city:cahors

  • How We Built the World’s Prettiest Auto-Generated Transit Maps
    https://medium.com/transit-app/how-we-built-the-worlds-prettiest-auto-generated-transit-maps-12d0c6fa502f

    Villes disponibles
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    Strasbourg
    Toulon
    Toulouse

    #transport #urban_matter #cartographie

  • Cahors
    https://brunolafourcade.wordpress.com/2018/07/30/cahors

    Ma mère venait me réveiller.

    « Il n’est pas rentré. »

    Elle avait jeté un coup d’œil dans le cabanon avant d’aller se coucher. Il pouvait être onze heures, minuit ou davantage.

    « Tu y vas ? »

    J’avais huit ans, dix ans, douze ans ; j’y allais. Ce n’est pas seulement que, dans Saint-Marsan, je savais où le trouver : j’étais le seul qu’il écoutait et qui ne le craignait pas – Cahors effrayait tout le monde, surtout les hommes, qu’il avait la réputation de mordre ; on disait aussi qu’il mordait les chiens, mais je n’en ai jamais eu la preuve.

  • Cahors [46] Chœur de Radio Lettonie « Lumières baltiques » Festival Radio France - [Lettonie-Francija]

    https://www.lettonie-francija.fr/spip.php?page=evenement&id_evenement=375&lang=fr

    Le Chœur de Radio Lettonie et son chef Sigvards Kļava sont en concerts au festival Radio France Occitanie Montpellier du 23 au 26 juillet 2018 pour Fêter le Centenaire de la Lettonie.

    https://www.lettonie-francija.fr/IMG/jpg/choeur-radio-lettone_janis-deinat-1280-resp1200.jpg?1529865522

    #Lettonie, #choeur, #radio, #Festival_Radio_France, #Montpellier

  • Territoires. Les services publics priés de jouer les « start-up » | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/territoires-les-services-publics-pries-de-jouer-les-start-647442

    « Pourquoi le Lot ? » Cette question obsédait les élus et la presse locale durant le déplacement d’Édouard Philippe, en fin de semaine dernière. Il fallait, pour comprendre ce choix, suivre le premier ministre au bout de son périple aux quatre coins de ce territoire rural, vendredi. C’est à Biars-sur-Cère, dans cette cité ouvrière de 2 000 habitants, où siège l’entreprise Andros, que le premier ministre a dévoilé son plan d’action pour les services publics. Une « carte blanche » sera donnée au territoire du Grand Cahors pour « réinventer, tester et imaginer une nouvelle façon d’organiser les services publics ». Lancée dans le cadre du « programme action publique 2022 », cette opération consistera, pour une « équipe projet », à imaginer de nouvelles procédures, en bénéficiant si nécessaire de dérogations réglementaires.

    Le Lot, le laboratoire de la « restructuration » de la puissance publique

    Le Lot était l’endroit idéal pour délivrer ce message. Peu peuplé, ce département est devenu depuis longtemps le laboratoire de la « restructuration » de la puissance publique. C’est aussi à Cahors que Nicolas Sarkozy était venu défendre sa révision générale des services publics, la funeste RGPP. Les habitants parlent plutôt de « désertification ». Les services publics sont dans une telle « déconfiture », comme l’écrit la Dépêche, que les élus se sont démenés pour ouvrir, dès qu’ils le pouvaient, des maisons de services publics. Le Lot en détient le record de France, soulignait Édouard Philippe. Celle de Biars est citée en exemple par le gouvernement. Une seule personne sert d’interface pour la CAF, Pôle emploi, la Cpam, la Mutualité sociale agricole ou la caisse de retraite. La droite macronienne est moins brutale que celle de Nicolas Sarkozy. Elle enrobe la restructuration des services déconcentrés dans un discours sur l’innovation et « la confiance dans l’avenir ». « Il faut trouver des solutions nouvelles » qui ne doivent « pas forcément naître à Paris, d’en haut », a expliqué Édouard Philippe. Des moyens accrus, provenant du grand plan d’investissement, seront accordés pour mener cette expérimentation d’un an. Un peu trop zélé, un haut fonctionnaire de la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) ne pourra s’empêcher de parler de « start-up de l’État » et de « start-up des territoires ».

  • France : Formation de 300 prêtres catholiques au néo libéralisme par la famille mulliez La Croix - Claire Lesegretain -14/03/2017
    http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Les-fondateurs-dAuchan-forment-pretres-management-2017-03-14-1200831658

    " Des prêtres à l’école de l’économie mondiale

    Créées à l’initiative de membres de la famille Mulliez, fondatrice d’Auchan, les sessions « Chemins d’humanité » veulent former au management les prêtres et les aider à mieux comprendre les réalités économiques. Une cinquantaine de prêtres, parmi les 300 ayant bénéficié de cette formation, se retrouvent cette semaine à Rome pour en marquer le 20e anniversaire.
    pretres-participant-formation-Chemins-dhumanite-2016-New-York_0_729_486.jpg
    Ce dimanche soir d’octobre 2015, Sébastien Savarin, 44 ans, délaisse sa paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Forges-en-Bray (Seine-Maritime) où il est curé de 29 communes, pour se rendre à Roissy. Tôt le lendemain, il doit s’envoler vers New York avec une quinzaine d’autres prêtres de divers diocèses de France, pour une semaine dense, intitulée « À la rencontre des changements de ce monde ».

    Le P. Savarin a achevé, il y a quelque mois, la formation « Chemins d’humanité », lancée en 1996 par André Mulliez, en lien avec Mgr Albert Rouet, alors responsable de la Commission sociale de l’Épiscopat (devenue le Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques). Constatant la méconnaissance de nombreux prêtres de la vie de l’entreprise, le membre de cette grande famille d’entrepreneurs du Nord (Auchan, Leroy-Merlin, Decathlon, Flunch…) voulait aider ceux-ci « à mieux comprendre ce monde économique qui bouge » , selon Caroline Auriach, directrice de Chemins d’humanité.

