés « à l’acquisition d’équipements et de moyens de détection », indique le haut responsable du ministère de l’Intérieur. Ces budgets seront gérés par le voisin ibérique à travers la Fondation internationale et ibéro-américaine pour l’administration et les politiques publiques. Ces nouveaux fonds seront axés sur « la lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, dont un renforcement de la gestion intégrée des frontières », indique la CE. Dans les détails le soutien européen au Maroc en matière migratoire se compose de trois volets : soutien à la gestion des frontières, lutte contre les réseaux de trafic et le soutien à la politique d’intégration des migrants. Le premier volet s’inscrit dans le programme de soutien à la gestion des frontières dans la région du Maghreb. « Sur l’ensemble de ce budget, le Maroc bénéficiera d’une enveloppe de 30 millions d’euros, ce qui aidera les services marocains de contrôle aux frontières. Ce programme est d’ores et déjà déployé, en concertation étroite avec les autorités marocaines », précise l’UE. Le deuxième volet est un programme d’une valeur de 70 millions d’euros, qui a été récemment adopté pour aider le Maroc « dans sa lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, au moyen, notamment, d’une gestion des frontières renforcée », continue l’UE. Le troisième volet porte sur un programme de 8 millions d’euros visant à aider le Maroc à renforcer encore ses politiques dans le domaine de la gouvernance des migrations au niveau régional. Johannes Hahn, commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, avait déclaré à ce propos : « avec le concours de ses États membres, l’UE intensifie actuellement son aide au Maroc, un partenaire de premier plan pour l’Union européenne ». Pour ce responsable de l’UE, « la coopération va cependant bien au-delà de la seule migration : nous nous employons à renforcer notre partenariat par le développement socioéconomique, la décentralisation et l’intégration des jeunes, au profit des citoyens marocains et européens ». À la fin de cette année, l’UE aura pris en faveur du Maroc des engagements à hauteur de 148 millions d’euros en matière d’assistance liée aux migrations.
Les niet du Maroc
Lors des négociations avec l’UE, le Maroc continue d’afficher une position ferme sur deux points : les centres de débarquement de migrants (hotspot) et un accord de réadmission globale Maroc-UE. Les dix ans de partenariat avec l’UE sur le thème de la migration, avec des engagements se hissant à 232 millions d’euros, n’ont pas changé l’avis du Maroc sur le sujet. Depuis 2013, ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’Accord de partenariat de mobilité. L’UE soutient la Stratégie nationale pour l’immigration et l’asile adoptée par le Maroc en 2014, dont certaines mesures mettent tout particulièrement l’accent sur l’intégration des migrants, ainsi que sur la promotion et la protection de leurs droits, mettent en place des systèmes durables en matière de retour et de réintégration et promeuvent un dialogue régional sur la migration. Depuis 2014, l’UE dispose de différents fonds et instruments afin de soutenir des actions liées à la migration au Maroc.
▻http://www.leseco.ma/decryptages/grand-angle/72929-migration-ou-iront-les-140-millions-d-euros.html
Alemania y los países del Grupo Visegrado anuncian un plan para que Marruecos frene la inmigración, como pide España
Alemania y los cuatro países del Grupo de Visegrado (V4) planean un proyecto de desarrollo en Marruecos con el objetivo de frenar la migración del Norte de África a Europa, según han anunciado este jueves en Bratislava la canciller alemana, Angela Merkel, y el primer ministro eslovaco, Peter Pellegrini.
Desde el pasado verano, el Gobierno español está actuando como «el abogado de las peticiones marroquíes», en palabras del Ministro del Interior, para impulsar el desembolso de millones de euros desde la Unión Europea a Marruecos a cambio de que el país norteafricano aumente el control de la inmigración hacia España. A finales de enero, la secretaria de Estado de Migraciones, Consuelo Rumí, viajó a Bruselas para agilizar partidas por valor de 140 millones con esta finalidad.
Entre las demandas se encontraba el apoyo a Marruecos en el desarrollo de políticas sociales, como la educación. Las reclamaciones del Ejecutivo socialista parecen haber convencido a Alemania y los cuatro países del V4 (R.Checa, Eslovaquia, Hungría y Polonia).
«Debemos actuar sobre las causas de la migración o destierro, y por eso en el futuro nos dedicaremos a este proyecto con Marruecos», dijo Merkel en rueda de prensa tras finalizar una cumbre de jefes de Gobierno de Alemania y los países V4.
«Queremos enviar el mensaje de que colaboramos cuando se trata de combatir las raíces de la migración», resaltó Merkel tras reconocer que la Unión Europea (UE) ya tiene «actividades» en el país africano.
«Marruecos es un país de donde llegaron muchos refugiados y por eso queremos incidir aquí de una forma muy concreta», insistió. Ni Merkel ni Pellegrini dieron detalles sobre el proyecto.
El jefe del Gobierno eslovaco se limitó a indicar que se prevé crear un fondo de dinero y una estructura administrativa, y que esperan estar en condiciones de concretarlo en un futuro cercano.
Merkel consideró que el acuerdo alcanzado es un «ejemplo» de que los V4 y Alemania «quieren estrechar su cooperación también en este campo», en una alusión a las posturas hasta ahora distantes entre Berlín y las otras cuatro capitales.
Los Estados de Visegrado son reacios a conceder asilo a refugiados o a aceptar inmigrantes, sobre todo si vienen de Oriente Medio o África, y especialmente los Gobiernos de Polonia y Hungría han criticado duramente a Merkel por su política de 2015, cuando Alemania abrió las puertas a centenares de miles de refugiados que llegaron a través de la ruta de los Balcanes.
Los V4 se han mantenido inflexibles en su negativa a aceptar las cuotas obligatorias de reubicación solicitantes de asilo entre todos los socios de la Unión Europea (UE), propuesta por la Comisión Europea en 2015, y abogan por reforzar el control de las fronteras externas del bloque comunitario para frenar la inmigración
«Necesitamos una migración legal y también la defensa de las fronteras, para lo cual es necesario mantener buenas relaciones con los vecinos, y uno de ellos es Marruecos», declaró Merkel.
▻https://www.eldiario.es/desalambre/Alemania-Grupo-Visegrado-Marruecos-Espana_0_865464385.html
#Allemagne #Groupe_de_Visegrad #République_Tchèque #Slovaquie #Hongrie #Pologne
Nouvelle #aide_en_nature de Madrid à Rabat pour contenir l’immigration irrégulière
Dans son édition d’aujourd’hui, le quotidien espagnol El Pais annonce l’octroi au Maroc d’une aide sous forme de #véhicules. Le #don est estimé à 26 millions d’euros. Ce soutien devrait être validé le même jour, en Conseil des ministres à Madrid.
