city:corbeil-essonnes

  • [Sam 27 janv] Rassemblement #de solidarité avec les prisonniers en #lutte devant la MAH de #fleury-merogis
    https://nantes.indymedia.org/articles/39910

    Pour s’y rendre en transport en commun : bus 109, direct depuis la porte d’Orléans : départ à 12h20- arrivée à 13h00 à la MAH (le suivant 50’ plus tard, donc faut pas le louper !) RER C ou D, jusqu’à Juvisy prendre la sortie Condorcet et prendre le bus DM05 : départ 12h23- arrivée à 12h51 à la maison d’arrêt des hommes (le suivant 40’ plus tard). RER D direction Corbeil-Essonnes jusqu’à Grigny Centre. Puis prendre le bus 510 à la gare RER : départ 12h17- arrivée à la maison d’arrêt des hommes à 12h35 ; ou le suivant départ à 12h47, arrivée 13h05. Pour s’y rendre en voiture : Depuis le périph’ suivre la A6 en direction d’Evry, puis prendre la sortie n°7 fleury-mérogis. Suivre l’avenue Victor Schoelcher puis avenue du Docteur Fichez (entre 2 ronds-point), la maison d’arrêt est indiquée sur la (...)

    #Répression #/ #prisons #centres #rétention #transports #gratuits #anti-repression #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #mouvement #Répression,/,prisons,centres,de,rétention,transports,gratuits,lutte,anti-repression,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement

  • Valls validé par le conseil constitutionnel comme « député tricheur »
    Décision n° 2017-5074/5089 AN du 8 décembre 2017
    http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2017/2017-5074/5089-an/decision-n-2017-5074-5089-an-du-8-decembre-2017.150360.html

    15. D’autre part, si les requérants indiquent contester l’authenticité de la signature de 110 électeurs portée sur les listes d’émargement de plusieurs bureaux de vote de la commune d’Évry et d’un bureau de vote de la commune de Corbeil-Essonnes au second tour en raison des différences qu’elle présente avec leur signature au premier tour, ils n’en désignent précisément que 108. Il résulte de l’instruction, notamment de l’examen des listes d’émargement des bureaux de vote en cause, que, dans au moins 42 cas, les différences alléguées ou bien sont peu probantes, ou bien sont imputables au fait que le mandant a voté à l’un des deux tours, ou à la circonstance que l’électeur a utilisé successivement un paraphe ou sa signature ou encore, pour les femmes mariées, leur nom de famille ou leur nom d’usage, ou bien s’expliquent, ainsi qu’en a formellement attesté une des électrices, par un problème de santé survenu entre les deux tours et l’ayant contrainte à signer d’une autre main. En revanche, 66 votes, correspondant à des différences de signature significatives doivent être regardés comme irrégulièrement exprimés. Ces suffrages irréguliers restant en nombre inférieur à l’écart de voix entre les deux candidats du second tour, cette irrégularité ne saurait conduire à l’annulation des opérations électorales.

    16. Il résulte de tout ce qui précède que les requêtes de Mme AMRANI et M. RABATÉ et de M. ALBIGNAC doivent être rejetées.

    • Communiqué de presse du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale

      Le Conseil constitutionnel a validé l’élection de Manuel Valls dans la 1ère circonscription de l’Essonne malgré de nombreuses irrégularités constatées.
      Nous prenons acte de cette décision.
      Toutefois, le flou qui a prévalu lors du second tour de cette élection fragilise la légitimité de Manuel Valls.
      Nous déplorons l’attitude du député qui poursuit une campagne de haine permanente aux relents racistes et diffamatoires envers la France insoumise et sa candidate, Farida Amrani. Manuel Valls travaille à la division du peuple.
      Pour notre part, nous poursuivrons notre travail de terrain aux côtés des habitants de la circonscription pour proposer une alternative solide à la majorité actuelle, qui a choisi le camp des riches contre celui du peuple.

  • Face à #Valls en #Essonne, les autres gauches irréconciliables
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160617/face-valls-en-essonne-les-autres-gauches-irreconciliables

    Dans la première circonscription de l’Essonne, Manuel Valls brigue un quatrième mandat de député. Il est en ballottage avec Farida Amrani, candidate de La #France insoumise, qui veut faire tomber celui qui incarne « tout ce qu’on ne veut plus voir en politique ». Mais les désaccords avec le candidat PCF, vaincu au premier tour, pourraient lui coûter les voix qu’il lui manque pour gagner au second. Permanence de Manuel Valls à Corbeil-Essonnes. © L.E.

    #En_marche #Evry #France_insoumise #PS

  • Face à #Valls, les autres gauches irréconciliables
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160617/face-valls-les-autres-gauches-irreconciliables

    Dans la première circonscription de l’Essonne, Manuel Valls brigue un quatrième mandat de député. Il est en ballottage avec Farida Amrani, candidate de La #France insoumise, qui veut faire tomber celui qui incarne « tout ce qu’on ne veut plus voir en politique ». Mais les désaccords avec le candidat PCF, vaincu au premier tour, pourraient lui coûter les voix qu’il lui manque pour gagner au second. Permanence de Manuel Valls à Corbeil-Essonnes. © L.E.