    Une formation qui aide à « se poser les bonnes questions »
    Ainsi, pendant sa semaine new-yorkaise, la promotion 2015-2016 a rencontré l’ambassadeur de France auprès de l’ONU et visité une plate-forme de start-up, ainsi que la salle des marchés d’une grande banque française, « avec deux heures de discussions avec des traders », précise le P. Savarin.
    Parmi les techniques de management découvertes pendant ces dix-huit mois, le P. Savarin a pu expérimenter celle du diagramme d’affinités (pour organiser les idées émises par un groupe et les structurer par thèmes) avec des équipes de funérailles en difficulté.
    « Cela a permis de laisser émerger d’autres questions plus importantes et de les aborder sereinement » , raconte-t-il, considérant que ce parcours a « quelque chose d’évangélique », en tant qu’il « rappelle que le Christ a marché au milieu des hommes de son temps et invite à ne pas rester enfermer dans son presbytère ».

    Même relecture positive de la part du P. Pierre-Marie Leroy, curé de la paroisse Saint-Paul-en-Ternois (52 villages) et doyen des 8 paroisses du Ternois, dans le diocèse d’Arras, qui a bénéficié de Chemins d’humanité il y a dix ans. Cette formation aide, selon lui, « à poser les bonnes questions, à repérer les compétences, à mettre les bonnes personnes aux bons endroits et à trouver sa juste place, le tout dans une démarche très ecclésiale ».

    Des apprentissages mis en application
    Le P. Leroy sait de quoi il parle. En 2009, tout juste arrivé dans sa paroisse, il a dû mettre en place une équipe de bénévoles compétents pour faire vivre l’abbaye de Belval après le départ des cisterciennes. Aujourd’hui, l’abbaye sert d’entreprise de réinsertion (affinage de fromages, jardinage…) pour des personnes à la rue et de centre d’accueil pour des séminaires d’entreprises, tout en ayant gardé une boutique de produits religieux.

    Le P. Leroy est également vice-président de l’association d’aide aux sans-abri à Arras, Le petit âtre, qui compte une quarantaine de salariés. « Tout cela est né de ce que j’ai appris avec Chemins d’humanité » , insiste-t-il en rappelant sa formation initiale de travailleur social.
    Quant à Marc Fassier, prêtre du diocèse de Saint-Denis qui a suivi Chemins d’Humanité en 2011-2012, à l’âge de 33-34 ans, il reste marqué par sa semaine à New York. « Nous logions à Manhattan, lieu symbole de la mondialisation, un peu comme la Seine-Saint-Denis, s’amuse-t-il. Et nous plongions tour à tour dans l’univers du luxe, en rencontrant les directions de Cartier et de Ralph Lauren, et dans celui de la grande pauvreté, avec les franciscains du Bronx. »

    Des stages qui donnent « des clés de compréhension du monde »
    Actuellement prêtre aux Lilas, responsable diocésain de la formation et doctorant à l’Institut catholique de Paris, le P. Fassier raconte également ses stages d’immersion de quelques jours dans un centre de tri postal près d’Orly, au Conseil national du droit d’asile, au Conseil d’État et au tribunal administratif de Paris. Autant d’expériences qui, selon lui, donnent « d’autres clés de compréhension du monde ».
    « Cette formation n’apporte pas un savoir-faire, mais transforme en profondeur » , résume le prêtre des Lilas. Il en veut pour preuve sa thèse de doctorat sur « La place de l’Église dans les démocraties libérales » : un thème qu’il n’aurait pas choisi sans Chemins d’humanité.

    Les 20 ans de « Chemins d’humanité »
    Jusqu’à vendredi 17 mars, Chemins d’humanité fête ses 20 ans à Rome avec 45 prêtres et 45 hommes et femmes d’entreprises. En plus de visites pour s’immerger dans la réalité économique de la capitale italienne, les participants imagineront ensemble les coopérations de demain entre prêtres et laïcs et échangeront sur les enjeux ecclésiaux avec différents membres de la Curie.
    Cette formation aux réalités économiques, proposée à des prêtres volontaires, après accord de leur évêque, est financée par des entrepreneurs et une modeste participation des inscrits. En vingt ans, près de 300 prêtres, exerçant dans un diocèse de France, ont suivi le parcours de dix-huit mois en six modules de cinq jours.

    L’actuelle promotion, ayant commencé le parcours en novembre 2016, est composée de 13 prêtres : 3 du diocèse de Strasbourg, 3 de Metz, 2 de Cahors, et un de Pontoise, de Rouen, d’Évry, de Créteil et de Montpellier."

    Claire Lesegretain

    #mulliez #La_Croix #formation #néo_libéralisme #traders #Religion #Catholicisme #Chemins_d_humanité #réalités_économiques #prêtre

  • Travail social et Délit de solidarité | Pour un bout de papier
    http://www.canalsud.net/?Pour-un-bout-de-papier-Emission-du

    Sans frontière ni nation, nous vous proposons de discuter du soutien aux migrant·es. :

    Les nouvelles du Centre de rétention administrative de Cornebarieu

    Travail social ou flicage ? Les travailleuses sociales prennent la parole. En quoi consiste le travail social dans les centres d’accueil et d’orientation mis en place à la suite de l’expulsion de Calais ?

    Qu’est ce que le délit de solidarité ? Histoire et actualité d’un concept juridique.

    Rencontre avec les membres de l’association Amigrants de Cahors. Durée : 59 min. Source : Canal Sud

    http://www.canalsud.net/IMG/mp3/pubp_fevrier2017.mp3

  • 3 mois de prison ferme pour vol d’un fromage pour un homme qui avait faim à Toulouse - France 3 Midi-Pyrénées
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/3-mois-prison-ferme-vol-fromage-homme-qui-avait-faim-to

    Le procureur de la République a requis une peine de 5 à 8 mois de prison ferme, pour le prévenu dont le casier judiciaire était vierge. Le tribunal l’a finalement condamné à 3 mois de prison avec placement immédiat en détention.

    Cette histoire et cette sévérité judiciaire pour un simple morceau de fromage n’est pas sans rappeler celle d’un jeune SDF de 18 ans qui avait écopé de 2 mois de prison ferme à Cahors en mai dernier pour s’être introduit dans une maison de Figeac et avoir volé des pâtes et du riz pour manger.