Nouvel appui de Madrid à destination du Maroc pour la gestion de la migration irrégulière en Méditerranée occidentale. Le quotidien espagnol El Pais annonce l’allocation d’une aide de 26 millions d’euros au gouvernement marocain. Une aide qui s’inscrit dans le décaissement de 140 millions d’euros, promis par la Commission européenne au Maroc afin de “compenser les efforts [du Maroc] mis en oeuvre en matière de surveillance de ses frontières”, écrit le journal de référence ibère.
Cette aide prendra la forme d’un achat de véhicules. Celui-ci devrait comprendre, selon El Pais, sept lots de véhicules types 4×4, dont des ambulances. Des camions-citernes et réfrigérants seraient également prévus dans ce dispositif qui attend d’être approuvé lors du Conseil des ministres de ce vendredi avant de débloquer les fonds.
Cette aide s’inscrit dans un budget spécifique prévu pour l’année 2019 au titre de “l’appui à la gestion intégrale des frontières et des migrations au Maroc”. C’est dans ce même fonds, d’après El Pais, que Madrid avait validé l’octroi de 108 véhicules et équipements informatiques d’une valeur totale de 3,2 millions d’euros. Le Maroc, ainsi que la Mauritanie et le Sénégal, en avait bénéficié en octobre 2018.
Peser en faveur du Maroc
Depuis 2015, les deux voisins du Détroit ont multiplié les actions conjointes pour réguler le phénomène migratoire en Méditerranée occidentale. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, avait salué “un binôme exemplaire” lors d’une conférence de presse avec son homologue espagnol en marge de la visite d’État du roi Felipe VI.
Le ministère espagnol de l’Intérieur a annoncé “avoir enregistré, au 13 juin, l’arrivée de 13.263” personnes en situation irrégulière. Soit une baisse de 23% par rapport à la même période janvier-fin juin 2018. En février, Nasser Bourita avait affirmé que le Maroc déployait quelque 13.000 agents des forces de l’ordre sur le littoral nord, “pour agir avec responsabilité dans la lutte contre la migration clandestine”.
Devenue la première porte d’entrée en Europe, l’Espagne compte bien peser en faveur du Maroc pour réguler la pression migratoire accrue. Le chef de la diplomatie espagnol, Josep Borell, avait également rappelé que “l’Espagne était prête à soutenir la relance de la relation spéciale et singulière du Maroc avec l’Union européenne”. Une phrase qui prend une tout autre allure depuis ces derniers jours. En début de semaine, ce dernier a en effet été désigné à la tête de la diplomatie européenne.
D’après El Pais, “les Vingt-huit souhaitent que la coopération et les efforts soient maintenus et négociés, au-delà des 140 millions d’euros”. “Un effort important”, pour le Premier ministre socialiste espagnol, Pedro Sanchez, qui avait appelé dans une interview en marge des législatives espagnoles à le soutenir “à moyen et long terme par un véritable partenariat stratégique entre l’Union européenne et le Maroc”.
Parmi les dossiers qui pourraient compter pour Madrid, El Pais évoque “une flexibilité” de l’Espagne sur l’attribution des visas pour les Marocains, en échange de la coopération des autorités marocaines concernant l’expulsion de ses ressortissants en situation irrégulière sur le sol européen.
▻https://telquel.ma/2019/07/05/nouvelle-aide-en-nature-de-madrid-a-rabat-pour-contenir-limmigration-irregul
#aide
Emmanuel Macron : les ventes d’armes à Ryad n’ont « rien à voir avec M. Khashoggi »
▻https://www.bfmtv.com/international/pour-emmanuel-macron-c-est-pure-demagogie-que-de-dire-d-arreter-de-vendre-des-armes-a-ryad-1552849.html#page/contribution/index
Emmanuel Macron a estimé que « c’est pure démagogie que de dire d’arrêter les ventes d’armes » à l’Arabie saoudite après l’assassinat de Jamal Khashoggi.
Les ventes d’armes n’ont « rien à voir avec M. Khashoggi, il ne faut pas tout confondre », s’est-il écrié lors d’une conférence de presse à Bratislava.
« Je suis très admiratif envers ceux qui, avant de savoir, disent ’on ne vendra plus d’armes’ ! Ils en vendent déjà parfois plus que la France à travers les joint ventures qu’ils ont ! » a lancé le président français, alors que l’Allemagne a appelé les Européens à cesser leur ventes d’armes à Ryad.
« Et quel est le rapport entre les ventes d’armes et M. Khashoggi ? Je comprends le lien avec le Yémen mais il n’y en a aucun avec M. Khashoggi ! Si on veut prendre des sanctions, il faut en prendre dans tous les domaines ! Il faut dans ce cas arrêter de vendre des véhicules », a poursuivi avec agacement Emmanuel Macron, interrogé par la presse.
« Ou prendre des sanctions individuelles » contre les responsables, a-t-il jugé.
« J’attends que les faits soient établis clairement et surtout les responsables et les commanditaires, pour en tirer les conséquences et les sanctions », qui doivent être « claires, cohérentes » "dans tous les domaines et « avec une réponse européenne ». « Et il faut qu’elles aient un lien » avec cet assassinat, qu’il « condamne avec fermeté ».
Nos deux appartements - Librairie du Globe
▻http://www.librairieduglobe.com/events/event/nos-deux-appartements
Nos deux appartements
Détails de l’événement
Début : 12 avril 2018 19:30
Lieu : Librairie du Globe
Catégories : Livres et littérature
» – Bonjour François, Bonne Année !
– Bonjour, André ! Bonne Année ! Comment allez vous ? André, mais quel est donc le livre à paraître chez Inculte en mars et dont tout le monde parle ??? :-)))
– Qui ça tout le monde ??? C’est L’Appartement…. sur mon appartement de Pétersbourg…
(gros blanc)
– Ah bon, mais c’est bizarre… nous terminons un livre qui va paraître en mars et s’appelle… l’Appartement.
(re-gros blanc)
– Ah ?? Mais… c’est….
– Nous c’est un album jeunesse, et le titre complet sera l’Appartement, un siècle d’histoire russe… Et vous ?
– Moi, c’est un roman en vers, vous savez ! (« ouf ! » de chaque côté du combiné).