    #En_marche #Essonne #Evry #France_insoumise #PS

  • L’autodestruction du Parti socialiste, par Rémi Lefebvre
    https://mensuel.framapad.org/p/diploPS
    (je publie ici cette critique interne au PS in extenso, si cela pose pb, je modifierais)

    Subjugué par les dogmes du « marché libre » et rivé aux consignes de Bruxelles, le président François Hollande s’obstine à imposer le démantèlement du code du #travail, faute de lutter efficacement contre le #chômage. Comme une majorité de syndicats, de Français et de parlementaires rechignent, il tente un passage en force, au mépris mêjme de toute logique électorale.

    Pour le Parti socialiste (#PS) français, l’heure du bilan approche. Rarement un parti aura été aussi rapidement abîmé par son passage aux affaires. En 2012, il tenait l’ensemble des pouvoirs entre ses mains. Quatre ans plus tard, il a perdu un nombre considérable d’élus et, à moins d’un an de l’élection présidentielle, la cause paraît entendue : M. François Hollande, qui se prépare à l’évidence à solliciter le renouvellement de son mandat, n’est même pas assuré de figurer au second tour. L’impopularité du président comme celle de son premier ministre battent des records historiques.

    Les défaites à toutes les élections intermédiaires n’ont en rien arrêté la fuite en avant libérale dont la « #loi_travail » marque l’apogée. Malgré la timide embellie de l’emploi, qui servira sans doute de justification à la candidature de M. Hollande, la politique de l’offre (1) engagée dès l’automne 2012 ne produit toujours pas de résultats. Pour valoriser l’action du gouvernement, que le peuple de gauche désavoue massivement, le PS reprend mot pour mot les éléments de langage de la droite en 2012 : la nécessité de la « #réforme » s’est imposée pour « préserver le modèle social français ». « La politique de l’offre n’est ni de droite ni de gauche : elle est nécessaire », a pu déclarer M. Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement (2). Désormais, l’aversion suscitée dépasse de très loin les franges de la gauche radicale et la déception que provoque immanquablement l’exercice « réformiste » du pouvoir. Comment comprendre ce qui s’apparente à une autodestruction ?

    Se dirige-t-on vers la fin du PS ? Quelle rationalité électorale poursuivent les élites socialistes, par ailleurs si « raisonnables » ?
    Si leur stratégie apparaît incertaine, elle dérive d’un postulat qui fonde la cohérence et la constance du gouvernement : la politique menée, aussi suicidaire qu’elle puisse paraître, n’est pas négociable. Elle découle dans une large mesure de contraintes européennes que M. Hollande, contrairement à ce qu’il avait annoncé durant la campagne de 2012, n’a pas renégociées. Les choix idéologiques sont si marqués qu’ils prennent le pas sur les intérêts électoraux du parti. Dès lors qu’aucune inflexion n’est envisageable et que le PS n’a plus la base électorale de sa politique, il est condamné à fabriquer un improbable électorat de substitution, au centre gauche, et compte s’appuyer sur la prochaine élection présidentielle pour le faire émerger.

    Jusqu’à présent, le PS appartenait à ce type de parti que le politiste italien Angelo Panebianco a appelé « électoral-professionnel » (3), c’est-à-dire voué à un seul objectif : la maximisation des performances électorales. Entre 2002 et 2012, il est devenu un parti de professionnels de la politique locale — élus et collaborateurs d’élus (4). En 2012, quand il accède au pouvoir national, il dirige la quasi-totalité des régions, 60 % des départements, les deux tiers des villes et même, pour la première fois de son histoire, le Sénat. Quatre ans plus tard, la machine électorale est dévastée. Au cours des vingt-deux législatives partielles qui ont eu lieu dans cet intervalle, le PS a été éliminé dès le premier tour dans la moitié des circonscriptions où il présentait un candidat (5).

    Après avoir fait prospérer le socialisme municipal dans des proportions jamais atteintes, M. Hollande, lui-même ancien président du conseil général de la Corrèze, en est devenu le fossoyeur. En 2014, son parti a perdu 162 villes de plus de 9 000 habitants — un record pour des élections municipales. Il ne dirige plus que cinq régions et vingt-six départements. Le « parti des élus » a été sacrifié sur l’autel d’une politique de #compétitivité aussi inefficace qu’impopulaire. Repliés sur leurs fiefs locaux depuis 2002, les notables socialistes se sont peu à peu désintéressés des débats idéologiques nationaux. Tétanisés par les défaites, ils semblent attendre que le cycle du pouvoir se referme pour retrouver une opposition qui fut jadis confortable.
    Ces échecs électoraux massifs et répétés ont eu des effets considérables sur l’organisation partisane. L’armature du PS se désagrège dans ses profondeurs territoriales. Les assistants, collaborateurs d’élus et permanents ont été victimes de ce qui s’apparente à des plans de licenciement successifs, alors qu’ils exercent souvent des responsabilités essentielles dans l’appareil, à la direction des sections ou des fédérations. Certaines fédérations sont en cessation de paiement. L’historique fédération du Nord a perdu depuis 2012 de nombreuses villes (Roubaix, Tourcoing, Dunkerque, Maubeuge, la communauté urbaine de Lille…), le département, la région et la moitié de ses militants. Pour résorber une dette de 1 million d’euros, la direction fédérale a dû se résoudre à vendre une partie de son siège.