    #scandaleux ! #faim #pauvreté #justice_des_riches

  • Revue de stress #2.8 - semaine du 24.10
    https://iaata.info/Revue-de-stress-2-8-semaine-du-24-10-1650.html

    Une revue de stress bien remplie cette semaine, où ca parle de Calais, de manifs de peigne-culs avec et sans uniformes, et même d’action directe ! Pour la semaine prochaine ca continue comme d’habitude ici. — article_651960.pdf, article_652239.pdf, ici, incendie, autre incendie, rétablies, braquée, préparé, mise en isolement disciplinaire, expulsion, manif, une centaine de personnes, mercredi, Occitanie, décrit, a priori deux, 1, hébergées, arrivées, s’insurge, incendié, business, nouveau venu, vient d’ouvrir, 2, la Tribune, 3, émis des rejets radioactifs, poursuit et renforce, 4, appelé vendredi, rassemblements, 150 vauriens, Jean-Luc Moudenc, Cahors, Saint-Gaudens, Tarbes, Carcassonne, Montauban, manif, rassemblé, opération anti-cambriolages, mobilise, le Dauphiné Libéré, quelques images, (...)

    http://iaata.info/home/chroot_ml/ml-toulouse/ml-toulouse/public_html/IMG/pdf/article_651960.pdf
    http://iaata.info/home/chroot_ml/ml-toulouse/ml-toulouse/public_html/IMG/pdf/article_652239.pdf

  • Justice à Deux Vitesses : Selon Que Vous Serez Une élue Régionale Ou Un SDF | Le Blog Politique
    http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/midi-pyrenees-politiques-france3/2016/08/19/justice-a-deux-vitesses-selon-que-vous-serez-une-e

    2 mois de prison ferme pour le vol d’un paquet de riz et d’une boîte de sardines. 4 000 euros d’amende, un abattement de 20% de la somme à payer et aucune inscription au casier judiciaire. Face à la justice, il vaut mieux être une élue de la République qu’un SDF. En mai 2016, un jeune homme de 18 ans qui vit dans le Lot se retrouve derrière les barreaux. Le Tribunal Correctionnel de Cahors refuse d’entendre une défense qui se limitait à un aveu : « j’avais faim« . Le même mois, le 24 mai 2016, la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Montpellier sanctionne le détournement de 356 415 euros par une simple amende d’une élue régionale. Le décalage est troublant et même choquant.

    #Justice_de_classe

  • La #France vit un deuxième #exode_rural

    Qui n’a jamais traversé ces bourgs aux rues charmantes mais désertes, où se succèdent volets clos et boutiques vides ? La presque totalité des 15 000 communes rurales ou isolées de France sont rongées par la dévitalisation de leur centre, qui va en s’accélérant. Les seuls signes de vie se manifestent dans le centre commercial bâti à la hâte autour d’un supermarché, avec ses immanquables parkings et sa station essence. Parfois, une pharmacie, une boulangerie voire un bistrot complètent l’ensemble, laid mais pratique ! La dernière publication de France Stratégie, organe de réflexion auprès du premier ministre, parue en juillet, a de quoi affoler les maires. Le rapport souligne la #métropolisation de l’économie française et appelle tout simplement, pour plus d’efficacité et « dans un contexte de rareté budgétaire, à concentrer les investissements sur les métropoles mais aussi à soutenir les territoires qui risquent de décrocher définitivement, tout en investissant moins dans les territoires intermédiaires ».


    http://www.lemonde.fr/logement/article/2016/08/05/l-inquietante-devitalisation-des-bourgs_4978713_1653445.html
    #démographie

    • vu cela à Cahors, tout le centre sent la ville morte, avec un marché couvert extra cher pour attirer encore quelques touristes anglais, l’hallu

    • @touti je reviens précisément de Cahors qui reste cependant la principale « grosse ville » d’un département particulièrement peu peuplé (impressionnant, tout cet espace totalement vide de présence humaine !) : les préfectures concentrent l’emploi administratif et qualifié des départements, maintenant. Donc, la perte du commerce de proximité n’est pas un signe de désertification de Cahors, mais de sa mutation vers le modèle périphérique qui caractérise les villes américaines depuis un moment : concentration de toute l’activité commerciale quotidienne vers les centres commerciaux moches de « banlieue » et reprise des centre-ville vitrine par les banques, assurances et franchises de fringues et téléphones internationales, comme dans tous les centre-villes.
      Il reste des bars et des restos parce que c’est une ville touristique.
      Mais pour les habitants, tout ce passe en périphérie (bien mochifiée et qui ressemble maintenant à toutes les approches de villes de qulque importance).

      Par contre, dans les villages et bourgs alentour, c’est le grand vide (en dehors des commerces pour touristes, la grande activité du Lot), avec de jolis villages de pierre qui sont à vocation touristique : gites, maisons secondaires, sans commerce aucun.

      Le problème des zones rurales, c’est le retrait des services publics depuis une quinzaine d’années (sous prétexte de rationalisation budgétaire) : fermeture des bureaux de poste et de l’école. Quand ça c’est fait, les gens doivent aller ailleurs faire leurs démarches et, du coup, faire leurs courses, donc, tout ferme.
      Quand c’est fermé, les jeunes familles se rapprochent des grandes villes où sont les services… mais pas trop, parce que l’immobilier les repousse à la périphérie.
      Donc, on a un repeuplement des petits villages périphériques des villes moyennes… mais sans retour des services et uniquement sur critère financier : éloignement des lieux de vie et de travail, sur-frais de transport, habitat souvent dégradé.
      Ce mouvement n’est pas pérenne : les enfants grandissent, les parents vieillissent. Il faut se rapprocher des lycées et surtout des hôpitaux…

    • C’est dans la rubrique « sur-frais » de transport.
      En fait, des études prouvent qu’il vaut mieux payer cher un logement près du centre desservi en transports en commun qu’un peu moins cher un logement à Pétaouchnok (sauf à ne plus vouloir interférer avec la ville). Généralement, les ménages calculent le surcoût de transport en terme de travail-domicile et budget temps, mais ils oublient tous les autres déplacements : courses, démarches, soins, scolarité, périscolaire, relations sociales. En ville, ces déplacements n’engendrent pas de surcoût (abonnement fixe aux transports en commun, possibilités variées de se déplacer, de choisir, au niveau individuel), alors qu’en périphérie, comme rien n’est à portée de pied ou de transports, c’est voiture automatique, pour soi, mais aussi pour chacun des membres de la famille, avec des horaires non compatibles et des trajets qui ne se recoupent pas.
      D’où le célèbre phénomène des mamans-taxi.
      #transports #mobilité

    • Il n’y a pas de « deuxième exode rural » en France, Daniel Behar
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/08/09/il-n-existe-pas-de-deuxieme-exode-rural-en_4980439_3232.html#r55QtpPaZoe55bC

      Bon nombre de bourgs et villes-centres font bien l’objet d’une désaffection résidentielle et commerciale qui s’accélère depuis une dizaine d’années. Mais comment y voir un nouvel exode rural ? C’est en réalité l’inverse qui se produit. Les bourgs et communes-centres se vident au profit des territoires « néo-ruraux » ou péri-urbains qui les entourent."