Du coup, comme dit l’autre, on fait une soirée appartements au Globe en avril, alors ? »
• L’Appartement, André Markowicz
• L’Appartement, un siècle d’histoire russe d’Alexandra Litvina et Ania Desnitskaïa
L’appartement - Un siècle d’histoire russe, - Livres - Télérama.fr
▻http://www.telerama.fr/livres/lappartement-un-siecle-dhistoire-russe,n5561654.php
La naissance d’un intérêt particulier pour un pays tient parfois à peu de chose, dans la tête des enfants. Plusieurs raisons ont pu récemment les éveiller à la Russie : la réélection de Poutine, le Salon du livre de Paris, ou tout simplement la neige qui s’est invitée chez nous cet hiver… Autant approfondir ce sillon fraîchement creusé dans les jeunes esprits, avec cet ouvrage d’histoire original et pointu, qui revisite un siècle de vies humaines dans le même appartement moscovite, de 1902 à 2002. Prix de la Pomme d’or de Bratislava pour ses illustrations, vivantes et rêveuses, fourmillantes de détails et incrustées de lettres, photographies, coupures de journaux bien réels, le livre s’invite dans l’intimité d’un logis, au plus près des activités quotidiennes et des émotions secrètes de chacun. La magie vient de cet art de restituer le caractère à la fois protecteur et inquiétant de l’appartement, au fil des événements historiques qui lui soustraient des habitants ou au contraire le surpeuplent. On peut lire l’album comme une bande dessinée, en glissant d’une pastille à l’autre avec une frénésie bienveillante. Mais chaque double page réserve aussi une grande étendue de texte ramassée et documentée, un bain d’intelligence et de savoir où il fait bon se plonger.
Ca fait 5 ans que j’écris dans le mensuel de BD Le #Psikopat des petits textes sans trop de prétention, sauf essayer de vous tirer un sourire, sur des sujets qui me tiennent à coeur et qui, parfois, proviennent de réflexions commencées sur Seenthis.
J’ai donc décidé de les regrouper ici et, de temps en temps, les ajouter à des conversations où ils auraient leur place... donc #humour #recension et #shameless_autopromo
Le droit de gérance
#Dror, Psikopat, mars 2013
Le calvaire des langoustines (le gaspillage alimentaire)
Dror, Psikopat, avril 2013
Armée française : 0 - Otages français : 4
Dror, Psikopat, juin 2013
Le syndrome de la douche
Dror, Psikopat, juin 2013
Drones sans frontières (dystopie)
Dror, Psikopat, octobre 2013
Bratislava 2025 (dystopie : les banques rachètent les Etats)
Dror, Psikopat, novembre 2013
Intégration et Communautarisme
Dror, Psikopat, décembre 2013
La NSA, la seule agence gouvernementale qui vous écoute vraiment
Dror, Psikopat, décembre 2013
Le Rom errant
Dror, Psikopat, décembre 2013
La NSA, la seule agence gouvernementale qui vous écoute vraiment (suite)
Dror, Psikopat, janvier 2014
Le racisme anti-blanc
Dror, Psikopat, janvier 2014
Quelle honte... (les alliances de la France de Hollande)
Dror, Psikopat, février 2014
La mode capillaire
Dror, Psikopat, mai 2014
Lendemain de cuite (dystopie : l’Europe fonce dans le mur)
Dror, Psikopat, juillet 2014
Qui est-ce qu’on va tondre ? (quels chanteurs ont soutenu l’apartheid ?)
Dror, Psikopat, juillet 2014
La délocalisation - lettre d’adieu (dystopie : recherche emploi en terrain de guerre)
Dror, Psikopat, novembre 2014
Démocratie vs. Aristocratie (la politique économique de François Hollande n’est pas un échec pour tout le monde... et celle d’Evo Morales ?)
Dror, Psikopat, novembre 2014
La quintuple pleine (des immigrés en occident)
Dror, Psikopat, décembre 2014
Décapitations
Dror, Psikopat, janvier 2015
Escalade (la guerre en France n’est-elle pas une conséquence des guerres que la France mène à l’étranger ?)
Dror, Psikopat, février 2015
2014 était l’année de la Palestine à l’ONU ! (Une seule solution : le boycott, entre autres, au FIBD d’Angoulême)
Dror, Psikopat, février 2015
Le pouvoir sélectionne les salauds (l’ascension d’Obama ou de Valls)
Dror, Psikopat, mai 2015
Luft Story (le suicide comme nouvelle arme médiatique)
Dror, Psikopat, mai 2015
Tous terroristes, tous fichés
Dror, Psikopat, mai 2015
Hypocrites ! (vocabulaire utilisé pour décrire les migrants...)
Dror, Psikopat, juin 2015
Obama a tout compris
Dror, Psikopat, juin 2015
Lettre au service Régularité de la SNCF
Dror, Psikopat, juillet 2015
La paille négrophobe et la poutre raciste (la police française est-elle raciste ?)
Dror, Psikopat, juillet 2015
L’Europe est née en Grèce, l’Europe se meurt en Grèce
Dror, Psikopat, septembre 2015
Vocabulaire (encore une chronique sur l’utilisation du vocabulaire pour décrire les migrants...)
Dror, Psikopat, novembre 2015
Le pire exode depuis 1938 ?
Dror, Psikopat, novembre 2015
Vos guerres : nos morts (encore une chronique sur le lien entre la guerre ici et les guerres là bas...)
Dror, Psikopat, décembre 2015
Vivons heureux en attendant la mort... (dystopie : la fin du monde est pour 2030)
Dror, Psikopat, février 2016
Deux poids, deux mesures (récentes décisions de « justice » en France...)
Dror, Psikopat, mars 2016
La Karma Police (La France ressemble à 1984)
Dror, Le Couac, avril 2016
Comme les Mayas, vivons inégaux en attendant la mort... (et prédisons la fin du monde)
Dror, Psikopat, juillet 2016
Brexit
Dror, Psikopat, septembre 2016
La décadence (dystopie)
Dror, Psikopat, octobre 2016
La grandeur de la France (dystopie)
Dror, Psikopat, novembre 2016
Le testament de 2017 (dystopie)
Dror, Psikopat, décembre 2016
Peste, choléra ou brochet (ode à l’abstention)
Dror, Psikopat, janvier 2017
Le Cloaque Comportemental (dystopie)
Dror, Psikopat mars 2017
La Payola, raciste et sexiste
Dror, Psikopat avril 2017
Trump, comme prévu
Dror, Psikopat avril 2017
La machine à remonter le temps (vers le fascisme)
Dror, Psikopat avril 2017
Le Clitoris en 3D
Dror, Psikopat mai 2017
Ordinateurs sans limites ?