    La « loi travail » piétine le congrès

    Enfin, le parti dans son ensemble connaît une hémorragie de militants sans précédent. Les renouvellements de cartes au 1er décembre 2014 ne dépassaient pas 60 000 adhérents, soit largement 50 000 de moins qu’en 2012 . Le phénomène va bien au-delà des habituels flux et reflux liés à l’exercice du pouvoir.

    À quoi bon demeurer dans un parti exsangue et dévitalisé, qui n’a plus son mot à dire ? Le premier secrétaire, M. Jean-Christophe Cambadélis, donne un peu mieux le change que son prédécesseur, M. Harlem Désir, d’une remarquable passivité ; mais la démocratie interne est inexistante. Le président de la République estime n’avoir pas de comptes à rendre à un parti dont il n’a pas tiré son investiture, puisqu’il doit sa candidature à une primaire ouverte. Les résultats du congrès de Poitiers, en juin 2015, ont été complètement ignorés, alors qu’ils étaient censés définir la ligne politique du parti. Dans la motion majoritaire, dont M. Cambadélis était le premier signataire, une position par anticipation sur la loi El Khomri avait été prise. On y lit : « Il faut rétablir la #hiérarchie_des_normes : la loi est plus forte que l’accord collectif, et lui-même s’impose au contrat de travail. » Soit l’exact inverse de la proposition que le gouvernement s’acharne à défendre. S’appuyant sur le socle de légitimité du congrès, un rapport demandant une réorientation de la politique gouvernementale a été adopté par le bureau national à une très large majorité en juillet 2015. Il a été balayé d’un revers de main par le premier ministre Manuel Valls, qui n’a cessé, depuis, de radicaliser sa ligne sociale-libérale. La « loi travail », qui ne faisait pas partie des engagements de 2012, n’a jamais été discutée au PS ; elle n’a fait l’objet d’aucun vote du bureau politique. La direction du parti a même renoncé à produire un programme en vue de l’élection présidentielle. Mieux vaut orienter le futur candidat à l’aide de « cahiers » que formuler un programme qu’il n’appliquera pas : c’est, en substance, ce que le premier secrétaire a expliqué lors du conseil national du 6 février 2016.

    Comme le parti n’assure plus son rôle de régulation des différends et de production d’un point de vue commun, les débats se sont déplacés dans l’arène parlementaire, où les députés frondeurs organisent une résistance très médiatisée, mais jusqu’ici marginale. Un cap a été franchi avec leur tentative de déposer une motion de censure contre le gouvernement lors du débat sur la « loi travail », en mai 2016. Si beaucoup de députés socialistes désapprouvent sans doute la politique du gouvernement, la plupart d’entre eux, par résignation ou manque de courage, ne souhaitent pas affaiblir le président de la République, pensant que leur sort électoral dépend du sien. L’approche de la débâcle finale n’y change rien : fatalisme et #présidentialisme font leur œuvre.

    Reconnaissant que le PS est au bout d’un cycle, le premier secrétaire prône désormais son « dépassement » autour de la Belle Alliance populaire, fédération de la « gauche de transformation » regroupant associatifs, syndicalistes, intellectuels et partenaires du PS. Il s’agit de s’adresser au peuple de gauche « au-delà des appareils radicalisés contre le PS ». Lors du lancement de cette initiative, le 13 avril, M. Cambadélis s’affichait aux côtés de MM. Jean-Vincent Placé et Jean-Luc Bennahmias (6), ainsi que de responsables du Parti radical. Même M. Robert Hue, habituelle caution communiste du PS, a refusé de participer à ce replâtrage.

    La destruction du parti apparaît comme une stratégie délibérée de M. Valls, qui, avec un cynisme à peine contenu, se projette au-delà de la débâcle à venir. Le premier ministre s’emploie à créer les conditions d’une candidature de M. Hollande, vouée à l’échec, et à entériner le schisme entre « deux gauches irréconciliables (7) ». Fortement minoritaire lors de la primaire de 2011 (8), il cherche à liquider le « vieux parti », comme l’un de ses modèles, M. Anthony Blair, l’avait fait avec le Labour au Royaume-Uni, pour réinitialiser le jeu politique au centre. Selon lui, plus le parti sera dévasté, plus son œuvre aura de chances de réussir. Il est désormais débordé sur sa droite par le ministre de l’économie Emmanuel Macron, qui adopte la même stratégie hors du PS et cherche la surenchère dans la « transgression » des marqueurs politiques de gauche.

    La stratégie de M. Hollande apparaît plus obscure et incertaine. Il semble miser sur les dernières chances de réélection que lui laissent la progression du Front national (FN) et la désunion de la droite, qui s’est lancée dans l’aventure d’une primaire ouverte peu conforme à sa culture politique. L’une des lois de la Ve République est peut-être que le président doit tout sacrifier à l’essentiel, c’est-à-dire sa réélection, quel qu’en soit le prix pour son parti. M. Hollande ne peut plus jouer désormais que sur les ressources de sa fonction.

