city:chiche

  • Figures de l’internationalismes (4/4) :
    ATTAC. Date et lieu de naissance : 1997, n°525 du Monde diplomatique
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/figures-de-linternationalismes-44-attac-date-et-lieu-de-naissance-1997

    En décembre 1997, Ignacio Ramonet, directeur du Monde diplomatique, signe un éditorial intitulé « Désarmer les marchés » et véritable réquisitoire contre la finance spéculative. Il y écrit notamment que "le désarmement du pouvoir financier doit devenir un chantier civique majeur si l’on veut éviter que le monde du siècle à venir ne se transforme en une jungle où les prédateurs feront la loi." A la clé, de nombreuses propositions pour que la « financiarisation » cesse d’imposer sa logique à tous les autres champs : politique, économie, social parmi lesquelles la taxe Tobin qui concernerait toutes les transactions effectuées sur les marchés des changes afin de les stabiliser d’une part, et d’autre part de procurer des ressources à la communauté internationale. Le directeur du Monde diplomatique conclut son article par un vœu : "Pourquoi ne pas créer une ONG baptisée Action pour une Taxe Tobin d’Aide aux Citoyens (ATTAC) ?" Chiche ! répondent aussitôt les lecteurs du journal, emballés. Dans les semaines qui suivent la parution de l’article, lettres et fax arrivent par milliers au siège du Monde diplomatique, encourageant la naissance d’Attac. Explorer cet univers vingt ans plus tard soulève de nombreuses questions : comment un journal d’opinion a-t-il pu relier à l’échelle planétaire des groupes d’individus qui partageaient la même contestation du monde ? Comment a-t-il accompagné l’émergence d’Attac et contribué à l’essor du mouvement altermondialiste ? Quels ont été les freins à une traduction politique de ce mouvement ?

    http://rf.proxycast.org/1479521802232274944/10076-13.09.2018-ITEMA_21807841-1.mp3

    #Attac #histoire

  • Chiche ? #Nantes #lVAN #NuitDuVAN : Constructions de cabanes-abris avec les migrants pour la NUIT DU VAN (Off)
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/42396859434

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Communiqué : 44.demosphere.eu/rv/2991 Beaucoup d’infos sur : nantes.aveclesexiles.info + l’article nantes.indymedia.org/articles/42000 Cagnotte de soutien : www.colleo.fr/cagnotte/10222/nantes-avec-les-exile-e-s Plus de photos sur www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/721576893150...

  • @arno je me demande si je n’ai pas hérité un peu de tes pouvoirs maléfiques. Il y a peu on m’a commandé un texte pour accompagner un catalogue dans lequel figure une oeuvre de Hamish Fulton. On m’a inutilement encouragé à prendre une distance très libre par rapport à l’oeuvre en question, dont finalement le thème, et c’est également celui de l’exposition, est l’égarement.

    Du coup mon texte est une énumération de situations d’égarements curieuses. Parmis lesquelles, celui-ci :

    Écureuil

    (Royaume Uni, Sud de l’Angleterre, Nord de la France, le 28 septembre 1995) Je me souviens de mon premier voyage en Angleterre. M’installant à Portsmouth, je m’étais acheté un atlas des routes anglaises avec dans l’idée que pour les années à venir j’aurais l’occasion de sillonner ce pays dont je connaissais finalement si peu de choses. Pour l’un de mes premiers retours en France, j’avais décidé de prendre le carferry ― le Pride of Kent ― à Dover pour rejoindre Calais, d’où je projetais de conduire jusqu’à Watten où je devais retrouver Pascal. C’était d’ailleurs, je l’ai compris plus tard, mon dernier voyage à Watten, et, en fait, Pascal n’était pas là, c’est Rémi qui m’a reçu, avec lequel j’ai découvert, le lendemain matin, dans un numéro d’Art Press, abandonné aux toilettes, la tenue de la grande exposition de Robert Frank au Rijst Museum à Amsterdam, finissant nos cafés, Rémi et moi étions partis aux Pays-Bas, laissant les miettes de notre petit-déjeuner sur la table ― se rappeler, une mauvaise fois pour toutes, que j’ai eu, un temps, cette remarquable liberté de mouvement ―, l’après-midi je dépensais mes derniers florins pour admirer, les vingt dernières minutes avant la fermeture du musée, la Ronde de Nuit de Rembrandt, tant de choses dans l’existence peuvent parfois tenir à tellement peu ― un ancien numéro d’Art Press laissé aux toilettes. Quelques jours plus tôt j’étais allé visiter la cathédrale de Chichester, petite ville un peu à l’Est de Portsmouth sur la côte. J’avais pour cela emprunté ce ruban d’autoroute qui sépare les deux villes côtières et qui, de fait, longe la Manche. Aussi quelques jours plus tard pour relier Dover, en partant de Portsmouth, j’avais imaginé, sans le vérifier, que cette autoroute entre Portsmouth et Chichester devait continuer au-delà de Chichester, en direction de Brighton et, enfin, de Dover. Hélas ce n’est pas du tout le cas et, peu de temps après avoir dépassé Chichester, j’ai compris que les routes côtières n’avaient plus rien de direct, ni de très rectiligne. Après Brighton, que j’avais fini par relier tant mal que bien, je manquais complètement de repères et je me suis tout à fait perdu. Je me suis arrêté en bord de route pour tenter de m’orienter et, fouillant dans la boîte à gant, j’ai constaté que j’avais oublié de prendre avec moi le fameux atlas que je me faisais pourtant une joie d’étrenner. J’étais en colère contre moi-même d’autant que dans cette même boîte à gant, je trouvais une carte routière de France, bien inutile : j’étais perdu dans le sud de l’Angleterre, pas en France, maugrée-je. Et pourtant, l’ouvrant, machinalement, je me suis aperçu, avec un plaisir incrédule, que cette carte de France comportait, en haut à gauche, au Nord-Ouest donc, un bout de l’Angleterre, le Sud-Est de l’Angleterre, qui était parfaitement représenté et détaillé et que, comble de chance, cette petite parcelle d’Angleterre était précisément celle dans laquelle je m’étais égaré. J’ai donc pu, sans aucun mal, m’orienter et retrouver mon chemin en Angleterre, à l’aide d’une carte de la France.

    Et donc : http://www.lemonde.fr/societe/video/2017/12/11/calais-un-ferry-britannique-s-echoue-les-passagers-evacues-en-securite_52279 (il faut regarder le vidéo pour apprendre le nom du bateau)

    http://www.lavoixdunord.fr/277898/article/2017-12-10/le-ferry-echoue-regagne-le-port

  • Le cinéaste #Oleg_Sentsov croupit en Sibérie
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/201117/le-cineaste-oleg-sentsov-croupit-en-siberie

    Le cinéaste Oleg Sentsov, encagé lors de son procès en 2015 Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, injustement condamné pour s’être opposé à l’annexion de sa Crimée natale par la #Russie, purge une peine d’emprisonnement à régime sévère de vingt ans. La solidarité s’organise en France. Chiche...

    #Culture-Idées #Cinéma #Vladimir_Poutine

  • Editorial lyrique d’ABA sur les rassemblements pour la prière devant al-Aqsa à Jérusalem : « Vous nous avez rendu l’estime de nous, la fierté et la confiance. Ils voulaient une guerre de religion. Chiche ! Ils seront perdants »....

    يا أهل الرّباط في قُدسنا المُتحدّية.. أعدتم إلينا العزّة والكرامة والثّقة.. يُريدونها حربًا دينية.. أهلًا وسهلًا.. ولن يكونوا إلا خاسرين | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=712162

    Mwaoais... #palestine

  • Ces sept affaires qui minent le projet de moralisation promis par Emmanuel Macron RTS - Didier Kottelat, avec agences - 1 Juin 2017
    http://www.rts.ch/info/monde/8665648-ces-sept-affaires-qui-minent-le-projet-de-moralisation-promis-par-emmanu

    La moralisation de la vie politique est l’une des grandes promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Mais à peine investi, le nouveau président français voit son projet mis à mal par plusieurs affaires éclaboussant ses proches. Tour d’horizon.