Dror, Psikopat juin 2017
Grosse bite, mais pas forcément sexiste
Dror, Psikopat juin 2017
Petites femmes et grands idiots
Dror, Psikopat juillet 2017
Le fin d’internet
Dror, Psikopat juillet 2017
C’était mieux avant... (la révolution au temps de la télévision)
Dror, Psikopat septembre 2017
C’était mieux encore avant ! (archéologie)
Dror, Psikopat septembre 2017
Vivement le futur (dystopie)
Dror, Psikopat septembre 2017
Les Luddites du Climat (dystopie)
Dror, Psikopat, novembre 2017
A quoi ça sert de bailler ? et de crier pendant l’orgasme ? :
Dror, Psikopat, décembre 2017
La vie secrète des milliardaires (dystopie)
Dror, Psikopat, décembre 2017
Le bonheur, enfin (après la dystopie)
Dror, Psikopat, janvier 2018
Madame Viking conquiert le monde, pendant que monsieur torche les gosses
Dror, Psikopat, janvier 2018
Qui sont les surnuméraires ? (dystopie)
Dror, Psikopat, février 2018
@sinehebdo C’est drôlement bath, mais tu n’as plus accès aux textes numériques ? Ca serait mieux non ?
Je ne suis pas sûr que tout vous plaira, moi même parfois à la relecture, je ne suis pas 100% content...
Textes numériques ? Le Psikopat n’existe pas sur internet si c’est à ça que tu fais allusion, ce sont donc des scans des numéros papier...
il y a encore la boutique du Psikopat avec plein de liens flapahus comme dirait Carali :
▻http://www.psikopat.com
@sinehebdo : @philippe_de_jonckheere veut dire que ces textes, tu ne les as pas écrit manuscrit non ? Donc il demandait si tu n’avais pas plutôt la version d’origine copier coller en vrai texte, et non en image.
Ah oui, les fichiers word je les ai : vous voulez que je fasse des copier/coller ? C’est plus joli mis en page, non ?
@sinehebdo Non ce qui serait vraiment plus joli, c’est un vrai site internet avec les textes et les images et un peu de navigation, plutôt que les scans des articles en question qui sont difficiles d’accès, par exemple, à une personne dyslexique
Tu leur files des scans, ils te demandent un site internet ! :-D
Je ne le demanderais pas si cela n’avait pas l’air d’en valoir la peine ! Et par ailleur sje maintiens qu’aussi généreux soient les nombreux scans dont presque aucun ne sont d’équerre ou alors de façon accidentelle, ils ne sont pas très accessibles.
Mais @sinehebdo tu as aussi le droit d’avoir autre chose à faire.
Je le met sur ma todo list, mais c’est effectivement beaucoup de boulot, et je ne sais pas si ça en vaut vraiment la peine. Je l’ai fait par souci (un peu maladif chez moi) d’archiver. Si vous arrivez à les lire et qu’il y en a deux ou trois qui vous font marrer, je suis content !
Tiens, je rajoute trois textes qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas été publiés dans le Psikopat :
Vingt ans après : les révélations d’un agent des services secrets français
Dror, décembre 2014
►https://seenthis.net/messages/320110
La Fable de l’Atmosphère
Dror, Entre Les Oreilles, le 2 juillet 2005
►https://seenthis.net/messages/387100
Elon Musk, mon cul
Dror, Entre les Oreilles, le 6 juin 2018
►https://seenthis.net/messages/700251
Psikopat avril 2018 - Le Plan Marshall du Sexe :
Psikopat mai 2018 - Géopolitique préhistorique :
Psikopat mai 2018 - La culture, ça rapporte :
Psikopat juin 2018 - Les premières Fake News :
Psikopat juin 2018 - La fin du monde, et après ? :
Psikopat juillet-août 2018 - Régularisations :
Psikopat juillet-août 2018 - Histoire de l’immigration :
Dernières chroniques :
Psikopat octobre 2018 - L’ #Ubérisation de nos vies :
Psikopat octobre 2018 - La schyzophrénie tue les #migrants :
Psikopat novembre 2018 - Quand je serai grand, je serai #végan !
Psikopat novembre 2018 - La #fin_du_monde dans un fauteuil
Et du coup, mes deux dernières chroniques qui resteront inédites :
Idiocratie
Je ne sais pas si vous avez vu ce film américain de 2006. Dans son monde futuriste, seuls les idiots ont survécu, et passent leurs journées devant la télé. Sous pression des industriels, ils ont réduit les scientifiques au silence et ont asséché la terre, au point de risquer la famine. Ce navet m’a d’abord fait rire, mais depuis quelque temps, il me déprime...
L’humour est plus fort que la science-fiction, car il montre un futur qui peut dégénérer sans avoir besoin d’imaginer des gouvernements ouvertement fascistes. Il suffit de décisions stupides, approuvées par le plus grand nombre, au préalable mal informé des conséquences.
Dix ans avant Trump, le film prédit l’élection d’un président mégalomane et narcissique, ancienne star de la télé. Un président superficiel et vaniteux, qui alterne entre démagogie et conflits ouverts. Un président qui cherche des bouc-émissaires faciles, et qui ne croît pas aux scientifiques qui prédisent un bouleversement écologique. Un président qui pousse son pays, et le monde, au chaos.
Il y a douze ans, ce film montrait par l’humour ce que les psychologues écrivent depuis longtemps, mais que peu de gens comprennent (et pour cause !), à savoir qu’à force de regarder la télé, les gens deviennent crétins, apathiques et acceptent leur sort sans réfléchir et sans se révolter. On n’en est pas encore là, quelques gilets jaunes sont là pour nous le rappeler, mais on s’en rapproche.
En prévision de ces derniers sursauts, le pouvoir s’équipe en général d’un appareil répressif surpuissant, qui peut tomber entre des mains, et surtout des cerveaux, limités. Outre les plus grandes prisons au monde, des policiers armés comme des militaires, et l’armée la puissante de la planète, des robots tueurs sont actuellement à la disposition d’un président américain capricieux et irascible. Que se passera-t-il quand il se sentira en difficulté ?
En ce moment, l’armée américaine met au point des insectes capables de disséminer des virus dans le camp « ennemi ». Comment est-ce qu’une telle idée peut-elle ne pas mal tourner ? A-t-on un QI collectif suffisant pour se permettre de jouer ainsi aux apprentis-sorciers ?
Il est paradoxal que la notion la plus populaire, en ce temps où plusieurs études démontrent une régression du QI mondial, est celle de l’Intelligence Artificielle. Mais si l’humanité espère survivre en sous-traitant son intelligence à des ordinateurs, elle ne fera en fait que précipiter sa perte…
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La fin du monde est reportée
Une tuile. Pourtant tout était réglé comme du papier à musique, dans les moindres détails. La fin du monde était prévue en 2030, le 28 juin même. Les rôles étaient distribués et les répétitions avaient commencé…
D’abord échauffer les esprits. Trouver quantité d’astuces pour faire fondre la banquise, chauffer les déserts, polluer les océans, couper les arbres, tuer les animaux…
De cette tension, créer le manque. Manque de pain et de poisson, manque d’ombre et de fraîcheur, hausse du prix du pétrole. Les conflits naissent, qui ne manquent d’exacerber la situation. Puis les guerres, les bombes, les morts, des millions de migrants sur les routes.