    Il cherche d’abord à sécuriser sa candidature. Les partisans d’une primaire ont voulu l’entraîner dans cette procédure pour sortir de l’impasse à gauche (9). Le PS a dans un premier temps adopté une position attentiste, avant d’en accepter le principe, mais en excluant tout préalable afin de mieux en compromettre le déclenchement. Après quelques hésitations, communistes et écologistes ont finalement refusé de s’engager dans une démarche qui pourrait les contraindre à soutenir M. Hollande s’il en sortait victorieux. Au terme de ce jeu de poker menteur, les socialistes peuvent pérorer : « Pour le moment, le seul parti qui se bat pour une primaire, c’est le Parti socialiste », déclare ainsi M. Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections (10). M. Cambadélis a envisagé un temps de convoquer un congrès extraordinaire pour modifier les statuts et dispenser M. Hollande de participer à une telle procédure, avant de changer d’avis et de convaincre le président en exercice d’accepter une primaire (conseil national du 18 juin). Comment interpréter ce revirement ? Distancé par la droite et l’extrême droite dans les sondages, rattrapé voire dépassé à gauche par M. Jean-Luc Mélenchon, M. Hollande ne peut espérer retrouver une certaine légitimité qu’en obtenant sa désignation par cette procédure. Il prend de court ses opposants « frondeurs », qui peineront peut-être à désigner un candidat commun. Toujours tacticien plutôt que stratège, le chef de l’État espère sans doute aussi que les électeurs de gauche se détournent de la primaire, limitée aux partis soutenant le gouvernement, ce qui permettrait une surreprésentation des plus légitimistes pouvant lui être encore favorables. D’autant plus que le PS, faute de temps et de moyens militants, sera sans doute dans l’incapacité d’ouvrir autant de bureaux de vote qu’en 2011.

    Les gardiens de la République

    Monsieur Hollande cherche à empêcher la dispersion des candidatures à gauche au premier tour. Il s’est employé à diviser les écologistes, avec un succès certain. La nomination au gouvernement de trois ministres écologistes en janvier 2016 a rempli son office. L’explosion du groupe parlementaire Europe Écologie - Les Verts (EELV) à l’Assemblée nationale en mai a mis encore un peu plus à mal l’hypothèse d’une candidature de Mme Cécile Duflot.
    Enfin, le président peut compter sur la #droitisation du jeu politique, à laquelle il a lui-même largement contribué, mais qui peut le déplacer sur la gauche dans les mois qui viennent. L’action du gouvernement a déporté le centre de gravité du pensable et du dicible vers la droite, comme en témoigne la réécriture de la « loi travail » au Sénat.

    Le président escompte que la surenchère libérale à laquelle donne lieu la primaire des Républicains, pleinement décomplexés (suppression de l’impôt sur la fortune et des trente-cinq heures, réduction massive du nombre de fonctionnaires…), réinstalle le clivage gauche-droite. Une victoire de M. Nicolas Sarkozy à la primaire serait très favorable à M. Hollande. Le PS entonne déjà le refrain des élections législatives de 1986 : « Au secours, la droite revient ! » « Les Français vont enfin comparer », s’écrie M. Le Foll. Le discours convenu sur le « tripartisme », avec la qualification annoncée de la présidente du FN, Mme Marine Le Pen, au second tour de la présidentielle, permet déjà aux dirigeants socialistes de se positionner comme les gardiens de la République. Interrogé par Les Échos (13 juin 2016) sur la stratégie de rassemblement de la gauche d’ici à l’élection, M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement (11), croit en la capacité de rassemblement au centre gauche de M. Hollande : « Avec la tripolarisation, la présidentielle et les législatives de 2017 n’auront rien à voir avec les élections précédentes. Selon toute vraisemblance, le candidat du camp républicain, de gauche ou de droite, aura besoin d’aller chercher les électeurs de l’autre bord pour l’emporter au second tour face à Marine Le Pen. Pour moi, celui qui l’emportera au premier tour sera celui qui proposera la bonne formule de rassemblement pour le second. Ma conviction, c’est que la gravité de la situation ne permettra pas de jouer au jeu des postures traditionnelles. Aujourd’hui, c’est l’emphase, l’hystérie, le déni de la réalité. Mais tout cela va se dissoudre devant la réalité. »

    Si irréaliste que cela puisse paraître, le PS n’a donc pas encore complètement renoncé à l’idée d’une victoire en 2017. M. Mélenchon fait quant à lui le même calcul qu’en 2012 : passer devant le candidat du PS au premier tour pour lui retirer sa rente de position dominante et le « pasokiser » — c’est-à-dire le marginaliser, comme le Parti socialiste grec, en lui retirant son monopole de parti à vocation majoritaire à gauche. Mais, dans cette hypothèse, désormais plus crédible qu’il y a quatre ans, une victoire relative suffira-t-elle à passer le cap du premier tour ?