    DEUX MINISTRES DANS LA TOURMENTE

    1) Richard Ferrand, le ministre « qui mêle vie publique et affaires privées »

    C’est la principale épine dans le pied du nouveau président français, qui a fait de la moralisation de la vie politique son cheval de bataille : Richard Ferrand - ancien du Parti socialiste, premier parlementaire à avoir rallié Emmanuel Macron en 2016, catapulté secrétaire général d’En marche puis nommé ministre de la Cohésion des territoires - fait aujourd’hui face à une enquête préliminaire sur ses activités passées ouverte par le parquet de Brest.

    Le 24 mai, c’est le Canard enchaîné qui lance la première flèche https://www.rts.ch/info/monde/8648165-le-ministre-francais-ferrand-epingle-dans-une-affaire-qui-tombe-mal-.htm contre celui qui a été l’un des plus proches lieutenants d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. En 2011, les Mutuelles de Bretagne, alors dirigées par Richard Ferrand, ont loué des locaux appartenant à une société de sa compagne, révèle l’hebdomadaire satirique.
    La deuxième salve est tirée par Le Monde http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/05/30/entre-politique-et-affaires-enquete-sur-le-melange-des-genres-de-richard-fer le 30 mai avec une enquête sur le « mélange des genres » du ministre âgé de 54 ans. Ce dernier « mêle depuis 20 ans vie publique et affaires privées », écrit le journal, qui évoque des contrats accordés par les Mutuelles de Bretagne à des proches, des assistants parlementaires non déclarés, dont le propre fils de l’élu, ou encore un conflit d’intérêts au Parlement.

    >> L’affaire Ferrand fait écho à l’affaire Fillon :
    L’ouverture d’une enquête préliminaire fragilise la défense de Richard Ferrand, qui réfute en bloc les accusations. Interrogé sur ces affaires le 31 mai sur France Inter, il soulignait ne pas être mis en cause par la justice, mais par le « tintamarre médiatique ». Et le ministre d’ajouter que tout ce qu’il a fait dans sa vie professionnelle est « légal, public, transparent ».

    Richard Ferrand peut encore se prévaloir du soutien du Premier ministre Edouard Philippe, même si ce dernier a indiqué avoir « parfaitement conscience de l’exaspération des Français ». Reste que les citoyens auront le dernier mot : le ministre devrait démissionner de son poste s’il perdait l’élection législative dans la 6e circonscription du Finistère, où il brigue un second mandat de député.

    2) Marielle de Sarnez, soupçonnée d’abus de confiance

    De 1999 à son entrée au gouvernement français il y a à peine plus de deux semaines, Marielle de Sarnez, 66 ans, a été députée européenne. La nouvelle ministre des Affaires européennes est sous le coup d’une enquête préliminaire pour « abus de confiance » ouverte le 22 mars dernier, indique Le Parisien http://www.leparisien.fr/politique/assistants-parlementaires-marielle-de-sarnez-visee-par-une-enquete-29-05- lundi 29 mai. En cause : des soupçons d’emplois fictifs concernant son ancienne attachée au Parlement européen.

    C’est une dénonciation de l’eurodéputée Sophie Montel (Front national), elle-même mise en cause pour des faits similaires, qui a mis le feu aux poudres. Celle-ci a signalé le cas de 19 élus français au Parlement européen de tous bords politiques, dont celui de la cofondatrice et vice-présidente du Modem, le parti centriste de François Bayrou.
    Marielle de Sarnez réfute catégoriquement ces accusations et annonce mardi 30 mai avoir porté plainte pour « dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Morel ». Dans un communiqué publié sur Twitter, la ministre précise que son assistante « a fourni un travail assidu » et que son contrat de travail « a été validé et approuvé par le Parlement européen », encadré par des règles « bien plus strictes » que celles en vigueur en France.

    DEUX CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES SUSPENDUS

    3) Christian Gerin et ses tweets antisinionistes

    Le journaliste et producteur de télévision Christian Gerin, 62 ans, investi jeudi 11 mai par La République en marche dans la 5e circonscription de Charente-Maritime, a été suspendu dès le lendemain. Cette décision faisait suite à une dénonciation http://www.licra.org/communique-antisemitisme-la-licra-demande-a-emmanuel-macron-de-retirer-linves de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) à propos des messages critiques d’Israël et antisionistes - qualifiés d’"antisémites" par la Licra - publiés sur Twitter.

    Saisie de ce cas, la commission d’éthique a décidé de lui retirer l’investiture. « La violence de ses propos ne correspond pas aux valeurs de notre mouvement », indique mercredi 31 mai le service de presse de La République en marche, cité par le site de France 3. http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/royan/charente-maritime-candidat-republique-marche-desinvesti Christian Gerin, de son côté, assume ses propos et se défend d’être antisémite, qualifiant les accusations portées à son encontre de « boules puantes » électorales. « Mon hostilité est dirigée contre la politique menée par Israël aujourd’hui », affirme-t-il.

    Reste que, selon la référente départementale du mouvement, citée par le journal Sud-Ouest, http://www.sudouest.fr/2017/05/31/legislatives-en-charente-maritime-christian-gerin-blanchi-par-la-commission Christian Gerin a été blanchi des accusations d’antisémitisme. Sur Facebook, ce dernier continue d’ailleurs à faire campagne avec des affiches faisant figurer la photo d’Emmanuel Macron ainsi que la mention « Soutien au président de la République ». Un autre candidat investi par le Modem, Gérard Potennec, se réclame pourtant lui aussi de la majorité présidentielle.

    4) Pierre Cabaré, condamné à une peine d’inéligibilité

    Candidat dans la 1ère circonscription de Haute-Garonne, dans le Sud-Ouest, Pierre Cabaré, 59 ans, a vu son investiture suspendue par La République en marche le 28 mai. La raison : une vieille peine d’inéligibilité d’un an prononcée en 2003 à la suite du rejet de ses comptes de campagne pour les législatives de 2002. Une peine que le candidat avait omis de mentionner lors de sa demande d’investiture.

    Dans un communiqué, le parti présidentiel rappelle avoir posé comme condition l’absence de peine d’inéligibilité et un casier judiciaire vierge pour faire campagne sous la bannière de La République en marche. Pierre Cabaré - prothésiste dentaire de profession - se justifie en affirmant qu’il ne « connaissait rien », à l’époque, des obligations légales en matière de financement des campagnes électorales. « Je n’ai été remboursé de rien, je n’ai rien coûté à la société », relève-t-il. « Je suis honnête. Aujourd’hui, j’ai des comptes précis, au cordeau », ajoute le candidat

    Le mouvement a décidé mercredi 31 mai de lui retirer officiellement son investiture, annonce France Bleu. https://www.francebleu.fr/infos/politique/toulouse-legislatives-pierre-cabare-en-marche-mais-desinvesti-1496266592 Interrogé, Pierre Cabaré explique pourtant avoir « reçu le feu vert pour continuer la campagne avec les affiches et les logos de La République en marche ». Le candidat était d’ailleurs en campagne mercredi sur le terrain dans sa circonscription.

    TROIS AUTRES CANDIDATS MIS EN CAUSE

    5) Alain Tourret épinglé pour abus d’indemnité

    Alain Tourret est député sortant de la 6e circonscription du Calvados. Elu à l’Assemblée nationale en 2012 sous la bannière du Parti radical de gauche, le maire de Moult-Chicheboville, 69 ans, a été investi par La République en marche pour briguer un nouveau mandat. Dans un article au vitriol publié le 23 mai (lien payant) https://www.mediapart.fr/journal/france/230517/voyage-achat-dune-tele-un-depute-proche-de-macron-abusait-de-son-indemnite , Mediapart pointe du doigt l’utilisation faite par le député de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM).