      #paywall

    • 100% d’accord avec ce qu’apporte @colporteur, c’est exactement ce que j’observe : la force centrifuge des villes bien dotées, parce que la pression immobilière rejette les classes moyennes et populaires loin des centre-villes.

      Par contre, les communes périphériques ne le vivent pas comme ça : elles reçoivent des populations déclassées, demandeuses de services publiques et sociaux alors que, comme tout le monde, elles ne veulent qu’une chose, des CSP+. Parce que dans leur idée, ça paie plein d’impôts et ça consomme beaucoup et ça ne demande pas grand chose, ce qui est une enfilade d’idées fausses : les classes supérieures ne dépensent que superficiellement leurs revenus (grosse propension à épargner et surtout défiscaliser) et quand elles le font, c’est beaucoup dans des dépenses de prestiges, donc, pas dans les réseaux commerciaux de bouseux… alors que les plébéiens, ils consomment tout et sur place essentiellement, ils envoient leurs gosses à l’école publique du coin et pas dans les écoles privés des métropoles… mais bon…

      À moment donné, il va bien falloir admettre que notre société produit de plus en plus de déclassés et donc de moins en moins de CSP+, en tout cas, pas suffisamment pour tout le monde

    • Il n’y a pas de « deuxième exode rural » en France

      La question territoriale est à l’ordre du jour. Les mutations de la société contemporaine s’inscrivent sur les territoires et les transforment de façon accélérée. Il est donc légitime et nécessaire que les médias investissent cette question et la place au centre du débat public. Il est en revanche regrettable que cela conduise à énoncer des contresens patents comme l’a fait Le Monde en annonçant en Une de son édition du 6 août dernier l’apparition d’un « deuxième exode rural » en France. L’article qui développait ce propos était consacré à la dévitalisation des bourgs et villes-centres. Quel rapport entre ce titre accrocheur et l’article qui le justifiait ? Aucun.

      http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/08/09/il-n-existe-pas-de-deuxieme-exode-rural-en_4980439_3232.html

  • Pourquoi faire simple, bon marché et stable quand on peut faire compliqué, cher, et précaire ?

    Ce mercredi 25 mai 2016, 121 Syriens ont été expulsés de l’immeuble place des Faons, quartier des Isards, dans lequel ils vivaient depuis plus d’un an. 170 Syriens, dont certains bébés nés ici, avaient été recensés un mois auparavant par des associations qui collaborent avec la préfecture. Une cinquantaine de personnes auraient donc disparu de la circulation.

    Depuis des mois nous avions bien vu que des manigances se tramaient autour de ces réfugiés, enrobées dans un affichage mielleux de « bonnes volontés ».

    Mais reprenons chronologiquement.

    A la suite d’un article dans la presse locale, nous apprenons, en août 2015, que des #réfugiés_Syriens se sont auto-logés depuis mars/avril dans un HLM promis à la destruction du quartier des Isards (#Toulouse) et qu’ils y survivent dans des conditions misérables. En particulier, leurs besoins alimentaires ne sont pas couverts. Nous nous mettons à leur recherche et, rapidement, nous avons plusieurs échanges avec eux (dont un dans notre local afin qu’ils comprennent au mieux qui nous sommes). Nous décidons de leur apporter notre soutien, à la fois en tant qu’humains mais aussi pour poser un acte politique. C’est une façon, « dans les faits », de protester contre les massacres qui se perpétuent en Syrie, contre les noyades de milliers d’Africains en Méditerranée, contre les camps de la honte qui se multiplient en Europe, c’est une façon de dénoncer l’incurie criminelle des Etats dits démocratiques. Il n’y a aucun « libertaire », « anarchiste » ou quoi que ce soit de semblable dans ce groupe de Syriens musulmans pratiquants – et il nous semble que ce n’est pas de si tôt qu’il y en aura… – aussi décidons-nous d’agir dans une relative discrétion, de façon à ce qu’ils ne soient pas « étiquetés » sous notre label, ce qui donnerait une image fausse de la situation et pourrait leur être nuisible.

    Pour commencer, nous faisons le tour des associations type Croix-Rouge, Secours Populaire, Secours Catholique, Restos du cœur… échec. Comprenant que les institutions et les grandes associations ne vont pas se bouger comme ça, fin août nous lançons la campagne « #dulaitpourlesenfantssyriens ». Le succès dépasse nos espérances. Il y a un courant de sympathie dans la population qui nous permet d’assurer des livraisons soutenues de colis alimentaires. Notre campagne a un deuxième effet (que nous avions bien escompté) : les associations institutionnelles, en particulier le Secours populaire, commencent à intervenir et c’est fort heureux. Comme nous l’avions dit au président de l’une d’entre elles : « Vous ne pouvez pas faire moins qu’une petite organisation d’anarchosyndicalistes » .