    C’est à une recomposition de grande ampleur que doit s’atteler la gauche, au-delà de ses corporatismes d’appareil mortifères. Les socialistes les plus progressistes pourraient y contribuer ; à moins qu’ils soient aspirés dans le jeu politicien et le cycle des défaites « refondatrices » au PS. Déjà, Mme Martine Aubry et les frondeurs enjambent la défaite à venir et préparent le futur congrès. Le PS est peut-être à l’agonie ; mais il a démontré au cours de sa longue histoire (le cas de la défaite cuisante de 1993 effacée dès 1997 est exemplaire) une capacité de résilience qui fonde sa longévité historique.

    (1) Politique libérale consistant à tenter de relancer l’activité économique en multipliant les avantages offerts aux entreprises.
    (2) Les Échos, Paris, 17 janvier 2014.
    (3) Angelo Panebianco, Political Parties : Organization and Power, Cambridge University Press, 1988.
    (4) Lire Rémi Lefebvre, « Faire de la politique ou vivre de la politique ? », Le Monde diplomatique, octobre 2009.
    (5) Le Monde, 13 juin 2016.
    (6) M. Placé est secrétaire d’État à la réforme de l’État et à la simplification, ancien président du groupe Europe Écologie - Les Verts au Sénat ; M. Bennahmias est ancien député européen Vert, passé par le Mouvement démocrate (MoDem) de M. François Bayrou.
    (7) Discours à Corbeil-Essonnes, 15 février 2016.
    (8) Il n’avait recueilli que 5,63 % des suffrages des sympathisants.
    (9) Dans un appel « Pour une primaire à gauche » publié par Libération, Paris, 10 janvier 2016.
    (10) L’Opinion, Paris, 23 mai 2016.
    (11) Cet ancien proche de M. Dominique Strauss-Kahn, qui a constitué un « pôle des réformateurs », s’impose au fil des mois comme le théoricien gouvernemental du social-libéralisme.

    Note : la plupart des hiérarques cités, Mélanchon compris, furent lambertistes.

  • Inondations : le douloureux retour à la normale
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11877-inondations-le-douloureux-retour-a-la-normale

    Le dernier pic de crue était attendu mardi dans l’Essonne, au terme d’une semaine d’inondations exceptionnelles qui ont fait quatre morts et des dégâts dont le coût d’indemnisation pourrait dépasser le milliard d’euros.

    Une rue de la commune d’Elbeuf inondée par la crue de la Seine, le 5 juin 2016 - J-F. MONIER AFP

    Le dernier pic de crue était attendu mardi dans l’Essonne, au terme d’une semaine d’inondations exceptionnelles qui ont fait quatre morts et des dégâts dont le coût d’indemnisation pourrait dépasser le milliard d’euros.

    Seuls l’aval de la Seine, à Elbeuf et Rouen, le Cher et l’Essonne devaient être mardi en vigilance orange, selon l’organisme de prévention Vigicrues.

    La ville de Corbeil-Essonnes, où la rivière Essonne se jette dans la Seine, est particulièrement exposée. Deux (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Le « soldat » de Serge Dassault est condamné à 15 ans de prison
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180516/le-soldat-de-serge-dassault-est-condamne-15-ans-de-prison

    Serge Dassault convoqué comme témoin par le tribunal n’a pas daigné se déplacer. © Reuters Younès Bounouara, principal agent d’influence de Serge Dassault à Corbeil-Essonnes, a été condamné mercredi à quinze ans de réclusion pour tentative d’assassinat, soit trois années de plus que les réquisitions. Le verdict est embarrassant pour le milliardaire. D’autant que la saga judiciaire du système Dassault est loin d’être terminée : deux autres affaires sont à venir.

    #France #Justice

  • Le système Dassault arrive devant les assises de l’Essonne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090516/le-systeme-dassault-arrive-devant-les-assises-de-lessonne

    Serge Dassault, 90 ans, patron du groupe Dassault, sénateur LR et ancien maire de #Corbeil-Essonnes (1995-2009) © Reuters Un homme de main de #Serge_Dassault est jugé à partir du 10 mai à Évry (Essonne) pour tentative d’assassinat sur un boxeur qui avait piégé le milliardaire au sujet de la #Corruption électorale présumée à Corbeil-Essonnes. Le « système » mis en place par l’ancien maire et sénateur LR, convoqué comme témoin, sera au cœur des débats.

    #France #achat_de_votes #cour_d'assises #élections #Fatah_Hou #Justice #tentative_d'assassinat #Younès_Bounouara

  • Comment Dassault a tué Jaurès
    http://libreaffichage.blogspot.fr/2015/09/comment-dassault-tue-jaures.html

    Lorsque j’ai lu en mars dernier que le Boulevard Jean Jaurès de Corbeil-Essonnes serait rebaptisé « Avenue Serge Dassault » dans le courant de l’année 2015, j’ai d’abord cru à un poisson d’avril (avec 24h d’avance).

    Mais non. Point de blague à l’horizon.

    Alors que les élections départementales s’achevaient dans la douleur en Essonne, le Conseil municipal de Corbeil adoptait tranquillement cette proposition de Jean-Pierre Bechter : débaptiser le boulevard Jean Jaurès pour en faire une avenue à la gloire de Serge Dassault, condamné à l’inéligibilité en 2009, mis en examen pour achat de vote, corruption, association de malfaiteurs, complicité de tentative d’assassinat, abus de biens sociaux, blanchiment.