    Achat d’une télévision, tickets de cinéma, parties de golf, frais dans un Club Med au Sénégal, etc. : Mediapart dresse une liste de dépenses réglées par Alain Tourret avec cette indemnité, censée pourtant couvrir des frais exclusivement liés à son mandat. Le site se base sur des documents issus des « Macron Leaks », le député faisant partie des victimes du piratage ayant visé des proches d’Emmanuel Macron durant la campagne.

    Après un échange avec le déontologue de l’Assemblée nationale, Alain Tourret reconnaît plusieurs « erreurs d’imputation ». Il a mandaté un audit de ses comptes à un expert-comptable, selon son entourage cité par Mediapart. Le député précise avoir remboursé 16’000 euros à la suite de cet examen.

    6) Véronique Avril dépeinte en « propriétaire voyou »

    Lundi 29 mai, Mediapart publie une autre enquête intitulée « A Saint-Denis, la candidate LREM a agi en propriétaire voyou » (article payant) https://www.mediapart.fr/journal/france/290517/saint-denis-la-candidate-lrem-agi-en-proprietaire-voyou . Le site d’information en ligne y révèle les pratiques immobilières problématiques de Véronique Avril, la candidate aux législatives de La République en marche dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis.

    Cette femme de 50 ans a acheté en 2011 un appartement situé dans un immeuble insalubre, frappé depuis plusieurs années d’un arrêté de péril, ce qui n’est toutefois pas interdit. En revanche, elle a ensuite loué ce bien, « ce qui est en soi illégal » selon Mediapart, qui parle d’un loyer « exorbitant », soit 650 euros par mois pour 23 m2. Interrogé, le députés sortant Mathieu Hanotin (PS) dénonce « un comportement digne d’un marchand de sommeil ».

    Véronique Avril, qui travaille à la mairie de Paris, confirme les faits, mais plaide la bonne foi, indiquant avoir mené des travaux pour 20’000 euros afin de rendre son appartement habitable. Quant au loyer, elle admet qu’il était « sûrement trop haut », mais précise s’être fait « embobiner » par l’agence immobilière qui s’occupait de l’entière gestion de son bien. La candidate n’a pas été condamnée pour ces faits, contrairement à d’autres propriétaires dans le même immeuble, note pour sa part Le Parisien http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/a-saint-denis-tempete-autour-de-la-candidate-en-marche-30-05-2017-7000137 .

    7) Houmria Berrada, condamnée pour falsification de diplôme

    Houmria Berrada est la candidate de La République en marche dans la 2e circonscription du Nord. Problème : cette femme de 34 ans, militante antiraciste, a été condamnée en mars 2011 par le tribunal correctionnel de Lille pour falsification de diplôme, révèle La Voix du Nord https://login.lavoix.com/html/anonymous?unitId=lavoixdunord_www_prod&returnPage=http://www.lavoixdunord.fr%2F170537%2Farticle%2F2017-05-30%2Fcette-condamnati mardi 30 mai. Elle a écopé de huit mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux d’un document administratif, ajoute le journal.

    Houmria Berrada, interrogée par La Voix du Nord, se défend vigoureusement, affirmant que la condamnation ne figure pas sur son casier judiciaire, dont elle aurait fourni un extrait à La République en marche. Le comité éthique du mouvement pourrait se pencher sur ce cas, relève son responsable départemental.

    #En_marche #Richard_Ferrand #Marielle_de_Sarnez #mélange_des_genres #abus_de_confiance #Pierre_Cabaré #inéligibilité #Alain_Tourret #Macron_Leaks #Véronique_Avril #Immobilier #marchand_de_sommeil #Houmria_Berrada #falsification_de_diplôme #faux_et_usage_de_faux

  • Conjurer le cataclysme démocratique à l’œuvre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140217/conjurer-le-cataclysme-democratique-l-oeuvre

    Jusqu’où le ressentiment poussera-t-il les électeurs à verser dans le « dégagisme » ? La présidentielle devrait obliger à sérier plutôt qu’à dégommer. Nous ne sortirons de l’épuisement politique mortifère qu’en instituant un anticapitalisme antiautoritaire et ouvert au monde. Chiche ?

    #France #Culture-Idées #élections_présidentielles_de_2017 #Ve_République

  • Dégooglisons saison 3 : 30 services alternatifs aux produits de Google & co – Framablog
    https://framablog.org/2016/10/03/degooglisons-saison-3-30-services-alternatifs-aux-produits-de-google-co

    6 nouveaux services et une annonce majeure pour attaquer la 3e – et dernière – année de notre (modeste) plan de libération du monde… De moins en moins modeste : déjà trente services à ce jour !

    Après Framinetest (qui montre que les libristes ont déjà répondu à l’édition « éducation » de Minecraft/Microsoft), Framemo (le petit outil pratique pour collaborer sur des idées), les mises à jour de Framacarte, Framacalc, Framapad, Framapic, Framasphère, Framemo, et d’autres… on aurait pu croire que notre été était déjà bien rempli.

    Mais non. Il nous fallait fêter ces deux ans avec de nouveaux services. OK. Chiche !

    • #CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires. Il vise à rassembler des structures souhaitant éviter la collecte et la centralisation des données personnelles au sein de silos numériques du type de ceux des #GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

      CHATONS est un collectif initié par l’association #Framasoft suite au succès de sa campagne « #Dégooglisons_Internet » .

      Le projet vise à rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires afin de permettre aux utilisateurs de trouver - rapidement - des alternatives aux produits de #Google (entre autres) mais respectueux de leurs données et de leur vie privée.

      Bien que l’annonce officielle ne soit prévue que pour octobre 2016, ce site permet de présenter le projet , son organisation, son manifeste, sa charte, ses ambitions et ses premiers membres en avant-première.

      https://chatons.org

  • Fêtons l’Etat d’urgence près de Toulouse !
    http://zad.nadir.org/spip.php?article3285

    Aux armes ! Formons nos bataillons ! Ben tiens ! Chiche ! Déjà on va aller se familiariser avec les lieux, dans l’idée d’y revenir souvent (voire d’y rester ;)). Nous invitons donc toutes les victimes potentielles des armes de la répression (désobéissants, sabotteurs, clowns, activistes, gauchos, (...) — Appels, http://www.etienne-lacroix.com

  • L’Italie refuse les fromages à base de lait en poudre
    http://reporterre.net/L-Italie-refuse-les-fromages-a-base-de-lait-en-poudre

    L’Italie avait déjà été condamnée en 2010 par la Cour européenne de justice pour avoir refusé d’appliquer une directive européenne autorisant jusqu’à 5 % de graisses végétales autres que le beurre de cacao dans la composition du chocolat. La Commission européenne avait jugé intolérable le fait que l’Italie étiquette « chocolat pur » les tablettes au beurre de cacao, et celles contenant des graisses végétales comme « succédanés de chocolat ». L’Italie a été obligée de se plier à l’exigence européenne.

    http://blog.monolecte.fr/post/2005/01/26/merci-pour-le-chocolat

  • #RSA et #bénévolat, la Drôme innove : Pour ou Contre ?
    http://www.actuchomage.org/2015092926992/Social-economie-et-politique/rsa-et-benevolat-la-drome-innove.html

    Fort de ces constats, l’objectif est clair : inciter les bénéficiaires à s’engager dans une association, les accompagner pour valoriser cette implication citoyenne, les aider à retrouver une insertion sociale, à construire un réseau, et dans le même temps soutenir l’activité des associations qui œuvrent pour la collectivité. La démarche reste, bien entendu, basée sur le volontariat.

    Mais voilà, comme je le soulignais il y a deux semaines ici http://seenthis.net/messages/406959, la mention du bénévolat semble carrément dissuasive pour un employeur potentiel, que ce soit sur le CV ou lors de l’entretien.