    Pendant que l’alimentaire se règle, nous apprenons dans la foulée qu’il y a des procédures d’expulsion en cours. Nous commençons à organiser la défense juridique, le premier procès étant prévu le 11 septembre. Nous sommes sans grand espoir sur ce type de défense, mais nous évaluons que, pour diverses raisons, les Syriens seront ainsi tranquilles si nous arrivons à jouer la montre tout en maintenant les positions acquises. Nous missionnons donc deux avocats rompus aux procédures. Et là, surprise, nous voyons le DAL arriver. Leur avocat a une paire de dossiers tout au plus, les deux avocats mobilisés par la CNT-AIT tous les autres dossiers. Mais le DAL occupera la scène médiatique. Il parlera dans les médias « d’insalubrité » de relogement et de CADA (Centre d’accueil des demandeurs d’asile)… C’est le discours du bailleur (qui met en avant une prétendue insalubrité) et de la préfecture (qui n’a d’yeux que pour les CADA). L’avocat du DAL fera même entrer la préfecture dans le procès en citant l’Etat à comparaitre, alors que personne d’autre ne le demande, puisque, juridiquement parlant, il s’agit d’un conflit privé entre les HLM et des particuliers. Bref, c’est tout l’inverse de notre discours : nous sommes en mesure de démontrer, en les faisant visiter et en nous appuyant même sur le gros rapport technique concernant l’électricité établi par le bailleur, que la plupart des appartements sont sains et que de modestes modifications électriques mettraient en conformité les autres. Nous voyons la position du DAL comme une sorte de « préparation du terrain ». De plus, nous constatons que, dans des manifestations type « Réfugiés, welcome », des Syriens des Isards, seront promenés, enfants et adultes, estampillés de l’autocollant du DAL… alors que nous savons combien les enjeux des différentes associations leur sont peu compréhensibles. Enfin, des rencontres avec les futurs expulseurs seront organisées… Tout est bon pour se donner de l’importance et noyer le poisson.

    Mi-décembre se produit un événement clef : un appartement en parfait état va être libéré par une petite communauté religieuse. Nous avions vu précédemment qu’un appartement libéré (par une famille, convaincue par des « associatifs » quelconques de partir en CADA) avait été aussitôt détruit à coup de masse par la société HLM. Pas difficile de prévoir le sort réservé au nouvel appartement libéré. Problème : bien que tout le monde en ait été conscient, que nous ayons prévenu de cette manœuvre, bien que des militants du DAL, des Syriens et d’autres se soient engagés verbalement à venir ; il n’y eut ce jour là sur place que des militants CNT-AIT, et pas assez en nombre pour infléchir pacifiquement le processus. Les Syriens eux-mêmes sont restés confinés dans leurs appartements, comme s’ils avaient subi quelque « amicale pression » ou quelques conseils « judicieux ». Pour nous, cet événement est le point d’inflexion de la lutte et nous comprenons que la « bataille » pour conserver ce logement collectif est perdue à court terme.

    Pour mémoire, en septembre, nous avions aidé les Syriens à demander eux-mêmes la scolarisation de leurs enfants. Ce qui sera obtenu, avec quelques jours de retard sur la rentrée. Mi-novembre, les réfugiés des Isards ont manifesté publiquement leur solidarité avec les victimes des attentats de Paris. Nous avions organisé, à leur demande et avec eux, ce moment de solidarité. Fidèles à notre ligne de conduite, même si nous étions seuls avec eux ce jour-là, il n’y a ni bannière de la CNT-AIT, ni autocollants, ni militants sur la photo de l’événement, photo qui a énormément circulé sur le net et même dans les médias du fait qu’il s’est agi d’une des rarissimes manifestations de ce type en France. Seule concession : à la demande des réfugiés, les deux avocats missionnés par la CNT-AIT figurent sur le cliché. Ce sont les deux seuls non-Syriens.

    Toujours en novembre 2015, nous lançons l’idée d’organiser des cours de langue française. Nous proposons aux bénévoles en contact avec nous (à la suite de la campagne « Du lait… » et de la défense du logement) de s’auto-organiser. C’est ce qu’ils font en constituant le groupe Rémisol (Réfugiés & migrants, solidarité). Problème : Rémisol ne trouve aucun local à proximité. Et là, nous voyons surgir CCPS - APESAR (Approche pluridisciplinaire ethno-psychologique des solliciteurs –sic–, d’asile, réfugiés et migrants). « Miracle », cette association dispose d’un local spacieux à quelques dizaines de mètres à peine du HLM des Syriens ; deuxième « miracle » elle se propose d’organiser des cours et, tant qu’à faire, se proclame coordinatrice des initiatives. Nous trouvons pour le moins curieux que des « spécialistes » de la demande d’asile, des réfugiés et migrants mettent plus d’un semestre à se rendre compte qu’ils en ont un groupe bien fourni sous leurs fenêtres... mais passons. Nous y organisons nos cours. Et, pendant que nous sommes les seuls à produire des documents spécifiques, bilingues, à raison d’une fiche par semaine, nous constatons dans les locaux des choses qui nous heurtent (comme des cours fermés aux femmes,…) et pas mal de confusion sur les objectifs.

    Mais revenons à l’expulsion du bâtiment.

    En s’auto-logeant dans un immeuble largement désaffecté, ces réfugiés avaient trouvé une solution qui leur convenait largement. Jamais nous ne les avons entendus demander un relogement quelconque. En conséquence, pour la CNT-AIT, la ligne politique était simple et claire : maintien dans les lieux. Il fallait tout faire pour que cette solution perdure et s’inscrive dans la durée jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée et éviter ainsi la succession de mesures précaires qui vient de commencer. Dans le contexte international actuel, une mobilisation soutenue sur cet objectif pouvait maintenir l’acquis. Après tout, s’ils avaient tenu une bonne année, il était possible de tenir d’avantage… Et quant à la « loi » qu’on nous avance comme justificatif, … on voit tant d’exceptions. D’ailleurs, la mobilisation de septembre autour d’eux avait conduit la préfecture elle-même à faire quelques entorses au règlement…

    Ajoutons que cette solution était très peu coûteuse pour la collectivité : les appartements étaient vides et destinés à le rester. Depuis plusieurs mois ou années ils ne rapportaient rien aux HLM. L’occupation n’entraînait donc aucune « perte » supplémentaire pour le bailleur et ne coûtait rien à l’Etat. Le lieu était très pratique : de grandes familles à la méditerranéenne pouvaient s’y loger, facilitant la survie des uns et des autres. Il était autogéré : des familles arrivaient et quelques une sont parties librement pour rejoindre ailleurs d’autres personnes de leur famille ou tout simplement pour poursuivre leur route vers l’Allemagne. Il offrait des possibilités de stabilité à des gens qui en ont un besoin indispensable pour se reconstruire après avoir été en marche pendant des années. L’environnement était plutôt favorable (multiples possibilités de scolarisation, métro à proximité…).