    Entre Jean Jaurès et Serge Dassault, la municipalité a choisi.

  • Le comptable suisse de Serge Dassault lui aurait remis 53 millions d’euros en cash
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/11/18/le-comptable-suisse-de-serge-dassault-lui-aurait-remis-53-millions-d-euros-e

    Le quotidien Libération et la radio France Inter ont dévoilé, lundi 17 novembre, le contenu du procès-verbal de Gérard Limat, comptable de l’ex-maire de Corbeil-Essonnes (1995-2009), Serge Dassault. Les confessions de celui qui se présente comme « l’homme à tout à faire » de l’avionneur ont permis de mettre au jour un incroyable système de mise à disposition d’argent liquide.

    Selon son témoignage, M. Limat aurait remis au moins 53 millions d’euros à Serge Dassault entre 1995 et 2012. Entendu sous le régime de la garde à vue début octobre par les policiers de l’office anticorruption de Nanterre, ce Suisse de 74 ans a été mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagnes électorales et d’achat de votes » et « blanchiment » dans le cadre de l’enquête sur la corruption électorale présumée à Corbeil.
    (…)
    Le liquide que Gérard Limat dit avoir apporté à Serge Dassault, à Paris, était initialement puisé sur des comptes au Liechtenstein, au Luxembourg ou en Suisse, avant d’arriver sur ceux de Cofinor.

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien le 24 avril 2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-sncf-transilien-24-avril-2014

    Les départs suivants ne seront pas assurés ce jour : Ligne Tzen 1 : 06h52 en direction de Lieusaint Gare. 07h28 en direction de Corbeil-Essonnes Gare. 08h07 en direction de Lieusaint Gare. 08h50 en direction de...Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien le 24 avril 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #banlieue #bus #lignes #metro #RER #trains #Tramway

  • L’origine du mot “ordinateur”
    http://corbeil.essonnes.free.fr/Ordinateur.htm

    Sollicité par la direction de l’usine [#IBM] de Corbeil-Essonnes, François Girard, responsable du service « Promotion Générale Publicité », a décidé de consulter Jacques Perret, l’un de ses anciens maîtres, professeur de philologie latine à la Sorbonne. A cet effet il a écrit une lettre a la signature de C. de Waldner, président d’IBM France. (...)

    Voici la réponse de Jacques Perret.

    Le 16 juin 1955

    Cher Monsieur,

    Que diriez-vous d’ « ordinateur » ? C’est un mot correctement formé, qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde. Un mot de ce genre a l’avantage de donner aisément un verbe « ordiner », un nom d’action « ordination ». L’inconvénient est que « ordination » désigne une cérémonie religieuse ; mais les deux champs de signification (religion et comptabilité) sont si éloignés et la cérémonie d’ordination connue, je crois, de si peu de personnes que l’inconvénient est peut-être mineur.

    D’ailleurs votre machine serait « ordinateur » (et non ordination) et ce mot est tout à fait sorti de l’usage théologique. « Systémateur » serait un néologisme, mais qui ne me paraît pas offensant ; il permet « systématisé » ; - mais système ne me semble guère utilisable - « Combinateur » a l’inconvénient du sens péjoratif de « combine » ; « combiner » est usuel donc peu capable de devenir technique ; « combination » ne me paraît guère viable à cause de la proximité de « combinaison ». Mais les Allemands ont bien leurs « combinats » (sorte de trusts, je crois), si bien que le mot aurait peut-être des possibilités autres que celles qu’évoque « combine ».

    « Congesteur », « digesteur » évoquent trop « congestion » et « digestion » "Synthétiseur" ne me paraît pas un mot assez neuf pour designer un objet spécifique, déterminé comme votre machine. En relisant les brochures que vous m’avez données, je vois que plusieurs de vos appareils sont désignés par des noms d’agent féminins (trieuse, tabulatrice). « Ordinatrice » serait parfaitement possible et aurait même l’avantage de séparer plus encore votre machine du vocabulaire de la théologie. Il y a possibilité aussi d’ajouter à un nom d’agent un complément : « ordinatrice d’éléments complexes » ou un élément de composition, par exemple : « sélecto-systémateur ». - « Sélecto-ordinateur » a l’inconvénient de deux « o » en hiatus, comme « électro-ordinatrice ».

    Il me semble que je pencherais pour « ordinatrice électronique ». Je souhaite que ces suggestions stimulent, orientent vos propres facultés d’invention. N’hésitez pas à me donner un coup de téléphone si vous avez une idée qui vous paraisse requérir l’avis d’un philologue.

    Vôtre

    Jacques Perret

    #histoire #informatique #langue #religion

  • Il est gentil Monsieur Dassault (2)
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2944

    Certains dénoncent depuis longtemps un possible « achat de voix » aux élections municipales de Corbeil-Essonnes, facilité par l’immense fortune de Serge Dassault. Ou la rencontre inédite entre un puissant milliardaire et un peuple en galère.