    Et de toute manière, j’en avais moi-même fait l’expérience au bled : le fait d’être engagée, présente, investie n’ouvre absolument aucune perspective d’emploi, car à quoi bon payer quelqu’un qui fait déjà tant pour que dalle ?
    http://blog.monolecte.fr/post/2008/09/03/benevole

    • Tiens, @aude_v, je viens de relire mon commentaire de l’époque : je pense que j’étais déjà prête pour le concept de revenu universel :

      L’État n’est pas tout : élus locaux, chefs d’entreprises petites et grandes, tous les acteurs économiques et politiques du coin ont forcément eu affaire à Michèle et ses talents à un moment ou un autre… et rien. Nada.

      Quand j’ai vu que je n’arrivais pas à me sortir du chômage, j’ai aussi tenté la voie de l’engagement dans les collectivités locales et les associations : j’ai montré ma tête partout, j’ai montré partout ce que je savais faire, j’ai demandé franchement du travail et j’ai beaucoup donné de moi et de mon temps. Se faire connaître, monter un réseau, être en amont des décisions pour pouvoir saisir les opportunités de travail : j’ai vraiment joué le jeu. Avant de comprendre que le bénévolat ça arrange un tas de personnes qui, de leur côté, ne ratent jamais une occasion d’ajouter une indemnité à leur mille-feuilles d’indemnités : « bénévole, bénévole, mon ami, du moment que tu me laisses recueillir le fruit des tes efforts ». Bénévole, comme le benêt que l’on vole.

      Des pans entiers de notre société tiennent grâce au travail gratuit de millions d’entre nous. Je ne pense pas que cela n’ait rien à voir avec notre fort chômage. Travail gratuit contre jobs de merde, les précaires au milieu, et au-dessus de la mêlée, ceux qui ne foutent pas grand chose d’autre que de féliciter les premiers tout en stigmatisant les seconds et en ramassant la part du lion au final.

      Il ne s’agit pas de condamner le bénévolat, mais de l’interroger sur le sens du travail, du revenu, de l’activité…

    • Contradictoirement, ce qu’ils appellent « bénévolat » est aussi l’un des seul moyen éventuel de ne pas être relégué dans l’isolement, coupé de tout moyen d’agir, hors relation (l’association, la #coopération nécessitent des #objets communs) c’est-à-dire pour le coup déshumanisé, voire convaincu de son « inutilité au monde ». Ce qui est en question, outre le #travail qui y est exploité et l’impasse que le bénévolat peut constituer, c’est d’en finir avec cette domination, cette hégémonie de « l’#emploi pour objectif » qui est la meilleure manière de subordonner et de contrôler, jusqu’aux affects.
      Dans leurs propagande active, ils se servent d’un constat qui fut vrai, il y a, ou plutôt, il y eut moyen de convertir une expérience hors emploi (militante, bénévole) en en louant ensuite une partie valorisable sur le marché du travail. Regardez même des exemples de dominants pur jus, à la Cambadélis, Cohn Bendit, Serge July, voire Rosanvallon, etc. mais c’est aussi le cas d’innombrables sans grades que d’avoir négocié sur le marché ce qui a pu se constituer sous la forme d’externalité positive, comme disent les économistes. Cette possibilité se réduit dans la raréfaction de « l’emploi digne », dans la #précarisation générale.

    • @aude_v le bénévolat c’est du travail qui est du non emploi. Et oui, le travail, c’est aussi désocialisant donc, si l’on veut déshumanisant (pas besoin de travailler à la chaine pour en faire l’expérience, une asso peut suffire comme tu le dis).
      Sinon, lorsque j’évoquais l’emploi dégradé, je causais de celui qui est éventuellement accessible au plus grand nombre avant pendant ou après le bénévolat. Bien avant l’instauration des VAE, J’ai vu pas mal de camarades arriver à faire valoir des savoirs inventés/acquis dans la militance dans le cadre de l’emploi (devenir maquettiste, libraire, profs, chercheurs, vendeurs). Il me semble que si c’est plus dur aujourd’hui c’est que la réalité de l’emploi est plus dure pour l’immense majorité. Suffit de se souvenir, par exemple, que la durée moyenne des CDD a chuté de plus de deux mois à 3 semaines, que c’est 85% des embauches ; que c’est le SMIC horaire a remplacé le SMIC mensuel comme norme minimale pas toujours appliquée, cf "stages, etc.) du salaire.

      On peut bien pester contre un « revenu garanti », c’est sur cette base (RMI, RSA ou autre, à moins d’être rentier) même misérable, même si loin du compte que l’on peut ou pas faire le « bénévole », sur cette même base que l’on peut chercher à employer ton temps selon une logique singulière, quitte à expérimenter, c’est à dire se planter (par ex se faire rouler par des carriéristes des Verts, mais il y en a bien d’autres).

      Il n’y a aucun endroit, avec cadre (l’emploi, l’asso Chiche ou une autre), ou sans (et ce sont là d’autres difficultés), où l’on puisse être assuré d’une vie non mutilée. Et oui, dans les collectifs, les « je n’ai pas le temps je travaille » sont régulièrement opposés aux chômeurs et autres assistés supposés disponibles à priori pour faire vivre et tenir les projets « communs ».

      Enfin, pour ce qui est de mettre la man à pâte, si le statut d’autoentrepreneur « fonctionne » c’est pas seulement à cause de la nécessité impérative de trouver du fric pour survivre, c’est aussi de reprendre/capter (et souvent renverser, cf sous traitance et subordination de fait au client, au donneur d’ordre) une aspiration à ce que les patrons nomment « liberté du travail » et qui relève d’une autre nécessité, celle de jouir d’une #capacité_à_agir. Cela nécessite des supports sociaux. Juste un souci, la manière dont ce qui en tient lieu actuellement est fabriqué, hiérarchisé, segmenté, arbitraire est martyrisante.

  • Sommes-nous responsables du #changement_climatique ?
    http://lepeuplebreton.bzh/sommes-nous-responsables-du-changement-climatique
    Gaël BRIAND

    Alors que lʼ#écologie était omniprésente dans les médias et la société voilà quelques années, on constate aujourdʼhui une baisse de lʼintérêt pour ce courant #politique. Selon une étude de la société de services en développement durable GreenFlex parue le 1er juin 2015, 23,7 % des Français se disent désengagés face aux problématiques écologiques contre 15 % en 2014. Moins de 19,6 % des personnes interrogées se disent « très soucieuses des problèmes liés à lʼ#environnement » et 19,3 % pensent quʼ « agir pour lʼenvironnement nʼen vaut la peine que si cela leur fait gagner de lʼargent ». Une étude qui en dit long sur nos sociétés capitalistes…