Au lieu de sacrifier un peu de leur richesse pour rétablir la situation, les plus riches de la planète planquent leur fric ou le dépensent inconsidérément. Ils achètent des voitures, des yachts, des avions et parcourent le monde, de paradis écologiques en paradis fiscaux. Ils achèteront aussi des armes pour se protéger, des avions de guerre, des sous-marins nucléaires, et s’entoureront de fils de fer barbelés.
Puis un déclic se produira, qui fera sombrer la planète dans la folie la plus totale. Ca commencera par l’élection d’un fou orange à la tête des États-Unis. Et là, si tout va bien, la guerre totale sera déclarée, Amérique du Nord contre Europe, Chine contre Russie, Japon contre Inde, Brésil contre Afrique du Sud…
Bombes atomiques déversées, abris antiatomiques détruits, radioactivité partout, plus rien ne poussera, plus rien à manger… et puis la fin du monde, le 28 juin 2030. On avait pensé à tout, ce serait un très beau spectacle final, son et lumière, fumée et étincelles, de la dentelle, rien ni personne n’en réchapperait, c’était garanti.
Et puis, alors que les équipes se préparaient, un stagiaire à l’intendance remarqua une incohérence : « vous avez bien dit qu’il n’y aurait plus de pétrole dès 2026 ? Et vous avez bien dit que les avions russes bombarderaient Pékin fin 2029 ? Mais comment voulez-vous que les avions russes décollent s’il n’y a plus de pétrole ? ».
Les joies du direct ! Mais nous comptons sur notre équipe de choc pour trouver au plus vite une solution de rechange à ce petit incident de parcours. Le système D aidant, nous sommes convaincus qu’ils trouveront une autre façon de se mettre sur la gueule d’ici une quinzaine d’années, vingt tout au plus. En attendant un intermède musical, avec The Doors : « this is the end, my only friend... ».
Suite de mes chroniques dans #Mazette :
►https://seenthis.net/messages/845098
La #Slovaquie en pleine effervescence civique
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/250318/la-slovaquie-en-pleine-effervescence-civique
À Bratislava, le 23 mars 2018. © REUTERS/David W. Cerny L’assassinat d’un jeune couple à la fin du mois de février, attribué au crime organisé, a électrisé une société qui baignait dans l’apathie. Un mouvement de contestation inédit dans l’histoire de la Slovaquie démocratique a fait tomber le gouvernement cette semaine et les citoyens restent mobilisés contre l’impunité d’une caste politico-mafieuse.
#Slovaquie : le ministre de l’Intérieur Robert Kalinak poussé vers la sortie - Europe - RFI
▻http://www.rfi.fr/europe/20180312-slovaquie-politique-corruption-assassinat-ministre-interieur-robert-kal
« Je démissionne du poste de ministre de l’Intérieur et du poste de vice-Premier ministre », a déclaré Robert Kalinak au cours d’une conférence de presse à Bratislava. Il a ajouté : « Mon principal objectif est d’éclaircir le double meurtre ».
Le ministre de l’Intérieur slovaque, démissionnaire, faisait référence au meurtre du #journaliste #Jan_Kuciak, tuée par balles avec sa fiancée le mois dernier, dans leur maison de campagne.
Slovakian journalism’s darkest day – POLITICO
▻https://www.politico.eu/article/jan-kuciak-gorilla-slovakia-journalist-dead-darkest-day
Even during the turbulent and lawless decade that followed the end of communism in 1989, no reporter was ever killed in Slovakia. Beaten and threatened, yes — on multiple occasions. But never executed with a single bullet to the heart or head, as befell Slovak journalist Ján Kuciak and his fiancée Martina Kušnírova in their home late last week.
Ján, 27, was a talented investigative journalist whose focus was politically-related fraud. We first came into contact in 2012, as he was finishing his bachelor’s degree in journalism at a university in Nitra, about an hour from Bratislava. I had just been fired from my job with a business weekly and was being very publicly sued for my reporting on the Gorilla file, a high-level #corruption story dating back to 2006.
[…]
In the past year our roles reversed: I moved to Canada, and it was he who made crucial progress on another story we had both independently been pursuing, the fraudulent payment of EU transfer funds to Italian nationals resident in Slovakia and with alleged ties to the ‘Ndrangheta, the organized crime group from Calabria.
[…]
As every journalist knows, the most dangerous part of the job always arrives just before publication, when the subject of your exposé knows you are working on him and has a brief window of time to avoid being accused by name. No one knows, at this moment, if this calculation was in fact behind Ján and Martina’s murder. But Slovak organized crime has never killed reporters, even in the bad old days. Whereas Italy’s mafia gangs have shown no such compunctions.
Slovak police chief Tibor Gašpar has said Ján’s murder is probably related to his work.
Ils en parlent ici aussi : ▻https://humanite.fr/slovaquie-un-journaliste-dinvestigation-abattu-son-domicile-651114
Jan Kuciak, journaliste de 27 ans, a été abattu dans sa maison, à Velka Maca, en Slovaquie. Sa compagne, Martina Kusnirova, a également été tuée. Notre confrère travaillait pour le média en ligne Aktuality.sk, où il suivait de près les affaires importantes qui concernaient la fraude fiscale. En septembre, Jan Kuciak avait déposé plainte contre un homme d’affaires sur lequel il enquêtait, Marian Kocner, qui l’aurait menacé. « Cela fait quarante-quatre jours que j’ai porté plainte contre MK pour menaces. Et pourtant, mon cas n’a probablement jamais encore été examiné », s’était plaint cet automne le reporter. « Si la mort du journaliste était liée à son travail, il s’agirait d’une attaque sans précédent contre la liberté de la presse et la démocratie », a réagi hier le premier ministre slovaque Robert Fico. C’est le deuxième journaliste tué dans l’Union européenne en moins d’un an. En octobre, la blogueuse Daphne Caruana Galizia, qui enquêtait sur des affaires de corruption dans son pays, Malte, avait été assassinée. G.D.S.
Gaël De Santis
Il s’appelait Ján Kuciak, et il avait 27 ans. Journaliste travaillant pour le site Aktuality .sk, il a été abattu ce week-end – et sa compagne aussi – de plusieurs balles.
L’événement s’est déroulé à Veľká Mača, à 50 kilomètres de Bratislava, la capitale de la Slovaquie. La disparition du journaliste d’investigation a été confirmée par le ministère de l’intérieur au journal Dennik N, lundi 26 février au matin. « Ján Kuciak s’était spécialisé dans les enquêtes portant sur des affaires de fraude fiscale à grande échelle. Son dernier article portait d’ailleurs sur les activités de Marián Kočner, un entrepreneur slovaque controversé en raison de ses liens avec plusieurs responsables politiques », indique Reporters sans frontières, qui exhorte les autorités du pays à faire « toute la lumière sur cette affaire ».
