city:bye

  • Norbert Wiener, cyber-héros - Libération
    http://www.liberation.fr/livres/2014/04/16/norbert-wiener-cyber-heros_998859

    Son père tenait à ce qu’il fût un prodige, un génie, un Pic de la Mirandole, comme d’autres veulent que leur enfant soit vétérinaire ou footballeur. Né en Russie tsariste, à Byelostok, dans une famille juive polonaise, Leo Wiener était arrivé à la Nouvelle-Orléans en 1880. Il avait commencé des études de médecine à Varsovie, puis, à Berlin, s’était orienté vers l’ingénierie. Aux Etats-Unis, il avait exercé tous les métiers, ouvrier d’usine, fermier, maître d’école, colporteur, enseignant de lycée, puis, autodidacte, était devenu professeur de langues germaniques et slaves à Harvard. C’était un homme d’une immense culture, allant des humanities aux mathématiques, connaissant près d’une vingtaine de langues, qui écrira des dizaines d’ouvrages savants, et traduira en anglais 24 volumes de l’œuvre de Tolstoï.

    #cybernétique

    • « « Nous avons contribué à l’apparition d’une nouvelle science qui […] embrasse des développements techniques avec de grandes possibilités pour le meilleur et pour le pire. Nous pouvons seulement la confier au monde qui existe autour de nous, et ce monde est celui de Bergen-Belsen et d’Hiroshima. Nous n’avons même pas le choix de supprimer ces nouveaux développements techniques. Ils appartiennent à notre époque, et tout ce que l’un de nous pourrait obtenir en tentant de supprimer le sujet serait d’en faire tomber le développement entre les mains de nos ingénieurs les plus irresponsables et les plus vénaux. »

      Danger. Politiquement progressiste, Norbert Wiener ne nourrissait aucun optimisme béat sur le progrès scientifique et technique. Il craignait que, sans une éthique de la science, « les avantages d’une meilleure compréhension de l’homme et de la société » offerts par les avancées de la recherche risquent d’être contrebalancés et apportent une « aide involontaire » à la « concentration du pouvoir (toujours concentré, de par ses conditions même d’existence, entre les mains des moins scrupuleux) », ou que la diffusion de l’ordinateur et des machines intelligentes puisse mettre en danger l’emploi, et provoquer des misères sociales. »

  • Bye Bye Japon
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/101113/bye-bye-japon

    La cause d’une telle #catastrophe, bien supérieure à celle de Tchernobyl, tiendrait d’abord, selon plusieurs experts, à la #corruption de Tokyo Electric (TELKO) et de Général Motors, fournisseurs des réacteurs. Pour des raisons de plus en plus incompréhensibles, vu l’augmentation continue des risques, avec ou même sans séisme, dont ils seront nécessairement tenus pour responsables, ils continuent à refuser toute assistance extérieure et toute perspective préventive d’évacuation étendue.

    #nucléaire

    • Quitte ou double, de la part des « responsables ». Si ça marche, ils gardent le fric et les honneurs. Si ça loupe, ils s’en foutent, y-aura plus personne pour les emmerder... et ils gardent le fric.
      L’existence seule de cette alternative devrait inciter les autorités, ou ce qu’il en reste, à saisir/nationaliser l’intégralité de cette société.

    • Il faut que l’humain s’adapte aux radiations, les japonais sont en avance et en paient le prix. Ils muttent, on ne sait pas trop comment, et c’est pareil un peu partout. Il faut aussi regarder la provenance et le taux de becquerels du thon en boîte. #Fukushima a depuis longtemps contaminé la cote Est des États-Unis d’Amérique. Les essais nucléaires français ont depuis longtemps contaminé la Polynésie.