    Le #climat évolue, la #biodiversité trinque et lʼinfluence de lʼHomme sur son milieu nʼest plus à prouver. Pourtant, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre ces problèmes à bras le corps, comme si la planète pouvait supporter encore quelques décennies de #productivisme alors que lʼon sait pertinemment que ses #ressources sʼépuisent. Pire, les États riches se permettent de rejeter la faute sur les États pauvres qui, selon eux, utilisent plus dʼénergies fossiles et donc contribuent plus à la #pollution, ce qui autoriserait les États riches à poursuivre le saccage ! Côté individuel, même chanson : les #médias nous abreuvent de lʼidée selon laquelle « ce sont les petits gestes qui comptent » et sʼétonnent que les Occidentaux persistent à ne pas faire évoluer leur mode de vie, leurs habitudes de #consommation.
    Cʼest probablement que lʼon ne sʼintéresse à lʼécologie que lorsque lʼon est en « sécurité ». Lʼétude de GreenFlex appelle « rétractés » les personnes désengagées. 64 % seraient des hommes et on note une surreprésentation « chez les chômeurs et les populations modestes ». La précarisation actuelle de la société (associé au sentiment de précarisation) nʼincite en effet pas à la prise de recul. Même les CDI ne sont plus sûrs : en 2011, une étude du ministère du Travail expliquait quʼun tiers des CDI avaient été rompus avant la fin de la première année. La tête dans le guidon, la réflexion sur lʼinteraction hommes-milieux paraît malheureusement assez « bobo »…
    Il faut dire que lʼécologie est considérée chez nous sous lʼangle punitif. De lʼécotaxe – qui était une prime à la centralité – aux interdictions de circuler en passant par les barbants « gestes du quotidien », tout est fait pour que lʼécologie soit impopulaire. Lʼétude dont il est question au début de cet article pose la question du « sacrifice » que les gens seraient capables, ou non, de faire pour favoriser la planète. Se soucier de son milieu nécessiterait donc de sacrifier une part de son bien-être ? Cʼest ce que beaucoup de mouvements écologistes tentent dʼinsinuer dans la tête des gens : je sauve le monde car jʼarrête de prendre des bains ! En caricaturant, on peut donc aisément dire quʼun super-héros serait alors un homme sale.
    Même sʼil est évident, à lʼinstar de ce que disent les Colibris, que lʼeffort de chacun est nécessaire, rejeter sur lʼindividu la #responsabilité collective, cʼest oublier que le citoyen nʼest pas maître – en France du moins – des décisions politiques dʼenvergure. Qui peut affirmer, par exemple, que le choix du #nucléaire est un choix individuel ? Qui peut sérieusement estimer que la paix dans le monde commence par la politesse quand, dans le même temps, les États occidentaux au langage si policé vendent des armes dans les zones instables ? Certes, éteindre sa lumière en quittant une pièce et dire « bonjour » à ses voisins sont des attitudes qui ne peuvent pas faire de mal, mais cela ramène la responsabilité à des niveaux sensiblement différents : pour les uns, fermer un robinet, pour les autres, cesser une politique suicidaire.
    Lʼobjet de ce point de vue nʼest pas dʼaffirmer que le principe de pollueur-payeur est néfaste ou de justifier un gaspillage inadmissible, mais dʼinterroger sur lʼun des fondements qui a prévalu à la pensée politique écologiste, à savoir le « risque ». À force de tout évaluer à lʼaune du risque, on en fait le principe de nos valeurs, dit en substance Ulrich Beck dans son ouvrage La société du risque (1986). La conscience écologique fait partie de ce jeu depuis les années 70 et cela sʼest accentué à partir de la fin du XXe siècle. Ce sont par exemple les écologistes qui ont créé ce qui appartient aujourdʼhui au vocabulaire politique de tous les « décideurs », à savoir le « principe de précaution ».
    Plus récemment, on a vu fleurir des agences de notation et des procédures en tout genre définissant lʼ« acceptabilité » du risque. Car notre vie est devenue une course dʼobstacles au milieu de « risques » : manger est risqué, se déplacer est risqué, boire est risqué, faire lʼamour est risqué…
    Tout cela pour dire que la société actuelle est régie par la peur et cʼest à lʼaune de cette peur, de ce risque hypothétique, que lʼon prend des décisions. Or, les États rejettent la responsabilité sur les individus, justifiant leur propre irresponsabilité par le fait que – loi de lʼoffre et de la demande oblige – cʼest lʼindividu qui choisit ce quʼil consomme (ex. : #OGM ou non) et que, par conséquent, le pouvoir est entre ses mains de citoyen. Le paradoxe, cʼest quʼalors que lʼindividu fait des efforts en tentant de réduire les risques, lʼÉtat lui impose des risques collectifs bien plus graves. Si bien que lʼindividu lambda ne perçoit pas le changement, malgré ses efforts. Ceci peut, en partie du moins, expliquer le fait que nombre de citoyens se désintéressent de ce sujet pourtant ô combien primordial. Ces personnes ont parfaitement conscience de lʼétat de la planète, mais dès lors quʼils ne peuvent pas agir réellement, concrètement, à grande échelle sur ce phénomène, ils le laissent de côté.
    Lʼécologie ne peut pas être cosmétique. Or, le capitalisme en fait un objet de marketing parmi dʼautres. Lʼécologie, au contraire, impose un changement de paradigme profond que le pouvoir doit prendre en compte dans ses politiques. Quand notre société aura monté cette « marche », on pourra peut-être enfin parler de réduction de la production et façonner une société qui vivent en fonction de ses besoins et non de ses envies. Cela nʼa rien de frustrant, mais nécessite simplement une adaptation de la technique à ces impératifs. Un choix politique qui sous-tend une législation adéquate. Encore faudrait-il que le citoyen ait le pouvoir de lʼimposer. Et pour cela, il faudrait revoir nos institutions pour que les décisions se prennent à lʼéchelon le plus petit. On appelle ça « subsidiarité » et cʼest un principe de base de la démocratie. Or, dès lors que la démocratie nʼest pas effective, il est injuste de faire porter la responsabilité sur les individus…

    Assez prévisible dans une société où la question de la
    #démocratie et de la #représentation (cc @aude_v) est éludée, et où le #libéralisme a évacué la question de la #justice_sociale. On se retrouve avec un pouvoir sur lequel on n’a plus la possibilité d’agir et qui nous balance des sermons « #développement_durable » hypocrites et infantilisants.

    • Anecdote personnelle

      Il y a 17 ou 18 ans de cela, j’essayais vainement de faire comprendre aux gentils militants écolos de Chiche ! qui disputaient d’opposition aux OGM qu’il était intellectuellement désarmant de lutter en acceptant le langage de l’ennemi. Qu’on se désarmait soi-même en acceptant de parler en termes de « risques » et de « peur ».
      Qu’en l’occurrence, il ne s’agissait pas de « risques », mais de certitudes - l’ « incertitude » concernant seulement, question ô combien passionnante !, où, quand et comment - sur qui - les conséquences morbides de telle ou telle nouvelle technologie seraient d’abord perçues...
      Qu’il s’agissait de manifester un refus de ces conséquences et de donc leurs causes, et certainement pas d’adopter le langage de leurs promoteurs.

      Quand aux peurs, aux prises de risque, on pouvait et on devait en parler entre amis, entre alliés, entre personnes de confiance : mais les politiser ne signifiait certainement pas d’en faire état, encore moins les brandir comme argument devant un pouvoir que l’on combat.
      Nous n’étions pas nombreux (et où je me trouvais - Grenoble - j’étais souvent bien seul) à formuler cet type de critique, et ne fumes guère écoutés. L’ « information au consommateur » et le « principe de précaution » étaient des slogans tellement plus vendeurs, tellement plus porteurs à très court terme, et ce milieu écologiste semblait pour beaucoup, dont c’était la première expérience d’engagement, une forme d’alternative à une réelle politisation, à une prise de conscience un peu douloureuse des réalités des luttes sociales.

      Mais les ébauches de luttes d’alors (je pense aux campagnes contre les OGM en particulier) semblent bien loin aujourd’hui

      #ancien_combattant
      #vieux_ronchon

    • vu sur twitter : https://twitter.com/clemence_h_/status/638632249152417792

      Vous savez quand sur un produit alimentaire ou un billet de train on affiche l’empreinte Co2 ? C’est pour individualiser le problème.
      Ce sont des grandes entreprises de l’agro-alimentaire ou de transport (RATP, SNCF) qui affichent ça. Elles ont un pouvoir d’action énorme !!
      Mais si implicitement elles rejettent la faute sur vous... Elles n’ont plus besoin d’agir. Ça devient votre responsabilité, VOUS devez changer
      Le + vicieux dans tout ça c’est que les gens pensent que c’est un progrès en soi d’afficher le Co2. Mais ça bloque tout progrès structurel.
      La SNCF supprime des trains et des milliers d’emploi depuis des décennies. Mais voyez combien vous émettez pour un Paris-Bordeaux !!!
      On vit dans un système climaticide. On ne pourra pas sauver le climat en changeant individuellement nos consommations ! Ça ne suffira jamais
      Et ils savent que ce sera toujours insuffisant !! C’est pour ça que les grandes entreprises individualisent le truc !!!!
      Et c’est pour ça que quand Naomi Klein écrit un livre anti-capitaliste Antoine de Caunes lui demande ce qu’il peut faire individuellement.
      Parce que changer le système, agir collectivement, prendre des mesures politiques fortes- tout ça n’est pas dans nos esprits.