« C’est la cinquième fois en dix ans qu’un journaliste est assassiné dans l’Union européenne. Le meurtre de Ján Kuciak survient après celui de la journaliste d’investigation et blogueuse maltaise Daphne Caruana Galizia le 16 octobre 2017, le massacre des sept journalistes de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris, l’assassinat du journaliste grec Socratis Guiolias, abattu à l’arme automatique devant son domicile en 2010 et celui du Croate Ivo Pukanic, tué dans l’explosion de sa voiture devant les bureaux de son journal en 2008 », précise l’organisation de défense des journalistes.
Théophile Kouamouo
▻https://www.lemediatv.fr/articles/un-journaliste-d-investigation-tue-en-slovaquie-rsf-reagit
Victoire ouvrière chez Volkswagen Investigaction - 26 Sep 2017 Philippe Descamps _
« Une demande irresponsable », avait jugé Mme Lucia Kovarovič Makayová, la porte-parole de #Volkswagen (VW) en #Slovaquie, lorsque les ouvriers avaient réclamé une augmentation de salaire de 16 %. Pourtant, le 26 juin dernier, après six jours d’une grève largement suivie, les 12 500 employés du groupe ont obtenu 14,1 % sur deux ans, assortis d’une refonte de la grille des bas salaires, d’une prime immédiate de 500 euros et d’un jour de congé additionnel.
« La grève a grondé comme une tempête après un très long silence, raconte M. Ján Macho, chargé du contrôle technique des moteurs dans l’usine de Martin et délégué de Moderné Odbory (Syndicat moderne). Les investisseurs savent que les Slovaques travaillent bien et ne protestent jamais. Ils ont bénéficié au maximum du fort taux de chômage et de la peur des salariés de perdre le peu qu’ils avaient. Mais, aujourd’hui, notre niveau de qualification nous permet de ne plus nous laisser intimider par les menaces de délocalisation. »
Depuis le rachat des usines #Škoda, en 1991, Volkswagen a beaucoup misé sur ce paradis des constructeurs d’automobiles, profitant au mieux des dix années de « vacances fiscales » offertes en 2001 par le gouvernement libéral de M. Mikuláš Dzurinda et d’une main-d’œuvre bon marché et compétente. En 2016, les ouvriers slovaques du premier groupe automobile mondial ont assemblé 388 000 véhicules de plusieurs marques, notamment les modèles les plus prestigieux : #Porsche Cayenne, #Audi Q7 ou Volkswagen Touareg.
Toutefois, ils auraient bien du mal à rouler dans ces bolides de luxe, quasi exclusivement destinés à l’exportation vers l’Europe occidentale, la Chine ou les États-Unis. Car, en dépit d’une productivité équivalente à celle de leurs collègues allemands, les salariés de VW #Slovaquie gagnent en moyenne trois fois moins : 679 euros par mois en début de carrière à Bratislava, alors qu’à six cents kilomètres de là les ouvriers de #Wolfsbourg commencent à 2070 euros.
L’effet de surprise a profité aux grévistes : « La direction n’a pas cru à un arrêt de travail massif. Les Allemands ont pensé qu’il suffirait de proclamer que nous sommes mieux payés que les autres Slovaques, en parlant de 1 800 euros en moyenne, précise le syndicaliste. Cela a mis en rage la plupart des ouvriers, qui gagnent moins de 1 000 euros. »
Le piquet de grève devant l’usine de #Bratislava a pris un caractère festif, largement exposé par les médias et sur Internet. « Les ouvriers de VW Slovaquie ont su s’adresser à tous les Slovaques en leur disant : “Ici, on lutte aussi pour vos #salaires et pour vous” », explique M. Karol Klobušický, conseiller de Moderné Odbory. La plupart des organisations politiques ont fini par soutenir le mouvement, comme le président du Parlement Andrej Danko, du Parti national slovaque, et le premier ministre Robert Fico. « Il a compris que nous allions l’emporter, s’amuse M. Macho. En outre, cela n’engage pas le gouvernement à payer, comme pour les enseignants ou les infirmières… »
Pour les syndicalistes, le plus dur a eu lieu avant le blocage des chaînes de montage, d’abord pour se convaincre qu’ils pouvaient gagner, puis pour s’affranchir d’OZ Kovo, l’organisation attachée à la confédération historique KOZ. Proche du parti social-démocrate Smer-SD et héritier de la centrale unique du régime communiste, le syndicat de la métallurgie a conservé ses vieux réflexes de « courroie de transmission » du pouvoir, alors que le taux de syndicalisation est passé de près de 70 % en 1993 à guère plus de 10 % aujourd’hui (1).
Lassé de sa passivité et de l’opacité de ses financements, un petit groupe mené par M. Zoroslav Smolinský a voulu bousculer l’inamovible président d’OZ Kovo, M. Emil Machyna, en se présentant contre lui. En réponse, ce dernier a obtenu la mise à pied d’une quinzaine de dissidents par la direction de Volkswagen. Il a fallu l’intervention d’#IG_Metall, le syndicat très influent dans l’entreprise en #Allemagne, pour que la direction lève sa sanction, puis reconnaisse la représentativité de la nouvelle organisation. Moderné Odbory revendique désormais 9 500 adhérents, soit trois salariés de VW Slovaquie sur quatre…
Les conséquences de cette grève se mesurent à l’importance du secteur dans l’économie slovaque : plus de 40 % de la production industrielle, un tiers des exportations et un quart du produit intérieur brut. Si l’on rapportait le nombre d’automobiles à celui des habitants, la Slovaquie serait le premier fabricant du monde. Entre 2000 et 2016, les nouveaux modèles du groupe Volkswagen, ainsi que l’arrivée de #PSA #Peugeot #Citroën et de #Kia, ont porté la production de 200 000 à plus d’un million de voitures par an. Et l’usine de #Jaguar Land Rover en construction à Nitra assemblera 150 000 véhicules supplémentaires à partir de 2018.
« Je suis sûr que cette grève aura une importance historique, poursuit M. Macho. Pour la première fois, tout le monde a dû parler de notre position dans l’#union_européenne. Nous n’acceptons plus d’être les #esclaves des entreprises occidentales. Nous ne pouvons pas rester le tiers-monde de l’Europe. » « Les gens aspirent avant tout au respect, renchérit M. Klobušický. Ils veulent que les compagnies étrangères les considèrent comme des êtres humains. »
Les ouvriers de PSA Peugeot Citroën viennent de monter une section Moderné Odbory. Chez Kia, OZ Kovo a déjà obtenu 8,8 % d’augmentation. Cette bataille pour la dignité salariale sonnerait-elle le début de la fin du travail bradé en #Europe_centrale, comme le premier ministre conservateur de #Hongrie en a pris acte en augmentant le salaire minimum, ou comme le revendiquent les sociaux-démocrates tchèques en campagne pour les élections législatives d’octobre (2) ?