    Le second volet d’un reportage d’Anaëlle Verzaux.

  • Il est gentil Monsieur Dassault
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2943

    La gentillesse, c’est mon défaut. Il l’avoue, Serge Dassault, le cœur sur la main, le chéquier dans l’autre, il ne pense qu’à aider les braves gens de Corbeil-Essonnes, les jeunes surtout, ceux des quartiers sensibles. Trop sensibles sans doute car, comme le dit un habitant, « l’argent de Dassault a tout pourri ».

    Reportage : Anaëlle Verzaux

  • Le « système Dassault » raconté de l’intérieur
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/le-systeme-dassault-raconte-de-l-interieur_4364126_3224.html

    M. Kébé, un acteur-clé de l’affaire Dassault, a été entendu plusieurs fois par la police judiciaire. Il a reçu de l’argent de l’ancien maire de Corbeil-Essonnes pour, assure-t-il, avoir favorisé l’élection à deux reprises de Jean-Pierre Bechter, son bras droit et successeur à Corbeil. Jamais personne avant lui n’avait détaillé la politique de recrutement des rabatteurs, ni décrit aussi précisément le circuit des rémunérations post-élections. Surtout, Mamadou Kébé raconte comment le sénateur de l’Essonne lui a suggéré d’ouvrir un compte à l’étranger et l’a mis en contact avec un intermédiaire libanais. (...) Source : Le (...)

  • Cette fois, il est temps de supprimer le Sénat | Slate
    http://www.slate.fr/story/82051/supprimer-senat

    C’est vraiment la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Pour la deuxième fois en mois d’un an, le bureau du Sénat a refusé, mercredi 9 janvier, la levée de l’immunité parlementaire de Serge Dassault (UMP), demandée par la justice. Le sénateur de l’Essonne, ciblé par une très sérieuse enquête sur des achats de voix lors d’élections à Corbeil-Essonnes, a échappé de justesse à cette levée de protection.

    Les socialistes, qui ne disposent pas de la majorité absolue au bureau (neuf sièges sur un total de quatorze pour la gauche, contre douze pour la droite), et jurent qu’aucun traître ne figurent en leurs rangs, en sont sortis furieux, pour ne pas dire verts de rage...

    Sur fond de discrédit de la classe politique, réputée protégée les siens, ce triste épisode n’est pas de nature à redorer le blason de l’action publique. Propriétaire du principal quotidien conservateur français (Le Figaro), Dassault est simultanément le premier marchand d’armes de France (3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour le groupe en 2012) et la cinquième fortune française (12,8 milliards d’euros en 2013).

    Ces performances ne se retrouvent pas précisément au plan de son travail parlementaire. Le Sénat ne garde guère en mémoire les interventions frappantes du milliardaire. Son apport à l’affinement du travail législatif échappe aux spécialistes les plus pointus et ses rapports de réflexion demeurent injustement méconnus. Serait-ce l’immunité parlementaire qui aurait séduit l’opulent sénateur ?....

    #Sénat est une anomalie démocratique
    #immunité
    #Serge-Dassault (UMP)

  • France : L’ambassade du Maroc dément toute implication dans l’affaire Dassault

    http://www.yabiladi.com/articles/details/22295/france-l-ambassade-maroc-dement-toute.html

    Le sénateur UMP et responsable du groupe Dassault est accusé par Fatah Hou, un ex-boxeur marocain, d’avoir participé à un stratagème visant à organiser son arrestation et celle de deux autres hommes au Maroc pour les empêcher de révéler des faits de corruption à Corbeil-Essonnes.

    #Maroc #Dassault

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien les 14-15 décembre 2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-sncf-transilien-les-14-15-decembre-

    RER D : Interruption des circulations ferroviaires entre Corbeil-Essonnes et La Ferté Alais jusqu’à nouvel avis. Le 13 décembre 2013, vers 8h00, un train a percuté un #bus vide qui était immobilisé...Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien les 14-15 décembre 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #banlieue #lignes #metro #RER #trains #Tramway

  • Serge Dassault convoqué dans une enquête pour tentative d’assassinat
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/10/14/serge-dassault-entendu-par-les-juges-dans-une-enquete-pour-tentative-d-assas

    L’industriel Serge Dassault était entendu par des magistrats d’Evry, lundi 14 octobre dans la matinée, selon son entourage. Il était convoqué sous le statut de témoin assisté, dans le cadre d’une enquête pour tentative d’assassinat à Corbeil-Essonnes, ville dont il a été maire de 1995 à 2009.

    (Le Figaro c’est nul, ils parlent jamais des faits divers).

  • Dassault : cent ans de subventions - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/200913/dassault-cent-ans-de-subventions?page_article=1

    L’embarras est manifeste. À l’exception de quelques élus de l’Essonne, la classe politique – droite et gauche confondues – garde un silence prudent sur les dernières révélations du système mis en place par Serge Dassault à Corbeil-Essonnes, sa convocation ce mercredi 2 octobre par les juges d’Évry (finalement reportée), qui enquêtent sur le volet “règlement de comptes” et tentative d’homicide, ou encore la perquisition chez son notaire.