      #libéralisation #atomisation

  • On a les utopies qu’on mérite : le revenu garanti - Mon blog sur l’écologie politique, par @aude_v
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/UQM-revenu-garanti-brochure

    J’ai tout de la militante écolo-alternative. Des jeunes écolos de Chiche ! jusqu’à la revue L’An 02, en passant par la fondation d’un collectif Vélorution, l’animation d’un groupe décroissance ou la rédaction d’une brochure « Perdre sa vie à la gagner », mon enthousiasme pour le revenu garanti n’aurait pas dû cesser de croître en quinze ans de militantisme.

    Raté. Je suis au chômage depuis plus de dix ans et, considérant cette expérience et les exclusions qui l’accompagnent, cette bonne idée m’apparaît désormais comme une mesure qui conforterait le productivisme ambiant, la perte d’autonomie, les inégalités socio-économiques, culturelles et de genre et serait un recours bien insuffisant devant les désastres que provoque l’organisation du travail (et du chômage !).

    J’explique en quatre temps mes inquiétudes au sujet de ces différentes dimensions.

    #RdB
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/UQM-revenu-garanti-1
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/UQM-revenu-garanti-2
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/UQM-revenu-garanti-3
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/UQM-revenu-garanti-4
    http://blog.ecologie-politique.eu/public/utopies-revenu-garanti.pdf

  • 5 mois à limiter ses déchets :
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6702

    Je suis de plus en plus agacée par ces initiatives médiatisées : 5 mois sans déchets, un an sans huile de palme, un an sans viande, six mois sans voiture, cinq minutes sans chocolat...
    Je trouve que ça n’apporte pas grand chose, à part des questions : pourquoi seulement un an/5mois/6 mois, etc ? Qu’est-ce qu’on fait après ? On reprend les mauvaises habitudes en se disant qu’on peut s’en laver les mains parce qu’on a fait sa part ? Qu’est-ce que ça apporte, au final, si ce n’est cette impression de « J’ai tenu un an mais c’était trop trop dur (z’avez vu comme je suis trop fort) » ? Je suis tentée d’entendre dans ce discours quelque chose comme : Puisque c’était un défi, il est impossible de pérenniser ce choix. Et au bout du compte, il me semble que c’est plutôt contre-productif.
    Je préférerais entendre quelque chose qui remette vraiment en cause un mode de vie, de manière définitive. Tout le reste de ma vie sans télé. Chiche !

    • Oui le message est assez brouillé du coup, autant accès sur la période que sur l’objet de la démarche. Après je le vois plus comme un défi dans le genre la personne le fait à 100% pour tester à fond, et ensuite revient à un seuil qui sera peut être plus pertinent (par exemple local avec emballage plutôt qu’exotique sans emballage ?)

  • Se libérer de Google ? Chiche ! — Si on commençait par la recherche ? - Framablog
    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/05/25/se-liberer-de-google-commencer-par-la-recherche

    Les lecteurs de ce blog savent que Framasoft s’est engagé à se libérer par étapes des outils de Google : Framasoft a déjà dit bye-bye à Gmail, s’est libéré des GoogleGroups, de Google analytics et de la publicité, des polices de caractère Google… Tout cela demande à la fois de la détermination, un travail technique conséquent et des logiciels ou services de substitution fiables. Ce n’est pas forcément à la portée du simple utilisateur. Que peut-il commencer par faire pour se libérer de l’emprise de Google ?

    L’article qui suit est un appel à l’action. Une action ambitieuse : se libérer partout de Google. Mais une action qui peut commencer par ce qui est à notre portée : choisir d’autres moteurs de recherche.

    Est-il possible de faire vaciller la toute-puissance de Google en remplaçant Google par un moteur de recherche qui ne soit pas notoirement en ligne directe avec la NSA ? Ce n’est pas irréaliste car désormais un très grand nombre de gens sont devenus conscients grâce à Snowden tant de la surveillance étatique de masse que du viol commercial de nos données privées en ligne.

  • Chiche ! Et si Gattaz vivait avec moins de 1130 euros net par mois ? ~ A Perdre La Raison
    http://www.perdre-la-raison.com/2014/04/gattaz-smic.html

    Chacun sait que Pierre Gattaz est l’ami des salariés en Chine, au Mexique, en Inde notamment où son entreprise, Radiall, a installé des sites de production.

    A l’exception notable des Etats-Unis, Radiall est installé dans des pays où la main d’oeuvre à l’absence de norme sociale et de droits élémentaires ainsi que les bas coûts salariaux sont la règle.

    Alors évidemment quand hier le big boss des patrons fait une sortie sur le SMIC « qui serait un problème » nul besoin d’être étonné ou surpris et encore moins de pousser la réflexion bien loin.

    Il s’agit simplement de constater que Gattaz père et fils ont délocalisé leur production en Chine, au Mexique et en Inde parce que les coûts de production locaux sont infiniment inférieurs à ceux en vigueur en France et que les droits sociaux y sont inexistants, et forcément, cela donne des idées au fiston patron du Medef depuis l’été dernier.

    Rappelez vous aussi que le patron du Medef est le monsieur toujours plus du patronat.

    Le gouvernement donne 20 milliards de CICE et il dit que ce n’est pas assez.
    Valls ajoute 10 milliards d’exonération de charges et ça ne lui suffit toujours pas.

    Donc hier il suggère tout simplement d’avoir « temporairement un système permettant la première année, pour un jeune ou quelqu’un qui ne trouve pas de travail, de rentrer dans l’entreprise de façon transitoire avec un salaire adapté qui ne serait pas forcément le salaire du SMIC  »....... « Il faut juste étudier ce sujet sans aucun dogme et sans revenir à toutes les péripéties précédentes et ont peut revenir à 1914 en 1939, je crois qu’il faut du courage pour voir comment le monde bouge aujourd’hui. ».......

    #SMIC
    #Gattaz

  • Après les Roms, les « défapeurs » ? Chiche ! - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=16113

    Cash investigation cible cette fois le diesel, et les petites intox des constructeurs, PSA en tête. Comment les dirigeants de Peugeot enjolivent légèrement leurs efforts anti-pollution ? Très simple. Dans un laboratoire de PSA, Elise Lucet amène le directeur à contredire une interview donnée au Parisien par l’ex-grand manitou de la Recherche du groupe, Guillaume Faury, selon lequel « l’air qui sort des pots d’échappement est plus propre que l’air qui y rentre ». Non non, concède le directeur, il est seulement plus propre « en particules » (à dire vrai, la différence n’apparaît pas clairement au spectateur, mais il apparait clairement que l’ex-grand chef a fait de l’intox dans Le Parisien, « un journal que tout le monde lit », comme dit Lucet). Et ce n’est pas tout. L’émission révèle aussi comment les automobilistes qui roulent au diesel ont découvert une nouvelle activité, le défapage. Vous ne connaissez pas ? Cela consiste, tout simplement, à retirer de sa voiture le Filtre A Particules obligatoire (FAP), afin de la rendre aussi polluante qu’avant. Très bien. On est informés....

    #Roms
    « #Défapeurs »
    #Diesel
    #Peugeot

  • Un témoignage sur le "romantisme" de Polanski
    http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=149

    Cité dans "Beauté fatale", cet extrait de "Top model. Les secrets d’un sale business", enquête-fleuve du journaliste américain Michael Gross, paru en 1995. À la fin des années 1970, l’Américaine Tara Shannon, alors jeune mannequin, se promène à Paris avec une amie. Elles voient tout à coup Jack Nicholson sortir de l’hôtel George V. Elles l’abordent au culot, et l’acteur leur propose de l’accompagner à une fête.