En janvier, les ouvriers d’Audi Hongrie (11 500 salariés) ont débrayé deux heures pour obtenir autant que leurs 4 000 compatriotes de #Daimler, soit environ 20 % d’augmentation sur deux ans. À Kragujevac (Serbie), la première ministre Ana Brnabić a dû sermonner en personne les travailleurs de #Fiat #Chrysler Automobiles pour qu’ils mettent fin à une grève de vingt jours. Les 20 000 salariés de l’usine Škoda de Mladá Boleslav, en Tchéquie, évoquent à leur tour une action prochaine.
Notes :
(1) Magdalena Bernaciak et Marta Kahancová, Innovative Union Practices in Central-Eastern Europe, European Trade Union Institute, Bruxelles, 2017. ▻https://www.etui.org/Publications2/Books/Innovative-union-practices-in-Central-Eastern-Europe
(2) Ja Lopatka, « No more low cost : East Europe goes up in the world », Reuters, 25 juillet 2017. ▻http://www.reuters.com/article/us-easteurope-economy-analysis/no-more-low-cost-east-europe-goes-up-in-the-world-idUSKBN1AA1RE
Top EU court adviser deals blow to easterners’ refugee battle
▻http://www.reuters.com/article/us-europe-migrants-slovakia-hungary-idUSKBN1AB0YA
The top European Union court’s adviser on Wednesday dismissed a challenge brought by Slovakia and Hungary against the obligatory relocation of refugees across the bloc, dealing a blow to the easterners’ migration battles that upset their EU peers.
The two states - backed by their neighbor Poland - wanted the court to annul a 2015 EU scheme to have each member state host a number of refugees to help ease pressure on Greece and Italy, struggling with mass arrivals across the Mediterranean.
But the court’s Advocate General Yves Bot rejected the procedural arguments presented by Bratislava and Budapest that obligatory quotas were unlawful.
Note : il y a ceux, les méchants, qui contestent juridiquement
The nationalist-minded, euroskeptic governments in Warsaw and Budapest have refused to take in a single asylum-seeker under the plan. Slovakia and the Czech Republic have also stalled, citing security concerns after a raft of Islamist attacks in the EU in recent years.
et tous les autres, les gentils, qui se contentent de traîner les pieds…
The European Commission said on Wednesday that some 24,700 people had been moved from Greece and Italy under the plan that had been due to cover 160,000.
A propos de l’esclavage (travailleurs détachés) en union européenne.
Deux chauffeurs roumains bloqués dans leur camion pendant plus d’une semaine à Battice RTBF - 14 Novembre 2016 - Marie Bourguignon
▻http://www.rtbf.be/info/regions/detail_deux-chauffeurs-roumains-bloques-dans-leur-camion-pendant-plus-d-une-sem
Le transporteur néerlandais qui les embauchait ne leur versait plus leur salaire depuis le début du mois de septembre. Les deux jeunes chauffeurs roumains refusaient donc de reprendre le volant et stationnaient sur le parking autoroutier de Battice.
De quoi interpeller la police de la route qui après vérifications a constaté toute une série d’infractions commises par la firme néerlandaise. Notamment celle de laisser dormir ses chauffeurs dans la cabine de leur camion pendant des mois.
Les syndicats se sont aussi intéressé à la situation que vivent les deux hommes. Pour eux, l’employeur (Martin Wismans) est connu aux Pays-Bas pour exploiter ses travailleurs. « Ils ne sont pas les seuls dans le même cas, d’autres chauffeurs vivent la même situation, explique Paolo Di Berardino, membre de la FGTB UBT, l’Union belge du transport. D’après ce que l’on sait, notamment auprès de nos collègues néerlandais, la firme Martin Wismans est connue pour exploiter son personnel : des Roumains, des Philippins… C’est un esclavagiste ! »
Les deux jeunes chauffeurs roumains auraient été engagés via une filiale slovaque bidon. Ils réclament à présent les 3000 euros d’arriérés que leur doit leur employeur.
De son côté, le transporteur néerlandais a contesté cette somme de 3000 euros à payer à chaque travailleur. Résultat : ils n’ont reçu que 600 euros et ont été mis à la porte. Les deux jeunes hommes doivent maintenant rentrer à Bratislava par leurs propres moyens.
##union_européenne #Belgique #travailleurs_détachés #esclavage #transports #UE #UEF #Roumanie #Martin_Wismans #Taurillon
L’UE, un atelier du futur ? – Point de vue
▻http://vilistia.org/archives/12335
Conséquences du Sommet de Bratislava – et ce qu’en pensent les Etats-Unis par Karl Müller Le 13 septembre 2016, Donald Tusk – président du Conseil européen – a reconnu à juste titre, dans une lettre adressée aux membres de ce même … Lire la suite →
European Commission announces up to €108 million in emergency funding to Bulgaria to improve border and migration management
Following the announcement made by President Juncker at the press conference after the Informal Meeting of the 27 Heads of State or Government in Bratislava, the European Commission announces up to €108 million in emergency funding to Bulgaria.
▻http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-3088_en.htm
#Bulgarie #asile #migrations #réfugiés #externalisation #business #frontières #contrôles_frontaliers #politique_migratoire #UE #EU
cc @albertocampiphoto @daphne @marty
Vienna refugee conference reaffirms Europe’s closed-border policy - World Socialist Web Site
▻http://www.wsws.org/en/articles/2016/09/29/refu-s29.html
Rien de neuf, mais la confirmation d’une attitude européenne désespérante pour ne pas dire obscène.
Vienna refugee conference reaffirms Europe’s closed-border policy
By Martin Kreikenbaum
29 September 2016
At the Vienna refugee conference, where 11 countries participated along with European Union (EU) representatives, a decision was adopted to completely seal off the so-called Balkan route so as to prevent, if possible, any refugees from coming to Europe. In addition, repatriation agreements along the lines of the dirty deal with Turkey are to be concluded with North African states, Afghanistan and Pakistan.
The representatives of the EU—Hungary, Slovenia, Croatia, Serbia, Macedonia, Bulgaria, Greece, Germany and Albania—who came to the meeting were implementing the decisions taken at the EU’s Bratislava summit on 16 September. There, the EU and German government abandoned all pretenses and fully exposed their inhumane refugee policies.