    Bon marché, pratique, autogéré… cela ne pouvait pas, bien sûr, convenir à l’administration. Ni à certaines associations. Aussi avons-nous vu rapidement fleurir diverses prises de position, telles que

    « NON à l’expulsion et OUI à un relogement en foyer d’accueil en familles à Toulouse …[faite] au nom_de bénévoles citoyens et d’associations autour du réseau APESAR » (1),

    ou

    « Nous militons avant tout pour que les Syriens des Isards soient relogés rapidement dans des conditions décentes et idéalement dans la région. Nous avons lancé une lettre ouverte pour interpeller le Ministère du Logement et la préfecture de Haute-Garonne. Si cela n’aboutit pas, nous lancerons des actions concrètes explique la ligue des droits de l’homme (LDH) » (2),

    sans compter la position du DAL… Mais pourquoi une telle obstination à vouloir demander un « relogement » pour des gens qui ne le demandent pas et s’estiment bien mieux logées que les centaines de SDF et de personnes vivant dans les taudis ? Notre réponse : pour noyer la ligne claire « Maintien dans les lieux » dans la confusion de celle d’un « Relogement digne », mot d’ordre qui sous-entend d’abord une « Expulsion proprement organisée ».

    Cerise sur le gâteau, il y a eu un recensement fait, sur mission de la préfecture, par une autre association, France Horizon. D’autres associations sont apparues, la plupart fort ponctuellement.

    Le 25 mai, jour de l’expulsion, un court reportage de FR3, fort intéressant à plusieurs points de vue (par exemple, parce qu’il montre le bon état des appartements) dévoile à ceux qui ne l’auraient pas compris le pot aux roses (3). On y apprend que, depuis plusieurs mois, l’administration prépare l’expulsion et, selon les propres termes de la préfecture :

    « Nous avons essayé de tout dissiper notamment par le travail des associations, nous avons tout fait pour que la tension soit minimale » .

    Vous avez bien lu, l’expulsion a été préparée par « le travail » de certaines associations. On s’en doutait un peu…

    La CNT-AIT quant à elle, pendant toute la durée du séjour aux Isards des Réfugiés Syriens, n’a comptabilisé personne, n’a dressé aucune liste nominative (la solidarité concrète s’est parfaitement bien passé de tout ça) et, surtout, elle n’a rien « dissipé » du tout.

    Ce mercredi 25 mai, c’est donc un nouveau drame qu’ont vécu les Syriens, prévenus la veille ou l’avant-veille qu’ils allaient être délogés, obligés de faire leurs cartons en vitesse. Ils seront conduits dans un gymnase pour être à nouveau recensés (une obsession). D’après les fameuses « associations », 91 personnes ont été réparties en CADA au moins sur trois lieux différents, deux à Toulouse (La Vache et les Pradettes, ce dernier quartier à l’opposé des Isards) un à Cahors, une trentaine d’autres personnes dans deux hôtels. Et d’autres encore par-ci par-là. Par exemple, une famille sans moyen de transport a été « dignement » relogée dans un village à une trentaine de km au sud-est de Toulouse, alors que ses enfants sont scolarisés dans la banlieue nord de la ville. Mais, ceux qui nous bassinent avec « la loi », « l’intégration » vont-ils se soucier du fait que l’année scolaire et l’intégration de quelques écoliers soient ainsi cassées ?

    De plus tout cela est, bien entendu, provisoire. En particulier les séjours dans les hôtels – dont on peut être déménagé à tout instant (ce qui s’est déjà produit, en si peu de temps, pour les réfugiés des Isards, jetés d’un hôtel dans un autre). Pour ceux chez qui le mot « hôtel » serait synonyme de « vacances », rappelons que vivre dans des hôtels de base (ce ne sont pas des 4 étoiles qui ont été réquisitionnés !), dans une chambre par famille avec des enfants, pendant des mois et des mois, c’est une vrai galère. Les CADA sont tout aussi instables ; on en est jeté dès que la question du droit d’asile est tranchée. De plus, ces « solutions » sont particulièrement coûteuses. Tout le monde peut évaluer, ne serait-ce qu’en gros, le coût des nuits d’hôtel. Et les CADA ne sont pas plus économiques. En fait, les fameuses CADA dans lesquelles les Syriens ont été transférés n’existaient pas. Elles ont été créées de toute pièce par la réquisition de locaux plus ou moins adaptés (bien entendu facturés au prix fort) et le recrutement d’un large personnel, bien entendu rémunéré, même si l’utilité réelle du dispositif reste à prouver (4).

    Bref, l’Etat a fabriqué du cher, du compliqué et de l’instable. C’est ainsi qu’il fonctionne, et quand les médias claironnent que l’Etat ou l’Europe a débloqué telle ou telle somme pour les réfugiés, il faut savoir que bien peu de cet argent arrive entre les mains de ceux-ci, car il s’est dilué entre toutes ces structures et association subventionnées.

    Et voilà, cet épisode de l’histoire est fini. Les Syriens des Isards étaient libres de leurs mouvements, n’ayant pas besoin de rendre des comptes à quelque directeur de CADA que ce soit. Ils commençaient à trouver une stabilité, loin de la guerre et des humiliations. L’Etat français vient, avec la complicité directe ou indirecte d’associations et de bénévoles naïfs ou cyniques, de reprendre les cartes en main.
    Reste la cinquantaine de réfugiés, peut-être les plus prudents, qui ont choisi de prendre la clef des champs…

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°150 été 2016
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article817

  • Les misérables – Blog YY
    http://blogyy.net/2016/05/13/les-miserables

    UN SANS-ABRIS DE 18 ANS CONDAMNÉ À DEUX MOIS DE PRISON FERME POUR AVOIR VOLÉ DU RIZ ET DES PÂTES PARCE QU’IL AVAIT FAIM

    Un jeune homme de 18 ans qui s’était introduit dans une maison de Figeac (Lot) pour y voler du riz et des pâtes « par nécessité » a été condamné, hier, à 2 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Cahors. Son avocate parle d’un nouveau chapitre des « Misérables ».

    Le tribunal correctionnel de Cahors a condamné jeudi à 2 mois de prison ferme un jeune homme de 18 ans-et-demi poursuivi pour avoir volé du riz, des pâtes et une boîte de sardines dans une maison de Figeac dans laquelle il s’était introduit, a indiqué son avocate.