    Jack sonne et devinez qui ouvre la porte ? Roman Polanski ! C’était complètement dingue ! Nous sommes rentrés dans une pièce remplie de petites blondes d’une quinzaine d’années. Du coup, Lisa et moi, on se trouvait vieilles et on s’est regardées en se disant intérieurement : “Foutons le camp d’ici !” Quelqu’un a fait passer un joint, Lisa n’y a pas touché, mais j’en ai pris quelques taffes. Tout à coup, je commence à me sentir malade, à tel point que je suis obligée de m’allonger. Il m’a fallu quelques minutes pour reprendre mes esprits. Mais plusieurs des filles étaient inconscientes… ça craignait ! On s’est barrées.

    (En 1977, le viol de Samantha Gailey s’était déroulé dans la villa de Nicholson à Los Angeles, en l’absence de l’acteur)

    La pilule a « masculinisé » la femme, juge Polanski
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/la-pilule-a-masculinise-la-femme-juge-polanski-25-05-2013-2834567.php

    A Cannes, le célèbre réalisateur franco-polonais a estimé que la pilule a « masculinisé » les femmes et que l’égalité des sexes « chasse le romantisme de nos vies ».

    #Polanski #viol #sexisme #mannequinat #cinéma

    • Ah oui ! Polanski !
      Faut pas l’oublier lui, surtout pas.
      A propos, y a pas quelque chose de nouveau sur DSK ? Un témoignage ? Quelque chose ?
      Faudrait quand même pas s’endormir.

    • Y’a pas ! là vous m’en bouchez un coin, il suffit de demander et on est servi, même le dimanche ! Ce doit être ça la veille sur le net .Chapeau les copains !...
      Votre source commune signale même qu’il a « volé la vedette à Alain Delon ». Je pouvais pas espérer plus. ( à part dans Plein Soleil de R. Clément ; Alain n’existe pas.)

    • C’est plus un festival de cinéma mais de proxénètes. Un défilé de vieux machins tous flanquer d’une paire d’actrices « jeunes et jolies » ou si l’actrice est adultes elle se doit d’etre à demi- nus comme la domina du pédo-violeur.

      http://angrywomenymous.blogspot.fr/2013/05/les-six-trouducs-de-la-croisette.html

      Même Kechiche que j’aime bien d’habitude me file des boutons.
      http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2013/05/24/des-techniciens-racontent-le-tournage-de-la-vie-d-adele_3417150_766360.html
      Son pseudo amour des actrices (inexpérimenté et malléable comme par hasard) me fait penser à Yahima Torres à qui il a fait jouer un rôle très tres difficile et qui fut tant celebree pour ses talents d’actrice mais ne semble plus intéresser aucun réalisateur depuis, Kechiche comme les autres.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Yahima_Torres

      Et sur l’unique réalisatrice-alibi de leur palmarès pas un mot, et pour leur sous-palmarès spécial féminin compatible, une petite brève à l’arraché qui semble prouver encore une fois que les réalisatrices ne font pas de films intéressants.
      http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2013/05/25/un-certain-regard-revele-son-palmares_3417563_766360.html

      Je vais boycotter leurs films de proxos comme le conseil @bp413, mais pas en silence.

    • Ozon et Polanski ont rien eu ? Bouh...

      J’aimais pas trop Cannes jusqu’ici, et cette année grâce à seenthis j’ai compris pourquoi.
      J’aimais pas le décor, mais je me disais, peu importe la forme, l’important c’est le fond.
      Mais le fond, il est pourri, comme le décor.
      Cannes n’est pas qu’un symbole fortuit.
      Le luxe, le pognon et le machisme rongent le cinéma français.
      Et à entendre la radio ce matin, où l’on poussait un cocorico franchouillard à l’énoncé du palmarès, comme notre pathétique décompte de médailles aux jeux olympiques, je me dis que décidément, l’exception française, elle est assez minable...

    • J’ai parler un peu vite pour la seule réalisatrice du palmarès. Le monde lui a consacré une bafouille passionnant dans le genre de celles qu’on réserve aux femmes :

      Elle sait que l’on commencera l’article comme ça, par son retard, ses cheveux blonds en bataille, un jean enfilé à la hâte, des boots fourrés parce qu’il fait encore si froid en ce 1er Mai, par la nuisette à l’imprimé panthère qui dépasse de son pull en laine bleue. Elle le dit : "Ce sera la première phrase de votre article : « Elle est arrivée en retard »." Et cela semble l’embêter un peu, comme une enfant qui veut bien faire. "

      http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2013/05/17/valeria-bruni-tedeschi-je-suis-plus-optimiste-dans-mes-films-que-dans-la-vie

    • Ce qui a de génial de ce combat c’est qu’on a toujours quelqu’un à qui foutre sur la gueule.
      Il y en a un d’ailleurs qui a intérêt à faire gaffe, c’est Kechiche.
      Chiche qu’ on te tient à l’oeil ! C’est ton tour, toi et ton désir de jolies femmes.
      Kechiche, tu files des boutons et t’es percé à jour : car « le fond est pourri, comme le décor » évalue Petite fumée qui doit aussi s’y connaître dans l’histoire de l’art, lequel a toujours fréquenté les banquiers, depuis perpète, mais ça fait rien, l’art on s’en torche ou alors il faut qu’il soit correct.
      Hein ?
      Pas la peine de chercher midi à quatorze heures : ça fait même du bien de trancher : on se sent propre.

    • @paulo : pas besoin de me sentir propre personnellement, mais oui, y a des choses qui m’exaspèrent, et là c’est le cas. Désolé si ça vous contrarie.
      Effectivement, pour moi un art correct, c’est l’art non pas qui use de l’artifice, mais qui creuse pour voir ce qu’il y a dessous.
      A vous lire, vous me direz si je me trompe, je ressens la nostalgie des femmes séduisantes, élégantes, en tailleur qui doivent plaire aux hommes lesquels leur rendent en se montrant galants. Chacun ses clichés donc, et du coup ça me donne envie de revoir ce film.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Comme_une_image
      Film qui a bien entendu ses limites et ses clichés, mais au moins il va creuser là où l’humain a du mal à creuser, nos filtres et nos schémas de jugements, ce qui est trop rare à mon sens dans le cinéma...

    • L’art « correct » ? Petit écran de fumée,
      (lorsque j’employais cet adjectif, c’était par provocation...)
      J’imagine que vous avez pensé sans vous relire, sinon l’art et la correction , ça vous aurait
      sauté au nez.
      L’art correct ? mais ce n’est que de la merde ( de l’art sulpicien, à l’art nazi, de l’art stalinien aux exercices académiques et jusqu’aux derniers petits rejetons , avortons encore incertains tels que l’art auto-fictionnel, etc.)
      Bref, excusez la sortie, c’est dû à l’évidence et je suis renversé à l’idée que vous ayez repris le terme au premier degré.)
      Je ne parle pas de (mon) goût, non l’art est libre ou il n’est pas, l’art transgresse. L’art use librement de tout et aussi d’artifices ( même si ça vous chagrine) et il n’y a pas un artiste qui défendrait une seconde la sincérité, par exemple, car et c’est là un secret l’honnêteté en art c’est seulement vis-à-vis de soi-même artiste, pas des spectateurs .

      L’art n’est pas une « juste opinion » sur ceci ou cela, ni même une opinion profonde.
      Pour ces raisons il y a peu d’artistes alors qu’il y a tant de juges.
      Libre à vous de juger, par exemple votre répulsion envers les « tailleurs » ou de sourire des modes de politesse, convenances anciennes, etc. Car ceci ce n’est pas affaire d’art mais de goûts et d’héritages.
      (Quant aux femmes -et aux hommes- que j’aime, je ne peux que leur en parler personnellement, c’est précieux. Ce n’est pas une opinion. )

    • Je ne trouve ni artistique ni romantique de coucher avec des fillettes et de s’en vanter.

      If I had killed somebody, it wouldn’t have had so much appeal to the press, you see? But… f—ing, you see, and the young girls. Judges want to f— young girls. Juries want to f— young girls. Everyone wants to f— young girls!