    L’homme est riche – 5e fortune de France estimée à 12,8 milliards d’euros selon le dernier classement de Challenges –, et puissant. Dirigeant du groupe Dassault, Serge est aussi propriétaire du Figaro. Mais la gêne va bien au-delà. Car Dassault incarne le capitalisme français poussé à son paroxysme, d’une fortune privée bâtie sur un concubinage notoire avec l’État.

    Depuis près de cent ans maintenant, la famille Dassault est nichée comme un coucou au cœur de l’appareil étatique. De la défense à la politique, elle pèse depuis des décennies sur les choix régaliens de la nation. Vivant de la commande publique, la famille se veut pourtant l’exemple de l’entreprise privée. Nationalisé par deux fois – en 1937 et en 1981 –, le groupe familial est toujours parvenu à conserver son indépendance, dictant ses choix aux gouvernements successifs au gré de ses intérêts, sans rencontrer la moindre résistance.

    #dassault
    #subventions
    #dette_publique
    #perquisition
    #politique

  • Dassault veut censurer Mediapart
    http://blogs.mediapart.fr/blog/edwy-plenel/260913/dassault-veut-censurer-mediapart

    Dassault veut censurer Mediapart

    26 SEPTEMBRE 2013 | PAR EDWY PLENEL

    Mediapart est assigné à comparaître, mardi 8 octobre, devant la dix-septième chambre du tribunal de Paris par Serge Dassault. Cette assignation en référé d’heure en heure entend obtenir l’interdiction « de toute publication », qu’elle soit « écrite ou audiovisuelle », « de tout ou partie des enregistrements » révélés par Mediapart dans lesquels le sénateur milliardaire reconnaît la corruption électorale à Corbeil-Essonnes.

    Décidément, informer sur les infractions qui pourraient être commises par les puissants est, en France, une bataille sans fin. Trois ans après ses révélations sur l’affaire Bettencourt dont l’intérêt public a encore été illustré cette semaine avec la validation de la procédure judiciaire (lire ici), Mediapart a dû censurer cet été plus de soixante-dix articles après que la justice ait – provisoirement, nous l’espérons – donné raison au gestionnaire de fortune de l’héritière milliardaire, Patrice de Maistre (lire ici et là). Alors que nous nous sommes pourvus en cassation contre un arrêt qui marque une grave régression du droit à l’information, nous sommes de plus renvoyés par les juges de Bordeaux devant un tribunal correctionnel, à l’instar de l’ex-majordome de Mme Bettencourt – lequel assume et revendique ses actes –, pour n’avoir effectué que notre métier, à savoir informer le public dans le strict respect de la déontologie journalistique (lire ici).

    Et maintenant voici venir la censure Dassault, contre laquelle nous allons évidemment nous battre pied à pied avec nos avocats, Mes Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman, au nom du droit de savoir des citoyens, cette liberté fondamentale qui protège l’information d’intérêt public. Les faits que nous avons révélés, le 15 septembre sous les signatures de Fabrice Arfi, Michaël Hajdenberg et Pascale Pascariello (lire ici et là), n’ont évidemment rien à voir avec la vie privée de Serge Dassault. Ils sont la pièce manquante, depuis saisie par la police sur réquisition judiciaire (lire ici), d’un puzzle en cours d’assemblage par pas moins de trois enquêtes de justice, lequel puzzle met en évidence des pratiques attestées de corruption électorale, d’achat de votes, de liens avec des milieux criminels, etc.

    #Dassault
    #censure
    #Mediapart
    #liberté_de_l'information
    #secret_des_sources
    #lanceurs_d'alertes
    #droit

  • Le système #Dassault raconté de l’intérieur via @Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/160913/le-systeme-dassault-raconte-de-linterieur

    Un habitant de Corbeil-Essonnes décortique pour Mediapart le système Dassault auquel il a participé avant d’être lâché. Alors que le sénateur milliardaire est convoqué par les juges le 2 octobre prochain dans une enquête criminelle, Athman livre dans un long témoignage sonore, les détails, les circuits financiers et les arrangements du « système D ». Et il en appelle à la justice, son témoignage mettant aujourd’hui sa vie en danger.

  • Les enregistrements mis en ligne par Mediapart le 15 septembre semblent confirmer l’existence d’un système organisé d’achats de voix à la mairie de Corbeil-Essonnes, fief de l’industriel et propriétaire du « Figaro Serge Dassault. En juin 2010, Le Monde diplomatique analysait les rouages de cette « mécanique clientéliste » qui s’étend bien au-delà des scandales et des cas particuliers.

    Dassault : l’aveu de la corruption | Mediapart #paywall
    http://www.mediapart.fr/journal/france/110913/dassault-laveu-de-la-corruption?onglet=full

    Triomphe de l’#oligarchie. La mécanique clientéliste, par Laurent Bonelli (#2010/06)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/06/BONELLI/19195

    Sur la liste des relations inavouables entretenues par l’argent et la politique, le clientélisme talonne la #corruption. Mais analyser cette pratique comme relevant de systèmes prédémocratiques ne dit rien sur les modes ordinaires de fonctionnement de la politique.

    #Politique #Société #Élections #Idéologie #Parti_politique #Argentine