    Le jeune homme, qui vit dans la rue et dormait sous une tente, a indiqué à la barre que ce jour de février 2016 il « avait faim » et a indiqué aux magistrats qu’il avait commis ce vol « par nécessité », ne volant rien d’autre. La victime n’avait pas porté plainte, le carreau cassé étant remboursé par les assurances et le voleur n’ayant pas faire d’autres dégâts dans la maison.

    Pour ce vol avec effraction, le procureur avait réclamé 5 mois de prison ferme. L’avocate du prévenu avait demandé la relaxe, rappelant la jurisprudence en matière « d’état de nécesstité ». Elle a fait référence devant le tribunal, à un nouveau chapitre des « Misérables » de Victor Hugo, où Jean Valjean est condamné à 20 ans de bagne pour avoir volé un pain.

    Mais le tribunal de Cahors ne l’a pas suivi. Il a condamné le jeune homme à deux mois de prison ferme. Le condamné, selon son avocate, devrait faire appel.

    « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
    La Fontaine, Les animaux malades de la peste, 1678

  • Le collectif testet46 fait des crêpes pour la ZAD !
    https://zad.nadir.org/spip.php?article3529

    Samedi 30 janvier au Marché de Cahors action Crêpes Solidaires pour NDDL nous ferons de véritable crêpes Bretonne sur le marché a partir de 10h30 avec jus de pomme boissons chaudes ... tout ça a prix libre venez nombreureuses pour discuter, s’informer, se rencontrer et s’organiser pour la lutte de la Zad de NDDL https://framasphere.org/posts/1456395

    #Collectifs_locaux_contre_l'aéroport

    https://framasphere.org/posts/1456395

  • Rassemblement en soutien aux habitant-e-s de Notre-Dame-des-Landes
    https://zad.nadir.org/spip.php?article3519

    Mercredi 27 janvier a 17h30 devant le mairie de Cahors. Notre Dame Des Lande / Zad NDDL : l’État choisit de passer en force ! Suite a la délibération du procès et, du risque d’expulsion immédiate de certains habitants de la ZAD ! Nous devons faire « pression » sur nos mairies, préfectures, conseilles régionaux, départemental et autres lieu de pouvoir ! Le Collectif Testet 46 appelle à un rassemblement : le mercredi 27 janvier, devant la mairie de Cahors, à partir de 17h30, nous prolongerons la soirée (...)

    #Collectifs_locaux_contre_l'aéroport

    http://lot.demosphere.eu/rv/689

  • Pétition · M. Jean-Marc Vayssouze-Faure, Maire de Cahors : Reconsidérer la sanction prise à l’encontre de Laurent Guillaut, conservateur du musée de Cahors · Change.org
    https://www.change.org/p/m-jean-marc-vayssouze-faure-maire-de-cahors-reconsid%C3%A9rer-la-sanction-pr

    Il serait bon de relayer cette « petite affaire » car elle est une injustice et parce que La Dépèche du Midi est impliquée. Cette feuille appelle toutes les méfiances... Il faudrait donc aider un peu. Merci pour ce type.

  • À Laroque, la première récolte des Bourguignon - 03/10/2014 - LaDépêche.fr


    http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/03/1964555-a-laroque-la-premiere-recolte-des-bourguignon.html

    Le pari fou des chercheurs Lydia et Claude Bourguignon, de faire pousser des vignes dans un terroir oublié, aux portes de Cahors, porte ses fruits. La preuve hier, avec la première récolte.

    Ils n’ont rien oublié. Les sourires en coin. Les sarcasmes. Les doutes des uns et les encouragements des autres. Hier matin, Lydia et Claude Bourguignon, microbiologistes de renom, ont ramassé leur première récolte, à Laroque-des-Arcs, aux portes de Cahors, en bordure de la vieille route de Paris. La suite, émouvante, d’une aventure débutée en 2002 par la recherche d’un terrain, et poursuivie en 2008 par la plantation de six hectares de blanc et de rouge. 150 ans qu’on n’avait pas vu ça à Laroque-des-Arcs.

  • Laboratoires publics d’analyse : quatre départements du Sud Ouest créent « Public Labos »
    http://www.eauxglacees.com/Laboratoires-publics-d-analyse

    Les conseils généraux du Gers, du Lot, du Tarn et du Tarn-et-Garonne ont annoncé le 9 décembre 2013 à Cahors (Lot) la création de « Public Labos », initiative qui vise à mutualiser les ressources de quatre laboratoires départementaux d’analyses. La convention d’entente baptisée « Public Labos » vise à répondre à la concurrence délétère de groupes de taille internationale, qui ont accentué un phénomène de concentration des laboratoires d’analyse ces dernières années. « Chacun des laboratoires garde son (...)

  • Ils sont moches | LES VREGENS
    http://cafemusique.wordpress.com/2013/02/27/ils-sont-moches

    Ainsi, notre invité, Sébastien, a eu besoin d’aller se faire soigner une carie. Tout à fait logiquement, j’ai appelé mon dentiste, dans ma bonne ville de Cahors. Sans lui dire qui serait son futur patient (par crainte c’est vrai, qu’il ne trouve pas de rendez-vous disponible avant six mois, comme quoi, je n’avais pas tort) ni qu’il bénéficiait de la #CMU. Comme je suis une bonne cliente, j’ai eu rapidement un rendez-vous.

    Arrivée dans le cabinet du dentiste, j’ai attendu Sébastien dans la salle d’attente.

    Et voilà ce qu’il m’a raconté en sortant : ce praticien si propre sur lui, lui qui facture un implant quasiment 2 000 euros (pour une seule dent, et non remboursé par la sécu) s’est mis à le tutoyer quand il lui a raconté l’enfer qu’il avait traversé.

    Avec moi, le docteur L. n’a jamais osé, même si je ne corresponds pas vraiment à sa clientèle habituelle, beaucoup plus chic (et chèque) que moi.

    Et tenez-vous bien, le « soin » a consisté à intervenir sur une carie sans la moindre anesthésie… Rappelez-vous, Marathon man, la roulette sur une dent cariée, et un nerf à vif… Sympa, non ?

    Jusqu’à ce que notre ami Sébastien lui dise que décidément, non, c’était insupportable…

    Ne pouvant soigner normalement son « patient » (et on peut dire que sur ce coup, Sébastien l’a été, patient) le docteur L. a donc recommandé de faire appel à un autre médecin, qui lui ferait une anesthésie générale … pour soigner une dent cariée.