      Polanski 1979

      #Polanski_mon_poing_dans_ta_gueule

    • @Paulo, tu as conscience qu’on est là en plein dans ce que tu nomme « l’art correct » de la société de marché ? Par ailleurs , « il n’y a pas un artiste qui défendrait une seconde la sincérité, par exemple, car et c’est là un secret l’honnêteté en art c’est seulement vis-à-vis de soi-même artiste, pas des spectateurs. », c’est inepte : la sincérité a un sens plein et entier dans le cinéma, c’est probablement un des arts ou la notion peut en avoir le plus. Mais je ne vois pas trop en quoi ça s’oppose à la question des artifices…

    • Inept ?
      Sincérité , Le cinéma serait « un des arts où la notion peut en avoir le plus »
      Est-ce que tu n’as jamais accordé une seconde d’attention au montage, coeur d’un film ?
      De nouveau je suis renversé par tant de candeur : sincérité dans l’art !
      Il faut être quelqu’un de très jeune pour fourrer de la sincérité dans la démarche et le résultat qu’’un artiste propose.
      (Le cinéaste comme tout artiste cherche une oeuvre. La sincérité d’ailleurs peut être un outil utile pas un but. )
      Je dis ça sans animosité.
      Petit écran de fumée et Baroug, l’art vous est inconnu.

    • En quoi le montage contredit l’idée de sincérité ? Je ne vois pas bien comment tu oppose la sincérité, qui est une attitude générale vis à vis d’une œuvre et tous les artifices de la technique qui ne contredisent en rien cette attitude…
      Mais vu ta grande sagesse, tu as apparemment bien des choses à nous apprendre, et @petit_ecran_de_fumee et moi en mourrons d’envie.

    • @Paulo : j’aime beaucoup quand un inconnu me parle de moi pour me dire ce qui m’est inconnu alors qu’on ne se connait pas. Vous même, vous vous considérez artiste ou bien juge ?

      Bref on peut continuer à jouer avec les mots à l’infini, libre à vous de penser qu’un Ozon transgresse en filmant les fantasmes d’une jolie jeune fille en fleur et en parlant de prostitution. Personnellement ce genre de transgression me laisse de marbre.
      Je veux bien accepter votre verdict sur mes capacités intellectuelles. Je n’ai sans doute pas le potentiel pour vibrer aux transgressions du cinéma contemporain, contrairement à lui, je me suis arrêté à Lolita et aux Valseuses. On verra si la sensibilité évolue avec l’âge..

    • Petit écran de fumée, je me doutais que ça allait mal tourner, et par ma faute. Comment écouter de sang froid des gens parler de moralité quand il s’agit d’oeuvres d’art ?
      Ils tendent les verges pour recevoir une correction. Ce qui n’était pas mon but avec vous, j’apprécie vos messages.
      Mais quand copain Baroug rapplique avec la sincérité en bandoulière comme s’il jugeait de ses ennemis politiques ou de je ne sais quelle escroquerie financière, j’ai du mal.
      Je place le travail rigoureux des artistes assez haut pour être impatienté quand un gus se pointe et tranche avec moralité et militantisme.
      Il ne veut l’admettre. Sûrement ne changera-t-il pas.
      Bon, finis,
      avec l’expression de mon amitié (anonyme ou presque)

    • Quel rapport entre la sincérité et la morale ? Quel lien avec des ennemis politiques ? Quel rapport, même, entre sincérité et choix politiques ou l’escroquerie financière ? Depuis le début de cette l’histoire de sincérité, je ne vois pas ce que tu veux dire, vraiment.

      Par ailleurs, tu peux postuler un art détaché des questions politiques ; mais ce serait supposer qu’il serait détaché des ors et des récompenses dans le même temps : il me semble que rien dont il n’est question dans ce post ne correspond à cela.
      Par un autre ailleurs, on peut tout à fait, et c’est mon cas, et je crois, de plusieurs ici, considérer qu’Ozon, ou Polanski sont de bon réalisateurs, d’intéressants techniciens et formalistes, mais que leurs films et le sens de ceux-ci posent un certain nombre de problèmes. Les deux ne sont pas incompatibles.

  • #Guerre #Conflits #Violence #Massviolence

    The Project - Online Encyclopedia of Mass Violence

    http://www.massviolence.org/-The-Project-

    «Writing history… aims at calming the dead who still haunt the present, and at offering them scriptural tombs.»

    Michel de Certeau, The Writing of History, New York and Chichester, Columbia University Press, 1988.

    The Online Encyclopedia of Mass Violence (OEMV) is a regularly updated electronic database focusing on massacres and genocides of the 20th century. Currently, there is no tool available that documents and classifies our knowledge by continent, country and historical period. The OEMV’s first objective is to fill this gap by offering reliable historical description and interdisciplinary analysis of both well-documented and less well-known 20th century massacres. Resources provided include chronological indexes, case studies, analytical contributions on socio-political violence in a given country, a glossary of the terms most often used in the field of genocide studies as well as theoretical papers written by the most representative authors in the field.

  • Transgresser la loi pour réussir en classe | Encore un nouvel étonnant microcosme...
    http://gingko.neottia.net/post/25013270466/transgresser-la-loi-pour-reussir-en-classe#

    J’en ai déjà parlé, bien sûr. Dans l’article « Terminaux numériques personnels en classe ? Chiche ! », je notais que la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite loi « Grenelle 2 » avait modifié le code de l’éducation, dans son 
    article L511-5 :

    Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite.

    On notera que cette loi, censée avoir été votée pour des raisons sanitaires, introduit une discrimination entre adultes et enfants car, chacun le sait bien, les ondes émises par les mobiles des professeurs sont bienfaitrices alors que celles des téléphones des élèves sont très dangereuses.

    On notera également qu’il est donc possible d’utiliser son téléphone mobile partout où le règlement intérieur l’autorise… et de le garder partout ailleurs bien au fond de sa poche car la loi n’interdit que l’usage mais pas la possession.

    Asseyez-vous un moment, je vais vous raconter une histoire.

  • Terminaux numériques personnels en classe ? Chiche ! | Encore un nouvel étonnant microcosme...
    http://gingko.neottia.net/post/14059786673/terminaux-numeriques-personnels-en-classe-chiche

    Les terminaux numériques personnels des élèves, à supposer qu’on leur permette de les utiliser en classe — car, entendons-nous bien, dans mon esprit, il n’est pas imaginable que cette décision, sous la forme habituelle d’une consigne, ne revienne pas in fine au professeur — renvoient ainsi le maître à sa splendide et immémoriale figure et à sa posture, celle des maîtres des livres qu’on a lus, celle des maîtres qu’on a eus, celle des maîtres dont on a rêvé.

    C’est tout ça qui fout le camp, c’est tout ça qui vacille et entraîne les peurs, les vindictes, les oukases et les interdictions.

    Hardi, chers collègues, essayons ! Je fais avec vous le pari que vos élèves, à condition de les intéresser autant que de les instruire, vous sauront gré d’avoir ouvert les portes numériques de la classe, d’avoir aussi permis d’accompagner leurs capacités d’accéder à tous les savoirs, de manière construite, critique, méthodique et ordonnée, d’avoir enfin contribué à construire leur citoyenneté.

    Chiche !

  • Nous recevons beaucoup d’infos sur Fukushima, dans le plus grand désordre, infos souvent contradictoires. Je me demande quelle est la situation réelle, je me demande comment enquêter sérieusement, quelles sources crédibles consulter pour essayer de faire une synthèse plausible et sérieuse

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    Rebellyon.info

    http://rebellyon.info/Fukushima-Daichi-forte.html

    Fukushima Daïchi : forte contamination du territoire japonais, de son littoral et de ses habitants - 10 juin

    L’air radioactif de Fukushima a circulé dans les grandes métropoles japonaises où les populations ont parfois reçues des doses massives. Les parents luttent aujourd’hui contre le gouvernement pour protéger les enfants de la contamination. L’océan aussi a été massivement contaminé. Le séisme et la défaillance des valves de sécurité sont les principaux responsables de l’accident de Fukushima Daïchi, pas le tsunami.