#migrations #asile #frontières #europe #fermeture_des_frontières
#libre-échange : encore des obstacles à l’adoption du #CETA
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/220916/libre-echange-encore-des-obstacles-l-adoption-du-ceta
Les ministres du commerce extérieur des 28 se réunissent à partir de jeudi soir à Bratislava. L’occasion de dresser la liste des blocages de dernière minute concernant l’accord entre l’UE et le #Canada, le CETA, considéré par ses adversaires comme un avant-goût du #TAFTA.
#International #Economie #Commission_européenne #europe #Jean-Claude_Juncker #Justin_Trudeau #TTIP
L’UE face à l’immigration : de l’échec à la renonciation
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/190916/l-ue-face-l-immigration-de-l-echec-la-renonciation
Le sommet européen de #Bratislava, vendredi 16 septembre, a réuni pour la première fois les vingt-sept États membres, sans le Royaume-Uni. Mais plus que de Brexit, il a surtout été question de défense et de sécurité. Et la politique d’accueil des #réfugiés est passée à la trappe.
#International #Conseil_européen #europe #Hongrie #migrants #Pologne #quotas #République_tchèque #Slovaquie #union_européenne #Visegrad
L’UE face à l’immigration : de l’échec à la renonciation
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/190916/lue-face-limmigration-de-l-echec-la-renonciation
Le sommet européen de #Bratislava, vendredi 16 septembre, a réuni pour la première fois les vingt-sept États membres, sans le Royaume-Uni. Mais plus que de Brexit, il a surtout été question de défense et de sécurité. Et la politique d’accueil des #réfugiés est passée à la trappe.
#International #Conseil_européen #europe #Hongrie #migrants #Pologne #quotas #République_tchèque #Slovaquie #union_européenne #Visegrad
Trump s’invite à Bratislava
▻http://www.dedefensa.org/article/trump-sinvite-a-bratislava
Trump s’invite à Bratislava
Ainsi avons-nous notre explication (qui n’est certainement pas la leur à haute voix et qui n’est certainement pas réalisée par eux comme telle dans toutes ses implications) ; explication de ce grand rush des dernières semaines, du couple-vedette de l’Europe, Merkel-Hollande (honneur aux dames), vers l’idée aussi fondamentalement novatrice que le rendez-vous annuel du Monstre du Loch Ness (voir le Traité de Dunkerque de 1947 ou le débat de 1954 sur la CED) d’une Europe s’unissant pour établir son propre système de défense. La chose est apparue au détour de la déclaration du président-poire français à son arrivée au sommet de Bratislava... Malin et informé, Spoutnik-français a fait son titre sur ce point (« Hollande : “L’UE devra se défendre par elle-même, si les Etats-Unis (...)
Bratislava : La nécessité d’une impulsion refondatrice
▻http://www.uef.fr/bratislava-la-necessite-d-une-impulsion-refondatrice
27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se retrouvent aujourd’hui à Bratislava pour contenir l’onde de choc du Brexit et initier une refonte attendue du projet européen. Les Jeunes Européens – #France et l’Union des fédéralistes européens - France témoignent de l’immense espoir que la jeunesse continentale porte pour une union plus forte, démocratique et transparente. Face à la « polycrise » vécue par l’Union, ils appellent à un sommet ambitieux, sans effet de manche.
Lire le Communiqué (...)
France
/ Communiqué
#Communiqué
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Bratislava : La nécessité d’une impulsion refondatrice
►http://www.taurillon.org/bratislava-la-necessite-d-une-impulsion-refondatrice
27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se retrouvent aujourd’hui à Bratislava pour contenir l’onde de choc du Brexit et initier une refonte attendue du projet européen. Nous, Jeunes Européens – France et les membres de l’Union des fédéralistes européens - France, témoignent de l’immense espoir que la jeunesse continentale porte pour une union plus forte, démocratique et transparente. Face à la « polycrise » vécue par l’Union, ils appellent à un sommet ambitieux, sans effet de manche.
#Les_prises_de_position_des_Jeunes_Européens-France
/ #Défense, #Terrorisme, #Conseil_européen
#europe : #Jean-Claude_Juncker, toujours aussi crépusculaire
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/150916/europe-jean-claude-juncker-toujours-aussi-crepusculaire
Le Luxembourgeois, malmené par le Brexit, a prononcé mercredi à Strasbourg un discours de rentrée en forme de plaidoyer pour une « Europe qui protège ». C’est une première étape pour « réunir l’Europe » menacée d’éclatement après le Brexit, en attendant le sommet de Bratislava vendredi.
#International #Apple #Commission_européenne #Frans_Timmermans #pacte_de_stabilité #Parlement_européen #Travailleurs_détachés
Le 16 septembre à Bratislava, l’Union européenne se dotera-t-elle d’une armée européenne… supranationale ?
▻http://www.uef.fr/bratislava-16-septembre-armee-europeenne
Non sans espoir, on évoque de plus en plus souvent la création d’une « armée européenne ». La coopération au niveau européen pourrait, dit-on, se trouver facilitée par le Brexit, de même qu’une éventuelle élection de Donald Trump aux États-Unis, vu son scepticisme vis-à-vis de l’OTAN. Mais malgré les déclarations solennelles, faut-il y croire ? En quelques jours et en diverses occasions, les déclarations se sont succédées, manifestant de très fortes nuances d’un chef de gouvernement à l’autre. Et les (...)
/ #Défense
« ▻https://europa.eu/globalstrategy/sites/globalstrategy/files/eugs_review_web.pdf »
L’Europe, de la léthargie à l’agonie
▻http://www.taurillon.org/l-europe-de-la-lethargie-a-l-agonie
Il y a quelques jours, sur la petite île de #Ventotene au large de Naples, #Matteo_Renzi, #Angela_Merkel et #François_Hollande se rencontraient pour trouver une position commune sur les négociations du Brexit avant le sommet des 27 à Bratislava en septembre. Si certains observateurs y ont vu un espoir nouveau de relance du projet européen, il n’en fut rien.
/ Ventotene, #Altiero_Spinelli, Matteo Renzi, Angela Merkel, François Hollande
Une « assemblée instituante » pour sauver l’Europe ?
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/170816/une-assemblee-instituante-pour-sauver-l-europe
Sortir l’Europe du marasme, d’accord, mais on s’y prend comment ? À l’approche du sommet de Bratislava, censé tirer les leçons du #Brexit pour l’avenir de l’UE, le Français #Pierre_Calame plaide pour une « #assemblée instituante » à base de tirage au sort et de cahiers de doléances, qui pourrait terminer ses travaux avant les européennes de 2019.
#International #Etienne_Balibar #europe #Jean-Claude_Juncker #UE #Yanis_Varoufakis