    • Oui, j’ai une amie qui a fait cette erreur : croire qu’elle pouvait se faire soigner une dent en étant à la CMU. Un premier dentiste au téléphone lui annonce directement qu’il est inutile qu’elle prenne rendez-vous si elle est à la CMU.
      Le deuxième la reçoit et la renvoie chez elle avec des antibiotiques. Comme la sécu tarde à transférer son dossier, puisqu’elle a déclaré son deménagement 3 mois avant, sans sécu, hein, c’est plus drôle, le dentiste lui dit devoir attendre ses droits.
      Le troisième dentiste 3 mois plus tard (le deuxième est en congé maternité) lui lime la molaire, histoire qu’elle puisse fermer la bouche et la renvoie chez elle avec des antibiotiques.
      Elle finit par craquer, et va aux urgences des étudiants en chirurgie dentaire : ça fait depuis septembre qu’elle y ait tout les mardis matin, ils viennent de se rendre compte qu’après tout ce temps la dent est morte et du coup, ils doivent lui dévitaliser, cool. C’est pris en charge, ouf, ne vous inquiétez pas.

  • #Gaz_de_schiste : restons mobilisés ! - Non aux gaz de schiste 82
    http://nonauxgazdeschiste82.over-blog.fr/article-gaz-de-schiste-restons-mobilises-110193858.ht

    Toutes et tous à #Beaumont_de_Lomagne samedi 22 septembre

     En ouverture de la Conférence environnementale, François Hollande vient d’exprimer son opposition à l’exploitation des gaz de schiste et à la fracturation hydraulique. A sa demande, le rejet de 7 demandes de permis, dont ceux de Beaumont-de-Lomagne et de #Cahors a été prononcé.

    Ces déclarations sont sans nul doute le résultat des mobilisations citoyennes et du rejet massif par la population, puisque 72 % des Français demandent l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des gaz de schiste (sondage paru le 11 septembre dans « Le Parisien » ).

    Mais attention, rien n’est encore fini.

    En effet, 7 demandes de permis seulement sont annulées, alors qu’environ 80 demandes de permis d’exploitation d’hydrocarbures sont actuellement en cours en France, dont une grande partie concerne les gaz de schiste. Notre région est toujours impactée par des demandes de permis ou des permis déjà accordés : #Brive, #Foix, #Mirande, #Eauze, #Saint-Griède, #Tarbes-Val_d’Adour, #Côtes_de_Gascogne...

    Une loi interdisant totalement l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste doit être votée le plus rapidement possible, avant même la réforme du Code minier.

    Les industriels du gaz et du pétrole, très actifs depuis des mois, vont renforcer leur pression sur le gouvernement et certains ministres demeurent partisans de ne pas exclure l’exploitation des gaz de schiste.

    La mobilisation demeure donc indispensable afin d’aller au bout de notre combat contre les gaz et huiles de schiste.

     Nous vous attendons nombreux(ses) à Beaumont-de-Lomagne samedi 22 septembre.

    • Gaz de schiste : des industriels appellent à relancer le débat
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/19/gaz-de-schiste-des-industriels-appellent-a-relancer-le-debat_1762448_3244.ht

      Dix-neuf personnalités du monde de l’industrie ont signé un appel à relancer le débat sur le potentiel de la France en matière de gaz de schiste, publié mercredi 19 septembre par l’hebdomadaire L’Usine nouvelle, sur son site Internet. « Nous, les représentants de la communauté de l’industrie, de ses patrons, cadres, techniciens et salariés, souhaitons la réouverture du débat sur le potentiel de la France en matière de gaz de schiste », souligne cet appel.

      y’a du mourron à se faire

    • Thibault : “Ne pas fermer la porte” au gaz de schiste

      "Le secrétaire général de la CGT met en garde le gouvernement contre des choix liés à des “coalitions” entre les partis de la majorité."

      Je rappelle, à toutes fins utiles, que #Bernard_Thibault est non seulement le secrétaire général de la #CGT, mais aussi membre - longtemps très influent - du parti communiste depuis 1987. À ce titre, il fait également partie du #Front_de_Gauche de M.Mélenchon. Lequel ne manquera pas de nous faire savoir ce que tout cela signifie. Mon point de vue est simple : l’imaginaire social de la gauche française est en fait le même que celui de la droite. De la croissance, des objets inutiles, des bagnoles pour aller perdre sa vie au boulot, des cancers made in France (ici).

      Je crois qu’il faut retenir comme un emblème de cette gauche absurde, totalement dépassée par les événements la phrase de Thibault que vous trouverez ci-dessous : « [La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim] ne sera acceptable que si elle est socialement gérable ». Je rappelle, à toutes fins utiles, que la grande centrale ouvrière de M.Thibault - la CGT, donc - a siégé ès qualités au Comité permanent amiante (CPA), lobby créé par l’industrie pour tenter de fourguer encore quelques années de plus son produit massivement cancérigène. Grâce à quoi l’amiante n’a été interdit en France qu’en 1997. Au moins 3 000 personnes meurent chaque année d’avoir été exposées à cette fibre. Des dizaines de milliers vivent avec des plaques pleurales, des asbestoses, des cancers broncho-pulmonaires, etc. Jamais personne n’a seulement osé mettre en accusation la CGT pour avoir donné la main à un patronat criminel. Pourquoi se gênerait-elle, dites-moi, avec le nucléaire ou le gaz de schiste ?

      Il y a une distance définitive entre le mouvement écologiste tel que je le défends et des organisations syndicales simplement incapables de défendre la vie de leurs mandants. Et la nôtre. Ne parlons pas des non-humains.

      http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1381

  • [SMOLNY...] Cahors : 140e anniversaire de la Commune de Paris
    http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=1472

    Organisé à Cahors à l’initiative de la Librairie-Bibliothèque « Le Droit à La Paresse » 68 rue Saint-James, du 3 au 7 novembre 2011. Conférences, expos, librairie, film, soirée, chansons de La Commune, banquet populaire.... se succèderont


    http://www.collectif-smolny.org/IMG/pdf/01_recto_plaquette.pdf
    http://www.collectif-smolny.org/IMG/pdf/02_verso_plaquette_pdf.pdf